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Clarke poursuit son ascension

Du petit village de Drake jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver, Alex Clarke ne cesse d’abaisser les barrières et d’inspirer la relève en arbitrage par son parcours unique au hockey

Jonathan Yue
|
08 April 2024

Alex Clarke fait partie de l’élite de l’arbitrage et est parmi les officielles les plus respectées au monde. Mais n’eût été une vache un peu de mauvais poil, l’histoire aurait pu être bien différente.

Printemps 2015. Clarke, qui porte alors son nom de jeune fille, Alex Blair, vient d’être repêchée au 53e rang par l’Inferno de Calgary dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Puis survient une vilaine blessure au genou, subie sur la ferme familiale par un coup de patte d’une vache, qui vient changer tous ses plans.

« Je n’ai pas pu m’entraîner de l’été – en tout cas, pas comme j’aurais dû », se rappelle Clarke, qui a joué trois saisons avec les Gold Wings de Weyburn dans la Ligue de hockey féminin M18 AAA de la Saskatchewan (SFU18AAAHL) avant d’évoluer en division III de la NCAA au Collège de St. Scholastica, au Minnesota. « On a dû faire une croix sur le camp d’entraînement de l’Inferno et les essais à l’automne. »

Si la porte se fermait sur sa carrière de hockeyeuse, une autre n’allait pas tarder à s’ouvrir.

« Je savais que je voulais rester dans le domaine du hockey. J’avais déjà songé au métier d’entraîneuse, mais à 22 ans, je me voyais mal derrière le banc d’une équipe, à devoir organiser ma vie autour d’un calendrier précis. Je me suis donc tournée vers l’arbitrage. »

Depuis, Clarke gravit les échelons à une vitesse folle. Originaire de la Saskatchewan, ou plus précisément du petit village de Drake (population : 197), elle a arbitré dans la SFU18AAAHL et la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan (SJHL), mais aussi à l’échelle nationale lors de la Coupe Esso et à l’international au Championnat mondial féminin de l’IIHF.

Elle est devenue en 2021 la première femme juge de lignes dans la Ligue de hockey de l’Ouest, en plus d’avoir été la première femme arbitre plus tôt cette saison-ci. Le 5 décembre 2021, elle faisait partie du groupe d’officiels lors d’un match de la Ligue américaine de hockey (AHL), une première pour une femme dans le circuit.

« Ma passion pour le hockey, c’est ce qui me pousse à faire ce que je fais. Quand je suis sur la glace, je ne pense à rien d’autre. Je m’amuse. Et je le fais en bonne compagnie.

« Le succès amène un peu plus de reconnaissance, et ça me convient très bien. En tant que seule femme à arbitrer dans certaines ligues, je suis peut-être perçue comme une pionnière par certaines personnes. J’en suis consciente et je prends ce rôle très au sérieux. »

L’AHL souhaitait la bienvenue à Alex Clarke le 5 décembre 2021.

Ces dernières années ont été particulièrement mouvementées pour Clarke, qui a atteint le sommet du hockey international en 2022 en agissant comme juge de lignes lors des Jeux olympiques d’hiver à Beijing. Il y a quelques mois, elle a fait ses débuts dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), le nouveau circuit professionnel chez les femmes. Et plus récemment, elle a arbitré durant le Défi 3-contre-3 de la LPHF pendant la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH à Toronto.

« Ça s’est fait naturellement, du moins de mon point de vue », décrit Clarke à propos de sa progression en tant qu’officielle. « Mis à part la saison 2021-2022, où je me promenais beaucoup d’une ligue à une autre, j’ai suivi un cheminement assez semblable à celui des joueuses. On m’observe, on m’évalue. Et quand on me juge prête à passer au prochain niveau, je fais le saut. J’ai vécu plein d’expériences positives, sans jamais me sentir dépassée par les événements. »

Inspirer la relève

Malgré un parcours pour le moins atypique jusqu’à l’arbitrage, Clarke n’y changerait absolument rien.

« Quand j’ai commencé à envisager la chose, j’ai été accueillie à bras ouverts par les gens à Hockey Saskatchewan. Ils ont pris connaissance de mon historique comme joueuse, puis m’ont invitée à un camp en arbitrage. Un accueil tellement chaleureux, dès mon arrivée. Je me suis toute de suite sentie à ma place. »

Comme officielle, Clarke veut montrer qu’il existe plus d’une voie pour s’impliquer au hockey et espère avoir plus d’occasions d’accompagner les jeunes qui s’intéressent à l’arbitrage.

« Mon conseil à quiconque s’intéresse au métier serait de garder une bonne ouverture d’esprit. Dans mon cas, c’est l’amour du sport et la volonté de m’améliorer qui m’ont poussée à me lancer. Mais c’est un processus qui prend souvent des tournures inattendues. »

Avec l’essor du hockey féminin au cours des dernières années, Clarke comprend l’importance de donner le bon exemple sur la glace, même à titre d’officielle. À son avis, l’engouement créé par la LPHF a déjà un énorme impact.

« Ma fille de quatre ans et demi commence déjà à être influençable », explique Clark, qui est aussi mère d’un garçon. « Cette saison, j’ai amené la famille au Match des étoiles de la LNH. De voir la réaction de ma fille, de l’entendre parler de Natalie Spooner et de Sarah Nurse, c’est formidable. Son intérêt pour le hockey s’est décuplé, et c’est parce qu’elle voit plus de femmes comme des exemples à suivre.

« Je pense que ça rejoint bien des gens. Les jeunes peuvent désormais voir des femmes, des mamans sur la glace et dans les arénas. Il y a plus d’égalité, on voit que c’est possible pour n’importe qui de réaliser ses objectifs. »

De plus en plus de ligues incluent les femmes en arbitrage, comme ce fut le cas de l’AHL. Clarke espère continuer de contribuer à cet élan pour que les femmes soient encore plus nombreuses à passer au stade suivant. Sa participation à la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH l’amène à penser qu’on n’est peut-être pas si loin du jour où des femmes arbitreront dans la grande ligue chez les hommes.

« Ça peut être dans deux ans ou dans dix ans, qu’importe. Si je peux apporter ma contribution pour qu’une officielle y accède, je le ferai avec grand plaisir. Que ce soit moi ou quelqu’un que je pourrai accompagner et inciter à repousser les limites, je serai heureuse. Ce que je souhaite au bout du compte, c’est aider à faire avancer notre profession et inspirer la prochaine génération. »

Sur le plan individuel, ce que vise Clarke à long terme, c’est une affectation aux Jeux olympiques de 2026 à Milan, en Italie. Mais en attendant, toute son attention est tournée vers le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York.

« Je veux être du match pour la médaille d’or. Il y a de la compétition parmi les officielles aussi. Comme les joueuses, on vise toutes une place en finale. Mais l’important, c’est de m’amuser et de m’améliorer tout en rendant mes consœurs meilleures aussi. »

Canada vs. Czechia

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie

Lundi 14 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Shannon Coulter
|
14 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (14 AVRIL)

Après s’être inclinée contre les États-Unis dimanche, l’équipe nationale féminine du Canada reprend le collier lundi et affronte l’équipe hôte de la Tchéquie à son dernier match de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Toujours un match bien attendu en ronde préliminaire, l’affrontement entre les Canadiennes et les Américaines s’est conclu par une défaite de 2-1 du Canada, son premier revers au tournoi. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié. Ann-Renée Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.

Les Tchèques ont perdu leur deuxième match dans le groupe A samedi, s’inclinant 4-2 devant la Finlande. Tereza Vanisova a donné l’avance aux siennes au premier tiers, mais la Finlande a répliqué avec quatre buts consécutifs avant que Kristyna Kaltounkova ne trouve le fond du filet avec tout juste deux minutes à faire. Klara Peslarova a réalisé 24 arrêts.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et la Tchéquie ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial féminin 2024, et les Canadiennes avaient blanchi les Tchèques 4-0 avant de filer vers la conquête d’une 13 e médaille d’or. Blayre Turnbull avait ouvert la marque après 4 min 32 s de jeu, et Jocelyne Larocque avait donné au Canada une avance de 2-0 au premier entracte. Emily Clark et Sarah Fillier avaient été les autres buteuses chez les Canadiennes, et Ann-Renée Desbiens avait bloqué 9 tirs pour signer le jeu blanc.

À surveiller

Lors de tournois internationaux de courte durée, il est important de créer une bonne chimie au sein des trios et duos, et les représentantes de l’unifolié ont l’avantage de pouvoir miser, sur la scène internationale, sur le premier trio de la Victoire de Montréal. Jenn Gardiner, Marie-Philip Poulin et Laura Stacey sont les trois meilleures pointeuses de la Victoire, qui occupe le premier rang du classement de la LPHF, avec un total combiné de 31 buts et de 59 points. Après trois matchs à České Budějovice, les trois joueuses figurent parmi les 10 meilleures pointeuses du tournoi et affichent ensemble un total de 4 buts et de 14 points et un différentiel combiné de +17. Poulin a inscrit 1 but et 5 aides, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin).

La formation tchèque compte de jeunes talents qui émergent cette saison. Natalie Mlynkova, l’une des coéquipières de Chloe Primerano à l’Université du Minnesota, a récolté 16 buts et 34 points à sa cinquième saison dans la NCAA, tandis qu’Adela Sapovalivova, 18 ans, a inscrit 15 buts et 36 points pour MoDo dans la ligue de hockey féminin de la Suède. Kaltounkova fait ses débuts dans l’équipe senior après être devenue la première joueuse tchèque à être nommée parmi les 10 finalistes au prix Patty-Kazmaier et est la meneuse de son équipe au tournoi avec deux buts.

Pour les adeptes de statistiques

Quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et quatre points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, Desbiens a rejoint la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21).

D’autres records de longévité sont également menacés du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose atteindra les 100 parties en carrière avec Équipe Canada lorsqu’elle sautera sur la glace lundi, et il ne manque que quatre affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.

Rétrospective

L’historique entre les deux nations au Championnat mondial féminin de l’IIHF est relativement récent. Les formations ne se sont affrontées qu’à trois reprises : une fois à Brampton en 2023, puis deux fois l’an dernier.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 3-0-0
Buts pour le Canada : 14
Buts pour la Tchéquie : 1

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Canada c. États-Unis

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Dimanche 13 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Jason La Rose
|
13 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (13 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada reprendra l’action dimanche dans le duel le plus attendu de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF lorsqu’elle affrontera les États-Unis avec la première place du groupe A à l’enjeu.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a porté sa fiche à deux victoires – et deux jeux blancs – en autant de matchs grâce à un blanchissage de 4-0 contre la Suisse vendredi. Marie-Philip Poulin a récolté trois aides, Micah Zandee-Hart a marqué son premier but avec Équipe Canada à son 69 e match à l’international, et les Canadiennes ont frappé trois fois en 2 min 32 s à mi-chemin de la deuxième période – des buts inscrits par Natalie Spooner, Laura Stacey et Daryl Watts (avec son premier à l’international également) – pour s’imposer. Ann-Renée Desbiens a prouvé qu’elle était bel et bien prête à revenir au jeu après sa blessure en repoussant les 17 tirs dirigés vers elle pour signer le jeu blanc.

Les Américaines ont aussi fait passer leur dossier à 2-0 vendredi en défaisant l’équipe hôte de la Tchéquie par un blanchissage de 4-0. Abbey Murphy a touché la cible dans chacune des deux premières périodes, puis au dernier tiers, les vétérantes Hilary Knight et Alex Carpenter ont accentué l’avance des États-Unis, qui ont dominé les Tchèques 48-10 au chapitre des tirs au but. Megan Keller a ajouté trois aides dans la victoire, et Gwyneth Philips a réussi le jeu blanc.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La Série de la rivalité s’est conclue le 8 février à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, où les Canadiennes ont remporté la série pour une troisième année consécutive grâce à un gain de 3-1 lors du cinquième et ultime match. Jenn Gardiner avait compté son premier but sur la scène internationale avec moins de sept minutes à jouer. Il s’agirait du but gagnant pour les Canadiennes, qui avaient aussi obtenu des buts de Brianne Jenner et Stacey.

À surveiller

Les jeunes talents que sont Gardiner, Watts et Chloe Primerano ont apporté une nouvelle dimension à la formation depuis le début de l’événement, mais c’est encore Poulin qui bat la mesure pour l’équipe canadienne. Même si la capitaine s’approche du plateau des 200 rencontres en carrière (plus que trois parties avant qu’elle devienne la quatrième joueuse à atteindre cette marque), elle ne montre aucun signe de ralentissement. Son total d’un but et de quatre aides lors des deux premiers matchs la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin). En outre, la chimie entre l’athlète de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal Gardiner et Stacey est indéniable : ensemble, elles affichent 4 buts et 11 points en deux affrontements et un différentiel combiné de +14.

Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec cinq joueuses différentes obtenant au moins trois points (Carpenter, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Knight maintient un niveau de jeu élite à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (114) dans l’histoire du tournoi, et seulement deux aides la séparent du record à ce chapitre (elle en a 47). Mais sa coéquipière Kendall Coyne Schofield en compte autant, et Poulin suit avec 46, donc elles risquent toutes trois de dépasser la légendaire Hayley Wickenheiser et ses 49 aides d’ici à ce qu’une équipe championne soit couronnée à České Budějovice.

Pour les adeptes de statistiques

Comme nous le disions, quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat du monde féminin de l’IIHF, et de quatre aides et cinq points de plus pour détrôner Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, le gain de Desbiens lui a permis de rejoindre la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21). On ne connaîtra pas l’identité de la gardienne partante contre les États-Unis avant les heures qui précéderont le duel, mais Desbiens montre une fiche de 19-8 avec une moyenne de buts alloués de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de 0,908 en carrière contre les Américaines.

D’autres records de longévité sont également menacés, du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose est à deux apparitions d’atteindre les 100 parties en carrière avec Équipe Canada, et il ne manque que cinq affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.

Rétrospective

Nous en sommes au chapitre 191 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.

Il s’agira d’un tout premier duel en Tchéquie, qui devient ainsi le 11 e pays différent à avoir accueilli les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).

Fiche de tous les temps : le Canada mène 108-81-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 529
Buts pour les États-Unis : 465

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Canada c. Suisse

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Suisse

Vendredi 11 avril | 9 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Shannon Coulter
|
11 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (11 AVRIL)

Moins de 18 heures après la victoire de l’équipe nationale féminine du Canada à son premier match du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, les représentantes de l’unifolié ont rendez-vous avec la Suisse en ronde préliminaire du tournoi au Budvar Arena.

Dernier match de chaque équipe

Départ canon pour le Canada, qui a blanchi la Finlande 5-0 jeudi. Jennifer Gardiner, qui disputait un premier match en carrière au Mondial féminin, a mené l’offensive des siennes avec deux buts et une mention d’aide. Ella Shelton, Marie-Philip Poulin et Emma Maltais ont été les autres buteuses de la rencontre, et Kristen Campbell a bloqué 24 tirs pour signer le jeu blanc à son premier départ au tournoi.

La Suisse a entamé son tournoi mercredi par une défaite de 3-0 contre l’équipe hôte de la Tchéquie. Les Suisses ont dirigé 26 tirs vers Klara Peslarova et ont bénéficié de six occasions en avantage numérique, mais en vain. Andrea Brändli a réalisé 26 arrêts.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les Canadiennes ont affronté les Suisses en ronde préliminaire du Mondial féminin l’an dernier, blanchissant leurs adversaires au compte de 3-0. Emma Maltais avait inscrit le Canada au pointage 70 secondes après le début du match, et Sarah Nurse avait doublé l’avance un peu plus de six minutes plus tard. Sarah Filler avait complété la marque dans un filet désert, et Emerance Maschmeyer avait bloqué 17 tirs pour signer le jeu blanc.

À surveiller

Maschmeyer et Ann-Renée Desbiens ayant été toutes deux blessées au bas du corps en mars, Campbell et Ève Gascon ont l’occasion de briller sur la scène internationale. En 19 matchs avec les Sceptres de Toronto cette saison, Campbell présente une moyenne de buts alloués de 2,23 et un pourcentage d’arrêts de 0,913. Gascon vient de terminer sa deuxième année à l’Université du Minnesota à Duluth et a été nommée à la première équipe des étoiles américaines grâce à une moyenne de buts alloués de 1,83 et à un pourcentage d’arrêts de 0,942.

L’offensive de la Suisse est propulsée par Lara Stalder et Alina Müller, qui ont représenté leur nation à trois éditions des Jeux olympiques. Stalder, la capitaine, a inscrit 27 buts et 50 points en 22 matchs avec l’EV de Zoug dans la Women’s League, tandis que Müller poursuit actuellement sa deuxième saison dans la LPHF, où elle a récolté 7 buts et 19 points avec le Fleet de Boston. Brändli a offert une solide performance au Mondial féminin l’an dernier à Utica, ayant fait face à 173 tirs en 5 rencontres et présentant un pourcentage d’arrêts de 0,921.

Pour les adeptes de statistiques

Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 3 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (5), de passes (7) et de points (8) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 4 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 6 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.

Rétrospective

Étonnamment, le Canada et la Suisse ne se sont affrontés que 20 fois depuis 1997, mais les deux nations ont souvent croisé le fer aux quatre dernières éditions du Mondial féminin.

Leur dernier duel en Europe remonte à la demi-finale du tournoi en 2022 au Danemark, que les Canadiennes avaient emportée 8-1. Poulin (2-1—3) et Fillier (1-2—3) avaient toutes deux inscrit trois points.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 20-0-0
Buts pour le Canada : 155
Buts pour la Suisse : 9

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Canada c. Finlande

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande

Jeudi 10 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Shannon Coulter
|
10 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (10 AVRIL)

C’est parti! L’équipe nationale féminine du Canada entame sa quête d’une 14 e médaille d’or au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF dans un match contre la Finlande jeudi au Budvar Arena.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les Canadiennes ont affronté les Finlandaises en lever de rideau du Mondial féminin l’année dernière et l’ont emporté par la marque de 4-1. Lors de cette rencontre, Brianne Jenner avait ouvert le pointage au premier tiers, Emma Maltais et Julia Gosling avaient marqué en deuxième période, et Ella Shelton avait inscrit le but d’assurance en fin de match. Ann-Renée Desbiens avait bloqué 32 tirs devant la cage du Canada.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a remporté la Série de la rivalité pour une troisième saison de suite grâce à unevictoire de 3-1 aux dépens des États-Unis à Summerside, Î.-P.-É., au début du mois de février. Jenner avait ouvert la marque en deuxième période, avant que les Américaines ne créent l’égalité un peu plus de trois minutes après le début de la troisième. Jennifer Gardiner avait par la suite inscrit le but gagnant, son premier but avec l’équipe nationale féminine du Canada, et Laura Stacey avait scellé l’issue du match et de la série en marquant dans un filet désert.

La Finlande a entamé son tournoi mercredi, subissant un revers de 7-1 aux mains des États-Unis. Petra Nieminen a inscrit l’unique but des siennes en supériorité numérique au deuxième tiers, avec l’aide d’Elisa Holopainen et de Nelli Laitinen. Sanni Ahola a réalisé 17 arrêts.

À surveiller

Plusieurs joueuses du Canada participeront à leur premier Mondial féminin en Tchéquie. Daryl Watts et Gardiner se sont jointes au groupe d’attaquantes, elles qui connaissent d’excellentes saisons dans la LPHF. Watts, des Sceptres de Toronto, occupe le troisième rang du classement de la ligue avec 26 points (11-15—26), tandis que Gardiner a inscrit 16 points (4-12—16) avec la Victoire de Montréal. Sophie Jaques fait ses débuts dans la brigade défensive, elle qui occupe le quatrième rang dans la LPHF pour le nombre de mentions d’aide avec le Frost du Minnesota. Après une bonne performance lors des matchs de la Série de la rivalité en novembre, Chloe Primerano deviendra la deuxième plus jeune défenseure à jouer pour le Canada au Mondial féminin, après Cheryl Pounder en 1994, qui avait alors six mois de moins qu’elle aujourd’hui. Primerano a inscrit 5 buts et 31 points avec l’Université du Minnesota cette saison et a été la capitaine de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada qui a remporté l’or au Mondial féminin des M18 en janvier. Devant la cage, Ève Gascon fait sa première apparition au Mondial féminin, forte d’un pourcentage d’arrêts de 0,942 et d’une moyenne de buts alloués de 1,83 avec l’Université du Minnesota à Duluth.

Fait à noter, la capitaine finlandaise Jenni Hiirikoski, la meneuse de tous les temps pour le nombre de matchs joués au Mondial féminin (96), ne participera pas au tournoi pour cause de maladie. Les Finlandaises ont beaucoup de jeunes talents dans leur équipe avec sept joueuses qui fréquentent actuellement des établissements de la NCAA, dont deux coéquipières de Primerano, Nelli Laitinen et Krista Parkkonen. Susanna Tapani a joué un rôle clé au sein du Fleet de Boston dans la LPHF cette saison, avec 11 buts et 18 points, tandis que Ronja Savolainen a fait sa marque à sa première saison avec la Charge d’Ottawa, avec 11 points (2-9—11).

Pour les adeptes de statistiques

Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 4 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (6), de passes (8) et de points (10) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 5 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 7 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.

Rétrospective

Le Canada a généralement eu l’avantage sur la Finlande, n’ayant perdu qu’à deux reprises et ayant fait match nul une seule fois en 90 rencontres, mais les Finlandaises n’ont rien d’une proie facile.

C’est la première fois que les deux équipes croisent le fer en Tchéquie. Le dernier duel outre-Atlantique entre le Canada et la Finlande , c’était au Mondial féminin 2022 au Danemark. Les Canadiennes l’avaient emporté 4-1. Sarah Nurse, Poulin et Meaghan Mikkelson avaient noirci la colonne des buts, tout comme Blayre Turnbull dans une cage déserte dans les dernières minutes de jeu.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 87-2-1
Buts pour le Canada : 464
Buts pour la Finlande : 115

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Hannah Miller ratera le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF

Hockey Canada nomme Julia Gosling à titre de remplaçante au sein de la formation d’Équipe Canada

NR.014.25
|
31 March 2025

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que, selon une décision rendue par la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), Hannah Miller (North Vancouver, BC/Toronto, LPHF) n’est pas admissible à la formation du Canada pour le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, qui aura lieu du 9 au 20 avril à České Budějovice, en Tchéquie.

L’IIHF évoque la nécessité de respecter une fenêtre de deux ans depuis la dernière apparition de Miller sur la scène internationale pour la rendre admissible à jouer pour le Canada.

« Nous sommes immensément déçus d’apprendre que Hannah n’est pas en mesure de représenter le Canada au prochain championnat mondial », a affirmé la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda QC/Toronto, LPHF). « Nous étions confiants dans notre perception qu’elle avait rempli toutes les conditions imposées par l’IIHF afin qu’elle puisse jouer pour son pays, y compris en ce qui a trait aux restrictions liées au portail de transfert. Hannah a travaillé fort cette saison pour gagner sa place dans notre formation, et nous avons hâte de lui fournir d’autres occasions de porter l’unifolié. » 

Miller, qui devait faire ses débuts au Championnat mondial féminin de l’IIHF, figurait parmi les 25 joueuses nommées à la formation de l’équipe nationale du Canada plus tôt ce mois-ci. Elle poursuit actuellement sa deuxième saison avec les Sceptres de Toronto dans la LPHF, où elle détient le quatrième rang parmi les meilleures pointeuses de la ligue grâce à une récolte de 24 points (10-14—24) en 26 matchs.

À la lumière de cette décision, Hockey Canada désigne Julia Gosling (London, ON/Toronto, LPHF) en remplacement de Miller. Gosling a pris part au Championnat mondial féminin pour la première fois l’année dernière à Utica, dans l’État de New York, où elle a aidé le Canada à remporter sa 13e médaille d’or.

Le Canada amorce la compétition contre la Finlande le 10 avril et a rendez-vous avec la Suisse le 11 avril de même qu’avec les États-Unis le 13 avril, avant de conclure sa ronde préliminaire le 14 avril face à la Tchéquie.

TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, assureront une couverture et une analyse exhaustives du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF et présenteront toutes les parties d’Équipe Canada. TSN télédiffusera les 29 matchs du tournoi au Budvar Arena. RDS couvrira tous les affrontements d’Équipe Canada, en plus de deux quarts de finale, des demi-finales, de même que des matchs pour les médailles de bronze et d’or.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookXInstagram et TikTok.

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Annonce de la formation de l’équipe nationale féminine du Canada pour le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF

À compter du 9 avril, 25 athlètes seront en quête d’une 14e médaille d’or au Mondial féminin présenté en Tchéquie

NR.012.25
|
21 March 2025

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom des 25 joueuses qui feront partie de l’équipe nationale féminine du Canada, qui tentera de remporter une quatrième médaille d’or en cinq ans au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, du 9 au 20 avril à České Budějovice, en Tchéquie.

Trois gardiennes de but, huit défenseures et quatorze avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, AHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué aux sélections.

« Nous sommes ravis de l’équipe que nous avons sélectionnée pour le Mondial féminin, une équipe dont le niveau de talent, de caractère et d’engagement est exceptionnel, a déclaré Ryan. Notre point de mire est notre préparation et la conquête de la médaille d’or. Nous avons hâte de relever le défi et nous représenterons notre pays avec fierté. »

Parmi les joueuses sélectionnées, 18 ont remporté la 13e médaille d’or du Canada au Mondial féminin 2024 à Utica, dans l’État de New York (Ambrose, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Nurse, O’Neill, Poulin, Serdachny, Shelton, Spooner, Stacey, Turnbull).

Cinq joueuses en seront à une première participation au Championnat mondial féminin de l’IIHF (Gardiner, Gascon, Jaques, Miller, Primerano, Watts).

« À moins d’un an des Jeux olympiques de 2026, il s’agit de notre dernière occasion d’affronter certaines adversaires et de compétitionner au plus haut niveau dans le cadre de notre préparation, a affirmé Kingsbury. Nous sommes fébriles à l’idée de voir la formation que nous avons assemblée batailler pour l’or, et à plus long terme, nous gardons le cap sur notre parcours vers Milan. »

Dans le cadre de ce tournoi à dix équipes, le Canada, équipe championne en titre, sera dans le groupe A avec les États-Unis, la Finlande, la Suisse et la Tchéquie, pays hôte. Le groupe B sera formé de l’Allemagne, de la Hongrie, du Japon, de la Norvège et de la Suède.

La formation se rendra à Tábor, en Tchéquie, pour tenir son camp préparatoire avant le Mondial féminin. Le Canada amorce la compétition contre la Finlande le 10 avril et a rendez-vous avec la Suisse le 11 avril de même qu’avec les États-Unis le 13 avril, avant de conclure sa ronde préliminaire le 14 avril face à la Tchéquie.

TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, assureront une couverture et une analyse exhaustives du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF et présenteront toutes les parties d’Équipe Canada. TSN télédiffusera les 29 matchs du tournoi au Budvar Arena. RDS couvrira tous les affrontements d’Équipe Canada, en plus de deux quarts de finale, des demi-finales, de même que des matchs pour les médailles de bronze et d’or.

Pour plus de renseignements sur la Fédération internationale de hockey sur glace, veuillez consulter le site officiel du tournoi ICI.

En 23 présences au Championnat mondial féminin de l’IIHF, le Canada a remporté 13 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012, 2021, 2022, 2024), neuf médailles d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016, 2017, 2023) et une de bronze (2019).

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookXInstagram et TikTok.

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Officielles et officiels choisis pour les championnats de hockey 2025 d’U SPORTS

26 arbitres et juges de lignes affectés aux tournois de hockey masculin et féminin

Dan Hanoomansingh
|
19 March 2025

Vingt-six officielles et officiels, soit 13 arbitres et autant de juges de lignes, ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats nationaux de hockey masculin et féminin d’U SPORTS.

Les tournois se dérouleront en parallèle du 20 au 23 mars : la Coupe universitaire en hockey masculin se tiendra à Ottawa, en Ontario, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Elmira, dans cette même province.

« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations de s’affronter dans le cadre d’un exigeant tournoi à simple élimination. Ces arbitres et juges de lignes œuvrent au plus haut niveau et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »

Les officielles et officiels sur glace des deux championnats nationaux d’U SPORTS seront équipés par FORCE Sports.

Coupe universitaire de hockey masculin (Ottawa, ON)

Maxime Bedard (Hockey Québec) – Juge de lignes
Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario) – Juge de lignes
Taylor Burzminski (Hockey Alberta) – Arbitre
Dominic Cadieux (Hockey Québec) – Arbitre
Tanner Doiron (Hockey Île-du-Prince-Édouard) – Arbitre
Maxime Ferland (Hockey Québec) – Juge de lignes
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.) – Juge de lignes
Brendan Kane (Fédération de hockey de l’Ontario) – Arbitre
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) – Juge de lignes
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) – Arbitre

Women's Hockey Championship (Elmira, ON)

Grace Barlow (Hockey C.-B.) – Arbitre
Brandy Beecroft (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Arbitre
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Jessica Chartrand (Hockey Québec) – Juge de lignes
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) – Juge de lignes
Marie-Éve Couture (Hockey Québec) – Arbitre
Béatrice Fortin (Hockey Québec) – Arbitre
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Amy Laroche (Hockey C.-B.) – Juge de lignes
Elizabeth Mantha (Hockey Québec) – Arbitre
Amy Martin (Hockey Manitoba) – Arbitre
Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan) – Arbitre
Shauna Neary (Hockey Manitoba) – Arbitre
Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse) – Juge de lignes
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes

Les entraîneurs en arbitrage pour la Coupe universitaire sont Dan Hanoomansingh (Vancouver, BC) et Kirk Wood (Cambridge, ON). Pour le Championnat de hockey féminin, il s’agit de Gabrielle Ariano-Lortie (Montréal, QC) et de Vanessa Stratton (Windsor, ON).

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Anthony Lapointe

Dans mes propres mots : Anthony Lapointe

L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels

Anthony Lapointe
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23 February 2025

Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au hockey, ni comme joueur ni comme officiel.

J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre jusqu’ici.

Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison, j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis, près de chez moi.

Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.

Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?

Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.

Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH. Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et avant tout, je voulais m’amuser.

Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à 20 h à faire du sport.

Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey mineur.

Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux d’être sur la glace.

Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer. Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais nous priver de quoi que ce soit.

Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais probablement même pas patiner!

Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu ici aujourd’hui. Je t’aime.

J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un mot en ma faveur.

Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté pendant deux ans.

Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.

Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait. Je me suis dit… pourquoi pas?

J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.

Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes. Quand il parle, on l’écoute.

Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.

Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.

La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec, en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.

J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre meilleurs, sur la glace comme ailleurs.

Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.

Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.

Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement. J’ai hâte aux prochaines occasions.

On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans compter la vie de tous les jours.

Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais à l’ordinateur pour boucler le tout.

J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y arriver.

La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale, il y a un bon équilibre.

Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin, c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et la fin approche!

Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de l’AHM de Mont-Royal/Outremont.

Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :

D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à fait compréhensible.

Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.

Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre. Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.

Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis. Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.

Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.

Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est réciproque. Du moins je l’espère.

Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la passion est là, ce le sera!

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Hockey Canada et Force Sports lancent le programme Premier sifflet

Offerte en partenariat avec Force Sports, la nouvelle initiative vise à faciliter l’accès à l’arbitrage pour devenir un officiel ou une officielle

NR.085.24
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29 November 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada et Force Sports ont annoncé la création du programme Premier sifflet, qui vise à réduire les obstacles pour ceux et celles qui désirent jouer un rôle en arbitrage, notamment les femmes et les personnes des communautés sous-représentées.

S’adressant principalement aux personnes qui viennent d’obtenir leur certification pour arbitrer, le programme vise à augmenter le nombre d’inscriptions, notamment par le prêt de chandails à des associations de hockey locales approuvées et la réduction des coûts pour les personnes qui aspirent à un rôle en arbitrage.

 « L’arbitrage représente une façon extraordinaire de participer au hockey, peu importe l’âge, mais nous sommes conscients des obstacles limitant l’accès pour ceux et celles qui souhaitent s’initier à ce domaine dans l’ensemble du pays », a déclaré Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Nous espérons que le programme Premier sifflet, offert en partenariat avec Force Sports, pourra aider des associations de hockey mineur à recruter davantage d’officiels et d’officielles qui pourront contribuer à ce sport pendant longtemps, ce qui sera bénéfique pour Hockey Canada, pour ses membres régionaux, provinciaux et territoriaux, de même que pour toutes les autres parties prenantes. »

« Grâce à ce programme et à notre partenariat avec Hockey Canada, Force Sports espère réduire les obstacles pour ceux et celles qui veulent essayer l’arbitrage », a exprimé Dave Martin, président de Force Sports.

De plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada se trouvent ici.

Pour en apprendre davantage sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux FacebookX, Instagram et TikTok.

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Certifications de l’IIHF pour arbitres et juges de lignes en 2024-2025

Quarante-sept personnes du pays porteront l’uniforme zébré à des compétitions internationales cette saison

Dan Hanoomansingh
|
03 September 2024

Des officielles et officiels canadiens seront en action sur la scène mondiale en 2024-2025.

Un total de 24 arbitres et 23 juges de lignes ont obtenu leur certification de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) pour des compétitions qui auront lieu cette saison. Les affectations exactes seront annoncées par l’IIHF au fil des prochains mois.

« Nous sommes toujours fiers de nos arbitres et juges de lignes qui représentent le pays à l’international », a exprimé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Ceux et celles qui ont une telle occasion y vivent un moment phare de leur carrière. Les arbitres et juges de lignes qui obtiennent une certification de l’IIHF travaillent fort pendant des années pour obtenir cette chance, et leur poste est toujours convoité par d’autres. Tout le crédit leur revient, à eux ainsi qu’aux membres, dont les programmes contribuent au développement des officiels et officielles. »

La liste compte notamment les officiels et officielles du programme Road to Milano (Parcours vers Milan) de l’IIHF. Ces personnes tenteront d’être choisies en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026. Le Canada est représenté par les arbitres Jenn Berezowski, Michael Campbell, Brandy Dewar, Mike Langin, Élizabeth Mantha, Amy Martin, Michelle McKenna et Shauna Neary, de même que par les juges de lignes Jessica Chartrand, Alexandra Clarke, Laura Gutauskas, Justine Todd, Tarrington Wyonzek et Erin Zach.

De plus, huit ont reçu leur première certification et feront leurs débuts à l’international cette saison, soit les arbitres Danny Emerson, Adam Forbes, Audrey-Anne Girard et Ty Skene, ainsi que les juges de lignes Pierre-Olivier Couture, Nathan Howes, Amy Laroche et Brennan Walker.

Les noms de Brayden Arcand (Hockey Alberta), Chad Huseby (Hockey Alberta), Danika Kroeker (Hockey C.-B.) et Brett Mackey (Hockey C.-B.) ne figurent maintenant plus sur la liste.

« Nous félicitons ces personnes pour leurs succès sur les patinoires partout dans le monde, a ajouté Hanoomansingh. Pendant des années, elles ont montré l’exemple au sein du Programme des officiels de Hockey Canada et inspiré nos plus jeunes. Nous remercions les arbitres et juges de lignes qui poursuivront leur travail dans nos diverses ligues de leur apport continu envers l’arbitrage ici au pays. À ceux et celles qui accrochent leur sifflet pour entamer un nouveau chapitre de leur vie, nous leur souhaitons la meilleure des chances. »

OFFICIELS ET OFFICIELLES DU CANADA QUI ONT OBTENU UNE CERTIFICATION POUR DES ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX DE LA SAISON 2024-2025

Arbitres
Nom (membre) Événement (lieu)
Grace Barlow (Hockey C.-B.) --
Jennifer Berezowski (Association de hockey féminin de l’Ontario) --
Adam Bloski (Hockey Saskatchewan) --
Taylor Burzminski (Hockey Alberta) --
Dominic Cadieux (Hockey Québec) --
Michael Campbell (Hockey C.-B.) Qualification olympique, groupe D (Bratislava, SVK)
Marie-Ève Couture (Hockey Québec) --
Brandy Dewar (Association de hockey féminin de l’Ontario) --
Tanner Doiron (Hockey Î.-P.-É.) --
Danny Emerson (Fédération de hockey de l’Ontario) --
Adam Forbes (Hockey Saskatchewan) --
Béatrice Fortin (Hockey Québec) --
Audrey-Anne Girard (Hockey Québec) --
Jesse Gour (Hockey Québec) --
Mike Langin (Hockey C.-B.) Qualification olympique, groupe E (Riga, LAT)
Cianna Lieffers (Hockey Saskatchewan) --
Élizabeth Mantha (Hockey Québec) --
Amy Martin (Hockey Manitoba) --
Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan) --
Troy Murray (Hockey Saskatchewan) --
Shauna Neary (Hockey Nouvelle-Écosse) --
Mark Pearce (Hockey C.-B.) --
Ty Skene (Hockey Saskatchewan) --
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) --


Juges de lignes
Nom (membre)
Événement (lieu)
Nick Albinati (Hockey C.-B.)  -- 
Maxime Bédard (Hockey Québec) --
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario)  --
Brian Birkhoff (Fédération de hockey de l’Ontario) --
Jessica Chartrand (Hockey Québec) --
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) --
Pierre-Olivier Couture (Hockey Québec) --
Joanie Duchesneau (Hockey Québec) --
Jérémy Faucher (Hockey Québec) --
Maxime Ferland (Hockey Québec)  -- 
Stéphanie Gagnon (Hockey Québec) --
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.)  -- 
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) --
Nathan Howes (Hockey C.-B.) --
Anthony Lapointe (Hockey Québec) --
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) --
Melissa Pateman (Hockey C.-B.) --
Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse) --
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) --
Brennan Walker (Hockey C.-B.) --
Tarrington Wyonzek (Hockey Saskatchewan) --
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) --

Un total de 12 officiels et officielles — 6 arbitres et 6 juges de lignes — participeront au programme « From Good to Great » de l’IIHF au cours de la saison 2024-2025. Cette initiative lancée cette année est conçue pour les arbitres et juges de lignes qui, aux yeux des fédérations nationales, ont le potentiel pour un jour atteindre des compétitions internationales.

« C’est une initiative fantastique de l’IIHF, et nous sommes très contents pour nos officiels et officielles qui en feront partie, a commenté Hanoomansingh. C’est toujours un ajustement de passer du niveau national à l’international. Ce programme leur permettra de connaître les attentes sur la scène internationale, ce qui les aidera certainement dès leur première affectation. »

Nom (membre) Rôle
Gillian Allan (Association de hockey féminin de l’Ontario) Juge de lignes
Jodi Anderson (Hockey Manitoba) Juge de lignes
Tara Benard-Rae (Association de hockey féminin de l’Ontario) Arbitre
Mathieu Boudreau (Hockey Québec) Arbitre
Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario) Juge de lignes
Cynthia Côté (Hockey Manitoba) Arbitre
Elizabeth Dornstauder (Hockey Saskatchewan) Arbitre
Nick Grenier (Hockey Manitoba) Juge de lignes
Chad Ingalls (Fédération de hockey de l’Ontario) Arbitre
William Kelly (Hockey Québec) Arbitre
Josh Miko (Hockey Manitoba) Juge de lignes
Luke Pye (Hockey Saskatchewan) Juge de lignes

Quatre personnes du pays feront partie du personnel entraîneur des officiels de l’IIHF cette saison : Todd Anderson, Greg Kimmerly, Kevin Muench et Vanessa Stratton.

Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition internationale. Les 13 membres de Hockey Canada proposent un cheminement qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le hockeycanada.ca/officiels.

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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CMF 2025 : CAN 7 – CZE 1 (ronde préliminaire)
Poulin et O’Neill ont deux buts dans un gain du Canada face aux hôtes.
CMF 2025 : USA 2 – CAN 1 (ronde préliminaire)
Stacey marque, mais le Canada perd un premier duel au Mondial féminin.
2025 WWC: CAN 4 – SUI 0 (Preliminary)
Poulin obtient trois aides dans un gain du Canada sur la Suisse.
CMF 2025 : CAN 5 – FIN 0 (ronde préliminaire)
Gardiner inscrit deux buts, et le Canada blanchit la Finlande en lever de rideau.
ENP 2025 : CAN 2 – USA 1 (Match no 3)
Lelièvre et Boily marquent, et le Canada conclut la série sur un gain.
ENP 2025 : USA 5 – CAN 1 (match 2)
Lelièvre ouvre la marque, mais le Canada perd le deuxième match de la série.
2025 NPT: USA 2 – CAN 1 (Game 1)
Watson bloque 20 tirs dans un revers du Canada au premier match de la série à Thorold.
2025 4NF: CAN 3 – USA 2 OT (Championship)
4 nations : un but de McDavid en PROL. donne le titre au Canada.
C4N 2025 : CAN 5 – FIN 3 (ronde préliminaire)
Deux buts pour MacKinnon; le Canada bat la Finlande et passe en finale.
C4N 2025 : USA 3 – CAN 1 (ronde préliminaire)
McDavid a marqué, mais le Canada s’est incliné devant les États-Unis à Montréal.
C4N 2025 : CAN 4 – SWE 3 PROL. (ronde préliminaire)
Marner a marqué en prolongation, et le Canada a gagné son premier duel.
ENF 2024-2025 : CAN 3 – USA 1 (match 5)
Gardiner marque avec 6 min 44 s à jouer, et le Canada gagne la série.
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