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Persévérance, patience et passion : une recette gagnante

Trois ans et cinq équipes en carrière dans le hockey junior A, Nic Renyard est le Joueur national de l’année RBC de la LHJC

Derek Jory
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11 mai 2015
|

Il y a les joueurs de hockey vedettes et il y a Nic Renyard.

Le gardien de but de 20 ans de Victoria, C.-B., est le lauréat de cette année du prix du Joueur national de l’année RBC de la LHJC, suivant les pas d’anciens gagnants comme Joe Colborne, Kyle Turris, Dany Heatley, Mike Comrie et Paul Kariya.

Cette année étant la dernière année admissibilité au junior de Renyard, vous pourriez penser que ce prix se veut le point culminant d’une carrière joyeuse comptant beaucoup plus de hauts que de bas.

Pensez-y encore.

Renyard a mérité toutes les occasions qu’il a eues et même parfois, les choses n’ont pas bien tourné.

Cela n’a pas commencé de cette façon. De 2009 à 2012, Renyard a obtenu 70 départs avec les Thunderbirds de South Island de la Ligue de hockey midget majeur de la C.-B. La saison suivante, les équipes de la BCHL n’ont pas vraiment sollicité ses services, alors que trois formations (les Bulldogs d’Alberni Valley, les Rivermen de Langley et les Vees de Penticton) lui ont confié un total combiné de deux départs.

Une frustration énorme pour Renyard.

Il ne s’est pas découragé; il savait qu’une occasion se présenterait s’il continuait de travailler.

Les Vees ont donné une chance à Renyard la saison suivante et il a maintenu une fiche de 8-6-0 avec un jeu blanc en 20 départs. Ce fut définitivement une année sur laquelle il pouvait bâtir, mais ce n’est pas ce qui est arrivé.

« Je me sentais très à l’aise avec eux, jusqu’à ma rencontre de fin de saison avec la direction », confie Renyard. « J’aimais l’équipe et tout et soudainement, ils ont conclu une transaction. Je pensais rester à Penticton pour quelques années, mais ça n’a pas fonctionné. »

De retour à la planche à dessin.

Il a ensuite débarqué à Victoria, alors que Renyard a commencé à porter les couleurs de l’équipe de sa ville natale des Grizzlies. Il a présenté un dossier de 8-5-0 en 15 rencontres et encore une fois, il a commencé l’été en étant satisfait de sa saison précédente. S’entraînant comme jamais avant, Renyard était intraitable dans son objectif de devenir le gardien de but partant des Grizzlies l’année suivante.

Encore une fois, son destin a parlé autrement.

« Je pensais finir ma carrière junior à Victoria, mais ils ont pensé autrement. »

« Les occasions et la synchronisation n’ont pas toujours été au rendez-vous à certaines places pour certaines raisons, mais cela m’a vraiment aidé à me définir et à devenir le gardien de but que j’ai été cette année.

Renyard a été libéré par Victoria quelques jours avant le début de la saison 2014-2015, se retrouvant avec aucune équipe.

Cela aurait pu en écraser plusieurs, mais Renyard s’est servi de cette situation comme tremplin. Il a bien fait puisque ce changement aura été une malédiction qui devient bénédiction.

L’entraîneur adjoint de Victoria Scott Hawthorn a contacté Bobby Fox, entraîneur adjoint et directeur général adjoint des Oilers d’Okotoks de l’AJHL, qui se cherchait un gardien de but.

Était-ce l’occasion que Renyard attendait?

« Dès que je suis arrivé ici, j’ai su que ce serait l’endroit parfait pour moi », mentionne-t-il.

À son premier match avec les Oilers, à l’événement de démonstration de l’AJHL, Renyard a repoussé 23 rondelles dans un gain de 4-3 contre les Oil Barons de Fort McMurray pour freiner une séquence de six défaites d’Okotoks. Et Renyard ne s’était jamais entraîné avec l’équipe encore.

« Tout s’est mis à bien aller à partir de là », affirme Renyard, qui a passé 13 matchs (12-0-1) sans perdre un match en temps réglementaire pour amorcer la saison. « C’est un groupe de gars vraiment exceptionnel, les entraîneurs me font confiance et me donnent une occasion de jouer, ce dont j’ai besoin. Je suis pas mal chanceux. »

Renyard a présenté un bilan de 30-8-3 avec les Oilers. Il a été nommé Joueur par excellence de l’AJHL et Meilleur gardien de but. Il a mené la ligue au chapitre des victoires et du pourcentage d’arrêt en plus d’établir des records de franchise pour le plus de jeux blancs et la meilleure moyenne de buts alloués en une saison.

Il a également reçu le prix du Meilleur gardien de but de la LHJC, remis au meilleur cerbère du pays.

Visiblement, de bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre.

D’un gardien de but sans équipe au titre de Joueur national de l’année RBC de la LHJC, c’est une bonne chose que Renyard ne connaisse pas la signification du mot abandonner.

« Absolument pas, je n’ai jamais considéré abandonner, même pas une seconde. J’allais trouver une façon, il n’était pas question de lâcher. »

Cet esprit de batailleur est ce qui a convaincu l’entraîneur-chef d’Okotoks à se tourner vers Renyard.

« Nous avons tenté notre chance avec Nic et on lui a laissé de la place pour qu’il ait l’occasion de s’approprier le poste de no 1 à Okotoks. Tout s’est bien déroulé pour lui par la suite », écrivait Renyard dans une lettre de recommandation pour le prix national.

Okotoks n’était pas l’équipe la plus habile de l’AJHL, selon Poole, mais avec un gardien de but bien établi, rien n’allait les arrêter.

« On a fait ce qu’on pouvait faire de mieux avec ce qu’on avait puisque nous avions un bon groupe de jeunes joueurs de caractère, mais Nic a été la principale raison expliquant pourquoi notre équipe s’est surpassée en saison régulière. Je dirige dans l’AJHL depuis cinq saisons et je n’ai jamais vu un joueur avoir un impact aussi positif que lui sur son équipe. »

Que d’éloges.

Ce qui se pointe à l’horizon pour Renyard, un étudiant émérite, est tout aussi grand.

Son prochain défi : devenir le gardien de but partant de l’Université du Massachusetts à Amherst. Il a accepté une bourse d’études, la plus grande possible en fonction de ses notes, avec les Minutemen, à la mi-décembre.

« Je vais y aller et essayer de faire de mon mieux. Leur partant s’en va (il a dépassé l’âge limite), donc j’ai une chance de jouer quelques matchs. Ils vont me donner ma chance. Si je travaille assez fort cet été, je pourrais être le partant. »

Une chance, c’est tout ce qu’il demande.

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