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Motivée à faire la différence

Fière Autochtone, Victoria Bach s’est approprié ses racines et redonne au suivant, tout en gardant le cap sur une possible participation aux Jeux olympiques

Jason La Rose
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29 June 2021

Victoria Bach n’a pas beaucoup de temps libre ces jours-ci.

En plus de ses activités au sein de la Professional Women’s Hockey Players’ Association (PWHPA), Bach fait une maîtrise professionnelle en enseignement à l’Université Queen’s et, surtout, elle se prépare en vue de la quête d’une médaille d’or au Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF et d’une place au sein de la formation qui participera aux Jeux olympiques d'hiver de 2022.

Qui a dit que la vie était ennuyante pendant une pandémie mondiale?

Et pourtant, au cours des derniers mois, un autre projet a été au centre de la vie de Bach – collaborer avec des communautés autochtones de l’ensemble du pays.

Fière membre de la Première Nation des Mohawks de la baie de Quinte, près de Belleville, en Ontario, l’athlète de 24 ans est animée par la mémoire de sa regrettée grand-mère dans sa quête de redonner au suivant.

Bonne Journée nationale des peuples autochtones! Surtout à cette femme exceptionnelle. Tu me manques chaque jour grand-maman. Je suis fière d’être une Autochtone! )

« Ma grand-mère, Shirley a grandi à Tyendinaga », confie Bach. « Elle a toujours été un modèle important pour moi. J’ai écouté ses histoires et découvert ce qu’elle a accompli au cours de sa vie. Elle est une inspiration. »

Dans le but d’atteindre un plus grand public, Bach a interpellé l’organisation ProPacts, un groupe comprenant le membre du Temple de la renommée Brian Trottier, la double médaillée d’or olympique Shannon Szabados, et bien d’autres, qui travaille avec des athlètes pour créer des événements interactifs et stimulants.

« J’ai fait quelques présentations sur les aptitudes de vie », lance-t-elle. « J’ai aussi fait des démonstrations d’entraînement. L’initiative rassemble des modèles et sert en quelque sorte de programme de mentorat. »

C’est du donnant-donnant. Autant les gens de l’autre côté de l’écran tirent profit de la présence de Bach, autant cette dernière profite de leur participation qui l’aide à consolider sa compréhension de la culture autochtone au fil des conversations.

Bach n’a pas grandi dans une réserve, et ainsi, c’est à travers les histoires de sa grand-mère et de son grand-père qu’elle s’est approprié ses racines mohawks et qu’elle pave la voie de sa propre famille.

« Je n’ai pas eu la chance de goûter à cette culture », souligne-t-elle, notant au passage qu’elle suit des cours portant sur la culture autochtone à l’Université Queen’s. « C’est important d’apprendre l’histoire, les difficultés et les différentes langues de mon peuple et tout ce qui a trait au fait d’être d’origine autochtone. »

Si tout se déroule comme prévu, elle pourra profiter d’une plateforme d’envergure pour raconter son histoire au cours des huit prochains mois.

Bach est l’une des 28 joueuses qui ont été sélectionnées pour faire partie de la centralisation avec l’équipe nationale féminine du Canada en prévision des Jeux olympiques d’hiver de 2022. De ce groupe, 25 seront choisies pour représenter le Canada au Mondial féminin à Calgary, qui se mettra en branle le 20 août.

Elle a vécu ce parcours en montagnes russes qui a caractérisé l’organisation du Mondial féminin au cours des 16 derniers mois – le Mondial féminin 2020 a été annulé dès les premiers jours de la pandémie, puis, en avril, la province de la Nouvelle-Écosse a décidé de ne pas donner le feu vert pour la présentation du tournoi en 2021, à seulement deux semaines des premières parties. Cependant, il semble que tout soit en place pour la tenue de l’événement dans la ville du Stampede.

« Nous avons tellement hâte d’aller à Calgary, de jouer des matchs et de partir à la conquête du titre de ce championnat mondial », confie l’ancienne porte-couleurs de l’Université de Boston. « Depuis un an et demi, on attend pour avoir la chance de participer à cet événement. Finalement, ça s’en vient. »

Bach a été remarquable avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada, obtenant 33 points en 35 parties de 2015 à 2018, avant de faire ses débuts avec l’équipe nationale féminine à la Coupe des 4 nations 2018.

Avec la formation senior, elle a touché la cible quatre fois en 15 rencontres, inscrivant notamment ce but mémorable face aux États-Unis lors de la Série de la rivalité en février 2020, juste avant que la COVID-19 ne mette la vie sur pause partout dans le monde.

( Blayre Turnbull cogne à la porte et laisse l’honneur de l’ouvrir à Victoria Bach. VICTORIA DONNE LA VICTOIRE AU CANADA À VICTORIA! )

Le prochain Mondial féminin ne représente que la première étape. Dès la remise des médailles d’or en Alberta, l’attention convergera immédiatement vers Beijing et l’aventure de six mois de la centralisation olympique.

« Nous sommes ici pour compétitionner en groupe et nous améliorer », lance Bach. « Après le Championnat mondial, un nouveau chapitre se mettra en branle. Nous nous poussons nous-mêmes et entre nous. Je suis vraiment ravie d’avoir la chance d’être en compétition au quotidien avec d’autres. Je pense que ce sera une superbe expérience. »

Avec autant de projets, on pourrait pardonner Bach de ne pas avoir un seul objectif en tête. Tout est une question de savoir qui elle est, d’où elle vient et ce qu’elle représente.

« J’espère être un modèle et une inspiration pour les jeunes filles et garçons autochtones. »

Hayden Guilderson

Sept questions à Hayden Guilderson

Le membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel parle de son rôle à la Coupe TELUS 2025 et de la présence autochtone au Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada

Jason La Rose
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12 June 2025

Difficile d’imaginer quelqu’un de plus qualifié que Hayden Guilderson pour diriger les initiatives autochtones à la Coupe TELUS 2025.

Le natif de Chilliwack, en Colombie-Britannique, maintenant âgé de 28 ans, a joué au hockey mineur avec les Thunderbirds de Fraser Valley avant d’évoluer dans la Ligue de hockey junior du Pacifique, la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan et le circuit U SPORTS.

Membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel, il a veillé à ce que la communauté autochtone locale soit au premier plan du Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada. Le tournoi réunissait cinq équipes de partout au pays et les Thunderbirds, qui accueillaient le championnat dans sa ville natale.

HockeyCanada.ca a eu la chance de s’entretenir avec M. Guilderson au sujet de son rôle au tournoi, des initiatives auxquelles il a contribué et de ce qu’il retient de son expérience.

HC : Comment s’est amorcée votre implication à la Coupe TELUS et, plus particulièrement, pour les initiatives autochtones?

HG : J’ai été invité à me joindre au comité directeur de la Coupe TELUS par un conseiller municipal de Chilliwack qui a reconnu la pertinence de mon profil en tant que fier ancien joueur des Thunderbirds de Fraser Valley et membre actuel du conseil d’une Première Nation de la région. Ayant grandi en jouant au hockey ici, je connaissais bien le sport et son impact sur la communauté. Quand on m’a proposé le poste, j’ai eu la conviction profonde qu’il m’incombait de veiller à ce que notre présence autochtone dépasse la simple visibilité et laisse une empreinte significative. Ce rôle m’a permis de mettre à profit mes idées et mon expérience — sur la glace et dans la vie — afin de contribuer à une activation autochtone authentique, enracinée dans nos traditions et porteuse de sens pour l’ensemble du tournoi.

HC : Pouvez-vous nous parler de certains éléments autochtones clés que vous avez contribué à concrétiser?

HG : Plusieurs initiatives ont mis la fierté autochtone au premier plan. Les cadeaux de bienvenue offerts aux joueurs comprenaient des œuvres réalisées par des artistes autochtones de la région, un symbole de partage culturel et de respect. Les plaques de cèdre sculptées à la main par les artistes de notre communauté ont donné une dimension culturelle à la cérémonie de remise des médailles. Le programme Rêves devenus réalité a été ce qui m’a le plus marqué : nous avons fourni à 15 jeunes autochtones un équipement de hockey Bauer complet et leur avons offert leur propre séance d’entraînement sur glace. Pour moi, c’est là que s’est reflété tout le sens de notre travail : éliminer les obstacles, ouvrir des perspectives et éveiller l’inspiration chez la prochaine génération. Ce qu’on pouvait lire sur leurs visages m’a rappelé que la représentation va au-delà du symbole : elle a le pouvoir de changer des vies. Enfin, j’ai collaboré avec des organismes autochtones locaux pour veiller à ce que les membres de la communauté puissent profiter des matchs et des activités entourant le tournoi. Tous ces éléments ont été conçus avec le souci d’être authentiques, porteurs de sens et inclusifs, afin que chacun et chacune puisse sentir notre présence et la fierté qui nous habite.

HC : Pourquoi était-ce important pour vous de prendre part à cet événement et d’y laisser votre marque?

HG : En participant à la Coupe TELUS, on avait l’occasion de mettre en lumière sur la scène nationale la richesse des racines autochtones de Chilliwack. Je voulais que les équipes et le public de partout au Canada qui viendraient ici ressentent la chaleur de notre ville et son lien avec la terre et la culture. Il était important que nos traditions soient respectueusement intégrées au tournoi, que ce soit dans le cadre de cérémonies, d’œuvres d’artistes ou d’une implication communautaire. Il s’agissait, au-delà de la représentation, de nourrir une véritable compréhension et de laisser un legs qui rappelle la pérennité de notre présence. J’y ai vu l’occasion d’établir une nouvelle norme au hockey, une norme qui intègre, célèbre et honore les voix autochtones.

HC : La communauté du hockey évolue et célèbre désormais diverses cultures. Qu’est-ce que ça signifie pour vous?

HG : C’est réconfortant de voir le hockey s’ouvrir à la diversité et aux réalités culturelles, même si ce virage était attendu depuis longtemps. Quand j’étais jeune, j’ai été confronté au racisme et je ne voyais jamais la culture autochtone représentée dans le sport. Les activations autochtones à la Coupe TELUS s’inscrivent dans un changement plus profond : le monde du hockey commence à guérir, à ouvrir ses horizons et à accueillir de nouvelles voix. Des tournois aux patinoires de quartier, la culture s’entrelace désormais au tissu même du hockey. Ce changement valide l’expérience des Autochtones qui sont sur la glace et dans les gradins, en affirmant leur appartenance et en valorisant leur héritage. Pour moi, c’est synonyme d’espoir, de progrès et de transformation, non seulement au hockey, mais aussi au sein des communautés concernées.

HC : Qu’avez-vous tiré de cette expérience sur le plan personnel?

HG : J’ai découvert le pouvoir de la collaboration et d’un leadership porté par une intention claire. Quand la collaboration entre leaders autochtones et non autochtones se fait dans le respect, elle ouvre la voie à des avancées profondes. J’ai pu constater que les voix ancrées dans la culture renforcent les événements dans la communauté et ont un impact durable. Sur le plan personnel, j’ai réalisé une fois de plus l’importance de la représentation, en particulier pour les jeunes qui passent trop souvent inaperçus. Cette expérience a également fait ressortir le fait que l’intégration des traditions requiert de la patience, une rigueur culturelle et le respect des cérémonies. J’ai compris que l’authenticité demande du temps, mais qu’elle mène à des résultats plus profonds et porteurs de sens.

HC : Quels conseils donneriez-vous aux leaders issus de la diversité qui souhaitent prendre part à des événements de Hockey Canada dans les années à venir?

HG : Engagez-vous, affirmez-vous et travaillez en équipe. N’ayez pas peur de proposer de véritables changements, les gestes symboliques ne suffisent pas. Mettez votre culture de l’avant et exigez que des voix autochtones soient intégrées dans la planification et l’exécution. Établissez des partenariats dès le départ, invitez des aînés et aînées ainsi que des artistes à participer aux décisions, et mettez les protocoles culturels au cœur des processus. Faites preuve de patience; ces changements demandent du temps, mais chaque étape fait évoluer la culture du hockey. Votre présence et votre voix comptent, alors utilisez-les pour éclairer le chemin et susciter le changement.

HC : S’il y a une chose que vous aimeriez que les gens retiennent de votre travail à la Coupe TELUS, quelle serait-elle?

HG : J’espère qu’on retiendra que la culture autochtone n’est pas accessoire, qu’elle fait partie intégrante de ce que nous sommes. Qu’il s’agisse d’œuvres artistiques, de cérémonies ou de programmes destinés aux jeunes, je voulais que la Coupe TELUS soit reconnue comme un tournoi où les traditions et l’esprit autochtones sont véritablement ancrés au cœur de l’événement. Par-dessus tout, je voulais que les gens voient des enfants autochtones patiner en équipement complet, avec fierté et un sentiment d’appartenance. À mes yeux, cette image est puissante et porteuse d’espoir, et un héritage à chérir et à transmettre.

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Larocque, 200 matchs plus tard

De Lake Placid à České Budějovice en passant par une multitude de destinations, Jocelyne Larocque s’apprête à marquer l’histoire de l’équipe nationale féminine sans faire de bruit, fidèle à elle-même

Jason La Rose
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20 April 2025

Jocelyne Larocque se souvient encore de son tout premier match.

C’était le 4 novembre 2008, à Lake Placid, dans l’État de New York. Alors âgée de 20 ans, Larocque perçait l’alignement de l’équipe nationale féminine du Canada pour la première fois au match contre la Finlande en lever de rideau de la Coupe des 4 nations.

« Je me souviens que j’étais à la fois extrêmement nerveuse et très reconnaissante d’avoir l’occasion de jouer pour l’équipe nationale, raconte Larocque. Tous les jours, je me disais de profiter de chaque instant, de prendre exemple sur les autres joueuses et de tâcher de les imiter. »

Le succès a immédiatement été au rendez-vous, autant pour la joueuse que pour l’équipe. Le Canada a blanchi la Finlande 6-0, et c’est Larocque elle-même qui a inscrit le sixième but en s’amenant en appui depuis la ligne bleue pour s’emparer du retour à la suite d’un tir de Sarah Vaillancourt dans la dernière minute de jeu.

Seize ans et demi plus tard, Larocque cogne aux portes de l’histoire. Lorsqu’elle foulera la glace dimanche au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, la joueuse originaire de Sainte-Anne, au Manitoba, deviendra la cinquième joueuse de l’histoire d’Équipe Canada – et la première défenseure – à prendre part à 200 matchs à l’international.

Elle se joindra à Hayley Wickenheiser, Jayna Hefford, Caroline Ouellette et Marie-Philip Poulin, cette dernière ayant franchi ce plateau jeudi lors de la victoire en quart de finale du Canada contre le Japon.

« Quand je repense à mon parcours avec Équipe Canada, je ressens surtout beaucoup de gratitude », affirme Larocque, qui poursuit sa carrière avec la Charge d’Ottawa dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). « Ça semble plutôt rare de pouvoir vivre sa passion et compétitionner au plus haut niveau à autant d’occasions. Quand je pense à mon arrivée au sein de l’équipe et à tout mon cheminement depuis, j’en retiens surtout les gens : le personnel et les joueuses avec qui j’ai eu la chance de jouer. »

Quadruple championne mondiale (2012, 2021, 2022, 2024) et double médaillée d’or olympique (2014, 2022), elle possède une feuille de route des plus impressionnantes au hockey.

Forte de deux titres nationaux dans la NCAA (2008, 2010) et de deux sélections à la première équipe des étoiles américaines (2008-2009, 2010-2011) lors de son passage à l’Université du Minnesota à Duluth, Larocque a également décroché trois championnats dans la Western Women’s Hockey League avec l’Oval X-Treme de Calgary de 2005 à 2007 et le titre de la Coupe Clarkson avec le Thunder de Markham en 2018. En outre, elle est la première Canadienne à avoir été sélectionnée lors du repêchage inaugural de la LPHF en 2023, elle qui a été choisie deuxième au total par Toronto.

Malgré toutes ces réussites, elle figure toujours parmi les joueuses les plus sous-estimées au hockey féminin. Son faible apport offensif y est peut-être pour quelque chose – elle a peut-être touché la cible dès ses débuts en 2008, mais elle n’a noirci la colonne des buts que neuf fois au total dans l’uniforme canadien.

Qu’à cela ne tienne, sa valeur pour l’équipe, et surtout pour la brigade défensive, reste inestimable.

« Elle n’a pas été en mesure de produire offensivement en raison de ce rôle défensif crucial qui lui a été attribué », estime Renata Fast, sa coéquipière depuis 2015 avec qui elle patrouille régulièrement la ligne bleue. « Elle embrasse ce rôle, qu’elle remplit à merveille. Elle adore neutraliser les autres équipes, et c’est fréquent pour des joueuses comme elle, qui ont un style très défensif, de ne pas se voir accorder le mérite qui leur revient. Je pense que, depuis des années, elle demeure la joueuse la plus difficile à affronter au monde, et une grande part des succès de notre programme découle de la constance qu’elle apporte.

« Depuis que je fais partie du programme, j’ai pu voir l’ampleur de son influence sur la culture de l’équipe. Elle permet aux joueuses de rester d’emblée fidèles à leur identité sur la glace, on sent cette qualité chez elle dès qu’on la côtoie. Elle est une coéquipière incroyable et l’une de nos plus grandes meneuses. »

Larocque a pu apprendre des meilleures à ce chapitre. Ses débuts à la Coupe des 4 nations 2008 lui font aussi penser à la générosité des vétérantes Becky Kellar et Cheryl Pounder, qui lui ont montré tous les rouages d’Équipe Canada. Les noms de Wickenheiser et de Colleen Sostorics figurent aussi sur la liste de ses modèles.

C’est maintenant à elle de jouer le rôle de mentore à České Budějovice, où le groupe de défenseures comprend Sophie Jaques, 24 ans, et Chloe Primerano, 18 ans, deux jeunes joueuses dont l’expérience combinée avec l’équipe senior était limitée à six matchs avant l’amorce du tournoi.

Mais pour Larocque, l’expérience ne fait pas partie de l’équation. C’est une question d’avoir du plaisir, de jouer de manière détendue et de simplement profiter de l’occasion de porter la feuille d’érable. Pour elle, les succès commencent par ces ingrédients.

« Je suis extrêmement compétitive, avoue-t-elle. Tout le monde l’est au Mondial féminin, mais il ne faut pas oublier que tout ça est censé être une grande source de bonheur. À mon avis, c’est quand je joue avec légèreté, liberté et plaisir que je joue de mon mieux. Depuis de nombreuses années maintenant, au sein de notre unité défensive, on parvient à rire et à s’amuser tout en faisant preuve d’une grande concentration et d’un excellent souci du détail. Je suis très fière de la culture qu’on a créée.

« J’aime rappeler aux jeunes qu’on a atteint le sommet. C’est normal qu’il y ait des erreurs, il suffit de ne pas s’y attarder et de garder confiance. On peut apprendre de ses erreurs tout en restant confiante en soi et en ses moyens, sans que ça fasse boule de neige. »

Née le 19 mai 1988, Larocque est la doyenne d’Équipe Canada depuis plusieurs années déjà. Mais celle qui soufflera bientôt ses 37 bougies révèle que ce n’est qu’il y a quelques saisons, à l’arrivée de Sarah Fillier, première joueuse née dans les années 2000, qu’elle a vraiment commencé à porter attention à son âge.

Sans surprise, la gratitude est le thème qui se dégage de ses réflexions.

« Évidemment, plus on joue longtemps, plus on sera entourée de jeunes, dit-elle. C’est normal, mais ça vient quand même avec ces instants de reconnaissance de pouvoir encore vivre ma passion à ce niveau, parce que le hockey me procure tellement de bonheur. »

« Il y a Chloe, qui est beaucoup plus jeune qu’elle, à ce championnat mondial, et je sais que Chloe est tout à fait à l’aise d’aller voir Jocelyne pour lui demander des conseils et passer du temps avec elle, ajoute Fast. Moi-même, quand j’ai rejoint le programme, je me suis rapidement tournée vers Jocelyne en raison de ce qu’elle dégage. C’est une présence tellement réconfortante et positive dans notre vestiaire. »

Mais on a beau parler de son âge en long et en large, ce n’est qu’un chiffre à ses yeux. Larocque, qui participe à une 12e édition du Mondial féminin et qui vise une quatrième présence aux Jeux olympiques d’hiver dans moins d’un an, n’a aucunement l’intention d’accrocher ses patins dans un avenir rapproché.

« Je n’ai jamais laissé mon âge me définir ou me retenir. Je reste d’avis que je m’améliore de plus en plus chaque année, mais disputer 200 matchs implique aussi beaucoup de discipline, il faut garder la forme. Et je pense que c’est ce qui m’a aidé à faire ma place dans cette équipe pendant autant d’années, le fait d’être toujours prête physiquement, mentalement et émotionnellement. »

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Canada c. États-Unis

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Dimanche 20 avril | 12 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Match pour la médaille d’or

Shannon Coulter
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20 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 AVRIL)

Et nous voici au moment crucial du tournoi. L’ équipe nationale féminine du Canada affrontera les États-Unis dimanche dans le match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Avec quatre buts inscrits en 1 min 58 s tard en deuxième période, le Canada a vaincu la Finlande 8-1 en demi-finale samedi. Les Finlandaises ont ouvert le pointage après seulement 46 secondes de jeu, mais Erin Ambrose a rapidement répliqué et avant la fin de la première période, Marie-Philip Poulin a marqué un but (l’éventuel but gagnant) qui lui a permis de battre un record. Quinze joueuses ont récolté au moins un point dans le match; Claire Thompson (1-2—3) a sonné la charge en obtenant trois points pour un deuxième match de suite, et Daryl Watts a inscrit un doublé. Ann-Renée Desbiens a réalisé 19 arrêts pour signer sa 22 e victoire au Mondial féminin, soit le plus haut total par une gardienne de but dans l’histoire du tournoi.

Les Américaines ont confirmé leur place au match pour la médaille d’or grâce à un gain serré de 2-1 face à la Tchéquie. Les Tchèques ont inscrit le seul but de la première période, mais Laila Edwards a créé l’égalité lors d’un avantage numérique en deuxième période et Kelly Pannek a inscrit le but de la victoire à mi-chemin au troisième vingt pour permettre aux États-Unis de passer en finale pour une 24efois en 24 tournois.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Lors du match le plus attendu de la ronde préliminaire, les Canadiennes ont subi une défaite de 2-1 face aux Américaines dimanche dernier. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié après sept minutes de jeu au troisième vingt. Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.

À surveiller

Jocelyne Larocque deviendra la première défenseure à avoir disputé 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada. Depuis plus d’une décennie, l’athlète de 36 ans a été une pierre angulaire de la ligne bleue canadienne. Elle deviendra la cinquième à atteindre ce plateau, que Poulin a atteint plus tôt dans le tournoi. Jusqu’à maintenant à České Budějovice, en plus de faire preuve de fiabilité à la ligne bleue comme à son habitude, Larocque a récolté trois aides et maintenu un différentiel de +5. En attaque, Poulin continue de paver la voie avec quatre buts et sept aides en six matchs, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi. La chimie entre la joueuse de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal, Jenn Gardiner et Laura Stacey, est indéniable : ensemble, elles affichent 11 buts et 27 points en six affrontements et ont un différentiel combiné de +31.

Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec six joueuses différentes obtenant au moins quatre points (Carpenter, Janecke, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Hilary Knight maintient un niveau de jeu élevé à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (119) dans l’histoire du tournoi, et le 15 avril, elle a hissé son nom au premier rang de l’histoire dans la colonne des mentions d’aide, surpassant la légendaire Hayley Wickenheiser, qui en a obtenu 49. Knight en compte maintenant 52. Pannek est au premier rang de la colonne des pointeuses des États-Unis avec quatre buts et huit points en six parties.

Pour les adeptes de statistiques

Même si Poulin a surpassé Hayley Wickenheiser, qui était au tout premier échelon des meilleures pointeuses de l’histoire du Championnat mondial féminin de l’IIHF, Capitaine Canada vise aussi deux autres records. Elle a besoin de deux buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps à ce tournoi et d’une mention d’aide pour détrôner Wickenheiser.

Rétrospective

Nous en sommes au chapitre 192 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.

La Tchéquie est devenue le 11 e pays différent à accueillir les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).

Fiche de tous les temps : Le Canada mène 108-82-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 530
Buts pour les États-Unis : 467

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Canada c. Finlande

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande

Samedi 19 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Demi-finale

Jason La Rose
|
19 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (19 AVRIL)

Place au duel de demi-finale au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, où l’équipe nationale féminine du Canada affronte la Finlande dans le carré d’as au Budvar Arena samedi.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a confirmé sa place en demi-finale en battant le Japon 9-1 en quart de finale jeudi. Avec deux buts chacune, Jenn Gardiner et Sarah Fillier ont mené l’offensive des Canadiennes, qui ont décoché 62 tirs au but dans la rencontre. Claire Thompson a ajouté un but et deux aides, et Renata Fast a obtenu trois mentions d’aide. Au total, 14 patineuses ont noirci la feuille de pointage, dont Marie-Philip Poulin. La capitaine a célébré son 200 e match à l’international en inscrivant un 86 e point au Mondial féminin, ce qui la place à égalité avec Hayley Wickenheiser pour le plus grand nombre de points dans l’histoire du tournoi.

Les Finlandaises ont survécu à leurs voisines nordiques en quart de finale, battant la Suède 3-2 jeudi dans le premier match de la journée. Jennina Nylund et Ronja Savolainen ont fait mouche en première période, et Susana Tapani a inscrit le but de la victoire au milieu du deuxième tiers, après la riposte des Suédoises. La Finlande accédait ainsi à la ronde des médailles pour une deuxième année consécutive et pour la 22 e fois en 24 éditions du Mondial féminin depuis la toute première, en 1990.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et la Finlande ont croisé le fer jeudi dernier au premier match du Canada en ronde préliminaire, qu’il a gagné 5-0. Gardiner a marqué deux buts, Poulin a obtenu un but et une aide, et Kristen Campbell a été parfaite à son tout premier départ au Mondial féminin, réalisant 24 arrêts pour signer le jeu blanc.

À surveiller

Grande découverte chez les Canadiennes, Gardiner est la meilleure buteuse du tournoi, avec cinq buts en autant de matchs, et elle occupe, à égalité avec trois autres, le deuxième rang des pointeuses, avec sept points. À l’amorce du tournoi, elle n’avait auparavant disputé que quatre matchs au sein de l’équipe nationale féminine, et seulement 14 au total au sein des trois volets du programme féminin d’Équipe Canada. La joueuse de Surrey, en Colombie-Britannique, semble par ailleurs très bien s’intégrer, peu importe où l’entraîneur-chef Troy Ryan la place dans son alignement. Elle a entamé le tournoi en marquant deux fois au sein du premier trio aux côtés de Poulin et de Laura Stacey, puis elle a fait mouche à deux reprises sur le quatrième trio avec Kristin O’Neill et Emma Maltais contre les Japonaises. Gardiner sait très bien comment trouver le fond du filet. Elle a obtenu en moyenne plus d’un point par match à ses trois dernières saisons dans la NCAA avec l’Université Ohio State et a gagné deux titres nationaux avec les Buckeyes. Son talent offensif s’est très bien transposé au niveau professionnel dans la LPHF : Gardiner y occupe le deuxième rang des pointeuses chez les recrues avec 16 points (4-12—16) en 27 matchs, derrière Fillier.

Jenni Hiirikoski manque à la Finlande. Élue Meilleure défenseure du Mondial féminin à sept occasions, meneuse de tous les temps pour le plus grand nombre de matchs au tournoi (96) et capitaine dévouée des Finlandaises, Hiirikoski ne figure pas à la formation de l’équipe pour la première fois depuis 2003 en raison d’une mystérieuse maladie qui la tient à l’écart de la compétition depuis le mois de janvier, à l’exception de quatre matchs. En l’absence de la future membre du Temple de la renommée, Savolainen a pris les choses en main à la ligne bleue, inscrivant trois des dix buts des Finlandaises et jouant en moyenne plus de 21 minutes par match. Il faudra par ailleurs que les gardiennes de la Finlande rehaussent leur jeu d’un cran. Sanni Ahola, Anni Keisala et Emilia Kyrkko ont toutes gardé les buts jusqu’à présent, mais le trio occupe le dernier rang du classement avec un pourcentage d’arrêts combiné de 0,870.

Pour les adeptes de statistiques

Plusieurs jalons sont à la portée de Poulin. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de deux aides et un point de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.

Rétrospective

Les Nord-Américaines ont maintenu l’ascendant au fil des affrontements entre les deux nations, le Canada ayant remporté 88 victoires et fait un match nul en 91 rencontres avec la Finlande.

Ce sera la 14 e fois que les Canadiennes et les Finlandaises s’affrontent en demi-finale au Mondial féminin. La 12 e fois, et la plus récente victoire du Canada, c’était en 2017 au Michigan; Poulin avait inscrit un but et une aide, et Shannon Szabados avait bloqué 23 tirs pour signer le jeu blanc dans un gain de 4-0.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 88-2-1
Buts pour le Canada : 469
Buts pour la Finlande : 115

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Canada vs. Japan

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Japon

Jeudi 17 avril | 14 h 30 HE | České Budějovice, Tchéquie | Quart de finale

Jason LaRose
|
17 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. JAPON (17 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada passe en ronde éliminatoire et affronte le Japon en quart de finale jeudi au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a conclu sa ronde préliminaire lundi en s’imposant contre la Tchéquie par la marque de 7-1 pour confirmer sa deuxième place dans le groupe A. Marie-Philip Poulin a marqué deux fois pour donner une avance de 2-1 aux siennes après deux périodes, et les Canadiennes ont explosé au dernier tiers, inscrivant cinq buts, dont trois en l’espace de 58 secondes. Kristin O’Neill a elle aussi inscrit un doublé, Erin Ambrose a célébré son 100 e match sur la scène internationale avec deux mentions d’aide, et Sophie Jaques a complété la marque avec son premier filet pour Équipe Canada.

Les Japonaises ont terminé au deuxième rang du groupe B en l’emportant de justesse 1-0 contre l’Allemagne à leur dernier match préliminaire mardi. Miyuu Masuhara a été fantastique devant le filet, bloquant les 34 tirs dirigés vers elle, dont 17 en troisième période, au moment où les Allemandes redoublaient d’efforts pour niveler le pointage. Rui Ukita a marqué le seul but du Japon au début du deuxième tiers.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et le Japon ont croisé le fer en ronde préliminaire au Mondial féminin 2023 à Brampton, duel que les représentantes de l’unifolié ont gagné 5-0. Sarah Fillier avait mené l’offensive avec deux buts et une passe. Les Canadiennes avaient rapidement pris le contrôle de la rencontre, bombardant les Japonaises de 26 tirs au but en première période, pour finir avec un avantage de 60-11 à ce chapitre. Sarah Nurse avait ajouté un but et une aide, et Emerance Maschmeyer avait repoussé 11 tirs pour signer le jeu blanc.

À surveiller

À l’amorce du tournoi, trois membres d’Équipe Canada, toutes défenseures, étaient toujours en quête d’un premier but sur la scène internationale avec l’équipe senior. Micah Zandee-Hart a enfin trouvé le fond du filet contre la Suisse (à son 69e match!), et Jaques a noirci la colonne des buts contre la Tchéquie. Il ne reste plus que Chloe Primerano. La défenseure de 18 ans, qui pointe au troisième rang des plus jeunes joueuses à représenter le Canada au Mondial féminin, a bien fait jusqu’à présent, avec une moyenne de 13 min 31 s de temps de glace par match en trois rencontres préliminaires. Elle s’est fait remarquer sur la scène internationale en inscrivant un but gagnant spectaculaire en tirs de barrage contre les États-Unis lors de la Série de la rivalité en novembre, mais elle est toujours en quête de son premier but officiel. Primerano a par ailleurs l’habitude de trouver le fond du filet avec Équipe Canada : elle a marqué 18 fois en 21 parties au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, ce qui la place au deuxième rang à ce chapitre dans l’histoire du programme des M18.

Les Japonaises forment une équipe on ne peut plus disciplinée. En quatre matchs de la ronde préliminaire, le Japon n’a écopé que de deux punitions, n’a accordé qu’un seul avantage numérique et a joué plus de 136 minutes sans qu’une infraction soit signalée. Les prouesses de la gardienne de but sont également à surveiller. Masuhara a joué chaque seconde de la ronde préliminaire et affiche une moyenne de buts alloués de 1,01 et un pourcentage d’arrêts de 0,965 tout en occupant le second rang pour le nombre d’arrêts effectués (110).

Pour les adeptes de statistiques

Poulin est sur le point de devenir la cinquième joueuse à disputer 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada, mais ce n’est pas le seul jalon qui est à sa portée. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et deux points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.

Rétrospective

Le Canada a été tout simplement dominant dans ses duels contre le Japon : il a remporté les huit rencontres de l’histoire entre les deux nations, a inscrit en moyenne 12 buts par match et n’en a concédé aucun.

Le plus grand nombre de buts marqués par le Canada dans un match international s’élève à 18, exploit qu’il a accompli trois fois, dont deux contre le Japon. Angela James et Vicky Sunohara avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un gain de 18-0 à la toute première édition du Mondial féminin en 1990, et Wickenheiser et France St-Louis avaient aussi obtenu trois filets dans une victoire de 18-0 au Championnat Pacific Rim en 1996.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 8-0
Buts pour le Canada : 96
Buts pour le Japon : 0

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Canada vs. Czechia

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie

Lundi 14 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Shannon Coulter
|
14 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (14 AVRIL)

Après s’être inclinée contre les États-Unis dimanche, l’équipe nationale féminine du Canada reprend le collier lundi et affronte l’équipe hôte de la Tchéquie à son dernier match de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Toujours un match bien attendu en ronde préliminaire, l’affrontement entre les Canadiennes et les Américaines s’est conclu par une défaite de 2-1 du Canada, son premier revers au tournoi. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié. Ann-Renée Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.

Les Tchèques ont perdu leur deuxième match dans le groupe A samedi, s’inclinant 4-2 devant la Finlande. Tereza Vanisova a donné l’avance aux siennes au premier tiers, mais la Finlande a répliqué avec quatre buts consécutifs avant que Kristyna Kaltounkova ne trouve le fond du filet avec tout juste deux minutes à faire. Klara Peslarova a réalisé 24 arrêts.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et la Tchéquie ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial féminin 2024, et les Canadiennes avaient blanchi les Tchèques 4-0 avant de filer vers la conquête d’une 13 e médaille d’or. Blayre Turnbull avait ouvert la marque après 4 min 32 s de jeu, et Jocelyne Larocque avait donné au Canada une avance de 2-0 au premier entracte. Emily Clark et Sarah Fillier avaient été les autres buteuses chez les Canadiennes, et Ann-Renée Desbiens avait bloqué 9 tirs pour signer le jeu blanc.

À surveiller

Lors de tournois internationaux de courte durée, il est important de créer une bonne chimie au sein des trios et duos, et les représentantes de l’unifolié ont l’avantage de pouvoir miser, sur la scène internationale, sur le premier trio de la Victoire de Montréal. Jenn Gardiner, Marie-Philip Poulin et Laura Stacey sont les trois meilleures pointeuses de la Victoire, qui occupe le premier rang du classement de la LPHF, avec un total combiné de 31 buts et de 59 points. Après trois matchs à České Budějovice, les trois joueuses figurent parmi les 10 meilleures pointeuses du tournoi et affichent ensemble un total de 4 buts et de 14 points et un différentiel combiné de +17. Poulin a inscrit 1 but et 5 aides, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin).

La formation tchèque compte de jeunes talents qui émergent cette saison. Natalie Mlynkova, l’une des coéquipières de Chloe Primerano à l’Université du Minnesota, a récolté 16 buts et 34 points à sa cinquième saison dans la NCAA, tandis qu’Adela Sapovalivova, 18 ans, a inscrit 15 buts et 36 points pour MoDo dans la ligue de hockey féminin de la Suède. Kaltounkova fait ses débuts dans l’équipe senior après être devenue la première joueuse tchèque à être nommée parmi les 10 finalistes au prix Patty-Kazmaier et est la meneuse de son équipe au tournoi avec deux buts.

Pour les adeptes de statistiques

Quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et quatre points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, Desbiens a rejoint la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21).

D’autres records de longévité sont également menacés du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose atteindra les 100 parties en carrière avec Équipe Canada lorsqu’elle sautera sur la glace lundi, et il ne manque que quatre affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.

Rétrospective

L’historique entre les deux nations au Championnat mondial féminin de l’IIHF est relativement récent. Les formations ne se sont affrontées qu’à trois reprises : une fois à Brampton en 2023, puis deux fois l’an dernier.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 3-0-0
Buts pour le Canada : 14
Buts pour la Tchéquie : 1

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Canada c. États-Unis

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Dimanche 13 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Jason La Rose
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13 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (13 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada reprendra l’action dimanche dans le duel le plus attendu de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF lorsqu’elle affrontera les États-Unis avec la première place du groupe A à l’enjeu.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a porté sa fiche à deux victoires – et deux jeux blancs – en autant de matchs grâce à un blanchissage de 4-0 contre la Suisse vendredi. Marie-Philip Poulin a récolté trois aides, Micah Zandee-Hart a marqué son premier but avec Équipe Canada à son 69 e match à l’international, et les Canadiennes ont frappé trois fois en 2 min 32 s à mi-chemin de la deuxième période – des buts inscrits par Natalie Spooner, Laura Stacey et Daryl Watts (avec son premier à l’international également) – pour s’imposer. Ann-Renée Desbiens a prouvé qu’elle était bel et bien prête à revenir au jeu après sa blessure en repoussant les 17 tirs dirigés vers elle pour signer le jeu blanc.

Les Américaines ont aussi fait passer leur dossier à 2-0 vendredi en défaisant l’équipe hôte de la Tchéquie par un blanchissage de 4-0. Abbey Murphy a touché la cible dans chacune des deux premières périodes, puis au dernier tiers, les vétérantes Hilary Knight et Alex Carpenter ont accentué l’avance des États-Unis, qui ont dominé les Tchèques 48-10 au chapitre des tirs au but. Megan Keller a ajouté trois aides dans la victoire, et Gwyneth Philips a réussi le jeu blanc.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La Série de la rivalité s’est conclue le 8 février à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, où les Canadiennes ont remporté la série pour une troisième année consécutive grâce à un gain de 3-1 lors du cinquième et ultime match. Jenn Gardiner avait compté son premier but sur la scène internationale avec moins de sept minutes à jouer. Il s’agirait du but gagnant pour les Canadiennes, qui avaient aussi obtenu des buts de Brianne Jenner et Stacey.

À surveiller

Les jeunes talents que sont Gardiner, Watts et Chloe Primerano ont apporté une nouvelle dimension à la formation depuis le début de l’événement, mais c’est encore Poulin qui bat la mesure pour l’équipe canadienne. Même si la capitaine s’approche du plateau des 200 rencontres en carrière (plus que trois parties avant qu’elle devienne la quatrième joueuse à atteindre cette marque), elle ne montre aucun signe de ralentissement. Son total d’un but et de quatre aides lors des deux premiers matchs la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin). En outre, la chimie entre l’athlète de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal Gardiner et Stacey est indéniable : ensemble, elles affichent 4 buts et 11 points en deux affrontements et un différentiel combiné de +14.

Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec cinq joueuses différentes obtenant au moins trois points (Carpenter, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Knight maintient un niveau de jeu élite à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (114) dans l’histoire du tournoi, et seulement deux aides la séparent du record à ce chapitre (elle en a 47). Mais sa coéquipière Kendall Coyne Schofield en compte autant, et Poulin suit avec 46, donc elles risquent toutes trois de dépasser la légendaire Hayley Wickenheiser et ses 49 aides d’ici à ce qu’une équipe championne soit couronnée à České Budějovice.

Pour les adeptes de statistiques

Comme nous le disions, quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat du monde féminin de l’IIHF, et de quatre aides et cinq points de plus pour détrôner Wickenheiser dans ces catégories.

Devant le filet, le gain de Desbiens lui a permis de rejoindre la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21). On ne connaîtra pas l’identité de la gardienne partante contre les États-Unis avant les heures qui précéderont le duel, mais Desbiens montre une fiche de 19-8 avec une moyenne de buts alloués de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de 0,908 en carrière contre les Américaines.

D’autres records de longévité sont également menacés, du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose est à deux apparitions d’atteindre les 100 parties en carrière avec Équipe Canada, et il ne manque que cinq affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.

Rétrospective

Nous en sommes au chapitre 191 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.

Il s’agira d’un tout premier duel en Tchéquie, qui devient ainsi le 11 e pays différent à avoir accueilli les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).

Fiche de tous les temps : le Canada mène 108-81-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 529
Buts pour les États-Unis : 465

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Canada c. Suisse

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Suisse

Vendredi 11 avril | 9 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Shannon Coulter
|
11 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (11 AVRIL)

Moins de 18 heures après la victoire de l’équipe nationale féminine du Canada à son premier match du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, les représentantes de l’unifolié ont rendez-vous avec la Suisse en ronde préliminaire du tournoi au Budvar Arena.

Dernier match de chaque équipe

Départ canon pour le Canada, qui a blanchi la Finlande 5-0 jeudi. Jennifer Gardiner, qui disputait un premier match en carrière au Mondial féminin, a mené l’offensive des siennes avec deux buts et une mention d’aide. Ella Shelton, Marie-Philip Poulin et Emma Maltais ont été les autres buteuses de la rencontre, et Kristen Campbell a bloqué 24 tirs pour signer le jeu blanc à son premier départ au tournoi.

La Suisse a entamé son tournoi mercredi par une défaite de 3-0 contre l’équipe hôte de la Tchéquie. Les Suisses ont dirigé 26 tirs vers Klara Peslarova et ont bénéficié de six occasions en avantage numérique, mais en vain. Andrea Brändli a réalisé 26 arrêts.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les Canadiennes ont affronté les Suisses en ronde préliminaire du Mondial féminin l’an dernier, blanchissant leurs adversaires au compte de 3-0. Emma Maltais avait inscrit le Canada au pointage 70 secondes après le début du match, et Sarah Nurse avait doublé l’avance un peu plus de six minutes plus tard. Sarah Filler avait complété la marque dans un filet désert, et Emerance Maschmeyer avait bloqué 17 tirs pour signer le jeu blanc.

À surveiller

Maschmeyer et Ann-Renée Desbiens ayant été toutes deux blessées au bas du corps en mars, Campbell et Ève Gascon ont l’occasion de briller sur la scène internationale. En 19 matchs avec les Sceptres de Toronto cette saison, Campbell présente une moyenne de buts alloués de 2,23 et un pourcentage d’arrêts de 0,913. Gascon vient de terminer sa deuxième année à l’Université du Minnesota à Duluth et a été nommée à la première équipe des étoiles américaines grâce à une moyenne de buts alloués de 1,83 et à un pourcentage d’arrêts de 0,942.

L’offensive de la Suisse est propulsée par Lara Stalder et Alina Müller, qui ont représenté leur nation à trois éditions des Jeux olympiques. Stalder, la capitaine, a inscrit 27 buts et 50 points en 22 matchs avec l’EV de Zoug dans la Women’s League, tandis que Müller poursuit actuellement sa deuxième saison dans la LPHF, où elle a récolté 7 buts et 19 points avec le Fleet de Boston. Brändli a offert une solide performance au Mondial féminin l’an dernier à Utica, ayant fait face à 173 tirs en 5 rencontres et présentant un pourcentage d’arrêts de 0,921.

Pour les adeptes de statistiques

Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 3 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (5), de passes (7) et de points (8) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 4 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 6 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.

Rétrospective

Étonnamment, le Canada et la Suisse ne se sont affrontés que 20 fois depuis 1997, mais les deux nations ont souvent croisé le fer aux quatre dernières éditions du Mondial féminin.

Leur dernier duel en Europe remonte à la demi-finale du tournoi en 2022 au Danemark, que les Canadiennes avaient emportée 8-1. Poulin (2-1—3) et Fillier (1-2—3) avaient toutes deux inscrit trois points.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 20-0-0
Buts pour le Canada : 155
Buts pour la Suisse : 9

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Canada c. Finlande

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande

Jeudi 10 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire

Shannon Coulter
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10 April 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (10 AVRIL)

C’est parti! L’équipe nationale féminine du Canada entame sa quête d’une 14 e médaille d’or au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF dans un match contre la Finlande jeudi au Budvar Arena.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les Canadiennes ont affronté les Finlandaises en lever de rideau du Mondial féminin l’année dernière et l’ont emporté par la marque de 4-1. Lors de cette rencontre, Brianne Jenner avait ouvert le pointage au premier tiers, Emma Maltais et Julia Gosling avaient marqué en deuxième période, et Ella Shelton avait inscrit le but d’assurance en fin de match. Ann-Renée Desbiens avait bloqué 32 tirs devant la cage du Canada.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a remporté la Série de la rivalité pour une troisième saison de suite grâce à unevictoire de 3-1 aux dépens des États-Unis à Summerside, Î.-P.-É., au début du mois de février. Jenner avait ouvert la marque en deuxième période, avant que les Américaines ne créent l’égalité un peu plus de trois minutes après le début de la troisième. Jennifer Gardiner avait par la suite inscrit le but gagnant, son premier but avec l’équipe nationale féminine du Canada, et Laura Stacey avait scellé l’issue du match et de la série en marquant dans un filet désert.

La Finlande a entamé son tournoi mercredi, subissant un revers de 7-1 aux mains des États-Unis. Petra Nieminen a inscrit l’unique but des siennes en supériorité numérique au deuxième tiers, avec l’aide d’Elisa Holopainen et de Nelli Laitinen. Sanni Ahola a réalisé 17 arrêts.

À surveiller

Plusieurs joueuses du Canada participeront à leur premier Mondial féminin en Tchéquie. Daryl Watts et Gardiner se sont jointes au groupe d’attaquantes, elles qui connaissent d’excellentes saisons dans la LPHF. Watts, des Sceptres de Toronto, occupe le troisième rang du classement de la ligue avec 26 points (11-15—26), tandis que Gardiner a inscrit 16 points (4-12—16) avec la Victoire de Montréal. Sophie Jaques fait ses débuts dans la brigade défensive, elle qui occupe le quatrième rang dans la LPHF pour le nombre de mentions d’aide avec le Frost du Minnesota. Après une bonne performance lors des matchs de la Série de la rivalité en novembre, Chloe Primerano deviendra la deuxième plus jeune défenseure à jouer pour le Canada au Mondial féminin, après Cheryl Pounder en 1994, qui avait alors six mois de moins qu’elle aujourd’hui. Primerano a inscrit 5 buts et 31 points avec l’Université du Minnesota cette saison et a été la capitaine de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada qui a remporté l’or au Mondial féminin des M18 en janvier. Devant la cage, Ève Gascon fait sa première apparition au Mondial féminin, forte d’un pourcentage d’arrêts de 0,942 et d’une moyenne de buts alloués de 1,83 avec l’Université du Minnesota à Duluth.

Fait à noter, la capitaine finlandaise Jenni Hiirikoski, la meneuse de tous les temps pour le nombre de matchs joués au Mondial féminin (96), ne participera pas au tournoi pour cause de maladie. Les Finlandaises ont beaucoup de jeunes talents dans leur équipe avec sept joueuses qui fréquentent actuellement des établissements de la NCAA, dont deux coéquipières de Primerano, Nelli Laitinen et Krista Parkkonen. Susanna Tapani a joué un rôle clé au sein du Fleet de Boston dans la LPHF cette saison, avec 11 buts et 18 points, tandis que Ronja Savolainen a fait sa marque à sa première saison avec la Charge d’Ottawa, avec 11 points (2-9—11).

Pour les adeptes de statistiques

Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 4 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (6), de passes (8) et de points (10) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 5 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 7 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.

Rétrospective

Le Canada a généralement eu l’avantage sur la Finlande, n’ayant perdu qu’à deux reprises et ayant fait match nul une seule fois en 90 rencontres, mais les Finlandaises n’ont rien d’une proie facile.

C’est la première fois que les deux équipes croisent le fer en Tchéquie. Le dernier duel outre-Atlantique entre le Canada et la Finlande , c’était au Mondial féminin 2022 au Danemark. Les Canadiennes l’avaient emporté 4-1. Sarah Nurse, Poulin et Meaghan Mikkelson avaient noirci la colonne des buts, tout comme Blayre Turnbull dans une cage déserte dans les dernières minutes de jeu.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 87-2-1
Buts pour le Canada : 464
Buts pour la Finlande : 115

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Hannah Miller ratera le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF

Hockey Canada nomme Julia Gosling à titre de remplaçante au sein de la formation d’Équipe Canada

NR.014.25
|
31 March 2025

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que, selon une décision rendue par la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), Hannah Miller (North Vancouver, BC/Toronto, LPHF) n’est pas admissible à la formation du Canada pour le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, qui aura lieu du 9 au 20 avril à České Budějovice, en Tchéquie.

L’IIHF évoque la nécessité de respecter une fenêtre de deux ans depuis la dernière apparition de Miller sur la scène internationale pour la rendre admissible à jouer pour le Canada.

« Nous sommes immensément déçus d’apprendre que Hannah n’est pas en mesure de représenter le Canada au prochain championnat mondial », a affirmé la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda QC/Toronto, LPHF). « Nous étions confiants dans notre perception qu’elle avait rempli toutes les conditions imposées par l’IIHF afin qu’elle puisse jouer pour son pays, y compris en ce qui a trait aux restrictions liées au portail de transfert. Hannah a travaillé fort cette saison pour gagner sa place dans notre formation, et nous avons hâte de lui fournir d’autres occasions de porter l’unifolié. » 

Miller, qui devait faire ses débuts au Championnat mondial féminin de l’IIHF, figurait parmi les 25 joueuses nommées à la formation de l’équipe nationale du Canada plus tôt ce mois-ci. Elle poursuit actuellement sa deuxième saison avec les Sceptres de Toronto dans la LPHF, où elle détient le quatrième rang parmi les meilleures pointeuses de la ligue grâce à une récolte de 24 points (10-14—24) en 26 matchs.

À la lumière de cette décision, Hockey Canada désigne Julia Gosling (London, ON/Toronto, LPHF) en remplacement de Miller. Gosling a pris part au Championnat mondial féminin pour la première fois l’année dernière à Utica, dans l’État de New York, où elle a aidé le Canada à remporter sa 13e médaille d’or.

Le Canada amorce la compétition contre la Finlande le 10 avril et a rendez-vous avec la Suisse le 11 avril de même qu’avec les États-Unis le 13 avril, avant de conclure sa ronde préliminaire le 14 avril face à la Tchéquie.

TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, assureront une couverture et une analyse exhaustives du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF et présenteront toutes les parties d’Équipe Canada. TSN télédiffusera les 29 matchs du tournoi au Budvar Arena. RDS couvrira tous les affrontements d’Équipe Canada, en plus de deux quarts de finale, des demi-finales, de même que des matchs pour les médailles de bronze et d’or.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookXInstagram et TikTok.

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Pour plus d'informations :

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Responsable, communications
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(403) 284-6484 

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Spencer Sharkey
Responsable, communications
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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Coupe du centenaire 2025 : jour 11 (dimanche 18 mai)
Coupe du centenaire 2025 : jour 11 (dimanche 18 mai)
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Coupe du centenaire 2025 : jour 9 (vendredi 16 mai)
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