

L’art autochtone qui met en valeur l’unité
Le prix de Joueur du match au Championnat mondial de parahockey sur glace 2023 de la WPIH est une œuvre de série limitée conçue par des artistes autochtones locaux
L’unité est à l’avant-plan au Championnat mondial de parahockey sur glace 2023 de la WPIH grâce à une collaboration entre deux artistes autochtones locaux.
Brandy Jones est une artiste inuite qui a grandi en Colombie-Britannique et déménagé à Regina quand elle avait 12 ans. Ses œuvres symbolisent l’unité entre tous les peuples autochtones au moyen d’un amalgame de techniques propres à l’art de ces derniers. Rodger W. Ross est de descendance métisse et crie de la Première Nation George Gordon en Saskatchewan. Artiste multidisciplinaire depuis plus de quatre décennies, il a produit des documentaires qui lui ont valu des prix sur la scène internationale.
Apprenez-en plus sur les œuvres qui sont mises en valeur sur le prix de Joueur du match au tournoi. Les réponses aux questions ont été légèrement modifiées pour condenser la lecture et en faciliter la compréhension.
Hockey Canada (HC) : Commentest née cette collaboration au Championnat mondial de parahockey sur glace 2023 de la WPIH?
Rodger Ross (RR) : J’avais déjà travaillé avec les Warriors de Moose Jaw, d’abord pour une présentation sur ma culture, puis à la conception d’un chandail orange pour l’équipe. Quand l’occasion s’est présentée pour le Championnat mondial de parahockey sur glace, une dame avec qui j’avais déjà collaboré a donné mon nom. […] Voyant à quel point les formes artistiques de Brandy fonctionnaient à merveille pour ce prix, ça me semblait une collaboration parfaite. Donc, lorsqu’on m’a demandé qui je recommanderais, c’est le premier nom que j’ai suggéré.
Brandy Jones (BJ) : Roger m’a toujours beaucoup appuyée
dans mon travail. Il ne se contente pas de me donner des conseils. Quand
nous collaborons pour des œuvres, il remarque des détails à mesure que je
progresse dans mes créations. Il a un très bon œil. Par exemple, le casque
de hockey de notre œuvre était d’abord lié à une plume qui se trouve juste
derrière. Il m’a dit : « Tu devrais tracer une ligne blanche pour faire une
séparation. » C’est quelque chose que je n’avais pas vu. Je ne veux jamais
dire non à Rodger parce qu’il obtient toujours les mandats les plus
amusants… je suis toujours bien ravie de l’aider.
HC : Quelle est l’inspiration derrière la conception des œuvres pour le prix de Joueur du match?
RR : Quand on nous a approchés, je voulais en savoir plus sur le parahockey car je n’avais pas vu beaucoup de matchs. J’en ai regardé quelques-uns, et je suis tellement impressionné par ce sport, étant moi-même un ancien joueur de hockey. Pour moi, les mouvements, la puissance et l’énergie constante des joueurs de parahockey devaient être à l’avant-plan dans notre création. […] Je voulais d’abord qu’un joueur soit bien mis en évidence au centre, et aussi qu’on sente le mouvement, car la forme artistique de Brandy l’illustre tellement bien. Ensuite, je me suis dit que la meilleure façon d’inclure les pays participants au tournoi était au moyen de leurs drapeaux. […] On a les drapeaux métis, de la Saskatchewan, du traité n o 4 et évidemment celui du Canada, qui est représenté dans le logo. À mes yeux, les drapeaux sont les éléments naturels de l’œuvre.
BJ : Je trouve le résultat parfait. Pour moi, c’est une représentation fidèle du Canada.
HC : Brandy, vous avez également créé une autre œuvre pour des parties prenantes de l’événement. Qu’est-ce qui vous a inspirée pour celle-ci?
BJ : C’est un Oiseau-Tonnerre. Parfois, c’est difficile pour les gens de bien comprendre ce type de création. Certaines personnes le voient immédiatement, et d’autres se demandent c’est quoi. Nous en avons parlé Rodger et moi. Nous avons examiné les quatre directions et ce que chacune d’entre elles représentait. J’ai vraiment tenté de représenter chaque animal, mais c’était difficile. J’ai donc préféré me concentrer sur celui qui était le plus évocateur des quatre. J’ai aussi ajouté un ours. Mais, pour une raison quelconque, c’est l’Oiseau-Tonnerre qui est vraiment ressorti du lot, car il y a des éléments qui font penser au tonnerre. C’est aussi simple que ça. C’est l’animal qui selon moi était le plus suggestif et qui se démarquait le plus pour représenter ce que nous voulions montrer.
HC : C’est la première fois que le Championnat mondial de parahockey sur glace est tenu au Canada. Quel est votre sentiment quand vous pensez à votre contribution au legs de l’événement?
BJ : C’est tellement difficile de répondre à la question parce que mon sentiment est si fort. Je ne peux le décrire autrement; c’est beau de pouvoir représenter mon pays et aussi la province dans laquelle je vis. C’était assurément un travail fait par amour, et je ne pourrais être plus contente.
RR : Pour moi, c’est une question de relations avec les autres. Pour des raisons d’inclusion des Autochtones, c’est toujours un immense honneur pour moi d’accepter une invitation qui me permet de faire entendre nos voix et qui aide nos peuples à être représentés. Mais je vois aussi cela comme une obligation de réconciliation. […] Ça me rend vraiment fier de m’impliquer dans le cadre d’un événement international et d’en faire partie. Pour Brandy et moi, le fait d’être invités à remettre ce prix pour le match entre les États-Unis et le Canada devant la planète entière, ça envoie en message fort. Nous ne sommes jamais partis, et nous ne partirons jamais. Nos cultures sont belles. Il est temps que nos voix soient entendues.

Embauche de Misha Donskov à titre de vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines
Le champion de la Coupe Stanley et triple médaillé d’or de l’IIHF se joint immédiatement à l’organisation
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.
Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.
Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.
« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.
« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »
Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.
Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014), remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta. Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario. « C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey, autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi, Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la famille et de l’organisation des Stars de Dallas. » Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international. Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier directeur général à temps plein du Programme d’excellence. « Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond. Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et, maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en excellente posture pour les années à venir. » Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans seront dévoilés à une date ultérieure.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Dans mes propres mots : Danica Maynard
À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, la médaillée d’or du Mondial féminin des M18 parle de sa fierté pour son héritage métis et de l’importance de raconter son parcours aux jeunes athlètes autochtones
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai entendu et lu des histoires au sujet de mes ancêtres datant de la rébellion de la rivière Rouge. Il y a notamment un livre sur la famille de mon arrière-grand-mère, qui vivait sur une réserve dans le nord du Manitoba. Les familles du côté de mon père ont élu domicile dans les petits villages métis de Saint-Malo et de Saint-Pierre-Jolys.
Je dois vous avouer… Quand j’ai su ce que mes ancêtres ont vécu, je n’étais pas certaine si je devais être fière ou avoir honte de mon identité autochtone. Au hockey mineur, on me prenait pour un petit garçon autochtone sur la glace, parce que je jouais avec une équipe masculine et que j’avais de longues tresses.
Je ne m’en faisais pas trop à l’époque, jusqu’à ce que je prenne connaissance de certains des propos qui se disaient sur d’autres Autochtones dans la communauté, des choses que je n’aurais jamais pensé entendre. On parlait régulièrement de notre patrimoine métis à la maison, mais c’était difficile de le faire une fois passé le seuil de la porte.
Par la suite, j’ai pensé qu’en cachant que j’étais autochtone, je ne me ferais pas intimider ni blesser. J’ai enfoui le tout au fond de moi et je me suis concentrée sur ma véritable passion : le hockey. Chaque fois que j’enfilais mon équipement, je voulais être la meilleure pour un jour devenir un modèle pour d’autres athlètes autochtones au parcours similaire.
Ma philosophie au quotidien consistait à toujours mettre les efforts pour m’améliorer. Forte de cette mentalité, je me suis taillé une place dans la formation de la Colombie-Britannique en tant que joueuse doublement surclassée pour les Jeux d’hiver du Canada 2023 à l’Île-du-Prince-Édouard, où j’ai eu la chance d’aider l’équipe à remporter sa toute première médaille d’or!
Cet événement a marqué mon parcours comme peu d’autres. Je crois avoir montré que les athlètes autochtones peuvent jouer avec tout le monde.
Mon aventure avec l’équipe de la Colombie-Britannique s’est poursuivie au cours des deux dernières saisons. On a remporté le bronze à deux éditions du Championnat national féminin des M18, et j’ai eu l’honneur d’être la capitaine lors du dernier tournoi au Nouveau-Brunswick, où j’ai reçu le titre de Meilleure défenseure.
J’ai aussi gagné deux championnats de la Canadian Sports School Hockey League (CSSHL) avec la RHA Kelowna dans la division préparatoire féminine des M18, j’ai battu le record pour le plus grand nombre d’aides en carrière dans l’histoire de la division et j’ai été nommée Joueuse défensive de l’année de la CSSHL la saison dernière.
Sans compter que j’ai réalisé un rêve en portant les couleurs de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, avec laquelle je suis médaillée d’or du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, qui a eu lieu en Finlande. Quoi de mieux pour représenter les athlètes autochtones!
Au fil de mon parcours avec mon équipe provinciale, j’ai découvert l’Indigenous Sports Physical Activity and Recreation Council (I·SPARC), le conseil autochtone en sports, activités physiques et loisirs à la tête des équipes représentant la province au Championnat national autochtone de hockey (CNAH) chaque année. En 2023, quelques mois seulement après mon expérience aux Jeux du Canada, j’ai fait ma première apparition au CNAH, à Winnipeg.
En 2024, j’ai participé à un deuxième tournoi à Grande Prairie, où j’ai remporté une médaille de bronze, et j’ai reçu les prix régionaux et provinciaux du premier ministre pour l’excellence sportive chez les jeunes autochtones.
J’y suis allée à une troisième occasion au début de mai, cette fois à Kamloops, tout près d’Osoyoos, où j’ai grandi. J’ai de nouveau eu l’honneur d’être capitaine de la Colombie-Britannique, et on a mis la main sur la médaille d’argent, le meilleur résultat de l’histoire du programme.
Ces tournois m’ont fait vivre des expériences incroyables, tant sur le plan personnel que culturel. Je me suis sentie acceptée par mes adversaires, la foule, le personnel entraîneur et mes coéquipières. Chacune de ces personnes a été d’une importance énorme dans mon développement comme hockeyeuse et athlète autochtone.
J’aimerais vous raconter une histoire survenue pendant mes années au CNAH que je n’oublierai jamais. Ça explique mieux que tout la raison pour laquelle je veux aider la jeune génération (ce qui, à 18 ans, me fait drôle à dire!) à s’ouvrir pleinement à notre culture.
Une de mes meilleures amies, qui est autochtone, se faisait constamment rappeler par ses coéquipières qu’elle n’était pas assez bonne pour faire partie de l’équipe de la Colombie-Britannique déléguée au National féminin des M18. Il leur était égal qu’elle soit prise au sein de l’équipe provinciale de l’I·SPARC; à leurs yeux, cette formation ne serait jamais aussi bonne que ce qu’elles considéraient être la « vraie Équipe Colombie-Britannique ».
Je n’ai jamais cessé de rappeler à mon amie à quel point elle était une joueuse talentueuse. À ce jour, je m’explique bien mal comment ses coéquipières pouvaient non seulement être aussi méchantes, mais du même coup parler des athlètes autochtones et du CNAH comme appartenant à un calibre inférieur.
C’était inacceptable pour moi qu’elles nous pensent moins bonnes au hockey simplement parce que nous sommes autochtones. Je me suis rendu compte que je devais sortir de l’ombre et me battre pour cette juste cause.
Je suis très fière de me dire citoyenne de la Nation métisse de la Colombie-Britannique (MNBC) et résidente du territoire traditionnel non cédé de la Nation Sylix (Okanagan)!
J’ai décidé d’en apprendre davantage au sujet de mon identité métisse. Le personnel de la MNBC s’est montré accueillant et m’a aidé à découvrir ma culture et d’autres cultures autochtones. J’ai eu l’honneur de recevoir une ceinture métisse des mains du président du conseil d’administration de la MNBC et deux ceintures de guerrière faites pour moi par des Aînés métis.
En outre, le CA de la MNBC m’a invitée à rencontrer des représentants gouvernementaux pour leur parler des défis mentaux, physiques et émotionnels auxquels les athlètes autochtones doivent faire face. J’ai fait valoir à quel point c’est difficile de vivre de la discrimination simplement parce qu’on est autochtone.
Les conséquences négatives de cette discrimination m’ont menée à suivre un cours de 12 semaines offert par Aaron Volpatti, un ancien de la LNH, pour m’aider avec ma santé mentale et ma confiance en moi. Il m’a appris que rien ne m’était hors de portée si je parvenais à me concentrer sur mes désirs et à faire taire le bruit extérieur.
C’était une leçon précieuse. J’ai compris que c’était possible de m’exprimer et de me battre au nom du bien. Je savais que je n’avais plus besoin de cacher qui j’étais, car j’avais tout un réseau prêt à me soutenir et à m’aider à me relever dans les moments plus difficiles. Être une citoyenne de la MNBC m’a permis d’être un modèle pour les athlètes autochtones en leur prouvant que rien n’est impossible si l’on met les efforts nécessaires.
Mis à part les hauts et les bas d’être une athlète autochtone, j’ai dû composer avec un autre défi pour lequel je n’y pouvais rien : j’ai souvent été négligée ou sous-estimée à cause de ma taille (pour les curieux et curieuses, je mesure 5 pi 2 po).
Peu importe ce que je faisais, chaque erreur et chaque défaite était attribuée au fait que j’étais petite. Je savais que ma taille serait parfois un obstacle, mais je n’aurais jamais pensé qu’une entraîneuse s’en servirait pour me rabaisser. Je me faisais dire que j’avais coûté un match à l’équipe, le sous-entendu étant que c’était dû à ma taille trop petite. Lors de mon recrutement dans la NCAA, cette entraîneuse évoquait toujours ma taille comme un point négatif en parlant aux autres membres du personnel entraîneur, plutôt que de s’en tenir à mes habiletés.
Je suis petite… et je n’y peux rien! Je suis tellement chanceuse d’avoir pu travailler avec Venla Hovi et Kris Hogg, une entraîneuse et un entraîneur qui m’ont littéralement prise sous leur aile et ne m’ont pas simplement ignorée à cause de ma taille.
Venla, une double olympienne et vétérante du Mondial féminin avec la Finlande, a été la première entraîneuse à me donner la confiance d’utiliser ma taille à mon avantage. Elle a vu mon potentiel et a travaillé avec moi à trouver le confort dans l’inconfort. Elle a réellement transformé ma façon de jouer, pour le mieux. Elle m’a permis de voir ma taille comme une force et une qualité que les autres ne pourraient contrer. J’ai été tellement chanceuse d’avoir quelqu’un qui croyait autant en moi à mes côtés.
Lorsque je suis passé de l’Okanagan Hockey Academy à la RHA Kelowna, Kris est l’entraîneur qui m’a encouragée et soutenue au fil de mon développement comme joueuse. Il a vanté ma candidature aux universités à chaque occasion, sans jamais dire que j’étais trop petite pour la division I. Il m’a également aidé à repousser mes limites sur la glace comme ailleurs, ce qui m’a permis de battre des records que je pensais entièrement hors d’atteinte.
C’est avec l’appui de Venla et de Kris, ainsi que de membres du personnel entraîneur comme Mark Fitzgerald, Jim Liebel, Tyler Liebel, Travis Martell, Derek Ruck, mon père Dean et tant d’autres, que j’ai pu vivre mes rêves au hockey : représenter ma province, ma communauté autochtone et (je peine encore à y croire) mon pays!
Pour la saison à venir, je suis fière d’avoir accepté une bourse d’études à l’Université Penn State en vue de poursuivre ma carrière au hockey.
Mon parcours m’a fait réaliser que, peu importe ce qui se passe, il faut se battre au nom du bien et continuer à lutter dans l’adversité. Je suis si reconnaissante pour toutes les occasions que j’ai eues et je continue à travailler fort aujourd’hui pour être meilleure demain et réaliser mes rêves, soit de représenter le Canada aux Jeux olympiques et de jouer dans la LPHF.
Je souhaite que mon parcours et mon histoire soient une source d’inspiration pour les jeunes athlètes autochtones, qui verront que, avec la bonne mentalité, tout obstacle peut être surmonté.

Sept questions à Hayden Guilderson
Le membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel parle de son rôle à la Coupe TELUS 2025 et de la présence autochtone au Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada
Difficile d’imaginer quelqu’un de plus qualifié que Hayden Guilderson pour diriger les initiatives autochtones à la Coupe TELUS 2025.
Le natif de Chilliwack, en Colombie-Britannique, maintenant âgé de 28 ans, a joué au hockey mineur avec les Thunderbirds de Fraser Valley avant d’évoluer dans la Ligue de hockey junior du Pacifique, la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan et le circuit U SPORTS.
Membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel, il a veillé à ce que la communauté autochtone locale soit au premier plan du Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada. Le tournoi réunissait cinq équipes de partout au pays et les Thunderbirds, qui accueillaient le championnat dans sa ville natale.
HockeyCanada.ca a eu la chance de s’entretenir avec M. Guilderson au sujet de son rôle au tournoi, des initiatives auxquelles il a contribué et de ce qu’il retient de son expérience.
HC : Comment s’est amorcée votre implication à la Coupe TELUS et, plus particulièrement, pour les initiatives autochtones?
HG : J’ai été invité à me joindre au comité directeur de la Coupe TELUS par un conseiller municipal de Chilliwack qui a reconnu la pertinence de mon profil en tant que fier ancien joueur des Thunderbirds de Fraser Valley et membre actuel du conseil d’une Première Nation de la région. Ayant grandi en jouant au hockey ici, je connaissais bien le sport et son impact sur la communauté. Quand on m’a proposé le poste, j’ai eu la conviction profonde qu’il m’incombait de veiller à ce que notre présence autochtone dépasse la simple visibilité et laisse une empreinte significative. Ce rôle m’a permis de mettre à profit mes idées et mon expérience — sur la glace et dans la vie — afin de contribuer à une activation autochtone authentique, enracinée dans nos traditions et porteuse de sens pour l’ensemble du tournoi.
HC : Pouvez-vous nous parler de certains éléments autochtones clés que vous avez contribué à concrétiser?
HG : Plusieurs initiatives ont mis la fierté autochtone au premier plan. Les cadeaux de bienvenue offerts aux joueurs comprenaient des œuvres réalisées par des artistes autochtones de la région, un symbole de partage culturel et de respect. Les plaques de cèdre sculptées à la main par les artistes de notre communauté ont donné une dimension culturelle à la cérémonie de remise des médailles. Le programme Rêves devenus réalité a été ce qui m’a le plus marqué : nous avons fourni à 15 jeunes autochtones un équipement de hockey Bauer complet et leur avons offert leur propre séance d’entraînement sur glace. Pour moi, c’est là que s’est reflété tout le sens de notre travail : éliminer les obstacles, ouvrir des perspectives et éveiller l’inspiration chez la prochaine génération. Ce qu’on pouvait lire sur leurs visages m’a rappelé que la représentation va au-delà du symbole : elle a le pouvoir de changer des vies. Enfin, j’ai collaboré avec des organismes autochtones locaux pour veiller à ce que les membres de la communauté puissent profiter des matchs et des activités entourant le tournoi. Tous ces éléments ont été conçus avec le souci d’être authentiques, porteurs de sens et inclusifs, afin que chacun et chacune puisse sentir notre présence et la fierté qui nous habite.
HC : Pourquoi était-ce important pour vous de prendre part à cet événement et d’y laisser votre marque?
HG : En participant à la Coupe TELUS, on avait l’occasion de mettre en lumière sur la scène nationale la richesse des racines autochtones de Chilliwack. Je voulais que les équipes et le public de partout au Canada qui viendraient ici ressentent la chaleur de notre ville et son lien avec la terre et la culture. Il était important que nos traditions soient respectueusement intégrées au tournoi, que ce soit dans le cadre de cérémonies, d’œuvres d’artistes ou d’une implication communautaire. Il s’agissait, au-delà de la représentation, de nourrir une véritable compréhension et de laisser un legs qui rappelle la pérennité de notre présence. J’y ai vu l’occasion d’établir une nouvelle norme au hockey, une norme qui intègre, célèbre et honore les voix autochtones.
HC : La communauté du hockey évolue et célèbre désormais diverses cultures. Qu’est-ce que ça signifie pour vous?
HG : C’est réconfortant de voir le hockey s’ouvrir à la diversité et aux réalités culturelles, même si ce virage était attendu depuis longtemps. Quand j’étais jeune, j’ai été confronté au racisme et je ne voyais jamais la culture autochtone représentée dans le sport. Les activations autochtones à la Coupe TELUS s’inscrivent dans un changement plus profond : le monde du hockey commence à guérir, à ouvrir ses horizons et à accueillir de nouvelles voix. Des tournois aux patinoires de quartier, la culture s’entrelace désormais au tissu même du hockey. Ce changement valide l’expérience des Autochtones qui sont sur la glace et dans les gradins, en affirmant leur appartenance et en valorisant leur héritage. Pour moi, c’est synonyme d’espoir, de progrès et de transformation, non seulement au hockey, mais aussi au sein des communautés concernées.
HC : Qu’avez-vous tiré de cette expérience sur le plan personnel?
HG : J’ai découvert le pouvoir de la collaboration et d’un leadership porté par une intention claire. Quand la collaboration entre leaders autochtones et non autochtones se fait dans le respect, elle ouvre la voie à des avancées profondes. J’ai pu constater que les voix ancrées dans la culture renforcent les événements dans la communauté et ont un impact durable. Sur le plan personnel, j’ai réalisé une fois de plus l’importance de la représentation, en particulier pour les jeunes qui passent trop souvent inaperçus. Cette expérience a également fait ressortir le fait que l’intégration des traditions requiert de la patience, une rigueur culturelle et le respect des cérémonies. J’ai compris que l’authenticité demande du temps, mais qu’elle mène à des résultats plus profonds et porteurs de sens.
HC : Quels conseils donneriez-vous aux leaders issus de la diversité qui souhaitent prendre part à des événements de Hockey Canada dans les années à venir?
HG : Engagez-vous, affirmez-vous et travaillez en équipe. N’ayez pas peur de proposer de véritables changements, les gestes symboliques ne suffisent pas. Mettez votre culture de l’avant et exigez que des voix autochtones soient intégrées dans la planification et l’exécution. Établissez des partenariats dès le départ, invitez des aînés et aînées ainsi que des artistes à participer aux décisions, et mettez les protocoles culturels au cœur des processus. Faites preuve de patience; ces changements demandent du temps, mais chaque étape fait évoluer la culture du hockey. Votre présence et votre voix comptent, alors utilisez-les pour éclairer le chemin et susciter le changement.
HC : S’il y a une chose que vous aimeriez que les gens retiennent de votre travail à la Coupe TELUS, quelle serait-elle?
HG : J’espère qu’on retiendra que la culture autochtone n’est pas accessoire, qu’elle fait partie intégrante de ce que nous sommes. Qu’il s’agisse d’œuvres artistiques, de cérémonies ou de programmes destinés aux jeunes, je voulais que la Coupe TELUS soit reconnue comme un tournoi où les traditions et l’esprit autochtones sont véritablement ancrés au cœur de l’événement. Par-dessus tout, je voulais que les gens voient des enfants autochtones patiner en équipement complet, avec fierté et un sentiment d’appartenance. À mes yeux, cette image est puissante et porteuse d’espoir, et un héritage à chérir et à transmettre.

Le Canada obtient la médaille d’argent au Championnat mondial de parahockey 2025
Les Canadiens s’inclinent contre les États-Unis au match pour l’or et obtiennent une médaille pour une 11e année consécutive.
BUFFALO, New York – L’équipe nationale de parahockey du Canada a conclu son parcours au Championnat mondial de parahockey 2025 avec une médaille d’argent après avoir baissé pavillon 6-1 face aux États-Unis au match pour l’or samedi après-midi. Liam Hickey (St. John’s, NL) a marqué en début de première période le seul but des Canadiens, qui tiraient de l’arrière 3-1 au premier entracte et 4-1 au deuxième, dans un duel qui opposait les rivaux nord-américains en finale pour la huitième fois de suite au Mondial de parahockey.
« C’est le meilleur match que j’ai vu les États-Unis jouer depuis longtemps, et c’est vraiment dommage que ce soit contre nous aujourd’hui », a déclaré l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON). « Ils ne nous ont pas laissé d’espace ni aucune marge de manœuvre. Nous n’avons pas réussi à nous imposer ce soir. Je crois que l’équipe américaine avait une dent contre nous depuis la finale de l’année dernière, et que les Américains attendaient l’occasion de prendre leur revanche. Nous pouvons nous consoler en nous disant qu’il leur a fallu un effort considérable pour nous battre, mais nous devons retenir la leçon et avoir ce même mordant qu’eux [aux Jeux paralympiques] en mars prochain en Italie. » Adam Kingsmill (Smithers, BC) a effectué 18 arrêts, et les États-Unis ont dominé le Canada 24-11 au chapitre des tirs au but. Le capitaine Tyler McGregor (Forest, ON) et Dominic Cozzolino (Mississauga, ON) ont obtenu une aide sur le but de Hickey, tandis que James Dunn (Wallacetown, ON) a participé à son 100 e match au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada.
Cozzolino a terminé le tournoi au sommet des pointeurs du Canada, avec 15 points (7-8—15), soit de plus que McGregor (6-7—13). Ils terminent au troisième et quatrième rang du tournoi respectivement. « Ce n’est pas le résultat que nous voulions aujourd’hui », a exprimé McGregor. « Quand on regarde la situation dans son ensemble, qu’on repense à notre performance pendant toute l’année, au chemin que nous avons parcouru et à notre évolution en tant que groupe, on trouve beaucoup de points positifs. Ça n’a pas fini comme on le voulait, et tout le mérite revient aux États-Unis, qui ont joué tout un match. Ça fait mal, c’est certain, mais notre groupe sait ce qu’il a à faire… Nous devons aller de l’avant, nous servir de cette défaite comme moteur, continuer à nous améliorer chaque jour et nous préparer à quitter Milan-Cortino avec une médaille d’or. »
Après le match, McGregor a été nommé Meilleur avant du tournoi. Le Canada a terminé au sommet du groupe A en ronde préliminaire grâce à une fiche parfaite de 3-0. Il a vaincu l’Allemagne (11-0), la Corée (12-0) et la Chine (4-2). Il a ensuite confirmé sa place au match pour la médaille d’or en battant la Tchéquie 3-0 en demi-finale. En l’emportant contre la Corée en ronde préliminaire, le Canada a confirmé officiellement sa place aux Jeux paralympiques de 2026, qui se dérouleront du 6 au 15 mars à Milan et à Cortina d’Ampezzo, en Italie. En 15 participations au Championnat mondial de parahockey, le Canada a remporté cinq médailles d’or (2000, 2008, 2013, 2017, 2024), cinq médailles d’argent (2015, 2019, 2021, 2023, 2025) et trois médailles de bronze (1996, 2009, 2012).
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Dévoilement de l’équipe nationale de parahockey pour le Championnat mondial de parahockey 2025
Les champions mondiaux viseront un deuxième titre consécutif à Buffalo
CALGARY, Alberta –À moins d’un mois du Championnat mondial de parahockey 2025, qui se tiendra du 24 au 31 mai au LECOM Harborcenter de Buffalo, dans l’État de New York, Hockey Canada a dévoilé le nom des 17 joueurs qui porteront l’unifolié avec l’équipe nationale de parahockey du Canada et qui viseront la médaille d’or au tournoi.
Au total, ce sont deux gardiens de but, six défenseurs et neuf avants qui ont été sélectionnés par l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON) , ses adjoints Steve Arsenault (Spruce Grove, AB), Mike Fountain (Gravenhurst, ON), Liam Heelis (Georgetown, ON), Boris Rybalka (Vernon, BC) et Greg Westlake (Oakville, ON). Le directeur des activités hockey Benoit Roy (Sudbury, ON) et le responsable des activités hockey A dam Janssen (Richmond Hill, ON) ont également participé aux sélections.
« Nous avons ce statut de champions mondiaux en titre, et ça représente beaucoup, a commenté Herrington. Il faut s’attendre à ce que chaque pays donne tout ce qu’il a contre nous. Collectivement, nous avons continué de progresser au cours de la dernière année, de la Coupe de parahockey jusqu’aux séries contre les États-Unis. Notre formation a une tonne d’expérience sur la scène mondiale, et nous sommes impatients de nous mettre au travail. »
La formation comprend 16 joueurs qui ont aidé le Canada à remporter une médaille d’or lors du Championnat mondial de parahockey 2024 (Armstrong, Boily, Burnett, Cozzolino, Dixon, Dunn, Halbert, Henry, Hickey, Jacobs-Webb, Kingsmill, Kovacevich, Lavin, Lelièvre, McGregor, Watson) .
Le Canada rejoindra l’Allemagne, la Chine et la Corée dans le groupe A, tandis que les États-Unis, la Norvège, la Slovaquie et la Tchéquie formeront le groupe B. Le Canada amorcera la ronde préliminaire le 24 mai à 17 h HE / 14 h HP face à l’Allemagne, et affrontera la Corée le 25 mai, puis la Chine le 27 mai. Les quarts de finale se tiendront le 28 mai et seront suivis des demi-finales le 30 mai, puis des matchs pour les médailles le 31 mai.
Les 20 matchs seront présentés gratuitement en webdiffusion au USAHockeyTV.com .
Hockey Canada a aussi dévoilé son personnel de soutien qui se rendra à Buffalo :
- Responsable de l’équipement AJ Murley (St. John’s, NL)
- La thérapeute en sport Tracy Meloche (Essex, ON)
- Le physiothérapeute Michael Lenart (Keswick, ON)
- La médecin de l’équipe Dre Danielle Kelton (Guelph, ON)
- Le premier coordonnateur, fonctionnement Reid Folk (Stoughton, SK)
- Le coordonnateur des activités hockey Jake Grison (Lion’s Head, ON)
- Le coordonnateur des communications Branden Crowe (Virden, MB)
Le Canada a remporté cinq médailles d’or au Mondial de parahockey (2000, 2008, 2013, 2017, 2024), quatre médailles d’argent (2015, 2019, 2021, 2023) et trois médailles de bronze (1996, 2009, 2012). Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale de parahockey du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook , X, Instagram et TikTok.

Annonce de la formation de l’équipe nationale de parahockey en vue de la série contre les États-Unis
Vingt et un joueurs représenteront le Canada lors de trois matchs contre leurs rivaux en Ontario
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé l’identité des joueurs qui feront partie de l’équipe nationale de parahockey du Canada en vue de la série de trois matchs contre les États-Unis qui aura lieu du 26 au 29 mars au Canada Games Park de Thorold, en Ontario.
Au total, ce sont trois gardiens de but, sept défenseurs et onze avants – y compris les seize membres de la formation qui a remporté la médaille d’or au Championnat mondial de parahockey 2024 à Calgary – qui ont été sélectionnés par l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON) et ses adjoints Mike Fountain (Gravenhurst, ON), Boris Rybalka (Vernon, BC) et Greg Westlake (Oakville, ON).
« Chaque fois que l’on a l’occasion de porter l’unifolié et de se mesurer aux États-Unis, c’est certain que le niveau de compétition sera relevé, a déclaré Herrington. À l’approche du championnat mondial à Buffalo, nous voulons nous pousser les uns les autres et continuer à nous améliorer. C’est un travail qui s’est amorcé en février à Boston avec deux matchs intenses, et je m’attends à la même chose cette semaine. Nous sommes ravis également d’accueillir Parahockey féminin du Canada ainsi que l’équipe féminine de développement de hockey sur luge des États-Unis. C’est une belle occasion pour nous de collaborer avec elles et de continuer à mettre en valeur notre sport. » D’autres membres du personnel travailleront avec l’équipe nationale de parahockey du Canada durant la série, notamment :
- L’entraîneur vidéo Steve Arsenault (Spruce Grove, AB)
- La médecin de l’équipe D re Danielle Kelton (Guelph, ON)
- La thérapeute en sport Tracy Meloche (Essex, ON)
- Les responsables de l’équipement Grant Boswall (Cornwall, PE) , AJ Murley (St. John’s, NL) et Matina Landstad (West Vancouver, BC/Université de Waterloo, SUO)
- Le responsable des activités hockey Adam Janssen (Richmond Hill, ON)
- Le coordonnateur des activités hockey Jacob Grison (Lion’s Head, ON)
- Le coordonnateur des relations avec les médias Branden Crowe (Virden, MB)
Parahockey féminin du Canada participera également à la série transfrontalière. C’est donc dire que les programmes masculin et féminin seront du même événement pour la deuxième fois. Au programme de l’équipe féminine : des séances d’entraînement ainsi que trois affrontements contre les Américaines, soit le mercredi 26 mars à 18 h 30 HE, le vendredi 28 mars à 12 h HE et le samedi 29 mars à 12 h HE. « Avec l’annonce de la toute première édition du championnat mondial féminin, qui aura lieu en août 2025, inutile de vous dire à quel point nous avons hâte de compétitionner sur la glace », a affirmé Tara Chisholm, entraîneuse-chef de l’équipe nationale féminine de parahockey du Canada. « Cette série à Thorold sera parfaite pour donner le coup d’envoi à notre saison de compétition en vue du championnat mondial. Les événements de ce genre permettent de faire rayonner le parahockey féminin tout en offrant aux athlètes un niveau de compétition relevé. Notre sport continue de se développer, et nous sommes ravis de renforcer notre collaboration avec Hockey Canada et USA Hockey afin de mettre en valeur les parahockeyeuses et leurs habiletés. »
La formation canadienne en vue de la série chez les femmes compte trois gardiennes de but, cinq défenseures et neuf avants, chacune issue de l’une de six provinces (Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Ontario et Québec).
Les six rencontres seront présentées gratuitement en webdiffusion ici. La World Para Ice Hockey marquera l’histoire cette année lorsque la ville de Dolny Kubin, en Slovaquie, accueillera la toute première édition du championnat mondial féminin du 26 au 31 août. Le tournoi opposera l’Australie, le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Norvège et une équipe mondiale composée de joueuses d’autres nations.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale de parahockey du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook , X, Instagram et TikTok .
À propos de Parahockey féminin du Canada
Parahockey féminin du Canada est un organisme national qui se consacre à promouvoir et créer des occasions au parahockey pour les filles et les femmes+ en situation de handicap au Canada. Ayant comme mission de favoriser l’inclusion, l’autonomisation et l’excellence dans le sport, Parahockey féminin du Canada offre des ressources, du soutien et des possibilités aux filles et aux femmes+ de tous âges et de toutes capacités pour qu’elles s’impliquent dans le sport, tant dans un cadre récréatif que compétitif. Le développement des joueuses, la compétition ainsi que les activités de sensibilisation et de promotion sont autant de moyens qu’utilisent les athlètes, les membres du personnel et les bénévoles de l’organisation afin de faire progresser le parahockey pour les filles et les femmes+, tout en brisant les stéréotypes et en faisant tomber les barrières dans le sport.
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Dawson Creek hôte de la Coupe de parahockey 2025
Le tournoi international de parahockey revient pour la première fois en Colombie-Britannique depuis 2007
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que Dawson Creek, en Colombie-Britannique, accueillera la Coupe de parahockey 2025 à l’Ovintiv Events Centre du 30 novembre au 6 décembre.
La Coupe de parahockey, la dernière compétition internationale de parahockey avant les Jeux paralympiques d’hiver de 2026, sera présentée sur la côte Ouest pour la première fois depuis le tournoi inaugural de 2007, où le Canada avait remporté la médaille d’or à Kelowna. Le tournoi se nommait alors le Défi mondial de hockey sur luge.
Dawson Creek, située dans le nord de la Colombie-Britannique, a auparavant été l’hôte du Défi mondial de hockey des moins de 17 ans à deux reprises (2015, 2017), du Défi mondial junior A 2019 et du Championnat national féminin des moins de 18 ans à deux reprises (2012, 2023).
« Dawson Creek est fébrile à l’idée d’accueillir le monde au kilomètre 0 de la route de l’Alaska pour la Coupe de parahockey 2025, une première pour notre ville et la région de Peace », a déclaré le maire Darcy Dober. « Cet événement représente non seulement un élément clé de notre stratégie touristique, mais se veut également le reflet des partenariats solides que nous avons établis pour l’accueil d’événements internationaux. Nous sommes fiers de mettre en valeur nos installations de classe mondiale, nos fantastiques bénévoles et nos partisanes et partisans passionnés qui seront mis à contribution pour l’accueil des meilleurs parahockeyeurs de la planète, ce qui aura un effet bénéfique sur les plans social, économique et communautaire pour Dawson Creek et le nord-est de la province. »
L’horaire complet de l’événement sera annoncé à une date ultérieure.
Depuis la création du tournoi en 2007, le Canada a remporté cinq médailles d’or (2007, 2008, avril 2011, novembre 2011 et 2013), dix médailles d’argent (2009, 2012, janvier 2016, novembre 2016, 2017, 2018, 2019, 2022, 2023, 2024) et une médaille de bronze (2015).
« Ce tournoi se veut un moment crucial de notre processus d’évaluation en vue de la sélection de la formation qui représentera notre pays aux Jeux paralympiques de 2026 en Italie », a affirmé l’entraîneur-chef de l’équipe nationale de parahockey du Canada, Russ Herrington. « Après plusieurs années de compétition pour l’or sur la côte Est, nous sommes ravis de nous rendre en Colombie-Britannique pour mettre notre sport en vitrine devant les superbes partisans et partisanes de hockey de l’Ouest. »
Des forfaits de billets lève-tôt sont en vente dès maintenant. Pour en savoir plus, veuillez cliquer ICI. Il est possible de s’inscrire dès maintenant afin de recevoir toute l’information sur les billets unitaires ou de s’abonner au Cercle des initiés de Hockey Canada.
Pour de plus amples renseignements sur la Coupe de parahockey, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Pour un milieu propice aux discussions
À la Série de la rivalité à Halifax, des leaders de la communauté ont tenu un mini-sommet afin d’offrir une tribune aux athlètes de hockey autochtones, comme Jocelyne Larocque, vétérane d’Équipe Canada
Dès qu’il a été annoncé que la Série de la rivalité prendrait fin sur la côte Est cette année, Ryan Francis s’est aussitôt mis à brasser des idées.
« Nous avons vu qu’il y avait là une occasion d’offrir une tribune aux joueurs et aux joueuses de hockey ainsi qu’aux personnes autochtones afin que leurs expériences soient connues du public dans un contexte et un milieu bien précis », raconte Francis, qui occupe un poste de stratège des activités sportives, récréatives et physiques au sein du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.
C’est ainsi qu’est né le mini-sommet sur le hockey autochtone. En partenariat avec le collectif Mi’kmaw Kina’matnewey, la Confederacy of Mainland Mi’kmaw, le Mi’kmaw Native Friendship Centre et le Fonds commémoratif Genevieve-Francis, le mini-sommet d’une demi-journée comportait trois segments avec des joueuses autochtones, dont la défenseure de l’équipe nationale féminine du Canada, Jocelyne Larocque (Métisse), et une conférence de l’ancienne joueuse de USA Hockey, Sydney Daniels (Crie).
« En tant que femme autochtone, je trouve ça important que de jeunes filles autochtones puissent voir des femmes qui leur ressemblent vivre leur rêve tout en s’amusant et en travaillant fort, confie Larocque. Je tiens à propager ce message auprès des jeunes de partout dans le monde. »
Lorsque Francis a approché Larocque pour lui offrir la chance de prendre
part au mini-sommet, elle a accepté volontiers. Non seulement Larocque a
participé à une séance de questions, animée par Kenzie Lalonde de TSN, mais
elle a également pris le temps de rencontrer des participantes du Programme
de hockey pour les filles autochtones de Hockey Nouvelle-Écosse après le
match n o 6 de la Série de la rivalité à Halifax.
La représentation est importante aux yeux de Larocque. Chaque fois qu’elle peut redonner à sa communauté ou faire part de ses expériences dans le but d’inspirer les autres, elle le fait.
« C’est vraiment important que les hockeyeuses professionnelles jouissent d’une visibilité et que les jeunes filles nous voient gagner notre vie en pratiquant ce sport, rappelle Larocque. Lorsque j’étais jeune, ce n’était pas le cas. C’était la même réalité pour bon nombre de mes coéquipières. Je vais assurément toujours militer pour favoriser l’inclusion, la diversité et l’équité, que ce soit au hockey ou ailleurs. »
Le mini-sommet a également laissé place à des conversations informelles avec des conférenciers et conférencières, comme Larocque. Jordan Dawe-Ryan se souvient d’une petite fille qui a déjeuné à côté de Larocque avant le début de l’événement, profitant de l’occasion pour poser des questions à la défenseure d’expérience.
« Sa joie était évidente au fil de la discussion », commente Dawe-Ryan, coordonnateur communautaire à la vie active au Mi’kmaw Native Friendship Centre. « Avec toute la vague de succès que vit le hockey féminin partout dans le monde en ce moment, c’est magique qu’elles aient pu s’asseoir ensemble, comme deux amies, de parler d’elles, de leurs objectifs et de leur parcours. »
Erin Denny, joueuse de cinquième année de l’Université St. Mary’s, a participé à une table ronde des joueurs et joueuses micmacs lors du mini-sommet. L’athlète de 23 ans sent qu’elle est devenue un modèle au fil du temps et embrasse ce rôle avec fierté.
« Tandis que ma carrière de joueuse tire à sa fin et que j’amorce une
transition vers un rôle d’ambassadrice, je crois qu’il est vraiment
important que je puisse faire connaître mon histoire et que je donne mon
opinion sur divers sujets pour que les jeunes autochtones goûtent davantage
au succès », explique Denny.
À l’instar de Larocque, Denny affirme que la représentation peut ouvrir des portes aux jeunes autochtones et que le fait d’avoir des modèles de ces communautés peut faire une grande différence dans la vie de ces jeunes.
« Je sens que je peux faire une énorme différence pour ces jeunes, considérant que je viens d’un groupe minoritaire, puisqu’ils et elles peuvent s’inspirer de quelqu’un qui a une vie et des défis similaires aux leurs, lance Denny. C’est très important que je continue de faire connaître mes expériences et que les jeunes puissent me poser des questions et me demander des conseils. »
D’autres événements ont été organisés en marge du mini-sommet, notamment un souper pizza et une soirée de création d’affiches au Friendship Centre, avant le match de la Série de la rivalité. Le Friendship Centre a également fourni des ensembles de purification par la fumée pour les prix de Joueuse du match à Halifax. Malgré des pannes de courant en raison d’une tempête hivernale le matin du mini-sommet, l’événement a été un énorme succès.
« Il est important de forger un milieu pour que tout le monde se sente en sécurité et à l’aise, ce qui laisse place à des discussions et à des perspectives qui ont un grand impact et qui favorisent des discussions parmi les personnes qui prennent des décisions », explique Francis.
Étant donné le fort taux de participation à l’événement, les membres du comité organisateur parlent déjà d’en organiser un autre. Cette fois, ce serait un sommet complet qui pourrait se dérouler sur plus d’un jour.
« On va tenir une autre édition que nous espérons encore plus importante et améliorée, mentionne Dawe-Ryan. Nous voulons offrir plus d’occasions, prendre les moyens pour ouvrir davantage les autres sur notre culture et forger des milieux sécuritaires où les gens peuvent interagir, se mobiliser et demeurer pleinement authentiques et vulnérables. »

La LNH, USA Hockey et Hockey Canada seront les hôtes de la Classique de hockey Reeve
Tenue de la Classique de hockey Reeve en soutien à la Fondation Christopher-et-Dana-Reeve
NEW YORK, NY – La LNH, USA Hockey et Hockey Canada ont annoncé aujourd’hui la tenue de la toute première édition de la Classique de hockey Reeve dans le cadre d’un match qui mettra en vedette les meilleurs athlètes masculins de hockey luge qui font partie des équipes nationales de parahockey des États-Unis et du Canada. Les rivaux internationaux s’affronteront à l’aréna Kasabuski de Boston en soutien à la Fondation Christopher-et-Dana-Reeve. Les séances d’entraînement des équipes et le match seront ouverts au public, mais les places seront limitées. Les partisans pourront aussi suivre le match en direct sur USAHockeyTV.com .
Sur la scène internationale, les deux pays comptent sur de puissantes formations qui ont cumulé un nombre impressionnant de médailles. Les États-Unis ont remporté 28 médailles d’or aux Jeux paralympiques et 46 médailles d’or aux Championnats du monde. L’équipe est dirigée par le vétéran Josh Pauls et compte sur trois vétérans de l’armée américaine, dont deux ont reçu le Purple Heart. De son côté, le Canada a mis la main sur 17 médailles d’argent et trois médailles de bronze aux Jeux paralympiques, ainsi que sur 28 médailles d’or, 34 médailles d’argent et quatre médailles de bronze aux Championnats du monde. Tyler McGregor est le capitaine de l’équipe canadienne depuis maintenant six saisons. Ces deux rivaux internationaux se rendront à Boston pour un camp d’entraînement qui fera partie de leurs préparatifs en vue de leurs compétitions internationales.
La Fondation Christopher-et-Dana-Reeve , partenaire de la NHL Foundation U.S., se consacre à la guérison des lésions de la moelle épinière et à l’amélioration de la qualité de vie des personnes et des familles touchées par la paralysie. Acteur, militant, partisan de hockey et gardien de but, Christopher Reeve est paralysé depuis son accident ayant causé une grave lésion de la moelle épinière. Sa femme Dana et lui ont travaillé sans relâche afin de trouver les meilleures recherches et d’apporter leur soutien aux patients et aux familles vivant avec la paralysie. La vision de la Fondation Reeve est celle d’un monde où les lésions de la moelle épinière n’entraînent pas la paralysie, et où la paralysie n’affecte pas la qualité de vie. Les soins d’aujourd’hui, la guérison de demain. La Classique de hockey Reeve contribuera au financement de remèdes contre la paralysie. À ce jour le Centre national de ressources sur la paralysie de la Fondation Reeve a accordé 22 subventions en soutien à des programmes de hockey luge.
Pour célébrer la toute première Classique de hockey Reeve, la LNH, l’AJLNH et les Bruins de Boston organisent un événement d’essai gratuit du hockey luge qui aura lieu le 18 février à l’aréna Kasabuski. Les filles et les garçons âgés de 4 à 17 ans auront ainsi l’occasion d’essayer le hockey luge, quel que soit leur niveau d’habiletés. Cet événement est ouvert à tous et vise à inspirer les enfants à la recherche d’un nouveau parasport à pratiquer. L’équipement, l’encadrement et le soutien seront offerts par Spaulding Adaptive Sports Centers et Northeast Passage Sled Hockey. Les joueurs souhaitant essayer le hockey luge sont invités à s’inscrire ici .
Horaire
Tous les événements se dérouleront à la patinoire Kasabuski (201 Forest St, Saugus, MA 01906) et sont ouverts aux médias et au public. La capacité est limitée.
Mardi 18 février
9 h à 10 h 30 – Classique de hockey Reeve : Séance d’entraînement de l’équipe américaine
10 h 40 à 12 h 10 – Classique de hockey Reeve : Séance d’entraînement de l’équipe canadienne
12 h 15 à 14 h 00 – Événement « Essayez le hockey luge gratuitement »
Mercredi 19 février
18 h à 21 h – Présence de la Coupe Stanley et occasion photo
18 h à 20 h 30 – Classique de hockey Reeve
La Classique de hockey Reeve fait partie d’un engagement de longue date à appuyer le parahockey dans toutes ses formes par la LNH, l’AJLNH et les 32 clubs du circuit. La Ligue a été un partenaire présentateur de longe date de la Classique de hockey luge de USA Hockey . Plus récemment, la LNH a annoncé un partenariat avec le Warrior 4 Life Fund , un soutien financier pour trois programmes de hockey adapté avec les Islanders de New York, et à la croissance du hockey luge et du hockey adapté avec les Hurricanes de la Caroline. De plus, le Fonds de croissance de l’industrie de la LNH/AJLNH a aidé des programmes d’aprentissage de hockey luge dans des marchés de la LNH, notamment à Tampa Bay et à Calgary.

Le Canada médaillé d’argent à la Coupe de parahockey 2024
Les Canadiens ont perdu 4-1 contre les États-Unis dans le match pour la médaille d’or
CHARLOTTETOWN, Île-du-Prince-Édouard – L’équipe nationale de parahockey du Canada a remporté la médaille d’argent à la Coupe de parahockey 2024 après s’être inclinée par la marque de 4-1 contre les États-Unis au match pour la médaille d’or samedi soir à Charlottetown. Tyler McGregor (Forest, Ont.) a inscrit le seul but du Canada, créant l’égalité à 10 min 15 s en première période. Cette égalité a persisté jusqu’à ce que les Américains se distancent de leurs adversaires tôt au dernier tiers. Corbin Watson (Kingsville, ON) a offert une performance étincelante de 17 arrêts devant le filet du Canada, qui a été dominé 21-12 par les États-Unis au chapitre des tirs au but. « Notre équipe a bien joué selon son identité », a affirmé Adam Dixon (Midland, ON). J’aime ce tournoi. On a pu montrer la profondeur de nos trois lignes à l’attaque. Il nous reste simplement à continuer de faire notre travail, de poser les bons gestes chaque jour lorsqu’on n’est pas à l’aréna, mais à la maison, et on verra une amélioration à notre prochaine compétition. » Declan Farmer a inscrit un but et deux aides pour les Américains, égalant ainsi les Canadiens Greg Westlake (2011) et Brad Bowden (2011) pour le record du plus haut total de point en une édition du tournoi avec une récolte de 18 points, en plus d’établir une nouvelle marque au tournoi avec 11 buts. Le Canada a battu la Tchéquie et la Chine avant de s’incliner aux mains des États-Unis lors du dernier duel de la ronde préliminaire, puis a obtenu son billet en vue du match pour la médaille d’or en défaisant la Tchéquie 3-1 en demi-finale. McGregor a été le meilleur pointeur du tournoi avec neuf points, inscrivant sept buts et deux aides en cinq rencontres. « De manière générale, nous avons su jouer en fonction de notre identité », a affirmé l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON). J’ai vraiment aimé notre travail en échec avant ce soir, nous avons généré quelques occasions et réussi à nous installer en zone offensive. Au bout du compte, nos adversaires nous ont surpassés en troisième période. J’ai beaucoup aimé la croissance de nos jeunes joueurs, notamment. Pendant la plupart des matchs, dont ce soir, tous les joueurs que nous avons envoyés sur la glace ont trouvé le moyen de contribuer, que ce soit en noircissant la feuille de pointage ou en effectuant une présence qui change l’allure de la rencontre. » La Chine bat la Tchéquie et remporte la première médaille de bronze de son histoire Plus tôt aujourd’hui, la Chine a gagné sa toute première médaille de bronze à la Coupe de parahockey grâce à un jeu blanc de 4-0 aux dépens de la Tchéquie lors du match pour la médaille de bronze. Yifeng Shen a mené l’offensive de la Chine avec deux buts, tandis que Yanzhao Ji a repoussé 12 tirs pour réussir le blanchissage. Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale de parahockey du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram, en utilisant le mot-clic #CoupeDeParahockey.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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