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St-Louis met fin à sa carrière

Le médaillé d’or olympique de 2014 annonce sa retraite

Jason La Rose
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03 July 2015

Martin St-Louis a officiellement mis un terme à sa carrière jeudi après-midi, annonçant sa retraite après 16 saisons dans la Ligue nationale de hockey et cinq participations avec Équipe Canada.

Le joueur originaire de Laval, Québec, n’a représenté son pays pour la première fois que peu de temps avant son 30e anniversaire; après avoir remporté le trophée Art-Ross, le trophée Hart et la coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2003-2004, St-Louis a inscrit quatre points en six matchs pour aider le Canada à gagner la Coupe du monde de hockey 2004.

Il a été le deuxième meilleur pointeur du Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 et a remporté deux médailles d’argent consécutives aux Championnats mondiaux 2008 et 2009 de l’IIHF où il a été le meilleur pointeur du tournoi et membre de l’équipe des étoiles des médias en 2009.

St-Louis a pris part à son dernier tournoi international il y a un peu plus d’un an à Sotchi, participant à cinq matchs et aidant le Canada à remporter sa deuxième médaille d’or olympique de suite.

Au total, il a accumulé 32 points (10 buts, 22 aides) en 35 matchs en carrière avec Équipe Canada.

St-Louis a obtenu 1 033 points (391 buts, 642 aides) en 1 134 matchs dans la LNH auprès des Flames de Calgary, du Lightning et des Rangers de New York, terminant au sommet des pointeurs de la ligue à deux reprises (2003-2004 et 2012-2013).

En plus de deux trophées Art-Ross et d’un trophée Hart, St-Louis a remporté le trophée Lady Byng remis au joueur le plus gentilhomme de la LNH à trois occasions (2009-2010, 2010-2011, 2012-2013) et il s’est taillé une place au sein de la première équipe des étoiles de la LNH en 2003-2004 et de la deuxième équipe des étoiles de la LNH en 2006-2007, 2009-2010, 2010-2011 et 2012-2013.

MARTIN ST-LOUIS

Année Équipe Événement PJ B A PTS PUN Résultat
2004 CAN Coupe du monde 6 2 2 4 0 1er
2006 CAN Olympiques 6 2 1 3 0 6e
2008 CAN Championnat mondial 9 2 8 10 0 Argent
2009 CAN Championnat mondial 9 4 11 15 2 Argent
2014 CAN Olympiques 5 0 0 0 2 Or

CAN TOTAL 35 10 22 32 4
Canada c. Slovaquie

Aperçu du Mondial masculin : Canada c. Slovaquie

Jeudi 23 mai | 10 h HE | Prague, Tchéquie | Quart de finale

Jason La Rose
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23 May 2024

Place à la ronde éliminatoire pour l’équipe nationale masculine du Canada, qui affronte la Slovaquie dans le premier quart de finale jeudi au Championnat mondial 2024 de l’IIHF à Prague.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a couronné un parcours parfait en ronde préliminaire d’une victoire enlevante contre les Tchèques mardi, profitant d’un doublé de Dylan Cozens – dont un but en prolongation tandis que l’équipe jouait en infériorité numérique – pour vaincre le pays hôte par la marque de 4-3. Dawson Mercer et Brandon Hagel ont aussi fait mouche pour le Canada, dans une rencontre où pas moins de six buts ont été marqués en l’espace de 17 minutes au dernier tiers.

Les Slovaques ont quant à eux conclu leur ronde préliminaire avec un revers de 6-1 aux mains des Suédois mardi. Michal Ivan a été l’auteur de l’unique but de son équipe, tandis que Stanislav Skorvanek a repoussé 37 tirs devant la cage de la Slovaquie, qui subissait la défaite dans un deuxième match de suite.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Lors de leur duel au tour préliminaire l’an dernier à Riga, le Canada et la Slovaquie avaient eu besoin de huit rondes en tirs de barrage pour trancher le débat. C’est Jack Quinn qui avait fini par inscrire le filet décisif avant de voir Samuel Montembeault se dresser devant Martin Chromiak pour sceller l’issue de la rencontre – une victoire de 2-1 des Canadiens. Jake Neighbours avait inscrit le seul but en temps réglementaire pour le Canada, qui avait bombardé Samuel Hlavaj de 44 tirs en 65 minutes de jeu. Tout de même, il avait fallu un but de Michael Carcone en cinquième ronde des tirs de barrage pour maintenir les espoirs des siens en vie et mettre la table pour Quinn.

À surveiller

On risque peu de se tromper en parlant de John Tavares. Le capitaine d’Équipe Canada est arrivé en Tchéquie tout juste avant le début du tournoi et s’est intégré à merveille au reste du groupe. Sa récolte de huit points (1-7—8) le place au deuxième rang de l’équipe derrière Dylan Cozens, et il n’est qu’à une mention d’aide du premier rang dans le tournoi à ce chapitre. Ce qui est peut-être le plus impressionnant, c’est sa domination dans le cercle de mise au jeu, lui qui présente un taux de réussite de 76 % (76 mises au jeu remportées en 100 tentatives). C’est près de 8 % de plus que Brady Tkachuk des États-Unis, qui occupe le deuxième rang à 68,5 %. S’il revêt l’unifolié pour la première fois en huit ans cette année, Tavares demeure néanmoins l’un des représentants les plus décorés de la nation. Il a remporté deux médailles d’or au Mondial junior, une médaille d’or olympique, une Coupe du monde de hockey et une Coupe Spengler, et cumule 89 points (42-47—89) en 74 parties à l’international.

On peut dire que les jeunes s’en tirent plutôt bien dans le clan des Slovaques. Le vétéran de 33 ans Libor Hudacek est certes le meneur de l’équipe jusqu’ici, lui qui a amassé neuf points (5-4—9) en sept rencontres en ronde préliminaire, mais il est suivi de près par Juraj Slafkovsky (0-7—7) et Simon Nemec, tous deux âgés de 20 ans, et par Martin Pospisil (3-4—7), 24 ans. Slafkovsky et Nemec représentent l’avenir du hockey slovaque. Ils sont entrés dans l’histoire en 2022 lorsqu’ils ont été sélectionnés aux premier et deuxième rangs par Montréal et le New Jersey, respectivement, lors du repêchage de la LNH, devenant ainsi les deux plus hauts choix de l’histoire issus de leur nation. Il faut dire que Slafkovsky avait fait une entrée remarquée sur la scène internationale il y a deux ans en Finlande, inscrivant neuf points en huit matchs à l’âge de 18 ans, un mois avant que les Canadiens de Montréal jettent leur dévolu sur lui au tout premier rang.

Rétrospective

Les Canadiens ont remporté les cinq derniers duels contre les Slovaques depuis 2014, et 13 des 17 rencontres au total depuis 1996, année coïncidant avec le retour de la Slovaquie en première division après sa séparation d’avec la Tchéquie.

Parmi ces 17 rencontres, trois ont été disputées en quarts de finale – une victoire de 3-2 de la Slovaquie en 2002, un gain de 4-1 du Canada en 2006 marqué par une performance d’un but et une aide de Patrice Bergeron et un autre match où les Slovaques avaient eu le dessus en effectuant une remontée tardive pour l’emporter au compte de 4-3 en 2012.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 13-2-2 (1-0 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 65
Buts pour la Slovaquie : 40

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Canada c. Suisse

Aperçu du Mondial masculin : Canada c. Tchéquie

Mardi 21 mai | 10 h HE | Prague, Tchéquie | Ronde préliminaire

Jason La Rose
|
21 May 2024

L’équipe nationale masculine du Canada conclura sa ronde préliminaire mardi au Championnat mondial 2024 de l’IIHF à l’occasion d’un duel face à l’équipe hôte, la Tchéquie. Le premier rang du groupe A sera à l’enjeu.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a profité de son jeu de puissance pour battre la Suisse 3-2 dimanche dans un match entre deux équipes invaincues. Dylan Cozens a marqué deux fois avec l’avantage d’un homme et Nick Paul a ajouté le but de la victoire en supériorité numérique. Les Canadiens se sont hissés au sommet du groupe en infligeant une première défaite aux Suisses.

Les Tchèques ont joué leur plus récent match samedi, battant facilement la Grande-Bretagne 4-1 pour remporter une quatrième victoire en cinq sorties. Lukas Sedlak a inscrit deux buts et une aide, et Roman Cervenka a accumulé quatre aides devant une foule de 17 413 spectateurs à l’O2 Arena.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les Canadiens et les Tchèques ont croisé le fer au même moment du tournoi l’an dernier en conclusion du tour préliminaire à Riga. Tyler Myers a brisé une égalité au début de la troisième période, et le Canada a signé une victoire de 3-1. Peyton Krebs et Lawson Crouse ont marqué les autres buts pour les Canadiens, qui ont terminé la rencontre avec un avantage de 44 tirs au but contre 17.

À surveiller

Cozens n’a qu’à enfiler le chandail orné de la feuille d’érable, et les buts sont au rendez-vous. Avec un doublé contre la Suisse dimanche, il a touché la cible six fois en autant de rencontres à Prague. Il est à égalité avec Oliver Kapanen et Brady Tkachuk au sommet de la colonne des meilleurs buteurs du tournoi. Ces six buts s’ajoutent aux sept qu’il a marqués en 2022. Le joueur de 23 ans s’approche des meilleurs buteurs de l’histoire d’Équipe Canada au Mondial masculin (Steve Yzerman, Jason Spezza et Matt Duchene sont à égalité à ce chapitre avec 18). Son aptitude à remplir le filet adverse était déjà bien connue; Cozens a marqué 31 buts il y a un an avec les Sabres de Buffalo et a fait scintiller la lumière rouge 10 fois (accumulant 25 points) en 14 parties aux éditions 2020 et 2021 du Mondial junior.

Des renforts sont arrivés pour la Tchéquie. Martin Necas a été ajouté à la formation samedi après l’élimination des Hurricanes de la Caroline dans les séries éliminatoires de la LNH, puis David Pastrnak et Pavel Zacha des Bruins de Boston ont été ajoutés lundi. Pastrnak est le gros nom; il a récolté 110 points (47-63—110) avec les Bruins cette saison (après en avoir obtenu 113 la saison passée). Il devient immédiatement le joueur le plus redoutable du clan tchèque. Il a été sensationnel dans l’uniforme de son pays – Pastrnak a 29 points (13-16—29) en 28 matchs en carrière au Mondial masculin. En deux éditions du Mondial junior, il a accumulé 14 points (3-11—14).

Rétrospective

Le Canada a un léger avantage de 14-12 lors des 26 duels qui ont opposé les Canadiens et les Tchèques depuis 1993, à la suite de la dissolution de la Tchécoslovaquie.

Malgré tout, le Canada a eu un net ascendant lors de la dernière décennie; il a remporté les huit derniers affrontements. Parmi ces duels, il y a eu les trois derniers rendez-vous en demi-finale – Mike Smith a signé un jeu blanc de 23 arrêts en 2015, Mark Stone a récolté un but et une aide en 2019, et Cozens a accumulé deux buts et une aide en 2022.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-12 (1-1 en PROL. ou TB).
Buts pour le Canada : 81
Buts pour la Tchéquie : 74

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Centennial Cup at Sixteen Mile Sports Complex in Oakville, Ontario

En chiffres : 11 jours à Oakville

Voici quelques faits et statistiques à propos de la Coupe du centenaire 2024, sur la glace comme à l’extérieur de la patinoire

Shannon Coulter
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19 May 2024

Sur 117 équipes au départ, il n’en reste plus que deux : les Blues de Collingwood ou les Mustangs de Melfort soulèveront la Coupe du Centenaire.

À l’approche du couronnement de l’équipe championne nationale du hockey junior A, voici un portait en chiffres des coulisses de la Coupe du centenaire 2024, présentée par Tim Hortons.

3 jeux blancs jusqu’aux demi-finales, inclusivement : Noak Pak de Collingwood (contre Longueuil), Malachi Klassen de Winkler (contre Oakville) et Noah Beaulne du Grand Sudbury (contre Longueuil) ont tous signé un blanchissage.

7jours entre le moment où les Timberwolves de Miramichi ont remporté le championnat de la MHL leur permettant de se qualifier pour la Coupe du Centenaire et leur premier match au tournoi.

16 officiels assignés à la Coupe du Centenaire. L’équipe était formée de personnes venant de tout le pays, d’Edmonton, en Alberta, à Hammonds Plains, en Nouvelle-Écosse.

29tentatives en tirs de barrage; en ronde préliminaire, les Mustangs de Melfort, les Canucks de Calgary et les Timberwolves de Miramichi l’ont tous emporté en tirs de barrage, mais aucune séance ne s’est poursuivie au-delà des cinq rondes requises.

40 jours entre la fin du parcours en séries éliminatoires de l’équipe hôte, les Blades d’Oakville, et leur premier match au tournoi, soit la plus longue pause parmi toutes les équipes participantes (les Canucks de Calgary suivent avec 22 jours).

49 buts marqués en avantage numérique jusqu’aux demi-finales, inclusivement. Spencer Young et Cody Pisarczyk sont les meneurs au tournoi avec trois buts en avantage numérique chacun.

120 bénévoles qui ont œuvré en coulisse pour assurer le bon fonctionnement du tournoi, notamment pour le déroulement des matchs, les services aux équipes et le transport.

121 membres de familles canadiennes qui ont assisté à leur premier match de hockey grâce à un programme de Tim Hortons. Les familles ont reçu des cadeaux de la marque Hockey Canada ainsi que des billets au niveau du centre de la glace et se sont régalées au Tim Hortons après le match.

141 entrevues avec les médias réalisées jusqu’aux demi-finales, inclusivement, notamment pour la diffusion en direct sur HockeyCanada.ca, auprès de médias accrédités de la LHJC et pour des articles de Hockey Canada.

150 membres de l’Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance qui ont assisté au match de la ronde préliminaire entre les Bombers de Sioux Lookout et les Mustangs de Melfort pour souligner le Jour des enfants et des jeunes pris en charge, célébré le 14 mai.

167 buts marqués jusqu’aux demi-finales, inclusivement. Elliot Robert des Timberwolves de Miramichi a marqué sept buts en six parties, ce qui le place au premier rang des buteurs du tournoi.

377 laissez-passer remis au personnel des équipes.

678 rondelles utilisées jusqu’aux demi-finales, inclusivement.

1 455 minutes de hockey jouées jusqu’aux demi-finales, inclusivement. Seuls trois matchs ont nécessité plus de 60 minutes : les duels Melfort c. Winkler, Calgary c. Navan et Miramichi c. Winkler sont allés en tirs de barrage.

1 440 bouteilles de Gatorade consommées par les 10 équipes.

1 497 élèves et membres du personnel scolaire qui sont venus encourager les équipes lors des cinq matchs disputés pendant les heures de classe.

9 204 kilomètres parcourus au total par les équipes jusqu’à Oakville (selon Google Maps). La distance la plus courte a été parcourue par les Blues de Collingwood, qui se trouvent à 124,6 km, tandis que les Canucks de Calgary ont parcouru 2 700,50 km pour participer au tournoi.

39 423 photos prises par Heather Pollock et Lori Bolliger, les photographes de Hockey Canada Images, jusqu’aux demi-finales, inclusivement, notamment de l’action sur la glace, des portraits des joueurs, des scènes exclusives en coulisse et des activations des partenaires.

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Canada c. Suisse

Aperçu du Mondial masculin : Canada c. Suisse

Dimanche 19 mai | 14 h HE | Prague, Tchéquie | Ronde préliminaire

Jason La Rose
|
19 May 2024

L’équipe nationale masculine du Canada voudra poursuivre sur son élan lorsqu’elle croisera le fer avec la Suisse dans un duel pour la première place du groupe A dimanche au Championnat mondial 2024 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a redressé la barre après un très lent départ contre la Finlande samedi pour l’emporter par la marque de 5-3. Dylan Cozens, Brandon Tanev, Owen Power, Brandon Hagel et Dawson Mercer ont touché la cible pour les Canadiens, qui tiraient de l’arrière 2-0 et étaient dominés 12-0 au chapitre des tirs au but après huit minutes de jeu, avant d’orchestrer une remontée leur permettant de porter leur fiche à 5-0.

Les Suisses ont aussi récolté une cinquième victoire en autant de parties samedi grâce aux performances de trois points de Kevin Fiala (2-1—3) et de Nico Hischier (1-2—3) dans un triomphe de 8-0 contre le Danemark. Leonardo Genoni a réalisé 17 arrêts pour obtenir un deuxième jeu blanc consécutif pour la Suisse, qui est invaincue en cinq affrontements pour la troisième année de suite.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le dernier duel entre les formations a eu lieu en ronde préliminaire l’année dernière à Riga. Tyler Toffoli avait brisé la glace à mi-chemin de la deuxième période, et Michael Carcone avait inscrit le dernier filet de la rencontre dans les derniers instants, mais les Canadiens avaient baissé pavillon par un pointage de 3-2, une 14e défaite qui finirait par donner lieu à une séquence de 15 gains consécutifs en ronde préliminaire pour les Suisses en trois tournois.

À surveiller

Reconnu principalement pour ses prouesses défensives, Power a contribué offensivement contre les Finlandais avec un but et deux aides – obtenant ainsi son premier but avec l’équipe nationale masculine après avoir été blanchi à ce chapitre lors du Mondial masculin 2021 et des Jeux olympiques de 2022. Le joueur natif de Mississauga a fait une entrée en scène fracassante sur la scène internationale lors de ce tournoi de 2021 à Riga (quelques semaines seulement avant d’être le tout premier choix au repêchage de la LNH, sélectionné par Buffalo). Devenant alors le plus jeune joueur à porter la feuille d’érable, il avait gagné en responsabilités tout au long de la compétition pour le Canada, qui avait remporté un titre mondial que peu avaient prédit. Quels sont ses seuls buts pour Équipe Canada avant celui de samedi? Il est devenu le premier défenseur canadien à réussir un tour du chapeau au Mondial junior lorsqu’il a frappé trois fois contre la Tchéquie le lendemain de Noël en 2021.

Roman Josi fait la pluie et le beau temps à la ligne bleue de la Suisse, lui qui est en tête du tournoi pour le nombre de points avec une récolte de 10 (3-7—10) en cinq matchs. Le capitaine suisse a connu sa meilleure performance dans un verdict enlevant de 6-5 contre l’Autriche dimanche dernier, où il a fourni deux buts et deux aides, dont la première mention d’aide sur le but gagnant de Hischier dans la dernière minute de jeu. La performance de Josi à Prague n’est que le prolongement de sa formidable saison avec les Predators de Nashville – il est finaliste à l’obtention du trophée Norris, fort d’un rendement de 85 points (23-62-85) au fil des 82 matchs de son équipe, qui s’est taillé une place en séries éliminatoires notamment grâce à ses efforts. Josi est un habitué du Mondial masculin. Il s’agit de sa septième participation et il détient deux médailles d’argent, gagnées en 2013 et en 2018.

Rétrospective

Ce sera le 35e duel entre le Canada et la Suisse, les Canadiens ayant remporté 26 des 34 premiers (en plus d’avoir fait match nul à deux reprises).

La dernière victoire canadienne remonte aux quarts de finale du tournoi de 2019 à Kosice, en Slovaquie. À moins d’une seconde d’une élimination hâtive, Damon Severson avait nivelé le pointage avec quatre dixièmes de seconde au cadran avant que Mark Stone ne donne une victoire spectaculaire de 3-2 en prolongation au Canada.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 26-6-2 (4-2 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 169
Buts pour la Suisse : 54

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Canada c. Finlande

Aperçu du Mondial masculin : Canada c. Finlande

Samedi 18 mai | 10 h | Prague, Tchéquie | Ronde préliminaire

Jason La Rose
|
18 May 2024

L’équipe nationale masculine du Canada entre dans le vif de son calendrier préliminaire samedi et affronte la Finlande dans le premier de trois matchs disputés en quatre jours contre les trois équipes à la remorque des Canadiens dans le groupe A.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a remporté une quatrième victoire en autant de matchs jeudi, limitant la Norvège à seulement six tirs au but, dont aucun au cours des deux premières périodes, dans une victoire de 4-1. Brandon Tanev, Andrew Mangiapane, Dylan Cozens et Jared McCann ont été les buteurs, tandis que Nico Daws a été peu sollicité à son premier départ au tournoi, avec cinq arrêts.

Les Finlandais ont subi une défaite historique au compte de 3-2 contre les Autrichiens lors de leur dernière sortie jeudi, laissant Benjamin Baumgartner marquer le but de la victoire avec 0,2 seconde au cadran. Saku Mäenalainen et Oliver Kapanen ont marqué en première période pour la Finlande, qui s’inclinait face à l’Autriche pour la première fois en 11 affrontements dans l’histoire du Mondial masculin.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les Canadiens et les Finlandais ont croisé le fer en quart de finale il y a un an. Devant la foule locale de plus de 11 000 personnes au Nokia Arena de Tampere, en Finlande, Jack Quinn, Samuel Blais et Michael Carcone avaient touché la cible pour le Canada, qui détenait une avance de 3-0 au début de la troisième période, et le capitaine Tyler Toffoli avait scellé l’issue du match dans un filet désert. Les Canadiens l’emportaient 4-1 avant de filer vers la conquête de l’or.

À surveiller

Il n’a peut-être que 20 ans et n’a joué que 26 matchs dans la LNH, mais Olen Zellweger est bien dans son élément à Prague. Le défenseur a la meilleure moyenne de points par 60 minutes jouées du tournoi, avec quatre mentions d’aide en un peu plus de 30 minutes de jeu en quatre rencontres (une moyenne de 7 min 36 s sur la glace par match). Le natif de Fort Saskatchewan, en Alberta, qui a fait ses débuts dans la LNH avec Anaheim seulement le 23 janvier dernier, a l’habitude de noircir les feuilles de pointage. À ses deux dernières saisons dans la WHL, à Everett et à Kamloops, il a inscrit 158 points (46-112—158) en 110 matchs et a remporté le trophée Bill-Hunter remis au Défenseur de l’année de la WHL lors des deux campagnes.

Du côté des Finlandais, Kapanen a brillé à l’offensive aux quatre premiers matchs des siens, inscrivant six buts, un sommet dans le tournoi (un de plus que Connor Bedard). Le joueur de 20 ans a réalisé un tour du chapeau dans la victoire contre la Grande-Bretagne et a enfilé l’aiguille à deux autres reprises contre la Norvège, avant de s’imposer contre l’Autriche. Kapanen, qui est le neveu de l’ancien joueur de la LNH Sami Kapanen et le cousin de l’avant des Blues de St. Louis Kaspei Kapanen, a déjà inscrit au tournoi près de la moitié de son total de buts en saison régulière : il a trouvé le fond du filet à 14 occasions en 51 affrontements au sein du KalPa de Kuopio, puis a marqué sept buts en seulement 13 parties des séries éliminatoires de la Liiga, au cours desquelles le KalPa a atteint les demi-finales.

Rétrospective

Dire que les Finlandais sont des adversaires bien connus des Canadiens au Mondial masculin relève de l’euphémisme. Seule la Suède a disputé plus de matchs (68 PJ) contre le Canada que la Finlande, qui croise le fer avec les représentants de l’unifolié pour la 55 e fois à Prague.

Les Canadiens ont remporté 38 des 54 premiers duels. Les deux nations se sont notamment affrontées au match pour la médaille d’or en 1994 (4-3 pour le Canada en tirs de barrage), 2007 (4-2 pour le Canada), 2016 (2-0 pour le Canada), 2019 (3-1 pour la Finlande), 2021 (3-2 pour le Canada en prolongation) et 2022 (4-3 pour la Finlande en prolongation).

Fiche de tous les temps : le Canada mène 38-14-2 (3-3 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 280
Buts pour la Finlande : 122

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Molinaro obtient sa chance

Après avoir vécu l’expérience de la Coupe du centenaire à titre de gardien auxiliaire l’an dernier, Julian Molinaro a mené les Canucks de Calgary jusqu’au Championnat national junior A cette saison

Jason La Rose
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17 May 2024

Il y a un an, Julian Molinaro a suivi chaque instant de la Coupe du centenaire depuis le banc de son équipe.

C’est que le gardien de but était l’auxiliaire de Noah Pak, qui a joué chaque seconde des 24 matchs disputés en séries éliminatoires l’an dernier par les Blues de Collingwood, qui ont atteint les quarts de finale du Championnat national junior A du Canada.

Mais cette saison, la situation est bien différente.

Molinaro est de retour au championnat national, mais dans un autre uniforme. Il joue désormais un rôle beaucoup plus important devant la cage des Canucks de Calgary, qui visent à leur tour le titre national.

Et comme le hasard fait bien les choses au hockey, il ne fallait pas se surprendre de voir Pak à l’autre extrémité de la glace lors du premier match de Molinaro et des Canucks le 9 mai.

Aucun des deux cerbères ne voudra ajouter cette rencontre à son palmarès personnel; Molinaro a cédé cinq fois sur 26 tirs, tandis que Pak a été battu à quatre reprises, ce qui marquait seulement la sixième fois en 62 départs qu’il accordait autant de buts. Les Canucks se sont inclinés par la marque de 5-4 dans un duel qui fut surtout l’affaire des unités spéciales.

« À mon arrivée avant la rencontre, j’ai croisé Richard Judges, responsable de l’équipement de Collingwood, raconte Molinaro. Ça faisait drôle. Et d’affronter Noah, Mark McIntosh, Spencer Young et les autres, ça devenait encore plus bizarre. On ne se le cachera pas, je n’ai pas connu mon meilleur match. Sans doute l’une de mes pires performances de l’année, en fait. Mais je ne m’en fais pas trop avec ça. On les reverra, du moins je l’espère. »

Le parcours de Collingwood en 2022-2023 s’est finalement conclu par une défaite de 4-2 aux mains des Jr. Senators d’Ottawa lors du championnat national présenté à Portage la Prairie, au Manitoba. C’était aussi la fin de l’aventure avec les Blues pour Molinaro. Ce dernier avait certes excellé dans un rôle second, cumulant une moyenne de buts alloués de 2,33 et un pourcentage d’arrêts de 0,901 en 20 parties, mais comme Pak serait de retour pour une dernière campagne dans le junior A, Molinaro estimait qu’il était mûr pour un changement. Il voulait une occasion de montrer son savoir-faire comme gardien de but partant.

C’est là qu’est intervenu Brad Moran, entraîneur-chef et directeur général des Canucks, qui a officiellement acquis les droits du gardien le 11 juillet.

« Il n’avait peut-être pas joué durant les séries, mais il avait vécu l’expérience », explique Moran au sujet du passage de Molinaro avec Collingwood. « Il s’amenait d’un club gagnant où joueurs, entraîneurs et autres étaient unanimes à son sujet. Julian était réputé pour son attitude et son éthique de travail exemplaires. On ne pouvait faire autrement que de voir son ajout d’un bon œil. »

Le joueur originaire de Mississauga, en Ontario, a non seulement excellé, il a dépassé les attentes en menant tous les gardiens de but de la Ligue de hockey junior de l’Alberta (AJHL) avec 27 victoires et six blanchissages. Il a terminé la campagne au troisième rang avec une moyenne de buts alloués de 2,60 et un pourcentage d’arrêts de 0,916.

Il a ensuite remporté 12 de ses 15 départs en séries éliminatoires, affichant des statistiques fort impressionnantes (moyenne de buts alloués de 2,56, pourcentage d’arrêts de 0,908) et menant les Canucks à leur premier titre de l’AJHL depuis 1999 et à une première participation à la Coupe du centenaire depuis la conquête du titre national en 1995, le seul dans l’histoire du club.

« Au fond de moi, j’étais convaincu d’avoir les outils nécessaires pour être gardien partant, mais on ne peut être certain tant qu’on n’a pas été placé dans cette position, décrit Molinaro. Il suffisait qu’on me donne ma chance, et c’est ce que Brad a fait. Une belle marque de confiance qui m’a beaucoup aidé et qui m’a permis de prendre mes aises. Ça fait du bien de sentir l’appui de tout le personnel, de toute l’équipe. »

« Il a été selon moi le meilleur gardien de but dans notre ligue cette saison et nous a donné une chance de l’emporter à chaque match, ajoute Moran. Il a su motiver le reste de l’équipe autant sur la glace qu’à l’extérieur. Difficile de demander mieux. »

Deux jours après que les Canucks eurent complété le balayage des Wolverines de Whitecourt pour remporter le titre de l’AJHL, Molinaro s’est officiellement engagé auprès de l’Université Northern Michigan, où il se joindra aux Wildcats à l’automne.

Le portier de 20 ans connaît un succès éclatant dans son nouveau rôle, et personne n’est plus heureux pour lui que son ancien complice.

« C’est quelqu’un qui a une éthique de travail hors pair, l’un des travailleurs les plus acharnés que je connaisse, souligne Pak. Je suis vraiment content pour lui. De savoir qu’il jouera dans les rangs universitaires l’an prochain et de voir tout le succès qu’il connaît cette saison… Ça me rend heureux. »

Pour Molinaro, c’est aussi un retour aux sources à Oakville, ce qui rend le tout encore plus spécial.

Son père Jason et lui étaient jadis des habitués aux matchs des Blades, et lorsque les Canucks ont sauté sur la glace du Sixteen Mile Sports Complex pour la première fois, Molinaro savait exactement où tourner son regard.

« J’ai failli verser une larme. Mon père était juste là, dans le coin où on était toujours assis aux parties des Blades. J’avais sept ans à l’époque, on était dans ces gradins chaque vendredi soir pour voir l’équipe jouer. Toujours assis au même endroit. Et me voilà maintenant sur la glace, avec lui qui me regarde en action, c’est super. On peut dire que la boucle est bouclée. »

Aura-t-on droit à une fin hollywoodienne? Les Canucks croiseront le fer avec les Flyers de Winkler en quart de finale vendredi. L’équipe qui l’emportera aura rendez-vous avec les Mustangs de Melfort en demi-finale.

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Dans mes propres mots : Dampy Brar

L’entraîneur, mentor, instructeur et lauréat du prix Héros de la communauté Willie-O’Ree nous parle de son parcours et de l’importance de laisser sa marque au sein de la communauté sud-asiatique

Dampy Brar
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17 May 2024

Pendant d’innombrables générations, ma famille a vécu au Pendjab, en Inde. C’étaient des gens bien, honnêtes et travaillants. La terre a été cultivée de génération en génération, les traditions et le style de vie se perpétuant au sein de la famille.

Mon père rêvait d’autre chose pour lui-même et sa future famille. Il rêvait de venir au Canada et d’y refaire sa vie, d’explorer de nouveaux horizons. Mais il n’avait jamais imaginé que son rêve au Canada inclurait le hockey.

J’ai un vif souvenir de moi, à quatre ans, assis sur le perron de la maison à Sparwood, en Colombie-Britannique, la ville où je suis né. Je regardais des garçons plus âgés jouer au hockey dans la rue. Ça m’a tout de suite intrigué. Mon père a constaté mon intérêt et m’a acheté un bâton de hockey en plastique avec une lame rose, un manche jaune et un embout en caoutchouc noir, qui venait avec deux rondelles en plastique. Je jouais sans relâche dans notre sous-sol non aménagé, tirant dans une caisse de lait.

Nous avions la chance d’avoir des amis des Indes orientales dont les garçons jouaient au hockey mineur à Sparwood. À l’approche de la saison de hockey, mon père m’a inscrit. Il n’y avait qu’un seul problème : je n’avais jamais patiné.

J’ai eu la chance inouïe d’avoir un excellent instructeur en patinage. Il s’appelait Tander Sandhu et avait 11 ans. Il dit qu’il m’a fallu 15 minutes pour commencer à patiner tout seul, chaussé d’une de ses vieilles paires de patins qui n’étaient même pas à ma taille. À huit ans, j’ai été surclassé pour jouer avec les plus vieux après avoir marqué 21 buts en deux matchs.

J’ai continué à accumuler les buts. Au début de la saison, à 11 ans, une nouvelle règle est entrée en vigueur selon laquelle on ne pouvait marquer plus de trois buts par match. Même si j’étais un bon fabricant de jeu et que je faisais beaucoup de passes, il était bien connu que cette règle avait été créée à cause de moi. Avec le recul, je crois que cela a fait de moi un meilleur passeur. Ma famille se demande toutefois si, sans cette règle, je n’aurais pas reçu encore plus d’attention et de visibilité dans la communauté du hockey.

Je suis né au Canada, et j’adorais tout simplement ce sport. Je voyais tout le monde dans mon équipe et leurs familles de la même manière, mais ce n’est pas tout le monde qui me considérait comme un égal. Enfant, je ne remarquais pas trop les regards et les commentaires. Le racisme m’est apparu lorsque j’avais huit ans. Après mon troisième but lors d’un match, un joueur de l’équipe adverse, qui venait d’une ville voisine, m’a crié quelque chose à plusieurs reprises pendant la mise au jeu contre lui. Un mot qui commençait par P, mais je ne comprenais pas trop.

Après deux autres buts, le garçon a continué à crier le même mot encore et encore. Je peux encore voir ce qu’il portait, les expressions sur son visage et sa colère. Je me souviens de la peur que j’ai ressentie. J’ignorais ce que j’avais fait de mal et pourquoi il était si en colère contre moi. Mon coéquipier m’a expliqué que notre adversaire disait des choses vraiment méchantes à mon sujet. À propos de mon apparence. Les railleries ont continué, mais j’ai réussi à me concentrer sur le jeu et à m’amuser. Après le match, dans lequel j’avais fini par marquer 13 buts, le garçon m’a serré la main et m’a répété ce mot, « Paki », en pleine face.

J’ai rejoué l’incident dans ma tête toute la fin de semaine. Le lundi matin, à la récréation, j’ai demandé à mon ami indien plus âgé, qui jouait aussi au hockey, ce que signifiait « Paki ». Il m’a expliqué qu’on nous appelait ainsi pour se moquer de nous. C’était un nom qu’on m’avait donné en raison de la couleur de ma peau.

Je me suis habitué à l’entendre au fil des ans. Le pire, ça a toutefois été de l’entendre d’un parent lorsque j’avais 15 ans. Juste avant le début d’un match, tandis que le calme régnait dans l’aréna, le père du gardien de but adverse a crié à son fils : « Ne laisse pas ce maud*t Paki marquer! », puis il m’a regardé droit dans les yeux.

Vers la fin de la saison, nous nous sommes rendus dans une petite ville du col Crowsnest, dans le sud de l’Alberta, pour un match. C’était un vendredi soir, et un groupe d’ados était venu encourager leur équipe locale. Au lieu de regarder le match, ils se tenaient à l’écart des parents et me lançaient constamment des insultes racistes tout en faisant des gestes déplacés.

Je n’ai jamais répété ce qu’ils ont dit. Jusqu’à aujourd’hui. Car si l’on espère provoquer un changement, il faut parler ouvertement de ces paroles, de ces gestes. « Retourne chez toi, Paki », « Mets un peu de cari sur la rondelle, ça va t’aider », « Où est passé ton point rouge sur le front? ». Voilà le genre de moqueries que ces jeunes me lançaient. Chaque fois que le jeu sur la glace m’amenait près d’eux, ils se mettaient à frapper sur la baie vitrée depuis les gradins pour me faire peur, pour m’intimider.

Nous avons gagné 6-4 ce soir-là. Mes parents étaient tout sourire sur le chemin du retour, ils trouvaient que j’avais bien joué. Moi, j’étais silencieux, comme engourdi. En rentrant à la maison, les larmes aux yeux, j’ai dit à mes parents, « On s’en fout du match, vous n’avez pas vu ce qui se passait? » Leur réponse? Si je voulais devenir un joueur d’élite et représenter notre culture, c’était le genre de choses auxquelles j’allais devoir m’habituer. Mon père m’a ensuite parlé du racisme qu’il avait lui-même subi dans les rues et au travail. Il voulait m’en protéger, mais malheureusement, ce n’était pas possible.

C’est là que j’ai commencé à penser qu’un jour, je me servirais du hockey pour gagner le respect, et que j’aiderais à mon tour d’autres jeunes issus de la communauté sud-asiatique et leurs familles.

J’avais pour objectif de devenir hockeyeur professionnel. Un chemin parsemé d’embûches, vous l’aurez deviné. Avec des parents immigrants, sans mentor et sans Internet, il était très difficile de m’y retrouver dans le système. Je suis parvenu tant bien que mal à me frayer un chemin dans le junior B, le junior A, jusqu’à l’équipe du Collège universitaire Concordia de l’Alberta à Edmonton. Puis, je me suis mis à douter. Le hockey universitaire était-il vraiment la meilleure voie pour atteindre mon objectif?

Après quelques matchs, un ancien entraîneur dans la LNH devenu agent de joueurs, du nom de Bill Laforge père, est venu nous voir en action. Il a eu la gentillesse de me prendre sous son aile et m’a aidé à atteindre les rangs professionnels aux États-Unis.

En sept ans de carrière, j’ai passé cinq saisons avec les Sabercats de Tacoma dans la West Coast Hockey League (WCHL), où j’ai joué sous les ordres de deux entraîneurs remarquables en John Olver pendant trois ans et Robert Dirk pendant deux ans. Robert et moi sommes aujourd’hui tous deux entraîneurs à l’Okanagan Hockey Academy.

J’estime avoir pris du galon durant ces années, et pas seulement comme hockeyeur. J’ai appris l’importance de m’impliquer dans ma communauté. La ville m’a témoigné beaucoup d’amour en retour, au point d’effacer ou presque l’impact de toute discrimination contre moi. J’ai remporté le championnat de la WCHL avec les Sabercats en 1999 et pris part au match des étoiles de la ligue. J’ai aussi été élu Joueur le plus populaire par les partisans et partisanes à chacune de mes cinq saisons avec le club.

D’autres jalons ont marqué mon parcours, notamment mon rappel par le Thunder de Las Vegas dans la Ligue internationale de hockey (IHL). L’année suivante, j’ai signé un contrat à deux volets avec les Bulldogs de Hamilton dans la Ligue américaine de hockey (AHL), un club affilié à mon équipe favorite, les Oilers d’Edmonton.

En accrochant mes patins à la fin de la campagne 2002-2003, j’ai su que j’avais un nouvel objectif à atteindre. C’était à moi de donner au suivant.

Lorsque mon fils, aujourd’hui âgé de 16 ans, a commencé à jouer chez les Timbits, j’ai décidé de m’impliquer en accompagnant les jeunes de la communauté sud-asiatique et leurs familles, tantôt à titre de mentor, tantôt comme entraîneur, ou simplement en offrant mes conseils. Quelques années plus tard, quand ma fille a commencé à jouer, je me suis impliqué davantage dans le hockey féminin. J’ai même eu la chance de contribuer à bâtir des ponts à l’international lorsqu’une équipe féminine de Leh Ladakh, en Inde, est venue au Canada pour la première fois afin de participer au WickFest, une initiative menée par nulle autre que Hayley Wickenheiser, figure emblématique d’Équipe Canada.

Au bout du compte, c’est ma passion pour le hockey qui m’amène à offrir du soutien et des conseils aux joueurs et joueuses des communautés sud-asiatiques et de diverses origines, à créer des liens dans la communauté, à mettre les jeunes et les parents à l’avant-plan, et à diffuser l’information.

Mon travail auprès de la communauté sud-asiatique m’a valu l’honneur, en 2020, de recevoir le prix Héros de la communauté Willie-O’Ree. Je devenais ainsi le premier membre de cette communauté à remporter un prix de la LNH, ce qui m’a motivé à poursuivre mes efforts pour favoriser la diversité et l’inclusion dans notre sport.

Des équipes de la LNH ont déjà emboîté le pas en tenant des soirées du patrimoine sud-asiatique pour souligner les contributions de notre communauté. J’ai eu le privilège de prendre part aux cérémonies lors de ces soirées organisées par les Kings de Los Angeles, les Jets de Winnipeg, les Oilers d’Edmonton et les Flames de Calgary, soit au sein de la garde d’honneur, soit à la mise au jeu protocolaire.

Il faut du temps pour changer les choses. Mais avec assez de volonté, on y parvient. Ensemble, nous contribuerons à améliorer la culture du hockey et favoriserons l’essor du sport que nous aimons tant. Tout comme dans mon parcours de hockeyeur, depuis l’âge de quatre ans jusqu’à mon dernier match professionnel, il faut faire preuve de persévérance, de résilience.

Car le succès est une œuvre qui reste à jamais inachevée.

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Canada c. Danemark

Aperçu du Mondial masculin : Canada c. Norvège

Jeudi 16 mai | 14 h HE | Prague, Tchéquie | Ronde préliminaire

Jason La Rose
|
16 May 2024

L’équipe nationale masculine du Canada entamera la deuxième moitié de sa ronde préliminaire jeudi au Championnat mondial 2024 de l’IIHF. Opposée à la Norvège, elle tentera de garder sa fiche immaculée dans le groupe A.

Dernier match de chaque équipe

La troupe canadienne a eu droit à une bonne frousse contre les Autrichiens mardi; après avoir pris une avance de 6-1 avant le deuxième entracte, les Canadiens ont accordé cinq buts en moins de 16 minutes, mais John Tavares a sauvé les meubles en confirmant la victoire des siens en prolongation au compte de 7-6. Tavares, Pierre-Luc Dubois et Kaiden Guhle ont mené l’offensive avec un but et une aide chacun.

Les Norvégiens ont signé un premier gain mardi après trois défaites consécutives en début de tournoi. Michael Brandsegg-Nygard et Eirik Salste ont fait vibrer les cordages, et Henrik Haukeland a repoussé 24 rondelles dans une victoire de 2-0 contre les Danois. La Norvège peut encore espérer jouer en quart de finale.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada a fait un faux pas historique l’an dernier à Riga en s’inclinant 3-2 en tirs de barrage devant la Norvège. Il s’agissait d’un deuxième revers seulement en 25 duels face à l’équipe scandinave. Milan Lucic et Lawson Crouse avaient touché la cible, et le Canada avait comblé un déficit de deux buts pour envoyer tout le monde en prolongation.

À surveiller

Guhle vient de passer la saison entière avec les Canadiens de Montréal dans la LNH, participant à 70 parties. Son bagage acquis avec la Sainte-Flanelle lui est bien utile à Prague. L’athlète de Sherwood Park, en Alberta, est au sommet des pointeurs parmi les défenseurs du Canada (à égalité avec un autre joueur de la région d’Edmonton, Olen Zellweger). Il a participé aux deux premiers buts inscrits contre l’Autriche, portant ainsi son total de points à quatre. La dernière fois que Guhle avait porté l’uniforme canadien, c’était au Mondial junior 2022 à Edmonton, qui avait été annulé en cours de tournoi. Il avait été nommé capitaine, un an après avoir mis la main sur une médaille d’argent dans la bulle de la capitale albertaine.

La formation norvégienne comprend des joueurs qui évoluent aux quatre coins de l’Europe et de l’Amérique du Nord; un total de 17 clubs provenant de sept ligues et six pays y sont représentés. Un seul des 25 athlètes foule les glaces de la Ligue nationale de hockey : Mats Zuccarello. Vétéran de 835 matchs dans la LNH avec les Rangers de New York, Dallas et Minnesota, il a récolté 63 points (12-51—63) en 69 affrontements avec le Wild cette saison, sa 14een carrière. Zuccarello est également un vétéran de la scène internationale. Il a représenté son pays aux Jeux olympiques (2010, 2014), au Mondial masculin (2008, 2009, 2010, 2016, 2024), au Mondial junior (2006, 2007) et au Mondial masculin des M18 (2004, 2005). Il a aussi fait partie d’Équipe Europe lors de la Coupe du monde de hockey 2016.

Rétrospective

Les Canadiens et les Norvégiens ont croisé le fer à 15 reprises dans les années 2000. Au préalable, les deux pays ne s’étaient affrontés que 10 fois en 50 ans.

La victoire la plus éclatante du Canada remonte à 1962, lorsque les Terriers de Galt avaient infligé un revers de 14-1 à la Norvège. Plus récemment, Tavares a obtenu un tour du chapeau et Jordan Eberle a accumulé un but et trois aides dans un triomphe de 12-1 à Mannheim, en Allemagne.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 23-2-0
Buts pour le Canada : 157
Buts pour la Norvège : 29

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Canada c. Danemark

Aperçu du Mondial masculin : Canada c. Autriche

Mardi 14 mai | 14 h HE | Prague, Tchéquie | Ronde préliminaire

Jason La Rose
|
14 May 2024

L’équipe nationale masculine du Canada poursuit son parcours en ronde préliminaire et tentera de demeurer parfaite contre l’Autriche, qu’elle affronte mardi au O2 Arena dans le groupe A au Championnat mondial 2024 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a une fiche parfaite après cette première fin de semaine au tournoi, notamment grâce à deux buts et une passe de Connor Bedard dans une victoire de 5-1 sur le Danemark dimanche. Jordan Binnington a réalisé 19 arrêts, et 12 patineurs différents ont obtenu au moins un point pour les Canadiens, qui ont touché la cible trois fois (et décoché 26 tirs contre 5) en troisième période.

Les Autrichiens se sont inclinés 6-5 dimanche dans un match âprement disputé contre la Suisse, au cours duquel ils ont détenu une avance de 2-0 et de 3-1 avant de concéder le but de la victoire en avantage numérique avec seulement 51 secondes à jouer. Lukas Haudum a inscrit un doublé et Clemens Unterweger a obtenu un but et deux aides pour l’Autriche, qui présente désormais un dossier de 0-2.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les deux équipes se sont affrontées le 5 mai à Vienne lors du premier match préparatoire des Canadiens. Ridly Greig avait inscrit un but et une aide, Michael Bunting avait récolté deux aides, et le Canada avait signé une victoire de 5-1 devant une salle comble au Steffl Arena.

À surveiller

Si on regarde rapidement la feuille de pointage de l’affrontement entre le Canada et le Danemark, on constate une victoire par quatre buts pour l’unifolié et seulement 19 arrêts pour Binnington, mais les chiffres ne disent pas tout. Le gardien originaire de Richmond Hill, en Ontario, a été formidable au deuxième tiers, réalisant 11 arrêts pendant cette période tandis que les Danois redoublaient d’ardeur pour tenter de niveler la marque. Binnington, qui présente une moyenne de buts alloués de 2,84 et un pourcentage d’arrêts de 0,913 avec St. Louis cette saison, avait peu d’expérience auprès d’Équipe Canada avant le Mondial masculin, n’ayant joué que 35 minutes en deux matchs de la ronde des médailles au Championnat mondial junior 2013 de l’IIHF.

L’ensemble de l’équipe autrichienne évolue en Europe – la plupart dans l’ICE Hockey League – à l’exception de Marco Rossi. Neuvième choix au total du repêchage 2020 de la LNH, Rossi vient de conclure sa première saison complète dans la LNH au Minnesota, où il a disputé les 82 matchs du Wild, marqué 21 buts et terminé au septième rang des pointeurs de l’équipe, avec 40 points. Le joueur de 22 ans s’est imposé sur la scène internationale depuis 2017, participant à deux éditions du Championnat mondial des M18 de l’IIHF, à deux éditions du Championnat mondial junior de l’IIHF (dont celle de 2021 dans la bulle à Edmonton, pour laquelle il a été nommé capitaine), à un tournoi de qualification olympique et au Championnat mondial de l’IIHF à deux reprises.

Rétrospective

Les deux nations ont croisé le fer pour la première fois au Championnat mondial 1931 de l’IIHF, et en 11 rencontres, le Canada a une fiche de 10 victoires et un match nul.

Le dernier affrontement entre les deux équipes au Mondial masculin remonte à une victoire de 10-1 du Canada en fin de ronde préliminaire à Prague en 2015. Matt Duchene et Jason Spezza avaient mené la charge avec deux buts et deux aides chacun, tandis que Nathan MacKinnon et Jordan Eberle avaient récolté chacun un but et une aide.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 10-0-1\
Buts pour le Canada : 68
Buts pour l’Autriche : 7

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Brian, derrière le banc

Au cours des trente dernières années, Brian Sugiyama a entraîné ses enfants, ses petits-enfants, d’autres enfants de la communauté et même d’autres entraîneurs et entraîneuses qui, comme lui, ne veulent qu’améliorer le sport

Chris Jurewicz
|
13 May 2024

Quand on passe des décennies à faire ce qu’on aime, on évolue.

Derrière le banc, dans le vestiaire et sur la patinoire, Brian Sugiyama aide des enfants et de jeunes adultes à devenir de meilleurs joueurs et joueuses et de meilleures personnes depuis 30 ans.

À 72 ans, le résident de Nanaimo, en Colombie-Britannique, n’a peut-être pas tout vu, mais avec son expérience inégalée, il a une bonne idée de ce qu’il faut pour être un entraîneur ou une entraîneuse de hockey d’exception.

« Quand j’ai commencé à donner des formations sur l’entraînement, j’abordais surtout la technique et la science du métier, explique-t-il. Aujourd’hui, j’insiste plutôt sur l’art de l’entraînement. Je travaille avec de jeunes adultes qui parfois viennent de terminer leur parcours de hockey mineur, ou encore avec des parents. On semble croire que le rôle d’un entraîneur ou d’une entraîneuse, c’est de tracer des X et des O et de diriger des séances d’entraînement, mais ce qui compte le plus selon moi, c’est l’aspect psychologique, le développement des enfants, les liens qui se créent entre les membres d’une équipe, et le respect qui est démontré au sein de l’équipe, mais aussi à l’égard des adversaires et des autres personnes impliquées dans le sport, comme les arbitres et juges de lignes. »

En plus d’être membre du groupe de présentation des programmes d’entraînement de Hockey Canada, Sugiyama est coordonnateur des entraîneurs du district de l’île de Vancouver et personne-ressource pour les programmes Entraîneur 1, Entraîneur 2 et Développement 1 du Programme national de certification des entraîneurs, dans le cadre desquels il enseigne chaque année à des centaines de personnes de toutes expériences. Il est également entraîneur-conseil Haute performance 1 et évaluateur sur le terrain pour le programme Développement 1.

Obtenir ces qualifications requiert du temps, du dévouement, de l’expérience, de la patience et une connaissance plus qu’approfondie de notre sport national.

Sugiyama possède toutes ces qualités.

Comme bien des histoires au hockey canadien, la sienne a commencé sur les patinoires extérieures. C’est à Edmonton, où il est né et a grandi, qu’il a commencé à jouer sur une patinoire que son père avait aménagée dans la cour.

Plus son amour du sport grandissait, plus ses habiletés et son engagement se développaient. À l’adolescence, il a joué au hockey compétitif avec le Maple Leaf Athletic Club. Son parcours derrière le banc a commencé lorsqu’il a prêté main-forte au personnel entraîneur de l’équipe de son frère cadet. Puis, au début des années 1980, il a fait comme bien des pères : il a entraîné l’équipe de son fils. Son épouse Karen et lui ont quatre enfants, et les quatre ont joué au hockey.

« J’ai commencé par les divisions récréatives chez les plus jeunes, et comme je voulais m’améliorer, j’ai suivi des cours. J’ai ensuite entraîné une équipe compétitive M11. Même si j’ai vu du bon et du moins bon, j’en ai retiré beaucoup de choses. Je voulais contribuer au développement non seulement de mes propres enfants, mais aussi des enfants de ma communauté. »

Plus tard, la famille a déménagé sur l’île de Vancouver, où elle réside toujours. Le nom Sugiyama est peut-être aussi connu à Nanaimo qu’il l’est à Edmonton, compte tenu du nombre d’années que Brian et sa famille y ont passées au service de la communauté du hockey.

TJ Fisher a passé la saison 2023-2024 avec Brian derrière le banc d’une équipe récréative mixte M15 dans laquelle jouait l’un de ses enfants et l’une des petites-filles de Brian.

« C’est super de voir un grand-père entraîner ses petits-enfants, souligne Fisher. On ne voit jamais ça. Pour les gens de mon âge, réussir à évoluer avec la prochaine génération, c’est un peu un objectif de vie. Brian maîtrise les nouvelles technologies, ce qui l’aide à rester sur la même longueur d’onde que les adultes qu’il forme et les jeunes qu’il entraîne. »

Sugiyama a également inspiré Erin Wilson. Les deux ont travaillé ensemble pendant la saison 2021-2022 et se connaissent depuis près de trois décennies.

« En tant que parent et entraîneur, j’estime vraiment l’importance que Brian accorde au franc-jeu et à l’esprit sportif, explique Wilson. Il encourage tous les joueurs et les joueuses à faire partie intégrante de l’équipe; c’est très précieux pour le développement du caractère, l’estime de soi et le jeu collectif. Ces valeurs de franc-jeu et d’esprit sportif sont essentielles pour moi et j’essaie de les appliquer à mon tour quand j’entraîne une équipe. »

Si au sein des équipes compétitives, on trouve bon nombre de parents qui veulent entraîner, c’est beaucoup moins vrai pour les équipes récréatives. Brian Sugiyama, qui a travaillé dans les deux univers, est à même de le constater.

Mais l’influence de Brian ne se fait pas sentir uniquement chez des parents canadiens ordinaires. Ces dernières années, il a animé des cours auxquels participaient d’anciens joueurs de la LNH bien connus, qui souhaitent s’impliquer en entraînement.

« La saison dernière, j’avais comme élèves Andrew Ladd, Brent Seabrook et Duncan Keith, raconte-t-il. Ils veulent transmettre leurs connaissances à une école de hockey ou à une équipe, et soutiennent les initiatives de Hockey Canada en matière de formation des entraîneurs et entraîneuses. »

Pendant ses cours, Sugiyama aime blaguer qu’il commence à se faire vieux, mais il continue de s’impliquer, et le fera aussi longtemps qu’il le peut. C’est une bonne nouvelle non seulement pour les enfants sur la glace, mais aussi pour les adultes qui apprennent de lui.

« C’est spécial de voir cette famille à l’œuvre, conclut TJ Fisher. Il est toujours entraîneur, ses enfants le sont aussi, et ses petits-enfants jouent au hockey. C’est formidable. »

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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