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À sa place, sur la glace

Grâce à son expérience de joueuse, à ses études et à sa passion pour aider les joueuses à se développer, Noémie Tanguay connaît du succès derrière le banc

David Brien
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11 June 2021

« Je suis une entraîneuse humaine, qui te fait sentir bien sur la glace et à ta place. »

Voilà comment Noémie Tanguay s’est décrite lorsqu’interrogée sur le style d’entraîneuse qu’elle croit être.

Cette approche humaine est non seulement une fierté pour la jeune Québécoise, c’est aussi la base de tout son enseignement à titre d’entraîneuse adjointe de l’équipe collégiale féminine des Titans du Cégep Limoilou.

« Chaque fois que les joueuses ont des difficultés, elles savent que ma porte est toujours ouverte. Je suis quelqu’un qui est sans jugement dans la vie, donc elles sentent qu’elles sont capables de se confier à moi », admet Tanguay. « C’est tellement une période charnière [de leurs vies], ce sont des âges où elles se découvrent en tant que personnes et je crois que c’est tellement important de leur offrir une épaule pour s’appuyer, autre que celle de leurs parents. »

Afin de bien saisir pourquoi Tanguay accorde autant d’importance à cette approche, il faut d’abord comprendre son passé dans le monde du hockey. En grandissant, les programmes de hockey pour filles qui s’offraient à elle n’étaient pas aussi organisés qu’aujourd’hui. Tanguay a donc dû évoluer avec les garçons jusqu’à la division des M15 avant de se joindre à des organisations de hockey féminin AA dans la région de Chaudière-Appalaches. Elle a ensuite elle-même joué pour l’organisation des Titans du Cégep Limoilou de 2011 à 2014.

Chez les Tanguay, le hockey a toujours été une affaire de famille. Les frères aînés de Noémie, Maxime et Frédéric, ont pratiqué le sport à des niveaux compétitifs. Leur père, Stéphane, se rendait dans les arénas des quatre coins de la province pour encourager ses enfants, et ce, même s’il n’était pas derrière le banc comme entraîneur. La présence assidue dans les estrades de leurs plus grandes partisanes, Marcelle Simard, la maman de la famille, et Véronique, la dernière-née, a toujours été une source de réconfort pour tous.

« J’étais souvent la seule fille sur la glace, donc si je ne les avais pas eues derrière moi, avec ce manque de modèle, je n’aurais sûrement pas continué [de jouer] », déclare Tanguay. « Mon père m’a entraînée pendant quelques années et il a toujours été impliqué dans sa communauté. Ça va faire quatre ans le 17 juin qu’il est décédé d’un cancer du cerveau, mais il m’inspire encore beaucoup. Je ne serais assurément pas là où j’en suis sans lui et ma mère, mes frères et ma petite sœur, qui ont toujours été mes partisans numéro un! »

Après avoir remporté trois championnats provinciaux en autant d’années avec les Titans, dont deux à titre de capitaine, Tanguay a mis un terme à sa carrière de joueuse afin de faire le saut derrière le banc comme entraîneuse adjointe de l’équipe en 2015. La formation a ensuite remporté quatre des cinq prochains championnats provinciaux.

Même si les succès ont été instantanés, les débuts de la jeune femme comme entraîneuse n’ont pas été sans embûches. D’abord, il y a eu la proximité que l’ancienne des Titans avait avec plusieurs des jeunes femmes dont elle était maintenant l’entraîneuse.

« Il y avait des filles au sein de l’équipe avec qui j’avais joué pendant un ou deux ans », se rappelle Tanguay. « Que tu le veuilles ou non, en devenant entraîneuse, tu vas certainement rompre ton lien amical avec elles en quelque sorte. Ça, j’ai trouvé ça vraiment difficile. Mais je savais que c’était quelque chose de normal si je voulais m’assurer d’avoir leur respect et de bien faire ma transition. »

Mais les défis ne se sont pas arrêtés là. Les succès des Titans étaient intimement liés au fait que l’équipe recrute des joueuses qui se présentent avec encore plus d’aptitudes et de talent au fil des ans.

« En tant qu’ancienne capitaine, j’avais une bonne connaissance de ce qu’il fallait pour que l’équipe avance dans la bonne direction année après année », souligne Tanguay. « Mais les filles qui arrivent [dans notre programme] aujourd’hui sont tellement bonnes du côté technique que, parfois, j’ai l’impression que je ne peux pas les aider avec grand-chose à ce sujet-là. »

« Je pense que je suis une bonne entraîneuse parce que je m’exprime bien et que je suis toujours positive. Mais je ne suis pas une grande technicienne sur la glace – je n’ai jamais été la meilleure joueuse – donc je pense que c’est plus mon côté humain qui me distingue. »

Élizabeth Giguère, une médaillée d’argent du Mondial féminin des M18 avec Équipe Canada qui a joué sous les ordres de Tanguay, n’hésite pas à corroborer cette information.

« Noémie a beau dire qu’elle n’a pas la meilleure technique, mais tu n’es pas obligée d’être capable de tout faire toi-même pour pouvoir l’enseigner », reconnaît-elle. « Les jeunes l’aimaient tellement parce qu’elle leur donnait beaucoup de trucs. »

« C’est quelqu’un à qui je n’avais pas peur de parler. Elle est facile d’approche, et je crois que c’est vraiment sa plus grande qualité. De l’approcher pour lui demander conseil et de repartir avec une réponse chaque fois, c’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié d’elle », exprime Giguère.

Maintenant entraîneuse depuis sept saisons, Tanguay ne se cache pas pour admettre qu’elle a beaucoup appris depuis ses débuts. Bien que l’expérience qu’elle cumule au fil des ans lui servira toujours à peaufiner certains éléments de son métier, force est d’admettre que ses études au baccalauréat en intervention sportive y sont également pour beaucoup.

« En plus de mon bagage comme joueuse, j’ai suivi beaucoup de cours dans le cadre de mon baccalauréat qui m’ont tellement ouvert les yeux », reconnaît-elle. « Pas juste en ce qui concerne l’éthique et l’équité dans le sport, mais aussi avec tout ce qui est lié à la psychologie sportive, au harcèlement dans le sport, au dopage. Ce sont tous des aspects auxquels je suis capable de toucher et des sujets sur lesquels je lis beaucoup. Je crois que c’est de ce côté-là que je contribue à l’équipe. Je dirais que c’est ma force première. »

Par ses études dans le domaine, ses propres expériences et les diverses formations qu’elle suit chaque année, Tanguay cherche toujours à s’améliorer. Et elle adore faire jaser ses joueuses.

Cette approche qui mise sur le contact humain, les interactions, la transparence et l’honnêteté font d’elle une entraîneuse qui est non seulement respectée, mais adorée de ses joueuses. Pour Giguère, ce n’est donc pas un hasard de voir Noémie être nommée Entraîneuse de l’année BFL du volet haute performance (maintenant connu sous l’appellation volet compétitif).

« Elle en était à ses débuts comme entraîneuse avec moi, et je la trouvais déjà bonne », mentionne-t-elle. « Par son charisme, la manière dont elle approche les gens, la façon dont elle parle aux autres et le sourire qu’elle a toujours aux lèvres, elle rend ça amusant de venir à l’aréna et de travailler avec elle. »

Kaylee Grant instructs a group of young girls on the ice at the One For All event in Yellowknife.

Laisser sa marque dans le Nord

Figure marquante du hockey féminin dans les territoires, Kaylee Grant n’hésite jamais à donner de son temps bénévolement pour offrir plus d’occasions aux femmes et aux filles

Katie Brickman
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14 April 2024

Dès son arrivée à Yellowknife, Kaylee Grant s’est empressée de se trouver une équipe de hockey.

L’ingénieure d’exploitation y était pour un mandat d’un an en vue d’acquérir de l’expérience dans son domaine. Douze ans plus tard, elle vit toujours dans les Territoires du Nord-Ouest. Et si elle a choisi d’y élire domicile, le hockey y est certainement pour quelque chose.

« On tend souvent à chercher nos repères, et le sport en était un pour moi, décrit Grant. Se joindre à une équipe sportive, c’est aussi se faire un cercle d’amies. On fait partie d’un groupe où l’on se sent acceptée, où toutes sont unies par un but et un intérêt communs. À mon arrivée dans le Nord, je ne savais pas trop comment m’y prendre pour rencontrer des gens, d’où l’idée de tenter ma chance à l’aréna. »

C’est sur les patinoires que Grant a passé la majeure partie de sa jeunesse à Antigonish, en Nouvelle-Écosse. Il faut dire que le hockey est roi et maître dans sa ville natale, où l’enthousiasme de la population pour ses équipes junior A, junior B et universitaire est toujours palpable. Cette passion collective pour le sport est ce qui explique l’importance du hockey dans la vie de Grant.

« Le hockey prenait toute la place. On sentait l’appui de la communauté pour nos équipes. Les arénas étaient toujours pleins, l’ambiance était électrisante. »

Grant a fait son hockey mineur en Nouvelle-Écosse avant de s’installer à Terre-Neuve-et-Labrador, où elle a évolué avec l’équipe de l’Université Memorial. Puis, à 23 ans, elle plie bagage et prend la direction de Yellowknife. Elle se doutait bien qu’elle retrouverait le même esprit de communauté dans un aréna.

« Rien ne favorise les nouvelles rencontres autant que le sport. Quand on vient d’ailleurs, il n’y a pas meilleur moyen. En rejoignant une équipe de hockey, je me créais d’emblée un petit réseau de gens aux intérêts similaires, plus ou moins du même âge. Et puis, il y a tant de possibilités dans le Nord pour se développer, que l’on s’intéresse à l’entraînement ou au mentorat ou que l’on souhaite parfaire notre jeu sur la glace. Ça m’a beaucoup aidée. »

La passion de Grant pour le sport ne se limitait pas à sa qualité de joueuse, elle qui a su trouver d’autres voies pour élargir ses connaissances lorsqu’elle était encore en Nouvelle-Écosse. C’est à titre de coordonnatrice hors glace avec l’équipe féminine des moins de 18 ans des Bulldogs d’Antigonish qu’elle a fait ses débuts en entraînement.


Kaylee Grant smiles as she skates with a young player on the ice.

Grant a obtenu la certification d’évaluation après avoir suivi les formations Développement 1 et Haute performance 1. D’autres formations et certifications en entraînement ont suivi au fil des ans, toujours dans une optique de perfectionnement et d’implication communautaire.

« De voir l’essor continu du hockey féminin, c’est ce qui me motive. J’adore voir la progression de mes joueuses. Les voir se développer et évoluer comme personnes. Et quand elles décident de s’impliquer comme entraîneuses, je suis comblée. »

La philosophie de Grant derrière le banc? Nourrir la passion des joueuses pour le sport, montrer l’exemple et créer un milieu positif pour les femmes et les filles.

L’entraînement et l’accompagnement des filles sont des aspects que Grant a à cœur. Pour elle, la voie la plus efficace pour faire évoluer les choses était d’agir à un plus haut niveau, notamment en jouant le rôle de personne-ressource pour inciter davantage de joueuses à s’intéresser à l’entraînement. C’est d’ailleurs ce qui l’a menée à travailler avec Hockey Nord et le programme des formatrices de responsables du développement des entraîneuses de Hockey Canada, qui vise à éliminer les obstacles à la formation des entraîneuses.

« Kaylee a connu tout un parcours, elle qui a été bénévole à pratiquement tous les niveaux et qui s’implique de plus en plus dans la formation d’entraîneuses et en tant qu’instructrice », souligne Kyle Kugler, directeur administratif de Hockey Nord et ami proche de Grant. « C’est une excellente ambassadrice de notre sport qui sait comment mettre à profit son propre vécu pour aider d’autres entraîneuses dans leur développement. »

En tant qu’entraîneuse bénévole, Grant a connu des moments forts avec ses équipes, notamment à titre d’entraîneuse-chef lors des Jeux d’hiver de l’Arctique et des Jeux d’hiver du Canada et en tant qu’entraîneuse adjointe d’Équipe Nord au Championnat national autochtone de hockey.

« J’ai eu tellement d’occasions grâce à Hockey Nord, reprend Grant. Cet appui a eu un énorme impact sur mon parcours comme entraîneuse. Que de beaux moments passés avec ces équipes des territoires. J’ai fait le choix de rester ici, et c’est en grande partie en raison de ces expériences et des occasions en entraînement. C’est plaisant de savoir que nous avons toujours la possibilité de progresser, d’aller plus loin. »

Grant était aussi parmi les principales bénévoles lors de la toute première célébration Ensemble pour elles tenue à Yellowknife en février. L’événement de quatre jours destiné aux femmes et aux filles de partout aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut proposait entre autres des stages pour gardiennes de but, des jeux dirigés sur glace et diverses activités hors glace. Née d’un partenariat entre Hockey Canada et Hockey Nord, l’initiative se veut une célébration du sport en soutien au hockey local dans le Nord.

« Kaylee est l’une des coresponsables dans la région, alors quand nous avons décidé de lancer cette initiative à Yellowknife, qu’elle en fasse partie allait de soi », explique Katie Greenway, responsable du hockey féminin à Hockey Canada. « Fidèle à ses habitudes, elle a saisi la balle au bond et s’est investie pleinement. Des gens comme elle, qui s’impliquent autant pour leur communauté et pour leur sport, c’est précieux. »

S’impliquer comme Grant le fait en entraînement, c’est dans sa nature. Elle le fait pour les autres, pour que les femmes prennent encore plus leur place dans le sport. Et jamais dans le but d’en retirer elle-même quelque chose.

« Cela fait quelques années maintenant que je connais Kaylee, et je sais à quel point elle est occupée, poursuit Greenway. Pourtant, elle ne dit jamais non. Et elle aide non pas pour qu’on l’encense, mais bien par bonté de cœur, toujours le sourire aux lèvres. C’est une personne formidable qui a un impact positif sur chaque personne qu’elle croise. »

L’impact de Grant sur le hockey dans le Nord, que ce soit à titre d’entraîneuse, de mentore ou de coéquipière, elles sont nombreuses à l’avoir ressenti au cours des 12 dernières années. Mais la principale intéressée préfère remettre les choses en perspective.

« Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai eu une grande influence sur le hockey féminin dans le Nord. Je ne suis qu’une infime partie de tout ce qui est en train de bouger dans cette partie du pays depuis la dernière décennie. J’aime à penser que j’ai aidé à former d’autres entraîneuses, et que j’ai donné le bon exemple dans mon parcours. S’il s’avère que j’ai eu un impact, ç’aura été en incitant les joueuses à se tourner vers l’entraînement. Mais ça reste un travail collectif – tout le monde qui participe aura laissé sa marque sur le hockey féminin. »

Pour Kyle Kugler, seul administrateur de Hockey Nord, la présence de bénévoles comme Kaylee est essentielle à son travail et au développement des joueuses.

« Les bénévoles jouent un rôle crucial dans toute programmation offerte aux petites communautés dans le Nord, conclut-il. Kaylee en fait encore plus que nous ne le pensons. Les entraîneuses et entraîneurs ont une grande influence sur les équipes et les athlètes. Kaylee est un modèle positif et une fière porte-parole du hockey féminin qui donne de son temps sans compter les heures. Une bénévole qui a le cœur sur la main. »

Vous aimeriez vous impliquer derrière le banc? Rendez-vous au HockeyCanada.ca/Entraineurs ou communiquez avec votre association de hockey locale, ou encore, avec votre membre régional, provincial ou territorial de Hockey Canada.

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Entraîneuses en herbe 2023

Huit étudiantes-athlètes participeront au programme Entraîneuses en herbe

La troisième cohorte du programme Entraîneuses en herbe sera suivie jusqu’en 2024-2025

NR.061.23
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21 September 2023

CALGARY, Alb. – Hockey Canada et U SPORTS ont annoncé les huit étudiantes-athlètes choisies pour participer à la troisième cohorte du programme Entraîneuses en herbe pendant les saisons 2023-2024 et 2024-2025.

Née en 2021 d’un partenariat entre Hockey Canada, U SPORTS et la Fondation Hockey Canada, l’initiative Entraîneuses en herbe vise à accroître le nombre de femmes derrière le banc au hockey au Canada. De la formation et du mentorat sont offerts à des étudiantes-athlètes qui évoluent au sein d’U SPORTS et qui désirent devenir entraîneuses. Les participantes au programme occuperont un poste d’entraîneuse adjointe au sein d’une équipe de hockey féminin de M13, M15 ou M18 pendant les deux saisons et recevront une formation en entraînement, des occasions de perfectionnement professionnel et une rétribution.

La cohorte de cette année est composée d’étudiantes-athlètes provenant de huit programmes de hockey féminin U SPORTS représentant trois de ses conférences :

• Alexis Anonech (Université York, SUO)

• Emmy Fecteau (Université Concordia, RSEQ)

• Lyndsey Janes (Université Mount Royal, CW)

• Madison Laberge (Université Nipissing, SUO)

• Isabelle Lajoie (Université de l’Alberta, CW)

• Sophie Lalor (Université de la Saskatchewan, CW)

• Sarah-Maude Lavoie (Université McGill, RSEQ)

• Chihiro Suzuki (Université de Guelph, SUO)

« Nous sommes ravis d’accueillir ces huit étudiantes-athlètes accomplies au sein du programme Entraîneuses en herbe et d’avoir le plaisir de collaborer avec elles au cours des deux prochaines saisons », a commenté Marin Hickox, vice-présidente du hockey féminin à Hockey Canada. « L’initiative Entraîneuses en herbe est un programme important pour appuyer et développer la prochaine génération de meneuses au hockey, et nous remercions le personnel entraîneur de U SPORTS ayant proposé la candidature de ces athlètes de talent.

« Les filles qui sont dirigées par une femme sont plus susceptibles de se tourner vers le rôle d’entraîneuse à la fin de leur parcours de joueuse, et nous espérons que ce programme aura une influence positive sur le recrutement et la rétention des filles dans des rôles de meneuses au hockey. »

Depuis sa création, le programme a guidé des étudiantes-athlètes provenant de 16 programmes de hockey féminin U SPORTS représentant les quatre conférences de l’alliance.

« Les huit étudiantes-athlètes sélectionnées pour Entraîneuses en herbe sont d’excellentes ambassadrices pour le hockey et le sport universitaire au Canada », a affirmé Lisette Johnson-Stapley, directrice en chef du sport à U SPORTS. « Nous voyons déjà l’impact positif du programme, véritable source d’inspiration pour les jeunes filles partout au pays. Nous sommes heureux qu’Alexis, Chihiro, Emmy, Isabelle, Lyndsey, Madison, Sarah-Maude et Sophie fassent leurs débuts derrière le banc tout en continuant à représenter fièrement leur université respective en tant qu’étudiantes-athlètes. »

Le comité de sélection d’Entraîneuses en herbe est composé de représentants et représentantes de Hockey Canada, d’U SPORTS, des membres régionaux, provinciaux et territoriaux de Hockey Canada ainsi que du conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada.

Pendant la Semaine nationale des entraîneurs, Hockey Canada souligne l’influence positive du personnel entraîneur sur les athlètes aux quatre coins du pays avec des ressources pour dire #MerciCoach et une série d’articles que vous trouverez ici.

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Marie-Philip Poulin, Ann-Renée Desbiens & Mélodie Daoust

Un début d’année faste pour le Québec au hockey

En ce jour de Fête nationale du Québec, soulignons quelques moments de personnalités québécoises gravitant dans le monde du hockey qui ont marqué la première moitié de l’année 2022

François Lafleur
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24 June 2022

Bonne Saint-Jean tout le monde!

Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!

ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE

Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.

Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.

Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.

ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE

En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.

À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.

ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE

Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.

Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs - dont un partagé - en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.

CHAMPIONNATS NATIONAUX

À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.

Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.

Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.

LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES

Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.

Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.

Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.

Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.

N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.

OFFICIELS ET OFFICIELLES

Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.

Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.

UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS

Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.

HOMMAGE À DEUX LÉGENDES

Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.

Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.

Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.

Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.

Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!

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Annonce des lauréates du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL 2022

Vingt-deux lauréates nommées pour les volets communautaire, compétitif et haute performance

NR.033.22
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15 June 2022

CALGARY, Alb. – En partenariat avec BFL CANADA, Hockey Canada a annoncé les lauréates nationales ainsi que provinciales et territoriales du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL 2022, qui rend hommage aux entraîneuses qui ont prêché par l’exemple en faisant preuve de franc-jeu, qui se sont investies activement dans le développement de chaque athlète et de chaque membre du personnel et qui ont contribué au hockey de façon importante pendant la saison 2021-2022.

Mises en candidature par des parents et des athlètes d’un océan à l’autre et du nord au sud, 3 lauréates nationales et 19 lauréates provinciales et territoriales ont été choisies par le comité de sélection, qui était notamment composé des médaillées d’or olympiques Cassie Campbell-Pascall, Gina Kingsbury et Caroline Ouellette, de Teal Gove de Hockey Canada et de Sacha Vaillancourt, vice-président et directeur d’unité, Sports et loisirs, à BFL CANADA.

Sarah Hilworth, entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin de l’Université du Nouveau-Brunswick, a remporté le prix national dans le volet haute performance et recevra une bourse de 5 000 $ ainsi qu’une invitation au camp de l’équipe nationale féminine du Canada cet été. Depuis qu’elle s’est jointe aux Reds, Hilworth a toujours montré l’importance de l’esprit sportif, a outillé ses joueuses pour qu’elles contribuent à changer les choses sur la glace comme dans la vie en général et a grandement contribué à sa communauté.

Laurence Beaulieu et Amy Doerksen sont les lauréates nationales des volets compétitif et communautaire, respectivement, et obtiendront une bourse de 2 500 $ et un ensemble d’articles de Hockey Canada.

Ancienne joueuse de hockey professionnel au sein des Canadiennes de Montréal, Beaulieu est passée derrière le banc il y a cinq saisons. Par sa passion pour le hockey, l’entraîneuse adjointe des Titans du Cégep Limoilou se distingue déjà du lot.

À titre d’entraîneuse de la division M7 Timbits à Brandon, au Manitoba, Doerksen se surpasse pour offrir une expérience enrichissante au hockey à ses jeunes, tout en créant un milieu sécuritaire et inclusif pour tout le monde. De plus, elle met l’accent sur le plaisir en organisant des activités d’équipe et des événements spéciaux pour son association de hockey locale.

Par ailleurs, 19 lauréates provinciales et territoriales ont été nommées et recevront chacune une bourse de 1 000 $.

Les lauréates du volet compétitif sont : Mandy Layden (Alb.), Brittany Kirby (C.-B.), Tess Houston (Man.), Abby Clarke (N.-B.), Grace Hatcher (T.-N.-L.), Josanne Deveau (N.-É.), Stephanie Pascal (Ont.), Rebecca Babiak (Î.-P.-É.) et Tori Spencer (T.N.-O./Yn/Nt).

Les lauréates du volet communautaire sont : Lesley Burton (Alb.), Heather Neale Furneaux (C.-B.), Katie Peddle (N.-B.), Monique Organ (T.-N.-L.), Erin Crowell (N.-É.), Kiara Jefferies (Ont.), Nadine Moore (Î.-P.-É.), Laetitia Létourneau (Qc), Barb Bryden (Sask.) et Jessica Cox (T.N.-O./Yn/Nt).

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookTwitter et Instagram.

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Hockey Canada pourvoit deux postes clés

Natasha Johnston devient la directrice de la sécurité dans le sport, et Marin Hickox est embauchée à titre de directrice du hockey féminin

NR.023.22
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18 May 2022

CALGARY, Alb. – Hockey Canada a annoncé l’embauche de deux gestionnaires de renom du sport canadien, soit Natasha Johnston et Marin Hickox, afin de diriger les stratégies de l’organisation en ce qui a trait à la sécurité dans le sport et au hockey féminin, respectivement.

« Nous sommes ravis d’accueillir Natasha et Marin chez Hockey Canada à ces nouveaux postes qui visent à faire progresser les dossiers de deux de nos secteurs stratégiques », a commenté le président et chef de l’exploitation de Hockey Canada, Scott Smith. « Les deux arrivent avec une expérience inestimable acquise dans le secteur du sport et joueront un rôle crucial pour faire en sorte que le hockey soit un sport sécuritaire et inclusif pour l’ensemble des participants et des participantes. »

Dans le rôle de directrice de la sécurité dans le sport, Mme Johnston se verra confier le champ de responsabilités de la sécurité chez Hockey Canada, dont l’élaboration de solutions durables à l’égard de la sécurité des athlètes et de la maltraitance. Elle collaborera également avec les 13 membres de Hockey Canada pour mettre en œuvre des initiatives stratégiques qui font la promotion de l’inclusion et permettent à tout le monde d’un océan à l’autre et du nord au sud de vivre des expériences enrichissantes au hockey pour de nombreuses années.

Plus récemment, Mme Johnston a été la directrice administrative de Ringuette Canada; elle a contribué au Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport (CCUMS) en tant que représentante nationale. Auparavant, elle a occupé des postes à responsabilité croissante au Centre canadien pour l’éthique dans le sport et à Football Canada.

Mme Hickox mènera la réalisation des initiatives de recrutement et de rétention de l’organisation visant à soutenir le maintien des programmes de hockey féminin dans l’ensemble du pays et mènera une approche collaborative pour favoriser l’augmentation du nombre de femmes à des postes clés au sein de l’écosystème du hockey, notamment comme dirigeantes, entraîneuses et officielles.  

En 2020, Mme Hickox faisait partie de l’équipe de travail qui s’est occupée du tout premier match 3 contre 3 de l’élite du hockey féminin présenté dans le cadre de la Fin de semaine du Match des étoiles de la Ligue nationale de hockey (LNH). L’ancienne dirigeante en marketing de Maple Leafs Sport & Entertainment et de la LNH a également été consultante auprès de l’Association professionnelle des joueuses de hockey féminin (PWHPA).

Mme Johnston et Mme Hickox sont déjà entrées en poste chez Hockey Canada, à Ottawa et Toronto, respectivement.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, vous abonner au Cercle des initiés de Hockey Canada ou suivre les médias sociaux Facebook, Twitter et Instagram.

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© SFU Hockey

Munro fait sa place

Les plans universitaires de Kayla Munro ont pâti de la pandémie de COVID-19, mais la gardienne de but est retombée sur ses patins à l’Université Simon Fraser, marquant l’histoire au passage

Ryan Sinclair – BC Hockey
|
14 March 2022

Les deux dernières années ont été tout sauf normales pour Kayla Munro. Comme celui de bien d’autres athlètes, le quotidien de la jeune gardienne de but a été chamboulé par la pandémie, les annulations de saisons et les restrictions. Trouver des façons de jouer au hockey est devenu un véritable défi.

Le parcours unique de cette jeune et talentueuse joueuse l’a menée à l’équipe de hockey masculin de l’Université Simon Fraser (SFU), faisant ainsi tomber des barrières.

« Je ne savais pas si j’allais avoir la chance de rejouer au hockey, confie-t-elle. Je suis reconnaissante de faire partie de l’équipe de SFU. »

Munro et son équipe ont connu une saison régulière 2021-2022 exceptionnelle dans la British Columbia Intercollegiate Hockey League (BCIHL), enregistrant une fiche parfaite de 12-0-0. Pour sa part, Munro a marqué l’histoire à quelques reprises. Elle s’est d’abord taillé une place dans l’histoire de la BCIHL en devenant la première femme à disputer un match préparatoire lorsqu’elle s’est amenée devant le filet pendant la troisième période d’un affrontement contre les Lakers de l’Okanagan, le 25 septembre 2021. Elle a offert une solide performance, bloquant 13 des 14 tirs dirigés vers elle. Munro a une fois de plus laissé sa marque le 16 octobre 2021, jour où elle est devenue la première femme à obtenir un départ dans un match hors concours de la BCIHL, aussi contre les Lakers.

« J’étais un peu nerveuse », raconte-t-elle au sujet de sa première présence sur la patinoire. « Honnêtement, je ne le voyais pas comme un événement marquant. J’étais nerveuse parce que je n’avais pas disputé de match en presque deux ans. Je n’ai pas joué l’année dernière à Syracuse, et l’année d’avant, j’étais sur la touche après une opération à l’épaule. J’ai travaillé avec un psychologue du sport et j’ai appris de bons trucs pour contrôler ma nervosité et en faire une force positive sur la glace. J’étais un peu nerveuse, oui, mais je me sentais bien préparée. »

Munro a réalisé son plus grand accomplissement à ce jour le 5 février 2022, lorsqu’elle est devenue la première femme à jouer dans un match de saison régulière de la BCIHL. La gardienne de 19 ans a pris la relève en troisième période dans un match contre les Lakers de l’Okanagan qui s’est soldé par une victoire de 8-5 de SFU.

Pour Munro, l’idée de départ n’était pas d’écrire une page d’histoire en s’alignant avec l’équipe de hockey masculin de SFU, bien au contraire. Elle visait la NCAA, un but ambitieux qu’elle semblait avoir atteint en acceptant une bourse d’études pour jouer au hockey à l’Université de Syracuse, à New York, en 2019.

« Ce n’était rien de moins qu’un rêve devenu réalité que d’obtenir une bourse à Syracuse, souligne la native de North Vancouver. Jouer dans la NCAA a toujours été mon but depuis que j’ai commencé à pratiquer le hockey. Selon moi, mis à part les Jeux olympiques, c’est l’un des plus hauts niveaux que l’on peut atteindre en hockey féminin. »

Le confinement et les bouleversements dans le monde du sport ont poussé Munro à changer ses plans et à rester à la maison avec sa famille plutôt que de jouer chez nos voisins du sud. Ce ne fut pas une décision facile à prendre, mais elle s’est sentie comprise et appuyée.

« J’ai passé à peu près un mois à Syracuse en 2020. On ne pouvait pas s’entraîner ni rien faire d’autre; on était confinées à nos logements. J’ai décidé de revenir à la maison pour des raisons familiales. Ce devait être pour un semestre seulement, mais j’ai finalement décidé de rester. L’entraîneur-chef à Syracuse, Paul Flanagan, a été très compréhensif. C’est quelqu’un d’incroyable. Il veut le meilleur pour nous, et il m’a dit de faire ce qui me rendrait heureuse et ce qui serait le mieux pour ma santé mentale. »

Une fois la décision prise de rester à la maison en Colombie-Britannique, Munro a commencé à chercher une université où poursuivre ses études. Elle voulait aussi trouver un endroit où jouer au hockey, ce qui n’était pas chose facile vu toutes les restrictions sanitaires.

« J’ai fait une demande d’admission à l’Université Simon Fraser et j’ai été acceptée », raconte-t-elle.

La question de l’école étant réglée, elle a commencé à évaluer ses options pour le hockey.

« J’ai regardé un peu partout. Même une ligue intramurale ou maison m’aurait suffi. Tout ce que je voulais, c’était de jouer. »

« J’ai découvert que SFU avait une équipe de hockey masculin, alors j’ai envoyé un courriel à l’entraîneur-chef, Mark Coletta, pour lui demander un essai. Je lui ai parlé un peu de moi, des équipes pour lesquelles j’avais joué et du niveau que j’avais atteint au hockey. Il m’a soutenu dès le départ. »

« Kayla se cherchait une équipe, se rappelle Coletta. Je lui ai dit qu’elle était la bienvenue pour un essai, et que si elle était assez bonne pour jouer, elle jouerait. Connaissant sa situation, on voulait lui donner sa chance. »

Après un essai et un camp d’entraînement fructueux, le nom de Munro a été inscrit au sein de la formation de SFU pour 2021-2022.

« Elle sait jouer au hockey, ajoute Coletta. Elle a une très bonne technique devant le filet, elle bouge bien. L’important était donc de s’assurer qu’elle s’adapte bien. »

Coletta est catégorique : Munro a été choisie pour la qualité de son jeu. Il voit l’athlète, et non son genre.

« Kayla est une personne fantastique, vante-t-il. Chaque jour, elle arrive prête à travailler et à jouer. »

Munro apprécie énormément le fait que Coletta la traite comme tous les autres.

« Il veut que son équipe soit composée des meilleurs effectifs, dit-elle. Homme ou femme, ça n’a pas d’importance. La première fois que nous nous sommes parlé au téléphone, il m’a dit que je jouais au hockey, point. J’ai trouvé ça gratifiant et inspirant. Je me suis vraiment bien sentie. »

Au fil des années, Munro a eu beaucoup de modèles positifs qui l’ont aidée en tant que joueuse et en tant que personne. Elle a d’abord rencontré Jeff Eaton lorsqu’elle jouait pour l’Avalanche de North Shore dans l’Association de hockey sur glace féminin North Shore.

« Deux entraîneurs m’ont vraiment marquée, confie-t-elle. Eaton s’impliquait beaucoup avec l’Avalanche de North Shore, il nous aidait à développer nos habiletés. J’ai eu la chance de joueur dans son équipe féminine junior, les Pacific Steelers. C’est l’une des personnes les plus calées en hockey que je connaisse, et on peut toujours compter sur son soutien. Eaton a vraiment notre succès à cœur, et c’est en grande partie grâce à lui si j’ai décroché une bourse à Syracuse. Il m’a appris tout plein de choses. »

« Il y a aussi eu Delaney Collins, mon entraîneuse lors de ma première saison avec le Rush de Fraser Valley dans la division M18 AAA. »

Après 95 parties et neuf médailles d’or avec l’équipe nationale féminine, Collins, une habituée de la ligne bleue canadienne dans les années 2000, a décidé de faire le saut et de passer de joueuse à entraîneuse. Outre l’expérience d’une feuille de route bien garnie, Collins a transmis à Munro un message qui résonne encore chez elle.

« Collins croit fermement en l’importance de la valorisation des femmes, remarque Munro. Nous méritons d’être vues comme des égales, dans le sport comme dans tout. Elle m’a appris à avoir confiance en moi. Elle m’a appris qu’il n’y avait rien de mal à être forte et musclée, qu’on n’était pas obligées d’être menues et délicates. Elle m’a aidée à définir qui j’étais comme gardienne de but et comme personne. Elle a vraiment été un modèle important pour moi. »

« Ça a été un charme de travailler avec Kayla, se rappelle Collins. Son énergie et son leadership étaient contagieux, et ses coéquipières pouvaient toujours compter sur une fière compétitrice. C’est une gardienne très athlétique et rapide, et elle manie la rondelle presque comme une défenseure. L’entraîner est un plaisir. C’est une personne exceptionnelle et un très bon modèle pour les jeunes filles. »

Après tout ce qu’elle a vécu au cours de deux dernières années, Munro sait pertinemment que ses plans peuvent changer en un rien de temps. Cela ne l’empêche pas de se fixer des objectifs.

« Je veux terminer mes études. C’est très important pour moi. C’est ça la prochaine étape. Puis, je veux me trouver un emploi tout en continuant, je l’espère, de jouer au hockey. Je suis reconnaissante de pouvoir jouer, parce qu’à un certain moment, j’ignorais si j’allais avoir la chance de le faire. »

Le passage de Munro à SFU l’aidera à perfectionner son jeu, mais aussi à acquérir des aptitudes de vie.

« Ça a été tout un ajustement pour elle, souligne Coletta. Le fait que Kayla ait été capable de s’adapter lui sera assurément utile après cette année. »

« Elle a travaillé fort et a pris un engagement envers nous. Elle était prête à voir beaucoup de glace ou à assumer le rôle d’auxiliaire. Elle fait tout ce qu’il faut pour être prête à être la gardienne de but partante au cours de l’année prochaine, que ce soit dans une équipe féminine ou masculine. »

Munro a su rester forte malgré les embûches.

« Ces dernières années, mon plus grand défi a été de rester motivée, confie-t-elle. Mais je suis extrêmement contente d’être là où j’en suis aujourd’hui. Contente, et fière. »

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All female officiating team
© Garrett James Photography

Marquer l’histoire en noir et blanc

Pendant la Fin de semaine mondiale du hockey sur glace féminin, la Ligue de hockey de la Colombie-Britannique a employé le premier quatuor d’officielles de l’histoire pour un match de hockey junior A.

Bernadette Larose
|
19 October 2021

C’était une soirée au boulot comme les autres pour Grace Barlow, Melissa Brunn, Colleen Geddes et Megan Howes, mais une page d’histoire a tout de même été écrite pour les femmes dans le domaine de l’arbitrage.

Ensemble, le dimanche 17 octobre, elles ont formé le premier quatuor exclusivement féminin de tous les temps à être en action pour un match de hockey junior A à l’occasion du duel entre les Rivermen de Langley et les Eagles de Surrey dans la Ligue de hockey de la Colombie-Britannique (BCHL)

Les quatre – Barlow et Howes comme arbitres, Geddes et Brunn à titre de juges de lignes – ont suivi le Cheminement des officiels de Hockey Canada, gravissant les échelons au sein de leur association de hockey locale jusqu’au programme de la haute performance de la Colombie-Britannique.

« Le succès de ces officielles est le fruit de leur persévérance et de leur dévouement », affirme Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Oui, c’est une soirée historique, mais grâce au travail accompli par les membres, nous espérons qu’une telle situation devienne monnaie courante dans un avenir pas si lointain. »

Bien que Barlow et Geddes fassent leurs débuts cette saison dans la BCHL, Brunn et Howes ont quelques matchs d’expérience au hockey junior A. Elles ont notamment été employées pour deux parties de l’équipe nationale féminine du Canada, le 5 octobre à Trail et le 6 octobre à Cranbrook.

« C’était un peu surréel », commente Brunn à propos de ces matchs d’Équipe Canada. « C’était nouveau pour moi de patiner aux côtés de ces joueuses que je n’avais vues qu’à la télévision auparavant. »

Barlow, Brunn et Howes avaient également été désignées pour arbitrer au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2019, à Morden et Winkler, au Manitoba. Barlow avait enfilé l’uniforme zébré au Championnat national autochtone de hockey 2019. Les quatre femmes ont traîné leur baluchon aux quatre coins de la province pour des affrontements de hockey masculin et de hockey féminin.

Questionnée à savoir comment elle approche chaque partie, peu importe le niveau, Brunn répond : « On est au courant de ce qui se passe, on connaît les règles, on est à l’aise de jouer ce rôle. »

Le duel à Surrey – au dernier jour de la Fin de semaine mondiale du hockey sur glace féminin – est le plus récent moment marquant du monde de l’arbitrage au féminin.

Le 24 septembre, Alex Clarke est devenue la première juge de lignes de la Ligue de hockey de l’Ouest et de la Ligue canadienne de hockey, et le 30 septembre, Kirsten Welsh a réalisé le même exploit dans la Ligue de hockey de l’Ontario.

Le 11 octobre, avec Elizabeth Mantha et sept officielles des États-Unis, Clarke et Welsh ont été les premières femmes embauchées par la Ligue américaine de hockey, le circuit professionnel de hockey qui offre le meilleur calibre après celui de la LNH en Amérique du Nord.

Selon Hanoomansingh, ce n’est que le début.

« Il y a quelques années, nous avons applaudi la première présence d’une femme dans un circuit junior A ou junior B. Aujourd’hui, nous sommes témoins de nombreuses officielles qui font tomber ces barrières à tous les échelons. »

« Au bout du compte, nous devons viser une représentation proportionnelle de femmes au hockey junior et dans les ligues professionnelles », lance-t-il. « Ces officielles font toujours figure d’exceptions, et nous devons célébrer ces réalisations, mais nous devons aussi continuer de susciter des occasions pour que les femmes puissent exceller dans le domaine de l’arbitrage. »

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Former l’avenir

Janelle Forcand, entraîneuse dévouée et ambassadrice des femmes derrière le banc

Lee Boyadjian
|
11 June 2021

Tout a commencé par un texto, à l’été 2013. Janelle Forcand profite de la piscine d’une amie quand elle reçoit un message : on lui demande si elle souhaite travailler une semaine dans une école de hockey. L’idée lui sourit… après tout, ce n’est qu’une semaine.

Huit ans plus tard, la native de Winnipeg est nommée lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL dans le volet communautaire.

« En tant que joueuse, je n’avais jamais pensé à devenir entraîneuse. Ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit », confie Forcand.

Élevée dans la capitale du Manitoba, Forcand a eu la chance de jouer au hockey féminin toute sa carrière, même si c’est pour suivre les traces de Scott, son frère aîné, qu’elle s’est d’abord lancée. Ce n’est qu’à sa dernière année au hockey mineur qu’elle a réussi à percer la formation de l’équipe AA des Titans, après un long parcours au sein de l’Association de hockey mineur St. James Assiniboia.

À ses débuts derrière le banc, Forcand craignait que son manque d’expérience au hockey de haut niveau ne l’empêche d’être une bonne entraîneuse. Depuis, elle a appris que les deux ne sont pas directement liés.

« L’expérience sportive ne détermine pas forcément le potentiel d’un entraîneur », soutient-elle. « L’important, c’est d’y mettre temps, effort et cœur. »

Son adjointe, Danica Rowinski, témoigne qu’elle est l’incarnation même de ces valeurs, pour le plus grand bien de ses joueuses. Forcand emmène parfois son équipe faire du patin à roues alignées, ou encore assiste aux séances d’entraînement d’autres équipes à la demande d’anciennes joueuses.

« Les filles se sentent proches de Janelle, et elle porte toujours une attention particulière à ce qui se passe dans leur vie », souligne Rowinski. « Peu de gens peuvent en dire autant. Pour elle, son rôle dépasse les heures de travail. »

En plus d’exercer une influence positive pour ses joueuses, l’entraîneuse prépare l’avenir de son métier. Coordonnatrice du programme de hockey féminin à la Winnipeg Jets Hockey Academy (WJHA) – une initiative qui vise à augmenter la fréquentation dans les écoles défavorisées de Winnipeg –, elle initie de jeunes femmes à l’entraînement en recrutant dans son ancienne ligue, la ligue de hockey junior féminin du Manitoba.

« Pas besoin de grand-chose pour semer l’intérêt : il suffit d’aller parler aux joueuses, de les informer », explique Forcand. « Autrement, elles ne penseraient peut-être jamais à devenir entraîneuses, puisqu’elles n’ont rien connu d’autre que la patinoire. »

Ce n’est peut-être pas sorcier comme approche, mais selon Murray Cobb, directeur de la WJHA, Forcand se distingue par son attention aux détails.

« Elle a pris le temps d’étudier les raisons qui poussent les filles à quitter le sport à l’adolescence, et elle fait des pieds et des mains pour empêcher que cela n’arrive à ses joueuses », se réjouit-il. « Ses pairs devraient prendre exemple sur elle. Elle n’hésite pas à varier les activités pour motiver ses protégées à continuer le hockey et à rester actives. »

Forcand est l’entraîneuse-chef de l’équipe féminine des M11 de la WJHA depuis trois saisons, et elle aide avec les M13 et M15. Si, en début de carrière, elle œuvrait au niveau AA, Forcand préfère aujourd’hui travailler auprès de joueuses débutantes : c’est sa passion.

« Interagir avec les filles, découvrir ce qui les rend heureuses, apprendre à les connaître, les accompagner dans leur parcours sportif et les regarder évoluer et changer, c’est vraiment incroyable », dit-elle en souriant. « C’est un travail exigeant, mais qui donne tellement en retour… Bien plus qu’on ne peut l’imaginer. »

Ce qui en rebute plusieurs, selon elle, c’est la croyance que le métier demande énormément de temps. S’il est vrai que les niveaux élites requièrent un investissement considérable, les équipes communautaires sont beaucoup moins énergivores. Et même les plus petits gestes peuvent faire ricochet.

« Ça donne aux athlètes une expérience positive du hockey, et peut-être qu’un jour, ils voudront faire de même pour d’autres enfants », fait-elle remarquer.

Après huit ans à donner sans compter, c’est à son tour de recevoir : son travail est maintenant reconnu à l’échelle nationale. Le prix qu’on lui décerne lui donne l’occasion de faire le point sur sa carrière et de penser à toutes les vies qu’elle a marquées, aux amitiés nouées et aux expériences acquises, au parcours qui a fait d’elle l’entraîneuse accomplie d’aujourd’hui.

« On est tellement fière de notre équipe, de nos joueuses, de nos collègues, qu’on ne prend jamais vraiment le temps de s’applaudir », avoue-t-elle. « J’espère que toutes les lauréates d’hier, d’aujourd’hui et de demain s’arrêteront un moment pour se féliciter. Elles font un excellent travail et ont de quoi être fières. On l’oublie trop souvent! »

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Une occasion de hausser la barre

Entraîneurs, administrateurs et partisans se sont réunis virtuellement dans le cadre d’un forum national et d’un sommet sur le hockey féminin

Lee Boyadjian
|
15 May 2021

À la suite d’une fin de semaine remplie de discussions animées au sujet du hockey féminin, Amy Walsh a retenu une chose par-dessus tout.

« Je ne suis pas seule. »

La directrice administrative de Hockey Nouvelle-Écosse a contribué au forum national sur le hockey féminin et a agi à titre de panéliste pendant le sommet sur le hockey féminin, deux volets du congrès printanier 2021 de Hockey Canada qui s’est déroulé de manière virtuelle du 6 au 9 mai. Selon elle, les deux événements ont permis à la fois d’inspirer les participants et de jeter un regard réaliste sur l’état du hockey féminin. La plupart des discussions ont porté sur les obstacles qui se dressent toujours devant ce sport et les pistes de solution pour les éliminer.

« Les déclarations ne suffisent pas. Les discussions ne suffisent pas. Je crois qu’il faut passer à l’action et qu’il faudra potentiellement poser des gestes majeurs » soutient Walsh. « Ces gestes devront être le fruit d’une volonté de changement. Les femmes doivent prendre part aux discussions, recevoir des commandites et être intégrées aux démarches. »

« J’espère sincèrement que les gens passeront à l’action, qu’ils feront ce qu’ils peuvent autour d’eux, mais la vérité est que les changements tardent à se faire sentir », affirme Stephanie White, présidente du comité de la politique du hockey féminin de Hockey Canada, qui était l’hôte de ces deux événements. White ajoute que ce forum ne se voulait que le début d’une série de discussions à venir.

« Ce n’est pas un cas où nous pouvions régler le problème en une fin de semaine, alors nous devrons poursuivre notre travail de sensibilisation et de développement pour que le sport puisse connaître un véritable essor. »

Le forum national sur le hockey féminin a réuni près de 200 délégués parmi le personnel de Hockey Canada et de ses membres. Barry Reynard, administrateur à Hockey Canada, siège au même comité que White, en plus de faire partie de l’équipe de travail sur le Modèle canadien du développement au hockey féminin. À son avis, la fin de semaine avait notamment pour but de réunir les responsables de la gouvernance du hockey, les athlètes et les administrateurs autour d’une même table.

« C’est la première fois que nous réunissions ces personnes et partagions ces réflexions », estime Reynard. « À mon sens, l’un des résultats d’événements de ce type est le travail de qualité des comités qui nous approche d’occasions au potentiel énorme. »

L’une de ces occasions réside dans l’engagement renouvelé de Hockey Canada envers l’équité, la diversité et l’inclusion pour veiller à ce que de nouvelles voix et des témoignages variés soient entendues et écoutées. Walsh est d’avis que le sommet sur le hockey féminin a constitué un pas dans la bonne direction, puisque des panélistes ayant connu différents parcours au hockey ont pu discuter des rôles de meneuses qui s’offrent aux femmes et de l’essor du sport. Les panélistes ont également répondu aux questions de plus de 600 personnes parmi l’auditoire virtuel.

« C’était un bon point de départ et une expérience révélatrice pour plusieurs participants », dit Walsh.

« D’une certaine façon, je crois que nous avons déstabilisé certaines personnes. Je crois que les participants ont pu tirer des apprentissages de leur expérience, donc j’ai espoir que tous ont pu quitter l’événement en se sentant prêts à poser les gestes qui sont à leur portée », ajoute Walsh.

Hockey Canada multiplie les efforts pour outiller les intervenantes du hockey féminin grâce à la série de développement Parcours vers le podium. La première série de webinaires a été animée par Tessa Bonhomme, médaillée d’or olympique et double championne mondiale. L’initiative Parcours vers le podium permet aux joueuses issues de programmes de hockey locaux d’interagir avec les entraîneurs, les joueuses et les administrateurs de l’équipe nationale féminine du Canada.

Pour en savoir plus sur la série de développement Parcours vers le podium, veuillez visiter le HockeyCanada.ca/ParcoursPodium.

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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