En terminant quatrième encore, le Canada n'avait pas remporté de médaille olympique en hockey depuis sa médaille de bronze en 1968. Mais l'entraîneur Dave King s'était bâti une réputation de meilleur chef de file au pays pour développer et entraîner de jeunes talents. Amener des joueurs à s'engager à participer aux Jeux de 1988 était plus facile puisque le Canada était hôte pour la première fois et que les matchs de hockey allaient se dérouler au nouveau Saddledome, un aréna que plusieurs amateurs et analystes considéraient comme le plus moderne au monde. De plus, les joueurs utilisaient maintenant les Olympiques comme argument de négociation dans les conflits contractuels et par conséquent, le Canada pouvait profiter d'un gardien de but de classe mondiale, soit Andy Moog d'Edmonton. Son coéquipier Randy Gregg, qui avait joué en 1980, avait également pris une année sabbatique pour aller à la conquête d'une médaille olympique. Et même si la LNH n'envoyait toujours pas ses joueurs aux Jeux olympiques, les Flames de Calgary avaient prêté Jim Peplinski, un imposant joueur d'avant au cœur d'or qui était plus que content de représenter son pays.