BRAMPTON, Ont. – À moins d’un mois du début du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF, Hockey Canada et l’Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) ont dévoilé le calendrier préparatoire et les emplacements des camps d’entraînement pour les équipes qui se livreront bataille à compter du 5 avril.

Du 29 mars au 2 avril, six communautés du sud de l’Ontario accueilleront sept matchs préparatoires opposant les dix fédérations participantes .

« Les matchs préparatoires seront une belle occasion de faire briller notre amour du hockey et l’hospitalité canadienne grâce à l’accueil de ces athlètes exceptionnelles en Ontario », a affirmé Fran Rider, présidente et chef de la direction de l’OWHA. « Le calibre relevé saura inspirer les jeunes filles et la population en général dans ces différentes communautés, en plus de soutenir la croissance et le développement du hockey féminin à l’échelle locale. »

Calendrier préparatoire du Mondial féminin

29 mars | France c. Université de Toronto | Varsity Arena | Toronto

31 mars | Allemagne c. Suisse | Sadlon Arena | Barrie
31 mars | Japon c. Hongrie | Canlan Sports | North York

1^er avril | Canada c. Finlande | Gale Centre | Niagara Falls

2 avril | Suède c. Suisse | Aurora Community Centre | Aurora
2 avril | France c. Japon | Port Credit Memorial Arena | Mississauga
2 avril | Allemagne c. Hongrie | Canlan Sports | North York

L’équipe nationale féminine du Canada tiendra aussi son camp d’entraînement au Gale Centre de Niagara Falls, qui sera l’hôte de la Finlande aussi. Aurora accueillera la Suède au Aurora Commununity Centre, tandis que la Suisse et l’Allemagne s’entraîneront à Barrie, respectivement au Peggy Hill Team Community Centre et au Sadlon Arena. Enfin, les camps du Japon et de la France se déroulement au Paramount Fine Foods Centre de Mississauga, la Hongrie élira domicile au complexe Canlan Sports de North York, et la Tchéquie s’établira à l’Iroquois Park Sports Centre de Whitby.

Hockey Canada et l’OWHA tiennent à saluer et à remercier la province de l’Ontario, qui a fourni un appui financier de 500 000 $ pour le Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF. Partout en Ontario, des initiatives seront créées en guise de legs à la suite du tournoi pour soutenir le hockey local pendant des années à venir.

« Le gouvernement de l’Ontario est fier d’appuyer le Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF, un événement notoire qui attire le tourisme dans notre province, stimule l’activité économique dans les communautés et met en valeur l’Ontario comme l’un des meilleurs endroits où s’entraîner, compétitionner et exceller dans le sport », a affirmé Neil Lumsden, ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport. « Félicitations aux athlètes de l’élite mondiale, dont les habiletés et la détermination inspirent toutes les personnes qui partagent leur passion pour le hockey. J’aimerais remercier Hockey Canada, l’OWHA, l’IIHF et la ville de Brampton, de même que le comité organisateur, les entraîneurs et entraîneuses, les offielles et les bénévoles, pour leurs efforts soutenus en vue d’assurer la réussite de cet événement. »

Les éditions récentes du Championnat mondial féminin de l’IIHF ayant été présentées au Canada ont eu un impact économique important dans les provinces hôtes. La Colombie-Britannique (2016) a profité de retombées économiques de 7,4 millions de dollars dans la province, dont 6,2 millions de dollars à Kamloops seulement. L’Ontario (2013) a profité d’un succès encore plus grand, puisque 14,3 millions de dollars ont été générés dans la province, dont 8,8 millions de dollars à Ottawa. Comme c’est le cas pour tous les événements de l’IIHF tenus au Canada, un plan de legs pour les profits du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF appuiera des initiatives de hockey féminin locales partout en Ontario avec l’aide de l’OWHA, de même que dans l’ensemble du Canada.

L’achat de billets pour les matchs préparatoires se fait par l’intermédiaire des installations locales respectives accueillant ces duels. Il reste des billets pour certains matchs du Championnat mondial féminin de l’IIHF. Ceux-ci sont en vente au HockeyCanada.ca/Billets.

Le match préparatoire du 1^er avril qui opposera le Canada à la Finlande sera diffusé en direct sur le Web au HockeyCanada.ca. TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, présenteront les 31 matchs du tournoi au CAA Centre de Brampton, assurant une couverture exhaustive tout au long de l’événement.

Pour en savoir plus sur Hockey Canada et le Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, Twitter et Instagram.

CALGARY, Alb. – Hockey Canada a annoncé les 23 joueuses qui compétitionneront pour l’or en sol canadien avec l’équipe nationale féminine du Canada au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF, présenté du 5 au 16 avril au CAA Centre de Brampton, en Ontario.

Trois gardiennes de but, sept défenseures et treize avants  ont été choisies par l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.), en collaboration avec Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda), directrice des activités hockey, et Cherie Piper (Scarborough, Ont.), première responsable du dépistage et du développement des joueuses. Les membres du personnel entraîneur pour la saison 2022-2023, notamment Kori Cheverie (New Glasgow, N.-É.), Doug Derraugh (Arnprior, Ont./Université Cornell, ECAC), Rachel Flanagan (Pontypool, Ont./Université de Guelph, SUO), Caroline Ouellette (Montréal, Qc/Université Concordia, RSEQ) et le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, Alb.), ont également contribué au processus de sélection.

« Notre personnel a dû prendre quelques décisions vraiment difficiles lors de la sélection de la formation, et cela reflète bien la profondeur de notre programme, a affirmé Ryan. Nous sommes certains d’avoir formé un groupe talentueux avec beaucoup de caractère et de leadership. Les membres de notre personnel ont hâte de travailler avec chacune de ces athlètes tandis que notre parcours vers le championnat mondial s’amorce. »

La formation comprend :

• Une joueuse qui en sera à une première participation au Championnat mondial féminin de l’IIHF (Serdachny);
• Dix-huit joueuses qui ont remporté la 12^e médaille d’or du Canada au Mondial féminin 2022 tenu au Danemark (Ambrose, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Shelton, Stacey, Turnbull, Zandee-Hart).

« Nous sommes vraiment contents pour les 23 joueuses qui auront l’occasion de porter l’uniforme canadien et lutter pour une médaille d’or devant famille et amis, ainsi que nos partisans et partisanes, a commenté Kingsbury. C’est spécial d’accueillir le Mondial féminin au Canada ainsi que neuf autres fédérations pour mettre en valeur le talent et l’esprit compétitif qui marquent notre sport. Nous savons que l’ambiance à Brampton sera électrisante et nous avons hâte partir à la quête de l’or le mois prochain. »

Le tournoi à dix équipes comprend le Canada dans le groupe A avec les États-Unis, le Japon, la Suisse et la Tchéquie. Le groupe B sera formé de l’Allemagne, la Finlande, la France, la Hongrie et la Suède.

Le Canada amorcera le tournoi contre la Suisse le 5 avril et affrontera ensuite la Tchéquie le 7 avril et le Japon le 8 avril. La troupe canadienne conclura sa ronde préliminaire face à ses rivales du sud, les États-Unis, le 10 avril. Tous les duels des Canadiennes commenceront à 19 h HE/16 h HP.

Avant le début du tournoi, le Canada jouera un match préparatoire face à la Finlande le 1^er avril. Des renseignements additionnels à propos des matchs préparatoires seront annoncés dans les prochaines semaines. 

TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, assureront une couverture et une analyse exhaustives du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF. TSN présentera les 31 parties du tournoi disputées au CAA Centre. RDS couvrira tous les affrontements d’Équipe Canada, deux quarts de finale, les demi-finales, de même que les matchs pour des médailles de bronze et d’or.

Le Canada a remporté 12 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012, 2021, 2022), huit d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016, 2017) et une de bronze (2019) au Championnat mondial féminin de l’IIHF.

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REMARQUE : Cet article sur Nurse a été publié une première fois en août 2021. Les renseignements présentés en introduction ont été mis à jour.

La vie de Sarah Nurse a été bien mouvementée au cours des 18 derniers mois.

Sur la patinoire, elle a remporté deux titres du Championnat mondial féminin de l’IIHF ainsi qu’une médaille d’or olympique, établissant deux records, soit pour le plus grand nombre de points (18) et d’aides (13) en un seul tournoi olympique de hockey féminin. Hors de la patinoire, elle est très active dans les médias sociaux et travaille avec ses partenaires à produire du contenu intéressant.

« Je pense que j’ai beaucoup évolué ces dernières années, confie Nurse. Mes intérêts sont les mêmes, mais je vise toujours plus haut et je repousse diverses limites. »

Au cours de la dernière année, Nurse a signé un partenariat révolutionnaire avec EA Sports. Au mois d’août, le studio de jeux vidéo annonçait que l’attaquante avait été choisie pour la couverture de NHL 2013 avec Trevor Zegras, joueur étoile des Ducks d’Anaheim.

What’s better than one cover athlete?

Your two official #NHL23 cover athletes @tzegras11 and @nursey16 ⭐️⭐️

See the full reveal tomorrow
➡️ https://t.co/QhoZN09ldb pic.twitter.com/06XIVh92ud

— EA SPORTS NHL (@EASPORTSNHL) August 24, 2022

« Je voulais m’assurer que les femmes avaient été intégrées au jeu de façon authentique. Je ne voulais pas jouer les potiches simplement pour cocher une case ou faire quelque chose de différent. EA Sports m’a promis que Trevor et moi allions être sur un pied d’égalité à titre d’athlètes de hockey professionnel.

« J’estime qu’en général, la réaction a été très positive. »

Nurse se réjouit à la perspective d’autres collaborations constructives à mesure que sa carrière progresse.

« J’ai noué d’excellentes relations ces dernières années. Je veux solidifier ces partenariats et trouver des façons originales de travailler ensemble. Je définis mon image de marque personnelle, et je vise diverses collaborations avec mes partenaires, qui m’appuient grandement dans tout ce que je fais. »

Voici l’article original portant sur la façon dont Nurse construit sa marque au hockey et dans la vie en général.

Photo : pam_tenwestphotography

Pour Sarah Nurse, la journée commence comme on s’y attendrait de la part de n’importe quelle athlète de haut niveau. Le hockey étant sa priorité absolue, elle entame sa journée par une séance de musculation, qu’elle fera suivre d’une séance matinale de patinage.

C’est par la suite que sa journée se démarque de celle des autres athlètes. L’athlète de 26 ans participera à des réunions pour discuter de partenariats sur les médias sociaux, prendra part à des appels vidéo, filmera des vidéos et créera de nouveaux concepts.

« Je pense que les médias sociaux représentent un outil incroyablement puissant, dit-elle. Tout le monde les utilise, ils font vraiment partie de notre quotidien. »

Nurse a toujours aimé créer du contenu. À l’école, elle faisait souvent du montage vidéo à partir de contenu original qu’elle créait.

« J’aime exprimer ma créativité depuis que je suis toute petite, dit-elle. Je trouve ça vraiment agréable. J’aborde toujours le contenu en pensant à ce qui me plaît. Je veux créer des choses que j’aimerais regarder – je me dis que si ça m’ennuie, les autres vont s’ennuyer aussi. »

Qu’il s’agisse de partager son quotidien, de montrer un look mode amusant ou de parler d’un sujet qui la passionne, Nurse n’hésite pas à montrer sa personnalité en ligne. Sa capacité à réseauter et son entregent lui ont fait découvrir le monde des partenariats avec les marques.

« Quand j’ai compris qu’il y avait des organisations, des marques et des partenariats qui s’alignaient sur mes valeurs, ma mission et mes objectifs, j’ai voulu plonger. »

mom & dad just out for groceries pic.twitter.com/pdrtL6H1gd

— Sarah Nurse (@nursey16) December 30, 2021

Bien qu’elle soit présente sur plusieurs réseaux sociaux, en ce moment, elle aime particulièrement TikTok, une plateforme hautement créative et divertissante.

« J’ai l’impression que TikTok est tout simplement un endroit où on peut se laisser aller et s’amuser, explique-t-elle. On publie tout ce qu’on veut, et on peut devenir viral. On a la possibilité de voir et de rencontrer des gens du monde entier. Pour moi, TikTok, c’est LA plateforme en ce moment. »

Son amour pour TikTok est partagé par plusieurs de ses coéquipières, dont Emily Clark. Si cette dernière, qui a connu Nurse lorsqu’elles jouaient toutes deux pour l’Université du Wisconsin, aime autant l’application, c’est parce qu’elle peut mettre son sens de l’humour et sa personnalité de l’avant dans les vidéos qu’elle réalise avec l’équipe nationale féminine du Canada.

« Quand on tourne une vidéo, on s’amuse comme des folles, dit Clark. C’est une façon agréable de montrer qu’on n’est pas seulement coéquipières, mais aussi des amies. Pour le public, la possibilité de voir qu’on est tricotées presque aussi serrées qu’une famille, c’est précieux. »

L’amitié entre Clark et Nurse est évidente sur leurs profils TikTok. Les deux attaquantes ont lancé une série intitulée On the Mini Mic with 20 and 26 pour faire découvrir aux partisans et partisanes les coulisses du Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF.

« Un jour, Emily est venue me voir et m’a dit qu’elle avait un minimicro, raconte Nurse. Je lui ai répondu que j’en avais un à la maison, moi aussi… et on s’est demandé comment on pourrait les utiliser d’une manière amusante. »

Nurse et Clark sont toutes deux très enthousiastes à l’idée de faire évoluer la série vidéo tout au long du tournoi, notamment en faisant participer d’autres coéquipières ou même le personnel entraîneur.

« C’est juste une façon amusante pour nous de partager notre tribune, explique Clark. Et comme ça semble être populaire, attendez-vous à d’autres épisodes! »

Grâce à ce projet collaboratif, Clark dit qu’elle apprend beaucoup sur la façon de renforcer sa présence en ligne. Elle admire vraiment la confiance de Nurse et sa volonté de se mettre de l’avant sur les réseaux sociaux.

« C’est véritablement une compétence. Ça se travaille, mais il faut s’y mettre, explique-t-elle. Je pense que Sarah a une gigantesque longueur d’avance sur le reste du monde du hockey. Honnêtement, elle m’en apprend beaucoup sur les différentes façons de créer du contenu, sur la manière de saisir les occasions qui se présentent à nous et sur la façon de mieux rejoindre les gens. Et sur le temps qu’il faut consacrer à tout ça. »

Pour ce qui est des partenariats, Nurse dit qu’elle se fie à son instinct pour savoir si elle doit donner le feu vert à une nouvelle collaboration avec une marque. L’un de ses partenariats préférés est celui qu’elle a noué avec Tim Hortons et Barbie.

« Lorsqu’on m’a présenté ce projet, j’étais tellement contente, dit-elle. Ils m’ont dit qu’ils allaient faire une Barbie à mon image! C’était vraiment cool. Je n’en aurais jamais rêvé quand j’étais petite.

« C’est exceptionnel de pouvoir combiner deux choses que j’aime. Il y a eu tellement de fois où j’ai été considérée comme rien d’autre qu’une athlète, où on m’a dit que je ne pouvais pas aimer le rose ni les Barbie, parce que ce n’est pas pour les athlètes. Voir la fusion de ces deux univers, c’était vraiment spécial. »

Proud to inspire girls in hockey with the help of @Barbie, @nursey16 and @pou29. Pick up a Tim Hortons Hockey Barbie doll, donut or gift card at a participating restaurant near you. pic.twitter.com/Cu5hkZbq9E

— Tim Hortons (@TimHortons) November 12, 2020

Une poupée Barbie unique a été fabriquée pour Nurse. « Elle me ressemble comme deux gouttes d’eau! », affirme-t-elle. Ce partenariat se conjugue parfaitement aussi avec son objectif d’être un modèle pour la relève, particulièrement pour les jeunes hockeyeuses noires.

« Souvent, les enfants pensent qu’ils ne peuvent pas faire quelque chose parce qu’ils n’arrivent pas à s’imaginer le faire, explique-t-elle. C’est pourquoi la représentation est si importante. Il faut être en mesure de s’imaginer faire ce qu’on veut faire. Si je peux être le modèle ne serait-ce que d’une seule enfant, je serai comblée. J’espère vraiment qu’au cours des prochaines années et des prochaines décennies, il y aura de plus en plus de jeunes filles noires qui décident de jouer au hockey. »

Pour Nurse, un des aspects les plus passionnants des médias sociaux est le lien privilégié qu’elle a avec ses admirateurs et admiratrices. Il y a des années, les athlètes ne disposaient que des médias traditionnels, comme les journaux et la télévision, pour communiquer et faire valoir leur personnalité. Les réseaux sociaux offrent à Nurse une belle occasion de montrer au monde qui elle est.

« Je veux que les gens sachent que, oui, je joue au hockey. J’aime le hockey, mais j’ai aussi d’autres passions. »

Hockey, mode ou conseils de beauté, peu importe : ce que Nurse aime, c’est tisser des liens avec ses abonnés au moyen de commentaires et de messages. Pour elle, l’essentiel, c’est de rester authentique et sincère dans toutes ses publications.

« Avec les médias sociaux et le contenu, mon seul but, c’est de m’amuser, dit-elle. Si on trouve quelque chose de drôle, si quelqu’un dans l’équipe trouve quelque chose de drôle, on se l’envoie dans notre conversation de groupe. C’est toujours plaisant. »

CALGARY, Alb. – Hockey Canada et l’Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) sont ravies d’annoncer que Brampton, en Ontario, accueillera le Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF du 5 au 16 avril. La prestigieuse compétition internationale est de retour dans la région du Grand Toronto pour la première fois depuis 2000.

Pour le compte de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), Hockey Canada organisera le tournoi en partenariat avec l’Association de hockey féminin de l’Ontario au CAA Centre, à Brampton.

Dix équipes tenteront de remporter les grands honneurs, soit l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la Finlande, la France, la Hongrie, le Japon, la Suède, la Suisse et la Tchéquie.

Le Canada a remporté l’or à six des huit éditions du Mondial féminin tenues en sol canadien, notamment à l’édition 2021, qui a été disputée à Calgary sans spectateurs sur place en raison de la pandémie de COVID-19. Il est maintenant possible de s’inscrire sur la liste prioritaire afin d’obtenir la chance d’acheter des billets dès la mise en vente et ainsi profiter de la meilleure occasion de voir les grandes joueuses de ce monde s’affronter à Brampton.

« Hockey Canada est fière d’organiser le Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF avec l’Association de hockey féminin de l’Ontario et se réjouit d’accueillir les partisans et partisanes de tous âges à Brampton en avril dans le cadre de cet événement qui met en lumière l’élite mondiale du hockey féminin », a exprimé Marin Hickox, directrice du hockey féminin à Hockey Canada. « Le legs de cet événement s’étendra bien au-delà de la patinoire, et nous espérons que le tournoi contribuera à inspirer la prochaine génération de joueuses à suivre leurs rêves au hockey, sachant qu’elles peuvent aussi espérer revêtir un jour le chandail orné de la feuille d’érable. »

La troupe canadienne, dont la capitaine Marie-Philip Poulin est devenue la semaine dernière la première hockeyeuse à se voir décerner le prix Étoile du Nord à titre d’athlète de l’année au Canada, s’amènera au tournoi en tant que championne mondiale et olympique défendante, forte de deux médailles d’or consécutives aux dernières éditions du tournoi.

Plus de la moitié des joueuses qui composaient l’équipe nationale féminine du Canada au Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF jouaient dans l’OWHA. L’Association de hockey féminin de l’Ontario tiendra ses tournois provinciaux pendant la dernière fin de semaine du Championnat mondial féminin de l’IIHF, ce qui permettra à Brampton et aux communautés voisines d’accueillir plus de 15 000 hockeyeuses.

« C’est un immense plaisir pour nous d’organiser l’un des grands rendez-vous sportifs internationaux en Ontario, la plaque tournante mondiale du hockey féminin », a affirmé Fran Rider, présidente et chef de la direction de l’OWHA. « Ces événements sont une source d’inspiration pour des personnes de tous les âges et de toutes les cultures, qui prennent confiance en elles et suivent leurs rêves dans le sport et dans la vie en général. Le hockey féminin continue d’unir le monde de façon positive et de favoriser le développement de grandes meneuses dans de nombreux pays. »

En plus d’inspirer des enfants à poursuivre leurs rêves au hockey, l’accueil d’un événement de cette envergure a un impact bien concret pour les communautés locales. Le plus récent Mondial féminin tenu en Ontario a généré près de 15 millions de dollars en retombées économiques pour Ottawa et les villes voisines en 2013.

« Je suis fier que notre ville accueille le Championnat mondial féminin de l’IIHF en avril », a déclaré Patrick Brown, maire de Brampton. « Ville saine et sécuritaire où le hockey a la cote, Brampton est l’endroit idéal pour tenir cet événement de renommée. Nous invitons les spectateurs et spectatrices de la région, du pays et du monde entier à assister à ce tournoi qui ne manquera certainement pas d’action ce printemps. »

Il s’agit de la 22^e édition du Championnat mondial féminin de l’IIHF. Au total, le Canada a gagné 12 médailles d’or, soit plus que les États-Unis, qui en ont 9.

« C’est toujours spécial pour l’équipe nationale féminine du Canada de compétitionner au Championnat mondial féminin de l’IIHF en sol canadien », a confié Gina Kingsbury, directrice des activités hockey à Hockey Canada. « La rencontre du Canada avec l’élite mondiale du hockey féminin nous réjouit, et nos joueuses ont très hâte de viser un troisième titre mondial consécutif à ce tournoi devant nos incroyables partisans et partisanes. »

L’horaire du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF et l’information sur les billets seront dévoilés en janvier 2023. D’autres événements dans la communauté seront annoncés à l’approche du tournoi.

HERNING, Danemark – L’équipe nationale féminine du Canada a obtenu sa 12^e médaille d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF dimanche soir, à l’issue d’un match chaudement disputé qu’elle a gagné 2-1 contre les États-Unis.

Brianne Jenner (Oakville, Ont./PWHPA) a brisé la glace à 9 min 30 s en deuxième période, complétant le jeu de passes de Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc/PWHPA) et d’Ella Shelton (Ingersoll, Ont./PWHPA) pour donner les devants aux siennes. Ce but a permis à Jenner d’atteindre le plateau des 100 points en carrière internationale, à égalité avec Cassie Campbell-Pascall et Gillian Apps au 13^e rang de tous les temps au sein de l’équipe nationale féminine du Canada. Jenner a inscrit son deuxième but du match seulement 1 min 24 s plus tard, portant ainsi l’avance du Canada à 2-0.

Abby Roque a profité d’un avantage numérique des É.-U. tard en deuxième pour tromper la vigilance d’ Ann-Renée Desbiens (Clermont, Qc/PWHPA), ce qui réduisait l’écart à 2-1 après 40 minutes de jeu. Les deux équipes se sont échangé les chances de marquer au troisième tiers. Les É.-U. ont retiré la gardienne de but Nicole Hensley avec un peu plus de deux minutes et demie à jouer, mais Desbiens a résisté à chacune des attaques de l’adversaire, procurant au Canada la victoire par la marque de 2-1.

« C’est toujours bien d’inscrire le premier but, mentionne Jenner. On était convaincues qu’on trouverait une manière de gagner. Ça a fait du bien d’ouvrir la marque, notre niveau d’énergie a monté par la suite. On a été à notre meilleur en deuxième période, selon moi. C’est là qu’on a vraiment donné le ton au match. C’est un sentiment extraordinaire. De nos trois conquêtes de la médaille d’or (en comptant celles du Mondial féminin 2021 et des Jeux olympiques d’hiver de Beijing), celle-ci a sans doute été la plus difficile. Les Américaines étaient affamées, et remporter trois finales de suite n’est pas chose facile. On sait que ce sera encore plus difficile de défendre notre titre en avril prochain, mais ce n’est pas la motivation qui manque au sein du groupe. Chacune d’entre nous est prête à tout pour cette équipe. C’était tout de même super de trouver une façon de gagner. »

Après le match pour la médaille d’or, Sarah Fillier (Georgetown, Ont./Université Princeton, ECAC) a été nommée à l’équipe des étoiles des médias.

Le compte rendu et le sommaire complet du match sont affichés au HockeyCanada.ca.

« Cette victoire fait du bien, souligne l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.). Elles ont trouvé une nouvelle façon de gagner, ce soir. J’en ai glissé un mot à quelques joueuses, c’est le genre de performance qu’on peut garder en tête et dont on peut s’inspirer plus tard dans des circonstances similaires. Lorsque les choses ne fonctionnent pas aussi bien qu’on le voudrait, il suffit de repenser à un match comme celui-là pour se rappeler que ce n’est pas grave. On peut jouer autrement, mais toujours avec intensité, voire avec un peu plus de cran. C’est un bagage additionnel pour cette équipe, une expérience qui pourra lui être utile un jour. »

Les Canadiennes ont conclu la ronde préliminaire avec une fiche de 3-0-0-1, au deuxième rang du groupe A, ayant vaincu la Finlande, le Japon et la Suisse avant de s’incliner face aux É.-U. au dernier match avant la ronde éliminatoire. L’équipe a obtenu son billet pour la finale en blanchissant la Suède 3-0 en quart de finale, puis en l’emportant 8-1 en demi-finale contre la Suisse.

Le Canada a remporté 12 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012, 2021 et 2022), huit d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016 et 2017) et une de bronze (2019) au Championnat mondial féminin de l’IIHF.

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STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT

HERNING, Danemark – L’équipe nationale féminine du Canada tentera de défendre son titre de la médaille d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF lors d’un affrontement contre les États-Unis dimanche. Samedi soir, elle a pris la mesure de la Suisse en demi-finale au compte de 8-1.

• Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc/PWHPA) a obtenu trois points (deux buts et une aide).
• Sarah Fillier (Georgetown, Ont./Université de Princeton, ECAC) a elle aussi récolté trois points (un but et deux aides).
• Kristin O’Neill (Oakville, Ont./PWHPA) et Jessie Eldridge (Barrie, Ont./PWHPA) ont fait mouche à 10 secondes d’intervalle en première période, inscrivant chacune leur premier but au Mondial féminin.
• Emily Clark (Saskatoon, Sask./PWHPA) et Brianne Jenner (Scarborough, Ont./PWHPA) ont accumulé un but et une aide chacune.
• Sarah Nurse (Hamilton, Ont./PWHPA) a aussi marqué pour le Canada.
• Ella Shelton (Ingersoll, Ont./PWHPA) et Sarah Potomak (Aldergrove, C.-B./PWHPA) ont terminé le match avec deux mentions d’aide.
• Renata Fast (Burlington, Ont./PWHPA), Jocelyne Larocque (Ste. Anne, Man./PWHPA ) et Emma Maltais (Burlington, Ont./PWHPA) ont chacune inscrit une aide.
• Ann-Renée Desbiens (Clermont, Qc/PWHPA) a repoussé cinq des six rondelles dirigées vers elle.

· Le Canada a dominé la Suisse 56-6 au chapitre des tirs au but.

À l’issue de ce duel, Marie-Philip Poulin, Sarah Fillier et Jocelyne Larocque ont été nommées les trois meilleures joueuses du Canada dans le tournoi.

Prochain match :

Canada c. États-Unis (match pour la médaille d’or) – dimanche 4 septembre (13 h 30 HE/10 h 30 HP)

Citations :

« J’ai bien aimé notre match, même sur le banc il y avait une bonne ambiance. Notre équipe était engagée, et la contribution de nos joueuses a été mieux répartie aujourd’hui; tous les trios ont fait sentir leur présence, et on n’a pas eu à se fier seulement sur nos attaquantes des premières lignes. Nous avons couvert toutes les zones de la patinoire, nous avons bien plus de succès comme ça. Nous devenions un peu prévisibles, on a tellement confiance en nos principales contributrices en attaque que ça peut jouer contre nous. J’ai trouvé notre offensive plus diversifiée ce soir, et si c’est encore le cas demain, on pourrait causer des problèmes à nos adversaires. »

- - L’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) sur les ajustements de l’équipe en ce qui a trait au style de jeu

« Nous remarquons une amélioration de match en match, et aujourd’hui, c’était probablement notre meilleure performance collective. Chaque trio a eu un impact et faisait bien les petites choses; c’est ça qui va faire la différence au match de championnat. Nous avons gardé les choses simples, plusieurs de nos buts ont été marqués en envoyant simplement la rondelle vers le filet et en s’emparant de rebonds; c’est ce que nous devrons faire encore demain. Le match pour la médaille d’or, c’est gros. Je n’ai pas eu vraiment le temps d’y penser, mais nous savons que la pression est sur nous et c’est bien correct. Il faut juste profiter de cette fébrilité et garder en tête que les États-Unis veulent nous battre. Nous devons jouer notre style, rester concentrées et lutter pendant 60 minutes. »

- Poulin sur le fait que l’équipe prend son envol au bon moment

« Je joue la rondelle aussi souvent que possible. Les adversaires essaient d’envoyer la rondelle en fond de territoire plus souvent dans ces situations, et j’essaie de rester en communication avec mes coéquipières. Aussi, lors de chaque pause publicitaire, je me rends au banc, j’épaule mes coéquipières, je leur dis ce que je vois de mon demi-cercle, ce que nous pouvons améliorer, et je les félicite pour leurs bons coups. Évidemment, elles ont fait plusieurs belles choses aujourd’hui, donc pour ma part, j’essayais de rester engagée et concentrée sur le prochain tir. »

« J’ai des frissons juste à y penser. La rivalité entre le Canada et les États-Unis, c’est incroyable. C’est toujours intense, et nous nous poussons toujours à jouer notre meilleur hockey. C’est du jeu robuste, et nous adorons ça. Ce sera assurément un très bon match demain. »

- Desbiens sur le fait qu’elle est restée engagée dans le match malgré le peu de tirs reçus et sur le match pour l’or contre les États-Unis

RAPPEL : Il est maintenant possible de miser pour la vente aux enchères de chandails d’Équipe Canada portés lors de matchs au Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF. La vente aux enchères se termine à 21 h HE le 4 septembre. HockeyCanada.ca/Encheres .

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NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (4 SEPTEMBRE)

TÉLÉVISION : RDS | Diffusion en continu : RDS Direct

L’équipe nationale féminine du Canada vise un 12^e titre mondial à son 20^e affrontement contre les États-Unis, dimanche, au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF.

DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE

Le Canada a confirmé sa participation au match pour la médaille d’or en prenant la mesure de la Suisse au compte de 8-1 en demi-finale. Sept différentes buteuses ont touché la cible dans le clan canadien samedi, dont Kristin O’Neill, qui a marqué son premier but avec l’équipe nationale féminine du Canada. De plus, Jessie Eldridge et Brianne Jenner ont inscrit leur premier filet de la compétition. Marie-Philip Poulin et Sarah Fillier ont obtenu trois points chacune, ce qui porte leur total de points à neuf et dix respectivement depuis le début du tournoi.

Les États-Unis ont confirmé bien aisément leur 20^e présence en finale du Mondial féminin, battant la Tchéquie 10-1 en demi-finale. Taylor Heise a mené l’offensive avec deux buts et trois aides, tandis qu’Amanda Kessel a inscrit un trois buts et une aide dans cette écrasante victoire. Nicole Hensley a bloqué neuf rondelles pour propulser les États-Unis vers le match pour la médaille d’or.

DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES

Les Canadiennes ont subi un échec de 5-2 face aux Américaines lorsque les deux rivales ont croisé le fer mardi au dernier match de la phase préliminaire. Sarah Fillier a poursuivi sa bonne séquence offensive en s’emparant d’un retour, puis Ella Shelton a touché la cible en avantage numérique. Cette avance en début de rencontre n’a pas été suffisante, puisque les États-Unis ont marqué cinq buts sans réplique pour infliger au Canada un premier revers dans le tournoi. Au total, les Américaines ont dominé les Canadiennes 33-28 dans la colonne des tirs au but.

À SURVEILLER

Ella Shelton a ajouté deux autres aides à sa fiche samedi; elle vient au premier rang de l’équipe à ce chapitre avec six. La défenseure qui excelle à fabriquer des jeux fait sentir sa présence à son deuxième championnat mondial; elle a maintenant 11 points en 13 parties jouées en carrière à cet événement. Sa capacité à appuyer l’attaque sera cruciale au succès des Canadiennes contre les Américaines dimanche.

Hilary Knight a écrit une page d’histoire jeudi, accumulant un but et une aide face à la Hongrie pour ainsi surpasser Hayley Wickenheiser à titre de meilleure pointeuse de l’histoire du Championnat mondial féminin de l’IIHF, forte d’une récolte de 87 points. L’attaquante de 5 pi 11 po tentera d’ajouter une neuvième médaille d’or de ce tournoi à sa collection. Depuis ses débuts en 2007, elle a participé 12 fois au Mondial féminin.

RÉTROSPECTIVE

Bien que le Canada ait eu le dessus avec 94 gains de 166 rencontres, cette rivalité laisse place à des matchs de plus en plus serrés. Vous voulez une preuve? Lors des 14 derniers duels depuis février 2020, six ont nécessité la tenue d’une prolongation (le Canada en a remporté quatre, et Poulin a inscrit le but de la victoire trois fois).

Des 20 matchs pour la médaille d’or de l’histoire du Mondial féminin, 19 ont opposé le Canada aux États-Unis. Les Canadiennes détiennent un léger avantage, et l’été dernier, elles ont mis fin à une séquence victorieuse de cinq ans des Américaines en remportant leur 11^e titre à Calgary.

Fiche de tous les temps : Le Canada mène 94-71-1 (20-17 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 456
Buts pour les États-Unis : 403

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (3 SEPTEMBRE)

TÉLÉVISION : RDS | Diffusion en continu : RDS Direct

Après une victoire de 3-0 sur la Suède en quart de finale, l’équipe nationale féminine du Canada se rapproche d’une deuxième médaille d’or consécutive et affrontera la Suisse en demi-finale du Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF.

DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE

Le Canada a signé un quatrième gain au tournoi jeudi, l’emportant 3-0 sur la Suède en quart de finale. Jocelyne Larocque a brisé la glace pour l’unifolié en marquant son premier filet en carrière au Championnat mondial, puis Sarah Potomak a habilement contourné la défensive suédoise pour toucher la cible, un jeu digne des faits saillants, et porter l’avance des siennes à 2-0. Erin Ambrose a également fait mouche d’un tir de la pointe en troisième période, confirmant ainsi la victoire. Bien que le Canada ait eu l’ascendant sur son adversaire, la cerbère suédoise Emma Soderberg ne lui a pas facilité la tâche, bloquant 54 tirs pendant le match. Ann-Renée Desbiens a réalisé son quatrième jeu blanc au Mondial féminin en stoppant neuf rondelles.

La Suisse a remporté une victoire enlevante de 2-1 en tirs de barrage contre le Japon en quart de finale. Sinja Leeman a joué les héroïnes, marquant le but égalisateur en désavantage numérique après un peu plus de six minutes de jeu en troisième. L’égalité persistant au terme de la période de prolongation à 3 contre 3, l’issue de la rencontre allait être décidée en tirs de barrage. La Suisse a obtenu son billet pour la demi-finale grâce à un autre but de Leeman et un filet d’Alina Marti.

DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES

Les Canadiennes et les Suisses ont croisé le fer en ronde préliminaire, et le Canada l’a emporté 4-1 . Sarah Fillier a ouvert la marque en première période et a creusé l’avance des siennes avec un autre filet à mi-chemin en deuxième. Emily Clark a inscrit son premier but du tournoi en complétant une belle passe de Blayre Turnbull, qui allait aussi toucher la cible pour fermer les livres. Le Canada a dominé la Suisse 46-8 au chapitre des tirs au but et a écoulé six punitions pour un deuxième match de suite.

À SURVEILLER

N’ayant pu se tailler une place au sein de l’équipe nationale féminine du Canada aux Jeux olympiques l’hiver dernier, Victoria Bach montre de quel bois elle se chauffe à cette édition du championnat mondial. Au terme des quatre matchs en ronde préliminaire, Bach était la meneuse chez les avants du Canada et à égalité en tête de l’équipe avec Larocque quant au nombre de mentions d’aide (4). La joueuse de 26 ans a fait preuve de polyvalence en jouant à diverses positions au sein de la formation, elle qui a été utilisée sur le premier trio aux côtés de Marie-Philip Poulin et de Brianne Jenner au match en quart de finale contre la Suède. On peut s’attendre à ce que son influence continue de se faire sentir au sein de l’offensive canadienne dans le match contre la Suisse.

Du côté des Européennes, la portière Andrea Braendli a disputé les cinq matchs des siennes au Mondial féminin, s’illustrant en tant que l’une des gardiennes de but les plus sollicitées au tournoi cette année. Elle figure au troisième rang, avec 140 arrêts en 240 minutes de jeu, et s’amène au match de samedi forte d’un pourcentage d’arrêts de 0,907.

RÉTROSPECTIVE

Le programme féminin de la Suisse a pris énormément de galon au fil du temps, ayant remporté le bronze aux Jeux de 2014 et ayant participé au match pour la médaille de bronze aux Jeux de 2022, mais le Canada conserve un net avantage dans l’historique des duels entre les deux nations avec une fiche parfaite en 16 affrontements.

Avant de croiser le fer à ce tournoi, le Canada et la Suisse s’étaient affrontés aux Jeux olympiques de 2022, et le Canada avait signé un gain de 12-1 . Sarah Fillier avait marqué un doublé tôt dans la rencontre, mais c’est Natalie Spooner qui avait mené l’offensive canadienne, inscrivant deux buts et trois aides pour le Canada, qui allait ultimement remporter l’or.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 16-0-0

Buts pour le Canada : 135

Buts pour la Suisse : 7

STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT

HERNING, Danemark – L’équipe nationale féminine du Canada a obtenu une place en demi-finale au Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF grâce à un jeu blanc de 3-0 contre la Suède en quart de finale jeudi.

• Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc/PWHPA ) a récolté une aide sur le but de Jocelyne Larocque (Ste. Anne, Man./PWHPA), obtenant ainsi sa 100^e mention d’aide sur la scène internationale, bonne pour le sixième rang à ce chapitre (derrière Hayley Wickenheiser, Jayna Hefford, Caroline Ouellette, Jennifer Botterill et Danielle Goyette) avec l’équipe nationale féminine du Canada.
• Le but de Larocque à 17 min 11 s en première période était son premier dans le cadre du Championnat mondial féminin.
• Sarah Potomak (Aldergrove, C.-B./PWHPA) a ajouté un but et une aide.
• Erin Ambrose (Keswick, Ont./PWHPA) a aussi marqué pour le Canada.
• Renata Fast (Burlington, Ont./PWHPA) , Emma Maltais (Burlington, Ont./PWHPA) et Ella Shelton (Ingersoll, Ont./PWHPA) ont chacune inscrit une aide.
• Ann-Renée Desbiens (Clermont, Qc/PWHPA) a stoppé les neuf tirs dirigés vers elle.

· Le Canada a dominé la Suède 57-9 au chapitre des tirs au but.

Prochain match :

Canada c. Suisse (demi-finale) – samedi 3 septembre (12 h HE/9 h HP)

Citations :

« Ce fut un match difficile. Les Suédoises jouent de manière robuste, ferment le jeu en zone neutre et se placent dans les corridors de tirs. Elles nous ont fait travailler pour la victoire, et leur gardienne a été époustouflante. J’aime qu’on soit mises à l’épreuve, ça rend l’équipe meilleure quand il faut surmonter de l’adversité. Notre première période laissait un peu à désirer, mais on s’est améliorées au fil du match et on a continué de porter attention aux petits détails qui sont importants. Devant une gardienne en pleine possession de ses moyens, c’est courant de ne pas obtenir les résultats escomptés, de jouer de manière plus individualiste et de vouloir en faire plus, mais notre équipe fait un bon travail pour respecter le plan de match, et c’était un autre test en ce sens. J’ai trouvé que c’est ce qu’on a fait en deuxième et en troisième période et on n’a pas hésité à aller dans les endroits difficiles. C’est un bon point pour la suite, et on va continuer de s’améliorer tous les matchs. »

- Larocque sur la performance de son équipe

« C’est assez spécial, évidemment, et je me considère chanceuse d’avoir pu côtoyer autant de grandes joueuses. Elles me permettent de briller depuis mes débuts, et ce sont les femmes qui ont pavé la voie pour chacune de nous. Hefford, Ouellette, Wickenheiser, Apps – ce sont toutes d’anciennes coéquipières, et c’est grâce à elles si on est ici et qu’on a la chance de représenter notre pays. C’est spécial, mais ça l’est d’autant plus étant donné que c’est survenu sur le premier but de Jocelyne au Mondial. C’est encore plus plaisant. »

- Poulin au sujet de sa 100^e mention d’aide au sein de l’équipe nationale féminine

« Nous voulions essayer différentes combinaisons sur différents trios et duos, et ça prend toujours quelques matchs aux filles pour établir une chimie, mais ce groupe a une très belle capacité d’adaptation, et cette chimie s’est formée au fil du match. Nous continuerons d’étudier notre formation, mais ce soir, nous avons fait le travail. Nous avons eu de bonnes occasions en avantage numérique, la rondelle circulait bien. Mine de rien, nous avons frappé la barre horizontale et raté quelques filets ouverts, mais il faut continuer dans cette veine et soigner l’exécution, car les joueuses font de belles passes en ce moment. »

- L’entraîneuse adjointe Kori Cheverie (New Glasgow, N.-É.) sur les différentes combinaisons de joueuses

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NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUÈDE (1^ER SEPTEMBRE)

TÉLÉVISION : RDS | Diffusion en continu : RDS Direct

Après avoir terminé en deuxième position du groupe A en ronde préliminaire, l’équipe nationale féminine du Canada amorce sa ronde éliminatoire du Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF avec un duel contre la Suède en quart de finale.

DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE

Le Canada a subi la défaite à sa dernière partie du tour préliminaire, s’inclinant 5-2 devant les États-Unis mardi. Sarah Fillier a poursuivi sa bonne séquence offensive en s’emparant d’un retour pour ouvrir le pointage et se hisser au sommet des meilleures buteuses du tournoi à égalité avec deux autres joueuses, puis Ella Shelton a touché la cible en avantage numérique pour permettre aux Canadiennes de prendre une avance de deux buts avant le premier entracte. Cependant, l’offensive est tombée en panne sèche à partir de là. Les Américaines ont poursuivi le match en trouvant le fond du filet à cinq reprises sans aucune réplique du clan canadien, ce qui leur a permis de s’emparer de la position de tête dans le groupe.

La Suède se remet d’un revers de 3-0 subi mardi contre la Tchéquie, équipe invaincue jusqu’ici, lors du dernier match de sa ronde préliminaire. Emma Soderberg a bloqué 21 des 23 rondelles dirigées vers elle, mais les Suédoises n’ont pu percer l’énigme Klara Peslarova malgré 27 tentatives.

DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES

Le Canada et la Suède ont croisé le fer en quart de finale des Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing; le Canada a remporté ce duel 11-0. Brianne Jenner et Sarah Fillier ont chacune obtenu un tour du chapeau, tandis que Marie-Philip Poulin et Sarah Nurse ont récolté quatre aides. Emerance Maschmeyer a signé le jeu blanc, stoppant les 11 tirs des Suédoises.

À SURVEILLER

Maschmeyer et Ann-Renée Desbiens ont chacune défendu la cage du Canada deux fois au tour préliminaire. Maintenant, Troy Ryan et son personnel doivent décider quelle gardienne de but aura le mandat de stopper les rondelles en ronde éliminatoire. Desbiens est celle qui affiche les meilleures statistiques, avec une moyenne de buts alloués de 1,00 et un pourcentage d’arrêt de 0,920. En comparaison, l’Albertaine Maschmeyer est à 2,02 et à 0,892, mais elle a bien paru face aux États-Unis, préservant l’avance du Canada en début de rencontre et étant victime de quelques malchances.

Pour la Suède, Hanna Olsson est brillante depuis le début du tournoi. Elle a marqué quatre buts (elle se trouve à égalité avec Fillier et la franc-tireuse tchèque Natalia Mlynkova au sommet de la colonne des meilleures buteuses de l’événement) et a obtenu cinq points. L’athlète de 23 ans a inscrit un tour du chapeau lors du match d’ouverture de son équipe face au Danemark et démontré qu’elle pouvait enfiler l’aiguille en situation de haute pression lors de ses buts gagnants en tirs de barrage contre l’Allemagne et la Hongrie.

RÉTROSPECTIVE

Historiquement, le Canada a un dossier parfait de 9-0 contre la Suède au Mondial féminin et a dominé son adversaire 74-6 dans la colonne des buts. Le dernier duel entre ces deux pays remonte au Mondial féminin 2009. La Joueuse par excellence du tournoi, Carla MacLeod, avait alors récolté un but et quatre aides dans un triomphe de 7-0.

MacLeod fait partie d’une courte liste de seulement cinq joueuses qui ont inscrit au moins cinq points dans un match à ce niveau; Jennifer Botterill détient notamment le record, soit six (trois buts et trois aides), établi lors d’un affrontement de la Coupe des 4 nations 2000, tandis que Meghan Agosta (3-2—5) et Hayley Wickenheiser (1-4—5) en ont obtenu cinq dans un gain de 13-1 aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver.

Fiche de tous les temps : Le Canada mène 77-2-1

Buts pour le Canada : 503

Buts pour la Suède : 68