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Kyle Kowalski qui arbitre un match de hockey sur glace au Championnat mondial junior de l’IIHF à Red Deer, en Alberta, en décembre 2021.

L’art de l’équilibre

Travailleur et étudiant à la maîtrise à temps plein, de même qu’officiel dans la WHL, Kyle Kowalski est un homme occupé, mais il ne changerait sa vie pour rien au monde

Shannon Coulter
|
12 August 2022

Être officiel tout en travaillant à temps plein, ce n’est déjà pas évident à concilier. Ajoutez des études à la maîtrise à temps plein dans le lot, et ça se corse davantage.

Originaire d’Edmonton, en Alberta, Kyle Kowalski conjugue un emploi dans les services financiers aux entreprises, une maîtrise en administration des affaires à distance, et des responsabilités d’arbitrage pour la Ligue dehockey de l’Ouest (WHL). Comment arrive-t-il à jongler avec tout ça?

« Pour être honnête, je n’ai aucune idée de comment j’y arrive », dit-il en riant.

Kowalski n’a commencé l’arbitrage qu’à 24 ans, mais il connaissait le profil de l’emploi grâce à sa famille.

« Mon père était officiel pour Hockey Alberta. Je l’accompagnais aux parties et j’allais voir celles qu’il arbitrait, mais je me suis toujours vu comme joueur. Je n’aurais jamais pu imaginer être ici aujourd’hui. »

À la fin de sa carrière dans la Ligue de hockey junior du Manitoba et la Ligue de hockey junior de l’Alberta, il a profité de son passage à l’Université Grant-MacEwan pour garder contact avec le sport qu’il affectionne en s’initiant à l’arbitrage.

« Je voulais continuer à m’impliquer, et c’était une façon de revenir vers le hockey, raconte-t-il. C’est le plus beau sport au monde. Soyons francs, rien ne s’y compare. On donne, et on reçoit tellement en retour, plus qu’on ne pourrait jamais s’imaginer. »

Lorsqu’il a commencé à porter le chandail noir et blanc, il a reçu maints conseils d’un vétéran de l’arbitrage : son père.

« Il me regardait et me proposait d’essayer ceci, cela. Il me disait, ”essaie donc de le faire comme ça”, ou ”tu vois, il s’est produit ceci, tu pourrais essayer cela”, raconte l’homme de 36 ans. Il m’a beaucoup influencé à mes débuts. »

Kowalski a d’abord été arbitre dans le sud-est d’Edmonton, avant de faire le saut dans la Ligue de hockey de l’Ouest. Lorsque la pandémie de COVID-19 s’est abattue, même s’il conjuguait déjà emploi à temps plein et arbitrage, il a vu la situation comme l’occasion de continuer son développement personnel et professionnel en retournant sur les bancs d’école.

« C’est très important de toujours s’améliorer comme arbitre sur la glace, mais c’est aussi très important de toujours grandir en tant qu’être humain, explique-t-il. Les études pour mon MBA m’ont permis d’acquérir tout un bagage d’outils qui font de moi un meilleur employé, mais aussi une meilleure personne, sur la glace et dans la vie. »

Le soutien de son employeur, RBC, et de la WHL, qui l’ont tous deux encouragé dans son projet, l’a aussi aidé à concilier ses différents engagements.

« C’est facile de conjuguer les trois quand on peut compter sur ce genre d’appui », affirme-t-il.

Alors, à quoi ça ressemble, de jongler avec un emploi et des études à temps plein, en plus d’une carrière d’arbitre? La fin de semaine typique de Kowalski commence par une journée de travail. Puis, il prend la direction de la patinoire pour arbitrer une partie, en glissant un peu de travail scolaire au travers de tout ça.

S’il doit prendre l’avion pour le hockey, ses devoirs l’accompagnent à bord.

« Si j’attends à l’aéroport, j’étudie. Si je suis à l’hôtel, je sors mes livres d’école, puis je me prépare, je prends un peu de temps pour moi avant d’aller à la partie. »

Il garde aussi son téléphone professionnel sur lui lors de ses voyages, afin d’aider ses clients à distance. Globalement, il affirme que c’est grâce à sa bonne gestion du temps et des priorités qu’il y arrive… et aussi parce qu’il prend plaisir à tout ça.

« Ça va avoir l’air fou, mais j’adore tout le côté chaotique, confie-t-il. Parfois, je suis fatigué, mais j’aime le défi que ça me pose, c’est justement ce que j’adore de l’arbitrage, les défis. Et la camaraderie. »

Même si ses proches ne comprennent pas toujours comment il arrive à trouver l’équilibre, Kowalski croit qu’il ne réussirait pas aussi bien s’il ne gardait qu’une de ses occupations.

« Ça me motive d’avoir à cibler des priorités et à gérer mon temps, déclare-t-il. Ça m’incite à concentrer mes efforts, genre ’OK, aujourd’hui, j’ai ça à finir. Je ne vais pas procrastiner.’ »

Fort de 11 ans d’expérience, il a décroché une place au Championnat mondialjunior de l’IIHF pour une deuxième année de suite. Même si, COVID-19 oblige, le tournoi de décembre 2022 a malheureusement dû être écourté, Kowalski est ravi d’être de retour dans sa ville d’origine en août pour une troisième fois afin d’arbitrer des matchs de cet événement repris.

« Je suis très reconnaissant d’avoir eu cette occasion, je me sens privilégié, dit-il. Je suis très chanceux. »

Il n’avait peut-être jamais imaginé passer de joueur à arbitre, mais Kowalski continue de mettre les efforts dans toutes les sphères de sa vie, y compris sur la glace, jour après jour.

« Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais cru me rendre si loin. C’est incroyable. C’est l’expérience d’une vie, aucun doute là-dessus. »

Susan Sloan wearing a shirt that says Volunteer in front of a balloon arch.

Bénévole et reconnaissante

D’abord un moyen pour nouer des amitiés dans un nouveau milieu, le bénévolat est devenu un élément essentiel dans la vie de Susan Sloan

Shannon Coulter
|
18 April 2024

Susan Sloan ne saurait imaginer sa vie sans le bénévolat. En fait, elle mènerait sans doute une tout autre vie si elle n’avait pas fait ce choix de donner de son temps bénévolement.

M me Sloan a occupé toutes sortes d’emplois au fil du temps, que ce soit dans une boulangerie ou comme spécialiste des TI, ou même comme instructrice de conditionnement physique dans un YMCA. Après s’être installée à Orléans – communauté dans l’est d’Ottawa, en Ontario – au début des années 2000, elle accepte un contrat d’un an avec Bénévoles Canada qui changera le cours de sa vie.

« J’ai cru bon, en tant que responsable des adhésions, d’en apprendre un peu plus sur ce que représentait le bénévolat, même si j’avais déjà pris la décision de m’impliquer bénévolement pour rencontrer des gens. Je n’avais pas encore d’amis à ce moment-là. »

Susan Sloan vit sa première expérience en tant que bénévole avec Patrimoine canadien, à qui elle offre son aide pour la tenue de l’événement Les lumières d’hiver au Canada. Elle poursuit ensuite avec le Bal de Neige à Ottawa, événement dont elle ne connaissait rien auparavant. Puis avec les célébrations de la fête du Canada.

« Mes trois événements chouchous – chaque année (si on exclut la pandémie), j’y étais, beau temps, mauvais temps. Encore aujourd’hui, ce sont mes événements favoris. Vingt-deux ans plus tard, je suis encore bénévole pour Patrimoine canadien. »

Susan Sloan lies down in front to pose with a group of volunteers at a Canadian Heritage event in Ottawa

Entre ces trois activités principales, M me Sloan explore tout de même d’autres possibilités de bénévolat dans des milieux qui l’intéressent.

« J’adore le sport, alors je donnais mon nom pour n’importe quel événement sportif pour lequel on cherchait des bénévoles. Il y a l’embarras du choix à Ottawa; je pourrais me tenir occupée toutes les fins de semaine à compter du jeudi. »

Elle commence par un tournoi de volleyball, puis se met à donner des cours de Zumba dans le cadre du Relais pour la vie. Les expériences se succèdent rapidement et mènent à de nouvelles occasions dans le sport.

« Le sport a toujours été un refuge pour moi. Dans une petite communauté comme celle-ci, et surtout à Ottawa, il suffit que les gens vous connaissent un peu, que votre nom soit associé à certains événements pour que l’on vous demande de donner un coup de main ailleurs.

« J’ai profité d’occasions extraordinaires auxquelles je n’aurais pas eu accès, n’eût été mon implication dans le passé. »

Lors de la venue de l’équipe nationale féminine du Canada à Ottawa en 2021 pour la Série de la rivalité, Susan Sloan s’est portée volontaire pour le dévoilement du chandail des Jeux olympiques, en plus d’aider à l’accueil des personnes invitées au match.

« Ce fut vraiment un bonheur de travailler avec Hockey Canada. Les gens de l’organisation nous traitaient avec beaucoup de respect, c’était très apprécié. Ils sont reconnaissants pour chacune de nos actions, aussi petites puissent-elles sembler. »

Le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF aura lieu plus tard cette année à Ottawa. Grâce aux relations nouées au fil du temps et à sa réputation au sein de la communauté, M me Sloan s’est vu offrir une nouvelle occasion : devenir la coprésidente responsable des bénévoles pour le Mondial junior. Une offre dure à refuser, surtout pour quelqu’un qui vient d’une famille aussi passionnée de hockey que la sienne, qui s’assure de ne rien rater du tournoi chaque année.

« On m’a choisie pour le Mondial junior. C’était un choix, et c’est ce qui fait le plus chaud au cœur. Et rien de tout cela ne serait arrivé sans le bénévolat. »

Susan Sloan poses beside a Hockey Canada welcome sign

M me Sloan a hâte que les touristes et invités découvrent tout ce qu’Ottawa a à offrir lorsque le tournoi prendra son envol en décembre prochain.

« Pour les bénévoles, c’est un peu le branle-bas. J’aime la diversité que ça apporte à la ville. L’énergie que ça crée. Il faut être sur place pour la sentir. Vraiment, c’est extraordinaire d’en faire partie.

« Les gens viennent de partout dans le monde, et on a l’occasion d’aller à leur rencontre. De s’impliquer pour sa ville. »

Avec une telle expérience dans autant de rôles différents, M me Sloan sait très bien ce que peut apporter chaque bénévole.

« La synergie qui se crée lorsque l’on côtoie des gens aux intérêts similaires, c’est magique. Certains événements reposent sur la contribution des bénévoles. Les tournois de l’IIHF n’auraient pas lieu sans bénévoles. Même chose pour les célébrations de la fête du Canada. »

Ayant accompagné d’autres bénévoles à leurs premiers pas dans ce rôle, M me Sloan en a vu plusieurs s’épanouir d’une manière que ces personnes n’auraient jamais cru possible. Les mots lui manquent pour décrire à quel point elle se sent chanceuse d’avoir emprunté la voie du bénévolat il y a 22 ans.

« Tout ce que je suis, tout ce que je deviendrai, je le dois au bénévolat. Rares sont les choses dans la vie auxquelles on consacre autant d’efforts et qui nous apportent autant en retour. Vraiment, je ne saurais imaginer mon existence sans le bénévolat. »

Vous aimeriez être bénévole quand Ottawa accueillera à nouveau des gens de partout dans le monde l’hiver prochain? Inscrivez-vous maintenant au Programme des bénévoles du Mondial junior de TELUS!

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Clarke poursuit son ascension

Du petit village de Drake jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver, Alex Clarke ne cesse d’abaisser les barrières et d’inspirer la relève en arbitrage par son parcours unique au hockey

Jonathan Yue
|
08 April 2024

Alex Clarke fait partie de l’élite de l’arbitrage et est parmi les officielles les plus respectées au monde. Mais n’eût été une vache un peu de mauvais poil, l’histoire aurait pu être bien différente.

Printemps 2015. Clarke, qui porte alors son nom de jeune fille, Alex Blair, vient d’être repêchée au 53e rang par l’Inferno de Calgary dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Puis survient une vilaine blessure au genou, subie sur la ferme familiale par un coup de patte d’une vache, qui vient changer tous ses plans.

« Je n’ai pas pu m’entraîner de l’été – en tout cas, pas comme j’aurais dû », se rappelle Clarke, qui a joué trois saisons avec les Gold Wings de Weyburn dans la Ligue de hockey féminin M18 AAA de la Saskatchewan (SFU18AAAHL) avant d’évoluer en division III de la NCAA au Collège de St. Scholastica, au Minnesota. « On a dû faire une croix sur le camp d’entraînement de l’Inferno et les essais à l’automne. »

Si la porte se fermait sur sa carrière de hockeyeuse, une autre n’allait pas tarder à s’ouvrir.

« Je savais que je voulais rester dans le domaine du hockey. J’avais déjà songé au métier d’entraîneuse, mais à 22 ans, je me voyais mal derrière le banc d’une équipe, à devoir organiser ma vie autour d’un calendrier précis. Je me suis donc tournée vers l’arbitrage. »

Depuis, Clarke gravit les échelons à une vitesse folle. Originaire de la Saskatchewan, ou plus précisément du petit village de Drake (population : 197), elle a arbitré dans la SFU18AAAHL et la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan (SJHL), mais aussi à l’échelle nationale lors de la Coupe Esso et à l’international au Championnat mondial féminin de l’IIHF.

Elle est devenue en 2021 la première femme juge de lignes dans la Ligue de hockey de l’Ouest, en plus d’avoir été la première femme arbitre plus tôt cette saison-ci. Le 5 décembre 2021, elle faisait partie du groupe d’officiels lors d’un match de la Ligue américaine de hockey (AHL), une première pour une femme dans le circuit.

« Ma passion pour le hockey, c’est ce qui me pousse à faire ce que je fais. Quand je suis sur la glace, je ne pense à rien d’autre. Je m’amuse. Et je le fais en bonne compagnie.

« Le succès amène un peu plus de reconnaissance, et ça me convient très bien. En tant que seule femme à arbitrer dans certaines ligues, je suis peut-être perçue comme une pionnière par certaines personnes. J’en suis consciente et je prends ce rôle très au sérieux. »

L’AHL souhaitait la bienvenue à Alex Clarke le 5 décembre 2021.

Ces dernières années ont été particulièrement mouvementées pour Clarke, qui a atteint le sommet du hockey international en 2022 en agissant comme juge de lignes lors des Jeux olympiques d’hiver à Beijing. Il y a quelques mois, elle a fait ses débuts dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), le nouveau circuit professionnel chez les femmes. Et plus récemment, elle a arbitré durant le Défi 3-contre-3 de la LPHF pendant la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH à Toronto.

« Ça s’est fait naturellement, du moins de mon point de vue », décrit Clarke à propos de sa progression en tant qu’officielle. « Mis à part la saison 2021-2022, où je me promenais beaucoup d’une ligue à une autre, j’ai suivi un cheminement assez semblable à celui des joueuses. On m’observe, on m’évalue. Et quand on me juge prête à passer au prochain niveau, je fais le saut. J’ai vécu plein d’expériences positives, sans jamais me sentir dépassée par les événements. »

Inspirer la relève

Malgré un parcours pour le moins atypique jusqu’à l’arbitrage, Clarke n’y changerait absolument rien.

« Quand j’ai commencé à envisager la chose, j’ai été accueillie à bras ouverts par les gens à Hockey Saskatchewan. Ils ont pris connaissance de mon historique comme joueuse, puis m’ont invitée à un camp en arbitrage. Un accueil tellement chaleureux, dès mon arrivée. Je me suis toute de suite sentie à ma place. »

Comme officielle, Clarke veut montrer qu’il existe plus d’une voie pour s’impliquer au hockey et espère avoir plus d’occasions d’accompagner les jeunes qui s’intéressent à l’arbitrage.

« Mon conseil à quiconque s’intéresse au métier serait de garder une bonne ouverture d’esprit. Dans mon cas, c’est l’amour du sport et la volonté de m’améliorer qui m’ont poussée à me lancer. Mais c’est un processus qui prend souvent des tournures inattendues. »

Avec l’essor du hockey féminin au cours des dernières années, Clarke comprend l’importance de donner le bon exemple sur la glace, même à titre d’officielle. À son avis, l’engouement créé par la LPHF a déjà un énorme impact.

« Ma fille de quatre ans et demi commence déjà à être influençable », explique Clark, qui est aussi mère d’un garçon. « Cette saison, j’ai amené la famille au Match des étoiles de la LNH. De voir la réaction de ma fille, de l’entendre parler de Natalie Spooner et de Sarah Nurse, c’est formidable. Son intérêt pour le hockey s’est décuplé, et c’est parce qu’elle voit plus de femmes comme des exemples à suivre.

« Je pense que ça rejoint bien des gens. Les jeunes peuvent désormais voir des femmes, des mamans sur la glace et dans les arénas. Il y a plus d’égalité, on voit que c’est possible pour n’importe qui de réaliser ses objectifs. »

De plus en plus de ligues incluent les femmes en arbitrage, comme ce fut le cas de l’AHL. Clarke espère continuer de contribuer à cet élan pour que les femmes soient encore plus nombreuses à passer au stade suivant. Sa participation à la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH l’amène à penser qu’on n’est peut-être pas si loin du jour où des femmes arbitreront dans la grande ligue chez les hommes.

« Ça peut être dans deux ans ou dans dix ans, qu’importe. Si je peux apporter ma contribution pour qu’une officielle y accède, je le ferai avec grand plaisir. Que ce soit moi ou quelqu’un que je pourrai accompagner et inciter à repousser les limites, je serai heureuse. Ce que je souhaite au bout du compte, c’est aider à faire avancer notre profession et inspirer la prochaine génération. »

Sur le plan individuel, ce que vise Clarke à long terme, c’est une affectation aux Jeux olympiques de 2026 à Milan, en Italie. Mais en attendant, toute son attention est tournée vers le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York.

« Je veux être du match pour la médaille d’or. Il y a de la compétition parmi les officielles aussi. Comme les joueuses, on vise toutes une place en finale. Mais l’important, c’est de m’amuser et de m’améliorer tout en rendant mes consœurs meilleures aussi. »

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Personnel d’arbitrage choisi pour les championnats de hockey d’U SPORTS

Hockey Canada nomme 26 officielles et officiels pour les championnats de hockey masculin et féminin d’U SPORTS

Dan Hanoomansingh
|
12 March 2024

Vingt-six officielles et officiels – 13 arbitres et 13 juges de lignes – ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats de hockey d’U SPORTS.

Les tournois se dérouleront en parallèle du 14 au 17 mars : la Coupe U en hockey masculin se tiendra à Toronto, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Saskatoon.

Les championnats de 2024 seront arbitrés par une équipe chevronnée forte d’une grande expérience au niveau national et international. Pour la Coupe U en hockey masculin, on compte notamment Mark Pearce (North Vancouver, BC), qui a arbitré les matchs pour la médaille d’or lors de l’édition 2022 de la Coupe U et du Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF. Du côté du championnat féminin, on trouve Alexandra Clarke (Drake, SK), Stéphanie Gagnon (Princeville, QC) et Cianna Lieffers (Cudworth, SK), qui ont porté l’uniforme zébré aux Jeux olympiques.

« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations amateurs de s’affronter dans le cadre d’un tournoi exigeant à simple élimination. Ces arbitres et juges de ligne œuvrent au plus haut niveau amateur et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »

Nom Membre régional, provincial ou territorial Rôle
Coupe U – hockey masculin (Toronto, ON)
Nick Albinati Hockey Colombie-Britannique Juge de lignes
Nick Arcan Fédération de hockey de l’Ontario Juge de lignes
Birkhoff Birkhoff Fédération de hockey de l’Ontario Juge de lignes
Josh DeYoung Hockey Nouvelle-Écosse Arbitre
Danny Emerson Fédération de hockey de l’Ontario Arbitre
Maxime Ferland Hockey Québec Juge de lignes
Jesse Gour Hockey Québec Arbitre
Troy Murray Hockey Saskatchewan Arbitre
Mark Pearce Hockey Colombie-Britannique Arbitre
Luke Pye Fédération de hockey de l’Ontario Juge de lignes
Championnat de hockey féminin d’U SPORTS (Saskatoon, SK)
Ali Beres Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Juge de lignes
Jennifer Berezowski Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Arbitre
Melissa Brunn Hockey Colombie-Britannique Juge de lignes
Hayley Butz Hockey Alberta Arbitre
Alexandra Clarke Hockey Saskatchewan Juge de lignes
Marie-Éve Couture Hockey Québec Arbitre
Brandy Dewar Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Arbitre
Stéphanie Gagnon Hockey Québec Juge de lignes
Audrey-Anne Girard Hockey Québec Arbitre
Laura Gutauskas Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Juge de lignes
Amy Laroche Hockey Colombie-Britannique Juge de lignes
Cianna Lieffers Hockey Saskatchewan Arbitre
Amy Martin Hockey Manitoba Arbitre
Shauna Neary Hockey Nouvelle-Écosse Arbitre
Sophie Thomson Hockey Nouvelle-Écosse Juge de lignes
Erin Zach Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Juge de lignes

Marc Maisonneuve (Gatineau, QC) sera l’entraîneur en arbitrage pour la Coupe U en hockey masculin. Pour le Championnat de hockey féminin d’U SPORTS, l’entraîneuse en arbitrage sera Vanessa Stratton (Windsor, ON).

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Troquer son bâton pour un sifflet

Même si elle a commencé à jouer au hockey tardivement, Ali Beres ne s’est pas empêchée d’atteindre ses buts et de devenir l’une des meilleures jeunes juges de lignes par la suite

Katie Brickman
|
08 March 2024

Quand Ali Beres se fixe un objectif, c’est presque assuré qu’elle va le réaliser.

Passant de la ringuette au hockey, Ali a enfilé l’uniforme zébré après sa carrière de hockeyeuse au sein du réseau U SPORTS et s’est mise aussi à la pratique d’autres disciplines. Peu importe ce qu’elle entreprend, la détermination qu’elle a lui permet de toujours viser de nouveaux buts.

« Je suis chanceuse, car le sport a occupé une grande partie de ma jeunesse », lance la femme de 27 ans. « Je me sens vraiment privilégiée d’œuvrer dans le sport au niveau où je suis rendue et d’avoir eu plein de belles occasions. »

Ali a grandi en Colombie-britannique à environ 30 minutes de Vancouver, dans le village de Lions Bay. Comme aucun programme de hockey féminin n’y était offert, sa sœur Maegan et elle ont dû se rabattre sur la ringuette. C’est à l’âge de 13 ans qu’Ali a commencé à pratiquer le hockey avec l’intention de jouer au niveau universitaire.

La transition de la ringuette vers le hockey a forcé Ali à acquérir de nouvelles aptitudes, notamment dans le maniement du bâton et les tirs.

« Quand on passe de la ringuette au hockey, il y a des aptitudes et des connaissances à ajouter à son bagage », confirme-t-elle.

Elle a appris du personnel entraîneur qu’elle avait un manque à gagner par rapport à ses pairs du même âge et qu’elle perdait son temps. Toutefois, son désir de bien faire l’a poussée à participer à des camps de développement des habiletés et à tirer des centaines de rondelles dans le garage familial pour être en mesure de jouer.

« Je me souviens de cette conversation. J’avais 14 ans. Ce moment a été marquant et m’a permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui. J’ai appris que si je veux réaliser quelque chose absolument et que je multiplie les efforts avec détermination, je peux atteindre mes objectifs. Surtout, il ne faut jamais lâcher quand on aime ce qu’on fait. »

Cet amour et cette passion l’ont aidée à avoir du succès au hockey; elle a joué pour la Colombie-Britannique au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2013 et pour l’Université Western de London, en Ontario, où elle a remporté un titre national d’U SPORTS en 2015, une médaille d’argent au championnat national et deux titres du réseau du Sport universitaire de l’Ontario (SUO).

À la fin de son parcours universitaire, elle s’est mise à penser à la suite des choses. Elle savait qu’elle voulait demeurer dans le monde du hockey et elle s’est tournée vers un aspect du jeu qu’elle avait déjà apprivoisé, soit l’arbitrage.

« Je ne me sentais pas prête à accrocher mes patins après mon stage universitaire. L’aréna était ma deuxième maison depuis que j’avais trois ans. Dès la fin de mon dernier match, j’ai été prise par les émotions. Je savais que j’allais devoir trouver un emploi et arrêter de jouer. Je me suis souvenue que j’adorais l’arbitrage quand j’étais jeune. »

Ali a décidé qu’elle voulait enfiler un autre chandail, faire partie d’une nouvelle équipe et voir jusqu’où l’arbitrage allait la mener. Après l’université, elle a obtenu à nouveau une certification d’officielle en Ontario.

« J’ai enfilé les matchs avec différentes personnes et appris le plus possible, raconte-t-elle. J’ai constaté que plusieurs me devançaient dans le programme et été témoin de leurs réalisations. J’ai dit à mes mentors que j’aimerais un jour obtenir les mêmes affectations. »

Depuis sa transition vers l’arbitrage, Ali a eu l’occasion de faire partie du Programme d’excellence des officiels de Hockey Canada (POE), un cheminement qui permet aux arbitres et juges de lignes d’atteindre leurs objectifs de haut niveau.

Depuis, elle a été une juge de lignes à quelques événements importants, dont le Championnat mondial féminin des M18 2014 de l’IIHF (division 1B) et la Bataille de la rue Bay de la Ligue professionnelle de hockey féminin, un match qui a opposé Toronto à Montréal il y a quelques semaines.

« Je suis vraiment reconnaissante de toutes les occasions que j’ai eues grâce à l’arbitrage. J’aime mon rôle, car ça me permet de rester investie dans le hockey. C’est intense… Il y a de la pression et un esprit de compétition. Notre rôle est de veiller au franc-jeu et à la sécurité. »

Sans le soutien de sa famille, et en particulier de Maegan, Ali n’arriverait pas à concilier son métier d’ingénieure de solutions au sein d’une société d’approvisionnement avec son rôle d’officielle et de triathlonienne.

« Nous sommes comme de meilleures amies et notre esprit compétitif a toujours été très fort. Nous avons toujours cherché à nous pousser l’une et l’autre. Nos parents nous ont inculqué de fortes valeurs. Malgré la compétition, nous nous sommes toujours épaulées et savions que le succès de l’une n’empêchait pas le succès de l’autre. »

Comme Ali, Maegan avait des ambitions au hockey qu’elle voulait atteindre. En plus de jouer dans la NCAA au sein du Collège de Boston et dans la Premier Hockey Federation pour le Six de Toronto, elle a remporté une médaille d’argent avec le Canada au Championnat mondial féminin des M18 2017 de l’IIHF.

« Nous avons toujours été proches, et elle est devenue un excellent modèle pour moi, explique Maegan. En tant que petite sœur, j’en suis venue à prendre ma grande sœur comme idole. Quand j’avais beaucoup de succès pendant ma carrière de hockeyeuse, elle était la personne la plus proche de moi et je comptais toujours sur elle pour obtenir des conseils et du soutien. »

Pour jouer à un haut niveau, il est important d’être en bonne forme physique, mais pour Ali, ça lui permet également de rester saine mentalement et de garder un bon équilibre avec sa vie professionnelle. Quand elle n’arbitre pas, Ali participe à des triathlons, un sport dont elle est rapidement tombée amoureuse.

« Les joueuses donnent leur 100 %, donc nous devons faire la même chose pour les suivre, commente Ali. Je trouvais ça un peu ennuyant au gym. Pour sortir de ma zone de confort, je me suis inscrite à une compétition Ironman 70.3 (aussi connue sous le nom de demi-Ironman), et je suis devenue accro.

Tandis qu’Ali continue de se fixer des objectifs, comme participer aux Jeux olympiques à titre d’officielle, sa sœur sait que c’est sa détermination qui la mènera si loin.

« Une fois qu’elle a un objectif en tête, elle fera tout en son pouvoir pour l’atteindre, explique Maegan. Je suis vraiment fière d’elle, de ce qu’elle a accompli et de sa transition de joueuse de hockey à officielle. J’ai hâte de voir jusqu’où elle ira. »

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Officielles et officiels choisis pour les camps de la haute performance

Quatre-vingt-onze arbitres et juges de lignes participeront au Programme d’excellence des officiels en 2023-2024

Dan Hanoomansingh
|
29 January 2024

Près de 100 arbitres et juges de lignes de partout au pays ont été choisis pour participer aux camps du Programme d’excellence des officiels (PEO) de Hockey Canada.

Soixante et un officielles et officiels ont été sélectionnés en vue des camps de dépistage régionaux, et trente autres participeront au prestigieux camp de sélection de la haute performance nationale. De plus, le volet féminin du Programme d’excellence des officiels se poursuit pour une deuxième année.

« Nous sommes ravis d’offrir à nos meilleurs arbitres et juges de lignes la possibilité de concourir sur la scène nationale », a déclaré Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Nos camps régionaux permettent à ces officiels et officielles de s’initier au niveau de compétition national et les préparent à lutter pour des affectations à l’échelle nationale au niveau des M18.

« Nous sommes très heureux du maintien du volet féminin du Programme d’excellence des officiels pour une deuxième année et nous sommes reconnaissants du soutien de la Fondation Hockey Canada, notre partenaire principale, sans qui cette initiative serait impossible. »

C’est par l’intermédiaire du PEO que les arbitres et juges de lignes du pays parviennent à être sélectionnés pour des affectations aux événements nationaux et internationaux d’envergure. Les objectifs du programme sont les suivants : fournir un cheminement de développement aux arbitres et aux juges de lignes qui aspirent à l’élite; offrir un entraînement favorisant le perfectionnement aux arbitres et aux juges de lignes de l’élite; préparer les officielles et officiels pour des compétitions nationales et internationales; aider Hockey Canada à prendre des décisions éclairées en vue des compétitions nationales et internationales. Les officiels et officielles accèdent au PEO grâce aux camps de dépistage régionaux, en fonction des affectations des programmes de leur membre respectif.

Les 30 personnes qui seront du camp de sélection de la haute performance nationale prendront part à un programme intensif de quatre jours visant à les aider à acquérir les outils nécessaires pour réussir au niveau élite. Elles ont été soumises à un processus d’évaluation échelonné sur plusieurs mois, recevant notamment des commentaires des programmes et des ligues de leur membre respectif, qui a mené à leur sélection définitive par Hockey Canada.

« Il faut des années de travail acharné et de dévouement à l’art de l’arbitrage avant de recevoir une invitation au camp de sélection de la haute performance nationale, a déclaré Hanoomansingh. Ces arbitres et juges de lignes ont travaillé sans relâche pour perfectionner leurs compétences et sont maintenant prêts à rejoindre notre groupe d’officiels et d’officielles de haut niveau et à rivaliser avec l’élite mondiale. »

Une fois le camp terminé avec succès, les arbitres et juges de lignes viendront se greffer au programme de la haute performance et lutteront pour une place aux championnats nationaux junior A et senior, ainsi que pour des affectations à l’international.

Camp de sélection de la haute performance nationale (Calgary, Alberta, du 1er au 4 février)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Josh Albinati

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Gillian Allan

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Tara Benard-Rae

Association de hockey féminin de l’Ontario

Arbitre

Ali Beres

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Brian Birkhoff

Fédération de hockey de l’Ontario

Juge de lignes

Mathieu Boudreau

Hockey Québec

Arbitre

Hayley Butz

Hockey Alberta

Arbitre

Cynthia Côté

Hockey Manitoba

Arbitre

Elizabeth Dornstauder

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Maxime Ferland

Hockey Québec

Juge de lignes

Audrey-Anne Girard

Hockey Québec

Arbitre

Nick Grenier

Hockey Manitoba

Juge de lignes

Alex Homer

Hockey Alberta

Arbitre

Darby Hucaluk

Association de hockey féminin de l’Ontario

Arbitre

Chad Ingalls

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

Ryan Jenken

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

Yannick Jobin-Manseau

Hockey Québec

Arbitre

Brendan Kane

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

William Kelly

Hockey Québec

Arbitre

Anthony Lapointe

Hockey Québec

Juge de lignes

Amy Laroche

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Jarrod Lucoe

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Bob Millette

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Harrison O’Pray

Hockey Nouveau-Brunswick

Arbitre

Luke Pye

Fédération de hockey de l’Ontario

Juge de lignes

Wyatt Rapsky

Hockey Manitoba

Arbitre

Jack Robinson

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Arbitre

Ty Skene

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Mason Stewart

Hockey Alberta

Arbitre

Brennan Walker

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Le personnel du camp de la haute performance nationale est composé de Hanoomansingh, Dr. David Hancock, Megan Howes, Steve Lidstone, Pat Malloy, Kevin Muench, Todd Robinson et Vanessa Stratton.

Camp des femmes de la région de l’Atlantique (Halifax, Nouvelle-Écosse, du 14 au 17 septembre)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Brianna Bolivar

Hockey Nouvelle-Écosse

Arbitre

Bailey Carr

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Juge de lignes

Lauren Clark

Hockey Nouvelle-Écosse

Juge de lignes

Rachel Hopkins

Hockey Terre-Neuve-et-Labrador

Arbitre

Shannon Ivey

Hockey Terre-Neuve-et-Labrador

Arbitre

Jenna Leighton

Hockey Nouvelle-Écosse

Arbitre

Blaire MacKinnon

Hockey Nouvelle-Écosse

Juge de lignes

Alexis Ouellet

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Arbitre

Leah Rideout

Hockey Terre-Neuve-et-Labrador

Juge de lignes

Mykaela Sherry

Hockey Nouvelle-Écosse

Juge de lignes

Jennifer Stewart

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Arbitre

Megan Sullivan

Hockey Nouveau-Brunswick

Juge de lignes

Les entraîneuses en arbitrage sont Gabrielle Ariano-Lortie, Meghan MacTavish et Shauna Neary.

Camp des hommes de la région de l’Ouest (Calgary, Alberta, du 26 au 29 septembre)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Ethan Crawford

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Kaden Fiacco

Hockey Saskatchewan

Juge de lignes

Michel Fournier

Hockey Manitoba

Juge de lignes

Cameron Fynney

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

Josh Grimm

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Cameron Halter

Hockey Alberta

Juge de lignes

Brandon Koop

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Matthew Lattimer

Hockey Alberta

Juge de lignes

Carson McDonald

Hockey Manitoba

Arbitre

Carter McKnight

Fédération de hockey de l’Ontario

Juge de lignes

Shane Steenhoek

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

Jesse Wood-Schatz

Hockey Alberta

Arbitre

Les entraîneurs en arbitrage sont Hanoomansingh, CJ Senkow et Colin Watt.

Camp des hommes de la région de l’Est (Sherbrooke, Québec, du 26 au 29 octobre)

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Alex Allain

Hockey Nouveau-Brunswick

Juge de lignes

Maxime Carré

Hockey Québec

Juge de lignes

Simon Cholette

Hockey Québec

Arbitre

Antoine Dénommé

Hockey Québec

Arbitre

Justin Deveau

Hockey Nouvelle-Écosse

Arbitre

Nicolas Gaudet

Hockey Nouveau-Brunswick

Arbitre

William Kelly

Hockey Québec

Arbitre

Joey Kramar

Hockey Est de l’Ontario

Juge de lignes

Julien Lapointe

Hockey Québec

Arbitre

Olivier Lapointe

Hockey Québec

Juge de lignes

Cole Sellers

Hockey Nouvelle-Écosse

Juge de lignes

Kalib Snow

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Arbitre

Les entraîneurs en arbitrage sont François Fortin, Marc Maisonneuve, Peter Moraitis et Kirk Wood.

Camp des femmes de la région centrale (Montréal, Québec, du 11 au 13 novembre)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Laurie-Anne Éthier

Hockey Québec

Juge de lignes

Catherine Fournier

Hockey Québec

Arbitre

Bailey Kennedy

Association de hockey féminin de l’Ontario

Arbitre

Daphnée Lemay

Hockey Québec

Arbitre

Raphaëlle Locas

Hockey Québec

Arbitre

Michelle Ngan

Hockey Québec

Juge de lignes

Francesca Pedulla

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Abiguèle Perreault

Association de hockey féminin de l’Ontario

Arbitre

Hailey Perreault

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Shadei Saadé

Hockey Québec

Arbitre

Marlowe Schott

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Evelyn Wilson

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Les entraîneuses en arbitrage sont Ariano-Lortie, Stéphanie Campbell et Theresa Llorente.

Camp des femmes de la région de l’Ouest (Regina, Saskatchewan, du 7 au 10 décembre)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Karissa Alford

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Emma Benoit

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Cassidy Brand

Hockey Alberta

Juge de lignes

Hailey Cromie

Hockey Manitoba

Juge de lignes

Julianne Desjardins

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Lindsey Ducharme

Hockey Alberta

Juge de lignes

Dana Edamura

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Jessica Hammer

Hockey Alberta

Juge de lignes

Emily Hill

Hockey Alberta

Arbitre

Annika Kohlman

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Taylor Pearson

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Kassandra Speicher-Cook

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Katie Watson

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Les entraîneuses en arbitrage sont Stratton et Ashley Desjardins.

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Canada vs. Czechia

Aperçu du match au Mondial junior : Canada c. Tchéquie

Mardi 2 janvier | 8 h 30 HE | Göteborg, Suède | Quart de finale

01 January 2024
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (2 JANV.)

L’équipe nationale junior du Canada voudra amorcer l’année 2024 du bon pied mardi dans un duel en quart de finale contre la Tchéquie au Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe 

Le Canada a vaincu l’Allemagne 6-3 en conclusion de la ronde préliminaire dimanche, marquant trois buts sans réplique en troisième période pour briser une égalité. Macklin Celebrini a inscrit un doublé, Owen Beck, Easton Cowan, Jordan Dumais et Brayden Yager ont récolté un but chacun, et le Canada a terminé en deuxième place du groupe A pour finir l’année 2023 sur une note positive.

De son côté, la Tchéquie a eu le dessus sur la Suisse au compte de 4-2 à son dernier match de la ronde préliminaire dimanche, confirmant sa troisième position dans le groupe B. Juri Kulich, Matyas Melovsky et Ondrej Becher ont terminé la partie avec deux points chacun. Devant le filet, Michael Hrabal a repoussé 17 des 19 tirs reçus.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Le Canada a remporté la médaille d’or du Championnat mondial junior 2023 de l’IIHF en battant la Tchéquie 3-2 en prolongation dans un match enlevant à Halifax. Les Canadiens se sont donné une avance de deux buts en troisième période, mais les Tchèques ont répliqué avec deux buts en 54 secondes pour envoyer tout le monde en prolongation. Dylan Guenther s’est transformé en héros pour la formation canadienne, complétant un échange avec Joshua Roy pour inscrire le but en or à 6 min 22 s de la prolongation.

À surveiller 

Macklin Celebrini. Son nom est sur toutes les lèvres, et avec raison. Le jeune de 17 ans continue de faire état de ses prouesses offensives et de démontrer pourquoi il est si important pour la troupe canadienne. Dans les trois victoires en ronde préliminaire, il a inscrit son nom sur la feuille de pointage. À l’aube de la ronde éliminatoire, Celebrini est à égalité avec l’Américain Gavin Brindley au deuxième rang des pointeurs de la compétition, fort d’une récolte de huit points. Il n’est qu’à un point de Servac Petrovsky de la Slovaquie. De plus, le joueur natif de Vancouver a vu son temps de jeu augmenter au fil du tournoi et il se trouve maintenant sur le premier trio. Dans la victoire du Canada face à l’Allemagne, il a passé 19 min 27 s sur la surface glacée, son sommet au Mondial junior. Il a fini la rencontre avec deux filets et huit tirs au but.

Jiri Kulich, Matyas Melovsky et Eduard Sale ont propulsé les Tchèques en quart de finale — Kulich (4-3—7) et Melovsky (0-7—7) ont sept points au compteur, tandis que Sale (3-2—5) en a cinq. Ce n’est pas la même formation tchèque qui a croisé le fer avec le Canada au match pour la médaille d’or l’an dernier, mais il y a tout de même près d’une douzaine de joueurs qui sont de retour. La Tchéquie compte également 11 joueurs qui évoluent dans la LCH cette saison, dont Adam Zidlicky (Mississauga, OHL), le fils de l’ancien joueur de la LNH, Marek Zidlicky. Autre note : Kulich fait une troisième présence au Mondial junior; dimanche, il a établi le record (de l’ère post-Tchécoslovaquie) de son pays pour le nombre de buts en carrière à ce tournoi annuel, avec 13.

Rétrospective 

Le Canada et la Tchéquie (anciennement la République tchèque) se sont affrontés à 24 reprises au Mondial junior depuis la dissolution de la Tchécoslovaquie; les Canadiens ont signé 21 victoires.

Ce sera la troisième fois que les deux équipes ont rendez-vous en quart de finale; Julien Gauthier avait inscrit deux buts en troisième période dans un gain de 5-3 du Canada en 2017, et Devon Levi avait signé un jeu blanc de 29 arrêts dans une victoire de 3-0 dans la bulle d’Edmonton en 2021.

Fiche de tous les temps : Le Canada mène 21-2-2 (1-1 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 118
Buts pour le Canada : 45

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Faire contre mauvaise fortune bon cœur

Libéré par l’équipe nationale junior du Canada il y a un an, Jordan Dumais s’est servi de son expérience pour dominer la LHJMQ et parvenir à porter la feuille d’érable en Suède

Nicholas Pescod
|
31 December 2023

Jordan Dumais se souvient de ce qu’il a ressenti lorsqu’il a appris qu’il ne porterait pas les couleurs d’Équipe Canada au Championnat mondial junior 2023 de l’IIHF. 

« C’était difficile, j’étais vraiment déçu », évoque Dumais. 

À 18 ans, l’attaquant vedette des Mooseheads de Halifax faisait partie des 28 joueurs invités au camp de sélection de l’équipe nationale junior à Moncton, en vue d’une occasion de jouer devant une foule qui lui était familière à Halifax. 

Au moment d’amorcer le camp, Dumais était le meilleur marqueur de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) avec une récolte de 54 points en 25 matchs, devancé seulement par Connor Bedard pour le plus grand nombre de points dans toute la Ligue canadienne de hockey (LCH).

« Je savais que j’étais parmi les plus jeunes et que mes chances de faire l’équipe étaient minces, mais j’ai aimé ma performance au camp », raconte Dumais, qui avait inscrit un but et une aide lors d’un match contre une équipe d’étoiles d’U SPORTS dans le cadre du camp. 

Malgré ses efforts, Dumais a été l’un des cinq avants retranchés à la fin du camp. 

« Je suis allé au camp et j’ai fait ce que j’avais à faire, mais ça n’a pas marché », dit Dumais. 

Un an plus tard, l’histoire est bien différente pour le joueur natif de Montréal. Invité à nouveau au camp de sélection, il a su éviter le couperet cette fois et représente maintenant le Canada en Suède en tant que membre de l’équipe nationale junior du Canada. 

« J’avais plus d’expérience à mon arrivée cette année, j’ai joué comme je sais le faire, et ça a fonctionné, raconte Dumais. C’est un rêve d’enfance qui se réalise. Honnêtement, c’est incroyable de porter le logo du Canada à chaque partie. » 

Passer à la vitesse supérieure 

Dumais faisait la pluie et le beau temps dans la LHJMQ bien avant d’être libéré d’Équipe Canada, mais il a atteint un tout autre niveau à son retour avec les Mooseheads après le camp, pour finir par connaître une saison exceptionnelle. 

Il a obtenu des points à chacun de ses huit premiers matchs suivant le camp et a été tenu à l’écart de la feuille de pointage seulement six fois en 40 matchs. Au cours de cette séquence, il a inscrit notamment sept points (4-3—7) contre Moncton le 19 février et six points (2-4—6) le 22 mars contre Charlottetown.

Au fil de ces 40 matchs, Dumais a accumulé 86 points, dont 31 en mars seulement, pour terminer la saison avec 140 points (54-86—140) à sa fiche, battant ainsi le record pour le plus grand nombre de points en une saison chez les Mooseheads (137). 

Il a raflé au passage de belles récompenses individuelles pour sa saison, remportant le trophée Jean-Béliveau à titre de meilleur pointeur de la LHJMQ et le trophée Michel-Brière à titre de joueur le plus utile de la LHJMQ. Il a aussi été nommé à l’équipe des étoiles des médias tant dans la LHJMQ que dans la LCH.

Jake Furlong, son coéquipier au sein des Mooseheads et d’Équipe Canada, a été à même de voir un changement s’opérer chez Dumais après son retour du camp. 

« Surtout après Noël, je pense qu’il avait un peu plus de motivation et de combativité », relate Furlong, qui côtoie Dumais à Halifax depuis quatre saisons. « Il voulait faire mentir ses détracteurs et prouver que les gens qui croyaient en lui avaient raison. Il est resté le même au quotidien, rien n’a changé, mais sur la glace, il a vraiment mis les bouchées doubles, et ça a paru en deuxième moitié de saison. » 

Furlong est également d’avis que la tenue du Mondial junior à Halifax a contribué au désir de Dumais de passer à la vitesse supérieure. 

« Ça fait probablement partie des facteurs », souligne le coéquipier de Dumais. « Après tout, il est originaire de cette région et évolue avec les Mooseheads. Il sait que nos partisans sont au rendez-vous soir après soir, et c’était rempli à craquer pendant le Mondial junior, alors je suis sûr que ça lui donnait envie d’être à la hauteur. » 

Dumais avoue que son retranchement d’Équipe Canada n’a fait qu’attiser son désir de repousser ses limites.

« Évidemment, j’étais déçu de ne pas avoir été pris l’année dernière, mais je m’en suis servi comme motivation pour revenir cette année. » 

Faire taire les critiques

À seulement 5 pi 9 po, le choix de troisième ronde (96e au total) des Blue Jackets de Columbus lors du repêchage 2022 de la LNH a souvent vu sa taille et sa capacité à maintenir un niveau de performance suffisamment élevé tout au long de sa carrière être remises en question. 

« Je pense qu’on a douté de moi toute ma vie. Donc, à ce stade, je reste fidèle à mon style de jeu malgré cette pression que j’ai toujours ressentie. Je n’y pense pas trop, mais c’est toujours là. » 

Pendant la saison morte, Dumais s’est affairé à peaufiner différents aspects de son jeu, notamment son coup de patin et sa forme physique. 

« Je cherche constamment à devenir meilleur de toutes les façons possibles. Je connais mes faiblesses. Je suis plus petit que les autres, mais je ne m’en fais pas avec ça. Pendant l’été, je travaille toujours sur les aspects qui me permettent de m’améliorer. » 

Aux yeux de Jim Midgley, l’entraîneur-chef des Mooseheads, c’était évident dès le début de l’année que Dumais souhaitait être nommée à l’équipe nationale junior du Canada. Il voit en l’avant de 19 ans une personne qui carbure à la compétition et qui a toujours soif de victoire et d’excellence. 

« À chaque exercice que nous faisons à l’entraînement, il veut être le meilleur. Il veut gagner, il veut être le plus rapide, il veut faire mieux que les autres. Jordan affiche un niveau de combativité élevé, et c’est ce qui lui permet de se démarquer. Il n’est pas le plus grand, mais pour un petit gabarit, il a beaucoup de hargne. »

Ce travail acharné et ce désir ardent d’être le meilleur ont porté leurs fruits pour Dumais, qui s’est présenté au camp de sélection fort d’un total de 47 points (16-31—47) en seulement 21 matchs avec les Mooseheads. Seuls cinq points le séparent de Mathieu Cataford, le meneur parmi les meilleurs pointeurs de la LHJMQ, malgré 13 matchs en moins comparativement à Cataford et son absence des Mooseheads depuis le 8 décembre.

Au cours de la prochaine semaine, toute son attention reste tournée vers Équipe Canada et le Mondial junior, à l’instar de Furlong et Mathis Rousseau, ses coéquipiers des Mooseheads. C’est un moment dont Dumais se souviendra toute sa vie.

« On a un super groupe de joueurs ici. L’ambiance est excellente dans le vestiaire, à l’hôtel, peu importe où on va, et on a beaucoup de plaisir. Je réalise un rêve. »

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Aperçu du match au Mondial junior : Canada c. Allemagne

Vendredi 31 décembre | 13 h 30 HE | Göteborg, Suède | Ronde préliminaire

Nicholas Pescod
|
30 December 2023

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ALLEMAGNE (31 DÉC.)

L’équipe nationale junior du Canada tente de rebondir et affronte l’Allemagne à son dernier match de la ronde préliminaire le 31 décembre au Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe 

Le Canada a subi sa première défaite du tournoi vendredi, s’inclinant 2-0 face à la Suède devant une salle comble, dont 3 500 partisanes et partisans canadiens. Mathis Rousseau a effectué 22 arrêts, dont quelques-uns dignes des faits saillants, et Macklin Celebrini a fait quatre tirs au but, mais ça n’a pas été suffisant.

L’Allemagne s’est inclinée 6-2 contre la Lettonie samedi. Samuel Schindler et Norwin Panocha ont fait mouche, mais les Allemands n’ont pu compléter la remontée après avoir tiré de l’arrière 3-0 en première période. Ils devront obtenir au moins un point à leur dernier match de la ronde préliminaire pour accéder aux quarts de finale.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Nul besoin de fouiller bien loin dans les livres d’histoire. La dernière rencontre entre ces deux nations remonte à il y a un peu plus d’un an en ronde préliminaire au Mondial junior 2023 à Halifax. Connor Bedard avait égalisé le record canadien pour le plus grand nombre de points, avec 7 (3-4—7), et Dylan Guenther avait réussi un tour du chapeau dans une victoire de 11-2 du Canada.

À surveiller 

Mathis Rousseau, sans aucun doute. Le gardien de but de 19 ans des Mooseheads de Halifax, snobé au repêchage de la LNH, offre une prestation exceptionnelle. Son arrêt sensationnel en fin de première période aux dépens des Finlandais le 26 décembre a débouché sur un but du Canada. Contre la Suède, Rousseau a fait un superbe arrêt avec la lame de son patin qui a su impressionner le « roi » Henrik Lundqvist lui-même. Il figure actuellement au deuxième rang des gardiens de but du tournoi pour la moyenne de buts alloués (1,33) et le pourcentage d’arrêts (0,944).

La formation allemande n’est pas celle qui a le plus de profondeur, mais elle compte notamment l’espoir de la LNH Julian Lutz (Arizona, 2022, 43e au total), 19 ans, qui a inscrit 23 points (10-13—23) en 19 matchs avec les Gamblers de Green Bay dans l’USHL. Elle mise aussi sur deux joueurs de 18 ans qui évoluent dans la LHJMQ, soit Julius Stumpf (Wildcats de Moncton) et Norwin Panocha (Saguenéens de Chicoutimi). Stumpf a obtenu 28 points en 30 matchs avec les Wildcats, tandis que Panocha (Buffalo, 2023, 205e au total) a 11 points avec Chicoutimi.

Rétrospective 

En ce qui concerne les affrontements entre les deux nations, le Canada a remporté les 16 matchs disputés depuis la réunification de l’Allemagne, en 1991. Si on compte également les matchs contre l’Allemagne de l’Ouest joués de 1977 à 1989, le dossier du Canada est impressionnant : 26 victoires en 27 duels. La seule fois que le Canada a flanché, c’était en finale consolation du tournoi de 1981 par la marque de 7-6. La bonne nouvelle de cette défaite? Cet échec a indirectement contribué à la mise en place du Programme d’excellence l’année suivante.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 16-0-0
Buts pour le Canada : 101
Buts pour l’Allemagne : 23

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Aperçu du match au Mondial junior : Canada c. Suède

Vendredi 29 décembre | 13 h 30 HE | Göteborg, Suède | Ronde préliminaire

Nicholas Pescod
|
29 December 2023

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUÈDE (29 DÉC.)

L’équipe nationale junior du Canada espère poursuivre sur sa lancée au Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF et croisera le fer avec le pays hôte dans un choc entre deux équipes invaincues au sommet du groupe A.

Dernier match de chaque équipe 

Le Canada s’est imposé 10-0 contre la Lettonie mardi pour signer un deuxième gain en autant de jours. Macklin Celebrini a mené la charge à l’offensive avec une récolte d’un but et quatre mentions d’aide – il s’agissait d’une 32e performance de cinq points pour un joueur canadien dans l’histoire du tournoi. Conor Geekie et Carson Rehkopf ont chacun touché la cible à deux reprises, tandis que Mathis Rousseau a repoussé les 22 tirs dirigés vers lui.

Du côté de la Suède, Otto Stenberg a réussi un tour du chapeau dans une victoire de 5-0 sur l’Allemagne jeudi. L’équipe hôte a maintenant une fiche de 2-0 en ronde préliminaire et partage la tête du groupe A avec le Canada. Mattias Havelid a inscrit un but et une aide, et il n’aura fallu que 15 arrêts à Melker Thelin pour signer le jeu blanc.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Le Canada avait vaincu la Suède par la marque de 5-1 en ronde préliminaire au Mondial junior 2023. C’était la veille du jour de l’An, à Halifax. Brennan Othmann avait inscrit un doublé, Connor Bedard avait participé à quatre buts des siens, et Thomas Milic avait bloqué 22 rondelles dans une rencontre où l’équipe canadienne s’était forgé une avance de 3-0 après seulement 12 minutes de jeu. Avec la victoire, le Canada s’était assuré de la deuxième place au classement du groupe A.

À surveiller 

Qui d’autre que Macklin Celebrini? Le Vancouverois a été le clou du spectacle face aux Lettons, amassant un but et quatre aides pour se hisser en tête des pointeurs du tournoi (2-4—6) après la deuxième journée de compétition. Dominant. Le mot n’est pas trop fort pour décrire Celebrini sur la scène internationale. Si l’on remonte jusqu’au Championnat mondial des M18 2023 de l’IIHF le printemps dernier, on remarque que le jeune de 17 ans a amassé pas moins de 21 points (8-13—21) au cours de ses huit dernières rencontres.

Ce n’est certainement pas la profondeur qui manque dans le clan suédois, qui compte au sein de sa formation 18 espoirs de la LNH, dont neuf joueurs sélectionnés en première ronde lors des deux derniers repêchages — Filip Bystedt (San Jose, 27e au total en 2022), David Edstrom (Vegas, 32e au total en 2023), Jonathan Lekkerimäki (Vancouver, 15e au total en 2022), Theo Lindstein (St. Louis, 29e au total en 2023), Liam Öhgren (Minnesota, 19e au total en 2022), Noah Östlund (Buffalo, 16e au total en 2022), Axel Sandin Pellikka (Detroit, 17e au total en 2023), Otto Stenberg (St. Louis, 25e au total en 2023) et Tom Willander (Vancouver, 11e au total en 2023).

Rétrospective 

L’historique est long entre les deux nations. En 36 affrontements depuis la toute première édition du Mondial junior en 1977, le Canada a eu un net avantage, vainquant la Suède à 25 occasions, y compris lors de quatre matchs pour la médaille d’or – en 1996, 2008, 2009 et 2018.

Il s’agira d’un cinquième duel seulement entre les deux équipes en territoire suédois, et d’un premier depuis 2006, lorsque le Canada avait eu le dessus sur la Suède au compte de 2-0 grâce aux filets de Luc Bourdon et de Brad Marchand. Les Canadiens détiennent l’avantage 3-1 dans ces rencontres.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 25-10-1 (2-1 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 160
Buts pour la Suède : 112

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© Vincent L-Rousseau

Gilles Bouchard, la fierté de Normandin

De son patelin du Lac-Saint-Jean à Sherbrooke en passant par Trois-Rivières, Rouyn-Noranda et Syracuse, Gilles Bouchard a fait son petit bonhomme de chemin jusqu’au Mondial junior en Suède

Eric Lavoie
|
26 December 2023

Rares sont ceux à Normandin qui auraient pu prédire que le nom de Gilles Bouchard résonnerait autant dans un domaine qui le mènerait aujourd’hui à un poste d’entraîneur adjoint au Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, à Göteborg, en Suède.

« Quand ma mère rencontrait mes professeurs, elle se faisait dire : "Gilles, il y a de quoi à faire avec, il est bon, mais on dirait qu’il ne veut pas l’être". J’étais pas mal tannant », dit-il en riant de bon cœur! « Mais j’aimais les sports et sans être une vedette, je me débrouillais bien dans la plupart d’entre eux. »

Dans son petit village du Lac-Saint-Jean, au Québec, où il retourne chaque été pour voir ses proches et pratiquer la pêche, il a grimpé les échelons du hockey mineur jusqu’à faire partie de la première édition du hockey M18 AAA à Jonquière avec les Cascades du Lac-St-Jean en 1987-1988. Par la suite, il a joué trois saisons dans la LHJMQ, terminant son parcours junior en 1991 avec une conquête de la Coupe du Président dans l’uniforme des Saguenéens de Chicoutimi.

Pas mal pour un petit boute-en-train qui donnait du fil à retordre à ses professeurs!

Le sport a façonné le destin de Gilles… un destin qui lui a permis de soulever des coupes, de gagner des médailles et de récolter des honneurs individuels.

Sa passion l’a motivé à s’inscrire à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en éducation physique. Il y a porté les couleurs des Patriotes, avec qui il a participé au Championnat canadien de hockey universitaire en 1996.

« Ceux qui m’ont connu jeune à Normandin doivent être tombés sur le dos de savoir que je suis allé à l’université », lance-t-il.

Pendant son parcours universitaire, il a appris des notions qui allaient aussi lui être bien utiles dans son rôle d’entraîneur. « En éducation physique, ça parle du corps humain, des muscles, de psychologie. J’ai également appris comment me placer et bouger devant un groupe pour bien faire passer mon message. »

Gilles Bouchard pose avec son chandail des Patriotes de l’UQTR.Gilles dans l’uniforme des Patriotes de l’UQTR, où il a joué de 1992 à 1996.

Un premier emploi formateur

Le nouveau bachelier n’a pas perdu de temps pour se faire la main.

« Après mes études, j’ai eu la chance de devenir responsable du programme sport-études de l’Académie les Estacades. Je faisais de la suppléance à l’école le matin et j’allais sur la glace l’après-midi. »

En plus de toutes ses tâches dans cet établissement scolaire de la Mauricie, Gilles a goûté à sa première expérience derrière le banc comme entraîneur adjoint des Estacades du Cap-de-la-Madeleine (M18 AAA), dont il est devenu l’entraîneur-chef six ans plus tard.

Cumuler les fonctions d’enseignant et d’entraîneur ont permis à Gilles de constater que malgré toutes les similitudes qu’il peut y avoir entre enseigner à un groupe d’élèves et diriger des joueurs, il y a tout un monde entre les deux.

« Au début, je dirigeais comme un enseignant, mais je me suis rendu compte que ce n’est pas parce que j’ai un bac que je vais être un bon entraîneur. Il faut gérer des jeunes, les faire performer, les sortir de leur zone de confort. Ce n’est pas juste en enseignant qu’on va chercher le meilleur de ses joueurs. »

En 2012, mûr pour un nouveau défi après avoir solidifié les bases du pédagogue en lui, il a délaissé son emploi de professeur et postulé pour devenir le nouvel entraîneur-chef à temps plein des Patriotes de l’UQTR. À sa seule saison à la barre de ce prestigieux programme, il a soulevé la coupe Queen’s, le titre des Sports universitaires de l’Ontario (SUO), et pris part au championnat canadien.

Cette décision audacieuse a changé le cours de son destin.

De la Mauricie à l’Abitibi

Quelques mois plus tard, après un long processus d’entrevues avec l’organisation des Huskies de Rouyn-Noranda dans la LHJMQ, Gilles a décidé de se lancer dans l’aventure du hockey junior pour occuper le poste de directeur général et entraîneur-chef de l’équipe.

« J’ai été cinq ans à Rouyn et j’ai bien aimé ça. C’est une organisation avec du bon monde, le propriétaire Jacques Blais est une personne incroyable. »

En Abitibi, Gilles a bâti et développé un noyau solide qui lui a permis en 2016 de remporter la Coupe du Président avec notamment Jérémy Lauzon, Rafaël Harvey-Pinard, Timo Meier et Francis Perron. Le magnifique parcours des Huskies s’est terminé en finale de la Coupe Memorial à Red Deer, en Alberta, où un certain Matthew Tkachuk a procuré aux Knights de London le titre canadien en prolongation.

Son passage avec les Huskies, avec qui il a été nommé Directeur général de l’année et Entraîneur de l’année en 2015-2016, a été marquant dans sa carrière d’entraîneur. Son nom s’est mis à circuler de plus en plus.

Gilles Bouchard soulève la Coupe du Président.Gilles qui soulève fièrement la Coupe du Président à Rouyn-Noranda. – Photo de Jean Lapointe

Le saut chez les pros

En juin 2018, Hockey Canada a embauché Gilles comme entraîneur-chef en vue de la Coupe Hlinka-Gretzky 2018, mais le destin en a voulu autrement… l’appel du hockey professionnel s’est fait entendre.

Présent au repêchage de la LNH à Dallas pour voir son fils Xavier être sélectionné par les Golden Knights de Vegas, Gilles a été convoqué à une entrevue avec le Lightning de Tampa Bay pour un poste d’entraîneur adjoint avec le club-école du Crunch de Syracuse dans la Ligue américaine de hockey (AHL). Quelques heures plus tard, il était embauché et directement envoyé au camp de développement à Tampa Bay.

Gilles Bouchard (à droite) avec son fils Xavier (à gauche) à la pêche sur le lac Saint-Jean.Gilles à la pêche sur le lac Saint-Jean avec son fils Xavier, repêché par les Golden Knights de Vegas en 2018.

Gilles a passé cinq ans à Syracuse, dont quatre avec Benoit Groulx et Eric Veilleux. Ensemble, le trio de Québécois a dirigé les meilleurs espoirs du Lightning, qui a gagné deux Coupes Stanley et perdu une fois en finale.

Cette première expérience au hockey professionnel a été très formatrice pour le Normandinois.

« Ça m’a permis de voir comment ça se comporte, des joueurs pros. Mon objectif chaque jour était de m’investir à l’aréna pour qu’ils sentent qu’ils devenaient de meilleurs joueurs et de meilleures personnes. J’ai vu des Alex Barré-Boulet, Russ Colton et Cal Foote ne pas l’avoir facile, se développer, devenir des hommes, et ils ont tous accédé à la LNH. »

Gilles Bouchard derrière le banc du Crunch de Syracuse.Gilles Bouchard derrière le banc du Crunch de Syracuse de l’AHL, où il a été un entraîneur adjoint de 2018 à 2023.

À l’issue des dernières séries, l’organisation a décidé de prendre une autre direction avec son personnel entraîneur, ce qui a mené Gilles à un retour dans les rangs de la LHJMQ à titre d’entraîneur-chef du Phœnix de Sherbrooke.

« C’était la première fois que ça m’arrivait de me faire tasser », souligne l’homme de 52 ans.

« Cependant, je n’en ai pas fait une affaire personnelle, je n’ai pas pensé que je n’étais pas capable de diriger au hockey professionnel. Je suis toujours le destin dans ma vie… je suis de retour au hockey junior cette saison et bien heureux de ça. »

Un retour avec Hockey Canada

Pendant son séjour avec les Huskies, Gilles a œuvré dans le monde du hockey international à trois reprises, soit aux éditions 2014, 2015 et 2017 du Défi mondial de hockey des moins de 17 ans. Il a gagné l’or avec Équipe Canada Blancs en 2015 comme entraîneur adjoint et l’argent avec Équipe Canada Rouges en 2017 dans le rôle d’entraîneur-chef.

À son retour dans la LHJMQ l’automne dernier, Gilles n’a pas mis trop de temps avant de penser au prochain Mondial junior.

« Je me suis dit que si j’avais un appel, j’allais y aller. Un lundi après-midi, j’étais dans mon bureau au Palais des sports et j’ai vu sur mon afficheur le nom de Scott Salmond [le premier vice-président de la haute performance et des activités hockey]. J’ai compris assez vite de quoi il allait me parler! »

À Göteborg, située à des milliers de kilomètres de Normandin, Gilles sait aujourd’hui qu’il a l’appui de sa communauté dans la quête d’une 21e médaille d’or d’Équipe Canada au Mondial junior, qui s’amorce le 26 décembre.

« Moi, je n’ai pas de compte Facebook, mais par mes sœurs et mes chums là-bas, je sais que le monde de la place m’encourage et me suit », confie modestement la fierté de Normandin.

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