

Nos voix, son avenir à elle
Pour souligner la Journée internationale de la fille, certaines des femmes les plus influentes du hockey partagent leur vision de l’avenir et les moyens pour y parvenir
Chaque année le 11 octobre, depuis 2011, les Nations Unies soulignent la Journée internationale de la fille, reconnaissant les droits des filles et les défis uniques auxquels elles sont confrontées partout sur la planète.
« Ce n’est qu’en garantissant les droits des femmes et des filles dans l’ensemble des objectifs que nous parviendrons à assurer la justice et l’inclusion, à développer des économies qui bénéficient à toutes et tous et à préserver l’environnement que nous partageons, aujourd’hui et pour les générations futures. » – Nations Unies
La campagne de cette année, Ma voix, l’égalité pour notre avenir, vise à inspirer la génération des filles d’aujourd'hui à paver la voie en tant qu’activistes pour accélérer le progrès social. Pour souligner cette initiative, le Hockeycanada.ca a rassemblé des femmes qui font la différence en faisant la promotion du progrès à cet égard dans le sport du Canada.
Grâce à diverses initiatives, y compris Hockey pour elle de la Fondation Hockey Canada (plus de détails au bas de ce texte), Hockey Canada, en tant qu’organisme national de sport de premier plan, s’efforce d’accroître le nombre d’occasions pour les filles de jouer au hockey. Stimuler les actions et les voix des joueuses et des anciennes de l’équipe nationale est important pour inspirer les jeunes filles de partout au pays. Pour Hockey Canada, l’objectif est d’éliminer les obstacles pour que toutes les filles puissent bénéficier des aptitudes de vie et des expériences enrichissantes sur la glace comme à l’extérieur.
Pourquoi est-il important pour les jeunes filles de voir des femmes pratiquer le hockey au plus haut niveau?
Quadruple médaillée d’or olympique Membre du Temple de la renommée du hockey Personnalité honorée de l’Ordre du hockey au Canada Conseillère aux activités de la Professional Women's Hockey Players Association (PWHPA) « Il est important pour les jeunes filles de voir des femmes pratiquer ce sport au plus haut niveau, parce que ça leur démontre qu’il y a un avenir pour elles au hockey. Le fait de permettre aux jeunes filles de s’identifier à d’autres les aidera à prendre confiance, à avoir des objectifs réalistes à atteindre, à les garder dans ce sport plus longtemps et à les amener à "normaliser" leur parcours sportif. La représentation et la visibilité, ça compte. » |
Double médaillée d’or olympique Personnalité honorée de l’Ordre du hockey au Canada Membre de l’Ordre du Canada Membre du conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada Communicatrice à Hockey Night in Canada « Je pense qu’il est important pour les jeunes filles de voir des femmes jouer au plus haut niveau puisque ça leur démontre que le hockey est un sport merveilleux qu’elles peuvent pratiquer toute leur vie. Ça les aide à voir à quel point il est important de rester en santé et en forme, à apprendre à propos de la confiance en soi et à développer des aptitudes de chef de file par la pratique du hockey dont elles auront besoin à l’âge adulte. Quand les jeunes filles voient des modèles, elles réalisent que tout est possible, et les objectifs qu’elles s’établissent sont atteignables. Comme les garçons, elles peuvent les atteindre, elles aussi. En regardant des modèles, elles constatent que tout le monde peut faire face à l’adversité et trouver une façon de passer à travers des épreuves. Elles voient que la pratique du sport, le hockey en particulier, est FANTASTIQUE! » |
Double médaillée d’or olympique Deux fois championne de la Coupe Clarkson Trois fois Joueuse par excellence de la LCHF « Il est très important pour les petites filles de voir des femmes pratiquer ce sport au plus haut niveau parce que cela peut leur permettre de rêver plus grand et de réaliser que tout est possible si vous y mettez du cœur. Si vous les voyez à l’œuvre, vous pouvez rêver de les imiter et quand vous commencez à y rêver, vous commencez à y croire. » « C’est assez incroyable de voir l’augmentation de petites filles qui veulent jouer au hockey et cet essor de la prochaine génération nous pousse toutes à faire encore plus d’efforts et à nous porter davantage à la défense de ce sport. Nous croyons à une ligue professionnelle durable et viable et nous ferons tout ce que nous pouvons pour offrir une chance à la prochaine génération. » |
Quadruple médaillée d’or olympique Membre de l’Ordre du Canada Trois fois championne de la Coupe Clarkson Entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin de l’Université Concordia « Il est essentiel pour les jeunes filles d’avoir des modèles qui s’illustrent au hockey et à l’école. Je pense que les membres de l’équipe nationale féminine du Canada représentent exactement cela pour la prochaine génération de joueuses. Nous avons toutes la responsabilité de redonner à ce sport, qui nous a apporté tellement de joie dans nos vies, en inspirant plus de filles à profiter de ces mêmes occasions tout en les rendant accessibles à toutes. La création d’une ligue professionnelle durable avec les meilleures joueuses de partout dans le monde est cruciale pour accroître la visibilité de notre sport auprès des jeunes filles et augmenter notre base d’amateurs. Les meilleurs hockeyeurs, peu importe leur sexe, devraient pouvoir aspirer au hockey professionnel. » |
Médaillée d’or olympique Championne de la Coupe Clarkson Vedette de téléréalité (Amazing Race Canada, Battle of the Blades) « Avec cette poussée pour l’égalité dans la société, je pense qu’il y a plusieurs occasions pour que le hockey féminin progresse et qu’une ligue professionnelle reconnue soit formée, une ligue dans laquelle toutes les joueuses sont connues du public. C’est inspirant de voir le nombre de filles au hockey mineur et cela sera encore plus bénéfique pour l’essor du hockey féminin tandis que nous mettons des efforts pour la création d’une ligue professionnelle dans laquelle les filles rêvent de jouer. » |
Directrice administrative, Hockey Nouvelle-Écosse « Personnellement, je crois que si nous voyons des modèles féminins, nous voudrons les imiter. C’est une question de démontrer ce qui est possible et si des jeunes filles voient des femmes jouer au plus haut niveau, elles verront ce qui est justement possible. Je pense la même chose pour toutes les communautés sous-représentées au hockey. Je souhaite un jour être témoin d’une représentation égale entre les hommes et les femmes qui pratiquent le hockey. » |
Vice-présidente du marketing mondial chez Bauer Hockey « Il est important pour les petites filles de voir des femmes pratiquer le hockey au plus haut niveau parce qu’il faut le voir pour le croire! Comme les garçons, les filles ont le droit d’avoir des modèles qu’elles veulent imiter et une chance égale de jouer au hockey professionnel et d’y rêver. C’est excitant de voir des femmes être des ambassadrices influentes au sein de notre sport qui inspirent une population plus diverse et inclusive et de voir des filles représenter l’essor du hockey féminin. Chez Bauer, nous avons la passion d’appuyer les meilleures joueuses de hockey de la planète et de les aider à cheminer dans ce sport. Nous investissons aussi dans des initiatives qui visent à propulser les filles, à leur transmettre des leçons de vie et à développer des aptitudes de meneuse. » |
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Embauche de Misha Donskov à titre de vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines
Le champion de la Coupe Stanley et triple médaillé d’or de l’IIHF se joint immédiatement à l’organisation
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.
Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.
Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.
« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.
« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »
Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.
Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014), remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta. Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario. « C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey, autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi, Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la famille et de l’organisation des Stars de Dallas. » Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international. Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier directeur général à temps plein du Programme d’excellence. « Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond. Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et, maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en excellente posture pour les années à venir. » Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans seront dévoilés à une date ultérieure.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

L’avenir, c’est maintenant au repêchage 2025 de la LPHF
Au total, 16 Canadiennes ont été sélectionnées au sein des huit équipes de la ligue rassemblées à Ottawa
La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) a accueilli une nouvelle génération de joueuses, dont 16 Canadiennes, à l’occasion du repêchage annuel de la ligue, qui s’est tenu mardi soir dans la capitale nationale.
Ces hockeyeuses représentent 6 membres de Hockey Canada, et 11 ont déjà porté les couleurs du Canada en compétition internationale au sein du programme national féminin.
Choisie au quatrième rang par la Victoire de Montréal, la première Canadienne à avoir entendu son nom appelé est la défenseure Nicole Gosling, seule joueuse repêchée à avoir fait partie de l’équipe nationale féminine du Canada (et à avoir remporté l’or au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF).
Ont suivi en première ronde deux autres joueuses, soit Kendall Cooper (6e sélection, par le Minnesota), qui patrouille aussi à la ligne bleue, et Jenna Buglioni, toute première joueuse repêchée par la nouvelle équipe de Seattle, au 8e rang.
Au moins une Canadienne a été nommée dans chacune des six rondes, notamment à une cadence de trois en première, deuxième, quatrième, cinquième et sixième ronde. Minnesota, Montréal, New York et Seattle ont sélectionné trois Canadiennes chacune, Vancouver, deux, et Boston et Ottawa, une chacune. Les Sceptres de Toronto sont la seule équipe à ne pas avoir réclamé de joueuse du Canada.
Quatorze des 16 joueuses repêchées ont représenté leur province ou leur région au Championnat national féminin des M18, et quatre ont participé à la Coupe Esso, le Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada, soit Tamara Giaquinto (Brampton, 2018), Maya Labad (Lanaudière, 2018), Dayle Ross (St. Albert, 2019) et Vanessa Upson (Stoney Creek, 2019).
Vancouver a écrit une page d’histoire au 48e et dernier rang en sélectionnant Chanreet Bassi, de l’Université de la Colombie-Britannique, qui devient ainsi la toute première joueuse de la communauté sud-asiatique à être choisie au repêchage de la ligue.
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR MEMBRE
Association de hockey féminin de l’Ontario (8) : Brianna Brooks, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Hannah Murphy, Vanessa Upson, Olivia Wallin et Maddi Wheeler
Hockey Colombie-Britannique (3) : Chanreet Bassi, Jenna Buglioni et Anne Cherkowski
Hockey Alberta (2) : Dayle Ross et Sarah Wozniewicz
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador (1) : Abby Newhook
Hockey Île-du-Prince-Édouard (1) : Abby Hustler
Hockey Québec (1) : Maya Labad
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR EXPÉRIENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Équipe nationale féminine (1) : Nicole Gosling
Équipe nationale de développement féminin (9) : Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Nicole Gosling, Maya Labad, Hannah Murphy, Abby Newhook, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz
Équipe nationale féminine des moins de 18 ans (10) : Brianna Brooks, Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Maya Labad, Olivia Wallin, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz

Dans mes propres mots : Danica Maynard
À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, la médaillée d’or du Mondial féminin des M18 parle de sa fierté pour son héritage métis et de l’importance de raconter son parcours aux jeunes athlètes autochtones
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai entendu et lu des histoires au sujet de mes ancêtres datant de la rébellion de la rivière Rouge. Il y a notamment un livre sur la famille de mon arrière-grand-mère, qui vivait sur une réserve dans le nord du Manitoba. Les familles du côté de mon père ont élu domicile dans les petits villages métis de Saint-Malo et de Saint-Pierre-Jolys.
Je dois vous avouer… Quand j’ai su ce que mes ancêtres ont vécu, je n’étais pas certaine si je devais être fière ou avoir honte de mon identité autochtone. Au hockey mineur, on me prenait pour un petit garçon autochtone sur la glace, parce que je jouais avec une équipe masculine et que j’avais de longues tresses.
Je ne m’en faisais pas trop à l’époque, jusqu’à ce que je prenne connaissance de certains des propos qui se disaient sur d’autres Autochtones dans la communauté, des choses que je n’aurais jamais pensé entendre. On parlait régulièrement de notre patrimoine métis à la maison, mais c’était difficile de le faire une fois passé le seuil de la porte.
Par la suite, j’ai pensé qu’en cachant que j’étais autochtone, je ne me ferais pas intimider ni blesser. J’ai enfoui le tout au fond de moi et je me suis concentrée sur ma véritable passion : le hockey. Chaque fois que j’enfilais mon équipement, je voulais être la meilleure pour un jour devenir un modèle pour d’autres athlètes autochtones au parcours similaire.
Ma philosophie au quotidien consistait à toujours mettre les efforts pour m’améliorer. Forte de cette mentalité, je me suis taillé une place dans la formation de la Colombie-Britannique en tant que joueuse doublement surclassée pour les Jeux d’hiver du Canada 2023 à l’Île-du-Prince-Édouard, où j’ai eu la chance d’aider l’équipe à remporter sa toute première médaille d’or!
Cet événement a marqué mon parcours comme peu d’autres. Je crois avoir montré que les athlètes autochtones peuvent jouer avec tout le monde.
Mon aventure avec l’équipe de la Colombie-Britannique s’est poursuivie au cours des deux dernières saisons. On a remporté le bronze à deux éditions du Championnat national féminin des M18, et j’ai eu l’honneur d’être la capitaine lors du dernier tournoi au Nouveau-Brunswick, où j’ai reçu le titre de Meilleure défenseure.
J’ai aussi gagné deux championnats de la Canadian Sports School Hockey League (CSSHL) avec la RHA Kelowna dans la division préparatoire féminine des M18, j’ai battu le record pour le plus grand nombre d’aides en carrière dans l’histoire de la division et j’ai été nommée Joueuse défensive de l’année de la CSSHL la saison dernière.
Sans compter que j’ai réalisé un rêve en portant les couleurs de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, avec laquelle je suis médaillée d’or du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, qui a eu lieu en Finlande. Quoi de mieux pour représenter les athlètes autochtones!
Au fil de mon parcours avec mon équipe provinciale, j’ai découvert l’Indigenous Sports Physical Activity and Recreation Council (I·SPARC), le conseil autochtone en sports, activités physiques et loisirs à la tête des équipes représentant la province au Championnat national autochtone de hockey (CNAH) chaque année. En 2023, quelques mois seulement après mon expérience aux Jeux du Canada, j’ai fait ma première apparition au CNAH, à Winnipeg.
En 2024, j’ai participé à un deuxième tournoi à Grande Prairie, où j’ai remporté une médaille de bronze, et j’ai reçu les prix régionaux et provinciaux du premier ministre pour l’excellence sportive chez les jeunes autochtones.
J’y suis allée à une troisième occasion au début de mai, cette fois à Kamloops, tout près d’Osoyoos, où j’ai grandi. J’ai de nouveau eu l’honneur d’être capitaine de la Colombie-Britannique, et on a mis la main sur la médaille d’argent, le meilleur résultat de l’histoire du programme.
Ces tournois m’ont fait vivre des expériences incroyables, tant sur le plan personnel que culturel. Je me suis sentie acceptée par mes adversaires, la foule, le personnel entraîneur et mes coéquipières. Chacune de ces personnes a été d’une importance énorme dans mon développement comme hockeyeuse et athlète autochtone.
J’aimerais vous raconter une histoire survenue pendant mes années au CNAH que je n’oublierai jamais. Ça explique mieux que tout la raison pour laquelle je veux aider la jeune génération (ce qui, à 18 ans, me fait drôle à dire!) à s’ouvrir pleinement à notre culture.
Une de mes meilleures amies, qui est autochtone, se faisait constamment rappeler par ses coéquipières qu’elle n’était pas assez bonne pour faire partie de l’équipe de la Colombie-Britannique déléguée au National féminin des M18. Il leur était égal qu’elle soit prise au sein de l’équipe provinciale de l’I·SPARC; à leurs yeux, cette formation ne serait jamais aussi bonne que ce qu’elles considéraient être la « vraie Équipe Colombie-Britannique ».
Je n’ai jamais cessé de rappeler à mon amie à quel point elle était une joueuse talentueuse. À ce jour, je m’explique bien mal comment ses coéquipières pouvaient non seulement être aussi méchantes, mais du même coup parler des athlètes autochtones et du CNAH comme appartenant à un calibre inférieur.
C’était inacceptable pour moi qu’elles nous pensent moins bonnes au hockey simplement parce que nous sommes autochtones. Je me suis rendu compte que je devais sortir de l’ombre et me battre pour cette juste cause.
Je suis très fière de me dire citoyenne de la Nation métisse de la Colombie-Britannique (MNBC) et résidente du territoire traditionnel non cédé de la Nation Sylix (Okanagan)!
J’ai décidé d’en apprendre davantage au sujet de mon identité métisse. Le personnel de la MNBC s’est montré accueillant et m’a aidé à découvrir ma culture et d’autres cultures autochtones. J’ai eu l’honneur de recevoir une ceinture métisse des mains du président du conseil d’administration de la MNBC et deux ceintures de guerrière faites pour moi par des Aînés métis.
En outre, le CA de la MNBC m’a invitée à rencontrer des représentants gouvernementaux pour leur parler des défis mentaux, physiques et émotionnels auxquels les athlètes autochtones doivent faire face. J’ai fait valoir à quel point c’est difficile de vivre de la discrimination simplement parce qu’on est autochtone.
Les conséquences négatives de cette discrimination m’ont menée à suivre un cours de 12 semaines offert par Aaron Volpatti, un ancien de la LNH, pour m’aider avec ma santé mentale et ma confiance en moi. Il m’a appris que rien ne m’était hors de portée si je parvenais à me concentrer sur mes désirs et à faire taire le bruit extérieur.
C’était une leçon précieuse. J’ai compris que c’était possible de m’exprimer et de me battre au nom du bien. Je savais que je n’avais plus besoin de cacher qui j’étais, car j’avais tout un réseau prêt à me soutenir et à m’aider à me relever dans les moments plus difficiles. Être une citoyenne de la MNBC m’a permis d’être un modèle pour les athlètes autochtones en leur prouvant que rien n’est impossible si l’on met les efforts nécessaires.
Mis à part les hauts et les bas d’être une athlète autochtone, j’ai dû composer avec un autre défi pour lequel je n’y pouvais rien : j’ai souvent été négligée ou sous-estimée à cause de ma taille (pour les curieux et curieuses, je mesure 5 pi 2 po).
Peu importe ce que je faisais, chaque erreur et chaque défaite était attribuée au fait que j’étais petite. Je savais que ma taille serait parfois un obstacle, mais je n’aurais jamais pensé qu’une entraîneuse s’en servirait pour me rabaisser. Je me faisais dire que j’avais coûté un match à l’équipe, le sous-entendu étant que c’était dû à ma taille trop petite. Lors de mon recrutement dans la NCAA, cette entraîneuse évoquait toujours ma taille comme un point négatif en parlant aux autres membres du personnel entraîneur, plutôt que de s’en tenir à mes habiletés.
Je suis petite… et je n’y peux rien! Je suis tellement chanceuse d’avoir pu travailler avec Venla Hovi et Kris Hogg, une entraîneuse et un entraîneur qui m’ont littéralement prise sous leur aile et ne m’ont pas simplement ignorée à cause de ma taille.
Venla, une double olympienne et vétérante du Mondial féminin avec la Finlande, a été la première entraîneuse à me donner la confiance d’utiliser ma taille à mon avantage. Elle a vu mon potentiel et a travaillé avec moi à trouver le confort dans l’inconfort. Elle a réellement transformé ma façon de jouer, pour le mieux. Elle m’a permis de voir ma taille comme une force et une qualité que les autres ne pourraient contrer. J’ai été tellement chanceuse d’avoir quelqu’un qui croyait autant en moi à mes côtés.
Lorsque je suis passé de l’Okanagan Hockey Academy à la RHA Kelowna, Kris est l’entraîneur qui m’a encouragée et soutenue au fil de mon développement comme joueuse. Il a vanté ma candidature aux universités à chaque occasion, sans jamais dire que j’étais trop petite pour la division I. Il m’a également aidé à repousser mes limites sur la glace comme ailleurs, ce qui m’a permis de battre des records que je pensais entièrement hors d’atteinte.
C’est avec l’appui de Venla et de Kris, ainsi que de membres du personnel entraîneur comme Mark Fitzgerald, Jim Liebel, Tyler Liebel, Travis Martell, Derek Ruck, mon père Dean et tant d’autres, que j’ai pu vivre mes rêves au hockey : représenter ma province, ma communauté autochtone et (je peine encore à y croire) mon pays!
Pour la saison à venir, je suis fière d’avoir accepté une bourse d’études à l’Université Penn State en vue de poursuivre ma carrière au hockey.
Mon parcours m’a fait réaliser que, peu importe ce qui se passe, il faut se battre au nom du bien et continuer à lutter dans l’adversité. Je suis si reconnaissante pour toutes les occasions que j’ai eues et je continue à travailler fort aujourd’hui pour être meilleure demain et réaliser mes rêves, soit de représenter le Canada aux Jeux olympiques et de jouer dans la LPHF.
Je souhaite que mon parcours et mon histoire soient une source d’inspiration pour les jeunes athlètes autochtones, qui verront que, avec la bonne mentalité, tout obstacle peut être surmonté.

Des femmes derrière le banc
Grâce à la Fondation Hockey Canada, Entraîneuses en herbe fait des athlètes féminines des meneuses au hockey.
La Fondation Hockey Canada (FHC) est fière de soutenir Entraîneuses en herbe, un programme novateur qui aide à former la prochaine génération de meneuses au hockey. Dans le cadre de cette initiative, qui en était à sa quatrième année, du mentorat, de la formation et une expérience pratique d’entraîneuse sont offerts à des étudiantes-athlètes d’U SPORTS qui commencent à s’impliquer derrière le banc.
Grâce à une subvention ciblée de la FHC, 16 étudiantes-athlètes au total ont bénéficié d’un soutien continu en 2024-2025 pour leur implication comme entraîneuses adjointes au sein d’une équipe de M13, de M15 ou de M18. Elles-mêmes joueuses actives, ces jeunes femmes acquièrent une expérience déterminante, bénéficient d’occasions de perfectionnement professionnel et contribuent de manière significative à la croissance du sport à l’échelle locale.
L’impact du programme se fait déjà sentir. En mars 2025, Alex Boulanger, une ancienne d’Entraîneuses en herbe, a aidé l’équipe de l’Université Bishop’s à remporter son tout premier titre au championnat national U SPORTS, tandis qu’Emma Cheeseman était derrière le banc de l’Université de Waterloo dans son parcours jusqu’au match de championnat.
D’autres entraîneuses qui suivent actuellement le programme font également parler d’elles. Izzy Lajoie (Université de l’Alberta), notamment, fait partie du personnel entraîneur des Jr. Oilers d’Edmonton, qui ont gagné la Coupe Esso 2025!
Et Charlotte Melindy (Université Queen’s), mentore d’une équipe de hockey féminin M18 AA à Kingston, en Ontario, a signé une belle réussite hors glace, devenant la lauréate d’un prix du réseau SUO pour l’avancement de l’équité, de la diversité et de l’inclusion en 2025.
Grâce au soutien de la FHC, Entraîneuses en herbe accueillera 11 nouvelles étudiantes-athlètes en 2025-2026, soit un total de 20 participantes pour la cinquième saison du programme. Il s’agit de la participation la plus élevée à ce jour!
En investissant dans des initiatives comme Entraîneuses en herbe, la FHC contribue à combler le fossé entre les sexes chez le personnel entraîneur et à faire en sorte que davantage de femmes se sentent habilitées à adopter un rôle de dirigeante, sur la glace comme ailleurs.

S’unir grâce au hockey
Deux soirées incroyables. Un même but : éliminer les obstacles à l’accès au hockey pour l’ensemble des jeunes.
Dans les arénas de partout au pays – et même au-delà de nos frontières – la communauté du hockey contribue à rendre ce sport si spécial par sa conviction profonde et commune que chaque enfant mérite la chance de jouer.
C’est dans cette optique qu’ont été tenus ce printemps deux événements inoubliables du Fonds d’aide organisés par la Fondation Hockey Canada. Grâce au dévouement du conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada (FHC) et de la Canadian Hockey Foundation U.S. (CHFUS) ainsi qu’à la générosité de nos partenaires, plus de 200 000 $ ont été recueillis pour permettre à davantage de jeunes de chausser leurs patins et de trouver leur place au hockey.
Sous la direction de Steve Griggs, vice-président de la CHFUS, notre toute première soirée-bénéfice aux États-Unis a rassemblé à Tampa Bay des légendes du hockey, des ténors de la LNH ainsi que des donatrices et donateurs mordus de hockey. Quelques jours plus tard, la tradition s’est poursuivie à Montréal. Barry F. Lorenzetti, administrateur de longue date de la FHC, a organisé une soirée électrisante au Centre Bell, réunissant des donateurs et donatrices, d’anciens joueurs et d’anciennes joueuses ainsi que de grands noms d’Équipe Canada pour soutenir une mission commune.
Ces soirées visaient non seulement à recueillir des fonds, mais aussi à rassembler la communauté du hockey autour d’un objectif bien simple, mais puissant : faire en sorte que les obstacles financiers n’empêchent aucun enfant de pratiquer son sport. Aux quatre coins du pays et pour toutes les générations, c’est le hockey dans toute sa splendeur : l’unité, la générosité et le cœur.
Ensemble, nous abaissons les barrières et faisons en sorte que le sport que nous aimons s’adresse à tout le monde.

Larocque, 200 matchs plus tard
De Lake Placid à České Budějovice en passant par une multitude de destinations, Jocelyne Larocque s’apprête à marquer l’histoire de l’équipe nationale féminine sans faire de bruit, fidèle à elle-même
Jocelyne Larocque se souvient encore de son tout premier match.
C’était le 4 novembre 2008, à Lake Placid, dans l’État de New York. Alors âgée de 20 ans, Larocque perçait l’alignement de l’équipe nationale féminine du Canada pour la première fois au match contre la Finlande en lever de rideau de la Coupe des 4 nations.
« Je me souviens que j’étais à la fois extrêmement nerveuse et très reconnaissante d’avoir l’occasion de jouer pour l’équipe nationale, raconte Larocque. Tous les jours, je me disais de profiter de chaque instant, de prendre exemple sur les autres joueuses et de tâcher de les imiter. »
Le succès a immédiatement été au rendez-vous, autant pour la joueuse que pour l’équipe. Le Canada a blanchi la Finlande 6-0, et c’est Larocque elle-même qui a inscrit le sixième but en s’amenant en appui depuis la ligne bleue pour s’emparer du retour à la suite d’un tir de Sarah Vaillancourt dans la dernière minute de jeu.
Seize ans et demi plus tard, Larocque cogne aux portes de l’histoire. Lorsqu’elle foulera la glace dimanche au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, la joueuse originaire de Sainte-Anne, au Manitoba, deviendra la cinquième joueuse de l’histoire d’Équipe Canada – et la première défenseure – à prendre part à 200 matchs à l’international.
Elle se joindra à Hayley Wickenheiser, Jayna Hefford, Caroline Ouellette et Marie-Philip Poulin, cette dernière ayant franchi ce plateau jeudi lors de la victoire en quart de finale du Canada contre le Japon.
« Quand je repense à mon parcours avec Équipe Canada, je ressens surtout beaucoup de gratitude », affirme Larocque, qui poursuit sa carrière avec la Charge d’Ottawa dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). « Ça semble plutôt rare de pouvoir vivre sa passion et compétitionner au plus haut niveau à autant d’occasions. Quand je pense à mon arrivée au sein de l’équipe et à tout mon cheminement depuis, j’en retiens surtout les gens : le personnel et les joueuses avec qui j’ai eu la chance de jouer. »
Quadruple championne mondiale (2012, 2021, 2022, 2024) et double médaillée d’or olympique (2014, 2022), elle possède une feuille de route des plus impressionnantes au hockey.
Forte de deux titres nationaux dans la NCAA (2008, 2010) et de deux sélections à la première équipe des étoiles américaines (2008-2009, 2010-2011) lors de son passage à l’Université du Minnesota à Duluth, Larocque a également décroché trois championnats dans la Western Women’s Hockey League avec l’Oval X-Treme de Calgary de 2005 à 2007 et le titre de la Coupe Clarkson avec le Thunder de Markham en 2018. En outre, elle est la première Canadienne à avoir été sélectionnée lors du repêchage inaugural de la LPHF en 2023, elle qui a été choisie deuxième au total par Toronto.
Malgré toutes ces réussites, elle figure toujours parmi les joueuses les plus sous-estimées au hockey féminin. Son faible apport offensif y est peut-être pour quelque chose – elle a peut-être touché la cible dès ses débuts en 2008, mais elle n’a noirci la colonne des buts que neuf fois au total dans l’uniforme canadien.
Qu’à cela ne tienne, sa valeur pour l’équipe, et surtout pour la brigade défensive, reste inestimable.
« Elle n’a pas été en mesure de produire offensivement en raison de ce rôle défensif crucial qui lui a été attribué », estime Renata Fast, sa coéquipière depuis 2015 avec qui elle patrouille régulièrement la ligne bleue. « Elle embrasse ce rôle, qu’elle remplit à merveille. Elle adore neutraliser les autres équipes, et c’est fréquent pour des joueuses comme elle, qui ont un style très défensif, de ne pas se voir accorder le mérite qui leur revient. Je pense que, depuis des années, elle demeure la joueuse la plus difficile à affronter au monde, et une grande part des succès de notre programme découle de la constance qu’elle apporte.
« Depuis que je fais partie du programme, j’ai pu voir l’ampleur de son influence sur la culture de l’équipe. Elle permet aux joueuses de rester d’emblée fidèles à leur identité sur la glace, on sent cette qualité chez elle dès qu’on la côtoie. Elle est une coéquipière incroyable et l’une de nos plus grandes meneuses. »
Larocque a pu apprendre des meilleures à ce chapitre. Ses débuts à la Coupe des 4 nations 2008 lui font aussi penser à la générosité des vétérantes Becky Kellar et Cheryl Pounder, qui lui ont montré tous les rouages d’Équipe Canada. Les noms de Wickenheiser et de Colleen Sostorics figurent aussi sur la liste de ses modèles.
C’est maintenant à elle de jouer le rôle de mentore à České Budějovice, où le groupe de défenseures comprend Sophie Jaques, 24 ans, et Chloe Primerano, 18 ans, deux jeunes joueuses dont l’expérience combinée avec l’équipe senior était limitée à six matchs avant l’amorce du tournoi.
Mais pour Larocque, l’expérience ne fait pas partie de l’équation. C’est une question d’avoir du plaisir, de jouer de manière détendue et de simplement profiter de l’occasion de porter la feuille d’érable. Pour elle, les succès commencent par ces ingrédients.
« Je suis extrêmement compétitive, avoue-t-elle. Tout le monde l’est au Mondial féminin, mais il ne faut pas oublier que tout ça est censé être une grande source de bonheur. À mon avis, c’est quand je joue avec légèreté, liberté et plaisir que je joue de mon mieux. Depuis de nombreuses années maintenant, au sein de notre unité défensive, on parvient à rire et à s’amuser tout en faisant preuve d’une grande concentration et d’un excellent souci du détail. Je suis très fière de la culture qu’on a créée.
« J’aime rappeler aux jeunes qu’on a atteint le sommet. C’est normal qu’il y ait des erreurs, il suffit de ne pas s’y attarder et de garder confiance. On peut apprendre de ses erreurs tout en restant confiante en soi et en ses moyens, sans que ça fasse boule de neige. »
Jocelyne Larocque played for 🇨🇦's National Women's U22 Team on the day Chloe Primerano was born (Jan. 2, 2007). Jocelyne Larocque jouait pour l’équipe nationale féminine des M22 du 🇨🇦 le jour où Chloe Primerano est née (2 janv. 2007).#RivalrySeries | #SérieDeLaRivalité pic.twitter.com/oCGSB70y5g
— Hockey Canada (@HockeyCanada) November 6, 2024
Née le 19 mai 1988, Larocque est la doyenne d’Équipe Canada depuis plusieurs années déjà. Mais celle qui soufflera bientôt ses 37 bougies révèle que ce n’est qu’il y a quelques saisons, à l’arrivée de Sarah Fillier, première joueuse née dans les années 2000, qu’elle a vraiment commencé à porter attention à son âge.
Sans surprise, la gratitude est le thème qui se dégage de ses réflexions.
« Évidemment, plus on joue longtemps, plus on sera entourée de jeunes, dit-elle. C’est normal, mais ça vient quand même avec ces instants de reconnaissance de pouvoir encore vivre ma passion à ce niveau, parce que le hockey me procure tellement de bonheur. »
« Il y a Chloe, qui est beaucoup plus jeune qu’elle, à ce championnat mondial, et je sais que Chloe est tout à fait à l’aise d’aller voir Jocelyne pour lui demander des conseils et passer du temps avec elle, ajoute Fast. Moi-même, quand j’ai rejoint le programme, je me suis rapidement tournée vers Jocelyne en raison de ce qu’elle dégage. C’est une présence tellement réconfortante et positive dans notre vestiaire. »
Mais on a beau parler de son âge en long et en large, ce n’est qu’un chiffre à ses yeux. Larocque, qui participe à une 12e édition du Mondial féminin et qui vise une quatrième présence aux Jeux olympiques d’hiver dans moins d’un an, n’a aucunement l’intention d’accrocher ses patins dans un avenir rapproché.
« Je n’ai jamais laissé mon âge me définir ou me retenir. Je reste d’avis que je m’améliore de plus en plus chaque année, mais disputer 200 matchs implique aussi beaucoup de discipline, il faut garder la forme. Et je pense que c’est ce qui m’a aidé à faire ma place dans cette équipe pendant autant d’années, le fait d’être toujours prête physiquement, mentalement et émotionnellement. »

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis
Dimanche 20 avril | 12 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Match pour la médaille d’or
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 AVRIL)
Et nous voici au moment crucial du tournoi. L’ équipe nationale féminine du Canada affrontera les États-Unis dimanche dans le match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Avec quatre buts inscrits en 1 min 58 s tard en deuxième période,
le Canada a vaincu la Finlande 8-1 en demi-finale samedi. Les Finlandaises ont ouvert le pointage après
seulement 46 secondes de jeu, mais Erin Ambrose a rapidement répliqué et
avant la fin de la première période, Marie-Philip Poulin a marqué un but
(l’éventuel but gagnant) qui lui a permis de battre un record. Quinze
joueuses ont récolté au moins un point dans le match; Claire Thompson
(1-2—3) a sonné la charge en obtenant trois points pour un deuxième match de
suite, et Daryl Watts a inscrit un doublé. Ann-Renée Desbiens a réalisé 19
arrêts pour signer sa 22 e victoire au Mondial féminin, soit le
plus haut total par une gardienne de but dans l’histoire du tournoi.
Les Américaines ont confirmé leur place au match pour la médaille d’or grâce à un gain serré de 2-1 face à la Tchéquie. Les Tchèques ont inscrit le seul but de la première période, mais Laila Edwards a créé l’égalité lors d’un avantage numérique en deuxième période et Kelly Pannek a inscrit le but de la victoire à mi-chemin au troisième vingt pour permettre aux États-Unis de passer en finale pour une 24efois en 24 tournois.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Lors du match le plus attendu de la ronde préliminaire, les Canadiennes ont subi une défaite de 2-1 face aux Américaines dimanche dernier. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié après sept minutes de jeu au troisième vingt. Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.
À surveiller
Jocelyne Larocque deviendra la première défenseure à avoir disputé 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada. Depuis plus d’une décennie, l’athlète de 36 ans a été une pierre angulaire de la ligne bleue canadienne. Elle deviendra la cinquième à atteindre ce plateau, que Poulin a atteint plus tôt dans le tournoi. Jusqu’à maintenant à České Budějovice, en plus de faire preuve de fiabilité à la ligne bleue comme à son habitude, Larocque a récolté trois aides et maintenu un différentiel de +5. En attaque, Poulin continue de paver la voie avec quatre buts et sept aides en six matchs, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi. La chimie entre la joueuse de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal, Jenn Gardiner et Laura Stacey, est indéniable : ensemble, elles affichent 11 buts et 27 points en six affrontements et ont un différentiel combiné de +31.
Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec six joueuses différentes obtenant au moins quatre points (Carpenter, Janecke, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Hilary Knight maintient un niveau de jeu élevé à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (119) dans l’histoire du tournoi, et le 15 avril, elle a hissé son nom au premier rang de l’histoire dans la colonne des mentions d’aide, surpassant la légendaire Hayley Wickenheiser, qui en a obtenu 49. Knight en compte maintenant 52. Pannek est au premier rang de la colonne des pointeuses des États-Unis avec quatre buts et huit points en six parties.
Pour les adeptes de statistiques
Même si Poulin a surpassé Hayley Wickenheiser, qui était au tout premier échelon des meilleures pointeuses de l’histoire du Championnat mondial féminin de l’IIHF, Capitaine Canada vise aussi deux autres records. Elle a besoin de deux buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps à ce tournoi et d’une mention d’aide pour détrôner Wickenheiser.
Rétrospective
Nous en sommes au chapitre 192 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.
La Tchéquie est devenue le 11 e pays différent à accueillir les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).
Fiche de tous les temps : Le Canada mène 108-82-1 (25-21 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 530 Buts pour les États-Unis : 467

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande
Samedi 19 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Demi-finale
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (19 AVRIL)
Place au duel de demi-finale au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, où l’équipe nationale féminine du Canada affronte la Finlande dans le carré d’as au Budvar Arena samedi.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a confirmé sa place en demi-finale en battant le Japon 9-1 en quart de finale jeudi. Avec deux buts chacune, Jenn Gardiner et Sarah Fillier ont mené l’offensive des Canadiennes, qui ont décoché 62 tirs au but dans la rencontre. Claire Thompson a ajouté un but et deux aides, et Renata Fast a obtenu trois mentions d’aide. Au total, 14 patineuses ont noirci la feuille de pointage, dont Marie-Philip Poulin. La capitaine a célébré son 200 e match à l’international en inscrivant un 86 e point au Mondial féminin, ce qui la place à égalité avec Hayley Wickenheiser pour le plus grand nombre de points dans l’histoire du tournoi.
Les Finlandaises ont survécu à leurs voisines nordiques en quart de finale, battant la Suède 3-2 jeudi dans le premier match de la journée. Jennina Nylund et Ronja Savolainen ont fait mouche en première période, et Susana Tapani a inscrit le but de la victoire au milieu du deuxième tiers, après la riposte des Suédoises. La Finlande accédait ainsi à la ronde des médailles pour une deuxième année consécutive et pour la 22 e fois en 24 éditions du Mondial féminin depuis la toute première, en 1990.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Finlande ont croisé le fer jeudi dernier au premier match du Canada en ronde préliminaire, qu’il a gagné 5-0. Gardiner a marqué deux buts, Poulin a obtenu un but et une aide, et Kristen Campbell a été parfaite à son tout premier départ au Mondial féminin, réalisant 24 arrêts pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Grande découverte chez les Canadiennes, Gardiner est la meilleure buteuse du tournoi, avec cinq buts en autant de matchs, et elle occupe, à égalité avec trois autres, le deuxième rang des pointeuses, avec sept points. À l’amorce du tournoi, elle n’avait auparavant disputé que quatre matchs au sein de l’équipe nationale féminine, et seulement 14 au total au sein des trois volets du programme féminin d’Équipe Canada. La joueuse de Surrey, en Colombie-Britannique, semble par ailleurs très bien s’intégrer, peu importe où l’entraîneur-chef Troy Ryan la place dans son alignement. Elle a entamé le tournoi en marquant deux fois au sein du premier trio aux côtés de Poulin et de Laura Stacey, puis elle a fait mouche à deux reprises sur le quatrième trio avec Kristin O’Neill et Emma Maltais contre les Japonaises. Gardiner sait très bien comment trouver le fond du filet. Elle a obtenu en moyenne plus d’un point par match à ses trois dernières saisons dans la NCAA avec l’Université Ohio State et a gagné deux titres nationaux avec les Buckeyes. Son talent offensif s’est très bien transposé au niveau professionnel dans la LPHF : Gardiner y occupe le deuxième rang des pointeuses chez les recrues avec 16 points (4-12—16) en 27 matchs, derrière Fillier.
Jenni Hiirikoski manque à la Finlande. Élue Meilleure défenseure du Mondial féminin à sept occasions, meneuse de tous les temps pour le plus grand nombre de matchs au tournoi (96) et capitaine dévouée des Finlandaises, Hiirikoski ne figure pas à la formation de l’équipe pour la première fois depuis 2003 en raison d’une mystérieuse maladie qui la tient à l’écart de la compétition depuis le mois de janvier, à l’exception de quatre matchs. En l’absence de la future membre du Temple de la renommée, Savolainen a pris les choses en main à la ligne bleue, inscrivant trois des dix buts des Finlandaises et jouant en moyenne plus de 21 minutes par match. Il faudra par ailleurs que les gardiennes de la Finlande rehaussent leur jeu d’un cran. Sanni Ahola, Anni Keisala et Emilia Kyrkko ont toutes gardé les buts jusqu’à présent, mais le trio occupe le dernier rang du classement avec un pourcentage d’arrêts combiné de 0,870.
Pour les adeptes de statistiques
Plusieurs jalons sont à la portée de Poulin. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de deux aides et un point de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.
Rétrospective
Les Nord-Américaines ont maintenu l’ascendant au fil des affrontements entre les deux nations, le Canada ayant remporté 88 victoires et fait un match nul en 91 rencontres avec la Finlande.
Ce sera la 14 e fois que les Canadiennes et les Finlandaises s’affrontent en demi-finale au Mondial féminin. La 12 e fois, et la plus récente victoire du Canada, c’était en 2017 au Michigan; Poulin avait inscrit un but et une aide, et Shannon Szabados avait bloqué 23 tirs pour signer le jeu blanc dans un gain de 4-0.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 88-2-1 Buts pour le Canada : 469 Buts pour la Finlande : 115

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Japon
Jeudi 17 avril | 14 h 30 HE | České Budějovice, Tchéquie | Quart de finale
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. JAPON (17 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada passe en ronde éliminatoire et affronte le Japon en quart de finale jeudi au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a conclu sa ronde préliminaire lundi en s’imposant contre la Tchéquie par la marque de 7-1 pour confirmer sa deuxième place dans le groupe A. Marie-Philip Poulin a marqué deux fois pour donner une avance de 2-1 aux siennes après deux périodes, et les Canadiennes ont explosé au dernier tiers, inscrivant cinq buts, dont trois en l’espace de 58 secondes. Kristin O’Neill a elle aussi inscrit un doublé, Erin Ambrose a célébré son 100 e match sur la scène internationale avec deux mentions d’aide, et Sophie Jaques a complété la marque avec son premier filet pour Équipe Canada.
Les Japonaises ont terminé au deuxième rang du groupe B en l’emportant de justesse 1-0 contre l’Allemagne à leur dernier match préliminaire mardi. Miyuu Masuhara a été fantastique devant le filet, bloquant les 34 tirs dirigés vers elle, dont 17 en troisième période, au moment où les Allemandes redoublaient d’efforts pour niveler le pointage. Rui Ukita a marqué le seul but du Japon au début du deuxième tiers.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et le Japon ont croisé le fer en ronde préliminaire au Mondial féminin 2023 à Brampton, duel que les représentantes de l’unifolié ont gagné 5-0. Sarah Fillier avait mené l’offensive avec deux buts et une passe. Les Canadiennes avaient rapidement pris le contrôle de la rencontre, bombardant les Japonaises de 26 tirs au but en première période, pour finir avec un avantage de 60-11 à ce chapitre. Sarah Nurse avait ajouté un but et une aide, et Emerance Maschmeyer avait repoussé 11 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
À l’amorce du tournoi, trois membres d’Équipe Canada, toutes défenseures, étaient toujours en quête d’un premier but sur la scène internationale avec l’équipe senior. Micah Zandee-Hart a enfin trouvé le fond du filet contre la Suisse (à son 69e match!), et Jaques a noirci la colonne des buts contre la Tchéquie. Il ne reste plus que Chloe Primerano. La défenseure de 18 ans, qui pointe au troisième rang des plus jeunes joueuses à représenter le Canada au Mondial féminin, a bien fait jusqu’à présent, avec une moyenne de 13 min 31 s de temps de glace par match en trois rencontres préliminaires. Elle s’est fait remarquer sur la scène internationale en inscrivant un but gagnant spectaculaire en tirs de barrage contre les États-Unis lors de la Série de la rivalité en novembre, mais elle est toujours en quête de son premier but officiel. Primerano a par ailleurs l’habitude de trouver le fond du filet avec Équipe Canada : elle a marqué 18 fois en 21 parties au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, ce qui la place au deuxième rang à ce chapitre dans l’histoire du programme des M18.
Les Japonaises forment une équipe on ne peut plus disciplinée. En quatre matchs de la ronde préliminaire, le Japon n’a écopé que de deux punitions, n’a accordé qu’un seul avantage numérique et a joué plus de 136 minutes sans qu’une infraction soit signalée. Les prouesses de la gardienne de but sont également à surveiller. Masuhara a joué chaque seconde de la ronde préliminaire et affiche une moyenne de buts alloués de 1,01 et un pourcentage d’arrêts de 0,965 tout en occupant le second rang pour le nombre d’arrêts effectués (110).
Pour les adeptes de statistiques
Poulin est sur le point de devenir la cinquième joueuse à disputer 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada, mais ce n’est pas le seul jalon qui est à sa portée. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et deux points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.
Rétrospective
Le Canada a été tout simplement dominant dans ses duels contre le Japon : il a remporté les huit rencontres de l’histoire entre les deux nations, a inscrit en moyenne 12 buts par match et n’en a concédé aucun.
Le plus grand nombre de buts marqués par le Canada dans un match international s’élève à 18, exploit qu’il a accompli trois fois, dont deux contre le Japon. Angela James et Vicky Sunohara avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un gain de 18-0 à la toute première édition du Mondial féminin en 1990, et Wickenheiser et France St-Louis avaient aussi obtenu trois filets dans une victoire de 18-0 au Championnat Pacific Rim en 1996.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 8-0 Buts pour le Canada : 96 Buts pour le Japon : 0

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie
Lundi 14 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (14 AVRIL)
Après s’être inclinée contre les États-Unis dimanche, l’équipe nationale féminine du Canada reprend le collier lundi et affronte l’équipe hôte de la Tchéquie à son dernier match de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Toujours un match bien attendu en ronde préliminaire, l’affrontement entre les Canadiennes et les Américaines s’est conclu par une défaite de 2-1 du Canada, son premier revers au tournoi. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié. Ann-Renée Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.
Les Tchèques ont perdu leur deuxième match dans le groupe A samedi, s’inclinant 4-2 devant la Finlande. Tereza Vanisova a donné l’avance aux siennes au premier tiers, mais la Finlande a répliqué avec quatre buts consécutifs avant que Kristyna Kaltounkova ne trouve le fond du filet avec tout juste deux minutes à faire. Klara Peslarova a réalisé 24 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Tchéquie ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial féminin 2024, et les Canadiennes avaient blanchi les Tchèques 4-0 avant de filer vers la conquête d’une 13 e médaille d’or. Blayre Turnbull avait ouvert la marque après 4 min 32 s de jeu, et Jocelyne Larocque avait donné au Canada une avance de 2-0 au premier entracte. Emily Clark et Sarah Fillier avaient été les autres buteuses chez les Canadiennes, et Ann-Renée Desbiens avait bloqué 9 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Lors de tournois internationaux de courte durée, il est important de créer une bonne chimie au sein des trios et duos, et les représentantes de l’unifolié ont l’avantage de pouvoir miser, sur la scène internationale, sur le premier trio de la Victoire de Montréal. Jenn Gardiner, Marie-Philip Poulin et Laura Stacey sont les trois meilleures pointeuses de la Victoire, qui occupe le premier rang du classement de la LPHF, avec un total combiné de 31 buts et de 59 points. Après trois matchs à České Budějovice, les trois joueuses figurent parmi les 10 meilleures pointeuses du tournoi et affichent ensemble un total de 4 buts et de 14 points et un différentiel combiné de +17. Poulin a inscrit 1 but et 5 aides, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin).
La formation tchèque compte de jeunes talents qui émergent cette saison. Natalie Mlynkova, l’une des coéquipières de Chloe Primerano à l’Université du Minnesota, a récolté 16 buts et 34 points à sa cinquième saison dans la NCAA, tandis qu’Adela Sapovalivova, 18 ans, a inscrit 15 buts et 36 points pour MoDo dans la ligue de hockey féminin de la Suède. Kaltounkova fait ses débuts dans l’équipe senior après être devenue la première joueuse tchèque à être nommée parmi les 10 finalistes au prix Patty-Kazmaier et est la meneuse de son équipe au tournoi avec deux buts.
Pour les adeptes de statistiques
Quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et quatre points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Desbiens a rejoint la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21).
D’autres records de longévité sont également menacés du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose atteindra les 100 parties en carrière avec Équipe Canada lorsqu’elle sautera sur la glace lundi, et il ne manque que quatre affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.
Rétrospective
L’historique entre les deux nations au Championnat mondial féminin de l’IIHF est relativement récent. Les formations ne se sont affrontées qu’à trois reprises : une fois à Brampton en 2023, puis deux fois l’an dernier.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 3-0-0 Buts pour le Canada : 14 Buts pour la Tchéquie : 1
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
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