Hockey des moins de 11 ans

Avantages et raison d’être du hockey des M11


Apprenez-en plus sur les idées et la recherche relatives au hockey mineur des joueurs de 9 et 10 ans

Le Dr Stephen Norris conseille Hockey Canada dans les domaines du développement des joueurs et des programmes de performance depuis plusieurs années. Il était l’un des membres fondateurs et contributeurs du mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie, qui est axé sur le développement des athlètes et des participants. Il a appuyé Hockey Canada dans la conception du modèle de développement à long terme du joueur et des cheminements du joueur.

Pour chaque exigence ci-dessous, une justification a été fournie et a été renforcée par le Dr Norris.

Aucune évaluation, sélection et séance d’essai des joueurs ne peut avoir lieu avant le début de l’année scolaire.

  • Cette approche permet aux associations de hockey locales et aux parents de profiter de l’été – il est inutile de commencer une saison trop tôt pour qu’elle prenne ensuite fin dès la fin de janvier ou tôt en février (il vaut mieux qu’elle commence et se termine plus tard).
  • Cette approche facilite l’organisation et la planification pour les associations de hockey locales.
  • Le début d’une année scolaire peut comporter son lot de stress pour les jeunes joueurs, et la tenue d’évaluations au hockey au même moment ajoute inutilement à cette pression.

 

La notion d’évaluations ayant lieu des semaines, voire des mois avant la saison réelle pour ce groupe d’âge est difficilement justifiable en raison des réalités du développement de l’enfant pendant ces périodes.

Les mois d’été sont une période où les jeunes non seulement consolident leurs expériences antérieures, mais améliorent également leurs compétences en raison d’aspects comme la récupération d’une spécificité antérieure, démontrent l’adaptation de toutes les expériences précédentes à de nouvelles situations et activités au cours des mois d’été, et profitent des occasions de croissance et de développement qui se produisent naturellement – développement physique, psychologique, cognitif, moteur, social, etc.

Tout le monde doit comprendre que la période de retour à l’école (à la fois les quelques semaines avant, la semaine comme telle et la période d’adaptation jusqu’à ce que l’élève soit réintégré dans la routine) est une période extrêmement stressante pour l’élève.

Il doit y avoir au moins quatre séances d’entraînement ou de développement des habiletés avant le début des évaluations ou des sélections officielles.

  • La première expérience d’un joueur lors d’une nouvelle saison de hockey ne doit pas être une évaluation officielle – il vaut mieux donner aux joueurs la chance de se retrouver sur la glace dans un contexte convivial.
  • Cette approche favorise l’équité, puisque ce ne sont pas tous les joueurs qui ont la possibilité d’aller à des écoles de hockey ou à des camps préparatoires avant le début de la saison.
  • Cette approche permet aux associations de hockey locales de tenir leur propre camp préparatoire plutôt que de voir leurs membres payer pour ces services ailleurs.

 

Il y a un grand avantage à offrir aux enfants la possibilité de participer à quatre séances sur glace avant la sélection ou l’évaluation officielle. Les joueurs se sentent plus détendus et sont capables de performer à un niveau plus élevé, comparativement à une évaluation qui aurait lieu lorsqu’ils se trouvent sur la glace pour la première fois. Le fait d’offrir ces occasions aux joueurs atténue le stress, et les joueurs sont plus aptes à montrer leurs aptitudes sur la glace.

Les évaluations, sélections et essais doivent comporter au moins trois séances officielles. Hockey Canada recommande une séance de développement des habiletés, une séance avec un match en espace restreint et un match.

  • Les joueurs doivent être soumis à une évaluation équitable – un processus normalisé assure la transparence, l’équité et l’uniformité.
  • Cette approche fournit aux entraîneurs les fondements d’une évaluation exhaustive et mesurable.

 

Ceci fait suite au point précédent selon lequel il faut donner à TOUS les joueurs la possibilité de renouer avec le hockey. Par exemple, il serait inacceptable qu’une école, au cours de la première semaine de septembre, donne aux enfants un examen qu’ils doivent réussir, faute de quoi l’enfant ne serait pas autorisé à suivre ce cours pendant l’année scolaire. Ce serait inacceptable aux yeux des parents. Pourtant, c’est l’impact qu’ont des évaluations en début de processus, avant que quoi que ce soit ne soit enseigné.

Une période de développement doit avoir lieu après la sélection de l’équipe et avant le début de la saison régulière.

  • Il est très important de permettre aux entraîneurs de développer et d’améliorer les habiletés de leurs joueurs avant la tenue de matchs organisés.
  • Selon la progression souhaitée, les habiletés ont préséance sur les tactiques, qui ont elles-mêmes préséance sur les systèmes de jeu.
  • Cette approche élimine ou réduit la pression de gagner et l’accent sur la victoire.

 

Les professionnels et les personnes bien informées souhaitant offrir des expériences de développement positives aux enfants ou aux jeunes doivent renforcer le besoin d’un volet pédagogique ou pratique avant le début de la saison. Avec la mise en oeuvre de cette politique, nous allons de l’avant non seulement vers l’acceptation, mais aussi vers un accueil favorable d’occasions de développement pour le mieux-être des joueurs.

Les éliminatoires doivent prendre l’allure d’un tournoi plutôt que de rondes éliminatoires.

  • Tous les joueurs ont droit de voir leur saison se poursuivre jusqu’à la fin de l’année.
  • Cette approche permet à plus d’équipes et donc à plus de joueurs de prolonger leur saison.
  • Cette approche permet de hausser le nombre de périodes de repos et de récupération pendant une saison, en plus d’étirer le calendrier de la saison régulière.
  • Cette approche permet à un nombre accru de joueurs de participer à différentes activités.

 

Les équipes terminent souvent leur saison régulière à la fin de janvier ou au début de février pour permettre des séries éliminatoires qui imitent l’approche adoptée par les équipes professionnelles ou les équipes de développement semi-professionnelles.

Il ne faut pas oublier que le hockey mineur est conçu pour les enfants et les jeunes qui se développent et souhaitent jouer au hockey le plus longtemps possible chaque saison. Après le premier tour de cette structure éliminatoire (souvent la première semaine), 50 % des équipes ne jouent plus, et au tour suivant, 50 % des équipes restantes sont éliminées. Ainsi, plusieurs semaines avant la fin de l’hiver canadien, nous n’avons plus d’enfants qui jouent au hockey, du moins d’une manière organisée comme à l’amorce de leur saison.

Dans une structure de style éliminatoire, les équipes cherchent des tournois et des matchs hors concours pour continuer à jouer au moins jusqu’à la fin de mars. Cependant, il en découle incidemment une augmentation des coûts pour chaque participant en raison des déplacements, de l’hébergement, de la nourriture, des frais d’entrée, des coûts associés aux tournois et même des salaires perdus pour les parents. Il est recommandé aux associations de se tourner vers des structures de compétition qui permettent à leurs participants de jouer aussi tard que possible dans la saison.

 

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