N^o 8 – Steffanie Moak (Atlantique, 2011)

Ses statistiques : 2-1-0, MOY. 1,69, % ARR. 0,956, 1 JB

Son histoire : Après avoir effectué 33 arrêts pour réussir un jeu blanc lors du premier match des siennes contre la Saskatchewan, Moak a repoussé 44 de 46 tirs deux jours plus tard contre Ontario Bleu pour mener les éternelles non-favorites de l’Atlantique à seulement leur troisième participation en ronde éliminatoire de l’histoire du tournoi. Elle a réussi 31 autres arrêts lors de la défaite aux mains du Manitoba dans le match pour la médaille de bronze. Au total, elle a effectué 108 arrêts à ses trois départs, plus que toute autre gardienne cette année-là.

Dans ses propres mots : « Le match contre Ontario Bleu [est encore aujourd’hui un beau souvenir]. L’Ontario est réputé pour avoir de bonnes équipes et il avait deux équipes au tournoi; parvenir à battre Ontario Bleu a été quelque chose de très excitant à l’époque. »

« Il n’y a rien de mieux que d’affronter un si grand nombre de tirs. Tu ressens l’euphorie du match qui s’empare de toi quand tu es dans la zone et tu te dis que tu ne laisseras rien passer. Je me sens plus impliquée dans le match – affronter autant de tirs rend le match très intense et amusant. »

« Nous étions les non-favorites, mais simplement parce que c’était le rôle traditionnel que nous avions joué lors des tournois précédents. Nous étions cependant conscientes que nous pouvions rivaliser à ce niveau-là. Nous étions prêtes à surprendre tout le monde. Je pense que chaque année est unique et que nous l’abordons un peu différemment chaque fois. J’ai trouvé que cette année-là, nous avions un très bon groupe et nous savions que nous pouvions rivaliser avec les autres provinces alors nous étions impatientes que le tournoi se mette en branle. La communauté du hockey dans les Maritimes n’est pas petite, mais tu apprends à connaître les filles à l’avance. Il s’agit d’une communauté très solidaire issue de provinces différentes qui s’unissent. »