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Briller sur scène et derrière le banc

Après être passée de l’improvisation théâtrale à l’entraînement de haut niveau au hockey, Whitney Juszkiewicz continue de s’épanouir derrière le banc

Nicholas Pescod
|
24 September 2023

Avant la médaille d’or, les honneurs et les nombreuses heures derrière le banc d’équipes de haut niveau, Whitney Juszkiewicz faisait de l’improvisation théâtrale à Vancouver.

« Tous les dimanches, je grimpais sur scène avec une attitude, un accent et une personnalité propres à mon personnage et j’y allais à fond », se remémore Juszkiewicz.

Elle a grandi à Edmonton, en Alberta. Fortement impliquée au hockey, elle a fréquenté la High Performance Hockey Academy à l’école secondaire St. Francis Xavier avant de s’inscrire à l’Université de la Saskatchewan, où elle a étudié en arts libéraux tout en portant les couleurs des Huskies, l’équipe de hockey de l’établissement. Elle a par la suite entamé des études en interprétation théâtrale à l’établissement collégial Red Deer Polytechnic, avant de faire carrière dans ce domaine.

« J’ai passé près de huit ans dans l’industrie du film, de la télé et du théâtre, et j’ai eu plusieurs projets à Red Deer », explique Juszkiewicz. Mes amis et moi avons lancé une troupe de théâtre (BullSkit) spécialisée en improvisation et en sketchs humoristiques, à la manière d’émissions comme Saturday Night Live ou Second City. »

En 2012, Juszkiewicz a déménagé à Vancouver pour y diriger sa troupe de théâtre, faire de l’improvisation et enseigner les rudiments du hockey à des jeunes. C’est après une séance d’entraînement qu’un parent lui a demandé si elle avait déjà envisagé de devenir une entraîneuse au hockey. Après mûre réflexion, Juszkiewicz a décidé de se lancer dans cette aventure et s’est rapidement retrouvée derrière le banc d’une équipe masculine de M11 dans la région de Vancouver.

« J’ai sûrement fait du bon travail, parce qu’à ma première année, j’ai été nommée Entraîneuse recrue de l’année », affirme-t-elle.

Un peu plus de dix ans après, Juszkiewicz est aujourd’hui une entraîneuse de haute performance respectée. Elle a dirigé plusieurs équipes masculines et féminines de haut niveau dans le Grand Vancouver et elle est la propriétaire de l’école de hockey Fire and Ice Hockey Development. Elle a également occupé divers postes d’entraîneuse au sein de Hockey C.-B., étant brièvement directrice administrative de l’Association de hockey mineur de Langley, en plus d’être devenue une entraîneuse certifiée en développement des habiletés de Hockey Canada et d’avoir travaillé à titre d’entraîneuse-conseil auprès de l’Association des entraîneurs de la LNH.

« J’ai mis le chapeau d’entraîneuse et je ne l’ai jamais retiré par la suite », lance Juszkiewicz, qui est aussi une entraîneuse au sein du programme provincial de la Colombie-Britannique, une entraîneuse associée de l’équipe de M18 préparatoire à la Delta Hockey Academy et l’entraîneuse-chef d’une équipe féminine de M15 AAA dans l’Association de hockey amateur de la côte du Pacifique.

En février, à titre d’entraîneuse adjointe, elle a aidé Équipe C.-B. à mettre la main sur une première médaille d’or en hockey féminin aux Jeux d’hiver du Canada 2023.

« Ce fut un privilège de collaborer avec ces jeunes femmes, dont certaines ont remporté l’or avec Équipe Canada au Mondial féminin des M18, raconte-t-elle. J’ai vécu une expérience sensationnelle qui restera assurément l’un de mes meilleurs souvenirs dans mon rôle d’entraîneuse. »

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Mêmes aptitudes, rôle différent

Même si Juszkiewicz ne participe plus à des joutes d’improvisation les fins de semaine, elle a réalisé que plusieurs des aptitudes acquises sur la scène lui ont servi dans ses souliers d’entraîneuse.

« Diriger au hockey, c’est comprendre qu’à certains moments, ça ne sert à rien de parler des choses négatives, que tout le monde a plutôt besoin d’une petite dose de motivation et de se sentir valoriser », analyse-t-elle.

Selon Juszkiewicz, dans le monde de l’interprétation théâtrale, un accent important est placé sur l’organisation, la compréhension des objectifs et l’acceptation du rôle de chacun et chacune pour faire en sorte que tout se passe bien… comme au hockey.

« Les meilleurs spectacles sont donnés quand tout le monde comprend l’objectif commun, et je trouve que c’est la même chose lorsqu’on se retrouve derrière le banc d’une équipe », ajoute Juszkiewicz, qui continue de se faire voir en tant qu’actrice, ayant fait de la figuration dans Les Petits Champions : Game Changers. « Tout le monde a un travail à faire et tout le monde a un talent spécial dont l’équipe profite; chacun et chacune est là pour une raison, et si on arrive à bien amalgamer les spécialités et à créer un milieu sain, inclusif et sécuritaire, ce sera agréable pour l’ensemble du groupe. »

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Apprendre et grandir

Au cours des quatre dernières années, Juszkiewicz a fait partie du programme des formatrices de responsables du développement des entraîneuses (FRDE) de Hockey Canada. Cette merveilleuse initiative permet à 38 entraîneuses de la haute performance d’acquérir les aptitudes dont elles ont besoin pour présenter des stages et former de futures personnes-ressources et évaluatrices dans le but d’augmenter le nombre de programmes d’entraînement dirigés par des femmes.

« Ce programme m’a permis d’être plus crédible, davantage formée et mieux outillée pour encadrer toutes les entraîneuses avec qui je collabore ou celles qui travaillent pour moi », a mentionné Juszkiewicz, à propos de cette initiative qu’elle terminera cette année. « C’est une occasion en or de comprendre comment travailler avec les gens, les former et créer un milieu propice à l’apprentissage au lieu d’avoir un groupe qui ne fait que m’écouter sans rien dire. »

Les participantes du programme des FRDE sont proposées par les membres de Hockey Canada et doivent avoir obtenu bon nombre de certifications et suivi plusieurs formations pour espérer y prendre part. L’un des plus grands avantages de cette expérience, selon Juszkiewicz, a été de réseauter avec 37 autres femmes très talentueuses.

« Je suis l’une des seules femmes de ma province qui en fait partie. Si je n’avais pas la possibilité de tisser des liens avec des femmes des autres provinces, je me sentirais pas mal seule sur mon île. Je pense que le meilleur aspect de ce programme, c’est d’unir certaines des plus grandes éminences grises du pays en ce qui a trait au leadership féminin et au hockey féminin, et c’est vraiment stimulant, dit-elle. C’est extrêmement valorisant de savoir que tu n’es pas seule. »

Le travail ardu et le dévouement sans bornes de Juszkiewicz au fil des dernières années lui ont souri. En 2021, elle a été nommée Entraîneuse de l’année BFL pour la Colombie-Britannique (volet communautaire) et en 2022, elle a reçu le prix du développement de Hockey C.-B. pour l’entraînement. Elle affirme que son acharnement à toujours vouloir apprendre et progresser est animé par son désir de continuer son chemin en tant qu’entraîneuse dans le sport qu’elle adore.

« Si tu ne continues pas à te pousser à apprendre et à progresser, tu fais du surplace et en fin de compte, tu finis par regarder passer la parade. »

Pierre Houde commente un match des Canadiens du haut de la passerelle du Centre Bell

Entretien avec Pierre Houde

Pour la Journée internationale de la Francophonie, le descripteur du hockey des Canadiens à RDS parle de son métier qui le passionne et de ses inspirations qui l’ont guidé au fil de son illustre carrière

Eric Lavoie
|
20 March 2025

Pierre Houde n’a plus besoin de présentation.

Passion, rigueur et éloquence émanent de chacun des mots qu’il prononce du haut des passerelles de presse depuis 35 ans pour le Réseau des sports (RDS).

Pierre a décrit plus de 3 500 matchs, dont environ 2 500 des Canadiens de Montréal, et 13 éditions des Jeux olympiques d’hiver et d’été, dont cinq pour le hockey masculin.

Sa contribution exceptionnelle à sa profession et au hockey a été reconnue à juste titre le 11 novembre dernier, lorsqu’il a reçu le prix Foster-Hewitt du Temple de la renommée du hockey.

En cette Journée internationale de la Francophonie, Hockey Canada a tenu à souligner son immense apport pour la communauté du hockey!

Hockey Canada : Quand on vous écoute décrire un match de hockey, on peut sentir votre grand amour et respect pour la langue française. D’où ça vous vient?

Pierre Houde : La première personne qui a eu une très grande influence dans ma vie et celle de mon défunt frère Paul et de ma sœur Johanne à ce sujet, c’est notre mère. Aline était extrêmement rigoureuse sur la qualité de nos devoirs et très exigeante sur la bonne maîtrise de la langue française. Elle nous incitait à faire très attention aux conjugaisons, à l’accord des participes, à l’utilisation d’un bon vocabulaire varié et aux anglicismes. Elle était aussi très pointilleuse sur l’articulation et l’élocution.

Dans la phase professionnelle de ma vie, j’ai été extrêmement chanceux d’avoir eu comme idoles, et même comme collègues de travail dans plusieurs cas, les plus grands parmi les annonceurs de sport, à commencer par René Lecavalier, Jean-Maurice Bailly, Richard Garneau, Raymond Lebrun, Pierre Dufault et Lionel Duval, puis la génération plus jeune ensuite, les [Claude] Quenneville, [Serge] Arsenault, Jean Pagé et compagnie, qui ont tous été des références extraordinaires.

HC : Vous êtes bien connu pour l’expression « Ma parole! ». Vous utilisez à l’occasion des termes imagés, comme « conciliabule», lorsque les officiels se consultent sur la glace. Parlez-nous du vocabulaire qui fait partie de votre folklore.

PH : L’expression « Ma parole! », j’essaie de ne pas trop l’utiliser. Ça m’est venu spontanément lors d’une description tôt dans ma carrière. J’ai toujours aimé cette expression lorsque le contexte s’y prête, qu’il se passe quelque chose d’un peu hors norme, d’un peu plus grand, d’un peu plus grave, quelque chose de beaucoup plus inattendu dans le match. Je trouve que c’est bien d’avoir une expression qui tout de suite pointe vers l’événement.

Et tous les autres termes que j’utilise, comme «conciliabule », par exemple, c’est beaucoup l’héritage de René Lecavalier, qui adorait trouver des façons différentes de dire la même chose. À ses débuts à la description, René avait ses expressions sur une feuille et, quand il en utilisait une, il la biffait pour ne pas la répéter, si possible. C’est ce que la langue française nous permet.

Lionel Duval, René Lecavalier, Richard Garneau et Gilles
Tremblay lors d’une télédiffusion de la Soirée du hockey à Radio-Canada

Les Lionel Duval, René Lecavalier, Richard Garneau et Gilles Tremblay, de la Soirée du hockey à Radio-Canada, ont tous eu une grande influence sur le parcours professionnel de Pierre. (Radio-Canada / CBC)

HC : Le 11 novembre, vous êtes devenu le quatrième descripteur francophone à remporter le prix Foster-Hewitt du Temple de la renommée du hockey, après René Lecavalier, Richard Garneau et Gilles Tremblay. Avec du recul, quelle a été la signification pour vous de gagner ce prestigieux prix et d’ajouter votre nom à cette liste?

PH : Je ne suis pas sûr si j’ai saisi encore la mesure de cet honneur. Je suis encore un peu à court de mots, possiblement parce que je manque encore de perspective sur ce que ça veut dire. J’ai réalisé assez tôt que c’est un honneur qui nous rend encore plus humble parce qu’on se demande ce qu’on a fait pour le mériter. Lorsque j’ai été honoré avant un match au Centre Bell, je me sentais tout petit sur la patinoire devant les 21 000 personnes qui m’applaudissaient de façon très généreuse. Ça vient vraiment chercher notre humilité et, en même temps, on se dit qu’on aura fait ce qu’il fallait pour se rendre là avec la rigueur, la recherche, l’émerveillement et la passion.

Pierre Houde tient fièrement sa plaque du prix
Foster-Hewitt du Temple de la renommée du hockey

Le prix Foster-Hewitt est remis chaque année par l’Association des diffuseurs de la LNH pour honorer des membres de l’industrie de la radio et de la télévision qui ont apporté une contribution exceptionnelle à leur profession. (RDS)

HC : De nouveaux arrivants, comme plusieurs amateurs de hockey anglophones de Montréal et du pays, apprennent les bases du français en vous écoutant, ce qui les aide à s’intégrer à notre culture. Parlez-nous de cet impact que vous avez auprès de ces personnes.

PH : Au fil des années, la communauté anglophone et allophone de Montréal nous a manifesté beaucoup de suivi et de fidélité dans l’écoute, et il y a aussi eu plusieurs nouveaux arrivants, dont plusieurs francophones qui se cherchent quelque chose pour s’accrocher à la culture québécoise et à s’intégrer le plus rapidement possible. En suivant nos reportages, ces personnes ont un rendez-vous tous les deux jours qui est sécurisant, car on reste toujours dans le même contexte, avec l’histoire d’une même équipe et des mêmes joueurs pratiquement. Il y a seulement l’histoire du match qui change. Ça fait chaud au cœur de savoir ça!

HC : Vous avez décrit plusieurs matchs d’Équipe Canada lors de Jeux olympiques et de championnats mondiaux. Quels moments de ces descriptions restent gravés dans votre mémoire?

PH : Le but de Sidney Crosby aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver demeure pour moi le moment le plus exaltant de ma carrière. Ce but-là était parfait dans l’alignement des planètes. Nous étions à Vancouver, chez nous. Notre réseau, CTV, TSN et RDS, était maître d’œuvre de la diffusion et de la production télévisuelle des Jeux olympiques.

Sidney Crosby célèbre après avoir marqué le but en or
devant une foule en délire à Vancouver

À 7 min 40 s de la prolongation en finale des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, Sidney Crosby a procuré la médaille d’or au Canada contre les États-Unis. (Images on Ice / Temple de la renommée du hockey)

J’ai aussi de très beaux souvenirs de championnats du monde. Mon tout premier a été en 1990 à Berne et à Fribourg. Je ne peux pas l’oublier, c’était mon premier sur place, et c’est là qu’on a découvert Jaromir Jagr et Robert Reichel. Et celui pendant le lock-out [de la LNH], au printemps 2005, a été vraiment particulier pour Équipe Canada. Nous étions à Innsbruck [et à Vienne]. C’était presque une équipe de rêve.

HC : Vous accordez une grande importance à bien prononcer les noms de joueurs d’autres pays, notamment les noms européens. Pourquoi avez-vous cette attention particulière?

PH : Pour moi c’est une question de respect et de rigueur. Quand Tomas Plekanec [d’origine tchèque] est arrivé avec l’équipe, ce n’était pas plus difficile pour moi de prononcer son nom de la bonne manière. C’est un héritage des Richard Garneau, René Lecavalier et compagnie, surtout Richard qui était extrêmement pointilleux là-dessus. Ce sont eux qui nous ont légué ce désir d’aller le plus près possible de la prononciation du nom d’un joueur. Je me trace quand même une limite pour que ce soit convivial pour l’oreille québécoise.

HC : Depuis 35 ans, vous travaillez pour RDS. Quelle fierté avez-vous d’avoir œuvré toutes ces années au sein d’un réseau francophone consacré au sport?

PH : C’est une fierté gigantesque! Beaucoup de gens en 1989 disaient que RDS n’allait pas durer six mois. Que c’était impossible de diffuser 24 heures sur 24 du contenu sportif en français québécois. On a tous sauté dans l’aventure en nous disant que ça durera le temps qu’il faudra, et nous voici aujourd’hui, 35 ans plus tard.

Pierre Houde prend la pose au centre d’Yvon Pedneault et de Denis Caron, sourires aux lèvres

Le 16 octobre 1989, Pierre décrivait son premier match des Canadiens à l’antenne de RDS. L’analyste Yvon Pedneault (à sa gauche) et l’animateur Denis Caron (à sa droite) l’accompagnaient dans cette aventure. (RDS)

HC : Quelle est votre appréciation de votre collègue analyste Marc Denis, qui a semblé, dès son arrivée, animé de la même rigueur linguistique et professionnelle que vous?

PH : J’avais vu le potentiel de Marc bien avant qu’il se joigne à RDS. Son niveau d’expression est tellement extraordinaire, il a une qualité d’élocution, et son propos est clair et cohérent. C’est un homme très intelligent et très articulé qui veut exceller dans notre industrie. Ça n’a pas pris de temps pour que ça clique lui et moi lors de notre premier match, parce qu’on a les mêmes standards. Nous sommes aussi devenus de bons amis.

HC : Vous avez déjà décrit deux matchs de hockey en anglais, dont un des Canadiens à Pittsburgh en 1995 pour TSN. Voyez-vous de grandes différences entre la manière dont le hockey est commenté en français et en anglais?

PH : Il y a une grosse différence dans le langage du hockey en anglais. Il est plus pragmatique et repose sur beaucoup moins de mots, on invente des verbes selon les situations de jeu. Lors du match à Pittsburgh, après une période, j’ai demandé à mon producteur si tout était correct. Il m’a dit que ça allait bien, mais de faire attention de ne pas essayer d’en dire trop en anglais. Il me fallait prendre un rythme différent.

HC : Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour les prochaines années sur le plan professionnel?

PH : Je ne suis pas près de m’arrêter! On peut me souhaiter de faire un autre cycle, de deux, trois, cinq ans. Tant et aussi longtemps qu’on voudra bien me faire l’honneur de décrire les matchs des Canadiens et que j’aurai la santé physique et mentale, je veux continuer. La passion est toujours là, ça, je peux vous le dire!

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Officielles et officiels choisis pour les championnats de hockey 2025 d’U SPORTS

26 arbitres et juges de lignes affectés aux tournois de hockey masculin et féminin

Dan Hanoomansingh
|
19 March 2025

Vingt-six officielles et officiels, soit 13 arbitres et autant de juges de lignes, ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats nationaux de hockey masculin et féminin d’U SPORTS.

Les tournois se dérouleront en parallèle du 20 au 23 mars : la Coupe universitaire en hockey masculin se tiendra à Ottawa, en Ontario, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Elmira, dans cette même province.

« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations de s’affronter dans le cadre d’un exigeant tournoi à simple élimination. Ces arbitres et juges de lignes œuvrent au plus haut niveau et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »

Les officielles et officiels sur glace des deux championnats nationaux d’U SPORTS seront équipés par FORCE Sports.

Coupe universitaire de hockey masculin (Ottawa, ON)

Maxime Bedard (Hockey Québec) – Juge de lignes
Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario) – Juge de lignes
Taylor Burzminski (Hockey Alberta) – Arbitre
Dominic Cadieux (Hockey Québec) – Arbitre
Tanner Doiron (Hockey Île-du-Prince-Édouard) – Arbitre
Maxime Ferland (Hockey Québec) – Juge de lignes
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.) – Juge de lignes
Brendan Kane (Fédération de hockey de l’Ontario) – Arbitre
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) – Juge de lignes
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) – Arbitre

Women's Hockey Championship (Elmira, ON)

Grace Barlow (Hockey C.-B.) – Arbitre
Brandy Beecroft (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Arbitre
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Jessica Chartrand (Hockey Québec) – Juge de lignes
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) – Juge de lignes
Marie-Éve Couture (Hockey Québec) – Arbitre
Béatrice Fortin (Hockey Québec) – Arbitre
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Amy Laroche (Hockey C.-B.) – Juge de lignes
Elizabeth Mantha (Hockey Québec) – Arbitre
Amy Martin (Hockey Manitoba) – Arbitre
Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan) – Arbitre
Shauna Neary (Hockey Manitoba) – Arbitre
Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse) – Juge de lignes
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes

Les entraîneurs en arbitrage pour la Coupe universitaire sont Dan Hanoomansingh (Vancouver, BC) et Kirk Wood (Cambridge, ON). Pour le Championnat de hockey féminin, il s’agit de Gabrielle Ariano-Lortie (Montréal, QC) et de Vanessa Stratton (Windsor, ON).

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L’histoire à l’honneur

L’équipe préparatoire féminine des M18 de la Shawnigan Lake School s’est inspirée de l’histoire canadienne du hockey pour célébrer les succès et l’impact des femmes dans le sport

Katie Brickman
|
19 March 2025

La place que les femmes et les filles occupent aujourd’hui au hockey est l’œuvre de nombreuses femmes talentueuses et dévouées.

Sur l’île de Vancouver, à la Shawnigan Lake School, ce volet de l’histoire du hockey ne laisse personne indifférent auprès du personnel entraîneur et des joueuses de l’équipe préparatoire féminine des M18.

C’est aussi cette page d’histoire qui nourrit la culture de mentorat, d’inclusion et de bénévolat communautaire de l’équipe et permettra à la prochaine génération de viser encore plus haut.

« On essaie d’apprendre aux filles que ce ne sont pas les occasions qui manquent et qu’il n’y a pas que le hockey dans la vie », raconte Carly Haggard, entraîneuse-chef de l’équipe. « Le hockey occupe une place centrale dans nos activités, et c’est beaucoup ce qui les attire dans notre programme. Oui, on célèbre ce sport, mais il y a bien plus qu’on essaie d’enseigner aux filles pour les préparer aux prochaines étapes de leur vie – que ce soit à l’université ou dans tout ce qu’elles souhaitent entreprendre.

Haggard a aidé à lancer le programme féminin à Shawnigan il y a près de 10 ans et a supervisé son développement sur la glace et partout ailleurs. Comme enseignante de l’établissement scolaire, elle vit dans l’une des résidences sur le campus.

« Les enfants qui fréquentent notre école sont certainement l’une des raisons pour lesquelles j’aime être une entraîneuse à Shawnigan, dit-elle. Les élèves savent que c’est bien plus qu’une question de hockey. On y crée des liens profonds et on y forme une famille. »

Chaque année, l’équipe organise une soirée thématique où elle dispute un match et recueille des dons pour l’occasion. Précédemment, l’événement a servi entre autres à souligner le Nouvel An lunaire, la Journée mondiale contre le cancer et le Mois de la sensibilisation au cancer du sein.

Cette année, avec le hockey féminin sous les projecteurs en mars, l’équipe a choisi de rendre hommage aux femmes dans le sport, notamment au hockey. Pour la soirée du cycle supérieur où l’équipe était opposée aux Comets de Greater Vancouver, les joueuses ont porté des chandails répliques d’Équipe Canada du Championnat mondial féminin 1990 de l’IIHF. Les dons amassés ont été remis à l’initiative Hockey pour elle de la Fondation Hockey Canada.

« Cette célébration nous semblait tout indiquée pour honorer les femmes dans le sport et les générations précédentes sans lesquelles notre équipe n’aurait pas les occasions qu’elle a aujourd’hui, estime Haggard. On a opté pour les chandails répliques roses d’Équipe Canada, c’était cool et unique, et les filles ont aimé ça. Revêtir ces chandails les remplissaient de fierté, elles en comprenaient l’importance. »

Pour la capitaine adjointe Dawson Benson, une des vétéranes de l’équipe, porter ce chandail a été un honneur qu’elle n’oubliera pas de sitôt.

« Nos soirées thématiques vont bien au-delà du sport. On avait l’impression de prendre part à un moment important, c’était vraiment magique. On était tellement fières de représenter les hockeyeuses et les autres femmes dans le sport. »

Ces fameux chandails roses se voulaient symboliques, car ils ont été portés lors de la première édition officielle du Mondial féminin, un moment déterminant dans l’histoire du hockey, sans compter qu’Équipe Canada a remporté l’or à domicile, à Ottawa. Chaque joueuse a vécu le fait de porter ce chandail à sa façon.

« On voulait qu’elles comprennent le parcours des femmes et des hockeyeuses qui ont pavé la voie – non seulement pour nos joueuses, mais aussi pour la nouvelle génération de jeunes filles qui s’intéressent au hockey », soutient Lexxi Smith, une entraîneuse adjointe de l’équipe. « Chaque joueuse a vécu l’émancipation des femmes à sa manière, mais c’était spécial pour elles de pouvoir célébrer cet événement. La fébrilité était au rendez-vous. »

Haggard et Smith ont été les architectes du développement du hockey dans leur région en tâchant de transmettre leurs connaissances et leur passion aux équipes et aux associations de hockey féminin.

« Ça fait maintenant cinq ans que je suis à Shawnigan, et l’une des premières choses que j’ai remarquées, qui est demeurée une constante pendant mon temps ici, est la qualité de la culture au sein du programme et la reconnaissance que le hockey est plus grand que nous, affirme Smith. Le hockey féminin est en constante croissance sur l’île de Vancouver, mais le soutien obtenu par l’intermédiaire d’un programme comme celui de Shawnigan est essentiel dans une petite communauté. »

Chaque année, le programme offre des occasions de mentorat aux filles de l’association de hockey mineur de Kerry Park, qui sont ainsi invitées à se joindre à l’équipe. Ces invitées viennent sur le campus et peuvent sauter sur la glace avec l’équipe ainsi que participer aux activités avant et après les matchs.

« Nos joueuses cherchent toujours des moyens de s’impliquer dans la communauté et de partager leur passion pour le hockey avec la génération suivante, raconte Smith. Elles adorent ça quand on organise nos matchs de mentorat. Elles aiment beaucoup accueillir les jeunes filles dans leur vestiaire et leur partager ce que signifie de jouer au hockey à Shawnigan. »

Pour Benson, il n’y a rien comme cette chance de communiquer sa passion pendant ces matchs de mentorat.

« C’est tellement spécial de pouvoir inspirer les jeunes filles. J’ai joué avec des garçons pratiquement toute mon enfance, donc je trouve important que la prochaine génération puisse jouer contre d’autres filles et avoir des mentores. Je regarde la passion dont elles font preuve et les rêves auxquelles elles aspirent et je me trouve chanceuse de pouvoir les aider. »

Haggard tient à laisser le legs d’un meilleur avenir aux jeunes hockeyeuses.

« On parle beaucoup de l’impact qu’elles ont sans même le savoir. On parle beaucoup de leur rôle de modèles et de leur impact sur la relève, qui pourra ainsi éviter les mêmes écueils. Nous pouvons ouvrir la voie aux générations futures. »

Cette philosophie fait partie intrinsèque de la culture dans laquelle les joueuses baignent chaque jour à Shawnigan.

« C’est un honneur pour moi d’avoir passé les dernières années à Shawnigan, dit Benson. Je vis quelque chose qui m’est précieux. C’est un grand privilège de jouer ici et de porter cet écusson. Le programme a pour priorité le développement des joueuses sur la glace, mais aussi à l’extérieur de la patinoire. On y prend soin de chaque joueuse. Je suis contente de ce que je laisse derrière moi. C’est merveilleux que d’autres joueuses se joignent à nous et continuent d’écrire l’histoire de Shawnigan. »

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Sept questions à Vanessa Stratton

L’entraîneuse en arbitrage et juge de lignes d’expérience parle de ses moments préférés sur la glace et du bonheur de travailler avec de jeunes officielles

Jason LaRose
|
06 March 2025

L’une des juges de lignes canadiennes les plus décorées, Vanessa Stratton a fait une transition naturelle vers le rôle d’entraîneuse en arbitrage, se joignant à un groupe sélect de 36 personnes de partout dans le monde.

La feuille de route de cette femme de Toronto est bien garnie : dix affectations à des championnats nationaux, sept à des championnats mondiaux, des championnats universitaires d’U SPORTS et plusieurs finales de la Coupe Clarkson dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Seule femme à siéger au comité d’arbitrage de l’IIHF, elle occupe un poste de responsable des officielles de la haute performance auprès de Hockey Colombie-Britannique.

Le HockeyCanada.ca a eu la chance s’entretenir avec Stratton et de lui poser des questions sur son parcours, ses moments préférés et ses conseils aux jeunes qui en sont à leurs premiers coups de patin dans le domaine de l’arbitrage.

HC : Vous êtes passée du patinage artistique compétitif au hockey à l’âge de 13 ans. Qui vous a inspirée à devenir une officielle?

VS : J’ai eu la chance de grandir avec des patins dans les pieds. Dès que nous avons commencé à marcher, ma sœur et moi avons été inscrites au patinage artistique. Nous avons pris goût à ce sport et participé à des compétitions de divers niveaux. Lorsque nous avons déménagé à Windsor, j’ai pris part à un entraînement sur glace et j’ai dit à mes parents que j’étais mûre pour essayer quelque chose de différent, que je voulais jouer au hockey.

Ma transition vers le hockey m’a menée à faire mes débuts en arbitrage. Beaucoup de mes amies et coéquipières se trouvaient différents emplois à temps partiel. Mon père m’a suggéré d’essayer l’arbitrage. C’était un moyen d’amasser des sous, mais aussi de faire mon propre horaire. Je me suis inscrite à un cours de certification et j’ai été mise en contact avec l’association locale et l’arbitre en chef; c’est là que mon aventure a commencé.

Ce qui est cool, c’est que mon père avait un intérêt pour ce domaine. Il a joué dans l’OHL et la NCAA, puis, comme moi, on lui a recommandé d’essayer l’arbitrage. Il a rapidement gravi les échelons pour finir par obtenir des affectations dans l’OHL et l’IHL, et a il a fait un bref passage dans la LNH pour des matchs hors concours. C’est plaisant de constater aujourd’hui que, bien que nos parcours aient été différents, notre cheminement a été similaire. Je lui donne énormément de crédit de m’avoir parlé de l’arbitrage, car ce n’est pas quelque chose que j’aurais considéré à l’époque.

HC : Quel est le match le plus mémorable auquel vous avez été affectée en tant qu’officielle?

VS : C’est toujours un privilège d’arbitrer sur la scène internationale, mais il n’y a rien qui peut battre un duel entre le Canada et les États-Unis. J’ai eu la chance d’en vivre plus d’un. Kamloops a accueilli la Coupe des 4 nations en 2014 et le Mondial féminin en 2016, et j’ai été sélectionnée pour les deux événements. J’étais sur la glace au match pour la médaille d’or de 2014, qui a opposé ces deux puissances. Le match était présenté à guichets fermés. Le hockey féminin commençait à prendre de l’ampleur, et l’ambiance dans l’aréna était tellement électrique.

Cette expérience est d’autant plus mémorable par le fait qu’elle a permis en quelque sorte de boucler la boucle récemment. Avant certains matchs, de jeunes officielles nous accompagnaient sur la glace pour l’entrée sur la patinoire et les hymnes nationaux. Pour cette partie, nous avions quatre jeunes officielles avec nous. Quelques années plus tard, lorsque j’ai accepté mon poste auprès de Hockey Colombie-Britannique, j’ai réalisé que deux des officielles dans le programme étaient sur la patinoire avec moi ce jour-là. Des années plus tard, tout ça a donc rendu ce match encore plus spécial.

HC : Quel est l’aspect préféré de votre rôle à titre d’entraîneuse en arbitrage?

VS : D’abord, il y a une chose qui est unique lorsqu’on porte l’uniforme zébré ou qu’on dirige un groupe d’arbitres et de juges de lignes : l’équipe avec laquelle tu travailles est très rarement la même. Dans les deux cas, il faut s’adapter pour travailler avec les autres, bien interagir avec ses collègues et tirer profit des forces de tout le monde dans le cadre d’une compétition de courte durée. Cet aspect est encore plus vrai dans mon rôle d’entraîneuse en arbitrage, et j’apprécie le défi qui vient avec.

Aussi, voir les officielles avec qui je fais équipe obtenir du succès et réaliser leurs objectifs, c’est tellement spécial. Enfin, ce sont les gens qui forgent l’expérience vécue. J’ai la chance de travailler avec une grande variété de personnes dans ce domaine – que ce soit au niveau provincial, national ou international – et j’ai noué des liens avec plusieurs d’entre elles pour la vie. Gabrielle Ariano-Lortie et moi avons participé à presque tous nos événements internationaux ensemble, nous avons été cochambreuses presque chaque fois et avons arbitré bon nombre de matchs ensemble. Maintenant, nous sommes des entraîneuses en arbitrage, et elle est devenue l’une de mes très bonnes amies.

HC : Quels sont les éléments que vous voulez observer chez une jeune officielle qui l’aideront à atteindre le prochain niveau?

VS : Évidemment, il y a les habiletés techniques, le coup de patin de prime abord. L’agilité et la mobilité, de même que la puissance et la vitesse, font partie de l’arsenal recherché. Ensuite, j’observe comment elles réagissent pendant un match – leur positionnement et leurs déplacements – et comment elles appliquent et gèrent les règles. La communication est également la clé – je veux voir comment une officielle s’adresse au personnel entraîneur, aux athlètes et à ses partenaires de travail. Il s’agit d’un aspect qui prend de plus en plus d’importance pour une officielle qui veut atteindre les plus hauts niveaux du hockey.

Ce sport évolue à tous les égards, et l’un des aspects sur lesquels nos différents groupes de leaders en arbitrage se penchent, c’est l’observation de l’officielle dans son ensemble. Nous voulons les meilleures et celles qui ont le potentiel de gravir les échelons – il faut qu’elles aient des habiletés techniques et un coffre d’outils bien rempli. Elles doivent aussi posséder des aptitudes qui leur permettent d’être à la fois une bonne partenaire de travail à l’aréna et une bonne personne à l’extérieur de la patinoire.

HC : Nous avons pu constater à quel point le hockey féminin a pris de l’ampleur au cours des dernières années; qu’est-ce que ça signifie pour les officielles et en quoi ça leur a donné plus d’occasions de démontrer leurs habiletés?

VS : Le hockey féminin à l’international est en plein essor. Des ligues professionnelles féminines dans des pays comme la Suisse et la Suède continuent de croître et d’offrir des occasions à des officielles de se faire valoir à l’étranger. En Amérique du Nord, la LPHF a insufflé une énergie renouvelée si on la compare aux ligues qui l’ont précédée et a adopté une véritable approche professionnelle à l’égard du hockey féminin dans les deux plus grands marchés au monde.

Cependant, il y a encore un manque à gagner en ce qui a trait à ces occasions, particulièrement pour les officielles. Nous n’avons pas besoin d’offrir l’égalité des chances, mais nous devons être équitables. Et même s’il y a eu un nombre phénoménal d’occasions pour les joueuses, les entraîneuses et les administratrices de la ligue, et une grande attention sur elles, on ose peu parler du fait que l’équité n’a pas encore été au rendez-vous en ce qui a trait au choix des arbitres et juges de lignes. C’est quelque chose que j’aimerais changer en faisant valoir mes points auprès des parties prenantes et des décideurs. Nous devons combler le fossé dans toutes les facettes du hockey et vraiment devenir équitables en offrant des occasions aux femmes dans l’ensemble de ce sport.

HC : En 2023, vous êtes devenue l’une des quatre personnes, la seule femme par surcroît, élues au comité d’arbitrage de l’IIHF. Qu’est-ce que ça signifie pour vous d’avoir un impact sur le développement des arbitres et juges de lignes de partout dans le monde?

VS : C’est sûr que, dit ainsi, on peut deviner que mon rôle me permet d’exercer une certaine influence. La vérité, c’est que je me sentais un peu comme une impostrice lorsque j’ai commencé. Tout d’abord, je suis reconnaissante envers la confiance de l’IIHF et de Hockey Canada, qui, grâce à leur soutien de ma candidature, m’ont permis de profiter de cette occasion. C’est fantastique de contribuer au développement des arbitres et juges de lignes à l’échelle planétaire.

L’IIHF est en train d’opérer un changement – la façon dont nous administrons les certifications et les sélections, le développement et l’augmentation des associations nationales membres (ANM), de même que l’entraînement et l’éducation sont des éléments clés en évolution. Mon rôle dans ce processus et la chance que j’ai d’influencer de tels changements représentent une chance unique. C’est emballant de faire partie d’une telle transformation profonde dont tant de personnes à travers le monde pourront profiter et qui, espérons-le, se fera sentir pendant longtemps.

HC : Quel conseils avez-vous pour les jeunes femmes qui en sont à leurs débuts dans le domaine de l’arbitrage?

VS : J’en ai quelques-uns :

- Avoir une forte connaissance du hockey – Ne cessez jamais d’apprendre.

- Une bonne forme physique est importante – Elle vous permettra d’être plus performante et d’augmenter votre confiance en vous.

- Faire appel à du mentorat – Trouvez des arbitres ou juges de lignes d’expérience pour vous guider dans votre parcours.

- Apprendre de ses erreurs – Tout le monde en commet; ça fait partie de l’apprentissage et du développement.

- Croire en soi– La confiance, c’est la clé.

- Défendre ses intérêts – Exprimez-vous lorsqu’il le faut; il est important de communiquer vos préoccupations et de rechercher activement des occasions qui vous seront bénéfiques.

- Faire preuve de résilience – C’est particulièrement important pour les jeunes officielles; vous ferez face à des problèmes et serez confrontées à des préjugés. Il vous faut donc rester résilientes et concentrées sur vos buts.

- Savourer l’expérience – Prenez le temps de vous amuser, car c’est vraiment une aventure peu commune!

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Anthony Lapointe

Dans mes propres mots : Anthony Lapointe

L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels

Anthony Lapointe
|
23 February 2025

Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au hockey, ni comme joueur ni comme officiel.

J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre jusqu’ici.

Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison, j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis, près de chez moi.

Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.

Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?

Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.

Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH. Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et avant tout, je voulais m’amuser.

Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à 20 h à faire du sport.

Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey mineur.

Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux d’être sur la glace.

Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer. Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais nous priver de quoi que ce soit.

Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais probablement même pas patiner!

Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu ici aujourd’hui. Je t’aime.

J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un mot en ma faveur.

Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté pendant deux ans.

Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.

Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait. Je me suis dit… pourquoi pas?

J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.

Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes. Quand il parle, on l’écoute.

Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.

Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.

La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec, en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.

J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre meilleurs, sur la glace comme ailleurs.

Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.

Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.

Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement. J’ai hâte aux prochaines occasions.

On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans compter la vie de tous les jours.

Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais à l’ordinateur pour boucler le tout.

J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y arriver.

La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale, il y a un bon équilibre.

Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin, c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et la fin approche!

Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de l’AHM de Mont-Royal/Outremont.

Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :

D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à fait compréhensible.

Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.

Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre. Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.

Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis. Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.

Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.

Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est réciproque. Du moins je l’espère.

Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la passion est là, ce le sera!

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Jocelyne Larocque poses for a photo with three attendees of the Indigenous Hockey Mini Summit in Halifax.

Pour un milieu propice aux discussions

À la Série de la rivalité à Halifax, des leaders de la communauté ont tenu un mini-sommet afin d’offrir une tribune aux athlètes de hockey autochtones, comme Jocelyne Larocque, vétérane d’Équipe Canada

Shannon Coulter
|
21 February 2025

Dès qu’il a été annoncé que la Série de la rivalité prendrait fin sur la côte Est cette année, Ryan Francis s’est aussitôt mis à brasser des idées.

« Nous avons vu qu’il y avait là une occasion d’offrir une tribune aux joueurs et aux joueuses de hockey ainsi qu’aux personnes autochtones afin que leurs expériences soient connues du public dans un contexte et un milieu bien précis », raconte Francis, qui occupe un poste de stratège des activités sportives, récréatives et physiques au sein du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

C’est ainsi qu’est né le mini-sommet sur le hockey autochtone. En partenariat avec le collectif Mi’kmaw Kina’matnewey, la Confederacy of Mainland Mi’kmaw, le Mi’kmaw Native Friendship Centre et le Fonds commémoratif Genevieve-Francis, le mini-sommet d’une demi-journée comportait trois segments avec des joueuses autochtones, dont la défenseure de l’équipe nationale féminine du Canada, Jocelyne Larocque (Métisse), et une conférence de l’ancienne joueuse de USA Hockey, Sydney Daniels (Crie).

« En tant que femme autochtone, je trouve ça important que de jeunes filles autochtones puissent voir des femmes qui leur ressemblent vivre leur rêve tout en s’amusant et en travaillant fort, confie Larocque. Je tiens à propager ce message auprès des jeunes de partout dans le monde. »

Lorsque Francis a approché Larocque pour lui offrir la chance de prendre part au mini-sommet, elle a accepté volontiers. Non seulement Larocque a participé à une séance de questions, animée par Kenzie Lalonde de TSN, mais elle a également pris le temps de rencontrer des participantes du Programme de hockey pour les filles autochtones de Hockey Nouvelle-Écosse après le match n o 6 de la Série de la rivalité à Halifax.

Kenzie Lalonde (right) interviews Jocelyne Larocque at the Indigenous Hockey Mini Summit.

La représentation est importante aux yeux de Larocque. Chaque fois qu’elle peut redonner à sa communauté ou faire part de ses expériences dans le but d’inspirer les autres, elle le fait.

« C’est vraiment important que les hockeyeuses professionnelles jouissent d’une visibilité et que les jeunes filles nous voient gagner notre vie en pratiquant ce sport, rappelle Larocque. Lorsque j’étais jeune, ce n’était pas le cas. C’était la même réalité pour bon nombre de mes coéquipières. Je vais assurément toujours militer pour favoriser l’inclusion, la diversité et l’équité, que ce soit au hockey ou ailleurs. »

Le mini-sommet a également laissé place à des conversations informelles avec des conférenciers et conférencières, comme Larocque. Jordan Dawe-Ryan se souvient d’une petite fille qui a déjeuné à côté de Larocque avant le début de l’événement, profitant de l’occasion pour poser des questions à la défenseure d’expérience.

« Sa joie était évidente au fil de la discussion », commente Dawe-Ryan, coordonnateur communautaire à la vie active au Mi’kmaw Native Friendship Centre. « Avec toute la vague de succès que vit le hockey féminin partout dans le monde en ce moment, c’est magique qu’elles aient pu s’asseoir ensemble, comme deux amies, de parler d’elles, de leurs objectifs et de leur parcours. »

Erin Denny, joueuse de cinquième année de l’Université St. Mary’s, a participé à une table ronde des joueurs et joueuses micmacs lors du mini-sommet. L’athlète de 23 ans sent qu’elle est devenue un modèle au fil du temps et embrasse ce rôle avec fierté.

« Tandis que ma carrière de joueuse tire à sa fin et que j’amorce une transition vers un rôle d’ambassadrice, je crois qu’il est vraiment important que je puisse faire connaître mon histoire et que je donne mon opinion sur divers sujets pour que les jeunes autochtones goûtent davantage au succès », explique Denny.

Erin Denny (centre) participates in the Mi'kmaw players panel.

À l’instar de Larocque, Denny affirme que la représentation peut ouvrir des portes aux jeunes autochtones et que le fait d’avoir des modèles de ces communautés peut faire une grande différence dans la vie de ces jeunes.

« Je sens que je peux faire une énorme différence pour ces jeunes, considérant que je viens d’un groupe minoritaire, puisqu’ils et elles peuvent s’inspirer de quelqu’un qui a une vie et des défis similaires aux leurs, lance Denny. C’est très important que je continue de faire connaître mes expériences et que les jeunes puissent me poser des questions et me demander des conseils. »

D’autres événements ont été organisés en marge du mini-sommet, notamment un souper pizza et une soirée de création d’affiches au Friendship Centre, avant le match de la Série de la rivalité. Le Friendship Centre a également fourni des ensembles de purification par la fumée pour les prix de Joueuse du match à Halifax. Malgré des pannes de courant en raison d’une tempête hivernale le matin du mini-sommet, l’événement a été un énorme succès.

« Il est important de forger un milieu pour que tout le monde se sente en sécurité et à l’aise, ce qui laisse place à des discussions et à des perspectives qui ont un grand impact et qui favorisent des discussions parmi les personnes qui prennent des décisions », explique Francis.

Étant donné le fort taux de participation à l’événement, les membres du comité organisateur parlent déjà d’en organiser un autre. Cette fois, ce serait un sommet complet qui pourrait se dérouler sur plus d’un jour.

« On va tenir une autre édition que nous espérons encore plus importante et améliorée, mentionne Dawe-Ryan. Nous voulons offrir plus d’occasions, prendre les moyens pour ouvrir davantage les autres sur notre culture et forger des milieux sécuritaires où les gens peuvent interagir, se mobiliser et demeurer pleinement authentiques et vulnérables. »

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Canada c. Finlande

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. États-Unis

Jeudi 20 février | 20 h HE | Boston, Massachusetts | Match de championnat

Jason LaRose
|
20 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 FÉVR.)

Et voilà. L’affrontement dont tout le monde rêvait aura bel et bien lieu. C’est jeudi soir au TD Garden de Boston que prendra fin la Confrontation des 4 nations 2025 dans un match de championnat opposant le Canada aux États-Unis.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a confirmé sa place en finale en vainquant la Finlande par le pointage de 5-3 lundi après-midi à son dernier match en ronde préliminaire. Connor McDavid et Nathan MacKinnon ont marqué à 46 secondes d’intervalle tôt en première période, Brayden Point a ajouté un but avant la fin du premier tiers, et les Canadiens semblaient se diriger vers une victoire confortable avec une avance de quatre buts au deuxième entracte. Mais loin de s’avouer vaincus, les Finlandais ont riposté pour réduire l’écart à un seul but en fin de rencontre, avant que Sidney Crosby ne ferme les livres à la dernière minute en marquant dans un filet désert.

Déjà assurés d’une place en finale, les Américains en ont profité pour reposer quelques joueurs clés lors de leur dernier match lundi soir, qu’ils ont perdu 2-1 face aux Suédois. Doyen de la formation américaine, Chris Kreider a touché la cible après seulement 35 secondes de jeu à son premier match du tournoi, mais c’est tout ce que l’équipe locale a pu générer à l’offensive, malgré les 33 tirs dirigés vers Samuel Ersson.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Faut-il vraiment le rappeler? Les deux grands rivaux ont croisé le fer samedi soir à Montréal, offrant un spectacle qui a su combler, voire surpasser les attentes. Trois combats dans les neuf premières secondes de jeu sont venus donner le ton à la rencontre, puis McDavid a soulevé la foule au Centre Bell en y allant d’une manœuvre de toute beauté pour marquer avec moins de six minutes d’écoulées. Les États-Unis ont toutefois réagi de belle façon pour arracher une victoire de 3-1 et s’assurer d’une place dans le match de championnat.

À surveiller

À ce stade-ci, c’est chaque moment de l’action qui sera à surveiller. Tout pointe vers un match dont on se souviendra longtemps. Mais bon, si vous tenez à un nom précis… On vous suggère de garder l’œil sur MacKinnon. Élu joueur du match après une performance de deux buts contre la Finlande, le détenteur en titre du trophée Hart sera une fois de plus appelé à s’illustrer, tout comme Crosby, son grand complice. Les deux prodiges de Cole Harbour devront être au sommet de leur forme en ce match ultime. Il faut dire que MacKinnon fait la pluie et le beau temps dans la LNH encore une fois cette saison, lui qui trône au sommet des pointeurs (19-66—87). (Ah, et ses 66 mentions d’aide lui valent aussi le premier rang à ce chapitre.) Bien qu’il s’agisse de sa première compétition en presque huit ans comme représentant de l’unifolié (la dernière étant le Championnat mondial 2017 de l’IIHF), MacKinnon ne manque pas d’expérience à l’international, comme en témoignait sa fiche de 22 buts et 52 points en 49 parties avec Équipe Canada avant le début de ce tournoi.

Les Américains ont eux aussi un joueur qui domine dans le grand circuit, mais lui porte des jambières. Connor Hellebuyck est sans doute le meilleur gardien de but au monde, gagnant du trophée Vézina la saison dernière et dont le nom risque fort bien d’être considéré pour cet honneur à nouveau cette année. Occupant le tout premier rang pour la moyenne de buts alloués (2,06), le pourcentage d’arrêts (0,925), le nombre de jeux blancs (6) et le nombre de victoires (34), il a permis aux Jets de Winnipeg de se hisser au sommet du classement de la LNH. Et visiblement, il n’a rien perdu de son élan jusqu’ici à la Confrontation des 4 nations – le cerbère de 31 ans a remporté ses deux départs en ne concédant qu’un seul but dans chacun d’eux, repoussant au total 45 des 47 tirs dirigés vers lui par la Finlande et le Canada. Mais bon, il n’y a pas que lui chez les Américains. Tout comme dans le clan canadien, vous avez l’embarras du choix – Auston Matthews, Matthew et Brady Tkachuk, et on en passe. En bref, ne clignez pas des yeux.

Rétrospective

Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des plus grandes rivalités du hockey international, les deux pays s’étant affrontés 20 fois dans des compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976, les Canadiens détenant un avantage de 14-5-1.

Ce sera un cinquième affrontement en finale entre les deux nations; le Canada avait balayé la série deux de trois lors de la Coupe Canada en 1991, puis s’était incliné devant les Américains dans une série enlevante de trois matchs lors de la Coupe du monde de hockey 1996. Et, bien sûr, les rivaux nord-américains se sont affrontés lors de deux matchs pour la médaille d’or aux Jeux olympiques, d’abord en 2002, lorsque les Canadiens avaient mis fin à une disette de 50 ans, puis en 2010 à Vancouver, un match ancré dans l’histoire grâce au but en or de Crosby.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-5-1 (2-0 en prolongation)
Buts pour le Canada : 71
Buts pour les États-Unis : 32

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Canada c. Finlande

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. Finlande

Lundi 17 février | 13 h HE | Boston, Massachusetts | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
17 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (17 FÉVR.)

Il n’y a désormais plus de marge d’erreur à la Confrontation des 4 nations, qui se transporte à Boston. Le Canada y affrontera la Finlande pour clore sa ronde préliminaire lundi après-midi et doit l’emporter pour garder ses espoirs d’accéder au match de championnat en vie.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a terminé la portion montréalaise du tournoi avec une défaite de 3-1 dans une bataille haute en émotions contre les États-Unis samedi soir. Après trois bagarres survenues dans les neuf premières secondes de la rencontre, Connor McDavid a ouvert la marque à 5 min 31 s, soulevant une foule déjà en liesse au Centre Bell. Mais l’offensive se limiterait à ce seul but pour les Canadiens, en route vers une première défaite dans un match opposant les meilleurs joueurs depuis un revers en ronde préliminaire aux mains des Américains lors des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver.

Les Finlandais ont su rebondir de leur propre échec face aux États-Unis en triomphant de leurs rivaux nordiques de la Suède par un pointage de 4-3 en prolongation samedi après-midi. Mikael Granlund a joué les héros après seulement 1 min 49 s de jeu dans la période supplémentaire, permettant ainsi à la Finlande de rester dans la course pour une place en finale contre les États-Unis.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et la Finlande croisent régulièrement le fer au Championnat mondial de l’IIHF, la joute la plus récente étant celle en ronde préliminaire de l’édition 2024 du tournoi à Prague au printemps dernier. Owen Power avait donné le ton avec un but et deux aides, Dylan Cozens avait ajouté un but et une aide, Jordan Binnington avait fait 29 arrêts, et le Canada avait signé une victoire de 5-3.

Autrement, il faut revenir à la conclusion de la ronde préliminaire des Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi pour le dernier affrontement entre les deux nations dans le cadre d’une compétition opposant les meilleurs joueurs. Les deux équipes avaient déjà assuré leur participation à la ronde éliminatoire, mais Drew Doughty avait permis au Canada de remporter un duel défensif 2-1 pour s’assurer de la première place du groupe B.

À surveiller

Il a beaucoup été question de Sidney Crosby et de ses exploits sur la scène internationale (à très juste titre, faut-il le souligner) ou de ses atomes crochus avec son compatriote néo-écossais Nathan MacKinnon, au point où l’on en oublie presque la présence de McDavid. C’est quelque peu absurde, considérant qu’il est question ici d’un finaliste au trophée Hart lors de quatre saisons de suite (remportant l’honneur à deux reprises) qui inscrit en moyenne 136 points par saison depuis trois ans . Mais la grande vedette des Oilers d’Edmonton a de nouveau brillé par ses exploits samedi en traversant la couverture défensive américaine à une vitesse de pointe de 36,5 km/h pour inscrire le premier but de la rencontre. La feuille de route de McDavid dans sa carrière internationale est plutôt bien garnie. Il a obtenu 55 points (15-40—55) en 41 matchs où il portait la feuille d’érable, raflant l’or au Mondial masculin, au Mondial junior et au Mondial masculin des M18.

La dernière année en est une dont Aleksander Barkov se souviendra longtemps. Capitaine pour son pays et son équipe de la LNH, il a mené les Panthers de la Floride à un premier championnat de la Coupe Stanley il y a huit mois, un parcours en séries éliminatoires au cours duquel il a conservé une moyenne de près d’un point par match (8-14-22 en 24 matchs). À 29 ans, il est en voie de connaître une cinquième saison de suite où il produit à un rythme d’au moins un point par match (et les deux seules saisons où il n’a pas atteint cette cadence au fil des huit dernières campagnes, il comptait respectivement 78 points en 79 rencontres et 62 points en 66 rencontres). C’est notamment grâce à son brio que les Panthers trônent de nouveau au sommet de la division Atlantique, occupant le sixième rang au total pour le nombre de points dans la LNH au moment de la pause internationale. Même si près de neuf années se sont écoulées depuis la dernière fois que Barkov a porté le bleu et blanc de son pays, il ne manque pas d’expérience en hockey international. Il a notamment pris part à deux éditions du Mondial masculin des M18, à deux tournois du Mondial junior, à deux championnats du Mondial masculin, en plus d’avoir participé aux Jeux olympiques et à la Coupe du monde de hockey à une reprise.

Scénarios possibles pour le championnat

Si les États-Unis ont déjà confirmé leur place pour la finale de jeudi soir, les formations canadienne, finlandaise et suédoise, qui ont quant à elles toutes deux points au classement, peuvent encore accéder au match de championnat.

Une victoire en temps réglementaire suffira au Canada ou à la Finlande pour se joindre aux Américains, tandis que la Suède doit souhaiter un verdict en prolongation dans ce match en après-midi lundi, puis battre les États-Unis en temps réglementaire en soirée.

Rétrospective

Rivaux de longue date sur la scène internationale, le Canada et la Finlande ne se sont affrontés que neuf fois en compétition opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976. Six de ces duels ont été à l’avantage des Canadiens.

La plus marquante de ces parties fut celle de la Coupe du monde de hockey 2004, où les nations se sont disputé la finale. Lors d’une rencontre forte en rebondissements, les Finlandais avaient effacé deux avances canadiennes avant que Shane Doan ne marque le but gagnant après seulement 34 secondes de jeu au dernier tiers, donnant au Canada une victoire de 3-2 et le titre de champion de la Coupe du monde.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 6-2-1 (1-0 en prolongation)
Buts pour le Canada : 35
Buts pour la Finlande : 14

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Canada c. États-Unis

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. États-Unis

Samedi 15 février | 20 h HE | Montréal, Québec | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
15 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (15 FÉVR.)

Si chaque rencontre d’un tournoi de courte durée est cruciale, celle de samedi soir revêt une importance particulière. Le Canada a rendez-vous avec les États-Unis dans ce qui est le duel le plus attendu de la ronde préliminaire à la Confrontation des 4 nations 2025.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a amorcé le tournoi en offrant tout un spectacle mercredi soir, profitant d’un but de Mitch Marner en prolongation pour signer une victoire de 4-3 sur la Suède devant une foule en délire au Centre Bell. Sidney Crosby a obtenu la première mention d’aide sur trois filets des Canadiens (et a porté sa fiche à 26 victoires sans aucune défaite à ses 26 dernières parties à l’international), tandis que Nathan MacKinnon, Brad Marchand et Mark Stone ont chacun fait vibrer les cordages en temps réglementaire.

Les Américains ont ouvert les vannes en deuxième moitié de rencontre jeudi, frappant quatre fois en l’espace de 5 min 56 s en fin de deuxième et en début de troisième pour vaincre les Finlandais au compte de 6-1. Brady et Matthew Tkachuk ont inscrit chacun un doublé, et Jake Guentzel a touché la cible 11 secondes après le filet de Matthew dans la première minute de jeu en troisième pour creuser l’écart à trois buts. C’est à peine si les gens au Centre Bell avaient eu le temps de regagner leur siège.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le dernier affrontement entre les deux rivaux remonte à la demi-finale du Championnat mondial 2021 de l’IIHF à Riga, en Lettonie. Darcy Kuemper s’était illustré devant le filet du Canada en bloquant 36 tirs, Andrew Mangiapane avait marqué deux fois pour se rapprocher du titre de Joueur par excellence, et les Canadiens – qui avaient entamé le tournoi avec trois revers consécutifs – avaient vaincu leur pays voisin par la marque de 4-2, en route vers un titre que peu avaient prédit. Il s’agissait du 27 e titre mondial du Canada.

Pour ce qui est de la dernière fois où les deux nations ont croisé le fer dans le cadre d’une compétition opposant les meilleurs joueurs, il faut remonter à la demi-finale des Jeux olympiques d’hiver de 2014, remportée de justesse 1-0 par le Canada. Jamie Benn avait inscrit l’unique but de la rencontre à 1 min 41 s de jeu en deuxième période, et Carey Price s’était chargé du reste en repoussant chacun des 31 tirs dirigés vers lui, menant ainsi Équipe Canada à un autre match pour la médaille d’or aux Jeux olympiques (où il allait signer un autre blanchissage dans une victoire de 3-0 aux dépens de la Suède).

À surveiller

On a parlé en long et en large des gros canons offensifs du Canada et de leurs prouesses, alors tournons notre attention vers la ligne bleue. La perte de Shea Theodore, qui sera tenu à l’écart pour le reste du tournoi en raison d’une blessure au haut du corps, ouvre grand la porte à Travis Sanheim, qui sera inséré dans la formation pour le match contre les États-Unis. Mais si vous croyez que Sanheim n’est qu’un septième défenseur ordinaire, détrompez-vous. L’arrière originaire de Elkhorn, au Manitoba (la plus petite ville d’origine de tous les joueurs de la formation canadienne avec seulement 455 résidents et résidentes d’après le recensement de 2021) joue en moyenne 24 min 34 s pour les Flyers de Philadelphie, ce qui le place au 14 e rang de tous les défenseurs de la LNH, et il est le septième joueur du circuit avec le plus grand nombre de tirs bloqués. Et c’est sans compter sa vitesse, un atout plus qu’utile dans ce genre de tournoi. Selon les données de NHL Edge, le joueur de 28 ans se situe dans le 97 e percentile parmi les défenseurs avec 93 poussées au-dessus de la moyenne de la ligue de 32 km/h.

Pour leur part, les frères Tkachuk ne font que perpétuer fièrement la tradition familiale d’excellence à l’international initiée par leur père Keith. Ce dernier a représenté les États-Unis lors de deux éditions du Mondial junior (1991, 1992) et de la Coupe du monde (1996, 2004) et de quatre éditions des Jeux olympiques (1992, 1998, 2002, 2006), remportant le titre de la Coupe du monde en 1996 et la médaille d’argent aux Jeux olympiques de 2002. C’est maintenant au tour de Brady et de Matthew de vivre l’expérience d’une compétition opposant les meilleurs joueurs, eux qui ont déjà accumulé 36 matchs d’expérience avec Équipe États-Unis au Mondial masculin des M18, au Mondial junior et au Mondial masculin. Ah, et n’oublions pas Zach Werenski en défensive, qui a récolté trois mentions d’aide contre la Finlande et qui connaît jusqu’ici sa meilleure saison en carrière avec les Blue Jackets de Columbus. Il est au deuxième rang parmi les défenseurs de la LNH pour le nombre de buts (17) et de points (59), et joue pas moins de 26 min 53 s par match en moyenne, ce qui le place au tout premier rang à ce chapitre.

Rétrospective

Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des plus grandes rivalités du hockey international, les deux pays s’étant affrontés 19 fois dans des compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976, les Canadiens détenant un avantage de 14-4-1.

Plusieurs de ces duels ont eu lieu lors de finales de tournois; le Canada avait balayé la série deux de trois lors de la Coupe Canada en 1991, puis s’était incliné devant les Américains dans une série enlevante de trois matchs lors de la Coupe du monde de hockey 1996. Et, bien sûr, les rivaux nord-américains se sont affrontés lors de deux matchs pour la médaille d’or aux Jeux olympiques, d’abord en 2002, lorsque les Canadiens avaient mis fin à une disette de 50 ans, puis en 2010 à Vancouver, un match ancré dans l’histoire grâce au but en or de Crosby.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-4-1 (2-0 en prolongation)
Buts pour le Canada : 70
Buts pour les États-Unis : 29

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Canada c. Suède

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. Suède

Mercredi 12 février | 20 h HE | Montréal, Québec | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
12 February 2025

Ça y est enfin. Neuf ans après le dernier tournoi opposant les meilleurs joueurs au monde, soit la Coupe du monde de hockey 2016, la Confrontation des 4 nations 2025 s’ouvre pour le Canada, qui a rendez-vous avec la Suède au Centre Bell de Montréal.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La dernière fois que les nations rivales de longue date ont croisé le fer dans une compétition masculine senior, c’était au match pour la médaille de bronze du Championnat mondial 2024 de l’IIHF le printemps dernier à Prague. Dylan Cozens et Pierre-Luc Dubois avaient donné au Canada une avance de 2-1 en début de troisième période, mais la Suède avait ensuite pris les commandes de la rencontre en frappant trois fois sans réplique dans les dernières 10 min 25 s de jeu pour l’emporter par la marque de 4-2.

Si l’on ne tient compte que des compétitions internationales opposant les meilleurs joueurs (y compris la Coupe Canada, la Coupe du monde de hockey et les éditions des Jeux olympiques auxquelles les joueurs de la LNH ont pu participer), la dernière fois que les Canadiens et les Suédois se sont affrontés remonte au match pour la médaille d’or aux Jeux de 2014 à Sotchi. Jonathan Toews avait ouvert le pointage (comme au match pour l’or en 2010), Sidney Crosby avait fermé les livres (comme au match pour l’or en 2010), et Carey Price avait repoussé 24 tirs afin de signer le jeu blanc pour le Canada, qui mettait la main sur une nouvelle médaille d’or olympique grâce à une victoire de 3-0.

À surveiller

Avez-vous vu la composition de l’équipe canadienne? Comment choisir un seul athlète? Ces joueurs totalisent plus de 13 000 parties jouées dans la LNH. Plus de 10 000 points. Vingt titres de la Coupe Stanley. Trente-trois distinctions individuelles de la LNH. Mais prêtons-nous au jeu et parlons de l’un d’eux, soit celui qui est sans doute le plus grand meneur de l’histoire du hockey canadien, celui qui porte le « C » sur son chandail. Sidney Crosby a récolté 67 points (32-35—67) en 54 parties à l’international, remportant au passage deux médailles d’or olympiques, une médaille d’or au Mondial masculin et une au Mondial junior, ainsi qu’un titre de la Coupe du monde. Il est le seul joueur faisant partie du Club Triple Or de l’IIHF, réservé à ceux qui ont remporté une médaille d’or olympique, une médaille d’or au Championnat mondial de l’IIHF et la Coupe Stanley, à titre de capitaine lors de chacun de ces trois événements. Fait remarquable, près de 22 ans se sont écoulés depuis que la fierté de Cole Harbour a revêtu l’uniforme à la feuille d’érable pour la première fois. C’était à l’âge de 15 ans, lors du Championnat mondial de hockey des moins de 18 ans 2003. Crosby demeure une force redoutable à sa 20 e saison dans la LNH. Il a inscrit 58 points (17-41—58) en 55 matchs, un rythme qui pourrait le voir conclure une 20 e campagne avec une moyenne d’un point par match.

La Suède n’aligne peut-être pas autant de vedettes que l’équipe canadienne, mais il y a certainement quelques joueurs dignes de mention. À commencer par l’un d’eux bien connu des amateurs et amatrices de hockey du Canada, soit William Nylander. L’avant des Maple Leafs de Toronto occupe le deuxième rang des buteurs de la LNH avec 33 buts cette saison. Il a aussi été sensationnel jusqu’ici dans l’uniforme jaune et bleu : à sa dernière participation sur la scène internationale, au Championnat mondial 2019 de l’IIHF, Nylander a terminé en tête des pointeurs du tournoi, avec 18 points (5-13—18), malgré le fait que la Suède se soit inclinée en quart de finale. Et puisque nous avons parlé de Crosby, il serait regrettable de ne pas parler du capitaine suédois, Victor Hedman. Parmi les honneurs remportés par le défenseur vétéran, citons l’or au Mondial masculin, deux titres de la Coupe Stanley avec Tampa Bay, le trophée Conn-Smythe et le trophée Norris, de même que plus de 700 points en plus de 1 000 parties dans la LNH. Seulement trois défenseurs suédois ont obtenu davantage de points : deux d’entre eux ont été immortalisés au Temple de la renommée du hockey (Nicklas Lidstrom et Borje Salming), et le troisième, Erik Karlsson, participe avec Hedman à la Confrontation des 4 nations.

Rétrospective

Si l’on s’en tient, encore une fois, strictement aux compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada 1976, les Canadiens ont dominé les duels entre les deux nations, ayant remporté 10 des 12 rencontres.

Le seul autre affrontement à un match pour l’or ou en finale de tournoi, outre la finale olympique de 2014, c’était à la Coupe Canada 1984, lorsque le Canada avait balayé la finale deux de trois en Alberta. Michel Goulet avait inscrit deux buts et une aide dans un gain de 5-2 au match n o 1 à Calgary, puis 12 joueurs avaient participé au pointage au cours des 17 premières minutes de jeu pour aider le Canada à prendre une avance de 5-0 en première période au match n o 2 à Edmonton, en route vers une victoire de 6-5.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 10-2-0 (1-0 en prolongation)
Buts pour le Canada : 45
Buts pour la Suède : 27

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Pour plus d'informations :

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(403) 284-6484 

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Spencer Sharkey
Responsable, communications
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