Sips, Sticks and Stilettos :
la Fondation Hockey Canada aide des familles à accompagner des joueuses de l’équipe nationale féminine dans leur parcours vers Sotchi
Le parcours vers Sotchi est effectivement long.
En fait, 9 183,528 kilomètres, ou 5 706,38 miles séparent le port d’attache de Hockey Canada à Calgary, Alberta, du site des prochains Jeux olympiques d’hiver de 2014 situé dans le sud de la Russie.
L’équipe nationale féminine du Canada vient tout juste d’amorcer son dernier virage avant sa dernière ligne droite vers Sotchi en se rendant cette semaine à Vienne en Autriche pour s’y entraîner et se consacrer à des activités d’avant compétition jusqu’à ce que la rondelle soit mise en jeu aux Olympiques. Ce déplacement constitue non seulement un voyage d’une extrême intensité pour les joueuses elles-mêmes, mais il représente aussi une longue expédition – assortie d’une facture salée – pour les familles et amis qui ont choisi d’accompagner leurs êtres chers le mois prochain pour les soutenir dans leur quête de l’or du haut des gradins de l’aréna Shaïba et du Palais de glace Bolshoï.
C’est à cette étape que la Fondation de Hockey Canada est entrée en scène pour leur donner un coup de pouce avec un événement intitulé Sips, Sticks and Stilletos, qui a eu lieu au cours de l’automne dernier pour amasser des fonds pour le programme des familles de l’équipe nationale féminine, venant en aide en réduisant les coûts afin que les meilleures joueuses canadiennes puissent profiter de la présence de leurs plus grands partisans aux Jeux de Sotchi de 2014.
L’événement s’est tenu le 29 octobre au Northern Alberta Institute of Technology (NAIT), à Edmonton, Alberta, pendant un des nombreux voyages d’Équipe Canada au cours de cette saison. Doug Goss, administrateur de la Fondation Hockey Canada, a animé cette soirée spéciale qui donnait à ses invités la chance de socialiser avec des membres de l’équipe nationale féminine du Canada pendant le repas, et au cours de laquelle s’est tenue une impressionnante vente aux enchères en plus d’une séance sur les questions de l’heure animée par Cassie Campbell-Pascall, médaillée d’or olympique à deux reprises.
« Nous avions aussi fait cela en 2009 quelque temps avant les Jeux de Vancouver, et l’idée d’alors, comme celle d’aujourd’hui, était de soutenir l’équipe de hockey féminine et leurs familles pour assurer leur présence aux Olympiques, » a précisé Goss, également ex-président du conseil du NAIT, sachant bien que d’exceptionnels étudiants en art culinaire de cette école allaient préparé un délicieux repas cinq services pour les invités, dont Bob Nicholson, président et chef de la direction de Hockey Canada, Alison Redford, première ministre de l’Alberta, et plusieurs autres invités de prestige.
« Les étoiles de la soirée ont sans contredit été les joueuses elles-mêmes », affirme Goss. « Elles ont été merveilleuses sur scène, Cassie Campbell a été formidable et je crois que tout le monde est reparti en ressentant un rapprochement à l’endroit de toutes ces athlètes et en ayant la nette impression d’avoir pris part d’une certaine façon à leur voyage – ce qui est une bonne chose. »
En tout, l’événement Sips, Sticks and Stilletos, a permis de recueillir environ 120 000 $, dont 75 % du montant sera versé au programme des familles de l’équipe nationale féminine et les autres 25 % seront donnés à l’Association de hockey féminin d’Edmonton pour favoriser la croissance du hockey féminin à l’échelle locale et inspirer de futures étoiles pour Équipe Canada.
« Cela nous aide énormément, car ça nous permet maintenant d’emmener nos familles en Russie », a souligné la gardienne de but Shannon Szabados lors de festivités tenues dans sa ville, ainsi qu’à son ancienne école postsecondaire. Elle a affirmé que l’événement Sips, Sticks and Stilletos permet à ses parents de l’accompagner à Sotchi « sans réhypothéquer leur maison ».
Ses parents ont effectué tous les déplacements vers les arénas dès les premières lueurs du jour et les longs voyages routiers un nombre incalculable de fois, accompagnant leur fille adepte du hockey à peu près partout où elle a mis les pieds, y compris lorsqu’elle était devant le filet lors de la finale olympique à Vancouver en 2010. Il est donc bien normal qu’ils puissent soutenir Szabados et ses coéquipières lorsqu’elles défendront leur médaille d’or olympique. Son mari fera aussi ce long voyage; ce sera tout de même un plus petit contingent de partisans que celui de Vancouver, mais c’en sera un d’une grande importance.
« Ils étaient très excités lorsque je leur ai dit que de tels événements aideraient à couvrir leurs dépenses », affirme Szabados. « Je ne pourrai probablement pas passer beaucoup de temps avec ma famille quand elle sera là, mais c’est tellement important de savoir qu’ils seront tous là à nous soutenir et à nous regarder; et si j’ai besoin de parler à quelqu’un, je sais qu’ils y seront. »
Campbell-Pascall a donné un heureux coup de pouce à l’événement Sips, Sticks and Stilletos de cette saison; elle ne sait que trop bien à quel point il est important de retrouver ses plus importants partisans lors des plus importants matchs.
« Avec les Jeux se tenant cette fois à Sotchi, les déplacements seront particulièrement coûteux pour les familles », souligne-t-elle. « Pour certaines des filles ce sera leurs premiers Jeux olympiques, alors que pour d’autres ce seront leurs derniers, et en tant qu’ex-athlète, je peux affirmer qu’il n’y a rien de mieux pour se surpasser, et avec un peu de chance de gagner, que d’avoir sa famille là tout près pour partager ça avec nous. »
« Les meilleures hockeyeuses du monde ne gagnent pas des millions de dollars par année », souligne Campbell-Pascall tout en ajoutant que « cette aide ne sert qu’à prendre en charge des coûts – et je sais que c’est très important pour les filles d’avoir près d’elles leurs parents et leurs amis, et toute autre personne proche pouvant faire le voyage. »
Campbell-Pascall a affirmé que le succès de l’événement Sips, Sticks and Stilletos « démontre qu’il y a beaucoup de gens extraordinaires dans notre collectivité prêts à soutenir ce sport. »
« Dans mon temps, très peu de filles portaient des talons hauts lorsqu’elles venaient à la patinoire », dit-elle avec un petit rire, en référence au nom à la fois excentrique et approprié de cet événement. « Mais maintenant, c’est autre chose, elles en portent presque toutes – et avec style, et ça cadre très bien! »
Le directeur administratif de la Fondation Hockey Canada, Chris Bright, qualifie Cassie Campbell-Pascall de « personne naturelle et attachante » lorsque vient le moment d’aller chercher des appuis pour l’équipe nationale féminine du Canada, ajoutant que sa présence a été un gage de succès de cette soirée.
« La Fondation est fière de soutenir ces athlètes et leurs familles », a affirmé Bright. « Comme tous les Canadiens, nous leur souhaitons tout le succès qu’elles méritent sur la glace. Hors glace, nous ne pouvons qu’admirer l’engagement et la persévérance dont elles font preuve dans leur quête pour la médaille d’or. »
Quarante-huit joueuses invitées au camp de septembre de l’équipe nationale féminine, présenté par BFL CANADA
Vingt et une championnes du monde parmi le groupe de joueuses qui commenceront la saison 2024-2025 à Thorold
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom de 48 des meilleures hockeyeuses au pays qui participeront au camp de septembre de l’équipe nationale féminine, présenté par BFL CANADA, du 9 au 15 septembre au Canada Games Park de Thorold, en Ontario.
Six gardiennes de but, 16 défenseures et 26 avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON) et l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué à la sélection.
« Il s’agit d’une occasion en or d’évaluer la profondeur de notre groupe de joueuses et de donner le ton en vue de la prochaine saison, a mentionné Kingsbury. Nous continuerons aussi à progresser et à forger notre identité collective au fil de notre préparation pour la Série de la rivalité jusqu’au prochain Championnat mondial féminin de l’IIHF qui sera présenté en avril en Tchéquie. »
La liste de joueuses en comprend 21 qui ont remporté la 13e médaille d’or du Canada au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF (Ambrose, Bell, Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, J. Gosling, N. Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Turnbull).
Sept joueuses en seront à leur premier camp avec l'équipe nationale féminine (Amos, Cooper, Kraemer, Pais, Primerano, Watts, Woods).
Les athlètes seront divisées en deux équipes, soit les Rouges et les Blancs, et participeront à des entraînements, à des évaluations de la forme physique, ainsi qu’à deux matchs intraéquipes, les 12 et 14 septembre.
L’Université Brock accueillera une journée du hockey le 14 septembre, dont un duel entre les Rouges et les Blancs au Canada Games Park. Cliquez ici pour acheter vos billets. Les membres des médias qui souhaitent assister au camp doivent faire une demande d’accréditation ICI.
Hockey Canada a aussi annoncé le personnel de soutien qui travaillera avec l’équipe nationale féminine durant la saison 2024-2025 :
- L’entraîneur vidéo Andrew Boucher (Timmins, ON)
- La préparatrice physique Vicki Bendus (Wasaga Beach, ON/Montréal, LPHF)
- Les responsables de l'équipement Alana Goulden (Aurora, ON/Toronto, LPHF) et Blair Smook (Airdrie, AB)
- La médecin de l'équipe DreLaura Bennion (Vancouver, BC)
- Les thérapeutes Christine Atkins (Fort Macleod, AB) et Danielle McNally (Wolfville, NS)
- La massothérapeute Meagan Cowell (London, ON)
- La conseillère en performance mentale Sommer Christie (Montréal, QC)
- Le premier responsable des activités hockey Dylan Rockwell (Calgary, AB)
- La responsable des activités hockey Savannah Newton (Halifax, NS)
- La coordonnatrice des activités hockey Cassidy Wait (North Vancouver, BC)
- La responsable des relations avec les médias Esther Madziya (Lethbridge, AB)
Cliquez ici pour la liste complète du personnel de soutien au camp.
Après le camp de septembre, les joueuses se prépareront en vue de leur saison dans la LPHF et au hockey universitaire avant l’annonce de la formation qui prendra part à la première compétition internationale de l’année dans le cadre de la Série de la rivalité 2024-2025, qui commencera le 6 novembre à San Jose, en Californie.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.
La Fondation Hockey Canada versera 1 million de dollars en aides à l’inscription pour la saison 2024 2025
Le Fonds d’aide de la FHC est de retour pour une cinquième saison et vise toujours à éliminer les obstacles financiers à la participation au hockey pour les jeunes du Canada
TORONTO, Ontario – La Fondation Hockey Canada s’est engagée à verser un million de dollars à son Fonds d’aide pendant la saison de hockey 2024-2025. Les fonds seront distribués sous forme de subventions pour les frais d’inscription au hockey à des familles canadiennes aux prises avec des difficultés financières.
Depuis son lancement en 2020, le Fonds d’aide a aidé près de 10 000 enfants provenant de divers horizons au Canada à jouer au hockey, tant dans un cadre compétitif que récréatif, dont 3 000 s’identifiant comme membres des communautés noires, autochtones et racisées.
« Le Fonds d’aide est un programme phare de notre fondation qui aide les enfants à sauter sur la glace et à profiter des bienfaits du hockey, d’un océan à l’autre et du nord au sud », a affirmé Donna Iampieri, directrice administrative de la Fondation Hockey Canada. « Grâce au leadership et à la contribution de notre conseil d’administration bénévole, de nos partenaires, de notre personnel et des nombreux donateurs et donatrices au Canada qui contribuent à la Fondation Hockey Canada chaque année, nous pouvons fièrement nous engager à verser un million de dollars afin d’aider ceux et celles qui en ont le plus besoin dans nos communautés. »
Chaque demandeur approuvé recevra une aide allant jusqu’à 500 $ par enfant qui servira à subventionner les frais d’inscription pour la saison à une association de hockey mineur sanctionnée par Hockey Canada.
Afin de maximiser l’impact du Fonds d’aide, la totalité des dons de la population canadienne iront aux demandeurs du programme. Les dons peuvent être faits au FondsAide.FondationHockeyCanada.ca.
Les demandes d’aide sont maintenant acceptées pour la saison ici.
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Annonce de l’horaire 2024-2025 de la Série de la rivalité
La série de cinq matchs fera escale au Canada à Halifax et à Summerside
CALGARY, Alberta– Hockey Canada, en partenariat avec USA Hockey, a annoncé le retour de la Série de la rivalité opposant l’équipe nationale féminine du Canada aux États-Unis pour la saison 2024-2025. Deux affrontements sont prévus au Canada atlantique.
Au total, cinq matchs sont au programme de la Série de la rivalité 2024-2025, dont un en Nouvelle-Écosse et un à l’Île-du-Prince-Édouard en février. Le premier arrêt au nord de la frontière se fera le jeudi 6 février à 19 h HA au Scotiabank Centre, domicile des Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Les équipes se rendront ensuite à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, et croiseront le fer à la Credit Union Place, domicile des Western Capitals de Summerside dans la Ligue de hockey des Maritimes (MHL), le samedi 8 février à 19 h HA.
« Nous avons le grand plaisir de travailler une fois de plus en collaboration avec USA Hockey pour la présentation de la Série de la rivalité, et d’offrir à l’élite du hockey féminin au Canada et aux États-Unis l’occasion de montrer toute l’étendue de son talent à Halifax et à Summerside », a commenté Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction à Hockey Canada. « La série s’est établie, depuis 2018, comme un événement à ne pas manquer pour l’ensemble des amateurs et amatrices aux quatre coins du pays, et joue un rôle déterminant pour l’essor du hockey féminin partout en Amérique du Nord. Nous sommes heureux de présenter cinq duels qui s’annoncent encore une fois des plus enlevants, et nous nous réjouissons à l’idée de laisser un legs durable en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. »
« Halifax et Summerside ont prouvé qu’elles étaient des hôtes dignes des plus grands tournois internationaux, et il ne fait aucun doute dans notre esprit que les deux communautés saisiront cette occasion d’accueillir et d’encourager les meilleures joueuses canadiennes et américaines dans le cadre de la Série de la rivalité en février 2025 », a déclaré D’Arcy Hutcheson (Barrie, ON) , directrice des événements à Hockey Canada. « La Série de la rivalité est devenue l’un des événements de hockey international les plus appréciés. Parions que les deux équipes auront beaucoup de plaisir à s’affronter devant des foules passionnées dans ces deux merveilleuses communautés canadiennes. »
Les billets pour les matchs à Halifax et à Summerside seront mis en vente à une date ultérieure au HockeyCanada.ca/Billets .
Hockey Canada et ses membres dévoileront prochainement des activités locales qui précéderont les affrontements de la Série de la rivalité dans les deux communautés hôtes canadiennes. Ces initiatives seront l’occasion pour la prochaine génération d’interagir avec les membres de l’équipe nationale féminine du Canada.
« La Série de la rivalité est un événement formidable autant pour les joueuses que pour les amateurs et amatrices, et je sais à quel point un événement de ce genre peut avoir un impact sur les jeunes partout au pays », a souligné l’avant d’Équipe Canada Blayre Turnbull (Stellarton, NS/Toronto, LPHF) . « Je suis ravie que les gens dans les Maritimes aient l’occasion d’assister à ces deux matchs et de venir encourager Équipe Canada la saison prochaine. On ne rate jamais l’occasion d’appuyer l’équipe nationale sur la côte Est, et je m’attends donc à une ambiance du tonnerre là-bas. Ce sera particulièrement spécial pour moi, puisque je suis originaire de la Nouvelle-Écosse et que j’ai grandi tout près de ces deux merveilleuses communautés. »
La série s’amorcera a vec trois duels aux États-Unis en novembre. Le coup d’envoi sera donné au Tech CU Arena de San Jose, en Californie, le mercredi 6 novembre à 19 h HP. Le volet américain de la Série de la rivalité se poursuivra au Maverik Center de West Valley City, dans l’Utah, le vendredi 8 novembre à 19 h HP, et se conclura le à l’Idaho Central Arena de Boise, en Idaho, le dimanche 10 novembre à 17 h HR.
TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les cinq rencontres de la Série de la rivalité. Veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.
La saison dernière, la Série de la rivalité s’est conclue de façon enlevante pour une deuxième année de suite, l’équipe nationale féminine du Canada s’imposant lors de quatre parties consécutives pour remporter les grands honneurs en sept matchs. Les duels à Kitchener, à Sarnia et à Regina avaient été présentés à guichets fermés. L’assistance moyenne lors des rencontres tenues au nord de la frontière dans ces trois villes ainsi qu’à Saskatoon avait atteint 6 200 personnes par match. Ottawa, Kingston, Kelowna et Trois-Rivières ont également accueilli un match de la Série de la rivalité au cours des deux dernières saisons, faisant salle comble dans chacun des cas.
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Maman, entraîneuse et leader au hockey
Passionnée et désireuse d’aider les femmes à prendre confiance derrière le banc, Jamie Keeley a ouvert les possibilités au sein de son association, à Calgary et dans toute l’Alberta
Le parcours de Jamie Keeley comme entraîneuse au hockey mineur a commencé comme celui de bien d’autres parents au Canada qui souhaitent accompagner leur enfant dans le monde du hockey.
« C’est en voyant mon fils sur la glace que j’ai eu envie d’être là avec lui pour qu’on vive ça ensemble et de l’aider à apprendre », se souvient la principale intéressée.
C’était il y a presque six ans.
Aujourd’hui, Keeley est la lauréate nationale du Prix des entraîneuses BFL CANADA dans le volet communautaire et la créatrice d’un florissant programme de développement des entraîneuses au sein du Club de hockey des Knights à Calgary.
« Il est important que les femmes réalisent qu’elles ont beaucoup à offrir et que ce qu’elles ont à offrir est reconnu et apprécié », dit Keeley à propos de la reconnaissance de BFL CANADA. « Et c’est la visée de ce prix, il met en lumière le fait que nous en sommes capables. Nous y sommes maintenant. Continuons à ouvrir la voie et à briser des plafonds de verre, c’est merveilleux. »
Petite, Keeley a évolué à la ringuette et a aussi joué au hockey quand le nombre de joueurs dans sa collectivité du nord de la Saskatchewan était insuffisant pour compléter la formation de l’équipe masculine. Elle n’avait jamais vraiment songé à devenir entraîneuse avant que son fils fasse ses débuts au hockey avec les M7 Timbits, à l’automne 2018.
La saison suivante, elle n’a pas été sélectionnée pour entraîner chez les M9. Elle est donc revenue à ses premières amours et a rejoint l’Association de ringuette Bow View à titre d’entraîneuse adjointe et d’entraîneuse-chef chez les M10 et les M12.
« J’ai beaucoup appris et j’ai gagné la confiance dont j’avais besoin pour revenir au hockey et contribuer à changer les choses », dit-elle à propos de ses trois saisons auprès de Bow View.
Keeley évoque souvent ce processus, elle qui a passé ces années à observer d’autres personnes derrière le banc, à veiller à bien s’entourer, à bâtir son réseau et ses appuis, à se doter d’outils et apprendre à entraîner dans le volet compétitif.
Elle en retient surtout qu’on n’y arrive pas en faisant cavalier seul.
« Selon moi, ce qui détermine la réussite d’une personne en entraînement, c’est sa capacité de s’entourer de personnes qui ont des habiletés dont elle-même ne dispose pas encore. Je m’assure donc toujours d’avoir une équipe bien équilibrée formée de personnes desquelles je peux apprendre et qui peuvent compenser mes lacunes. »
À l’amorce de la saison de hockey 2022-2023, Keeley était prête à s’impliquer auprès de l’équipe de son fils chez les M11.
Mais elle n’est pas revenue au hockey les mains vides. En plus des compétences acquises avec Bow View, Keeley est arrivée en proposant un programme de développement en entraînement destiné aux femmes.
« Le programme ne visait pas simplement à donner aux femmes les outils dont elles ont besoin pour diriger une équipe. Il faut d’abord avoir confiance en soi pour lever la main, proposer sa candidature et croire qu’on a quelque chose à offrir. Le programme visait essentiellement à inciter les femmes à se porter volontaires et à les aider à gagner la confiance de sauter sur la glace.
« L’un des objectifs était de veiller à ce qu’il y ait des femmes dans des rôles de premier plan pour garder les filles dans le sport, car c’est important. On se doutait qu’en voyant des personnes du même sexe qu’elles exercer leur leadership sur la glace, les filles voudraient peut-être rester impliquées au hockey. »
L’association a sauté sur la proposition, et Keeley est allée de l’avant.
« J’ai commencé par organiser une première séance sur glace, et 12 femmes se sont inscrites et sont venues. Il s’agissait avant tout de leur présenter le programme.
« J’avais réservé la glace pour une heure et demie, mais je pense que nous y avons été 20 minutes. Nous avons essentiellement discuté afin de savoir si ça leur convenait vraiment et si elles avaient la confiance nécessaire pour se lancer, de leur expliquer à quoi ça ressemblerait si elles étaient sélectionnées pour être sur la glace avec leur enfant. C’était incroyable d’entendre ces femmes parler de défis, d’obstacles et de barrières, et pour moi qui lançais ce programme, d’être en mesure de leur offrir cet espace pour discuter ouvertement et librement, ce qu’elles n’avaient nulle part ailleurs. »
Ce qui devait initialement être une initiative locale s’adressant aux femmes du programme des Knights s’est rapidement transformé en quelque chose de beaucoup plus important, à la grande joie de Keeley.
Une formation a par la suite été créée avec l’aide de Hockey Alberta – le premier stage Entraîneur 2 de la province réservé aux femmes.
« J’ai commencé par ouvrir les inscriptions au stage au groupe local qui avait manifesté de l’intérêt, puis nous avons décidé de les étendre à toute la province. C’est ainsi que, par un jour de novembre bien enneigé, 24 femmes venant de partout en Alberta se sont réunies dans une salle. Nous avons suivi les quatre heures de cours, puis le lendemain, nous nous sommes retrouvées pour sept autres heures.
« C’est là que le réseau s’est formé. Beaucoup d’entre nous avons gardé contact. Nous échangeons des courriels, et lorsqu’un événement s’adresse aux entraîneuses, nous veillons à relayer l’information et à y assister. »
Lors de cette première saison, on comptait neuf femmes derrière le banc des Knights. En 2023-2024, ce nombre est passé à 14, soit 2 entraîneuses-chefs et 12 adjointes.
Keeley a organisé une réunion de début de saison en septembre pour enseigner aux entraîneuses à préparer un plan saisonnier et à élaborer des plans d’entraînement. Par la suite, elle a fait le point régulièrement avec chaque entraîneuse du programme en les aidant à surmonter les difficultés et en veillant à ce que l’expérience leur soit bénéfique.
Elle travaille toujours en étroite collaboration avec Hockey Calgary et participe à des occasions d’apprentissage continu réservées aux entraîneuses, par exemple des séances de développement sur glace et hors glace.
Mais son rôle le plus important demeure celui de mère, et peu de choses lui procurent plus de joie que de participer au hockey avec son fils. Cette saison, Keeley a dirigé l’équipe de niveau 4 des M13.
« Je lui demande toujours s’il veut que j’entraîne », dit-elle à propos de son fils. « Je le faisais même pour mon implication comme entraîneuse sans enfant à la ringuette, car ça me demandait du temps loin de lui. Je m’assurais d’obtenir son accord.
« Quand j’étais avec l’équipe M12 AA, au printemps 2022, je devais souvent m’absenter. Nous étions sur la glace cinq fois par semaine. Pour la première fois, il m’a dit qu’il s’ennuyait de moi et m’a demandé d’être son entraîneuse.
« Nous sommes en train de remplir notre dossier d’inscription pour la saison à venir, qui sera sa deuxième année chez les M13. Quand il m’a demandé si j’allais entraîner l’équipe, j’ai voulu savoir si lui avait envie que je m’implique, et il m’a répondu que je pourrais diriger son équipe aussi longtemps que je le voudrai. Donc oui, je vais de nouveau soumettre ma candidature pour être entraîneuse. »
C’est une grande chance pour le fils et l’association que de bénéficier de ce que Keeley a à offrir.
Mais elle-même vous dira bien humblement le contraire – que c’est elle qui a de la chance et qui bénéficie de ce que les jeunes peuvent lui offrir.
« J’ai vécu des expériences extraordinaires sur la glace et ailleurs auprès de ces équipes, et j’ai beaucoup appris. Il y a tant de choses que l’on peut apprendre quand on s’arrête et qu’on tend l’oreille, c’est incroyable. Et les jeunes nous font toujours sourire. »
Redonner comme entraîneuse
Profondément marquée par ses anciennes entraîneuses, Shakita Jensen a toujours su qu’elle voudrait s’impliquer, ce qu’elle fait en œuvrant à son tour derrière le banc dans sa ville natale
Il faut savoir qu’elle avait elle-même été du tournoi en Alaska comme joueuse en 2014. Et voilà qu’une décennie plus tard, à l’âge de 26 ans, elle y était à nouveau. Cette fois comme entraîneuse.
« C’était un moment chargé d’émotions », soutient Jensen, lauréate nationale du Prix des entraîneuses BFL CANADA dans le volet compétitif.
Issue de la Première Nation de Tahltan, Jensen a fait ses débuts comme bénévole en 2014, sur la glace, au sein de l’Association de hockey mineur de Yellowknife. Elle poursuit depuis son parcours en entraînement, toujours animée de la même passion, du même désir de s’impliquer.
« La communauté du hockey m’a tant apporté, je me devais de redonner comme je le pouvais. Après mes études, j’ai eu l’idée de m’essayer comme entraîneuse, question de voir si ça pouvait me plaire. Pas besoin de vous le dire, j’ai eu la piqûre dès les premiers instants. »
Comme joueuse, Jensen a pu s’inspirer de ses entraîneuses. Des femmes qui ont eu une grande influence sur elle et qui lui ont en quelque sorte ouvert les yeux sur un monde de possibilités.
« Jouer pour la première fois sous les ordres d’une femme, c’était super. Ça m’a donné envie de me lancer dans l’entraînement. Plus jeune, j’étais parfois la seule fille de mon équipe. On voyait rarement des femmes derrière le banc. Mes premières entraîneuses, je les trouvais tellement inspirantes. J’ai voulu suivre leurs traces. »
Servir de modèle et de leader pour les jeunes de sa communauté a aussi été une grande source de motivation pour Jensen. C’est ce qu’elle cherchait à travers l’entraînement.
« Comme joueuse, j’ai eu tellement d’entraîneuses et d’entraîneurs marquants. C’est un rôle si important, qui permet aux jeunes de tirer des enseignements qui auront un impact durable non seulement sur la glace, mais dans toutes les sphères de leur vie. Un rôle dans lequel je sentais que j’avais beaucoup à offrir. Je voulais être une présence dans la vie des jeunes. »
Pour ses débuts en tant qu’entraîneuse-chef, Jensen était tout simplement au bon endroit au bon moment. Comme il manquait d’entraîneurs et d’entraîneuses dans son association, on lui a demandé si le rôle l’intéressait. Il faut dire que Jensen avait déjà soumis sa candidature, mais seulement pour donner un coup de main sur la glace.
« J’ai dû apprendre sur le tas, mais j’ai toujours gardé confiance en moi. J’ai demandé conseil auprès d’anciens entraîneurs et entraîneuses pour que je puisse aider l’équipe à connaître une bonne saison. Je crois que ça m’a bien servie. »
Jensen avait également soumis sa candidature pour faire partie du personnel entraîneur d’Équipe Territoires du Nord-Ouest aux Jeux d’hiver du Canada 2023, mais n’avait pas été sélectionnée. On lui avait toutefois suggéré de se tourner vers le Programme d’apprentis entraîneurs autochtones offert par le Cercle sportif autochtone.
« Ils choisissaient un homme et une femme pour tout le territoire, tous sports confondus. Je savais que mes chances étaient minces. J’ai sauté de joie en apprenant que j’étais retenue. »
Grâce au programme, Jensen a pu assister aux Jeux d’hiver du Canada de l’année dernière à l’Île-du-Prince-Édouard et travailler avec Équipe Territoires du Nord-Ouest à l’approche du tournoi. Elle est ensuite devenue entraîneuse adjointe de l’équipe pour les Jeux d’hiver de l’Arctique 2023, avant d’être promue entraîneuse-chef pour l’édition 2024.
« Ça m’a ouvert bien des portes. C’était génial de voir la progression de l’équipe. Sans compter que j’ai acquis au passage les outils et les ressources nécessaires pour bien préparer notre groupe. »
Dans ce rôle d’entraîneuse-chef d’Équipe Territoires du Nord-Ouest, il est parfois difficile de gérer les horaires, puisque les joueuses vivent souvent éloignées les unes des autres. Les occasions de tenir des entraînements complets se font parfois rares avant le début des compétitions.
« Avec une équipe aussi dispersée, ce n’était pas évident de bâtir une culture d’équipe et de peaufiner nos stratégies en vue d’un tournoi de la haute performance de courte durée. Certaines membres de l’équipe vivent dans des communautés accessibles par avion seulement, d’autres doivent composer avec des obstacles financiers. Le fait d’avoir gardé contact virtuellement à l’approche des Jeux nous a aidées énormément. »
Cette année, l’équipe de Jensen a eu l’occasion de participer à un autre événement d’envergure, à savoir la célébration Ensemble pour elles tenue en février à Yellowknife. Elles sont plus de 300 à avoir pris part à l’événement d’une durée de quatre jours, qui se voulait une célébration du hockey féminin et qui proposait des activités d’initiation au hockey, des séances de développement des habiletés sur glace, des stages en entraînement, et plus encore.
Pour l’occasion, Équipe Territoires du Nord-Ouest et Équipe Nunavut se sont réunies pour des entraînements et un affrontement hors concours.
« Ce fut un succès sur toute la ligne », relate Jensen, qui était de l’événement à titre de bénévole. « Des jeunes qui enfilaient l’équipement de hockey pour la toute première fois, côtoyant d’autres qui étaient en fin de parcours au hockey mineur. C’était super d’y contribuer. J’espère que ça deviendra un rendez-vous annuel. »
Apprendre qu’elle était la lauréate du Prix des entraîneuses BFL CANADA pour Hockey Nord dans le volet compétitif a eu l’effet d’un choc pour Jensen.
« J’ai vraiment été étonnée. J’ai ressenti tant de fierté, tant de reconnaissance. »
Jensen ne savait trop si elle avait le bagage nécessaire pour rivaliser avec les candidates provinciales et territoriales de choix de partout au pays. Puis, il y a eu cet appel vidéo de Cassie Campbell-Pascall pour féliciter les lauréates nationales. Là encore, elle n’en revenait pas.
« Il n’y a pas de mots pour le décrire », dit-elle sur ce qu’elle a ressenti en apprenant la nouvelle. « Il y a tant d’entraîneuses remarquables qui ne reçoivent pas toujours la reconnaissance qu’elles méritent pour le travail qu’elles accomplissent. Je suis très fière de moi, mais aussi de chacune de ces femmes aux quatre coins du pays qui en font tant pour le hockey féminin. »
L’importance du mentorat
À ses débuts en entraînement, l’ancienne joueuse Kelly Paton a pu compter sur l’aide de ses mentors pour prendre confiance en elle derrière le banc
Les coulisses du hockey ont toujours attiré Kelly Paton. Même quand elle était joueuse, elle tentait à chaque occasion d’approfondir ses connaissances auprès du personnel entraîneur, s’intéressant notamment à l’appui que recevaient les étudiantes-athlètes lorsqu’elle évoluait avec l’équipe de l’Université du New Hampshire.
Cet intérêt n’est pas passé inaperçu, et son sens du hockey non plus. C’est d’ailleurs ce qui a incité son entraîneur-chef Brian McCloskey à l’orienter vers l’entraînement. Pour lui, Paton était une entraîneuse dans l’âme.
« Il me répétait sans cesse que c’était naturel chez moi », se rappelle Paton, lauréate nationale d’un Prix des entraîneuses BFL CANADA dans le volet haute performance. « C’est vrai que l’intérêt était là, mais la suite n’était pas claire dans mon esprit. Je cherchais un moyen de rester impliquée au hockey. Il faut dire que les possibilités comme joueuse étaient limitées au-delà des rangs collégiaux pour moi, alors devenir entraîneuse m’apparaissait comme la meilleure solution. »
Paton a passé les six dernières saisons en tant qu’entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin à l’Université Wilfrid-Laurier. Originaire de Woodstock, en Ontario, elle est issue d’une famille où le sport occupe une place de choix. Lorsque son grand frère a commencé à jouer au hockey, elle a voulu suivre ses traces.
« On passait beaucoup de temps à jouer dans la rue à la maison. Je finissais toujours devant le filet, à tenter de bloquer les tirs de ses amis. C’est probablement là que mon intérêt est né. »
Paton a commencé à jouer aux côtés des garçons dans sa ville natale avant de passer au hockey féminin avec les Devilettes de London. Après sa dernière année de hockey mineur, elle a passé quatre ans au New Hampshire, où elle a été capitaine et fait partie des trois finalistes pour le prix Patty-Kazmaier à sa dernière saison en 2009-2010.
« Mon passage chez les Wildcats m’a apporté une bonne dose de confiance. Non seulement en mes capacités comme joueuse, mais aussi dans les possibilités devant moi. Je voulais l’occasion de m’impliquer et de contribuer au développement d’autres joueuses. C’est là que j’ai compris que j’avais un bon sens du hockey, et que cela cadrait parfaitement avec l’entraînement. »
Si elle se savait prête pour cette nouvelle discipline au terme de ses études de premier cycle, Paton hésitait entre s’y adonner bénévolement et en faire une carrière proprement dite. Après avoir obtenu un diplôme d’études supérieures de l’Université Mercyhurst et habité quelque temps sur l’île de Vancouver, elle a pris la décision de rentrer chez elle, dans le sud-ouest de l’Ontario, et de s’impliquer dans le sport qu’elle aimait tant.
Elle a alors renoué avec ses racines dans le hockey mineur en acceptant un rôle d’entraîneuse au sein du programme junior des Devilettes. Paton rend crédit à Dwayne Blais, l’un de ses mentors à ses débuts en entraînement.
« J’étais entraîneuse-chef, mais il m’a beaucoup aidée en m’apprenant comment gérer les conflits et les attentes, et surtout, à préparer des plans d’entraînement qui favorisent le développement de l’athlète. »
Après avoir repris contact avec l’un de ses entraîneurs dans le junior, Paton a eu l’occasion de se joindre à l’Université Western à titre d’entraîneuse adjointe.
« J’arrivais dans un contexte où les Mustangs venaient de remporter le titre national. On peut donc dire que les attentes étaient élevées. Heureusement, nous avons continué sur cette lancée, et l’équipe est demeurée parmi les meilleures dans le réseau du SUO. »
Paton a conservé ce poste pendant deux ans avant d’être promue entraîneuse-chef à l’Université Western. Puis, elle a rejoint Wilfrid-Laurier avant le début de la saison 2018-2019.
« Nous venons de conclure une excellente saison. Nos leaders ont été remarquables en me donnant l’espace nécessaire pour que je puisse bien accomplir mon travail. Difficile de demander mieux. Oui, les attentes envers nous sont élevées. Wilfrid-Laurier a une longue tradition d’excellence au hockey, et c’est à nous de perpétuer cette tradition. La progression demeure notre priorité, notre objectif. Et à mon avis, nous sommes sur la bonne voie, en grande partie grâce aux joueuses au sein de notre programme. »
L’une des plus grandes leçons tirées durant son parcours d’entraîneuse au sein du réseau U SPORTS a été l’importance d’adapter sa façon de communiquer à chaque joueuse de l’équipe.
« Dans les rangs universitaires, il peut devenir difficile de changer constamment son style d’enseignement dans l’espoir de rejoindre chacune des 25 joueuses et de repartir avec le sentiment d’avoir fait ce qui était au programme cette journée-là. Mais au fil du temps, j’ai compris que ça faisait partie du processus. Plus jeune, j’ai dû m’habituer à suivre l’évolution de chaque joueuse au quotidien. Et le seul moyen d’y arriver, c’est de poser des questions, d’où l’importance d’une bonne communication. »
Nouer des relations s’est révélé un élément clé dans le parcours de Paton, elle qui poursuit son développement comme entraîneuse et se dit reconnaissante du soutien qu’elle a reçu en cours de route.
« Cet appui a été déterminant, puisque cela m’a permis de prendre confiance en moi. Je pense à certaines personnes plus particulièrement, qui m’ont aidée à définir mon propre style en tant qu’entraîneuse et communicatrice, et à parfaire mes connaissances. Dwayne a eu une grande influence sur moi, tout comme Rachel Flanagan. Sans oublier Brian, mon entraîneur dans les rangs collégiaux. Je lui parle encore aujourd’hui, 14 ans plus tard. »
Pour celles qui songent à se lancer comme elle en entraînement ou qui aspirent à poursuivre leur progression comme entraîneuses jusqu’à la haute performance, deux mots viennent à l’esprit de Paton : honnêteté et imputabilité.
« Quand une erreur survient, c’est important d’en assumer la responsabilité. Si certains éléments nous donnent du fil à retordre ou nécessitent des éclaircissements, c’est là que le mentorat devient utile. Il n’y a rien de mieux que de pouvoir faire appel à quelqu’un de neutre qui nous aide à prendre des décisions sans aucun parti pris.
« Je me sens chanceuse d’avoir été aussi bien entourée. C’est justement ce qui m’a permis de garder confiance en moi malgré les erreurs. Cette confiance, elle finit par se répercuter sur les joueuses. »
Deux Canadiens admis au Temple
Shea Weber et Colin Campbell font partie de la cuvée 2024 du Temple de la renommée du hockey
La cuvée 2024 aura une saveur légèrement canadienne lors de la cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée du hockey cet automne.
Des sept noms annoncés mardi, deux viennent du pays de l’unifolié – Shea Weber sera admis dans la catégorie des joueurs, tandis que Colin Campbell fera son entrée en tant que bâtisseur.
Regardons les nouveaux membres de plus près…
Shea Weber est l’un des défenseurs les plus décorés de l’histoire d’Équipe Canada, fort de deux médailles d’or olympiques, une médaille d’or au Championnat mondial de l’IIHF et au Championnat mondial junior de l’IIHF, en plus d’un titre de la Coupe du monde de hockey.
L’athlète originaire de Sicamous, en Colombie-Britannique, a porté l’uniforme orné de la feuille d’érable à six reprises, remportant les grands honneurs chaque fois, sauf au Championnat mondial 2009 de l’IIHF, où le Canada a mis la main sur la médaille d’argent.
Malgré tout, c’est à ce Mondial masculin 2009 qu’il a offert sans aucun doute sa meilleure performance sur la scène internationale. Il a terminé au premier rang des pointeurs parmi les défenseurs avec 12 points (4-8—12) en sept rencontres, ayant été nommé Meilleur défenseur et à l’équipe des étoiles des médias.
Weber a fait partie de l’équipe de rêve qu’a été celle du Canada au Mondial junior 2005, remportant l’or, et par la suite, au Championnat mondial 2007 de l’IIHF, il a répété l’exploit après sa deuxième saison dans la LNH. Trois ans plus tard, il a récolté six points (2-4—6) en sept matchs pour aider le Canada à gagner l’or olympique à Vancouver. En 2014 à Sotchi, il a obtenu une autre médaille d’or olympique, terminant le tournoi avec six points (3-3—6) en six affrontements.
C’est là qu’il a offert sa plus grande contribution à Équipe Canada en marquant le but de la victoire en troisième période dans un gain de 2-1 en quart de finale aux dépens de la Lettonie.
Weber n’a pas brillé uniquement à l’international. Il a été trois fois finaliste au trophée Norris (2010-2011, 2011-2012, 2013-2014), a gagné le trophée Mark-Messier pour le leadership (2015-2016) et a été invité au Match des étoiles de la LNH à six reprises. Il a porté le « C » chez les Predators de Nashville (2010-2016) et les Canadiens de Montréal (2018-2022).
Colin Campbell, qui est premier vice-président directeur des activités hockey à la Ligue nationale de hockey depuis 1998, a passé cinq décennies dans les rangs de la LNH à titre de joueur, entraîneur et dirigeant.
Natif de Tillsonburg, en Ontario, Campbell a joué 636 matchs avec Vancouver, Pittsburgh, Colorado, Edmonton et Detroit. Il a aussi passé 12 saisons derrière le banc de Detroit et des Rangers de New York, aidant les Rangers à mettre fin à une disette de 54 ans sans Coupe Stanley en 1994, lorsqu’il était entraîneur associé de l’équipe. Lors des trois saisons suivantes, il a occupé le poste d’entraîneur-chef.
Au cours des 26 dernières années, Campbell a contribué à façonner le hockey tel qu’il est pratiqué aujourd’hui en faisant sa marque au sein des services des activités hockey, de l’arbitrage et de la centrale de recrutement de la LNH.
Weber et Campbell seront admis lors de la cérémonie d’intronisation le 11 novembre au Temple de la renommée du hockey à Toronto. Natalie Darwitz, Pavel Datsyuk, David Poile, Jeremy Roenick et Krissy Wendell-Pohl recevront le même honneur.
Dans mes propres mots : Emerance Maschmeyer
La gardienne de l’équipe nationale féminine se confie sur sa vie avec sa partenaire Geneviève Lacasse, la fondation d’une famille, son rôle de pionnière dans la LPHF et l’importance d’être soi-même
Geneviève et moi avions décidé de ne pas faire de coming out officiel. Nous avions plutôt simplement choisi de publier des photos de notre mariage en juillet dernier. Nos proches – les personnes les plus importantes dans nos vies – étaient déjà au courant de notre relation.
Nous étions sceptiques à l’idée d’en faire une grosse histoire d’affirmation. Nous avons pensé que publier des photos de notre mariage serait une façon amusante de dire : « C’est nous. Nous sommes maintenant mariées ». Comme n’importe qui le ferait. Nous étions rendues là. Nous voulions le dire, sans peur. La vague d’amour et de soutien qui a suivi notre publication était si grande, et ça a été très inspirant d’en constater l’impact.
Nous avons une plateforme et une influence. Plusieurs suivent nos aventures. Les personnes qui sont derrière nous sans hésitation, nous les voulons dans nos vies. Nous tenons à maintenir un lien avec elles. Pour les autres, ce n’est pas plus grave que ça.
Nous savions que notre dévoilement pourrait avoir une influence. Une influence positive. Nous espérions pouvoir aider d’autres personnes qui vivent une situation similaire. Je crois qu’on avait le courage, à notre âge, d’aller de l’avant pour raconter notre histoire. Nous avons tout le soutien dont nous avons besoin. Après coup, pour nous, la question était de savoir comment nous pouvions aider les autres maintenant.
Annoncer publiquement notre relation nous a libérées d’un énorme poids qui, sans qu’on en soit conscientes, pesait sur nos épaules. Aujourd’hui, je sens vraiment que nous sommes ouvertes à l’idée d’engager des conversations à propos de notre relation. Nous n’avons pas peur d’être nous-mêmes. Tout ça a été une aventure gratifiante pour nous. Ça fait seulement un an que nous avons officialisé notre union, et nous nous amusons tellement depuis. Nous sommes un couple. Et les gens le savent.
Geneviève et moi avons commencé à nous fréquenter en 2015. Ça n’a pas été trop long avant que je parle à ma sœur de notre relation. Geneviève était la première femme dans ma vie. Donc, avant de l’annoncer à toute ma famille, je voulais m’assurer que notre couple soit solide. C’est ce que j’aurais fait pour n’importe quelle relation.
J’étudiais à Harvard à ce moment. Mes coéquipières et amis à l’école l’ont su assez rapidement. Je voulais le dire à ma famille, mais je voulais l’annoncer en personne. Je ne tenais pas à en faire toute une histoire. Mais je sais bien aussi que, encore à ce jour dans notre société, une personne est hétérosexuelle jusqu’à preuve du contraire. Il faut faire un coming out, raconter son histoire. Je voulais l’annoncer de la façon la plus normale possible, mais je me devais d’avoir des conversations en personne avec ma famille aussi.
Un an après le début de notre fréquentation, j’ai commencé à en parler. Je l’ai dit à mes parents, un à la fois. J’ai fait le tour de ma famille, qui est nombreuse, donc des conversations, il y en a eu beaucoup! J’étais jeune (j’avais 20 ans), donc je ressentais pas mal de nervosité, mais mes proches m’ont manifesté un si grand soutien. J’ai retenu de chacune de mes discussions que ma famille était là pour moi et qu’elle allait m’aimer coûte que coûte. Je sais que ce n’est pas tout le monde qui a cette chance, mais je suis vraiment bénie des dieux d’avoir une famille qui me soutient quoi qu’il arrive. Tout le monde était juste heureux que je sois en amour.
Nous avons hésité à en parler publiquement, mais ça n’avait rien à voir avec notre orientation sexuelle. C’était plus en raison de notre implication avec l’équipe nationale féminine. Nous n’étions pas vraiment friandes à l’idée que les nouvelles autour de nous soient à propos de notre relation ou de notre orientation. Nous voulions qu’elles portent sur le hockey et nos performances.
C’est assurément un défi lorsqu’on pratique la même profession que sa partenaire. Au début, nous avons convenu que, à plus d’un égard, notre relation devait primer sur le reste. Mais il nous fallait aussi réserver une place de choix à notre carrière au hockey. Non pas d’une manière égoïste, mais plutôt… Si tu fais tout ce que tu peux pour être sélectionnée à une équipe et que tu es disposée à jouer, et que je fais tout ce que je peux pour être sélectionnée à une équipe et que je suis disposée à jouer, et bien notre couple ne fait pas partie de l’équation dans ce cas. Ce sont des facteurs externes qui décideront de notre sort… le personnel entraîneur et de dépistage.
Nous étions ensemble dans cette même aventure. Sur le plan individuel, nous ne ménagions pas les efforts et faisions tout notre possible pour arriver à nos fins. Mais une fois une décision rendue, il n’y avait aucune rancœur entre nous. Nous pouvions éprouver de l’empathie si l’une s’était démarquée par rapport à l’autre, mais en fin de compte, si l’une d’entre nous était désignée pour défendre la cage, nous étions là pour nous épauler.
Nous avons eu quelques obstacles en cours de route. Je n’ai pas été choisie pour les Jeux olympiques de 2018. Elle, oui. Le contraire s’est produit pour les Jeux de 2022. J’étais de l’aventure, mais pas elle. Ça nous a donné de la très belle matière pour apprendre de notre relation. La première fois, quand c’est moi qui ai subi le couperet, nous n’avions pas vraiment les aptitudes pour bien réagir. Je caressais ce grand rêve de jouer aux Jeux olympiques. Alors, que dire à sa partenaire, à celle qui y va, ou à celle qui n’y va pas? C’était une situation complexe à gérer pour nous. Nous nous soutenions mutuellement, alors nous avons senti qu’il valait mieux nous abstenir de parler de hockey. Pour le bien de notre couple.
La deuxième fois, pour les Jeux de Beijing, nous avons appris comment en parler. Nous avons appris à dialoguer dans des circonstances périlleuses. À nous ouvrir franchement à l’autre. Il aurait été préférable que ces situations ne se produisent jamais, mais en fait, elles ont contribué à solidifier notre relation. Nous avons acquis les aptitudes pour bien nous épauler l’une l’autre à travers les tempêtes et communiquer de la bonne façon. Nous avons pris conscience de l’importance de toujours faire mieux dans ces moments.
Au début de l’année 2023, quelques mois après notre mariage, nous avons appris que nous allions avoir un enfant. Par chance, nous avons des amies qui avaient déjà suivi un traitement de fertilité. Nous avons pu leur poser une tonne de questions. Faire plusieurs recherches sur le sujet. Nous vivions au Québec, et heureusement, des mesures financières sont en place pour aider. Et la fécondation s’est faite assez rapidement. Nous en sommes très reconnaissantes.
Ça a été une belle expérience. Nous sommes très heureuses de fonder notre famille et d’accueillir notre petit garçon. Nous attendons ce moment depuis si longtemps. Étant donné nos carrières sur la glace, ce n’était pas une possibilité, surtout sans les salaires et la sécurité financière d’une ligue professionnelle. Mais aujourd’hui, je joue dans la LPHF, et Geneviève occupe un emploi stable à titre de responsable des commandites et des ventes de la ligue. Il y a longtemps que nous avions goûté à une telle sécurité et stabilité. Nous sommes emballées de fonder notre famille.
Nous souhaitons que notre garçon grandisse auprès de femmes fortes. Et nous sommes certaines qu’il sera un être respectueux des femmes et que lorsqu’il verra des athlètes féminines, il ne verra que des athlètes tout court.
Le dévoilement du sexe de notre bébé est un souvenir récent qui me revienten mémoire constamment! J’étais assise dans l’autobus avec Emily Clark lors d’un voyage cette année, et nous nous sommes mises à discuter de la façon dont nous pourrions l’annoncer Geneviève et moi. Des idées ont germé. Puis, nous avons réalisé qu’une course à obstacles avec l’équipe pourrait être très amusante. Nous sommes passés d’un duel Clark contre Jenner, à un duel Équipe gars contre Équipe fille.
Geneviève et moi, nous voulions vivre l’effet de surprise, donc nous avons donné aux autres membres de l’équipe le lien vers la confirmation du sexe de notre bébé. Un jour, après un entraînement, Clarky et Jenner ont expliqué le déroulement de la course. Tout a si bien fonctionné!
La dernière année a été un vrai tourbillon. Le mariage, l’annonce de la création de la LPHF, ma signature avec Ottawa, la nouvelle de notre enfant, le lancement de la ligue, la conquête d’un autre championnat… c’est difficile de croire que tout cela s’est passé dans les 11 derniers mois seulement.
C’est tellement incroyable, l’élan que nous donne la LPHF, l’appui des partisans et partisanes, le soutien de partout, les investissements et la visibilité. Et la croissance que nous avons connue à notre première saison seulement. Mais la fierté que j’ai ressentie chaque fois que j’ai sauté sur la glace avec mes coéquipières à Ottawa cette saison… je n’ai pas de mots pour décrire à quel point c’est spécial.
Évidemment, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’équité et la parité, mais nous avons fait quelques pas de géant au cours des dernières années. Même à l’échelle locale, il y a un effet d’entraînement généré par la LPHF pour que les femmes s’initient au sport et continuent de le pratiquer.
À nos matchs, je vois des jeunes (pas seulement des petites filles, mais aussi des petits garçons) qui nous perçoivent simplement comme des athlètes qui pratiquent le hockey. Ces jeunes ne nous considèrent pas comme des joueuses de hockey féminin. Garçons et filles voient simplement leur avant ou cerbère modèle. On n’entend pas : « Tu es ma gardienne de but favorite… au hockey féminin. » C’est fantastique de voir l’évolution de l’état d’esprit. Et il y a tant de jalons à venir.
Puisque c’est le Mois de la fierté, un événement qui a une grande signification pour moi, je voulais conclure sur ce sujet.
Individuellement, tout le monde peut faire une introspection et trouver des pistes d’amélioration. Je pense que souvent, des présomptions sont faites lorsque deux personnes se rencontrent pour la première fois. Mais nous pouvons faire mieux en laissant l’autre raconter son histoire au lieu de l’étiqueter en lui disant : « Tu es ceci ou tu es cela. » Il peut être intimidant d’être soi-même. Les idées préconçues sont un frein.
Malheureusement, il y aura toujours de la haine sur Internet. À l’ère des médias sociaux, c’est inévitable. Mais je pense qu’autant que possible, nous devons nous accrocher à l’amour et au soutien, et veiller à ce que les voix bienveillantes, aimantes et encourageantes l’emportent sur les voix négatives.
En tant que personne en couple avec une personne du même sexe, je suis parfois un peu timide ou hésitante de montrer la vraie version de moi-même. Mais aux personnes de notre communauté, je dis : soyez aussi braves que possible. Soyez vous-mêmes. Si vous participez aux conversations et que vous laissez aller votre vraie personnalité, les mentalités commenceront à changer lentement. Une personne à la fois.
Nous avançons dans la bonne direction. Et c’est ensemble que nous continuerons de le faire.
Hockey Canada forme un comité directeur sur le hockey féminin
15 parties prenantes dirigeront des travaux de réflexion sur l’état du hockey féminin
WINNIPEG, Manitoba – Hockey Canada a mis sur pied un comité de parties prenantes présidé par Gillian Apps, membre du conseil d’administration de Hockey Canada et ancienne joueuse de l’équipe nationale féminine, afin de superviser l’élaboration d’un document de discussion qui mènera à des recommandations officielles dans le but d’orienter le plan stratégique de l’organisation visant le hockey féminin.
L’annonce officielle du comité a été faite lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à Winnipeg en marge du congrès printanier de Hockey Canada, qui se déroule en même temps que le symposium sur le hockey féminin. Ce symposium, qui regroupe des responsables des provinces et territoires des 13 membres de Hockey Canada, est animé par l’organisme Femmes et sport au Canada.
« À l’international, le Canada a toujours été une référence en ce qui a trait au hockey féminin, a commenté Mme Apps. Maintenant, nous devons tâcher de donner l’exemple dans la recherche et l’élimination des lacunes du système actuel pour multiplier les occasions offertes aux femmes et aux filles de s’épanouir. Les efforts du comité seront essentiels pour l’amélioration du hockey féminin à tous les niveaux, et nous sommes ravis que ce groupe ait accepté de donner de son temps pour accomplir ce travail important. »
Le comité rassemble 15 parties prenantes, dont six anciennes de l’équipe nationale féminine (ENF):
- Gillian Apps, membre du conseil d’administration de Hockey Canada et ancienne de l’ENF
- Pierre Arsenault, chef de la direction d’U SPORTS
- Thérèse Brisson, présidente-directrice générale de Canada Alpin et ancienne de l’ENF
- Cassie Campbell-Pascall, communicatrice, conseillère spéciale de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) et ancienne de l’ENF
- Debra Gassewitz, présidente et directrice générale du Centre de documentation pour le sport
- Jayna Hefford, première vice-présidente des activités hockey de la LPHF et ancienne de l’ENF
- Katherine Henderson, présidente et chef de la direction à Hockey Canada
- Marian Jacko, membre du conseil d’administration de Hockey Canada
- Angela James, membre du conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada et ancienne de l’ENF
- Rob Knesaurek, premier vice-président du développement des jeunes et du fonds de croissance de l’industrie à la Ligue nationale de hockey
- Anne Merklinger, directrice générale d’À nous le podium
- Mary-Kay Messier, vice-présidente du marketing de Bauer Hockey
- Brad Morris, membre du conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada
- Allison Sandmeyer-Graves, directrice générale de Femmes et sport au Canada
- Kim St-Pierre, responsable régionale de la Fondation Bon Départ de Canadian Tire et ancienne de l’ENF
« Favoriser l’essor du hockey féminin au Canada est une priorité de notre conseil d’administration, et la formation de ce comité s’avère une étape majeure pour nous aider à mieux comprendre et aborder les défis propres à notre sport », a déclaré Jonathan Goldbloom, président du conseil d’administration de Hockey Canada. « Nous voulons remercier Gillian pour son leadership dans ce projet et nous sommes certains que les efforts du comité seront bénéfiques pour notre organisation, les membres régionaux, provinciaux et territoriaux, les parties prenantes, ainsi que les Canadiens et Canadiennes des prochaines générations. »
Après des consultations auprès des membres de Hockey Canada, le comité prévoit publier son document de discussion sur le hockey féminin au début de l’été 2024. D’autres entrevues auront lieu avec des parties prenantes du hockey féminin et d’autres milieux. Le grand public pourra notamment contribuer à l’étude.
« Notre service du hockey féminin, mené par Marin Hickox, a fait des avancées importantes au cours des dernières années pour l’essor du hockey féminin à tous les niveaux, entre autres par la mobilisation des responsables de ce sport de chacun de nos membres, a commenté Mme Henderson. Nous sommes fébriles à l’idée que ce comité travaillera conjointement avec Marin et ces responsables pour examiner l’étude et établir une feuille de route qui façonnera l’avenir du hockey féminin, puisqu’il y a encore de nombreuses façons d’éliminer les barrières au hockey féminin. »
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Aperçu du Mondial masculin des M18 : Canada c. Suède
Jeudi 25 avril | 12 h HE | Vantaa, Finlande | Ronde préliminaire
Le Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF débute jeudi en Finlande, et l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans du Canada affronte la Suède en ronde préliminaire au Trio Areena de Vantaa.
Dernier match de chaque équipe
Les Canadiens ont joué leur dernier duel préparatoire mardi, une victoire de 4-3 en prolongation contre la Norvège à Vantaa. Matthew Schaefer a inscrit le but gagnant à 2 min 18 s de la prolongation pour l’unifolié, qui a vu les Norvégiens marquer deux fois en cinq secondes au milieu de la troisième période pour rattraper une avance de deux buts en faveur de la délégation canadienne. Schaefer a terminé la rencontre avec une récolte d’un but et une aide, tout comme Ryder Ritchie.
Les Suédois ont conclu leur calendrier préparatoire lundi. Leo Sahlin Wallenius a touché la cible à deux reprises, et Love Härenstam a bloqué 26 tirs pour signer un jeu blanc de 4-0 aux dépens de la Lettonie à Vierumäki. Jack Berglund et Melvin Fernström ont été les autres buteurs pour la Suède, et Alexander Zetterberg a récolté deux mentions d’aide.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les nations rivales ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial masculin des M18 il y a un an. Les Suédois l’avaient emporté 7-2 en route vers la médaille d’argent. Macklin Celebrini et Angus MacDonell avaient fait mouche au premier tiers pour les Canadiens, mais une deuxième période de quatre buts pour les Suédois s’est révélée déterminante.
À surveiller
Ce n’est pas la première fois que Porter Martone porte le chandail à la feuille d’érable. En effet, au cours des 17 derniers mois, le capitaine du Canada a participé au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, au Championnat mondial des M18 de l’IIHF (à titre de joueur surclassé) et à la Coupe Hlinka-Gretzky, y récoltant respectivement l’argent, le bronze et l’or ainsi qu’une fiche de 12 buts et 23 points en 19 matchs. L’avant des Steelheads de Mississauga, qui a inscrit 71 points (33-38—71) à sa deuxième saison dans l’OHL, est un nom à surveiller au repêchage 2025 de la LNH (il n’est pas admissible cette année puisqu’il est né le 25 octobre).
Sahlin Wallenius était le deuxième Suédois au classement final du Bureau central de dépistage de la LNH en prévision du repêchage 2024 de la ligue, pointant au septième rang des patineurs répertoriés à l’international. Il a obtenu une moyenne de près d’un point par match à la défensive de l’équipe des M20 des Växjö Lakers cette saison (11-31—42 en 43 parties jouées). Lunis Eriksson a lui aussi attiré l’attention du Bureau central de dépistage, qui le classe dixième parmi les patineurs de l’étranger. Il a passé la majeure partie de la saison chez les professionnels au sein des Djurgårdens IF, inscrivant 11 points (3-8—11) en 29 rencontres dans la HockeyAllsvenskan.
Rétrospective
Les deux pays sont pratiquement au coude à coude dans l’histoire du Championnat mondial des M18 de l’IIHF. Les Canadiens ont un mince avantage, ayant remporté 11 duels contre 10 pour les Suédois.
Parmi les victoires les plus récentes, citons celles de l’édition 2021 au Texas. Shane Wright avait inscrit un tour du chapeau et Brandt Clarke avait ajouté deux buts et deux aides dans un gain de 12-1 en ronde préliminaire, tandis que Connor Bedard avait obtenu trois buts et Wright, un but et trois aides, dans un triomphe de 8-1 en demi-finale .
Fiche de tous les temps : le Canada mène 11-10 (1-1 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 83 Buts pour la Suède : 67
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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