

Annonce de la formation de l’équipe nationale féminine du Canada pour le Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF
Le Canada tentera de gagner un deuxième titre consécutif au Mondial féminin pour la première fois depuis 2000-2001
CALGARY, Alb. – Hockey Canada a dévoilé les 23 joueuses sélectionnées pour faire partie de l’équipe nationale féminine du Canada, qui tentera de défendre son titre au Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF, présenté du 24 août au 4 septembre à Herning et Frederikshavn, au Danemark.
Les joueuses ont été choisies à l’issue d’un camp de sélection de 11 jours au Markin MacPhail Centre du Parc olympique du Canada de WinSport à Calgary, dans le cadre de la vitrine estivale BFL du Programme national féminin. Le camp comprenait des tests sur glace et hors glace, des séances de développement des habiletés, de même que six matchs intraéquipes réunissant des joueuses qui bataillaient pour un poste au sein de l’équipe nationale féminine du Canada et de l’équipe nationale féminine de développement du Canada.
Parmi les 23 joueuses choisies, il y a :
- une joueuse qui fera ses débuts au championnat mondial (Eldridge)
- 9 joueuses qui ont remporté la 11e médaille d’or du Canada au Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF à Calgary (Ambrose, Bach, Bell, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Shelton, Stacey et Turnbull)
- 8 joueuses qui ont gagné une médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing, en Chine (Ambrose, Bell, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, Poulin, Rattray, Shelton, Stacey, Turnbull et Zandee-Hart)
La formation – soit 3 gardiennes de but, 7 défenseures et 13 avants - a été sélectionnée par l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.), en collaboration avec la directrice des activités hockey Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, Qc), la première responsable du dépistage et du développement des joueuses Cherie Piper (Scarborough, Ont.) et les autres membres du personnel de dépistage et d’entraîneurs.
« C’est inhabituel de jouer à un championnat mondial et aux Jeux olympiques la même année, mais cette occasion nous permet de nous mesurer aux meilleures équipes de la planète à l’amorce de notre nouveau cycle de quatre ans en vue des prochains Jeux olympiques, a exprimé Kingsbury. Nous avons la chance d’avoir un personnel d’entraîneurs et des joueuses qui savent ce qu’il faut faire pour gagner. La compétition au camp a été vraiment intense, et nous croyons avoir assemblé une équipe expérimentée qui nous donnera la meilleure chance de remporter une autre médaille d’or. »
Le tournoi à 10 équipes rassemble le Canada, les États-Unis, la Finlande, le Japon et la Suisse dans le groupe A, ainsi que l’Allemagne, l’équipe hôte du Danemark, la Hongrie, la Suède et la Tchéquie dans le groupe B.
Le Canada amorce la compétition contre la Finlande le 25 août et a rendez-vous avec la Suisse le 27 août et le Japon le 28 août, avant de conclure sa ronde préliminaire face à ses rivales des États-Unis le 30 août.
Avant le lancement officiel du Mondial féminin, les Canadiennes disputeront deux matchs préparatoires, soit face au Danemark le 20 août et aux États-Unis le 23 août.
TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, assureront une couverture et une analyse exhaustives du Championnat mondial féminin 2022 de l’IIHF et présenteront toutes les parties d’Équipe Canada. TSN diffusera tous les matchs de la ronde préliminaire du groupe A, les quarts de finale, les demi-finales et les duels de la ronde des médailles disputés au KVIK Hockey Arena à Herning. RDS couvrira tous les matchs d’Équipe Canada, de même que ceux de la ronde éliminatoire.
Pour de plus amples renseignements de l’IIHF, veuillez consulter le site officiel du tournoi au 2022.womensworlds.hockey .
Le Canada a remporté 11 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012 et 2021), huit d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016 et 2017) et une de bronze (2019) au Championnat mondial féminin de l’IIHF.
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Embauche de Misha Donskov à titre de vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines
Le champion de la Coupe Stanley et triple médaillé d’or de l’IIHF se joint immédiatement à l’organisation
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.
Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.
Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.
« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.
« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »
Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.
Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014), remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta. Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario. « C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey, autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi, Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la famille et de l’organisation des Stars de Dallas. » Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international. Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier directeur général à temps plein du Programme d’excellence. « Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond. Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et, maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en excellente posture pour les années à venir. » Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans seront dévoilés à une date ultérieure.
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L’avenir, c’est maintenant au repêchage 2025 de la LPHF
Au total, 16 Canadiennes ont été sélectionnées au sein des huit équipes de la ligue rassemblées à Ottawa
La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) a accueilli une nouvelle génération de joueuses, dont 16 Canadiennes, à l’occasion du repêchage annuel de la ligue, qui s’est tenu mardi soir dans la capitale nationale.
Ces hockeyeuses représentent 6 membres de Hockey Canada, et 11 ont déjà porté les couleurs du Canada en compétition internationale au sein du programme national féminin.
Choisie au quatrième rang par la Victoire de Montréal, la première Canadienne à avoir entendu son nom appelé est la défenseure Nicole Gosling, seule joueuse repêchée à avoir fait partie de l’équipe nationale féminine du Canada (et à avoir remporté l’or au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF).
Ont suivi en première ronde deux autres joueuses, soit Kendall Cooper (6e sélection, par le Minnesota), qui patrouille aussi à la ligne bleue, et Jenna Buglioni, toute première joueuse repêchée par la nouvelle équipe de Seattle, au 8e rang.
Au moins une Canadienne a été nommée dans chacune des six rondes, notamment à une cadence de trois en première, deuxième, quatrième, cinquième et sixième ronde. Minnesota, Montréal, New York et Seattle ont sélectionné trois Canadiennes chacune, Vancouver, deux, et Boston et Ottawa, une chacune. Les Sceptres de Toronto sont la seule équipe à ne pas avoir réclamé de joueuse du Canada.
Quatorze des 16 joueuses repêchées ont représenté leur province ou leur région au Championnat national féminin des M18, et quatre ont participé à la Coupe Esso, le Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada, soit Tamara Giaquinto (Brampton, 2018), Maya Labad (Lanaudière, 2018), Dayle Ross (St. Albert, 2019) et Vanessa Upson (Stoney Creek, 2019).
Vancouver a écrit une page d’histoire au 48e et dernier rang en sélectionnant Chanreet Bassi, de l’Université de la Colombie-Britannique, qui devient ainsi la toute première joueuse de la communauté sud-asiatique à être choisie au repêchage de la ligue.
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR MEMBRE
Association de hockey féminin de l’Ontario (8) : Brianna Brooks, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Hannah Murphy, Vanessa Upson, Olivia Wallin et Maddi Wheeler
Hockey Colombie-Britannique (3) : Chanreet Bassi, Jenna Buglioni et Anne Cherkowski
Hockey Alberta (2) : Dayle Ross et Sarah Wozniewicz
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador (1) : Abby Newhook
Hockey Île-du-Prince-Édouard (1) : Abby Hustler
Hockey Québec (1) : Maya Labad
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR EXPÉRIENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Équipe nationale féminine (1) : Nicole Gosling
Équipe nationale de développement féminin (9) : Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Nicole Gosling, Maya Labad, Hannah Murphy, Abby Newhook, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz
Équipe nationale féminine des moins de 18 ans (10) : Brianna Brooks, Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Maya Labad, Olivia Wallin, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz

Le Canada gagne la médaille d’argent au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF
Les Canadiennes perdent 4-3 en prolongation face aux Américaines au match pour la médaille d’or
ČESKÉ BUDĚJOVICE, Tchéquie – Après avoir effacé un déficit de deux buts, l’équipe nationale féminine du Canada a finalement été vaincue 4-3 en prolongation par les États-Unis dimanche, et conclut donc leur parcours au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF avec la médaille d’argent.
Après une première période sans but, les deux équipes ont chacune inscrit deux filets au deuxième tiers. Caroline Harvey et Abbey Murphy ont d’abord marqué à 29 secondes d’intervalle pour donner les devants aux Américaines, puis Danielle Serdachny (Edmonton, AB/Ottawa, LPHF) a inscrit le Canada au tableau moins d’une minute plus tard pour réduire l’écart à un but.
La capitaine Marie-Philip Poulin (Beauceville, QC/Montréal, LPHF) a une fois de plus marqué l’histoire, 55 secondes seulement après le but de Serdachny, en obtenant une mention d’aide sur le but égalisateur de Jenn Gardiner (Surrey, BC/Montréal, LPHF). Il s’agissait d’une 50e aide en carrière au Mondial féminin pour Poulin, qui dépassait du même coup la marque établie par Hayley Wickenheiser pour le plus haut total par une Canadienne.
Les États-Unis ont repris l’avance avant de voir Sarah Fillier (Georgetown, ON/New York, LPHF) inscrire son troisième but du tournoi avec moins de six minutes à jouer en troisième pour forcer la tenue de la prolongation. Le suspense a duré presque toute la prolongation, qui se jouait à trois contre trois. C’est finalement Tessa Janecke qui a dénoué l’impasse en battant Ann-Renée Desbiens (Clermont, QC/Montréal, LPHF).
« De manière générale, j’estime que nous avons eu l’avantage dans la rencontre, du moins assez pour l’emporter », a déclaré l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF). « La marge d’erreur est si petite. Nous avons eu plusieurs occasions d’en finir en prolongation, et même en troisième. Il s’agit simplement de profiter de ces chances tout en limitant les occasions de l’adversaire. C’était un match serré dans chaque aspect du jeu, on sentait que les choses pouvaient aller d’un côté comme de l’autre à tout moment. »
À l’issue du match pour la médaille d’or, Poulin a été nommée Joueuse par excellence et Meilleure avant, elle qui a conclu le tournoi en tête des pointeuses avec un total de douze points (quatre buts, huit aides). Poulin et Renata Fast (Burlington, ON/Toronto, LPHF) ont été nommées à l’équipe des étoiles des médias.
« Honnêtement, je suis contente de notre effort, a commenté Poulin. On a nivelé la marque après avoir tiré de l’arrière deux à zéro, on est encore revenues de l’arrière en troisième, puis il y a eu la prolongation. On a eu quelques occasions, mais on n’a pas su en profiter. Ça arrive, ça fait partie du processus. Ça va faire mal pendant un moment, mais on devra se ressaisir et reprendre le boulot. Les Jeux olympiques de 2026 vont arriver assez vite. »
« On espère toujours gagner en championnat mondial, mais quand ça vient avant les Jeux olympiques, ça devient encore plus grand, a ajouté Fast. C’est aussi une source de motivation. Une occasion de réfléchir à ce que nous devons améliorer, autant sur le plan individuel que collectif, dans l’espoir de remporter les grands honneurs dans une dizaine de mois. »
Le sommaire complet du match est affiché au HockeyCanada.ca.
Le Canada a conclu la ronde préliminaire au deuxième rang du groupe A avec une fiche de 3-0-0-1, vainquant la Finlande, la Suisse et la Tchéquie. Sa seule défaite est venue aux mains des États-Unis. L’équipe canadienne a confirmé sa participation au match pour la médaille d’or en battant le Japon 9-1 en quart de finale et la Finlande 8-1 en demi-finale.
Pour plus de renseignements sur la Fédération internationale de hockey sur glace, veuillez consulter le site officiel du tournoi ICI.
En 24 présences au Championnat mondial féminin de l’IIHF, le Canada a remporté 13 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012, 2021, 2022, 2024), 10 médailles d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016, 2017, 2023, 2025) et une de bronze (2019).
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Larocque, 200 matchs plus tard
De Lake Placid à České Budějovice en passant par une multitude de destinations, Jocelyne Larocque s’apprête à marquer l’histoire de l’équipe nationale féminine sans faire de bruit, fidèle à elle-même
Jocelyne Larocque se souvient encore de son tout premier match.
C’était le 4 novembre 2008, à Lake Placid, dans l’État de New York. Alors âgée de 20 ans, Larocque perçait l’alignement de l’équipe nationale féminine du Canada pour la première fois au match contre la Finlande en lever de rideau de la Coupe des 4 nations.
« Je me souviens que j’étais à la fois extrêmement nerveuse et très reconnaissante d’avoir l’occasion de jouer pour l’équipe nationale, raconte Larocque. Tous les jours, je me disais de profiter de chaque instant, de prendre exemple sur les autres joueuses et de tâcher de les imiter. »
Le succès a immédiatement été au rendez-vous, autant pour la joueuse que pour l’équipe. Le Canada a blanchi la Finlande 6-0, et c’est Larocque elle-même qui a inscrit le sixième but en s’amenant en appui depuis la ligne bleue pour s’emparer du retour à la suite d’un tir de Sarah Vaillancourt dans la dernière minute de jeu.
Seize ans et demi plus tard, Larocque cogne aux portes de l’histoire. Lorsqu’elle foulera la glace dimanche au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, la joueuse originaire de Sainte-Anne, au Manitoba, deviendra la cinquième joueuse de l’histoire d’Équipe Canada – et la première défenseure – à prendre part à 200 matchs à l’international.
Elle se joindra à Hayley Wickenheiser, Jayna Hefford, Caroline Ouellette et Marie-Philip Poulin, cette dernière ayant franchi ce plateau jeudi lors de la victoire en quart de finale du Canada contre le Japon.
« Quand je repense à mon parcours avec Équipe Canada, je ressens surtout beaucoup de gratitude », affirme Larocque, qui poursuit sa carrière avec la Charge d’Ottawa dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). « Ça semble plutôt rare de pouvoir vivre sa passion et compétitionner au plus haut niveau à autant d’occasions. Quand je pense à mon arrivée au sein de l’équipe et à tout mon cheminement depuis, j’en retiens surtout les gens : le personnel et les joueuses avec qui j’ai eu la chance de jouer. »
Quadruple championne mondiale (2012, 2021, 2022, 2024) et double médaillée d’or olympique (2014, 2022), elle possède une feuille de route des plus impressionnantes au hockey.
Forte de deux titres nationaux dans la NCAA (2008, 2010) et de deux sélections à la première équipe des étoiles américaines (2008-2009, 2010-2011) lors de son passage à l’Université du Minnesota à Duluth, Larocque a également décroché trois championnats dans la Western Women’s Hockey League avec l’Oval X-Treme de Calgary de 2005 à 2007 et le titre de la Coupe Clarkson avec le Thunder de Markham en 2018. En outre, elle est la première Canadienne à avoir été sélectionnée lors du repêchage inaugural de la LPHF en 2023, elle qui a été choisie deuxième au total par Toronto.
Malgré toutes ces réussites, elle figure toujours parmi les joueuses les plus sous-estimées au hockey féminin. Son faible apport offensif y est peut-être pour quelque chose – elle a peut-être touché la cible dès ses débuts en 2008, mais elle n’a noirci la colonne des buts que neuf fois au total dans l’uniforme canadien.
Qu’à cela ne tienne, sa valeur pour l’équipe, et surtout pour la brigade défensive, reste inestimable.
« Elle n’a pas été en mesure de produire offensivement en raison de ce rôle défensif crucial qui lui a été attribué », estime Renata Fast, sa coéquipière depuis 2015 avec qui elle patrouille régulièrement la ligne bleue. « Elle embrasse ce rôle, qu’elle remplit à merveille. Elle adore neutraliser les autres équipes, et c’est fréquent pour des joueuses comme elle, qui ont un style très défensif, de ne pas se voir accorder le mérite qui leur revient. Je pense que, depuis des années, elle demeure la joueuse la plus difficile à affronter au monde, et une grande part des succès de notre programme découle de la constance qu’elle apporte.
« Depuis que je fais partie du programme, j’ai pu voir l’ampleur de son influence sur la culture de l’équipe. Elle permet aux joueuses de rester d’emblée fidèles à leur identité sur la glace, on sent cette qualité chez elle dès qu’on la côtoie. Elle est une coéquipière incroyable et l’une de nos plus grandes meneuses. »
Larocque a pu apprendre des meilleures à ce chapitre. Ses débuts à la Coupe des 4 nations 2008 lui font aussi penser à la générosité des vétérantes Becky Kellar et Cheryl Pounder, qui lui ont montré tous les rouages d’Équipe Canada. Les noms de Wickenheiser et de Colleen Sostorics figurent aussi sur la liste de ses modèles.
C’est maintenant à elle de jouer le rôle de mentore à České Budějovice, où le groupe de défenseures comprend Sophie Jaques, 24 ans, et Chloe Primerano, 18 ans, deux jeunes joueuses dont l’expérience combinée avec l’équipe senior était limitée à six matchs avant l’amorce du tournoi.
Mais pour Larocque, l’expérience ne fait pas partie de l’équation. C’est une question d’avoir du plaisir, de jouer de manière détendue et de simplement profiter de l’occasion de porter la feuille d’érable. Pour elle, les succès commencent par ces ingrédients.
« Je suis extrêmement compétitive, avoue-t-elle. Tout le monde l’est au Mondial féminin, mais il ne faut pas oublier que tout ça est censé être une grande source de bonheur. À mon avis, c’est quand je joue avec légèreté, liberté et plaisir que je joue de mon mieux. Depuis de nombreuses années maintenant, au sein de notre unité défensive, on parvient à rire et à s’amuser tout en faisant preuve d’une grande concentration et d’un excellent souci du détail. Je suis très fière de la culture qu’on a créée.
« J’aime rappeler aux jeunes qu’on a atteint le sommet. C’est normal qu’il y ait des erreurs, il suffit de ne pas s’y attarder et de garder confiance. On peut apprendre de ses erreurs tout en restant confiante en soi et en ses moyens, sans que ça fasse boule de neige. »
Jocelyne Larocque played for 🇨🇦's National Women's U22 Team on the day Chloe Primerano was born (Jan. 2, 2007). Jocelyne Larocque jouait pour l’équipe nationale féminine des M22 du 🇨🇦 le jour où Chloe Primerano est née (2 janv. 2007).#RivalrySeries | #SérieDeLaRivalité pic.twitter.com/oCGSB70y5g
— Hockey Canada (@HockeyCanada) November 6, 2024
Née le 19 mai 1988, Larocque est la doyenne d’Équipe Canada depuis plusieurs années déjà. Mais celle qui soufflera bientôt ses 37 bougies révèle que ce n’est qu’il y a quelques saisons, à l’arrivée de Sarah Fillier, première joueuse née dans les années 2000, qu’elle a vraiment commencé à porter attention à son âge.
Sans surprise, la gratitude est le thème qui se dégage de ses réflexions.
« Évidemment, plus on joue longtemps, plus on sera entourée de jeunes, dit-elle. C’est normal, mais ça vient quand même avec ces instants de reconnaissance de pouvoir encore vivre ma passion à ce niveau, parce que le hockey me procure tellement de bonheur. »
« Il y a Chloe, qui est beaucoup plus jeune qu’elle, à ce championnat mondial, et je sais que Chloe est tout à fait à l’aise d’aller voir Jocelyne pour lui demander des conseils et passer du temps avec elle, ajoute Fast. Moi-même, quand j’ai rejoint le programme, je me suis rapidement tournée vers Jocelyne en raison de ce qu’elle dégage. C’est une présence tellement réconfortante et positive dans notre vestiaire. »
Mais on a beau parler de son âge en long et en large, ce n’est qu’un chiffre à ses yeux. Larocque, qui participe à une 12e édition du Mondial féminin et qui vise une quatrième présence aux Jeux olympiques d’hiver dans moins d’un an, n’a aucunement l’intention d’accrocher ses patins dans un avenir rapproché.
« Je n’ai jamais laissé mon âge me définir ou me retenir. Je reste d’avis que je m’améliore de plus en plus chaque année, mais disputer 200 matchs implique aussi beaucoup de discipline, il faut garder la forme. Et je pense que c’est ce qui m’a aidé à faire ma place dans cette équipe pendant autant d’années, le fait d’être toujours prête physiquement, mentalement et émotionnellement. »

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis
Dimanche 20 avril | 12 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Match pour la médaille d’or
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 AVRIL)
Et nous voici au moment crucial du tournoi. L’ équipe nationale féminine du Canada affrontera les États-Unis dimanche dans le match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Avec quatre buts inscrits en 1 min 58 s tard en deuxième période,
le Canada a vaincu la Finlande 8-1 en demi-finale samedi. Les Finlandaises ont ouvert le pointage après
seulement 46 secondes de jeu, mais Erin Ambrose a rapidement répliqué et
avant la fin de la première période, Marie-Philip Poulin a marqué un but
(l’éventuel but gagnant) qui lui a permis de battre un record. Quinze
joueuses ont récolté au moins un point dans le match; Claire Thompson
(1-2—3) a sonné la charge en obtenant trois points pour un deuxième match de
suite, et Daryl Watts a inscrit un doublé. Ann-Renée Desbiens a réalisé 19
arrêts pour signer sa 22 e victoire au Mondial féminin, soit le
plus haut total par une gardienne de but dans l’histoire du tournoi.
Les Américaines ont confirmé leur place au match pour la médaille d’or grâce à un gain serré de 2-1 face à la Tchéquie. Les Tchèques ont inscrit le seul but de la première période, mais Laila Edwards a créé l’égalité lors d’un avantage numérique en deuxième période et Kelly Pannek a inscrit le but de la victoire à mi-chemin au troisième vingt pour permettre aux États-Unis de passer en finale pour une 24efois en 24 tournois.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Lors du match le plus attendu de la ronde préliminaire, les Canadiennes ont subi une défaite de 2-1 face aux Américaines dimanche dernier. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié après sept minutes de jeu au troisième vingt. Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.
À surveiller
Jocelyne Larocque deviendra la première défenseure à avoir disputé 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada. Depuis plus d’une décennie, l’athlète de 36 ans a été une pierre angulaire de la ligne bleue canadienne. Elle deviendra la cinquième à atteindre ce plateau, que Poulin a atteint plus tôt dans le tournoi. Jusqu’à maintenant à České Budějovice, en plus de faire preuve de fiabilité à la ligne bleue comme à son habitude, Larocque a récolté trois aides et maintenu un différentiel de +5. En attaque, Poulin continue de paver la voie avec quatre buts et sept aides en six matchs, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi. La chimie entre la joueuse de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal, Jenn Gardiner et Laura Stacey, est indéniable : ensemble, elles affichent 11 buts et 27 points en six affrontements et ont un différentiel combiné de +31.
Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec six joueuses différentes obtenant au moins quatre points (Carpenter, Janecke, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Hilary Knight maintient un niveau de jeu élevé à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (119) dans l’histoire du tournoi, et le 15 avril, elle a hissé son nom au premier rang de l’histoire dans la colonne des mentions d’aide, surpassant la légendaire Hayley Wickenheiser, qui en a obtenu 49. Knight en compte maintenant 52. Pannek est au premier rang de la colonne des pointeuses des États-Unis avec quatre buts et huit points en six parties.
Pour les adeptes de statistiques
Même si Poulin a surpassé Hayley Wickenheiser, qui était au tout premier échelon des meilleures pointeuses de l’histoire du Championnat mondial féminin de l’IIHF, Capitaine Canada vise aussi deux autres records. Elle a besoin de deux buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps à ce tournoi et d’une mention d’aide pour détrôner Wickenheiser.
Rétrospective
Nous en sommes au chapitre 192 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.
La Tchéquie est devenue le 11 e pays différent à accueillir les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).
Fiche de tous les temps : Le Canada mène 108-82-1 (25-21 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 530 Buts pour les États-Unis : 467

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande
Samedi 19 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Demi-finale
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (19 AVRIL)
Place au duel de demi-finale au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, où l’équipe nationale féminine du Canada affronte la Finlande dans le carré d’as au Budvar Arena samedi.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a confirmé sa place en demi-finale en battant le Japon 9-1 en quart de finale jeudi. Avec deux buts chacune, Jenn Gardiner et Sarah Fillier ont mené l’offensive des Canadiennes, qui ont décoché 62 tirs au but dans la rencontre. Claire Thompson a ajouté un but et deux aides, et Renata Fast a obtenu trois mentions d’aide. Au total, 14 patineuses ont noirci la feuille de pointage, dont Marie-Philip Poulin. La capitaine a célébré son 200 e match à l’international en inscrivant un 86 e point au Mondial féminin, ce qui la place à égalité avec Hayley Wickenheiser pour le plus grand nombre de points dans l’histoire du tournoi.
Les Finlandaises ont survécu à leurs voisines nordiques en quart de finale, battant la Suède 3-2 jeudi dans le premier match de la journée. Jennina Nylund et Ronja Savolainen ont fait mouche en première période, et Susana Tapani a inscrit le but de la victoire au milieu du deuxième tiers, après la riposte des Suédoises. La Finlande accédait ainsi à la ronde des médailles pour une deuxième année consécutive et pour la 22 e fois en 24 éditions du Mondial féminin depuis la toute première, en 1990.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Finlande ont croisé le fer jeudi dernier au premier match du Canada en ronde préliminaire, qu’il a gagné 5-0. Gardiner a marqué deux buts, Poulin a obtenu un but et une aide, et Kristen Campbell a été parfaite à son tout premier départ au Mondial féminin, réalisant 24 arrêts pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Grande découverte chez les Canadiennes, Gardiner est la meilleure buteuse du tournoi, avec cinq buts en autant de matchs, et elle occupe, à égalité avec trois autres, le deuxième rang des pointeuses, avec sept points. À l’amorce du tournoi, elle n’avait auparavant disputé que quatre matchs au sein de l’équipe nationale féminine, et seulement 14 au total au sein des trois volets du programme féminin d’Équipe Canada. La joueuse de Surrey, en Colombie-Britannique, semble par ailleurs très bien s’intégrer, peu importe où l’entraîneur-chef Troy Ryan la place dans son alignement. Elle a entamé le tournoi en marquant deux fois au sein du premier trio aux côtés de Poulin et de Laura Stacey, puis elle a fait mouche à deux reprises sur le quatrième trio avec Kristin O’Neill et Emma Maltais contre les Japonaises. Gardiner sait très bien comment trouver le fond du filet. Elle a obtenu en moyenne plus d’un point par match à ses trois dernières saisons dans la NCAA avec l’Université Ohio State et a gagné deux titres nationaux avec les Buckeyes. Son talent offensif s’est très bien transposé au niveau professionnel dans la LPHF : Gardiner y occupe le deuxième rang des pointeuses chez les recrues avec 16 points (4-12—16) en 27 matchs, derrière Fillier.
Jenni Hiirikoski manque à la Finlande. Élue Meilleure défenseure du Mondial féminin à sept occasions, meneuse de tous les temps pour le plus grand nombre de matchs au tournoi (96) et capitaine dévouée des Finlandaises, Hiirikoski ne figure pas à la formation de l’équipe pour la première fois depuis 2003 en raison d’une mystérieuse maladie qui la tient à l’écart de la compétition depuis le mois de janvier, à l’exception de quatre matchs. En l’absence de la future membre du Temple de la renommée, Savolainen a pris les choses en main à la ligne bleue, inscrivant trois des dix buts des Finlandaises et jouant en moyenne plus de 21 minutes par match. Il faudra par ailleurs que les gardiennes de la Finlande rehaussent leur jeu d’un cran. Sanni Ahola, Anni Keisala et Emilia Kyrkko ont toutes gardé les buts jusqu’à présent, mais le trio occupe le dernier rang du classement avec un pourcentage d’arrêts combiné de 0,870.
Pour les adeptes de statistiques
Plusieurs jalons sont à la portée de Poulin. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de deux aides et un point de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.
Rétrospective
Les Nord-Américaines ont maintenu l’ascendant au fil des affrontements entre les deux nations, le Canada ayant remporté 88 victoires et fait un match nul en 91 rencontres avec la Finlande.
Ce sera la 14 e fois que les Canadiennes et les Finlandaises s’affrontent en demi-finale au Mondial féminin. La 12 e fois, et la plus récente victoire du Canada, c’était en 2017 au Michigan; Poulin avait inscrit un but et une aide, et Shannon Szabados avait bloqué 23 tirs pour signer le jeu blanc dans un gain de 4-0.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 88-2-1 Buts pour le Canada : 469 Buts pour la Finlande : 115

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Japon
Jeudi 17 avril | 14 h 30 HE | České Budějovice, Tchéquie | Quart de finale
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. JAPON (17 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada passe en ronde éliminatoire et affronte le Japon en quart de finale jeudi au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a conclu sa ronde préliminaire lundi en s’imposant contre la Tchéquie par la marque de 7-1 pour confirmer sa deuxième place dans le groupe A. Marie-Philip Poulin a marqué deux fois pour donner une avance de 2-1 aux siennes après deux périodes, et les Canadiennes ont explosé au dernier tiers, inscrivant cinq buts, dont trois en l’espace de 58 secondes. Kristin O’Neill a elle aussi inscrit un doublé, Erin Ambrose a célébré son 100 e match sur la scène internationale avec deux mentions d’aide, et Sophie Jaques a complété la marque avec son premier filet pour Équipe Canada.
Les Japonaises ont terminé au deuxième rang du groupe B en l’emportant de justesse 1-0 contre l’Allemagne à leur dernier match préliminaire mardi. Miyuu Masuhara a été fantastique devant le filet, bloquant les 34 tirs dirigés vers elle, dont 17 en troisième période, au moment où les Allemandes redoublaient d’efforts pour niveler le pointage. Rui Ukita a marqué le seul but du Japon au début du deuxième tiers.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et le Japon ont croisé le fer en ronde préliminaire au Mondial féminin 2023 à Brampton, duel que les représentantes de l’unifolié ont gagné 5-0. Sarah Fillier avait mené l’offensive avec deux buts et une passe. Les Canadiennes avaient rapidement pris le contrôle de la rencontre, bombardant les Japonaises de 26 tirs au but en première période, pour finir avec un avantage de 60-11 à ce chapitre. Sarah Nurse avait ajouté un but et une aide, et Emerance Maschmeyer avait repoussé 11 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
À l’amorce du tournoi, trois membres d’Équipe Canada, toutes défenseures, étaient toujours en quête d’un premier but sur la scène internationale avec l’équipe senior. Micah Zandee-Hart a enfin trouvé le fond du filet contre la Suisse (à son 69e match!), et Jaques a noirci la colonne des buts contre la Tchéquie. Il ne reste plus que Chloe Primerano. La défenseure de 18 ans, qui pointe au troisième rang des plus jeunes joueuses à représenter le Canada au Mondial féminin, a bien fait jusqu’à présent, avec une moyenne de 13 min 31 s de temps de glace par match en trois rencontres préliminaires. Elle s’est fait remarquer sur la scène internationale en inscrivant un but gagnant spectaculaire en tirs de barrage contre les États-Unis lors de la Série de la rivalité en novembre, mais elle est toujours en quête de son premier but officiel. Primerano a par ailleurs l’habitude de trouver le fond du filet avec Équipe Canada : elle a marqué 18 fois en 21 parties au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, ce qui la place au deuxième rang à ce chapitre dans l’histoire du programme des M18.
Les Japonaises forment une équipe on ne peut plus disciplinée. En quatre matchs de la ronde préliminaire, le Japon n’a écopé que de deux punitions, n’a accordé qu’un seul avantage numérique et a joué plus de 136 minutes sans qu’une infraction soit signalée. Les prouesses de la gardienne de but sont également à surveiller. Masuhara a joué chaque seconde de la ronde préliminaire et affiche une moyenne de buts alloués de 1,01 et un pourcentage d’arrêts de 0,965 tout en occupant le second rang pour le nombre d’arrêts effectués (110).
Pour les adeptes de statistiques
Poulin est sur le point de devenir la cinquième joueuse à disputer 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada, mais ce n’est pas le seul jalon qui est à sa portée. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et deux points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.
Rétrospective
Le Canada a été tout simplement dominant dans ses duels contre le Japon : il a remporté les huit rencontres de l’histoire entre les deux nations, a inscrit en moyenne 12 buts par match et n’en a concédé aucun.
Le plus grand nombre de buts marqués par le Canada dans un match international s’élève à 18, exploit qu’il a accompli trois fois, dont deux contre le Japon. Angela James et Vicky Sunohara avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un gain de 18-0 à la toute première édition du Mondial féminin en 1990, et Wickenheiser et France St-Louis avaient aussi obtenu trois filets dans une victoire de 18-0 au Championnat Pacific Rim en 1996.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 8-0 Buts pour le Canada : 96 Buts pour le Japon : 0

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie
Lundi 14 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (14 AVRIL)
Après s’être inclinée contre les États-Unis dimanche, l’équipe nationale féminine du Canada reprend le collier lundi et affronte l’équipe hôte de la Tchéquie à son dernier match de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Toujours un match bien attendu en ronde préliminaire, l’affrontement entre les Canadiennes et les Américaines s’est conclu par une défaite de 2-1 du Canada, son premier revers au tournoi. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié. Ann-Renée Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.
Les Tchèques ont perdu leur deuxième match dans le groupe A samedi, s’inclinant 4-2 devant la Finlande. Tereza Vanisova a donné l’avance aux siennes au premier tiers, mais la Finlande a répliqué avec quatre buts consécutifs avant que Kristyna Kaltounkova ne trouve le fond du filet avec tout juste deux minutes à faire. Klara Peslarova a réalisé 24 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Tchéquie ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial féminin 2024, et les Canadiennes avaient blanchi les Tchèques 4-0 avant de filer vers la conquête d’une 13 e médaille d’or. Blayre Turnbull avait ouvert la marque après 4 min 32 s de jeu, et Jocelyne Larocque avait donné au Canada une avance de 2-0 au premier entracte. Emily Clark et Sarah Fillier avaient été les autres buteuses chez les Canadiennes, et Ann-Renée Desbiens avait bloqué 9 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Lors de tournois internationaux de courte durée, il est important de créer une bonne chimie au sein des trios et duos, et les représentantes de l’unifolié ont l’avantage de pouvoir miser, sur la scène internationale, sur le premier trio de la Victoire de Montréal. Jenn Gardiner, Marie-Philip Poulin et Laura Stacey sont les trois meilleures pointeuses de la Victoire, qui occupe le premier rang du classement de la LPHF, avec un total combiné de 31 buts et de 59 points. Après trois matchs à České Budějovice, les trois joueuses figurent parmi les 10 meilleures pointeuses du tournoi et affichent ensemble un total de 4 buts et de 14 points et un différentiel combiné de +17. Poulin a inscrit 1 but et 5 aides, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin).
La formation tchèque compte de jeunes talents qui émergent cette saison. Natalie Mlynkova, l’une des coéquipières de Chloe Primerano à l’Université du Minnesota, a récolté 16 buts et 34 points à sa cinquième saison dans la NCAA, tandis qu’Adela Sapovalivova, 18 ans, a inscrit 15 buts et 36 points pour MoDo dans la ligue de hockey féminin de la Suède. Kaltounkova fait ses débuts dans l’équipe senior après être devenue la première joueuse tchèque à être nommée parmi les 10 finalistes au prix Patty-Kazmaier et est la meneuse de son équipe au tournoi avec deux buts.
Pour les adeptes de statistiques
Quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et quatre points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Desbiens a rejoint la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21).
D’autres records de longévité sont également menacés du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose atteindra les 100 parties en carrière avec Équipe Canada lorsqu’elle sautera sur la glace lundi, et il ne manque que quatre affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.
Rétrospective
L’historique entre les deux nations au Championnat mondial féminin de l’IIHF est relativement récent. Les formations ne se sont affrontées qu’à trois reprises : une fois à Brampton en 2023, puis deux fois l’an dernier.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 3-0-0 Buts pour le Canada : 14 Buts pour la Tchéquie : 1

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis
Dimanche 13 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (13 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada reprendra l’action dimanche dans le duel le plus attendu de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF lorsqu’elle affrontera les États-Unis avec la première place du groupe A à l’enjeu.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a porté sa fiche à deux victoires – et deux jeux blancs – en autant de matchs grâce à un blanchissage de 4-0 contre la Suisse vendredi. Marie-Philip Poulin a récolté trois aides, Micah Zandee-Hart a marqué son premier but avec Équipe Canada à son 69 e match à l’international, et les Canadiennes ont frappé trois fois en 2 min 32 s à mi-chemin de la deuxième période – des buts inscrits par Natalie Spooner, Laura Stacey et Daryl Watts (avec son premier à l’international également) – pour s’imposer. Ann-Renée Desbiens a prouvé qu’elle était bel et bien prête à revenir au jeu après sa blessure en repoussant les 17 tirs dirigés vers elle pour signer le jeu blanc.
Les Américaines ont aussi fait passer leur dossier à 2-0 vendredi en défaisant l’équipe hôte de la Tchéquie par un blanchissage de 4-0. Abbey Murphy a touché la cible dans chacune des deux premières périodes, puis au dernier tiers, les vétérantes Hilary Knight et Alex Carpenter ont accentué l’avance des États-Unis, qui ont dominé les Tchèques 48-10 au chapitre des tirs au but. Megan Keller a ajouté trois aides dans la victoire, et Gwyneth Philips a réussi le jeu blanc.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La Série de la rivalité s’est conclue le 8 février à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, où les Canadiennes ont remporté la série pour une troisième année consécutive grâce à un gain de 3-1 lors du cinquième et ultime match. Jenn Gardiner avait compté son premier but sur la scène internationale avec moins de sept minutes à jouer. Il s’agirait du but gagnant pour les Canadiennes, qui avaient aussi obtenu des buts de Brianne Jenner et Stacey.
À surveiller
Les jeunes talents que sont Gardiner, Watts et Chloe Primerano ont apporté une nouvelle dimension à la formation depuis le début de l’événement, mais c’est encore Poulin qui bat la mesure pour l’équipe canadienne. Même si la capitaine s’approche du plateau des 200 rencontres en carrière (plus que trois parties avant qu’elle devienne la quatrième joueuse à atteindre cette marque), elle ne montre aucun signe de ralentissement. Son total d’un but et de quatre aides lors des deux premiers matchs la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin). En outre, la chimie entre l’athlète de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal Gardiner et Stacey est indéniable : ensemble, elles affichent 4 buts et 11 points en deux affrontements et un différentiel combiné de +14.
Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec cinq joueuses différentes obtenant au moins trois points (Carpenter, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Knight maintient un niveau de jeu élite à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (114) dans l’histoire du tournoi, et seulement deux aides la séparent du record à ce chapitre (elle en a 47). Mais sa coéquipière Kendall Coyne Schofield en compte autant, et Poulin suit avec 46, donc elles risquent toutes trois de dépasser la légendaire Hayley Wickenheiser et ses 49 aides d’ici à ce qu’une équipe championne soit couronnée à České Budějovice.
Pour les adeptes de statistiques
Comme nous le disions, quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat du monde féminin de l’IIHF, et de quatre aides et cinq points de plus pour détrôner Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, le gain de Desbiens lui a permis de rejoindre la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21). On ne connaîtra pas l’identité de la gardienne partante contre les États-Unis avant les heures qui précéderont le duel, mais Desbiens montre une fiche de 19-8 avec une moyenne de buts alloués de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de 0,908 en carrière contre les Américaines.
D’autres records de longévité sont également menacés, du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose est à deux apparitions d’atteindre les 100 parties en carrière avec Équipe Canada, et il ne manque que cinq affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.
Rétrospective
Nous en sommes au chapitre 191 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.
Il s’agira d’un tout premier duel en Tchéquie, qui devient ainsi le 11 e pays différent à avoir accueilli les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).
Fiche de tous les temps : le Canada mène 108-81-1 (25-21 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 529 Buts pour les États-Unis : 465

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Suisse
Vendredi 11 avril | 9 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (11 AVRIL)
Moins de 18 heures après la victoire de l’équipe nationale féminine du Canada à son premier match du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, les représentantes de l’unifolié ont rendez-vous avec la Suisse en ronde préliminaire du tournoi au Budvar Arena.
Dernier match de chaque équipe
Départ canon pour le Canada, qui a blanchi la Finlande 5-0 jeudi. Jennifer Gardiner, qui disputait un premier match en carrière au Mondial féminin, a mené l’offensive des siennes avec deux buts et une mention d’aide. Ella Shelton, Marie-Philip Poulin et Emma Maltais ont été les autres buteuses de la rencontre, et Kristen Campbell a bloqué 24 tirs pour signer le jeu blanc à son premier départ au tournoi.
La Suisse a entamé son tournoi mercredi par une défaite de 3-0 contre l’équipe hôte de la Tchéquie. Les Suisses ont dirigé 26 tirs vers Klara Peslarova et ont bénéficié de six occasions en avantage numérique, mais en vain. Andrea Brändli a réalisé 26 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes ont affronté les Suisses en ronde préliminaire du Mondial féminin l’an dernier, blanchissant leurs adversaires au compte de 3-0. Emma Maltais avait inscrit le Canada au pointage 70 secondes après le début du match, et Sarah Nurse avait doublé l’avance un peu plus de six minutes plus tard. Sarah Filler avait complété la marque dans un filet désert, et Emerance Maschmeyer avait bloqué 17 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Maschmeyer et Ann-Renée Desbiens ayant été toutes deux blessées au bas du corps en mars, Campbell et Ève Gascon ont l’occasion de briller sur la scène internationale. En 19 matchs avec les Sceptres de Toronto cette saison, Campbell présente une moyenne de buts alloués de 2,23 et un pourcentage d’arrêts de 0,913. Gascon vient de terminer sa deuxième année à l’Université du Minnesota à Duluth et a été nommée à la première équipe des étoiles américaines grâce à une moyenne de buts alloués de 1,83 et à un pourcentage d’arrêts de 0,942.
L’offensive de la Suisse est propulsée par Lara Stalder et Alina Müller, qui ont représenté leur nation à trois éditions des Jeux olympiques. Stalder, la capitaine, a inscrit 27 buts et 50 points en 22 matchs avec l’EV de Zoug dans la Women’s League, tandis que Müller poursuit actuellement sa deuxième saison dans la LPHF, où elle a récolté 7 buts et 19 points avec le Fleet de Boston. Brändli a offert une solide performance au Mondial féminin l’an dernier à Utica, ayant fait face à 173 tirs en 5 rencontres et présentant un pourcentage d’arrêts de 0,921.
Pour les adeptes de statistiques
Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 3 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (5), de passes (7) et de points (8) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 4 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 6 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.
Rétrospective
Étonnamment, le Canada et la Suisse ne se sont affrontés que 20 fois depuis 1997, mais les deux nations ont souvent croisé le fer aux quatre dernières éditions du Mondial féminin.
Leur dernier duel en Europe remonte à la demi-finale du tournoi en 2022 au Danemark, que les Canadiennes avaient emportée 8-1. Poulin (2-1—3) et Fillier (1-2—3) avaient toutes deux inscrit trois points.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 20-0-0 Buts pour le Canada : 155 Buts pour la Suisse : 9
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Responsable, communications organisationnelles
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