Des modèles bien réels
Véritables ambassadrices de leur sport, Courtney Birchard-Kessel, Tara Watchorn et Stefanie McKeough sont passées à l’histoire en formant la première équipe d’entraîneuses entièrement féminine du programme des M18
Sur la glace, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada a balayé ses trois matchs contre les États-Unis pour la première fois depuis 2007 dans le cadre de sa série estivale. Mais derrière le banc, une autre page d’histoire a été écrite grâce au personnel d’entraîneuses.
L’entraîneuse-chef Courtney Birchard-Kessel et ses adjointes Stefanie McKeough et Tara Watchorn ont formé la première équipe d’entraîneuses entièrement féminine de l’histoire du programme féminin des M18 du Canada. Sans négliger l’importance de la performance contre les Américaines, il reste que l’impact de la série sur l’essor du hockey féminin va bien au-delà de la patinoire.
« Il y a un bel élan en ce moment pour les femmes qui s’impliquent dans l’entraînement, soutient Watchorn. Grâce à des pionnières comme Hayley Wickenheiser et Caroline Ouellette, on a le plaisir de voir des femmes qui s’investissent comme entraîneuses, et c’est maintenant possible d’en faire une carrière, alors que c’était extrêmement difficile d’y parvenir auparavant. J’aime vraiment voir cette transition où une génération de joueuses qui ont fait carrière au hockey peut maintenant aspirer à décrocher un poste en entraînement. »
S’ajoute à cette réalisation le fait que les trois membres du personnel d’entraîneuses sont des anciennes du programme national féminin qui ont foulé la glace ensemble lors de différents camps et événements au fil des 15 dernières années. Elles ont notamment goûté à l’or avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada à la Coupe MLP 2011, le seul événement où elles ont représenté leur pays au sein d’une même équipe.
Ensemble, les trois ont un bagage de 183 matchs sur la scène internationale. Birchard-Kessel a pris part à trois éditions du Championnat mondial féminin de l’IIHF, gagnant l’or en 2012, Watchorn est devenue une médaillée d’or olympique en 2014, en plus de participer trois fois au Mondial féminin, et McKeough faisait partie de la formation canadienne au Championnat mondial féminin des M18 2009 de l’IIHF.
Ces retrouvailles derrière le banc pour le programme national revêtent ainsi une couleur particulière pour les trois hockeyeuses.
« Nos trois parcours se sont croisés tellement souvent pendant nos carrières de joueuses, et nous avons beaucoup d’expériences et de valeurs apprises en cours de route que nous partageons, raconte Watchorn. Dans le cas des M18, elles sont plutôt jeunes et, pour bon nombre d’entre elles, il s’agit d’une initiation au milieu de la haute performance. Donc, on est en mesure de comprendre ces sources d’anxiété et d’en tenir compte. On leur dit de simplement se concentrer sur l’instant présent et de profiter du temps qu’elles passent avec leurs coéquipières, car ça ne fait que les rendre meilleures. »
Watchorn a toujours voulu être entraîneuse. Déjà, au cours de son illustre carrière de joueuse, marquée par les Jeux olympiques, le Mondial féminin et une conquête de la coupe Clarkson avec les Blades de Boston dans la LCHF en 2015, Watchorn savait qu’elle souhaitait transmettre ses expériences positives vécues au hockey.
« Je suis tellement chanceuse d’avoir pu m’imprégner de cultures et m’inspirer d’équipes qui ont véritablement changé ma vie », affirme l’entraîneuse native de Newcastle, en Ontario, qui est la toute première pilote du programme féminin au Collège Stonehill, « et je souhaite donc recréer de tels environnements et de telles cultures pour d’autres jeunes femmes qui peuvent cheminer, être inspirées, repousser leurs limites et devenir des meneuses capables de faire leur marque. »
Jouer au hockey ne mène pas forcément à un parcours en entraînement, mais c’est une transition qui finit parfois par s’opérer à force de baigner dans le milieu. Après avoir accroché ses patins à la suite d’une carrière collégiale de cinq ans à l’Université du Wisconsin (où elle a remporté le titre national de la NCAA en 2011), McKeough ne s’attendait aucunement à ce que ce soit l’entraînement qui finisse par occuper ses temps libres.
Mais son parcours de joueuse l’a menée en Suède, où elle a eu la piqûre après avoir été initiée à ce travail. À ce jour, McKeough se dit encore surprise de se présenter à l’aréna à titre d’entraîneuse à temps plein.
« Les joueuses de hockey sont d’abord et avant tout des humains, explique la native de Carlsbad Springs, en Ontario. J’ai appris grâce à l’entraînement qu’il faut d’abord aider la personne avant d’aider la joueuse, et le fait de pouvoir soutenir les autres est un aspect qui me motive chaque jour à l’aréna. »
Entraîneuse adjointe à l’Université d’Ottawa, McKeough a l’occasion d’apprendre d’entraîneuses vétéranes d’U SPORTS comme Vicky Sunohara (Toronto), Rachel Flanagan (Guelph) et Chelsea Grills, l’entraîneuse-chef des Gee-Gees, des femmes qu’elle côtoie au quotidien dans le cadre de son travail. Elles ont servi d’exemples à McKeough d’abord pendant qu’elle était joueuse, puis maintenant dans son rôle d’entraîneuse.
« En fait, Vicky a été l’une de mes entraîneuses à mon premier camp des M18, et Rachel était entraîneuse adjointe lors de l’une de mes années au sein de l’équipe des moins de 22 ans. Maintenant que je travaille à leurs côtés, je suis à même d’apprécier encore plus ce qu’elles accomplissent comme entraîneuses.
« En ayant des modèles bien réels, j’ai pu continuer à développer ces liens avec d’autres entraîneuses et les joueuses. »
La croissance et la visibilité des femmes en entraînement et dans des postes de leadership ne font que prendre de l’ampleur. Pas plus tard que cet été, l’ancienne de Hockey Canada Jessica Campbell a été embauchée à titre d’entraîneuse adjointe par les Firebirds de Coachella Valley dans l’AHL, Laura Fortino, qui a connu une longue carrière de défenseure avec l’équipe nationale, a obtenu le même rôle pour les Bulldogs de Hamilton dans l’OHL, et les médaillées d’or olympiques de 2022 Marie-Philip Poulin et Rebecca Johnston ont accepté des postes de développement des joueurs respectivement avec les Canadiens de Montréal et les Flames de Calgary.
« Un leadership diversifié n’a pas de prix, soutient Watchorn. C’est essentiel de pouvoir profiter des différents bagages de chacun et tisser des liens avec les joueuses. Ça prend des modèles bien réels. »
Le Canada remporte l’or au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF
Tiller, Copetti et Zablocki marquent, Grenier signe le jeu blanc, et le Canada remporte un huitième titre mondial
VANTAA, Finlande – L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada a gagné la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF en blanchissant les États-Unis par un pointage de 3-0 dimanche au Tikkurila Arena. Il s’agit de la huitième médaille d’or pour le Canada au Mondial féminin des M18 (2010, 2012, 2013, 2014, 2019, 2022, 2023, 2025). À la suite d’une première période où aucun but n’a été inscrit, Caileigh Tiller (St. Catharines, ON/Burlington, M22 élite de l’OWHA) a brisé la glace en avantage numérique après un peu plus de huit minutes de jeu au deuxième tiers. Dorothy Copetti (Toronto, ON/Durham West, M22 élite de l’OWHA) a ajouté un but d’assurance à mi-chemin de la troisième période avant que Stryker Zablocki (Prince Albert, SK/Selects de Bishop Kearney, USHS) complète la marque dans un filet désert à moins de deux minutes de la fin de la rencontre. Sydney Sawyer (Burketon, ON/Etobicoke, M22 élite de l’OWHA) a récolté deux aides, tandis que Danica Maynard (Osoyoos, BC/RHA Kelowna, CSSHL) et Alex Therien (Ottawa, ON/Nepean, M22 élite de l’OWHA) ont obtenu une aide chacune. Les Canadiennes ont dominé les Américaines 30-14 au chapitre des tirs au but. « Ce fut une expérience incroyable, et c’est un plaisir de la partager avec notre personnel fantastique. Je suis tellement contente et fière de tout le monde dans l’équipe », a affirmé l’entraîneuse-chef Vicky Sunohara (Scarborough, ON/Université de Toronto, SUO). « Nous avions parlé de nous améliorer d’un pour cent chaque jour, et l’équipe a relevé le défi avec brio. Les joueuses voulaient devenir meilleures et mieux se soutenir entre elles chaque jour. Tout au long du tournoi, l’équipe en entier a mis l’épaule à la roue. » Marilou Grenier (Québec, QC/Limoilou, RSEQ) a bloqué 14 tirs pour décrocher une quatrième victoire en autant de départs. Elle a conservé une moyenne de buts alloués de 1,00 et un pourcentage d’arrêts de 0,935 dans le tournoi, en plus de réussir deux jeux blancs. Après le match pour la médaille d’or, la capitaine canadienne Chloe Primerano (North Vancouver, BC/Université du Minnesota, WCHA) a été nommée Meilleure défenseure pour une seconde année consécutive. En outre, elle se joint à Zablocki – qui a mené le tournoi pour le nombre de buts (8) et de points (12) – parmi l’équipe des étoiles des médias. Primerano a accumulé 26 points (12-14—26) en deux participations au Mondial féminin des M18, égalant ainsi Marie-Philip Poulin pour le plus haut total par une Canadienne au tournoi. Lors de la victoire en demi-finale de samedi contre la Tchéquie, elle a surpassé Caitlin Kraemer à titre de meilleure pointeuse de tous les temps au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada; Primerano conclut sa carrière chez les M18 avec 37 points (18-19—37) en 21 matchs. Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux sur Facebook, X, Instagram et TikTok, et utiliser le mot-clic #MondialFémininM18.
Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. États-Unis
Dimanche 12 janvier | 12 h HE | Vantaa, Finlande | Match pour la médaille d’or
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (12 JANV.)
À une seule victoire de remporter un huitième titre mondial, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada a rendez-vous avec les États-Unis dimanche au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
La victoire des Canadiennes en demi-finale, 4-2 contre la Tchéquie, a eu une saveur de revanche pour elles, un an après avoir plié l’échine par le même pointage, également en demi-finale. Stryker Zablocki a poursuivi sur son excellente lancée, obtenant un but et une aide, comme Caileigh Tiller. Marilou Grenier a réalisé 19 arrêts, tandis que Chloe Primerano a récolté deux aides, ce qui lui a permis de devenir la meilleure pointeuse de l’histoire de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans.
Les Américaines ont eu la frousse face aux Suédoises dans l’autre demi-finale samedi, l’emportant par un pointage serré de 2-1 pour passer en finale. Les championnes du monde en titre ont profité d’une deuxième période de deux buts de la capitaine Anabella Fanale et de 17 arrêts de Morgan Stickney pour permettre aux États-Unis de passer au match pour la médaille d’or pour une 16 e fois.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes ont affronté les Américaines lors d’une série estivale de trois matchs à Thorold, en Ontario, au mois d’août dernier, et elles ont gagné deux des trois affrontements. Lors de la troisième et dernière partie, Stryker Zablocki a envoyé tout le monde en prolongation en touchant la cible avec seulement 58 secondes à jouer en troisième période, mais à la suite d’une séance de tirs de barrage de sept rondes, les États-Unis ont signé une victoire de 4-3.
Le dernier duel entre les deux rivales au Mondial féminin des M18 a eu lieu en ronde préliminaire du tournoi de 2023, à Östersund, en Suède. Caitlin Kraemer a marqué deux fois, Emma Pais a récolté un but et une aide, et les Canadiennes ont limité les États-Unis à seulement 11 tirs au but dans une victoire de 3-1 qui a couronné un tour préliminaire parfait.
À surveiller
Bien que cet espace soit généralement réservé aux prouesses individuelles, il serait regrettable de ne pas souligner l’effort complet du Canada qui lui a permis de faire un retour au match pour la médaille d’or. Après trois victoires au tour préliminaire et deux gains en ronde éliminatoire, les Canadiennes ont marqué le plus grand nombre de buts (37), pris le plus grand nombre de tirs (250) et accordé le plus faible nombre de tirs (63), tout en ayant le meilleur jeu de puissance (45 %) et le meilleur taux d’efficacité en désavantage numérique (94,7 %) du tournoi. Les 20 patineuses de l’équipe ont obtenu au moins un point, et trois des quatre meilleures pointeuses du tournoi portent la feuille d'érable – Zablocki (7-4—11), Primerano (4-6—10) et Maxine Cimoroni (4-6—10). Les gardiennes de but ont bien paru aussi – Grenier a un pourcentage d’arrêts de 0,917 en trois départs, tandis qu’Amelia Wilkinson n’a accordé qu’un seul but en 120 minutes, avec une moyenne de buts alloués de 0,50 et un pourcentage d’arrêts de 0,933.
Les Américaines ont été très hermétiques en défense. Elles n’ont toujours pas accordé un but à 5 contre 5 et n’ont cédé que deux fois (en désavantage numérique) en cinq rencontres. Quelle est la principale raison de leurs prouesses en défensive? Elles n’accordent pas beaucoup de tirs. Elles n’en ont concédé que 64, et le total de 18 tirs reçus contre la Suède représente le plus haut en un match au tournoi. Morgan Stickney a été employée lors de chaque seconde jusqu’à présent, présentant une minuscule moyenne de buts alloués de 0,40 et un pourcentage d’arrêts de 0,969, signant trois jeux blancs. Fanale (5-4—9) et Mary Derrenbacher (2-6—8) ont pris les choses en main en attaque. Il ne faut pas oublier l’expérience au sein de l’équipe non plus; les États-Unis comptent huit joueuses – Derrenbacher, Fanale, Caroline Averill, Margaret Averill, Haley Box, Natalia Dilbone, Megan Healy et Macy Rasmussen – qui faisaient partie de l’équipe qui a vaincu la Tchéquie 5-1 pour gagner l’or il y a un an à Zoug.
Rétrospective
Si on inclut la série estivale, le Canada et les États-Unis ont croisé le fer à 68 reprises depuis la création du programme des M18 en 2007. Les Canadiennes ont un léger avantage de 38-30, tandis que les Américaines ont remporté 13 des 22 derniers duels au Mondial féminin des M18.
Mais l’histoire nous révèle qu’on est en droit de s’attendre à un match serré; des 22 affrontements au championnat mondial, 10 ont nécessité la tenue d’une prolongation et trois autres ont terminé avec un écart d’un but en temps réglementaire. Le Canada a remporté sa première médaille d’or en prolongation; l’actuelle entraîneuse adjointe du Kraken de Seattle, Jessica Campbell, a joué les héroïnes en 2010 en marquant le but de la victoire qui a permis aux Canadiennes de monter sur la plus haute marche du podium à Chicago.
Fiche de tous les temps : les États-Unis mènent 13-9 (6-4 en prolongation/tirs de barrage) Buts pour le Canada : 48 Buts pour les États-Unis : 62
Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. Tchéquie
Samedi 11 janvier | 11 h 30 HE | Vantaa, Finlande | Demi-finale
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (11 JANV.)
Après une victoire historique en quart de finale, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada se mesure à une rivale bien connue en demi-finale du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, où elle affrontera la Tchéquie samedi.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a marqué très tôt et très souvent jeudi, inscrivant sept buts dans chacune des deux premières périodes en route vers une victoire de 17-0 sur le Japon et égalant son record pour le nombre de buts en un seul match. Au cours des 16 premières éditions du tournoi, il n’est arrivé qu’à six occasions qu’une patineuse canadienne récolte cinq points dans un match. Pas moins de quatre joueuses l’ont fait contre les Japonaises, soit Stryker Zablocki (3-2—5), Maxine Cimoroni (3-2—5), Chloe Primerano (2-3—5) et Caileigh Tiller (2-3—5). Le Canada a fait mouche lors de ses quatre jeux de puissance, égalant le record du tournoi pour le nombre de buts en supériorité numérique dans un match, et a bombardé son adversaire de 76 tirs, contre 4 pour le Japon.
Les Tchèques ont accédé au carré d’as en blanchissant la Finlande au compte de 6-0 jeudi. Adela Fromova, Viktorie Jilkova, Dana Brezinova et Magdalena Felcmanova ont récolté un but et une aide chacune pour la Tchéquie, tandis que Daniela Novakova a repoussé les 18 tirs dirigés vers elle pour signer le jeu blanc.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes et les Tchèques se sont affrontées en fin de ronde préliminaire mardi, et la délégation canadienne s’est emparée de la première place du groupe B grâce à un gain de 5-0. Zablocki a mené la charge avec deux buts, Sydney Sawyer a inscrit un but et une aide, et Kate Viel a récolté deux mentions d’aide. Marilou Grenier a réussi le jeu blanc en bloquant 20 tirs, dont la moitié en troisième période.
À surveiller
Quelques autres records étant accessibles à Primerano, gardons les yeux sur la capitaine du Canada. Rappelons que la joueuse de North Vancouver, en Colombie-Britannique, est devenue plus tôt dans le tournoi la défenseure avec le plus haut total de points dans l’histoire du Mondial féminin des M18. Quelques autres marques importantes sont maintenant à sa portée. Avec ses cinq points contre les Japonaises (dont quatre au premier tiers, soit la cinquième période de quatre points pour une même joueuse dans l’histoire du tournoi), Primerano n’est qu’à un point de devenir la meilleure pointeuse de l’histoire de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans (elle est actuellement à égalité avec Caitlin Kraemer) et à trois points de dépasser l’incontournable Marie-Philip Poulin en tant que meilleure marqueuse canadienne de l’histoire du tournoi. Elle pourrait également surpasser Erin Ambrose pour le plus grand nombre d’aides dans l’histoire d’Équipe Canada (il lui en faut cinq). En bref, la routine pour Primerano depuis son entrée sur la scène internationale.
Mais les Tchèques souhaitent écrire une autre page d’histoire. Il y a un an, en demi-finale, les Tchèques avaient surpris la formation canadienne, qui avait pourtant brillé jusque-là; après avoir dominé ses adversaires 36-1 en quatre matchs, le Canada s’était incliné 4-2 face à la Tchéquie dans ce qui allait être l’une des plus grandes surprises de l’histoire du tournoi. Douze mois plus tard, 11 joueuses ayant participé à cette victoire sont de retour dans la délégation tchèque, bien que les trois joueuses qui avaient marqué lors du match et la gardienne de but Aneta Senkova (qui avait offert une performance remarquable de 45 arrêts) n’y sont pas cette année. La Tchéquie a atteint le carré d’as grâce à une offensive bien répartie en ses rangs. En effet, aucune joueuse n’a plus de quatre points, et neuf en ont au moins trois. Novakova ne chôme assurément pas devant le filet, ayant disputé chaque seconde de jeu pour les Tchèques. Elle présente une moyenne de buts alloués de 2,24 et un pourcentage d’arrêts de 0,919.
Rétrospective
Nous en serons au dixième duel entre les Canadiennes et les Tchèques. Huit des neuf rencontres précédentes ont été à l’avantage du Canada, qui domine la Tchéquie 65-9 au chapitre des buts marqués. Le seul revers était en demi-finale à Zoug l’an dernier.
Deux futures médaillées d’or olympiques s’étaient illustrées lors du premier affrontement de l’édition inaugurale du Mondial féminin des M18 : Marie-Philip Poulin et Natalie Spooner avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un triomphe de 11-2 du Canada à Calgary. Poulin avait obtenu cinq points dans cette victoire, ce qui demeure l’une des six fois seulement où une Canadienne a atteint ce plateau dans l’histoire du tournoi.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 8-1 Buts pour le Canada : 65 Buts pour la Tchéquie : 9
Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. Japon
Jeudi 9 janvier | 13 h 30 HE | Vantaa, Finlande | Quart de finale
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. JAPON (9 JANV.)
L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada amorce la ronde éliminatoire du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF jeudi contre le Japon en quart de finale.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a conclu une ronde préliminaire parfaite en prenant la mesure de la Tchéquie au compte de 5-0 mardi. Stryker Zablocki a sonné la charge avec deux buts, Sydney Sawyer a récolté un but et une aide, et Marilou Grenier a repoussé 20 rondelles pour signer le jeu blanc. Chloe Primerano a écrit une autre page d’histoire dans la victoire : avec sa mention d’aide sur le deuxième but de Zablocki, la capitaine du Canada est devenue la défenseure avec le plus haut total de points dans l’histoire du Mondial féminin des M18 (19 points).
Les Japonaises ont subi un revers crève-cœur de 5-4 à leur dernier match de la phase préliminaire face aux Suédoises mardi. Koko Ruike et Nanaho Yamaguchi ont récolté un but et une aide chacune pour le Japon, qui a eu des avances de 3-1 en début de deuxième période et de 4-3 avec huit minutes à jouer sans trouver le moyen d’obtenir un premier gain au tournoi.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes et les Japonaises ne se sont affrontées qu’une seule fois au Mondial féminin des M18, lors du match d’ouverture du tournoi de 2014 à Budapest. Victoria Bach avait récolté deux buts et une aide, Sarah Potomak avait marqué une fois et participé à deux buts, et Lauren Wildfang avait accumulé trois aides pour les Canadiennes, qui avaient bombardé les Japonaises de 65 tirs contre 22 dans un triomphe de 7-1.
À surveiller
Zablocki a marqué trois buts en autant de matchs en ronde préliminaire, reprenant là où elle avait laissé il y a un an à Zoug, où elle a récolté sept points (2-5—7) en six parties au sein du contingent canadien qui a remporté une médaille de bronze. Entre les deux tournois, elle a accompli de grandes choses en 2024. L’athlète de Prince Albert a été nommée Joueuse par excellence de la Coupe Esso, terminant à égalité au sommet des meilleures pointeuses de la compétition avec 11 points (8-3—11) en sept rencontres pour mener les Rebels de Regina à leur premier titre national. De plus, elle a été nommée Meilleure avant du Championnat national féminin des M18, forte d’une récolte de cinq points (3-2—5) en six affrontements pour mener la Saskatchewan jusqu’au match pour la médaille de bronze.
Un vent de jeunesse souffle sur la formation japonaise, dont la moyenne d’âge est la moins élevée parmi toutes les équipes au tournoi à Vantaa. Seules deux joueuses – la gardienne de but Haruka Kuromaru et l’attaquante Hina Fukuyama – en sont à leur dernière année d’admissibilité chez les moins de 18 ans, ce qui signifie qu’un nombre impressionnant de 21 joueuses pourraient revenir en 2026 (en comparaison, le Canada en compte 15 qui terminent leur parcours dans ce groupe d’âge). L’offensive de la troupe asiatique a été plutôt timide; seulement six buts ont été inscrits en trois parties, dont quatre contre la Suède (et trois de ces buts ont été marqués en un plus de six minutes en fin de première période et au début du deuxième engagement). Nana Akimoto, l’une des 11 joueuses de 15 ans du Japon, a été la seule patineuse à toucher la cible plus d’une fois (avec deux filets).
Rétrospective
Comme indiqué précédemment, il n’y a eu qu’une seule rencontre entre les deux pays, il y a 11 ans, en Hongrie.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 1-0 Buts pour le Canada : 7 Buts pour le Japon : 1
Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. Tchéquie
Mardi 7 janvier | 13 h 30 HE | Vantaa, Finlande | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (7 JANV.)
L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada conclut sa ronde préliminaire mardi au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF avec un duel contre la Tchéquie où la première place du groupe B sera à l’enjeu.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a porté sa fiche à deux victoires en autant de jours dimanche grâce à un gain de 5-1 contre la Suisse. Dorothy Copetti a mené l’offensive avec deux buts pour les Canadiennes, qui ont pris les commandes de la rencontre en marquant quatre fois en deuxième période. Sara Manness a connu une deuxième performance de deux points de suite en récoltant un but et une aide, et Maxine Cimoroni a ajouté deux aides. Chloe Primerano a compté son deuxième but du tournoi, rejoignant ainsi Jincy Dunne et Brigette Lacquette parmi les défenseures ayant inscrit le plus de buts dans l’histoire du Mondial féminin des M18.
Les Tchèques sont demeurées invaincues en doublant la Slovaquie 6-3 au pointage dimanche. Linda Vocetkova a frappé deux fois au premier engagement – sur deux des 23 tirs de la Tchéquie décochés pendant la période initiale –, tandis que Barbora Proskova a obtenu un but et deux aides pour aider les Tchèques à effacer un déficit de 3-2 au deuxième tiers.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes et les Tchèques ont croisé le fer l’année dernière en demi-finale à Zoug, et la Tchéquie avait causé la surprise en l’emportant 4-2, un premier gain sur le Canada au hockey féminin international, toutes catégories confondues. Primerano et Stryker Zablocki avaient marqué pour permettre aux Canadiennes de combler un déficit de deux buts en début de troisième période, mais ce fut tout pour la délégation canadienne, qui avait amorcé le match avec une fiche parfaite et une domination de 35-1 sur ses adversaires dans la colonne des buts et qui allait ainsi manquer le match pour la médaille d’or pour la première fois de son histoire.
À surveiller
Sara Manness joue du hockey de haut niveau sur le premier trio du Canada, elle qui affiche un but et trois aides après deux matchs, ce qui la place au deuxième rang parmi les meilleures pointeuses du tournoi, aux côtés de sa compagne Maxine Cimoroni. Joueuse par excellence du Championnat national féminin des moins de 18 ans 2023, Manness prend toutes ses aises sur la scène internationale à Vantaa. Avant le tournoi en Finlande, elle ne comptait que six points en 14 parties pour le Canada, mais elle a amassé une aide dans le gain en match préparatoire contre le pays hôte, deux aides dans la victoire en lever de rideau contre la Slovaquie et un but et une aide contre les Suisses. Et le tout en compagnie de Kate, sa sœur jumelle. Les sœurs sont la cinquième paire issue de la même famille immédiate à représenter le Canada au Mondial féminin des M18, mais les premières à le faire en même temps.
Du côté des Tchèques, c’est Julia Jebouskova qui a pris les choses en main à l’attaque. La joueuse de 16 ans, qui avait été écartée de la feuille de pointage au fil de ses six matchs du Mondial féminin des M18 l’année dernière, a marqué le but gagnant en prolongation lors du premier match du tournoi contre la Suisse, avant d’inscrire un but et une aide pour permettre à la Tchéquie de creuser l’écart contre la Slovaquie dimanche. Jebouskova fait flèche de tout bois cette saison au sein du programme des M19 à Shattuck-St. Mary’s, au Minnesota, forte d’un total de 22 buts (et de 12 aides) en 25 rencontres.
Rétrospective
Nous en serons au neuvième duel entre les Canadiennes et les Tchèques. Sept des huit rencontres précédentes ont été à l’avantage du Canada, qui domine la Tchéquie 60-9 au chapitre des buts marqués.
Deux futures médaillées d’or olympiques s’étaient illustrées lors du premier affrontement de l’édition inaugurale du Mondial féminin des M18 : Marie-Philip Poulin et Natalie Spooner avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un triomphe de 11-2 du Canada à Calgary. Poulin avait obtenu cinq points dans cette victoire, ce qui demeure l’une des cinq fois seulement où une Canadienne a atteint ce plateau dans l’histoire du tournoi.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 7-1 Buts pour le Canada : 60 Buts pour la Tchéquie : 9
Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. Suisse
Dimanche 5 janvier | 13 h 30 HE | Vantaa, Finlande | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (5 JANV.)
Après une victoire en lever de rideau, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada reprend déjà l’action dimanche au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, cette fois contre la Suisse, dans un duel au sein du groupe B.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a amorcé la ronde préliminaire avec un gain de 6-2 contre la Slovaquie samedi. Malgré une domination de 60-7 en faveur du Canada dans la colonne des tirs au but, c’était l’égalité à 2-2 avant la troisième période, où les défenseures de la Colombie-Britannique Danica Maynard et Chloe Primerano ont fait mouche à 2 min 11 s d’intervalle afin d’ouvrir les vannes pour l’attaque canadienne. Maxine Cimoroni a récolté un but et une aide, tandis que Sara Manness et Caileigh Tiller ont ajouté deux aides chacune.
La Suisse a perdu une bataille âprement disputée dans son premier match, s’inclinant 2-1 aux mains de la Tchéquie samedi. Sonja Inkamp a donné les devants à la Suisse après sept minutes de jeu en troisième période, mais les Tchèques ont nivelé le pointage avec 2 min 08 s à jouer, pour ensuite l’emporter en prolongation. Amaya Iseli a brillé devant son filet grâce à une performance de 36 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
C’est à Zoug, il y a un an, que le Canada avait triomphé par la marque de 6-0 contre la Suisse, alors équipe hôte du tournoi. Sienna D’Alessandro avait inscrit deux buts, Gracie Graham avait obtenu un but et deux aides, et Primerano avait poursuivi sa chasse aux records avec trois mentions d’aide. Rhyah Stewart n’avait eu à repousser que trois tirs, puisque le Canada avait terminé avec un écrasant avantage de 54-3 à ce chapitre.
À surveiller
Cimoroni était membre de la formation canadienne qui a remporté la médaille de bronze il y a un an, accumulant trois points en six matchs pour aider les Canadiens à monter sur le podium. La joueuse native de Toronto a presque égalé cette récolte en première période samedi, préparant le premier but du Canada inscrit par Hayley McDonald, avant de toucher la cible à son tour en fin d’engagement. Cimoroni, qui s’est engagée à jouer pour l’Université Ohio State, connaît une saison remarquable. Après avoir mené le Canada avec cinq points (2-3—5) dans la série estivale de trois matchs contre les États-Unis, elle s’est vu décerner le titre de Joueuse la plus utile à son équipe au Championnat national féminin des moins de 18 ans en novembre, où ses efforts ont aidé Ontario Rouge à gagner une autre médaille d’or. En outre, elle pointe au cinquième rang parmi les meilleures pointeuses au hockey M22 élite de l’OWHA, affichant un rendement de 32 points (17-15—32) en 20 matchs avec les Hurricanes de Mississauga.
Il était difficile de ne pas remarquer Inkamp samedi, ne serait-ce que parce qu’elle semblait ne jamais quitter la glace. La défenseure suisse a joué pendant 29 min 10 s lors de la défaite en prolongation de son équipe contre les Tchèques, soit presque deux minutes de plus que toute autre patineuse. De retour pour son troisième Mondial féminin des M18, Inkamp a passé une partie des deux dernières saisons dans la Women’s League, le circuit au calibre le plus relevé en Suisse. Ell a porté les couleurs du HC d’Ambri-Piotta la saison dernière avant de disputer six rencontres avec les ZSC Lions cette année. Inkamp s’avère notamment une denrée quelque peu rare au sein de l’équipe suisse : elle est née en 2007. La Suisse possède l’une des formations les plus jeunes du tournoi, avec seulement neuf joueuses nées en 2007. Il n’y a que le Japon qui en compte moins, soit deux.
Rétrospective
Ce n’est qu’un cinquième duel entre les Canadiennes et les Suisses, dont un quatrième en ronde préliminaire. Le Canada montre une fiche parfaite de quatre victoires, dominant la Suisse 44-3 au pointage.
Le premier affrontement avait eu lieu lors du tournoi de 2009 en Allemagne. Casandra Langan avait marqué l’histoire en devenant la première Canadienne à compter quatre buts dans un match dans le cadre d’un gain de 16-1. Jamie Lee Rattray avait quant à elle réussi un tour du chapeau, et Jessica Wong avait obtenu deux buts et une aide.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 4-0 Buts pour le Canada : 44 Buts pour la Suisse : 3
Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. Slovaquie
Samedi 4 janvier | 13 h 30 HE | Vantaa, Finlande | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SLOVAQUIE (4 JANV.)
La quête d’une huitième médaille d’or au Championnat mondial féminin des moins de 18 ans de l’IIHF commence samedi, tandis que l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada amorcera l’édition 2025 du tournoi contre la Slovaquie au Tikkurila Arena.
Dernier match de chaque équipe
L’équipe canadienne a vaincu la Finlande, pays hôte du championnat mondial, par la marque de 7-0 au jour de l’An en préparation du tournoi. Stryker Zablocki a mené la charge à l’offensive en récoltant deux buts et une mention d’aide, Kate Manness et Sofia Ismael ont ajouté un but et une aide chacune, et Marilou Grenier (14 arrêts) et Amelia Wilkinson (3 arrêts) ont uni leurs efforts pour signer le jeu blanc.
Le dernier match disputé par les Slovaques remonte au 15 décembre, un revers de 3-2 subi aux mains de la Hongrie en conclusion du Tournoi des quatre nations à Füssen, en Allemagne. Blanka Bereczkiova et Vanessa Eibenova ont marqué pour la Slovaquie, qui n’était qu’à quatre minutes de remporter le titre avant de voir les Hongroises s’imposer en fin de rencontre.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Slovaquie ne se sont affrontés qu’une seule fois, en quart de finale du Mondial féminin des M18 en 2022. L’offensive canadienne était bien répartie lors de ce duel au Wisconsin; sept joueuses avaient touché la cible et quatorze avaient participé au pointage dans une victoire de 7-0 des Canadiennes. Quatre patineuses – Madison Chantler, Ava Murphy, Karel Préfontaine et McKenna Van Gelder – avaient amassé un but et une aide chacune, et il avait suffi de cinq arrêts à Mari Pietersen pour signer le blanchissage.
À surveiller
En deux mots, Chloe Primerano. Celle qui vient de souffler ses dix-huit bougies jeudi s’est dévoilée à la planète hockey en marquant un but de toute beauté en tirs de barrage pour procurer à l’équipe nationale féminine du Canada une victoire lors du deuxième match de la Série de la rivalité en novembre dernier. De retour avec les M18, elle peut maintenant reprendre son assaut du livre des records canadiens, elle qui est déjà la défenseure avec le plus haut total de points dans l’histoire de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans. La mention d’aide obtenue lors du match préparatoire la rapproche à huit points de Caitlin Kraemer au sommet des pointeuses et à sept aides de la marque établie par Erin Ambrose. La joueuse originaire de North Vancouver, en Colombie-Britannique, pourrait aussi surpasser Marie-Philip Poulin en tête des pointeuses dans l’histoire du Canada au Mondial féminin des M18 (elle avait conclu le tournoi de l’an dernier au premier rang avec une récolte de 16 points). Par ailleurs, elle n’est qu’à trois points de devenir la meilleure pointeuse parmi les défenseures dans l’histoire du tournoi; pour l’heure, seules Brigette Lacquette et Jincy Dunne la devancent.
Le clan slovaque compte lui aussi une surdouée dans ses rangs. Nela Lopusanova, qui en sera à sa troisième participation au Mondial féminin des M18, avait fait une entrée en scène fracassante à l’âge de 14 ans en 2023 , remportant le titre de Joueuse par excellence. Elle avait conclu le tournoi au premier rang avec pas moins de 12 points (9-3—12) en 5 rencontres, montrant toute l’étendue de son talent en inscrivant notamment un but de type « Michigan » contre la Suède. En décembre dernier, Lopusanova y est allée d’une performance dominante lors du tournoi de qualification olympique à domicile, dans la ville de Piestany. Elle a aidé la Slovaquie à atteindre la dernière étape de qualification après avoir inscrit 18 points – dont 11 buts – en seulement trois parties. Cela comprend notamment deux matchs de quatre buts lors de victoires contre le Kazakhstan et la Slovénie. Celle qui poursuivra son parcours à l’Université du Wisconsin à compter de la saison 2026-2027 évolue actuellement à l’école secondaire Bishop Kearney de Rochester, dans l’État de New York, aux côtés entre autres de l’avant canadienne Stryker Zablocki. Ah oui, petit détail : elle sera admissible à une autre édition du Mondial féminin des M18 en 2026.
Rétrospective
Tout a essentiellement été dit, le Canada ayant remporté le seul duel entre les deux nations.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 1-0 Buts pour le Canada : 7 Buts pour la Slovaquie : 0
Dévoilement de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans pour le Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF
24 joueuses lutteront pour la médaille d’or en Finlande à compter du 4 janvier
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé les 24 joueuses qui porteront l’unifolié au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, qui se déroulera du 4 au 12 janvier à Vantaa, en Finlande. Trois gardiennes de but, sept défenseures et quatorze avants ont été sélectionnées par la première responsable du dépistage et du développement des joueuses, Cherie Piper (Scarborough, ON), l’entraîneuse-chef Vicky Sunohara (Scarborough, ON/Université de Toronto, SUO), l’entraîneur adjoint Marc-André Côté (Montréal, QC/Université de Moncton, SUA) et l’entraîneuse adjointe Stefanie McKeough (Carlsbad Springs, ON/Boston, LPHF). L’entraîneur des gardiennes de but Sheldon Goertzen (Saskatoon, SK/Université de la Saskatchewan, CW) a également participé au processus de sélection. Parmi les 24 joueuses, cinq ont remporté une médaille de bronze au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF (Cimoroni, Grenier, Sara Manness, Primerano, Zablocki) et 19 ont représenté le pays dans une série de trois matchs contre les États-Unis en août (Bertelsen, Cimoroni, Copetti, Grenier, Ismael, Sara Manness, Maynard, McCullough, McDonald, Piggott, Primerano, Sawyer, Sorokan, Therien, Tiller, Tremblay, Viel, Wilkinson, Zablocki). « Je suis vraiment reconnaissante de cette occasion de travailler avec un groupe formé de jeunes athlètes au talent exceptionnel et un personnel dévoué pour le championnat mondial en janvier et de lutter pour une médaille d’or en Finlande, a exprimé Sunohara. Nous avons une équipe de joueuses très compétitives qui sont fières de représenter le Canada, et l’ensemble des membres du personnel entraîneur a hâte de réunir tout le monde et de continuer de jeter les bases de ce qu’il faut pour porter les couleurs d’Équipe Canada. » Le Canada jouera dans le groupe B, aux côtés de la Slovaquie, de la Suisse et de la Tchéquie, tandis que le groupe A sera formé des États-Unis, de la Finlande, du Japon et de la Suède. Les Canadiennes amorceront le tournoi contre les Slovaques le 4 janvier. Elles croiseront également le fer avec les Suissesses le 5 janvier et les Tchèques le 7 janvier. Toutes les rencontres commenceront à 13 h 30 HE / 10 h 30 HP. Avant le tournoi, le Canada affrontera la Finlande dans un match hors concours à 6 h 30 HE / 3 h 30 HP au Tikkurila Arena de Vantaa. « Cette formation représente les fondements du Programme national féminin, et nous avons hâte de voir ces jeunes athlètes défendre fièrement les couleurs de notre pays en Finlande, a commenté Piper. Derrière une sélection à Équipe Canada, il y a des années de travail ardu et de dévouement. Notre personnel est immensément fier de la progression de ces joueuses, et ce sera un plaisir de les voir évoluer au fil de leur carrière au hockey. » L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada sera en quête d’une première médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF depuis 2023. Elle a remporté l’or à sept reprises (2010, 2012, 2013, 2014, 2019, 2022, 2023), l’argent à sept occasions (2008, 2009, 2011, 2015, 2016, 2017, 2020) et le bronze deux fois (2018, 2024). TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront 14 matchs pendant le tournoi, y compris tous ceux d’Équipe Canada en ronde préliminaire, de même que les quatre quarts de finale et les deux demi-finales ainsi que les matchs de la ronde des médailles. Veuillez consulter la programmation locale pour en savoir plus. Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.
Sept principes en entraînement : garder les buts
Le développement des habiletés de base pour bien défendre le filet dès un jeune âge est l’un des sept principes en entraînement afin de connaître du succès
7 PRINCIPES EN ENTRAÎNEMENT : Patinage | Contrôle de la rondelle | Vision etanalyse | Ruse | Créativité et dynamisme | Orientation | Garder les buts
L’entraînement des cerbères est axé sur le développement des habiletés spécialisées nécessaires à cette position, en mettant l’accent sur le patinage, le positionnement, le suivi de la rondelle et le maniement. Pour bien défendre le filet, il est crucial de performer à son sommet dans chacun de ces aspects du jeu et de réagir rapidement pour suivre le rythme dans les matchs.Importance du patinage pour les gardiens et gardiennes de but
Le patinage est sans doute l’aspect le plus important pour cette position; il aide à réaliser des mouvements rapides, à garder un bon positionnement et à réaliser des arrêts. Contrairement aux joueurs ou joueuses de leur équipe, qui patinent vers l’avant ou à reculons, les cerbères doivent maîtriser des mouvements particuliers qui leur permettent de bien se déplacer dans leur demi-cercle et de réagir aux jeux avec précision. De solides habiletés de patinage aident à développer une agilité et à s’ajuster rapidement aux changements lors des matchs.
Efficacité du positionnement
Pour bien garder les buts, il est important de bien suivre l’action, ce qui permet de bien réagir aux tirs décochés en sa direction, de contrôler les rebonds et d’anticiper les jeux. Un bon suivi de la rondelle amène une meilleure lecture des jeux, des arrêts plus rapides et un bon positionnement devant les multiples tentatives de tir.
Amélioration des habiletés en maniement de la rondelle
Le maniement de la rondelle, ce n’est pas seulement l’affaire des joueurs et joueuses à l’attaque et en défense. Un bon maniement du disque devant la cage permet de réduire la pression adverse, de contribuer aux transitions en zone défensive et d’orchestrer des sorties de zone. Une bonne gestion de la rondelle permet aux équipes de demeurer en possession de la rondelle, d’amenuiser la pression lorsque la rondelle est envoyée en fond de territoire et même contribuer à créer des occasions offensives.
Enseignement de l’art de garder les buts à tous les groupes d’âge
Développer ces habiletés fondamentales à tous les niveaux permet d’avoir un bon jeu de base devant la cage dès un jeune âge, ce qui aide à s’adapter à la compétition au fil de son parcours au hockey et à faire une différence pour son équipe.
Voici trois exercices axés sur l’art de garder les buts pouvant être utilisés à l’entraînement avec n’importe quel groupe d’âge :
Exercice no 1 – Échauffement – Patinage dans le demi-cercle
- Se placer le long d’un poteau en position de base.
- Se tourner et faire une glissade sur une jambe vers les points de mise au jeu et l’enclave (regarder, pencher, charger).
- Faire des séquences de poteau à poteau et du bas vers le haut.
- Se replacer debout, puis répéter.
Points pédagogiques clés :
1. Laisser les yeux, le bâton et le patin guider le mouvement (regarder).
2. Tourner les épaules, la mitaine et le bâton (pencher).
3. Ne pas bouger le haut du corps.
Exercice no 2 – Écran en mouvement
- Suivre la rondelle qui vient vers l’enclave puis retourne au coin.
- Il faut constamment suivre la rondelle pendant qu’un joueur ou une joueuse sort du coin pour créer un écran.
- Suivre les retours.
Points pédagogiques clés :
1. Ne pas se laisser gêner par la circulation dans le demi-cercle.
2. Utiliser sa vision périphérique pour constamment suivre la rondelle.
Exercice no 3 – Récupération et passe dans le coin
- L’entraîneur amorce l’exercice avec des rondelles à la mi-bande.
- Le gardien de but est perpendiculaire à l’entraîneur contre la bande.
- L’entraîneur tire une rondelle le long de la bande; le gardien quitte son filet, récupère la rondelle et la passe au joueur qui se trouve dans le coin.
- Le coéquipier demande la passe.
- La séquence doit être répétée pour que le gardien de but arrête et manie la rondelle le long de la bande du côté droit et du revers.
Points pédagogiques clés :
1. Selon la force du tir le long de la bande, le gardien de but devra peut-être utiliser deux mains pour arrêter la rondelle. La main du haut (gant bloqueur) est placée sur le bout du manche du bâton, et la main du bas (mitaine), là où la tige du bâton rejoint la partie élargie.
2. Le gardien de but doit d’abord repérer la cible avant d’effectuer la passe.
L’appli Réseau Hockey Canada offre aux entraîneurs et entraîneuses ainsi qu’aux athlètes les outils pour réussir sous forme d’exercices, d’habiletés, de vidéos, de plans d’entraînements et d’articles accessibles au moyen d’une tablette ou d’un téléphone. L’appli compte plus de 1 500 exercices et 100 plans de leçons.
Vous cherchez d’autres habiletés et exercices? Hockey Canada publiera fréquemment dans ses réseaux sociaux des vidéos d’habiletés qui peuvent être intégrées à vos plans d’entraînement. Cherchez #EntraîneursHabiletésHC (ou #HCSkillsCoach) et #EntraîneursGardiensHC (ou #HCGoalieCoach) sur Facebook, Instagram et TikTok pour trouver plus de vidéos d’exercices qui vous seront utiles sur la glace.
Au-delà des habiletés physiques
Le patinage, les passes et les tirs sont importants, mais il est tout aussi essentiel de cultiver la performance mentale chez les jeunes athlètes
Lors de notre première rencontre, je demande toujours aux membres d’une équipe de m’indiquer, en pourcentage, l’importance des habiletés mentales sur leur performance par rapport aux habiletés physiques. J’entends des personnes convaincues me crier « 50/50 », « 60/40 », « 70/30 », voire « 80/20 ».
Je leur demande ensuite si le temps consacré à exercer leurs habiletés mentales équivaut au temps alloué pour affiner leurs habiletés physiques. La réponse est toujours négative. C’est parce que la plupart des athlètes croient que l’exercice des habiletés mentales doit se faire en son propre temps, à l’extérieur des entraînements physiques. Il n’y a rien de plus faux.
En tant qu’entraîneurs, entraîneuses et parents, nous sommes particulièrement bien placés pour aider nos jeunes athlètes à exercer leurs habiletés mentales lors de chaque entraînement, match, temps d’arrêt et trajet de retour à la maison. Il n’est pas nécessaire d’avoir une connaissance approfondie en la matière pour faire un bon travail. Comme l’a dit Samuel Johnson : « Il faut rappeler souvent aux gens qu’ils ont besoin d’instruction ».
Que devriez-vous rappeler à vos jeunes athlètes? Voici trois idées simples pour favoriser un état d’esprit de croissance et de résilience.
Le dialogue interne
Les erreurs sont inévitables au hockey, et par défaut, le cerveau a un penchant négatif intrinsèque. Lorsqu’ils et elles commettent des erreurs, les jeunes athlètes ont souvent un discours négatif par rapport à leur propre personne, sans en comprendre les conséquences. Parfois, il s’agit simplement de se dénigrer publiquement pour montrer à son entraîneur ou entraîneuse et aux autres membres de l’équipe qu’on n’est pas satisfait de notre performance. D’autres fois, ce sont plutôt des frustrations qui remontent à la surface.
Nous ne pouvons pas demander aux athlètes de se mentir et de se dire « C’est bon, je vais réussir » ou « Ne t’inquiète pas, la prochaine présence ira mieux », parce qu’il se peut bien que ce ne soit pas le cas et qu’on échoue quand même. Mais les réprimandes qu’on s’adresse à soi-même ont autant de répercussions sur notre état mental que l’auraient celles d’un entraîneur ou d’une coéquipière.
Ce que nous pouvons demander aux jeunes de se répéter, ce sont des phrases constructives qui mettent l’accent sur des attributs qui ne sont pas liés à leurs habiletés physiques. On peut se dire : « Je suis une guerrière, je n’abandonnerai pas, quoi qu’il arrive », « Je suis un battant, je vais remonter la pente rapidement » ou « Je n’abandonnerai pas avant d’avoir trouvé une solution ». L’athlète s’identifie rapidement à ces qualités qui, contrairement aux jambes de plomb ou aux mains pleines de pouces, ne varient pas d’une journée à l’autre.
Techniques de concentration
Depuis que j’ai entendu LeBron James dire « sur le banc, je ne me repose pas, je récupère », j’enseigne aux athlètes à transformer leurs périodes de repos entre les présences sur la glace, ou même entre les répétitions d’exercices à l’entraînement, en une période de récupération. Je leur demande d’adopter, pendant cette période, une courte routine respiratoire qui agit en quelque sorte comme une réinitialisation mentale.
Le neuroscientifique Andrew Huberman préconise l’utilisation du soupir cyclique (deux courtes inspirations suivies d’une longue expiration) pour améliorer la récupération mentale. Je demande aux athlètes de faire quelques répétitions d’une technique comme celle-ci avant de penser à quoi que ce soit d’autre après un changement ou un exercice. Une fois le cerveau remis à zéro, on peut recommencer à visualiser ce qu’on doit faire pour réussir.
La pratique délibérée
Il n’y a pas d’amélioration sans échecs; surmonter l’échec aide les athlètes à devenir des personnes résilientes axées sur la croissance. La pratique délibérée est l’exécution contrôlée, mais non parfaite, d’une compétence. C’est le contraire du « pilote automatique ».
Les athlètes ont souvent besoin qu’on leur rappelle que la meilleure chose qu’on puisse faire, c’est de se pousser à l’échec, puis d’utiliser les leçons qu’on en tire pour faire un peu mieux la fois suivante. Lorsqu’on exécute un mouvement qu’on maîtrise déjà, rien ne s’imprime dans notre cerveau.
Selon l’auteur Mathew Syed, lorsque les athlètes dépassent leurs limites jusqu’à rater une tâche, il y a une microseconde de difficulté très riche en apprentissages. Un exercice sans échec est bien souvent un exercice sans amélioration.
À PROPOS DE L’AUTEUR : Membre certifié de l’Association canadienne de psychologie du sport (ACPS), Lucas Madill travaille comme conseiller en performance mentale auprès d’équipes du Programme d’excellence depuis 2017, notamment l’équipe nationale junior du Canada qui a remporté une médaille d’or en 2023. Originaire de Kirkland, au Québec, il est titulaire d’une maîtrise en psychologie du sport et d’un baccalauréat en éducation de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB), ainsi que d’un baccalauréat en kinésiologie de l’Université McGill. Il a joué au hockey à l’université à McGill et à l’UNB, se taillant une place dans les Étoiles académiques canadiennes aux deux établissements.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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