Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF

Blogue de la bulle : Sarah Fillier

L’avant parle du retour en Nouvelle-Écosse pour le camp d’entraînement BFL de l’équipe nationale féminine, présenté par Sobeys, de l’importance d’avoir des collations dans sa chambre d’hôtel et des progrès personnels réalisés en dépit de la pandémie

Samedi 6 mars

Bonjour et bienvenue dans la bulle de l’équipe nationale féminine à Halifax.

Dix-huit mois se sont écoulés depuis la dernière présence de l’équipe nationale en Nouvelle-Écosse. Nous étions ici en septembre 2019 pour le Festival d’automne, enthousiasmées par la perspective de jouer au Championnat mondial féminin 2020 de l’IIHF en sol canadien. Nous y voici à nouveau, un an et demi plus tard, impatientes de pouvoir participer à l’édition 2021 du Championnat mondial, à Halifax.

Compte tenu de notre expérience dans la bulle du camp d’entraînement le mois dernier, à Calgary, nous savions un peu plus à quoi nous attendre : réunions et entraînements virtuels, repas servis à la chambre, tests de dépistage de la COVID-19 et bien d’autres protocoles de sécurité qui sont devenus la nouvelle norme. Mais c’est si stimulant d’être ici et de s’entraîner sur le site du Championnat mondial!

Après quelques jours sur place, je peux dire que je me suis adaptée à la vie du camp dans une bulle. Et cette fois, j’étais bien préparée pour ce qui est des collations! Nous passons beaucoup de temps dans notre chambre d’hôtel. Entre les repas, je discute par vidéo avec mes coéquipières, mes amis et ma famille, j’écoute de bonnes émissions de télé et j’admire la vue sur le port de Halifax. 

Ce que je préfère, toutefois, c’est sortir de ma chambre et passer du temps avec l’équipe, et je suis persuadée que toutes les filles sont d’accord avec moi! Pour se rendre à l’aréna, on procède par étage pour entrer dans la navette (allô, le 9e étage!). S’il n’y a pas de réunion virtuelle au préalable, c’est la première fois de la journée qu’on se voit, et c’est toujours électrisant. On discute sans arrêt pendant le trajet : des émissions qu’on regarde, du dessert incroyable qu’on a reçu au souper la veille, ou du tir de canon qui ne manque jamais de nous surprendre chaque jour. Une fois à l’aréna, c’est l’échauffement, et on saute sur la glace!

Aujourd’hui, on pensait qu’on allait faire une première compétition de patinage. Mais avant d’aller sur la patinoire, nous avons eu une bonne nouvelle. Au début du camp, les restrictions liées à la COVID-19 interdisaient les matchs intraéquipes. Et bien, aujourd’hui, ces restrictions ont été levées, et nous pouvons enfin jouer! L’excitation était déjà palpable avant l’entraînement, et elle a atteint son comble après l’annonce de l’assouplissement des restrictions et des dates du Championnat mondial féminin à venir.

Quand nous sommes en groupe, on peut facilement voir tout le travail, le dévouement et l’implication dont chacune a fait preuve hors des camps. C’est une année qui n’a rien d’ordinaire, mais c’est motivant de voir les grandes avancées qui ont été faites malgré les circonstances. Il est évident qu’adaptation est devenu le mot d’ordre pour tirer le meilleur parti de la situation.

Je suis si reconnaissante que nous ayons pu revenir sur la côte est. Le camp est tout simplement fantastique jusqu’à maintenant, et ça passe vite. J’ai hâte de disputer des matchs pendant les journées qui nous restent, je chéris chaque moment. Après tout, ce que nous aimons le plus, c’est jouer des matchs. Les filles d’Équipe Blancs n’ont qu’à bien se tenir!

Prenez soin de vous,

Sarah

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