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La vie de Lanny

La marque qu’a laissée la légende plus grande que nature qu’est Lanny McDonald sur le hockey canadien – comme joueur, dirigeant, ambassadeur et partisan – traverse les générations

Chris Jurewicz
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23 juin 2022
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Il y a une photo de Lanny McDonald, de 1989, qui illustre bien tous les sacrifices requis pour remporter une coupe Stanley.

On y voit Lanny, avec sa chevelure et sa moustache (accompagnée de sa barbe des séries) rousses, le front ruisselant de sueur. Il n’a pas encore enlevé le chandail rouge vif des Flames de Calgary qui arbore le « C » du capitaine, et il enlace le trophée. Son visage témoigne de l’euphorie d’atteindre le sommet du hockey professionnel après des années de travail acharné et de dévouement.

Chaque année durant les séries éliminatoires de la LNH, cette photo est l’une de celles qui sont montrées le plus souvent.

Plus de 30 ans après ce moment, McDonald habite toujours Calgary – qui n’est pas trop loin de Hanna, son village natal – et il y fait encore figure de légende, à tel point qu’il ne peut se promener sans que des partisans l’arrêtent pour lui parler (surtout) de 1989. Pour lui, ce souvenir est encore aujourd’hui empreint de magie.

« C’est incroyable, se réjouit-il. Ce fut un moment extraordinaire pour moi et pour tous mes coéquipiers. C’est remarquable que neuf des membres de cette équipe championne habitent toujours Calgary. Ça montre à quel point nous aimons cette ville et voulons toujours en faire partie. C’est super de pouvoir partager ça avec des gens qui en parlent à leurs enfants ou leurs petits-enfants. Je signe des autographes pour tellement de gamins qui n’ont aucune idée de qui je suis, mais leur père, leur mère ou leurs grands-parents leur disent que je suis une légende. »

Dans le monde du sport, le mot « légende » est un peu galvaudé, mais il s’applique certainement à McDonald. Après trois saisons dans la Western Central Hockey League (une prédécesseuse de la Ligue de hockey de l’Ouest) avec les Centennials de Calgary et les Tigers de Medicine Hat, il a marqué 500 buts et accumulé 1 006 points pendant une carrière professionnelle de 1 111 matchs qui l’a mené jusqu’au Temple de la renommée du hockey. Il a passé ses huit premières saisons dans l’uniforme des Maple Leafs de Toronto et des Rockies du Colorado, jusqu’à cette journée mémorable de novembre 1981, où il a été échangé aux Flames. Il y a passé le reste de sa carrière, qui s’est conclue par cette conquête de la coupe Stanley aux dépens des Canadiens de Montréal, il y a 33 ans.

McDonald ajoutera cette année une distinction de plus à son impressionnant palmarès de récompenses individuelles et d’équipe : lui, le regretté Guy Lafleur et la gardienne de but légendaire Kim St-Pierre seront les trois plus récentes personnalités honorées de l’Ordre du hockey au Canada, qui est décerné à celles et ceux qui ont contribué de manière exceptionnelle au hockey. McDonald, qui a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1992, au Temple de la renommée des sports de l’Alberta en 1993 et au Panthéon des sports canadiens en 2017, affirme que l’Ordre est un honneur tout aussi important.

« Jamais je n’aurais pu imaginer recevoir une telle reconnaissance. Lorsque Tom Renney [chef de la direction de Hockey Canada] m’a appelé, il siégeait au conseil d’administration du Temple de la renommée du hockey, alors je croyais que la conversation tournerait autour de ça. Puis il m’a annoncé la nouvelle. J’étais sans mots. C’était absolument incroyable! Tom et moi sommes amis depuis toujours; c’était donc vraiment chouette que ce soit lui qui m’en fasse l’annonce. »

McDonald a surtout marqué les esprits avec cette photo emblématique de 1989. Mais sa carrière internationale n’en est pas moins mémorable : il a porté l’unifolié lors de la Coupe Canada en 1976 et au Championnat mondial 1981 de l’IIHF, en plus d’avoir fait partie de l’équipe d’étoiles de la LNH qui a affronté l’Union soviétique en 1979 lors de la Coupe Défi.

La formation de la Coupe Canada 1976 est considérée comme plusieurs comme la meilleure de l’histoire du pays. McDonald était l’un des 18 futurs membres du Temple de la renommée dans l’équipe, qui comptait aussi dans ses rangs de grands noms comme Guy Lafleur, Bobby Orr, Phil Esposito, Marcel Dionne et Bobby Clarke. Ce groupe, formé de la crème de cette génération de hockeyeurs, a remporté la toute première Coupe Canada au terme d’une finale deux de trois contre la Tchécoslovaquie.

« C’était vraiment une équipe tout étoile, se rappelle McDonald. Il y avait des gars comme Lafleur, Esposito, Clarke et j’en passe. Il y avait quelque chose comme 18 membres du Temple de la renommée. Je me sentais comme un enfant dans un magasin de bonbons dans ce vestiaire, et je ne savais pas trop si j’avais le droit d’y être. »

Depuis sa retraite comme joueur, McDonald a poursuivi son implication dans le hockey international. Il a été directeur général d’Équipe Canada au Championnat mondial 2001 et 2002 de l’IIHF, puis directeur du personnel des joueurs de l’édition 2004, qui a remporté l’or.

Il remarque que beaucoup de jeunes Canadiens rêvent de remporter la coupe Stanley, mais que le hockey international est unique.

« Je crois que c’est parce que ça n’arrive pas chaque année. Bien sûr, il y a le championnat mondial, mais en tant que joueur, on n’y participe que rarement. Quand on a cette chance, on réalise que c’est une expérience des plus géniales. On ressent tellement de fierté à porter l’unifolié. J’ai eu un immense plaisir à faire partie d’Équipe Canada au fil des ans. »

McDonald est aujourd’hui président du Temple de la renommée du hockey, un emploi qu’il qualifie d’extraordinaire.

« Pour un gars comme moi, qui aime ce sport et son histoire, c’est un poste de rêve. »

De plus, il travaille fort pour contribuer à l’essor du hockey. En mai, il était en Finlande pour assister au Championnat mondial de l’IIHF. Le même mois, les partisans présents au Scotiabank Saddledome ont pu le voir sur l’écran géant, encourageant ses Flames adorés, lors du premier match de la Bataille de l’Alberta qui opposait Calgary aux Oilers d’Edmonton. Au début juin, il racontait des blagues et amusait la foule lors d’un événement caritatif au Tooth of Dog Pound Creek Golf Course.

McDonald se décrit lui-même comme un mordu de hockey. Il aime son histoire et son état actuel. Difficile de trouver meilleur ambassadeur pour le hockey – ou plus reconnaissable.

Il aime où se trouve le hockey actuellement, mais sait qu’il faut poursuivre le travail pour faire croître le sport et s’assurer que tous les enfants puissent jouer.

« Avec Hockey Canada et des entreprises comme la Banque Scotia, qui est un grand commanditaire du hockey partout au pays, nous essayons de faire en sorte que notre sport soit inclusif et ouvert à tous. C’est magique de voir des enfants qui, autrement, n’auraient pas l’occasion de soudainement tomber en amour avec ce sport que nous adorons depuis toujours. Nous devons continuer à travailler pour que le hockey soit accessible à tout le monde. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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