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Avec fierté et authenticité

Depuis sa transition en 2018, Dee McWatters se donne pour mission de créer un espace de confiance et de confort pour les autres membres transgenres de la communauté du hockey

Mario Annicchiarico
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10 June 2022

Pour Dee McWatters, fierté rime avec respect, honneur, détermination, et surtout, acceptation.

En 2018, l’officielle de hockey mineur et gardienne de but de hockey récréatif originaire de Summerland (C.-B.) se dévoile à la communauté et au monde entier en annonçant sa transition d’homme à femme.

Officielle de l’Association de hockey mineur de Penticton et joueuse elle-même, McWatters a surmonté l’adversité grâce au sport.

« Ça va au-delà de mon histoire, confie-t-elle à propos de l’acceptation immédiate que lui a témoignée la communauté. Soyons honnêtes, le milieu du hockey peut être assez macho. Ce n’est pas l’endroit le plus facile où dévoiler son identité de genre.

« Je me rappelle de l’ambiance des vestiaires du temps où j’étais ado. C’était une autre époque. Maintenant, ce sont mes enfants qui entraînent et dirigent les vestiaires. Ils sont bien placés pour instaurer un milieu sans jugements. L’idée, c’est de vivre une expérience sportive ensemble en acceptant les différences. »

« Peut-être que nous avons raté le prochain McDavid, Gretzky ou Ovechkin parce qu’il a abandonné le hockey à 14 ans à cause de l’hostilité de l’environnement, spécule celle qui a aujourd’hui 48 ans. Ce serait vraiment dommage. Personne ne devrait arrêter le sport à cause de son identité. Tout le monde devrait se sentir bienvenu. On se rapproche de ce monde-là. »

McWatters, aussi gestionnaire de l’exploitation chez TIME Family of Wines, tente maintenant de bâtir un espace où règne la confiance pour les autres athlètes transgenres.

Elle se remémore de son dévoilement devant la communauté, après qu’elle se soit acceptée elle-même il y a cinq ans.

« À l’époque, je passais beaucoup de temps à entraîner et à arbitrer à Summerland. Pour que mes activités d’entraîneuse ne soient pas affectées, j’ai confié à l’Association que j’allais transitionner. Je voulais également leur signifier mon soutien, de la même manière que je m’attendais au leur. »

Elle était alors arbitre, mais ne jouait pas.

« J’étais gardienne de but, mais je ne m’intéressais pas vraiment aux ligues de garage. Par contre, j’aimais les arbitrer. C’était un bon exercice et ça me rapportait un peu d’argent. Quelques années plus tard, j’ai arbitré quelques matchs de la ligue de hockey féminin de South Okanagan. Lors de la fête de fin de saison, quelqu’un m’a demandé si je jouais encore.

« J’ai répondu "Pas vraiment. J’entraîne, mais je n’ai pas été devant le filet depuis un moment". On m’a alors dit "Tu es gardienne de but? C’est encore plus important". J’ai expliqué "Gardienne? En fait, je ne suis pas encore une femme à part entière". On m’a répondu "Bien sûr que si. Tu t’identifies comme une femme, donc oui, tu es une des nôtres". »

À partir de cet instant, McWatters a renoué avec son amour pour le jeu et a rejoint une équipe à l’automne 2019.

« Il y avait une seule fille qui me connaissait, et les autres se demandaient "c’est qui la nouvelle? Elle est super. Elle va rester avec nous pour la saison?". Elles m’ont acceptée en tant qu’égale. C’était fantastique. »

Au même moment, elle a entendu parler d’une équipe de joueuses transgenres qui allait à Boston affronter la Boston Pride, une équipe de joueuses gaies, pendant une fin de semaine. Elles avaient un autre évènement planifié l’année suivante, cette fois-ci à Madison, dans le Wisconsin.

« Je voulais aller à Madison, alors j’ai commencé à recueillir de l’argent pour le voyage, et mon initiative a suscité tellement de soutien que je l’ai transformée en collecte de fonds pour des programmes locaux qui accompagnent la jeunesse LGBTQ. Ensuite, la pandémie a frappé et j’ai dû faire une croix sur Madison. Le hockey s’est arrêté pour une saison. La vie a continué son cours, se remémore-t-elle.

« Les choses recommencent à bouger depuis l’année dernière. J’ai organisé une autre collecte de fonds pour aider cinq organisations pour les jeunes et deux bourses pour des athlètes d’écoles secondaires locales, et j’ai fait don d’une partie de l’argent à la Team Trans North America. Je voulais aider les personnes qui n’auraient pas eu la possibilité d’aller en tournoi autrement. »

Elle a finalement pu jouer au Wisconsin l’année dernière, à 47 ans, encouragée de voir des athlètes dans leur vingtaine pratiquer le sport qu’elles aiment sans avoir à cacher leur identité.

McWatters a donné forme à son idée lorsqu’elle a proposé à Hockey C.-B. de créer un programme de formation visant à promouvoir la diversité et à appuyer les associations de hockey.

Elle a récemment rencontré sur Zoom l’Association de hockey mineur de Kamloops, dont la direction compte une de ses amies.

« Une de leurs joueuses [et sa famille] vit le processus de transition, et l’association veut s’assurer que tout est en place pour les accompagner, raconte McWatters, qui s’est naturellement portée volontaire pour aider.

« C’est mon objectif, que personne n’abandonne le hockey. Quiconque aime ce sport ne devrait pas avoir à s’en écarter parce qu’il ou elle n’est pas bien dans sa peau, que ce soit une question d’identité ou de préférence sexuelle. Tout ça ne devrait pas faire de différence. On est simplement là pour jouer à ce sport merveilleux. »

Elle a également arbitré le tournoi provincial des M15 à Kelowna.

« L’arbitre en chef de l’Association de hockey mineur de Penticton a appuyé ma candidature, mais je voulais surtout montrer qu’il y avait des gens comme moi dans le monde du hockey.

« Je suis particulièrement visible. Je n’oublie pas que je suis là pour arbitrer, mais je veux aussi que les gens remarquent mon identité. Peut-être que certains joueurs, entraîneurs ou officiels me verront et réaliseront qu’ils peuvent continuer de jouer au hockey en affirmant leur véritable identité. »

Elle se passionne pour ce sport depuis ses huit ans et a commencé à arbitrer à douze. Aujourd’hui, elle espère faire office de modèle pour les autres. Elle encourage d’ailleurs les gens à lui demander ce qu’ils peuvent faire pour aider les joueurs qui vivent la même expérience.

« Je suis passée par de nombreuses étapes : m’accepter comme je suis, me faire accepter par les autres, transitionner socialement, puis physiquement, partage Dee. J’ai choisi l’hormonothérapie et la chirurgie de réassignation sexuelle, mais ce n’est pas le seul choix valide. C’était le mien. Je vis chaque jour et sans réserve dans la peau de la femme que j’ai toujours été. »

Mario Annicchiarico est un rédacteur pigiste vivant à Victoria. Il a déjà couvert les activités des Oilers d’Edmonton dans la Ligue nationale de hockey et celles de la Ligue de hockey de l’Ouest.

Annonce de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans pour la série contre les États-Unis

Équipe Canada affrontera les Américaines lors d’une série de trois matchs, du 14 au 17 août à Thorold, en Ontario

NR.055.24
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11 August 2024

THOROLD, Ontario – Hockey Canada a dévoilé la formation de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada en vue d’une série de trois matchs contre les États-Unis, qui se déroulera du 14 au 17 août au Canada Games Park.

Elles seront vingt-trois – trois gardiennes de but, sept défenseures et treize avant – à porter l’unifolié pour l’occasion. La formation comprend cinq joueuses (Cimeroni, Grenier, Manness, Primerano, Zablocki) qui ont gagné la médaille de bronze au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF à Zoug, en Suisse.

L’équipe a été sélectionnée par Dylan Rockwell (Calgary, AB), premier responsable des activités hockey, et par Cherie Piper (Scarborough, ON), première responsable du dépistage et du développement des joueuses. L’entraîneuse-chef Vicky Sunohara (Scarborough, ON/Université de Toronto, SUO), l’entraîneur adjoint Marc-André Côté (Montréal, QC/Université de Moncton, SUA) et l’entraîneuse adjointe Stefanie McKeough (Carlsbad Springs, ON/Boston, LPHF), de même que l’entraîneur des gardiennes de but Sheldon Goertzen (Saskatoon, SK/Université de la Saskatchewan, CW), ont également participé au processus de sélection.

« Nous avons formé un groupe très solide, a commenté Sunohara. Ça promet pour la série contre les États-Unis. Les joueuses le savent, l’objectif consiste à s’améliorer constamment, et nous avons vu une belle progression durant le camp de sélection. Cette série est une excellente occasion de développer nos joueuses et de les préparer aux compétitions internationales à venir plus tard dans la saison. »

L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada ainsi que l’équipe nationale féminine de développement du Canada se mesureront aux Américaines les 14, 15 et 17 août. Tous les matchs des M18 commenceront à 16 h HE / 13 h HP, tandis que ceux de l’équipe de développement débuteront à 19 h 30 HE / 16 h 30 HP.

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Formations pour le camp de sélection de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans et la série contre les États-Unis de l’équipe nationale féminine de développement

Le camp de sélection des M18, présenté par BFL CANADA, aura lieu du 5 au 11 août à Thorold, en Ontario

NR.053.24
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01 August 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé les formations pour le camp de sélection de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, présenté par BFL CANADA, et la série de trois matchs contre les États-Unis de l’équipe nationale féminine de développement du Canada.

Quarante-six joueuses – 6 gardiennes de but, 14 défenseures et 26 avants – ont été invitées au camp de sélection des M18, qui se déroulera du 5 au 11 août au Canada Games Park de Thorold, en Ontario. La formation comprend cinq joueuses (Cimeroni, Grenier, S. Manness, Primerano, Zablocki) qui ont gagné la médaille de bronze au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF à Zoug, en Suisse.

La semaine de camp, qui sera composée de séances d’entraînement sur glace et hors glace, comportera aussi trois matchs Rouges c. Blancs du 7 au 10 août. Après la sélection des joueuses, Équipe Canada jouera une série de trois matchs contre les États-Unis du 14 au 17 août au Canada Games Park de Thorold.

« Le camp de sélection est une étape essentielle qui se veut le premier arrêt au sein de notre programme pour ce groupe d’athlètes talentueuses », a affirmé Vicky Sunohara (Scarborough, ON/Université de Toronto, SUO), entraîneuse-chef de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada. « Les membres du personnel entraîneur et du personnel de soutien ont hâte d’encadrer et de développer ces joueuses. On s’attend à un niveau de compétition relevé pendant le camp parmi ces athlètes qui se battent pour l’honneur de représenter le Canada sur la scène internationale pendant la série et la saison. »

Vingt-quatre joueuses – 3 gardiennes de but, 8 défenseures et 13 avants – ont été nommées à l’équipe nationale féminine de développement du Canada pour sa série de trois matchs contre les États-Unis du 14 au 17 août au Canada Games Park.

La formation comprend 10 joueuses (Adam, Amos, Baxter, Grober, Iginla, MacLeod, Murphy, Pais, Regalado, Swiderski) qui ont remporté l’or au Championnat mondial féminin des M18 2022 de l’IIHF à Madison, au Wisconsin, et neuf joueuses (Alexander, Amos, Baxter, Graham, Grober, Kraemer, Murphy, Pais, Venusio) qui en ont fait autant à l’édition 2023 du même tournoi à Östersund, en Suède.

« Nous sommes emballées par la liste d’athlètes qui se joignent à nous au sein de l’équipe de développement cette année pour compétitionner à nouveau à l’international contre les États-Unis », a déclaré Alison Domenico (Ottawa, ON/Université d’Ottawa, SUO), entraîneuse-chef de l’équipe nationale féminine de développement du Canada. « Notre personnel entraîneur attend impatiemment l’occasion de travailler avec ce groupe, qui compte un bon mélange de joueuses de retour et de nouveaux visages, tandis que nous nous poursuivons leur développement sportif dans notre programme. »

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Annonce du personnel entraîneur d’équipes nationales féminines

Vicky Sunohara sera l’entraîneuse-chef de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans et Alison Domenico dirigera l’équipe nationale féminine de développement

NR.049.24
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30 July 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a nommé les membres du personnel entraîneur de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada et de l’équipe nationale féminine de développement du Canada pour la saison 2024-2025, notamment pour les séries de trois matchs contre les États-Unis en août.

La légende d’Équipe Canada Vicky Sunohara (Scarborough, ON/Université de Toronto, SUO) sera à la barre de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans, tandis qu’Alison Domenico (Ottawa, ON/Université d’Ottawa, SUO) sera l’entraîneuse-chef de l’équipe nationale féminine de développement.

« Nous sommes ravis de présenter les membres du personnel entraîneur de l’équipe nationale féminine de développement ainsi que de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans qui se joignent à nous pour la prochaine saison », a exprimé Dylan Rockwell (Calgary, AB), premier responsable des activités hockey. « À ces échelons de notre programme, nos entraîneurs et entraîneuses, qui reviennent année après année pour contribuer au développement de nos athlètes, doivent faire preuve d’un haut niveau d’engagement. Nous savons que le professionnalisme et les aptitudes de ces personnes seront mis à l’avant-plan pour guider nos équipes sur la scène internationale cette année. »

Après avoir agi comme adjointe au cours des saisons 2021-2022 et 2023-2024, Sunohara fera ses débuts à la barre d’une équipe lors d’une compétition internationale. Elle sera épaulée par Marc-André Côté (Montréal, QC/Université de Moncton, SUA) et Stefanie McKeough (Carlsbad Springs, ON/Boston, LPHF), de même que par le consultant des gardiennes de but Sheldon Goertzen (Saskatoon, SK/Université de la Saskatchewan, CW) et l’entraîneur vidéo Andrew Boucher (Timmins, ON).

Sunohara en sera à sa 14e campagne à la barre de l’équipe de hockey féminin de l’Université de Toronto. Elle a été nommée Entraîneuse de l’année du Sport universitaire de l’Ontario (SUO) et d’U SPORTS lors de trois saisons consécutives (2020-2023) et elle a mené les Blues à la conquête du championnat national U SPORTS en 2022 et 2023. À l’international, elle a gagné une médaille d’or comme entraîneuse adjointe au Championnat mondial féminin des M18 2022 de l’IIHF et le bronze au tournoi de 2024. Comme joueuse à l’international, Sunohara a remporté deux médailles d’or olympiques, auxquelles s’ajoutent sept titres du Championnat mondial féminin de l’IIHF. Avec 119 points (56-63—119) en 164 parties jouées, elle occupe le 10e rang des pointeuses dans l’histoire de l’équipe nationale féminine.

Côté commencera sa 13e saison avec l’équipe de hockey féminin de l’Université de Moncton. Au cours des six dernières campagnes, il a été l’entraîneur-chef et lors des six précédentes, il avait occupé un poste d’adjoint. Il a également été un entraîneur adjoint lors de deux séries de trois matchs contre les États-Unis, soit une avec l’équipe nationale féminine de développement (2022) et une avec l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans (2023). Comme joueur, Côté a remporté une médaille d’or lors de la Coupe du monde junior 2004 avec l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada et le bronze avec le Québec au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2004.

McKeough vient de terminer sa deuxième saison comme entraîneuse adjointe de l’équipe de Boston dans la LPHF. Elle a accepté ce poste peu de temps après sa nomination au poste d’entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa en 2023. Elle a été une entraîneuse adjointe des Gee-Gees pendant deux campagnes (2021-2023) et entraîneuse-chef du HC de Göteborg dans la Svenka Damhockeyligen (SDHL) en Suède pendant la saison 2020, après avoir occupé la fonction d’adjointe pendant deux ans. En 2023, elle a aussi obtenu une médaille de bronze comme entraîneuse adjointe au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF, ainsi qu’une médaille d’or en 2023. Comme joueuse, McKeough a remporté une médaille d’argent avec le Canada au Championnat mondial féminin des M18 2009 de l’IIHF.

Le camp de sélection de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans, présenté par BFL CANADA, aura lieu du 5 au 10 août au Canada Games Park de Thorold, en Ontario. Après la sélection des joueuses, l’équipe jouera une série de trois matchs contre les États-Unis du 14 au 17 août au Canada Games Park.

Veuillez cliquer ici pour voir la liste complète du personnel de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada et la liste des membres du personnel de soutien au camp.

Avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada, Domenico occupera pour la première fois un poste d’entraîneuse-chef à l’international. Elle sera accompagnée par les adjointes Rachel Flanagan (Pontypool, ON/Université de Guelph, SUO) et Tara Watchorn (Newcastle, ON/Université de Boston, HE), la consultante des gardiennes de but Katie Greenway (Guelph, ON) et l’entraîneur vidéo Jessie Leung (Penticton, BC/Okanagan Hockey Academy, CSSHL).

Domenico a récemment été nommée entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin de l’Université d’Ottawa après avoir passé une décennie dans la NCAA avec l’Université Ohio State (2010-2011), l’Université de Syracuse (2011-2018) et le Collège de Providence (2018-2021). Sur la scène mondiale, elle a remporté l’or comme entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine du Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 et au Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF. Comme joueuse, elle a gagné l’or avec Ontario Rouge au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2005, de même que l’or avec l’Ontario aux Jeux d’hiver du Canada 2003.

Flanagan a occupé un poste d’entraîneuse adjointe avec l’équipe de Toronto de la LPHF après 16 saisons à la barre de l’équipe de hockey féminin de l’Université de Guelph. À Guelph, elle a mené les Gryphons à la conquête du titre du championnat national U SPORTS en 2019 et à trois titres du SUO, en plus d’avoir été nommée Entraîneuse de l’année du SUO à cinq occasions. Flanagan a aussi agi comme entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine du Canada lors de la Série de la rivalité en 2022-2023, ainsi qu’avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada à trois reprises (2011, 2012, 2022). Mentionnons également sa nomination en tant qu’Entraîneuse de l’année BFL lors de la saison 2020-2021.

Watchorn amorcera une deuxième saison à titre d’entraîneuse-chef de l’Université de Boston. Auparavant, elle a été la toute première entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin du Collège Stonehill (2021-2023), où elle a été nommée Entraîneuse de l’année de la NEWHA lors de la saison inaugurale du programme. Avant son arrivée à Stonehill, Watchorn a été une entraîneuse adjointe à l’Université de Boston pendant quatre saisons (2017-2020). Médaillée d’or olympique comme joueuse en 2014, elle a été nommée à la barre de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada l’an dernier, remportant une médaille de bronze au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF. Lors des éditions 2022 et 2023 du tournoi, elle avait mis la main sur l’or en tant qu’entraîneuse adjointe.

L’équipe nationale féminine de développement du Canada se réunira à Thorold, en Ontario, du 14 au 17 août pour participer à une série de trois matchs contre les États-Unis.

Veuillez cliquer ici pour voir la liste complète du personnel de l’équipe nationale féminine de développement du Canada.

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Dans mes propres mots : Emerance Maschmeyer

La gardienne de l’équipe nationale féminine se confie sur sa vie avec sa partenaire Geneviève Lacasse, la fondation d’une famille, son rôle de pionnière dans la LPHF et l’importance d’être soi-même

Emerance Maschmeyer
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15 June 2024

Geneviève et moi avions décidé de ne pas faire de coming out officiel. Nous avions plutôt simplement choisi de publier des photos de notre mariage en juillet dernier. Nos proches – les personnes les plus importantes dans nos vies – étaient déjà au courant de notre relation.

Nous étions sceptiques à l’idée d’en faire une grosse histoire d’affirmation. Nous avons pensé que publier des photos de notre mariage serait une façon amusante de dire : « C’est nous. Nous sommes maintenant mariées ». Comme n’importe qui le ferait. Nous étions rendues là. Nous voulions le dire, sans peur. La vague d’amour et de soutien qui a suivi notre publication était si grande, et ça a été très inspirant d’en constater l’impact.

Nous avons une plateforme et une influence. Plusieurs suivent nos aventures. Les personnes qui sont derrière nous sans hésitation, nous les voulons dans nos vies. Nous tenons à maintenir un lien avec elles. Pour les autres, ce n’est pas plus grave que ça.

Nous savions que notre dévoilement pourrait avoir une influence. Une influence positive. Nous espérions pouvoir aider d’autres personnes qui vivent une situation similaire. Je crois qu’on avait le courage, à notre âge, d’aller de l’avant pour raconter notre histoire. Nous avons tout le soutien dont nous avons besoin. Après coup, pour nous, la question était de savoir comment nous pouvions aider les autres maintenant.

Annoncer publiquement notre relation nous a libérées d’un énorme poids qui, sans qu’on en soit conscientes, pesait sur nos épaules. Aujourd’hui, je sens vraiment que nous sommes ouvertes à l’idée d’engager des conversations à propos de notre relation. Nous n’avons pas peur d’être nous-mêmes. Tout ça a été une aventure gratifiante pour nous. Ça fait seulement un an que nous avons officialisé notre union, et nous nous amusons tellement depuis. Nous sommes un couple. Et les gens le savent.

Geneviève et moi avons commencé à nous fréquenter en 2015. Ça n’a pas été trop long avant que je parle à ma sœur de notre relation. Geneviève était la première femme dans ma vie. Donc, avant de l’annoncer à toute ma famille, je voulais m’assurer que notre couple soit solide. C’est ce que j’aurais fait pour n’importe quelle relation.

J’étudiais à Harvard à ce moment. Mes coéquipières et amis à l’école l’ont su assez rapidement. Je voulais le dire à ma famille, mais je voulais l’annoncer en personne. Je ne tenais pas à en faire toute une histoire. Mais je sais bien aussi que, encore à ce jour dans notre société, une personne est hétérosexuelle jusqu’à preuve du contraire. Il faut faire un coming out, raconter son histoire. Je voulais l’annoncer de la façon la plus normale possible, mais je me devais d’avoir des conversations en personne avec ma famille aussi.

Un an après le début de notre fréquentation, j’ai commencé à en parler. Je l’ai dit à mes parents, un à la fois. J’ai fait le tour de ma famille, qui est nombreuse, donc des conversations, il y en a eu beaucoup! J’étais jeune (j’avais 20 ans), donc je ressentais pas mal de nervosité, mais mes proches m’ont manifesté un si grand soutien. J’ai retenu de chacune de mes discussions que ma famille était là pour moi et qu’elle allait m’aimer coûte que coûte. Je sais que ce n’est pas tout le monde qui a cette chance, mais je suis vraiment bénie des dieux d’avoir une famille qui me soutient quoi qu’il arrive. Tout le monde était juste heureux que je sois en amour.

Nous avons hésité à en parler publiquement, mais ça n’avait rien à voir avec notre orientation sexuelle. C’était plus en raison de notre implication avec l’équipe nationale féminine. Nous n’étions pas vraiment friandes à l’idée que les nouvelles autour de nous soient à propos de notre relation ou de notre orientation. Nous voulions qu’elles portent sur le hockey et nos performances.

C’est assurément un défi lorsqu’on pratique la même profession que sa partenaire. Au début, nous avons convenu que, à plus d’un égard, notre relation devait primer sur le reste. Mais il nous fallait aussi réserver une place de choix à notre carrière au hockey. Non pas d’une manière égoïste, mais plutôt… Si tu fais tout ce que tu peux pour être sélectionnée à une équipe et que tu es disposée à jouer, et que je fais tout ce que je peux pour être sélectionnée à une équipe et que je suis disposée à jouer, et bien notre couple ne fait pas partie de l’équation dans ce cas. Ce sont des facteurs externes qui décideront de notre sort… le personnel entraîneur et de dépistage.

Nous étions ensemble dans cette même aventure. Sur le plan individuel, nous ne ménagions pas les efforts et faisions tout notre possible pour arriver à nos fins. Mais une fois une décision rendue, il n’y avait aucune rancœur entre nous. Nous pouvions éprouver de l’empathie si l’une s’était démarquée par rapport à l’autre, mais en fin de compte, si l’une d’entre nous était désignée pour défendre la cage, nous étions là pour nous épauler.

Nous avons eu quelques obstacles en cours de route. Je n’ai pas été choisie pour les Jeux olympiques de 2018. Elle, oui. Le contraire s’est produit pour les Jeux de 2022. J’étais de l’aventure, mais pas elle. Ça nous a donné de la très belle matière pour apprendre de notre relation. La première fois, quand c’est moi qui ai subi le couperet, nous n’avions pas vraiment les aptitudes pour bien réagir. Je caressais ce grand rêve de jouer aux Jeux olympiques. Alors, que dire à sa partenaire, à celle qui y va, ou à celle qui n’y va pas? C’était une situation complexe à gérer pour nous. Nous nous soutenions mutuellement, alors nous avons senti qu’il valait mieux nous abstenir de parler de hockey. Pour le bien de notre couple.

La deuxième fois, pour les Jeux de Beijing, nous avons appris comment en parler. Nous avons appris à dialoguer dans des circonstances périlleuses. À nous ouvrir franchement à l’autre. Il aurait été préférable que ces situations ne se produisent jamais, mais en fait, elles ont contribué à solidifier notre relation. Nous avons acquis les aptitudes pour bien nous épauler l’une l’autre à travers les tempêtes et communiquer de la bonne façon. Nous avons pris conscience de l’importance de toujours faire mieux dans ces moments.

Au début de l’année 2023, quelques mois après notre mariage, nous avons appris que nous allions avoir un enfant. Par chance, nous avons des amies qui avaient déjà suivi un traitement de fertilité. Nous avons pu leur poser une tonne de questions. Faire plusieurs recherches sur le sujet. Nous vivions au Québec, et heureusement, des mesures financières sont en place pour aider. Et la fécondation s’est faite assez rapidement. Nous en sommes très reconnaissantes.

Ça a été une belle expérience. Nous sommes très heureuses de fonder notre famille et d’accueillir notre petit garçon. Nous attendons ce moment depuis si longtemps. Étant donné nos carrières sur la glace, ce n’était pas une possibilité, surtout sans les salaires et la sécurité financière d’une ligue professionnelle. Mais aujourd’hui, je joue dans la LPHF, et Geneviève occupe un emploi stable à titre de responsable des commandites et des ventes de la ligue. Il y a longtemps que nous avions goûté à une telle sécurité et stabilité. Nous sommes emballées de fonder notre famille.

Nous souhaitons que notre garçon grandisse auprès de femmes fortes. Et nous sommes certaines qu’il sera un être respectueux des femmes et que lorsqu’il verra des athlètes féminines, il ne verra que des athlètes tout court.

Le dévoilement du sexe de notre bébé est un souvenir récent qui me revienten mémoire constamment! J’étais assise dans l’autobus avec Emily Clark lors d’un voyage cette année, et nous nous sommes mises à discuter de la façon dont nous pourrions l’annoncer Geneviève et moi. Des idées ont germé. Puis, nous avons réalisé qu’une course à obstacles avec l’équipe pourrait être très amusante. Nous sommes passés d’un duel Clark contre Jenner, à un duel Équipe gars contre Équipe fille.

Geneviève et moi, nous voulions vivre l’effet de surprise, donc nous avons donné aux autres membres de l’équipe le lien vers la confirmation du sexe de notre bébé. Un jour, après un entraînement, Clarky et Jenner ont expliqué le déroulement de la course. Tout a si bien fonctionné!

La dernière année a été un vrai tourbillon. Le mariage, l’annonce de la création de la LPHF, ma signature avec Ottawa, la nouvelle de notre enfant, le lancement de la ligue, la conquête d’un autre championnat… c’est difficile de croire que tout cela s’est passé dans les 11 derniers mois seulement.

C’est tellement incroyable, l’élan que nous donne la LPHF, l’appui des partisans et partisanes, le soutien de partout, les investissements et la visibilité. Et la croissance que nous avons connue à notre première saison seulement. Mais la fierté que j’ai ressentie chaque fois que j’ai sauté sur la glace avec mes coéquipières à Ottawa cette saison… je n’ai pas de mots pour décrire à quel point c’est spécial.

Évidemment, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’équité et la parité, mais nous avons fait quelques pas de géant au cours des dernières années. Même à l’échelle locale, il y a un effet d’entraînement généré par la LPHF pour que les femmes s’initient au sport et continuent de le pratiquer.

À nos matchs, je vois des jeunes (pas seulement des petites filles, mais aussi des petits garçons) qui nous perçoivent simplement comme des athlètes qui pratiquent le hockey. Ces jeunes ne nous considèrent pas comme des joueuses de hockey féminin. Garçons et filles voient simplement leur avant ou cerbère modèle. On n’entend pas : « Tu es ma gardienne de but favorite… au hockey féminin. » C’est fantastique de voir l’évolution de l’état d’esprit. Et il y a tant de jalons à venir.

Puisque c’est le Mois de la fierté, un événement qui a une grande signification pour moi, je voulais conclure sur ce sujet.

Individuellement, tout le monde peut faire une introspection et trouver des pistes d’amélioration. Je pense que souvent, des présomptions sont faites lorsque deux personnes se rencontrent pour la première fois. Mais nous pouvons faire mieux en laissant l’autre raconter son histoire au lieu de l’étiqueter en lui disant : « Tu es ceci ou tu es cela. » Il peut être intimidant d’être soi-même. Les idées préconçues sont un frein.

Malheureusement, il y aura toujours de la haine sur Internet. À l’ère des médias sociaux, c’est inévitable. Mais je pense qu’autant que possible, nous devons nous accrocher à l’amour et au soutien, et veiller à ce que les voix bienveillantes, aimantes et encourageantes l’emportent sur les voix négatives.

En tant que personne en couple avec une personne du même sexe, je suis parfois un peu timide ou hésitante de montrer la vraie version de moi-même. Mais aux personnes de notre communauté, je dis : soyez aussi braves que possible. Soyez vous-mêmes. Si vous participez aux conversations et que vous laissez aller votre vraie personnalité, les mentalités commenceront à changer lentement. Une personne à la fois.

Nous avançons dans la bonne direction. Et c’est ensemble que nous continuerons de le faire.

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Le Canada fait un retour sur la plus haute marche du podium au Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF

Les Canadiens ont inscrit trois buts en avantage numérique en troisième période pour gagner une première médaille d’or depuis 2021

NR.031.24
|
05 May 2024

ESPOO, Finlande – L’équipe nationale masculine des moins de 18 ans du Canada a orchestré une remontée épique pour gagner sa cinquième médaille d’or, une première depuis 2021, au Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF, pour vaincre les États-Unis 6-4 au Metro Areena dimanche.

Tij Iginla (Lake Country, BC/Kelowna, WHL) a inscrit le but de la victoire à 14 min 19 s du troisième tiers. Il s’agissait du troisième but de suite du Canada en avantage numérique pendant une punition majeure de cinq minutes pour mise en échec à la tête.

Le Canada tirait de l’arrière 3-2 à mi-chemin au troisième vingt quand Gavin McKenna (Whitehorse, YT/Medicine Hat, WHL) a amorcé une remontée avec son deuxième de la partie, créant l’égalité 3-3. Un peu plus de trois minutes après, Cole Beaudoin (Kanata, ON/Barrie, OHL) a procuré une première avance aux Canadiens. McKenna a scellé l’issue du match en marquant dans un filet désert pour compléter son tour du chapeau et obtenir son 10e but du tournoi, ce qui lui a permis d’établir un record canadien pour le plus haut total de buts en une édition du tournoi. Il a également accumulé 20 points, soit le plus haut total par un Canadien en une même édition du Mondial masculin des M18.

« Évidemment, on ne peut y arriver seul. Je jouais sur un trio incroyable et au sein d’une équipe magnifique », a déclaré McKenna. « Je n’aurais pas pu le faire sans eux, il y a tellement de gars ici qui se sont levés quand on en avait besoin et ça a fini par fonctionner. Il n’y a jamais eu de doute dans notre vestiaire. Nous avons noué des amitiés qui dureront pendant toute notre vie. Les États-Unis ont vraiment bien joué, mais leur punition nous a vraiment aidés, nous avons travaillé sur notre jeu de puissance tout au long du tournoi, et ça a été la clé de notre victoire. »

Les États-Unis avaient pris l’avance lors de la dernière minute de la première période avant de voir Ryder Ritchie (Kelowna, BC/Prince Albert, WHL) créer l’égalité avec son quatrième but de la compétition au deuxième engagement. En retard par deux buts plus tard dans le duel, le Canada a profité d’un tir du revers de McKenna contre le cerbère américain Nick Kempf qui a permis de réduire l’écart à 3-2.  

Carter George (Thunder Bay, ON/Owen Sound, OHL) a encore une fois fait sentir sa présence, multipliant les arrêts spectaculaires, dont un à la ligne des buts contre James Hagen en fin de deuxième période. Il a été nommé Meilleur gardien de but du tournoi à la suite d’une performance de 31 arrêts en finale.

« Je n’ai pas de mots pour bien exprimer ce qu’il a fait pour nous, Georgie est incroyable », a lancé McKenna. « Il nous a gardés dans le match du début à la fin. Il a sauvé la mise à l’occasion dans le tournoi et c’est une personne et un joueur remarquable, son potentiel est énorme. » 

« On dit que la hargne est ce qui tient une équipe. Nous en avions grand besoin pour tenir le coup en deuxième période », a exprimé l’entraîneur-chef Gardiner MacDougall (Bedeque, PE/Université du Nouveau-Brunswick, SUA). « Il y a la hargne, mais il y a aussi la résilience, et cette équipe en a fait beaucoup preuve. Nous avons également fait preuve d'initiative (avec le pointage et le jeu de puissance en troisième période) et de ténacité. Tout ça est un témoignage de la hargne qui habite ce groupe. En regardant ce match, vous avez probablement pensé à certains moments qu’il n’y avait plus d’espoir pour nous, mais George nous a permis de rester dans le coup. Nous nous faisons une fierté de dire que plus longtemps nous jouons dans un tournoi, meilleurs nous devons être, et ça a paru aujourd’hui. Ça prouve que ce groupe a du caractère. »

Après la partie, George, McKenna et Porter Martone (Peterborough, ON/Mississauga, OHL) ont été nommés à l’équipe des étoiles des médias.

Le sommaire complet du match est affiché au HockeyCanada.ca.

Le Canada a connu un parcours parfait au tournoi, battant la Suède, la Tchéquie, la Suisse et le Kazakhstan en ronde préliminaire, dominant ses adversaires 31-7. Il a confirmé sa participation au match pour la médaille d’or en l’emportant 4-0 contre la Lettonie en quart de finale, puis en signant une victoire de 5-4 face à la Suède en demi-finale.

Depuis 2002, le Canada a remporté cinq médailles d’or (2003, 2008, 2013, 2021, 2024), une d’argent (2005) et quatre de bronze (2012, 2014, 2015 et 2023) au Championnat mondial des M18 de l’IIHF.

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Le Canada gagne la médaille de bronze au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF

Stonehouse, Primerano et Kraemer marquent deux buts chacune dans un gain du Canada face à la Finlande

NR.003.24
|
14 January 2024

ZOUG, Suisse L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada a gagné la médaille de bronze au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF, grâce à un triomphe de 8-1 aux dépens de la Finlande dimanche au Bossard Arena.

Caitlin Kraemer (Waterloo, ON/Waterloo, M22 élite de l’OWHA), Chloe Primerano (North Vancouver, BC/RHA Kelowna, CSSHL) et Abby Stonehouse (Blenheim, ON/Waterloo, M22 élite de l’OWHA) ont marqué deux buts chacune pour donner le ton en attaque.

Kraemerest devenue la meilleure pointeuse de l’histoire de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada avec 35 points (26-9—35), surpassant Marie-Philip Poulin et Jessica Campbell, tandis que Primerano, qui a également ajouté une aide à sa fiche, a terminé la partie avec 16 points (8-8—16), établissant les records de points par une Canadienne et de points par une défenseure lors d’une même édition du tournoi.

Campbell (15 points en 2010) et Brigette Lacquette (13 points en 2010) détenaient les deux records battus par Primerano.

« Ce groupe est incroyable, je suis tellement fière de la façon dont nous avons rebondi, a lancé Kraemer. Évidemment, cette médaille n’a pas la couleur que nous voulions, mais nous n’allons pas prendre à la légère le fait que nous avons gagné une médaille à un championnat mondial. Plusieurs équipes aimeraient être à notre place aujourd’hui, et nous en sommes bien conscientes. Je suis fière de nous. »

Mackenzie Alexander (Toronto, ON/Etobicoke, M22 élite de l’OWHA) etMaxine Cimoroni (Toronto, ON/Mississauga, M22 élite de l’OWHA)ont été les autres buteuses, tandis que Makayla Watson (Brooks, AB/RHA Kelowna, CSSHL) a obtenu deux aides.

« La seule occasion que nous avions après notre revers en demi-finale, c’était de finir le tournoi sur une bonne note », a exprimé l’entraîneuse-chef Tara Watchorn (Newcastle, ON/Université de Boston, HE) . « Nous avions aujourd’hui une autre chance de représenter notre pays avec fierté. Nous avons fait de l’excellent travail à cet égard. »


Rosalie Breton (Saint-Bernard, QC/Limoilou, CÉGEP), Sienna D’Alessandro (Pointe-Claire, QC/Collège John-Abbott, CÉGEP) , Gracie Graham (Kelowna, BC/RHA Kelowna, CSSHL), Morgan Jackson (Courtenay, BC/Shawnigan Lake School, CSSHL), Jessica MacKinnon (Clark’s Harbour, NS/Collège Ridley, M22 élite de l’OWHA) , Emma Venusio (Toronto, ON/Etobicoke, M22 élite de l’OWHA) et Stryker Zablocki (Prince Albert, SK/Regina, SFU18AAAHL) ont chacune récolté une aide.

Rhyah Stewart (Antigonish, NS/Cap-Breton Ouest, NSU18MHL)a stoppé 11 rondelles pour obtenir un troisième gain dans le tournoi.

« Cette victoire en dit tellement sur le caractère des joueuses dans notre vestiaire, a mentionné Stonehouse. Nous avons composé avec cette adversité du mieux qu’on a pu et nous avons démontré au reste du monde ce que nous étions capables d’accomplir aujourd’hui, et je suis bien fière des filles de l’équipe. »

Après la rencontre, D’Alessandro, Kraemer et Primerano ont été nommées les trois meilleures joueuses du Canada au tournoi par le personnel entraîneur de l’équipe.

Le Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF se déroulera à Vantaa, en Finlande, du 5 au 12 janvier 2025.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca , ou suivre les médias sociaux sur Facebook , X et Instagram , et utiliser le mot-clic #MondialFémininM18.


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Canada c. Finlande

Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. Finlande

Dimanche 14 janvier | 9 h HE | Zoug, Suisse | Bronze

Shannon Coulter
|
14 January 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (14 JANV.)

C’est jour de remise de médailles au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF, et pour l’occasion, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada affronte la Finlande au match pour la médaille de bronze.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a subi une défaite de 4-2 contre la Tchéquie lors d’une demi-finale serrée samedi. Chloe Primerano a permis au Canada de réduire l’écart à un but en deuxième période, Stryker Zablocki a créé l’égalité tôt au troisième vingt, et le Canada a dominé la Tchéquie 47-12 au chapitre des tirs, mais la troupe canadienne a raté sa tentative de jouer pour l’or pour seulement la deuxième fois de l’histoire à ce tournoi.

Les Finlandaises ont subi un revers par le même pointage de 4-2 face aux Américaines en demi-finale. Tinja Tapani et Nelly Andersson ont fait mouche au deuxième vingt pour garder le pointage serré, et Kerttu Kuja-Halkola a fait 40 arrêts pour la Finlande, qui est en quête d’une deuxième médaille de bronze au cours des trois dernières années et d’une quatrième au total.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les Canadiennes ont conclu leur ronde préliminaire mardi, vainquant la Finlande au compte de 10-0 pour s’assurer de la tête du groupe A. Chloe Primerano et Caitlin Kraemer ont marqué à sept secondes d’intervalle au premier tiers pour donner au Canada une avance de 2-0. Elles ont ainsi égalé un record pour les deux buts les plus rapides dans l’histoire du tournoi. Sienna D’Alessandro, Reese Logan et Primerano en ont rajouté en période médiane, puis l’équipe canadienne a ouvert les vannes, inscrivant pas moins de cinq buts en troisième. Primerano est devenue la première défenseure à réussir un tour du chapeau au Mondial féminin des M18 et Kraemer a elle aussi inscrit trois buts. Hannah Clark a bloqué sept tirs pour signer le jeu blanc.

À surveiller

Primerano continue d’impressionner à son premier championnat mondial. Avec son but en supériorité numérique en demi-finale, le produit de North Vancouver, en Colombie-Britannique, est maintenant à égalité avec Brigette Lacquette pour le plus grand nombre de points par une défenseure dans une édition du Mondial féminin des M18 (un record établi par la défenseure canadienne Lacquette en 2010). L’athlète de 17 ans est la meilleure pointeuse du tournoi avec une récolte de six buts et sept aides en cinq parties.

Troisième dans la colonne des meilleures pointeuses du tournoi, la Finlandaise Emma Ekoluoma a été formidable jusqu’ici. Elle a obtenu deux tours du chapeau consécutifs en début de tournoi, et elle a maintenant 10 points (7-3—10) en cinq rencontres. L’athlète de 17 ans a été formidable jusqu’à présent avec Kärpät dans la Naisten Liiga, la meilleure ligue féminine en Finlande, récoltant 12 buts et 22 points en 23 matchs.

Rétrospective

Comme le programme finlandais continue de s’améliorer, les matchs entre les deux équipes au Mondial féminin des M18 sont devenus beaucoup plus serrés au cours des dernières années. Ce sera le 15eaffrontement entre le Canada et la Finlande à cet événement.

Au tout premier affrontement entre les deux pays lors du tournoi inaugural à Calgary en 2008, le Canada a profité de performances de cinq points de Laura Fortino (1-4—5) et Natalie Spooner (0-5—5), ainsi que de trois buts de Marie-Philip Poulin dans un gain de 17-0. Jamais le Canada n’a marqué autant de buts à nouveau dans un match du Mondial féminin des M18.

La Finlande a vaincu le Canada 2-0 au match d’ouverture du tournoi de 2022, mais en demi-finale, les Canadiennes ont répliqué avec une victoire de 2-1 grâce aux buts de Jade Iginla et Madison Chantler, puis l’an dernier, il a fallu un but en prolongation d’Alex Law pour permettre au Canada de l’emporter 3-2 en demi-finale.

Fiche de tous les temps : Le Canada mène 13-1 (1-0 en PROL.)
Buts pour le Canada : 84
Buts pour la Finlande : 8

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Canada c. Tchéquie

Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. Tchéquie

Samedi 13 janvier | 9 h HE | Zoug, Suisse | Demi-finale

Shannon Coulter
|
13 January 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (13 JANV.)

Ce sont les demi-finales samedi au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF, et l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada a rendez-vous avec la Tchéquie au Bossard Arena, avec une place au match pour la médaille d’or à l’enjeu.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a croisé le fer avec l’équipe locale en quart de finale, éliminant la Suisse 6-0 afin de se qualifier pour les demi-finales. Sienna D’Alessandro a marqué deux fois, ce qui lui donne maintenant sept buts dans le tournoi. Gracie Graham a inscrit un but et deux aides, tandis que Maxine Cimoroni, Morgan Jackson et Caitlin Kraemer ont complété le pointage. Chloe Primerano a récolté trois passes, et Rhyah Stewart a réalisé trois arrêts pour signer son premier blanchissage sur la scène internationale.

Les Tchèques ont affronté les Suédoises dans le premier quart de finale, s’imposant 4-2 pour accéder au carré d’as. Isabelle Leijonhielm a permis à la Suède de prendre l’avance tôt dans la rencontre, mais Adela Sapovaliova et Tereza Plosova ont répliqué pour la Tchéquie, qui a pris les devants 2-1 après la première période. La Suédoise Ella Hellman a créé l’égalité en troisième période, avant que Sapovaliova et Linda Vocetkova ne ferment les livres et confirment la victoire des Tchèques.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Il y a moins d’une semaine, dimanche, le Canada a vaincu la Tchéquie 8-1 pour un deuxième gain en deux jours. Les Canadiennes ont marqué trois buts en désavantage numérique, un sommet, dont deux par Abby Stonehouse, qui a également ajouté trois aides dans une performance de cinq points. Caitlin Kraemer a fait mouche à deux reprises, établissant un autre record de buts et, ce faisant, a surpassé Marie-Philip Poulin pour le plus grand nombre de buts marqués par une Canadienne au Mondial féminin des M18. Jackson, Emma Venusio et Mackenzie Alexander ont été les autres buteuses de la rencontre. Stewart a bloqué 23 tirs à ses débuts dans le tournoi.

À surveiller

Le Canada ayant connu plusieurs festivals offensifs et n’ayant accordé qu’un seul but, plusieurs représentantes de l’unifolié ont le potentiel d’établir de nouveaux records au tournoi. Primerano (5-7—12) est à deux points d’obtenir le plus grand nombre de points pour une défenseure en une édition du Mondial féminin des M18. Caitlin Kraemer (8-0—8) est à trois buts de battre la marque canadienne pour un seul tournoi, qu’elle avait elle-même établie l’an dernier. Devant le filet, Hannah Clark est à égalité avec les gardiennes américaines Sidney Peters et Alex Cavallini pour le plus grand nombre de jeux blancs au tournoi (5).

Du côté de la Tchéquie, Adela Sapovalivova et Tereza Plosova forment toujours un duo dynamique. En quatre matchs chacune, Sapovaliova a obtenu sept buts et une passe, tandis que Plosova a inscrit un but et six passes. Les deux joueuses étaient de l’équipe médaillée de bronze de la Tchéquie au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF à Brampton, en Ontario, et Sapovalivova a également remporté le bronze au Mondial féminin 2022 à Calgary, en Alberta.

Rétrospective

Ce duel de demi-finale constituera le huitième affrontement entre les deux nations au Mondial féminin des M18. Le Canada a eu l’ascendant lors des sept premières confrontations, ne concédant que cinq buts au passage.

C'est la deuxième rencontre des deux équipes en ronde éliminatoire. Au tournoi de 2018 à Dmitrov, en Russie, Courtney Correia, Willow Slobodzian et Courtney Kollman avaient marqué en deuxième période, et le Canada l’avait emporté 3-1 pour passer en demi-finale.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 7-0
Buts pour le Canada : 58
Buts pour la Tchéquie : 5

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Canada c. Suisse

Aperçu du Mondial féminin des M18 : Canada c. Suisse

Jeudi 11 janvier | 11 h HE | Zoug, Suisse | Quart de finale

Shannon Coulter
|
11 January 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (11 JANV.)

Match sans lendemain au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF pour l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, qui affronte la Suisse, pays hôte du tournoi, jeudi en quart de finale au Bossard Arena.

Dernier match de chaque équipe

Les Canadiennes ont conclu un parcours sans faute en ronde préliminaire mardi, vainquant la Suède au compte de 10-0 pour s’assurer de la tête du groupe A. Chloe Primerano et Caitlin Kraemer ont marqué à sept secondes d’intervalle au premier tiers pour donner au Canada une avance de 2-0. Elles ont ainsi égalé un record pour les deux buts les plus rapides dans l’histoire du tournoi. Sienna D’Alessandro, Reese Logan et Primerano en ont rajouté en période médiane, puis l’équipe canadienne a ouvert les vannes, inscrivant pas moins de cinq buts en troisième. Primerano est devenue la première défenseure à réussir un tour du chapeau au Mondial féminin des M18. Kraemer a elle aussi touché la cible à trois occasions, et Hannah Clark a repoussé sept tirs pour signer le jeu blanc.

Les Suisses ont disputé quant à elles leur dernier match de la ronde préliminaire hier contre la Slovaquie, subissant un revers de 2-1. Nela Lopusanova a donné les devants aux Slovaques tôt dans la rencontre, avant de voir Sonja Inkamp niveler la marque sur le jeu de puissance en deuxième. Malgré un avantage de 31-27 pour la Suisse au chapitre des tirs au but, ce sont les Slovaques qui ont fini par l’emporter grâce à Hana Krakorova, qui a trouvé le fond du filet après 61 secondes de jeu en prolongation, privant ainsi l’équipe hôte d’un premier gain dans le tournoi.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le dernier affrontement entre les deux nations au Mondial féminin des M18 remonte à 2012. Les Canadiennes avaient vaincu les Suisses par la marque de 13-1 au premier match du tournoi à Zlin, en Tchéquie. Les Canadiennes avaient mis un peu plus de temps à s’imposer, elles qui détenaient une avance de 2-1 au premier entracte, mais l’offensive s’était vite mise en marche par la suite. Dix joueuses différentes avaient noirci la feuille de pointage, dont Catherine Dubois et Taylor Woods, qui avaient inscrit un tour du chapeau et un doublé respectivement. Emerance Maschmeyer avait quant à elle réalisé 25 arrêts dans la victoire.

À surveiller

Tout semble fonctionner en zone offensive pour les Canadiennes, qui profitent d’un apport impressionnant de la ligne bleue. Comme il est mentionné plus haut, Primerano est devenue mardi la première défenseure à réussir un tour du chapeau au Mondial féminin des M18. Forte d’une récolte de neuf points (5-4—9), elle occupe le premier rang des pointeuses du tournoi. Emma Venusio n’est toutefois pas bien loin. La capitaine présente une fiche d’un but et six mentions d’aide jusqu’ici, ce qui lui vaut le sixième rang.

Talina Benderer a joué avec brio devant le filet des Suisses dans la défaite en prolongation aux mains des Slovaques. La cerbère de 17 ans a effectué 25 arrêts dans la rencontre, ce qui s’ajoute aux 32 tirs qu’elle avait bloqués face à la Suède. Celle qui défend la cage de l’équipe féminine du HC de Davos en sera à sa deuxième édition du tournoi. L’an dernier, elle avait cumulé une fiche de 3-2, avec une moyenne de buts alloués de 1,25 et un pourcentage d’arrêts de 0,944.

Rétrospective

Il s’agira d’un quatrième duel entre les deux pays au Mondial féminin des M18. Le Canada détient un net avantage jusqu’ici.

Lors de leur première rencontre en 2009 à Füssen, en Allemagne, Casandra Langan avait fait scintiller la lumière rouge à quatre reprises, tandis que Jamie Lee Rattray y était allée d’un tour du chapeau dans une victoire de 16-1 des Canadiennes en lever de rideau. Au total, 16 des 18 patineuses avaient obtenu au moins un point pour Équipe Canada, qui avait dominé la Suisse 80-7 au chapitre des tirs au but.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 3-0
Buts pour le Canada : 38
Buts pour la Suisse : 3

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Chloe Primerano et Rhyah Stewart en action au Championnat mondial féminin des M18 2024 de l’IIHF, à Zoug, en Suisse.

Des joueuses qui pavent la voie

Tandis que des joueuses comme Chloe Primerano et Rhyah Stewart marquent l’histoire à un jeune stade de leur carrière, des portes s’ouvrent aux jeunes de la relève, qui peuvent tenter de les imiter

Shannon Coulter
|
10 January 2024

Parfois, les moments marquants d’une vie peuvent survenir dans les endroits les plus improbables… comme dans la voiture sur le chemin du retour de l’école.

C’est là qu’était Chloe Primerano lorsqu’elle a appris qu’elle avait été sélectionnée par les Giants de Vancouver au 13etour du Repêchage des espoirs 2022 de la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL), devenant ainsi la première patineuse à être repêchée dans la Ligue canadienne de hockey (LCH).

« J’avais entendu quelques rumeurs que ça pourrait arriver, mais je n’étais pas certaine que j’allais être réclamée, donc je ne voulais pas trop me faire d’attentes avec ça, confie Primerano. J’ai vu la nouvelle passer sur mon téléphone, puis j’ai reçu un appel du DG. C’était assez surréel de devenir la première à être repêchée. »

Des pionnières comme Hayley Wickenheiser, Manon Rhéaume et Cammi Granato ont ouvert des portes avant elle en réalisant des premières au hockey masculin. Au fil de l’évolution du hockey féminin, de plus en plus de joueuses inscrivent leur nom dans les livres d’histoire.

Un an après avoir établi ce fait d’armes, Primerano a réussi une autre première lorsqu’elle a participé au camp estival annuel des espoirs de l’agence Creative Artists Agency (CAA) à Los Angeles, devenant la première patineuse à y prendre part. Elle a sauté sur la glace avec des espoirs de premier plan, comme les médaillés d’or de la Coupe Hlinka-Gretzky Berkly Catton et Ryder Ritchie.

« C’était vraiment plaisant de me retrouver sur la patinoire avec tout le monde, lance-t-elle. Tous les joueurs présents étaient vraiment talentueux, donc j’ai aimé être poussée à me dépasser chaque jour. Ça n’a pas été facile, mais ça m’a assurément aidée. »

Chloe Primerano.

Primerano n’est pas la seule membre de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada à avoir marqué l’histoire. La gardienne de but Rhyah Stewart a quant à elle participé à un match présaison avec les Eagles du Cap-Breton de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec, devenant la première femme à jouer pour les Eagles et la cinquième dans la Ligue canadienne de hockey (LCH).

Stewart était fébrile lorsqu’elle a appris la nouvelle de l’entraîneur-chef Louis Robitaille et de l’entraîneur des gardiens de but Blade Mann-Dixon.

« Je savais que c’était une occasion qui n’avait pas été souvent offerte à une femme, alors c’était vraiment un honneur de faire partie des rares élues, raconte-t-elle. J’avais hâte de voir comment j’allais me comporter dans un des grands moments de ma carrière. »

Ça s’est passé le 25 août. Stewart a joué 30 minutes contre les Wildcats de Moncton et a arrêté les 24 tirs auxquels elle a fait face. La jeune de 16 ans, originaire d’Antigonish, en Nouvelle-Écosse, a eu droit à une ovation debout du public lorsqu’elle a été retirée du match ainsi qu’au titre de première étoile de la rencontre.

De ce match historique, Stewart retient surtout l’appui des partisans et partisanes.

« L’aréna était pas mal plein pour un match hors concours, dit-elle. C’était pas mal cool de voir la réaction des gens lorsque j’ai quitté vers le banc, et tous les jeunes qui étaient sur place. »

Rhyah Stewart.

Primerano et Stewart ont également aidé leur province respective à établir une marque aux Jeux d’hiver du Canada l’an dernier, soit la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse, qui croisaient le fer au match pour l’or. Primerano a mené la troupe de l’Ouest à sa toute première médaille d’or, tandis que Stewart a permis à cette province des Maritimes de remporter sa première médaille à vie en hockey féminin.

« C’était incroyable de remporter les grands honneurs, lance Primerano. Je ne pense pas qu’on s’attendait à ça, mais nous avons fini sur la plus haute marche du podium. Ça m’a permis de connaître tellement de nouvelles personnes de différentes provinces. Nous avons assisté à des compétitions des autres sports. C’était pas mal spécial. »

« J’ai vécu une superbe expérience, témoigne Stewart. Le moment qui m’a le plus marqué est notre demi-finale [contre l’Ontario]. Nous étions fortement négligées en vue de ce match. C’était un sentiment magique que de savourer ce triomphe. »

Grâce à ces premières au hockey féminin, les jeunes filles de la prochaine génération peuvent trouver l’inspiration en ces modèles qu’elles voient à l’œuvre.

« Je pense que ça a un impact immense sur l’essor du hockey féminin, analyse Stewart. Quand une femme brise un plafond de verre, ça montre aux autres qu’elles en sont capables elles aussi. Lorsque les plus jeunes voient ça, elles sont motivées à se dépasser. »

Grâce à ces percées dans le monde du hockey féminin, comme la saison inaugurale de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), davantage de portes s’ouvrent pour les joueuses de hockey qui rêvent de disputer un match dans les rangs professionnels, dont les Primerano et Stewart.

« J’adorerais évoluer dans cette ligue », exprime Primerano à propos de la LPHF. « C’est merveilleux d’avoir un circuit où on peut affronter la crème de la crème à l’année.

« J’ai toujours voulu jouer au niveau professionnel, mais j’étais plongée dans l’incertitude, j’ignorais dans quel genre de ligue je pourrais m’investir, explique Stewart. Avec la LPHF, mon souhait peut maintenant se matérialiser, et je veux vraiment que ça fonctionne. »

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
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(403) 284-6484 

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Spencer Sharkey
Responsable, communications
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