Sites affiliés expand
Hockey Canada logo
Les élèves de l’école secondaire Matthew-Halton

Un soutien bien senti de Pincher Creek à Beijing

Les élèves qui portent la feuille d’érable à l’Académie des habiletés Hockey Canada ont noué un lien spécial avec les athlètes olympiques et paralympiques du Canada des Jeux de Beijing 2022

Quinton Amundson
|
08 March 2022

Les 23 élèves inscrits au programme de l’Académie des habiletés Hockey Canada (AHHC) de l’école secondaire Matthew-Halton sont à même de constater qu’ils font partie d’une communauté du hockey pancanadienne chaque fois qu’ils enfilent leur chandail d’entraînement.

En portant la symbolique feuille d’érable, ces adolescents de Pincher Creek, une petite municipalité du sud de l’Alberta, ont développé un sentiment d’appartenance aux équipes de hockey olympiques et paralympique du Canada.

« Les jeunes reconnaissent que le logo porté dans leur patelin albertain est le même que celui porté par l’élite », dit Bryan Burns, instructeur de l’AHHC et directeur adjoint de l’établissement scolaire. « Ça favorise vraiment l’unité et l’attachement. C’est précieux pour les enfants. »

Les élèves de Burns avaient bien en tête la quête canadienne de l’excellence en hockey olympique à Beijing tout au long de cette fête mondiale du sport. Burns affirme qu’il y avait de la fébrilité dans l’air à l’école dès la ronde préliminaire et jusqu’à la brillante touche finale de Marie-Philip Poulin pour donner l’or à son équipe grâce à une performance de trois points contre les États-Unis. Cette même fébrilité perdurera pendant les Jeux paralympiques, où Équipe Canada a entamé une autre quête de la médaille d’or, cette fois en parahockey, depuis le 5 mars.

Les élèves de l’école secondaire Matthew-Halton rêvaient d’un match de la ronde des médailles qui coïnciderait avec leur cours de l’AHHC pour qu’ils puissent encourager Équipe Canada vêtus de leurs chandails. Selon les dires de l’un des élèves de Burns, avoir l’occasion de regarder un match serait bien mieux que de faire des mathématiques…

L’écart de 15 heures entre les fuseaux horaires de Pincher Creek et de Beijing a mis fin au débat. Mais Burns soutient qu’il y a d’autres façons de souligner les réussites outremer du Canada en hockey dans les prochains cours de l’AHHC.

« Nous avons préparé une activité où nous allons visionner des extraits de match. Nous demanderons aux élèves de repérer dans les vidéos des exemples de bon travail d’équipe et de courage dans l’adversité. On n’a qu’à penser à l’équipe féminine qui a joué avec des masques. Il arrive que des obstacles se dressent entre vos objectifs et vous, mais il faut savoir garder le cap. »

Dans les journées qui ont précédé le début des Jeux olympiques le 4 février, Burns a écrit à Hockey Canada pour partager son désir de voir ses élèves profiter de la grande tradition quadriennale.

« Ce qui est merveilleux des Jeux olympiques et paralympiques, c’est que tous les partisans de hockey du Canada ont un souvenir préféré d’un match qu’ils ont regardé au cours de leur vie. Pour certains, c’est un but important, pour d’autres, c’est le fait d’être avec famille et amis devant le téléviseur, avec pizza et collations à portée de main. Pour les élèves de Matthew-Halton, je leur souhaite d’être témoins de matchs de hockey incroyables et de savourer le plaisir fondamental du hockey… se trouver en bonne compagnie et se créer des souvenirs inoubliables! »

Burns s’est aussi dit reconnaissant de la grande source d’inspiration que représentent les Jeux d’hiver. L’unique fille inscrite au programme de l’AHHC peut s’asseoir devant son téléviseur pour voir Sarah Nurse établir de nouveaux records du tournoi grâce à sa récolte de 18 points, dont 13 mentions d’aide. L’élève peut se motiver du fait que le parcours de Nurse vers son statut de championne olympique a débuté au hockey mineur pour elle aussi.

Les équipes nationales masculines et féminines du Canada puisent à leur tour de l’inspiration dans la passion d’un enfant – ou même d’un adulte – qui fait un effort particulier pour veiller jusqu’aux petites heures pour voir ses héros et héroïnes au hockey. Ces athlètes multiplient les remerciements aux partisans en entrevue et partagent des publications dans les médias sociaux, en plus de patiemment signer des autographes et prendre des photos en guise de reconnaissance envers la communauté du hockey canadienne si passionnée.

Après s’être contentée de la médaille d’argent à la suite d’une défaite en prolongation contre les États-Unis en 2018, l’équipe de hockey paralympique du Canada a pour objectif d’atteindre la plus haute marche du podium pour la première fois depuis 2006. Les élèves de l’école secondaire Matthew-Halton sont peut-être à des milliers de kilomètres, mais le soutien et la fierté qu’ils expriment à l’égard d’Équipe Canada se ressentent partout sur la planète.

« Nous souhaitons le plus grand des succès à nos athlètes », affirme Burns.

Votre AHHC célèbre-t-elle les Jeux paralympiques? Montrez-nous votre fierté paralympique canadienne pendant la quête de l’or de notre équipe en mentionnant @HockeyCanada_fr dans les médias sociaux.

Une jeune hockeyeuse se concentre sur le contrôle de la rondelle durant un exercice.

Nouveau semestre, nouvelles habiletés

En ce début d’année scolaire dans le programme des Académies des habiletés Hockey Canada, il est important d’évaluer diverses habiletés chez les athlètes afin de planifier les leçons pour tout le semestre

Shannon Coulter
|
25 October 2022

La nouvelle année scolaire est maintenant bien entamée, et les élèves du programme des Académies des habiletés Hockey Canada (AHHC) se réjouissent d’être de retour en classe et sur la glace. Après un été loin des patinoires, la rentrée scolaire est le moment idéal pour évaluer le niveau d’habileté des jeunes. Cela permet aux instructeurs-chefs et aux instructrices-chefs d’adapter leurs plans de leçon en fonction des besoins cernés.

« En début d’année, il s’agit d’évaluer diverses habiletés pour se faire une idée du niveau des jeunes, tant leurs forces que leurs faiblesses », explique Corey McNabb, directeur du développement de la prochaine génération à Hockey Canada. « On peut ensuite dresser un plan mieux adapté, définir ce que l’on veut enseigner et la façon de le faire. »

Quel type d’habiletés devrait-on inclure dans l’évaluation? On suggère d’intégrer les techniques de patinage de base et le contrôle de la rondelle, puisque ce sont des habiletés qui sont sollicitées dans toutes sortes d’exercices, tout comme dans les matchs. Il est également utile d’évaluer ces techniques en espace restreint.

Certaines habiletés peuvent être évaluées selon la position. Pour les défenseurs, par exemple, on peut commencer par les habiletés de patinage, puis ajouter le jeu en transition et les pivots sans la rondelle, pour ensuite évaluer les habiletés de passeur.

« Plutôt que de porter sur les habiletés en général, nos plans d’évaluation sont axés sur celles qui sont applicables en situation de match », fait remarquer Dean Seymour, responsable de la prochaine génération et du développement des joueurs à Hockey Canada.

Le début d’année est également un bon moment pour réaliser certaines évaluations hors glace. Le sprint sur 40 mètres, l’épreuve d’agilité 5-10-5, le saut en longueur sans élan et le lancer du ballon d’entraînement en sont quelques exemples. Chacune de ces évaluations pourra servir de référence tout au long de l’année scolaire.

Les participants et participantes du programme des AHHC ont des parcours variés au hockey; certains jouent depuis des années, alors que d’autres en sont à leurs premiers coups de patin. Ce qui est bien des exercices visant les habiletés de base, c’est qu’ils peuvent être utilisés avec tous les athlètes.

« L’exécution ne fait que s’améliorer au fil du temps et du développement, souligne McNabb. En fait, il existe très peu d’évaluations qu’on ne saurait utiliser avec les jeunes au hockey mineur. »

En ce qui a trait à la planification des leçons, McNabb suggère de se concentrer sur les principaux points d’enseignement et d’évaluation. Ainsi, l’attention est centrée sur des aspects précis d’un exercice, plutôt que sur la réalisation d’un exercice sans objectif clair. Une bonne planification pour tout le semestre peut aussi aider les instructeurs et instructrices à atteindre leurs objectifs.

« L’important est d’établir un calendrier et de le respecter, sans trop sauter d’étapes », soutient Seymour.

Pour les élèves inscrits à une AHHC qui pratiquent le sport en dehors du programme, il convient d’assurer une bonne communication avec le personnel d’entraîneurs de l’association de hockey locale.

« Il faut parler aux entraîneurs et entraîneuses, leur demander conseil quant aux aspects précis à travailler avec certains jeunes, ajoute McNabb. C’est une belle occasion de collaborer. »

Dans le cas des AHHC comptant des élèves qui s’initient au hockey, la répétition des exercices tout au long du semestre constitue une excellente stratégie pour améliorer les habiletés de base.

« Tous les exercices ou presque impliquent des virages à gauche, des virages à droite, souligne McNabb. On patine, on effectue des passes et des tirs. Le but demeure de garder les jeunes actifs et leur permettre de s’améliorer simplement en effectuant les exercices demandés. »

Vous cherchez des idées d’exercices à inclure dans votre plan d’entraînement AHHC? L’appli Réseau Hockey Canada, offerte gratuitement, contient plus de 1 500 exercices et plus de 100 plans de leçon – tout ce dont les entraîneurs et entraîneuses et leurs athlètes ont besoin pour réussir. Accès aux exercices est une autre ressource qui vous propose gratuitement des centaines d’exercices et de vidéos.

Voir plus
Un officiel dépose une rondelle lors d’une mise au jeu pendant un match entre de jeunes élèves.

Du soutien au fil de l’année scolaire

Les Académies des habiletés Hockey Canada bénéficient de ressources, d’exercices et de certifications en entraînement afin de préparer leurs plans de leçons

Shannon Coulter
|
25 October 2022

Qui dit retour à l’école dit retour de la saison des Académies des habiletés Hockey Canada (AHHC)! Pour aider les élèves en classe et sur la glace tout au long de l’année scolaire, voici quelques ressources que les instructeurs et instructrices peuvent intégrer à leur curriculum de l’AHHC.

Habiletés et exercices

L’appli Réseau Hockey Canada offre aux entraîneurs et entraîneuses et aux athlètes les outils pour réussir sous forme d’exercices, d’habiletés, de vidéos, de plans d’entraînements et d’articles accessibles au moyen d’une tablette ou d’un téléphone. L’appli compte plus de 1 500 exercices et 100 plans de leçons, et d’autres sont ajoutés pendant la saison.

Accès aux exercices est une autre ressource qui propose des exercices et habiletés pour les élèves. Offerte gratuitement, elle contient des centaines d’exercices et de vidéos. Elle comprend aussi des plans d’entraînement offerts en téléchargement avec des gabarits de formations pour les matchs, de statistiques individuelles, de rapports de dépistage et bien plus.

Vous manquez d’inspiration pour vos exercices? Hockey Canada publie fréquemment des vidéos d’habiletés dans ses réseaux sociaux qui peuvent être intégrées à vos plans d’entraînement. Cherchez #EntraîneursHabiletésHC (ou #HCSkillsCoach) et #EntraîneursGardiensHC (ou #HCGoalieCoach) sur Twitter, Facebook et Instagram pour trouver plus de vidéos d’exercices qui vous seront utiles sur la glace.

Certification en entraînement

Tous les instructeurs-chefs et instructrices-chefs des AHHC doivent obtenir la certification du programme Respect et sport pour leaders d’activité. Il faut aussi obtenir la certification Entraîneur 2 – niveau Entraîneur du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE), ou au moins obtenir le statut « formé » dans deux des stages suivants du profil Instruction : patinage, développer les défenseurs, habiletés et jeux en espaces restreints.

Il est également possible d’obtenir des certifications en entraînement de plus haut niveau, comme d’autres stages du profil Instruction ou d’autres programmes du PNCE tels que Développement 1 ou Haute performance 1. La page consacrée à l’entraînement du site Web de Hockey Canada explique la différence entre les niveaux et présente des cheminements en entraînement. Nous vous invitons à communiquer avec votre membre de Hockey Canada pour en savoir plus sur la certification en entraînement de haut niveau.

Membres de l’AHHC

Pour d’autres ressources, ouvrez une session sur votre compte de l’AHHC au HockeyCanada.ca. Vous aurez accès au curriculum de l’AHHC, aux plans d’entraînement pour les activités sur et hors glace, à des conseils et à des liens vers des séminaires antérieurs des AHHC.

Il y a plus de 150 AHHC dans l’ensemble du pays. Nous vous invitons à communiquer avec des instructeurs-chefs et instructrices-chefs d’autres écoles pour échanger des idées et des conseils. Les associations de hockey locales de votre région peuvent aussi de bon conseil lorsque vous préparez vos plans de leçons. Si vous avez besoin de soutien au fil de l’année scolaire, veuillez communiquer avec Drew McLaughlin, responsable des programmes scolaires, mobilisation des membres.

Voir plus
L’école secondaire Technical Vocational (Tec-Voc) de Winnipeg, au Manitoba

Accueillir la « normalité »

Avec un retour à la normale dans l’ensemble du pays, les Académies des habiletés Hockey Canada ont repris leur programme régulier avec joie

Quinton Amundson
|
27 June 2022

Au cours de l’année scolaire 2021-2022, un retour à la normale s’est fait de plus en plus sentir au Canada – et la grande majorité des programmes pour les écoles de l’Académie des habiletés Hockey Canada (AAHC) ont eu le feu vert pour retourner à leurs activités habituelles d’avant 2020.

Jaydee-Lynn McDougall, qui vient de terminer sa première année comme éducatrice à l’école secondaire Technical Vocational (Tec-Voc) de Winnipeg, au Manitoba, est heureuse que son année d’instructrice de danse, de professeure en éducation physique et de responsable de l’AHHC se soit passée avec un minimum de restrictions.

« Quand j’ai pris les rênes du programme, il n’était plus obligatoire au Manitoba de porter un couvre-visage sur la patinoire, donc ça s’est très bien passé », raconte McDougall, qui a 26 ans. « Ça faisait deux ans que les élèves n’avaient pas sauté sur la glace même s’ils pouvaient s’inscrire à une académie des habiletés, donc ils ont manqué cette partie importante du programme. C’est bien pour ça qu’ils se sont inscrits, n’est-ce pas? Pour enfiler leurs patins et améliorer leurs habiletés au hockey. »

L’année scolaire a été à bien des égards un signe rafraîchissant de retour à la « normalité » telle qu’elle l’était avant que la COVID-19 ne fasse partie de nos vies.

Greg Masterson, superviseur des services d'apprentissage du Calgary Catholic School District (CCSD), confirme que ce retour à la normalité a fait du bien.

« Ce fut merveilleux pour nos élèves et nos entraîneurs de retourner sur la glace sans restrictions additionnelles », lance-t-il. « La fébrilité sur la glace est palpable durant les cours. »

La reprise du programme d’AHHC normal – deux séances sur glace, des entraînements hors glace et des périodes de travail en classe chaque semaine pour la plupart des académies – a encore une fois mis en lumière les avantages que ces activités ont générés depuis l’instauration de ce programme en 2000-2001, notamment une amélioration générale du rendement scolaire.

« L’Académie des habiletés Hockey Canada met l’accent sur le bien-être des élèves, et quand les élèves se sentent bien, ils sont enclins à apprendre », commente Masterson. « Quand j’étais directeur adjoint, j’ai remarqué à quel point ces élèves étaient organisés hors de l’aréna, et ils se montraient reconnaissants d’avoir le privilège de faire partie de l’Académie. »

McDougall confirme qu’il était évident que ses 20 élèves de la 10 e à la 12e année des AHHC utilisaient en classe, comme sur la glace et au gym, leur discipline et leur concentration.

« Le programme a vraiment aidé les élèves à retrouver leur engagement envers l’école et probablement envers la vie en général », philosophe McDougall. « J’ai quelques élèves qui se sont joints à l’académie plus tard dans l’année pour qui ça n’allait pas très bien sur le plan scolaire, et après leur arrivée avec nous en novembre, ils se sont améliorés en classe, en plus d’avoir réussi tous leurs cours et leur année. »

À sa première année à l’école Tec-Voc, la professeure de première année confie que ça lui a fait chaud au cœur de voir autant d’élèves de l’AHHC participer activement à ses heures de tutorat pédagogique les vendredis. Elle a remarqué qu’ils avaient une approche aussi rigoureuse que lorsqu’ils veulent améliorer leur maîtrise des carres, leur maniement de la rondelle et leur tir.

L’inclusion et l’accessibilité sont d’autres faits d’armes du modèle d’apprentissage des AHHC. McDougall, qui a joué au hockey préparatoire scolaire à la St. Mary’s Academy lors de ses années au secondaire, a été témoin de cette belle dimension du programme à sa première année comme instructrice.

« J’étais très attirée par ce programme. Je ne savais pas à quoi m’attendre », confie-t-elle. « J’avais des élèves qui jouaient dans une ligue à l’extérieur de l’école et un jeune de 11e année qui n’avait jamais patiné en raison de la COVID-19. C’était incroyable de voir le développement de leurs habiletés. L’écart entre les élèves s’est rétréci de plus en plus au fil de l’année en raison du nombre d’occasions que nous avions d’aller sur la glace et de travailler sur les habiletés.

« Quand ils passent l’année ensemble, ils apprennent à se connaître et à s’accepter. Les jeunes se sont entraidés pour atteindre les niveaux d’habiletés dont ils avaient besoin. Nous avons eu plus d’exercices fractionnés au début de l’année; d’un côté de la glace, on travaillait sur les habiletés, et de l’autre, sur des défis. À la fin, on tenait nos entraînements tous ensemble. »

Avec une autre année terminée, on peut s’attendre à beaucoup de choses en 2022-2023. Masterson et McDougall souhaitent vraiment favoriser davantage l’accessibilité et l’inclusion en organisant plus de séances de hockey sur luge pour les élèves. D’ici là, il y a plusieurs succès à souligner par rapport à l’année scolaire 2021-2022.

Voir plus

Enseignement inspirant et innovation

Pendant trois jours, le Séminaire estival des Académies des habiletés Hockey Canada reprendra sa formule en personne cette année; éducation et inspiration sont à l’ordre du jour

Quinton Amundson
|
27 June 2022

Le 19e Séminaire estival des Académies des habiletés Hockey Canada (AHHC) reviendra à ses habitudes cette année.

Après des sommets tenus en mode virtuel en 2020 et 2021 en raison de la pandémie de COVID-19, plus de 70 délégués du domaine de l’éducation et du hockey de partout au Canada se réuniront au Markin MacPhail Centre de Calgary, du 7 au 9 juillet. Les chefs de file du programme de l’AHHC assisteront à des présentations d’experts et participeront à des exercices interactifs pour apprendre comment passer au prochain niveau lorsqu’ils enseignent sur la glace et dans les salles de classe.

Drew McLaughlin, responsable des programmes scolaires du service de la mobilisation des membres, affirme que Hockey Canada est ravie et reconnaissante que tant d’éducateurs et d’éducatrices soient aussi fébriles de faire partie de cette expérience pendant leurs vacances estivales.

« Plusieurs d’entre eux enseignent ou gravitent dans le domaine de l’enseignement », confie-t-il. « Nous savons fort bien que notre séminaire n’a pas lieu pendant l’année scolaire régulière, donc nous apprécions leur engagement envers l’excellence et leur volonté de comprendre comment leur programme peut devenir plus inclusif et enrichissant. »

Trois personnes-ressources présenteront le profil Instruction du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE) qui constituera le volet principal du séminaire.

Darren Rommerdahl, un entraîneur affecté au développement des joueurs des Flames de Calgary, tiendra des exercices pour montrer comment tirer et marquer et quelles stratégies de développement sur et hors glace les participants et participantes au séminaire peuvent utiliser pour leur programme scolaire à l’école primaire ou secondaire.

Vanessa Hettinger, qui est certifiée comme maître entraîneuse en patinage de Hockey Canada, une certification détenue par une seule autre personne, s’occupera de la présentation sur glace consacrée au patinage. Maître entraîneuse de Quantum Speed, une entreprise spécialisée en développement du patinage, Hettinger transmettra également des conseils relatifs au développement de l’élève-athlète autant pour la patinoire qu’ailleurs.

Brett Dudar, un entraîneur certifié en développement des habiletés et formé du volet Haute performance 1 à Hockey Manitoba, fera une démonstration d’exercices en espace restreint et prodiguera des conseils à propos d’une gestion efficace des joueurs, ainsi que des séances d’entraînement. Dudar est le directeur du développement des joueurs au sein de l’organisation de développement des habiletés Evolution Hockey, basée à Winnipeg.

Gina Kingsbury, directrice des activités hockey de l’équipe nationale féminine du Canada, sera la conférencière principale de l’événement. Ross McCain, directeur de la performance sportive et responsable du Duckett Performance Centre de l’Edge School de Calgary, fera une présentation intitulée A 360 Degree View on Student-Athlete Development (analyse complète du développement de l’élève-athlète).

Soucieux de promouvoir une forte participation des membres au séminaire, McLaughlin se dit ravi que quatre dirigeants d’expérience de la scène provinciale aient confirmé leur présence à l’événement à titre de chefs de file. Ces personnes sont le responsable du développement des athlètes de Hockey C.-B., Dave Cunning, le directeur administratif par intérim et directeur technique de Hockey Nord-Ouest de l’Ontario, Jim Fetter, le directeur du développement du hockey de Hockey Manitoba, Bernie Reichardt, et le directeur technique de Hockey Nouveau-Brunswick, Matt Vautour.

McLaughlin s’attend à ce que le séminaire donne lieu à de belles occasions de réseautage pour les personnes présentes après deux ans en formule virtuelle.

« Nos participants et participantes et nos 155 programmes pour les écoles de l’ensemble du pays ont vraiment hâte d’avoir accès à ce type de perfectionnement professionnel et à cette occasion de se réunir avec des homologues dans le but de travailler sur des pratiques exemplaires du domaine et de comprendre comment d’autres programmes similaires font les choses. »

Pour McLaughlin, ce sera son premier séminaire estival des AHHC. Il est impatient d’être témoin des idées avant-gardistes et des innovations qui émergeront des échanges entre les experts du hockey et les professionnels du domaine de l’éducation. Il va sans dire que tous les délégués ont ce fort désir de laisser leur empreinte sur le programme national des AHHC pour plusieurs années à venir.

Le programme de l’AHHC célébrera son 23e anniversaire durant l’année scolaire 2022-2023. McLaughlin prévoit qu’environ 160 écoles offriront des cours de l’AHHC. En moyenne, 5 000 élèves y participent annuellement. L’accessibilité est un des faits d’armes de chaque programme. Chaque élève, peu importe son niveau d’habileté, est le bienvenu dans cette expérience éducative unique.

Voir plus

Continuer de bouger en été

De la coordination œil-main à l’amélioration de la mobilité, il y a des options amusantes pour que les élèves de l’Académie des habiletés Hockey Canada puissent travailler sur leurs habiletés en été

Shannon Coulter
|
27 June 2022

Qui dit temps chaud dit vacances d’été! Tandis que s’amorce la période loin des salles de classe et des arénas, les élèves de l’Académie des habiletés Hockey Canada de partout au pays commencent à penser à la prochaine saison de hockey.

Mais avant de retourner sur les bancs d’école, des élèves peuvent en venir à se demander quoi faire pendant la saison estivale pour améliorer leur jeu. Certes, on peut mettre du temps sur le développement de ses habiletés individuelles, mais il y a aussi une occasion de travailler sur des habiletés transférables en pratiquant d’autres sports.

« Le baseball est merveilleux pour la coordination œil-main », affirme Katie Greenway, coordonnatrice du développement du hockey à Hockey Canada. « Lance un frisbee, va faire des longueurs à la piscine, enfourche ton vélo, fais différentes choses qui vont faire de toi un athlète plus complet, parce que les meilleurs joueurs au hockey sont les meilleurs athlètes. »

Il n’y a pas de bâton et de rondelle dans tous les sports, mais les aptitudes requises pour jouer au hockey sont sollicitées dans presque toutes les activités. La course et le soccer peuvent aider à améliorer la vitesse des pieds et la mobilité sur glace. Au tennis et au basketball, on est souvent en mode arrêt-départ.

« La coordination œil-main fait partie du golf, du badminton et des sports de raquette, et les mouvements athlétiques qui en découlent sont tous requis de la part des avants, des défenseurs et des gardiens de but au hockey », raconte Dean Seymour, responsable de la prochaine génération et du développement des joueurs à Hockey Canada. « Peu importe le sport que tu pratiques ou l’activité que tu fais, va dehors et joue. »

Participer à un autre sport d’équipe peut également permettre d’améliorer son sens du hockey pendant l’été.

« Plusieurs enfants, particulièrement pendant la pandémie, ont tellement consacré de temps à leurs habiletés individuelles qu’ils ne savent pas comment évoluer dans un système collectif », lance Greenway. « Je trouve que faire plusieurs sports, surtout dans un contexte d’équipe, aide à travailler sur cet aspect du sens du jeu, savoir comment lire et réagir dans certaines situations, ce qui peut également servir au hockey : repérer des espaces libres, faire une passe, travailler dans un esprit collaboratif. »

Prendre un petit pas de recul par rapport au hockey pour s’accorder une petite pause bien méritée après avoir trimé dur pendant toute une saison, ça peut être bénéfique pour son jeu.

« Quand je jouais, je m’accordais une pause d’un mois l’été, et ça faisait toute la différence », confie Greenway. « Quand l’aréna te manque, tu es fébrile à l’idée d’y retourner. C’est majeur. »

« On peut constater cette énergie renouvelée chez une joueuse », explique Seymour. « La rouille peut se faire sentir à la première semaine, mais c’est comme faire du vélo, on retrouve ses repères. »

Prendre une pause durant la saison estivale peut aussi prévenir le risque d’épuisement et limiter les blessures dues au surentraînement causées par une répétition de mouvements.

« Peu importe le sport, on constate un problème chez plusieurs jeunes aujourd’hui qui ne pratiquent qu’un seul sport; ces blessures d’usure surviennent plus tôt dans leur vie », fait remarquer Corey McNabb, directeur du développement de la prochaine génération à Hockey Canada. « En faisant la promotion de plusieurs activités, on favorise un bon équilibre autant sur le plan mental que physique. »

Après s’être accordé une période de repos, les athlètes qui veulent parfaire leur jeu au hockey peuvent essayer de peaufiner des habiletés précises au cours de l’été. Par exemple, un joueur peut travailler sur son maniement du bâton dans le garage, une gardienne de but peut s’exercer à capter des rondelles avec sa mitaine. Les élèves peuvent aussi consulter le Réseau Hockey Canada pour avoir accès à des exercices et ressources.

Cependant, une brève pause loin de l’aréna pour profiter du soleil peut s’avérer exactement ce dont a besoin une hockeyeuse pour refaire le plein et se recentrer avant les camps d’essai de l’automne.

« C’est important de mettre le hockey de côté et de vivre sa vie d’enfant, de relaxer et de profiter de l’été », conclut Greenway.

Voir plus
Marie-Philip Poulin, Ann-Renée Desbiens & Mélodie Daoust

Un début d’année faste pour le Québec au hockey

En ce jour de Fête nationale du Québec, soulignons quelques moments de personnalités québécoises gravitant dans le monde du hockey qui ont marqué la première moitié de l’année 2022

François Lafleur
|
24 June 2022

Bonne Saint-Jean tout le monde!

Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!

ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE

Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.

Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.

Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.

ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE

En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.

À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.

ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE

Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.

Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs - dont un partagé - en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.

CHAMPIONNATS NATIONAUX

À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.

Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.

Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.

LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES

Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.

Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.

Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.

Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.

N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.

OFFICIELS ET OFFICIELLES

Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.

Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.

UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS

Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.

HOMMAGE À DEUX LÉGENDES

Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.

Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.

Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.

Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.

Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!

Voir plus

Tour d’horizon du tournoi paralympique : États-Unis 5, Canada 0

Larocque a fait 15 arrêts dans un revers du Canada contre les États-Unis au match pour l’or à Beijing

13 March 2022

STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT

BEIJING, Chine L’équipe de hockey paralympique du Canada a dû se contenter de la médaille d’argent aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022 après une défaite de 5-0 contre les États-Unis dimanche.

• Liam Hickey (St. John’s, T.-N.-L.) est le patineur canadien qui a obtenu le plus de tirs au but (quatre) et le plus de temps de glace (35 min 1 s).
• Billy Bridges (Summerside, Î.-P.-É.) et Greg Westlake (Oakville, Ont.) ont chacun décoché deux tirs au but.
• Dominic Larocque (Québec, Qc) a effectué 15 arrêts.
Les États-Unis ont dominé le Canada 20-16 au chapitre des tirs au but.
Le capitaine Tyler McGregor (Forest, Ont.) est le meilleur pointeur du Canada et se classe au huitième rang des pointeurs du tournoi avec huit points (5-3—8).
• Adam Dixon (Midland, Ont.) est le meneur des siens au chapitre du temps de glace moyen (26 min 34 s), du différentiel (+6) et des mentions d’aide (cinq) pour le tournoi.

Citations :
« Je suis très fier de notre équipe et de notre personnel. Je suis fier du travail des 17 joueurs de notre formation, et je suis reconnaissant envers tous les partisans du Canada qui nous ont appuyés à Beijing et à la maison. C’est une défaite amère, mais nous pouvons adopter une perspective d’ensemble et reconnaître le processus et les sacrifices que nous avons faits pour pouvoir être ici et représenter notre pays. Après tout, nous avons joué avec intensité et avons fourni notre plus bel effort, mais le résultat n’a pas été en notre faveur aujourd’hui. »
- L’entraîneur-chef Ken Babey (Calgary, Alb.) concernant le match pour la médaille d’or

« C’est toujours difficile de perdre à un match pour la médaille d’or. Après tout ce que notre équipe a traversé ces quatre dernières années, et surtout les deux dernières, nous n’avons jamais cessé de nous faire confiance mutuellement. Je ne pourrais être plus fier de chacun des joueurs de notre groupe et des membres de notre personnel pour tous les efforts que nous avons consentis pour nous rendre jusqu’ici. C’est difficile de rater notre objectif de médaille d’or paralympique, mais nous devons garder la tête haute et être fiers de la façon dont nous avons joué pour le Canada et représenté notre pays. »
- McGregor à propos de la confiance au sein de son équipe

« C’est un honneur de porter la feuille d’érable, et même si nous n’avons pas décroché l’or aujourd’hui, je n’ai que de bons mots à dire concernant cette équipe et notre progression ces quatre dernières années. Nous avons parcouru un chemin incroyable pour arriver jusqu’ici, et chaque membre de notre équipe mérite pleinement cette médaille. Ce n’est peut-être pas celle que nous visions, mais nous pouvons tous être fiers de notre contribution, sur la glace comme ailleurs. Je suis très fier de notre équipe. »
- Westlake sur le fait de gagner l’argent

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe de hockey paralympique du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookTwitter et Instagram.

Voir plus

Laisser un héritage et passer le flambeau

Après avoir représenté son pays pendant 19 ans, le parahockeyeur vétéran Greg Westlake prendra sa retraite à la fin des Jeux de 2022, mais sa passion et son travail pour faire connaître son sport demeureront bien vivants

Shannon Coulter
|
11 March 2022

En raison de l’horaire d’entraînement intensif et de l’attention tournée vers la quête de la médaille d’or, les petits moments que vivent les athlètes dans leur parcours vers les Jeux paralympiques se perdent parfois dans un brouillard effervescent.

Mais Greg Westlake, qui participe à ses cinquièmes Jeux paralympiques d’hiver, prend le temps de savourer chaque instant. En effet, le vétéran, qui fait partie de l’équipe nationale de parahockey du Canada depuis 19 ans, a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin des Jeux de Beijing 2022.

« Je suis vraiment content d’avoir déjà annoncé que ce seront mes derniers Jeux », exprime Westlake. « Ça m’a en quelque sorte libéré, je sens que je peux profiter de toutes les petites choses. »

Ce n’est que quelques jours avant le départ de l’équipe de hockey paralympique du Canada pour Beijing que Westlake a réellement pris conscience que la fin de sa carrière approchait. Au terme du dernier entraînement de l’équipe à Calgary, le joueur de 35 ans a été saisi par l’importance du moment tandis qu’il était dans le vestiaire.

« C’était mon dernier temps de glace au Canada. L’entraînement terminé, j’étais assis là à me demander quand je jouerais à nouveau au Canada. »

Les Jeux de Beijing 2022 couronnent un parcours remarquable avec Équipe Canada. Westlake s’est joint au programme de parahockey en 2003 et a joué comme gardien de but, défenseur et avant. Il a remporté l’or à ses premiers Jeux paralympiques en 2006 et a gagné depuis deux autres médailles paralympiques : le bronze en 2014 et l’argent en 2018.

Au début de la saison 2010-2011, Westlake a été nommé capitaine, rôle qu’il a occupé pendant huit ans. Au Championnat mondial de parahockey du CIP, il a décroché trois médailles d’or (2008, 2013, 2017), deux d’argent (2015, 2019) et deux de bronze (2009, 2012).

Outre ces honneurs, Westlake a aussi été choisi comme porte-drapeau du pays à la tête d’Équipe Canada pour la cérémonie d’ouverture des Jeux de Beijing 2022. Son objectif de gagner l’or à son ultime tournoi est bien clair, mais il espère aussi vivre les Jeux comme le font ses jeunes coéquipiers.

« Je veux faire l’expérience des Jeux avec les yeux de quelqu’un d’autre, d’une personne qui défile pour la première fois à la cérémonie d’ouverture. Je trouve ça vraiment amusant et inspirant, quand les jeunes de 19 ou 20 ans me demandent si la cérémonie d’ouverture m’emballe. On voit leurs yeux briller, et ça nous rajeunit. On a l’impression que c’est la première fois à nouveau, et ça me rend vraiment fébrile. »

En tant que membre de l’équipe nationale pendant près de 20 ans, le joueur originaire d’Oakville, en Ontario, a côtoyé de nombreux joueurs de parahockey. Au fil de l’évolution de l’équipe, son style de leadership auprès de ses coéquipiers s’est lui aussi transformé. Westlake raconte qu’il était, au départ, plutôt fougueux et plein d’énergie, mais qu’il adopte maintenant une approche plus calme. Il préfère aller prendre un café pour jaser et prodiguer ses conseils.

« Toutes les équipes sont différentes. Elles ont chacune une dynamique particulière, de nouveaux besoins et de nouveaux impératifs pour connaître du succès. Il faut se faire caméléon, être capable de se fondre parmi les autres, là où ça compte le plus, et assumer le rôle au meilleur de ses capacités. C’est ce que je m’efforce de faire. »

Pour les joueurs plus jeunes, comme Branden Sison et Anton Jacobs-Webb, pour qui Westlake est un modèle, jouer dans la même équipe que lui est vraiment stimulant.

« J’ai du mal à y croire, bien honnêtement », affirme Sison, qui a été inspiré en regardant Westlake à la télé aux Jeux paralympiques de 2010 à Vancouver. « On ne s’imagine jamais, en voyant un gars à la télé, qu’on aura un jour la chance de jouer sur le même trio que lui ou ensemble à la défensive. C’est un joueur absolument phénoménal. »

À l’adolescence, Jacobs-Webb a rencontré Westlake à la Cruisers Cup de Brampton, en Ontario. Après ses matchs de la division junior, il a regardé Westlake compétitionner au sein de la division élite et est resté après le match pour lui demander d’autographier une paire de gants et de prendre une photo avec lui.

« C’était un grand moment, j’étais pas mal nerveux », affirme Jacobs-Webb « Mes parents m’ont poussé à aller lui parler, même si je ne voulais pas vraiment. Avec le recul, je suis bien content de l’avoir fait. »

« Il était gêné », se remémore Westlake. « Ce que j’ai aimé de ma rencontre avec lui, c’est qu’il était un amateur de parahockey, il savait même qui j’étais. »

Ses coéquipiers ont fait bien du chemin depuis, mais l’influence de Westlake sur Jacobs-Webb, qui, enfant, rêvait de porter la feuille d’érable, est encore présente à ce jour.

« Nous sommes coéquipiers et jouons ensemble depuis quatre ans, mais il y a encore une partie de moi qui n’y croit pas encore », confie Jacobs-Webb. « Je veux dire, c’est Greg. J’ai regardé pas mal toutes ses vidéos sur YouTube. C’est une vedette, et c’est incroyable de pouvoir jouer avec lui. »


Sur la glace, Westlake est connu pour son esprit compétitif et combatif et la façon dont il lutte pour la rondelle. Sa capacité à s’adapter au fil des ans le distingue aussi aux yeux de ses coéquipiers.

« Je le compare à LeBron James; il connaît bien le sport et modifie son approche au fil des ans pour s’adapter à notre nouveau style de jeu », déclare Sison. « C’est beaucoup plus rapide de nos jours. Il a été en mesure de suivre la cadence et de s’adapter. Il est aussi passé de la défensive à l’avant, c’est un joueur très polyvalent. »

L’équipe de hockey paralympique du Canada se caractérise par un heureux mélange de vétérans et de recrues – Sison et Jacobs-Webb sont deux des sept joueurs qui participent à leurs premiers Jeux paralympiques à Beijing. Quand un vétéran comme Westlake ferme les livres sur sa carrière au parahockey, son départ symbolise le passage du flambeau à la prochaine génération.

« Je ne suis pas prêt à faire mes adieux aux vétérans, car ils sont si importants pour nous et pour l’équipe. Mais la prochaine génération s’en vient, et nous sommes plutôt solides », résume Sison. « Je crois qu’ils seront fiers de la direction que prendra l’équipe nationale. Ils la laissent en bonnes mains et pourront se réjouir de ce que nous allons accomplir dans l’avenir. »

« Je trouve que c’est une excellente occasion pour nous », ajoute Jacobs-Webb. « On bénéficie de leur mentorat, on suit leur leadership et on apprend beaucoup d’eux. Quand ils partiront, nous serons en bonne posture. Nous avons un bon noyau. »

Quant à Westlake, il a déjà assisté à de nombreuses avancées au parahockey depuis qu’il a commencé à jouer. Ces vingt dernières années, il a été heureux de constater l’augmentation du nombre d’athlètes pouvant subvenir à leurs besoins en jouant au parahockey.

« La plus grande différence que je constate, c’est que de plus en plus de gars sont en mesure de gagner leur vie comme athlètes en représentant leur pays et en s’entraînant à temps plein. Par le passé, c’était simplement impossible. Quand chacun des membres de l’équipe pourra le faire, ce sera formidable. »

Westlake aimerait également que le parahockey gagne en visibilité et rejoigne un plus grand public afin de favoriser l’essor de ce sport.

« Je peux seulement vous parler de mon expérience, je ne peux pas parler pour les autres. Mais enfant, avec mes deux jambes artificielles, je n’ai jamais vu personne à la télévision qui était comme moi. Je n’ai jamais vu quelqu’un qui me ressemblait assumer un rôle important au hockey. C’était difficile pour moi de nourrir ces objectifs et ambitions au hockey, car je ne savais tout simplement pas que c’était possible. »

« Quand je me projette 10 ou 15 ans en avant, je vois plus de matchs de parahockey à la télévision plutôt qu’un seul par année. Je vois une meilleure connaissance de notre sport, une meilleure représentation. »

Pour le moment, Westlake aspire à finir sa carrière avec l’or à Beijing. Mais lorsque les Jeux paralympiques prendront fin et que sa carrière de joueur s’arrêtera, il espère continuer à évoluer dans le monde du hockey.

« J’ignore quelle forme ça prendra, mais je m’intéresse beaucoup au développement des joueurs, au dépistage. J’aime tout cet aspect gestion du sport. Et tant qu’il s’agit de ce programme, je suis prêt à m’impliquer, peu importe comment ou quand. Sans hésitation. »

La conclusion de son parcours dans l’uniforme canadien approche, mais sa contribution au parahockey et sa passion pour son sport demeureront bien vivantes.

« J’adore le parahockey. J’adore l’équipe. C’est ma passion depuis que j’ai trois ans, et je suis ému quand j’en parle. J’espère que les gens savent que, quand ce n’était pas l’un des grands sports au monde, j’étais là à m’efforcer de faire la promotion du parahockey et de le faire progresser. »

« J’aime beaucoup le programme. J’espère que les gens le savent. »

Voir plus

Aperçu du tournoi paralympique : Canada c. États-Unis

Samedi 12 mars| 23 h 5 HE | Beijing, Chine | Match pour la médaille d’or

11 March 2022

TÉLÉVISION : Radio-Canada | Diffusion en continu : https://ici.radio-canada.ca/jeux-paralympiques

Après quatre ans d’attente, l’ équipe de hockey paralympique du Canada obtient sa chance de prendre sa revanche contre les États-Unis. Elle tentera de détrôner les triples médaillés d’or paralympiques en titre et de retourner sur la plus haute marche du podium pour une première fois depuis 2006.

DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE

Le Canada a croisé le fer avec la Corée du Sud en demi-finale, l’emportant facilement 11-0. Tyler McGregor a célébré son anniversaire en récoltant quatre buts et deux aides, Billy Bridges a inscrit un tour du chapeau pour porter son total de buts en carrière à 199, et Liam Hickey a obtenu un but et quatre aides. Les Canadiens ont bombardé les Sud-Coréens de 43 tirs contre 3.

Les États-Unis ont imité le Canada en demi-finale grâce à un gain de 11-0 face à l’équipe hôte de la Chine. Brody Roybal a donné le ton en attaque avec un match de quatre buts et deux aides, tandis que Declan Farmer a accumulé deux buts et quatre aides. Les États-Unis ont dominé les Chinois 37-6 dans la colonne des tirs au but.

DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES

Le Canada et les États-Unis se sont affrontés en lever de rideau de la ronde préliminaire le 5 mars. La troupe canadienne n’a décoché que neuf tirs au but dans un revers de 5-0. Dominic Larocque a effectué 17 arrêts au cours des deux premières périodes, puis Adam Kingsmill est venu en remplacement, repoussant quatre rondelles. Declan Farmer a sonné la charge pour le clan américain en accumulant un but et trois mentions d’aide.

À SURVEILLER

Le personnel d’entraîneurs du Canada a procédé à quelques petits ajustements dans la formation au fil des matchs. Le changement le plus important a été de déplacer Liam Hickey de l’attaque à la défense. Le Terre-Neuvien a passé la majeure partie des deux dernières saisons à patrouiller la ligne bleue avant de retourner à un poste d’avant cette année, mais cette mutation a souri aux Canadiens, puisque Hickey a récolté cinq points lors des deux premières périodes face aux Sud-Coréens. L’attaque canadienne a été en panne sèche contre les Américains; cette décision d’envoyer Hickey au point d’appui sera-t-elle suffisante pour propulser les représentants de l’unifolié vers l’or?

Du côté des États-Unis, il est impossible de parler de cette équipe sans prononcer le nom de Farmer. Le héros de la prolongation au match pour la médaille d’or il y a quatre ans est au sommet des pointeurs du tournoi avec 15 points en trois rencontres à Beijing – soit quatre contre le Canada, cinq face à la Corée du Sud et six contre la Chine. Pourra-t-il s’imposer à nouveau au moment le plus crucial?

RÉTROSPECTIVE

C’est le 107e rendez-vous de l’histoire entre les deux pays, et après avoir été opposés à l’ouverture des Jeux paralympiques, ils ont l’honneur de conclure le tournoi dans un face-à-face.

En raison de leur revers contre les Américains au tour préliminaire, les Canadiens ont maintenant un dossier de 0-4-1 contre eux aux Jeux paralympiques. Ce dossier comprend la défaite crève-cœur en prolongation en 2018, et un échec de 3-0 en demi-finale quatre ans auparavant.

Si on remonte à ces Jeux de 2014, le Canada a une fiche de 1-10 face à ses rivaux transfrontaliers lors des matchs de la ronde des médailles. La seule victoire des Canadiens a été obtenue au match pour la médaille d’or du Championnat mondial de parahockey 2017 du CIP, quand Tyler McGregor a inscrit un doublé dans un gain de 4-1. La troupe canadienne a eu moins de difficulté à gagner lors de matchs hors concours ou de rondes préliminaires de tournois. Sa plus récente victoire face aux Américains a eu lieu à l’occasion d’une série de deux matchs à St. Louis en octobre dernier, au compte de 4-2.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 59-46-1
Buts pour le Canada : 223
Buts pour les États-Unis : 189

Voir plus

Tour d'horizon du tournoi paralympique : Canada 11, Corée du Sud 0

McGregor célèbre ses 28 ans avec six points, et le Canada bat la Corée 11-0 afin d’obtenir son billet pour la finale

11 March 2022

STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT

BEIJING, Chine L’équipe de hockey paralympique du Canada a accédé au match pour la médaille d’or aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022 après avoir triomphé de la Corée du Sud par un pointage de 11-0 en demi-finale vendredi.

• Tyler McGregor (Forest, Ont.) a mené l’offensive avec quatre buts et deux aides tandis qu’il célébrait son 28e anniversaire.
• Billy Bridges (Summerside, Î.-P.-É.) a réussi un tour du chapeau pour atteindre le plateau des 50 points aux Jeux paralympiques et un total de 199 buts en carrière avec Équipe Canada.
• Liam Hickey (St. John’s, T.-N.-L.) a obtenu un but et quatre aides.
• Garrett Riley (Brantford, Ont.) a compté son premier but avec Équipe Canada.
• Greg Westlake (Oakville, Ont.) et Anton Jacobs-Webb (Gatineau, Qc) ont complété la marque.
• Dominic Larocque (Québec, Qc) a effectué un arrêt au cours des deux premières périodes avant de céder sa place à Adam Kingsmill (Smithers, C.-B.), qui a stoppé deux tirs en troisième.
• Le Canada a dominé la Corée du Sud 43-3 au chapitre des tirs au but.

Prochain match :
Canada c. États-Unis ou Chine (match pour la médaille d’or) – le samedi 12 mars (23 h 5 HE/20 h 5 HP)

Citations :
« Nous devons faire preuve de constance et continuer de jouer de la même façon. Nous devons miser sur notre structure défensive pour éliminer les occasions de marquer de notre adversaire, quel qu'il soit, dans le match pour la médaille d’or. Lorsque notre défensive freine les autres équipes, ça nous permet de générer de l’offensive, et c’est le message qu’on répète à nos joueurs. Ils appliquent généralement bien ce principe, et nous nous améliorons chaque jour. Nous sommes ravis d’avoir l’occasion de jouer pour la médaille d’or paralympique. »
– L’entraîneur-chef Ken Babey (Calgary, Alb.) au sujet du match pour la médaille d’or

« Je suis fier de la façon dont notre groupe a joué aujourd’hui. Tout le monde a mis la main à la pâte, même les joueurs qui n’ont pas noirci la feuille de pointage ont eu un impact en bloquant des tirs et en écoulant des punitions. On est tous en confiance et on croit en l’équipe, ce qui est très important en vue du match pour l’or. Peu importe le résultat de l’autre demi-finale, on doit s’attendre à un match difficile et être prêt à être à la hauteur. »
 McGregor concernant la performance d’aujourd’hui

« Au début, je n’arrivais pas à croire que mon tir était entré. C’est un sentiment fantastique d’obtenir mon premier but, mais ce n’est rien comparativement au fait d’avoir la chance de jouer pour la médaille d’or. Ça compte énormément pour moi de pouvoir participer au match pour l’or. On a traversé un long parcours, et notre groupe s’est montré résilient malgré toutes les épreuves des quatre dernières années, et je suis vraiment heureux de voir notre équipe obtenir cette occasion incroyable. »
 Riley sur son premier but et le fait de jouer pour l’or

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe de hockey paralympique du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookTwitter et Instagram.

Voir plus

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

Videos
Photos
play_logo
ENM : Nash le DG mise sur son parcours
play_logo
Grads de Navan (CCHL) c. Canucks de Calgary (AJHL) | Coupe du centenaire
play_logo
Bombers de Sioux Lookout (SIJHL) c. Mustangs de Melfort (SJHL) | Coupe du centenaire
play_logo
Flyers de Winkler (MJHL) c. Timberwolves de Miramichi (MHL) | Coupe du centenaire
play_logo
Blades d’Oakville (HST) c. Flyers de Winkler (MJHL) | Coupe du centenaire
play_logo
Canucks de Calgary (AJHL) c. Cubs du Grand Sudbury (NOJHL) | Coupe du centenaire
play_logo
Collège Français de Longueuil (LHJQ) c. Blues de Collingwood (OJHL) | Coupe du centenaire
play_logo
CMPH : Faits saillants – CAN 2, USA 1 (médaille d’or)
play_logo
CMM : Faits saillants – CAN 5, DEN 1 (ronde préliminaire)
play_logo
ENP : Bonne fête des Mères de la part d’Équipe Canada!
play_logo
Grads de Navan (CCHL) c. Cubs du Grand Sudbury (NOJHL) | Coupe du centenaire
play_logo
Bombers de Sioux Lookout (SIJHL) ) c. Timberwolves de Miramichi (MHL) | Coupe du centenaire
Horaire
HC Logo
Oakville, ON
mai 9 - 19
HC Logo
Prague & Ostrava, Tchéquie
mai 10 - 26
HC Logo
Prague & Ostrava, Tchéquie
mai 10 - 26
HC Logo
Edmonton, Alb., Canada
août 3 - 10