

Un début d’année faste pour le Québec au hockey
En ce jour de Fête nationale du Québec, soulignons quelques moments de personnalités québécoises gravitant dans le monde du hockey qui ont marqué la première moitié de l’année 2022
Bonne Saint-Jean tout le monde!
Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!
ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE
Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.
Qui d'autre? La capitaine frappe encore dans une grande finale! 💪 @pou29 | #ÉquipeCanada | #Beijing2022 pic.twitter.com/8tbzyRx353
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) February 17, 2022
Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.
Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.
ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE
En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.
Belle manoeuvre de @18Dubois dans l'enclave. 👌#MondialIIHFpic.twitter.com/yfjNbGGEuX
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 24, 2022
À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.
ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE
Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.
Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs - dont un partagé - en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.
On ❤️ les gardiens de but et leur univers!@TheRock_26_, de l’ENP, présente les options d’équipement qui s’offrent aux gardiens de but au parahockey. Il précise aussi ce qui distingue les portiers canadiens de ceux d’autres pays.#NotreSportEstDeRetour | @HockeyQuebec pic.twitter.com/20MUGlYOXV
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) November 17, 2021
CHAMPIONNATS NATIONAUX
À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.
Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.
Merci, @cflongueuilaaa! ❤️#CoupeDuCentenaire | @timhortonsqc | @cjhlhockey | @LHJAAAQ1 pic.twitter.com/a4xr7tF7X6
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 29, 2022
Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.
LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES
Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.
Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.
Prix du bénévole de l'année : Pierre Verville Membre fondateur de @HockeyQuebec, Pierre a consacré plus de 50 ans au hockey à titre d’administrateur auprès de sa division membre. Merci, Pierre! 👏 INFOS ➡️ https://t.co/g5h0A73byx pic.twitter.com/sC7ZI794Lk
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) June 10, 2022
Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.
Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.
N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.
OFFICIELS ET OFFICIELLES
Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.
Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.
UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS
Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.
Le volet canadien du Match mondial de hockey féminin de l’IIHF, présenté par @BFLCanada, a lieu aujourd’hui! 🇨🇦 Un duel Remparts du Richelieu c. Amazones de Laval-Montréal contribuera au pointage mondial. 🙌 Détails ➡️ https://t.co/EYSESG526l @HockeyQuebec | @LHEQ_hockey pic.twitter.com/Wxc5ZLEoZ1
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) March 6, 2022
HOMMAGE À DEUX LÉGENDES
Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.
Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.
Nous sommes attristés par le décès de Mike Bossy, une légende d’Équipe Canada qui a porté la 🍁 aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. ❤️ pic.twitter.com/CSQZD88v4o
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) April 15, 2022
Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.
Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.
Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!

Embauche de Misha Donskov à titre de vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines
Le champion de la Coupe Stanley et triple médaillé d’or de l’IIHF se joint immédiatement à l’organisation
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.
Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.
Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.
« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.
« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »
Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.
Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014), remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta. Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario. « C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey, autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi, Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la famille et de l’organisation des Stars de Dallas. » Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international. Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier directeur général à temps plein du Programme d’excellence. « Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond. Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et, maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en excellente posture pour les années à venir. » Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans seront dévoilés à une date ultérieure.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Hockey Canada dévoile le groupe de gestion de son Programme des officiels
Restructuration de la direction à la suite du départ de l’arbitre en chef Todd Robinson
Hockey Canada a annoncé le groupe de gestion qui dirigera le Programme des officiels de Hockey Canada jusqu’à la fin de la saison 2026-2027.
Dan Coles (Sherwood Park, AB), Matthew Fergenbaum (Thornhill, ON), Fraser Lawrence (Edmonton, AB), Vanessa Stratton (Windsor, ON) et Sean Tobin (Goulds, NL) superviseront le programme en collaboration avec le responsable des officiels, Dan Hanoomansingh (Vancouver, BC), et la coordonnatrice des officiels, Megan Howes (Burnaby, BC).
Todd Robinson (Sackville, NS), arbitre en chef de Hockey Canada depuis 2017, avait annoncé sa retraite à la conclusion de la saison 2023-2024. Au terme de consultations avec ses 13 membres, Hockey Canada a déterminé qu’une nouvelle structure était requise pour assurer la direction du Programme des officiels. La création d’un groupe de gestion, composé de personnes ayant des mandats précis dans leur domaine d’expertise, a été définie comme une étape clé pour l’avenir du programme.
« Hockey Canada est reconnaissante envers Todd Robinson pour ses années consacrées à nos arbitres et juges de lignes, a commenté Hanoomansingh. Avec le départ imminent de Todd, il était devenu évident que l’ampleur et la diversité du programme exigeaient la présence de plusieurs spécialistes à des postes de direction. Nos membres ont appuyé cette nouvelle structure de direction, et nous sommes impatients de voir l’évolution de notre programme grâce au leadership de notre nouveau groupe de gestion. »
Dan Coles occupera le poste de responsable de la formation en arbitrage et veillera à l’élaboration du curriculum en arbitrage de même qu’à l’élaboration et à la mise en œuvre des formations destinées aux instructeurs et instructrices en arbitrage. Il a amorcé son parcours dans le domaine auprès de l’AHM de St. Albert à l’âge de 13 ans, assumant diverses fonctions de direction au sein du programme d’arbitrage, notamment comme répartiteur, instructeur de stage et arbitre en chef. Coles est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en éducation, avec une spécialisation en technologie éducative. Il a été un enseignant, principalement en éducation physique et en mathématiques, et un directeur d’école. Il travaille présentement auprès de l’Alberta Teachers’ Association, axant ses efforts sur les relations de travail et le soutien au personnel enseignant.
Matthew Fergenbaum sera le responsable de l’arbitrage au parahockey. Il appuiera les membres quant au recrutement et au développement d’officiels et officielles au parahockey et désignera et formera des arbitres et juges de lignes pour des compétitions sanctionnées par la World Para Ice Hockey (WPIH). Il compte plus de deux décennies d’expérience en arbitrage sur glace. Il a notamment été affecté à deux éditions des Jeux paralympiques d’hiver et à huit championnats mondiaux. Au cours de la dernière année, Fergenbauma joué un rôle important pour le développement des arbitres et juges de lignes de la WPIH en dirigeant leur camp en Corée du Sud. Il poursuivra ce travail parallèlement à son rôle auprès de Hockey Canada.
Fraser Lawrenceassumera la fonction d’entraîneur-chef en arbitrage au hockey masculin du Programme d’excellence des officiels (PEO). Il veillera au développement d’officiels de la haute performance pour le volet hockey masculin du PEO de Hockey Canada. Il a récemment couronné une brillante carrière sur glace en étant affecté à des matchs de championnat dans la Ligue de hockey de l’Ouest et la Ligue américaine de hockey, de même qu’aux Jeux d’hiver du Canada, à deux éditions du Championnat mondial junior de l’IIHF et au Championnat mondial 2022 de l’IIHF. Tout en poursuivant sa carrière avec succès dans le monde des affaires dans un rôle de directeur principal des ventes, Lawrence a poursuivi son implication auprès de la Ligue de hockey junior de l’Alberta et de la Ligue de hockey de l’Ouest, participant également au camp masculin de développement de l’élite de Hockey Canada en 2024 et à la Coupe Hlinka-Gretzky 2024. Son travail sera axé sur le mentorat de la prochaine génération d’officiels de Hockey Canada et sur le rehaussement des standards dans l’ensemble du programme.
Vanessa Strattonoccupera le poste d’entraîneuse-chef en arbitrage au hockey féminin du PEO. Elle s’occupera du développement d’officielles de la haute performance pour le volet hockey féminin du PEO de Hockey Canada. Elle partage son temps entre Hockey Colombie-Britannique, Hockey Canada et l’IIHF, où elle a dirigé des officielles lors des deux dernières éditions du Championnat mondial féminin de l’IIHF, tout en faisant partie du groupe principal d’entraîneuses en arbitrage au sein du programme de préparation olympique du parcours vers Milan. En 2023, Stratton a aussi été nommée au comité d’arbitrage de l’IIHF, où elle contribue à la croissance mondiale et à l’avancement de ce domaine. Elle est une employée à temps plein de l’Université Western. Elle entamera des études doctorales à l’automne 2025 à l’Université de Windsor, où ses recherches porteront principalement sur l’écosystème de l’arbitrage.
Sean Tobin occupera le poste de responsable de l’entraînement en arbitrage et veillera au développement des entraîneurs et entraîneuses, de même que des leaders en arbitrage à l’échelle locale dans l’ensemble du pays. Il a récemment été un instructeur principal auprès de plusieurs membres et est l’ancien adjoint à l’arbitre en chef de Hockey Est de l’Ontario (HEO). Tobin a conçu la série Rule of the Week (La règle de jeu de la semaine) diffusée sur YouTube pour faire la promotion d’une meilleure interprétation des règles de jeu de Hockey Canada. Il a aussi été responsable de la mise en œuvre de la Green Armband Initiative (L’initiative du brassard vert) auprès de HEO. En plus de son implication au hockey, il est un clinicien agréé en santé mentale avec une vaste expérience dans des postes de direction du secteur public. Son expérience professionnelle l’a aidé à promouvoir la formation pratique, le mentorat et une approche réfléchie de la formation et de l’entraînement en arbitrage dans le hockey canadien.
Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition internationale. Les 13 membres proposent un cheminement qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le HockeyCanada.ca/Officiels.

L’avenir, c’est maintenant au repêchage 2025 de la LPHF
Au total, 16 Canadiennes ont été sélectionnées au sein des huit équipes de la ligue rassemblées à Ottawa
La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) a accueilli une nouvelle génération de joueuses, dont 16 Canadiennes, à l’occasion du repêchage annuel de la ligue, qui s’est tenu mardi soir dans la capitale nationale.
Ces hockeyeuses représentent 6 membres de Hockey Canada, et 11 ont déjà porté les couleurs du Canada en compétition internationale au sein du programme national féminin.
Choisie au quatrième rang par la Victoire de Montréal, la première Canadienne à avoir entendu son nom appelé est la défenseure Nicole Gosling, seule joueuse repêchée à avoir fait partie de l’équipe nationale féminine du Canada (et à avoir remporté l’or au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF).
Ont suivi en première ronde deux autres joueuses, soit Kendall Cooper (6e sélection, par le Minnesota), qui patrouille aussi à la ligne bleue, et Jenna Buglioni, toute première joueuse repêchée par la nouvelle équipe de Seattle, au 8e rang.
Au moins une Canadienne a été nommée dans chacune des six rondes, notamment à une cadence de trois en première, deuxième, quatrième, cinquième et sixième ronde. Minnesota, Montréal, New York et Seattle ont sélectionné trois Canadiennes chacune, Vancouver, deux, et Boston et Ottawa, une chacune. Les Sceptres de Toronto sont la seule équipe à ne pas avoir réclamé de joueuse du Canada.
Quatorze des 16 joueuses repêchées ont représenté leur province ou leur région au Championnat national féminin des M18, et quatre ont participé à la Coupe Esso, le Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada, soit Tamara Giaquinto (Brampton, 2018), Maya Labad (Lanaudière, 2018), Dayle Ross (St. Albert, 2019) et Vanessa Upson (Stoney Creek, 2019).
Vancouver a écrit une page d’histoire au 48e et dernier rang en sélectionnant Chanreet Bassi, de l’Université de la Colombie-Britannique, qui devient ainsi la toute première joueuse de la communauté sud-asiatique à être choisie au repêchage de la ligue.
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR MEMBRE
Association de hockey féminin de l’Ontario (8) : Brianna Brooks, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Hannah Murphy, Vanessa Upson, Olivia Wallin et Maddi Wheeler
Hockey Colombie-Britannique (3) : Chanreet Bassi, Jenna Buglioni et Anne Cherkowski
Hockey Alberta (2) : Dayle Ross et Sarah Wozniewicz
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador (1) : Abby Newhook
Hockey Île-du-Prince-Édouard (1) : Abby Hustler
Hockey Québec (1) : Maya Labad
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR EXPÉRIENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Équipe nationale féminine (1) : Nicole Gosling
Équipe nationale de développement féminin (9) : Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Nicole Gosling, Maya Labad, Hannah Murphy, Abby Newhook, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz
Équipe nationale féminine des moins de 18 ans (10) : Brianna Brooks, Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Maya Labad, Olivia Wallin, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz

Dans mes propres mots : Danica Maynard
À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, la médaillée d’or du Mondial féminin des M18 parle de sa fierté pour son héritage métis et de l’importance de raconter son parcours aux jeunes athlètes autochtones
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai entendu et lu des histoires au sujet de mes ancêtres datant de la rébellion de la rivière Rouge. Il y a notamment un livre sur la famille de mon arrière-grand-mère, qui vivait sur une réserve dans le nord du Manitoba. Les familles du côté de mon père ont élu domicile dans les petits villages métis de Saint-Malo et de Saint-Pierre-Jolys.
Je dois vous avouer… Quand j’ai su ce que mes ancêtres ont vécu, je n’étais pas certaine si je devais être fière ou avoir honte de mon identité autochtone. Au hockey mineur, on me prenait pour un petit garçon autochtone sur la glace, parce que je jouais avec une équipe masculine et que j’avais de longues tresses.
Je ne m’en faisais pas trop à l’époque, jusqu’à ce que je prenne connaissance de certains des propos qui se disaient sur d’autres Autochtones dans la communauté, des choses que je n’aurais jamais pensé entendre. On parlait régulièrement de notre patrimoine métis à la maison, mais c’était difficile de le faire une fois passé le seuil de la porte.
Par la suite, j’ai pensé qu’en cachant que j’étais autochtone, je ne me ferais pas intimider ni blesser. J’ai enfoui le tout au fond de moi et je me suis concentrée sur ma véritable passion : le hockey. Chaque fois que j’enfilais mon équipement, je voulais être la meilleure pour un jour devenir un modèle pour d’autres athlètes autochtones au parcours similaire.
Ma philosophie au quotidien consistait à toujours mettre les efforts pour m’améliorer. Forte de cette mentalité, je me suis taillé une place dans la formation de la Colombie-Britannique en tant que joueuse doublement surclassée pour les Jeux d’hiver du Canada 2023 à l’Île-du-Prince-Édouard, où j’ai eu la chance d’aider l’équipe à remporter sa toute première médaille d’or!
Cet événement a marqué mon parcours comme peu d’autres. Je crois avoir montré que les athlètes autochtones peuvent jouer avec tout le monde.
Mon aventure avec l’équipe de la Colombie-Britannique s’est poursuivie au cours des deux dernières saisons. On a remporté le bronze à deux éditions du Championnat national féminin des M18, et j’ai eu l’honneur d’être la capitaine lors du dernier tournoi au Nouveau-Brunswick, où j’ai reçu le titre de Meilleure défenseure.
J’ai aussi gagné deux championnats de la Canadian Sports School Hockey League (CSSHL) avec la RHA Kelowna dans la division préparatoire féminine des M18, j’ai battu le record pour le plus grand nombre d’aides en carrière dans l’histoire de la division et j’ai été nommée Joueuse défensive de l’année de la CSSHL la saison dernière.
Sans compter que j’ai réalisé un rêve en portant les couleurs de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, avec laquelle je suis médaillée d’or du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, qui a eu lieu en Finlande. Quoi de mieux pour représenter les athlètes autochtones!
Au fil de mon parcours avec mon équipe provinciale, j’ai découvert l’Indigenous Sports Physical Activity and Recreation Council (I·SPARC), le conseil autochtone en sports, activités physiques et loisirs à la tête des équipes représentant la province au Championnat national autochtone de hockey (CNAH) chaque année. En 2023, quelques mois seulement après mon expérience aux Jeux du Canada, j’ai fait ma première apparition au CNAH, à Winnipeg.
En 2024, j’ai participé à un deuxième tournoi à Grande Prairie, où j’ai remporté une médaille de bronze, et j’ai reçu les prix régionaux et provinciaux du premier ministre pour l’excellence sportive chez les jeunes autochtones.
J’y suis allée à une troisième occasion au début de mai, cette fois à Kamloops, tout près d’Osoyoos, où j’ai grandi. J’ai de nouveau eu l’honneur d’être capitaine de la Colombie-Britannique, et on a mis la main sur la médaille d’argent, le meilleur résultat de l’histoire du programme.
Ces tournois m’ont fait vivre des expériences incroyables, tant sur le plan personnel que culturel. Je me suis sentie acceptée par mes adversaires, la foule, le personnel entraîneur et mes coéquipières. Chacune de ces personnes a été d’une importance énorme dans mon développement comme hockeyeuse et athlète autochtone.
J’aimerais vous raconter une histoire survenue pendant mes années au CNAH que je n’oublierai jamais. Ça explique mieux que tout la raison pour laquelle je veux aider la jeune génération (ce qui, à 18 ans, me fait drôle à dire!) à s’ouvrir pleinement à notre culture.
Une de mes meilleures amies, qui est autochtone, se faisait constamment rappeler par ses coéquipières qu’elle n’était pas assez bonne pour faire partie de l’équipe de la Colombie-Britannique déléguée au National féminin des M18. Il leur était égal qu’elle soit prise au sein de l’équipe provinciale de l’I·SPARC; à leurs yeux, cette formation ne serait jamais aussi bonne que ce qu’elles considéraient être la « vraie Équipe Colombie-Britannique ».
Je n’ai jamais cessé de rappeler à mon amie à quel point elle était une joueuse talentueuse. À ce jour, je m’explique bien mal comment ses coéquipières pouvaient non seulement être aussi méchantes, mais du même coup parler des athlètes autochtones et du CNAH comme appartenant à un calibre inférieur.
C’était inacceptable pour moi qu’elles nous pensent moins bonnes au hockey simplement parce que nous sommes autochtones. Je me suis rendu compte que je devais sortir de l’ombre et me battre pour cette juste cause.
Je suis très fière de me dire citoyenne de la Nation métisse de la Colombie-Britannique (MNBC) et résidente du territoire traditionnel non cédé de la Nation Sylix (Okanagan)!
J’ai décidé d’en apprendre davantage au sujet de mon identité métisse. Le personnel de la MNBC s’est montré accueillant et m’a aidé à découvrir ma culture et d’autres cultures autochtones. J’ai eu l’honneur de recevoir une ceinture métisse des mains du président du conseil d’administration de la MNBC et deux ceintures de guerrière faites pour moi par des Aînés métis.
En outre, le CA de la MNBC m’a invitée à rencontrer des représentants gouvernementaux pour leur parler des défis mentaux, physiques et émotionnels auxquels les athlètes autochtones doivent faire face. J’ai fait valoir à quel point c’est difficile de vivre de la discrimination simplement parce qu’on est autochtone.
Les conséquences négatives de cette discrimination m’ont menée à suivre un cours de 12 semaines offert par Aaron Volpatti, un ancien de la LNH, pour m’aider avec ma santé mentale et ma confiance en moi. Il m’a appris que rien ne m’était hors de portée si je parvenais à me concentrer sur mes désirs et à faire taire le bruit extérieur.
C’était une leçon précieuse. J’ai compris que c’était possible de m’exprimer et de me battre au nom du bien. Je savais que je n’avais plus besoin de cacher qui j’étais, car j’avais tout un réseau prêt à me soutenir et à m’aider à me relever dans les moments plus difficiles. Être une citoyenne de la MNBC m’a permis d’être un modèle pour les athlètes autochtones en leur prouvant que rien n’est impossible si l’on met les efforts nécessaires.
Mis à part les hauts et les bas d’être une athlète autochtone, j’ai dû composer avec un autre défi pour lequel je n’y pouvais rien : j’ai souvent été négligée ou sous-estimée à cause de ma taille (pour les curieux et curieuses, je mesure 5 pi 2 po).
Peu importe ce que je faisais, chaque erreur et chaque défaite était attribuée au fait que j’étais petite. Je savais que ma taille serait parfois un obstacle, mais je n’aurais jamais pensé qu’une entraîneuse s’en servirait pour me rabaisser. Je me faisais dire que j’avais coûté un match à l’équipe, le sous-entendu étant que c’était dû à ma taille trop petite. Lors de mon recrutement dans la NCAA, cette entraîneuse évoquait toujours ma taille comme un point négatif en parlant aux autres membres du personnel entraîneur, plutôt que de s’en tenir à mes habiletés.
Je suis petite… et je n’y peux rien! Je suis tellement chanceuse d’avoir pu travailler avec Venla Hovi et Kris Hogg, une entraîneuse et un entraîneur qui m’ont littéralement prise sous leur aile et ne m’ont pas simplement ignorée à cause de ma taille.
Venla, une double olympienne et vétérante du Mondial féminin avec la Finlande, a été la première entraîneuse à me donner la confiance d’utiliser ma taille à mon avantage. Elle a vu mon potentiel et a travaillé avec moi à trouver le confort dans l’inconfort. Elle a réellement transformé ma façon de jouer, pour le mieux. Elle m’a permis de voir ma taille comme une force et une qualité que les autres ne pourraient contrer. J’ai été tellement chanceuse d’avoir quelqu’un qui croyait autant en moi à mes côtés.
Lorsque je suis passé de l’Okanagan Hockey Academy à la RHA Kelowna, Kris est l’entraîneur qui m’a encouragée et soutenue au fil de mon développement comme joueuse. Il a vanté ma candidature aux universités à chaque occasion, sans jamais dire que j’étais trop petite pour la division I. Il m’a également aidé à repousser mes limites sur la glace comme ailleurs, ce qui m’a permis de battre des records que je pensais entièrement hors d’atteinte.
C’est avec l’appui de Venla et de Kris, ainsi que de membres du personnel entraîneur comme Mark Fitzgerald, Jim Liebel, Tyler Liebel, Travis Martell, Derek Ruck, mon père Dean et tant d’autres, que j’ai pu vivre mes rêves au hockey : représenter ma province, ma communauté autochtone et (je peine encore à y croire) mon pays!
Pour la saison à venir, je suis fière d’avoir accepté une bourse d’études à l’Université Penn State en vue de poursuivre ma carrière au hockey.
Mon parcours m’a fait réaliser que, peu importe ce qui se passe, il faut se battre au nom du bien et continuer à lutter dans l’adversité. Je suis si reconnaissante pour toutes les occasions que j’ai eues et je continue à travailler fort aujourd’hui pour être meilleure demain et réaliser mes rêves, soit de représenter le Canada aux Jeux olympiques et de jouer dans la LPHF.
Je souhaite que mon parcours et mon histoire soient une source d’inspiration pour les jeunes athlètes autochtones, qui verront que, avec la bonne mentalité, tout obstacle peut être surmonté.

Annonce des six premiers joueurs d’Équipe Canada en hockey masculin pour les Jeux olympiques d’hiver de 2026
Crosby, MacKinnon, Makar, McDavid, Point et Reinhart représenteront le Canada à Milan-Cortina
CALGARY, Alberta – Hockey Canada et le Comité olympique canadien ont dévoilé le nom des six premiers joueurs nommés à Équipe Canada en hockey masculin pour les Jeux olympiques d’hiver de 2026 à Milan-Cortina. Ces athlètes sont :
- Sidney Crosby (Cole Harbour, NS/Pittsburgh, LNH)
- Nathan MacKinnon (Cole Harbour, NS/Colorado, LNH)
- Cale Makar (Calgary, AB/Colorado, LNH)
- Connor McDavid (Newmarket, ON/Edmonton, LNH)
- Brayden Point (Calgary, AB/Tampa Bay, LNH)
- Sam Reinhart (West Vancouver, BC/Floride, LNH)
Les six athlètes ont été sélectionnés par le directeur général Doug Armstrong (Sarnia, ON/St. Louis, LNH), les directeurs généraux adjoints Julien BriseBois (Greenfield Park, QC/Tampa Bay, LNH), Jim Nill (Hanna, AB/Dallas, LNH) et Don Sweeney (St. Stephen, NB/Boston, LNH), le directeur du personnel des joueurs Kyle Dubas (Sault Ste. Marie, ON/Pittsburgh, LNH) et l’entraîneur-chef Jon Cooper (Prince George, BC/Tampa Bay, LNH), avec la participation du conseiller en relations avec les joueurs Ryan Getzlaf (Regina, SK) et du premier vice-président de la haute performance et des activités hockey Scott Salmond (Creston, BC). La présidente et chef de la direction de Hockey Canada Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) a aussi offert son soutien au sein du comité de direction chargé des préparatifs pour les Jeux olympiques d’hiver de 2026 à Milan-Cortina.
« Nous sommes ravis d’annoncer l’identité des six premiers joueurs qui représenteront le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2026 à Milan-Cortina en février prochain, a affirmé Doug Armstrong. Il s’agit de six joueurs de calibre mondial et de leaders qui méritent cette reconnaissance. Sidney, Nathan, Cale, Connor, Brayden et Sam forment un noyau solide pour conduire notre équipe vers le succès et ils ont démontré leur capacité à gagner à tous les niveaux, tant dans leur carrière professionnelle qu’internationale. Nous avons hâte de compter sur la contribution de ces six joueurs clés au sein de notre équipe dans la quête de notre objectif, soit de remporter la médaille d’or olympique. »
Crosby est double champion olympique, ayant décroché l’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et de 2014. MacKinnon, Makar, McDavid, Point et Reinhart en seront à leur première expérience olympique à Milan-Cortina. Ces six joueurs, dont trois qui sont d’anciens premiers choix au repêchage de la LNH (Crosby, MacKinnon et McDavid), ont aidé le Canada à remporter la Confrontation des 4 nations en février dernier.
Sidney Crosby a disputé 1 352 parties au fil de 20 saisons (2005-2025) avec les Penguins de Pittsburgh. Le capitaine de l’équipe depuis 18 saisons a accumulé 1 687 points en carrière (625-1 062—1 687). Il a aussi récolté 201 points (71-130—201) en 180 matchs en séries éliminatoires, aidant ainsi les Penguins à gagner trois fois la Coupe Stanley (2009, 2016, 2017). Au cours de sa carrière, Crosby a remporté trois fois le trophée Ted-Lindsay, deux fois les trophées Hart, Art-Ross, Maurice « Rocket » Richard et Conn-Smythe, de même que le trophée Mark-Messier pour le leadership à une occasion. Sur la scène internationale, Crosby a obtenu l’or en 2005 et l’argent en 2004 au Championnat mondial junior de l’IIHF. Il a également gagné une médaille d’or au Championnat mondial 2015 de l’IIHF, rejoignant ainsi le Club triple or de l’IIHF – un exploit qu’il fut le premier à réaliser à titre de capitaine de l’équipe lors de chacun des trois tournois. Sans oublier la conquête de la Coupe du monde de hockey 2016.
« Je suis honoré d’être nommé parmi les six premiers joueurs de l’équipe de hockey masculin du Canada pour les Jeux de 2026 aux côtés de Nathan, Cale, Connor, Brayden et Sam, qui sont à la fois cinq joueurs et cinq leaders incroyables, a déclaré Crosby. Je suis reconnaissant d’avoir l’occasion de représenter le Canada aux Jeux olympiques, conscient du niveau de fierté que procure le fait de porter la feuille d’érable sur la scène internationale. »
Nathan MacKinnon a récemment conclu sa 12e saison (2013-2025) avec l’Avalanche du Colorado, équipe pour laquelle il agit comme capitaine adjoint depuis neuf ans. Il a disputé 870 parties en carrière, récoltant un total de 1 015 points (367-648—1 015), en plus d’ajouter 125 points (55-70—125) en 125 matchs en séries éliminatoires. MacKinnon a aidé l’Avalanche à remporter la Coupe Stanley en 2022 et a mis la main sur les trophées Calder, Lady-Byng, Hart et Ted-Lindsay. Le joueur de centre a aussi porté la feuille d’érable à sept occasions, remportant l’or (2015) et l’argent (2017) au Championnat mondial de l’IIHF et l’or à la Coupe commémorative Ivan-Hlinka 2012. Il a également participé au Championnat mondial junior 2013 de l’IIHF et a fait partie d’Équipe Amérique du Nord à la Coupe du monde de hockey 2016.
Cale Makar a disputé 395 parties en carrière en six saisons (2019-2025) avec l’Avalanche du Colorado, inscrivant un total de 428 points (116-312—428). Il a aussi participé à 79 parties en séries éliminatoires au cours desquelles il a récolté 85 points (22-63—85). En outre, Makar a remporté le trophée Conn-Smythe en 2022, année où l’Avalanche a gagné la Coupe Stanley. Le défenseur étoile a aussi mis la main sur le trophée Norris à deux occasions, le trophée Calder ainsi que le prix Hobey-Baker décerné au meilleur joueur de hockey masculin dans la NCAA. Sur la scène internationale, il a gagné une médaille d’or au Championnat mondial junior 2018 de l’IIHF et a représenté Canada Ouest au Défi mondial junior A à deux reprises (2015, 2016), décrochant la médaille d’or en 2015.
Connor McDavid dispute actuellement sa 10e saison (2015-2025) avec les Oilers d’Edmonton. Capitaine de la formation depuis neuf ans, il a guidé son équipe à deux participations consécutives à la finale de la Coupe Stanley (2024, 2025), remportant notamment le trophée Conn-Smythe en 2024. En 712 parties en carrière, il a inscrit 1 082 points (361-721—1 082), auxquels s’ajoutent 150 points (44-106—150) en 95 matchs en séries éliminatoires. McDavid a franchi la marque des 100 points au cours de huit saisons différentes, ce qui lui a permis de remporter le trophée Art-Ross cinq fois, le trophée Ted-Lindsay à quatre occasions, le trophée Hart trois fois et le trophée Maurice « Rocket » Richard à une occasion. Il a porté les couleurs du Canada six fois, gagnant des médailles d’or au Championnat mondial des M18 2013 de l’IIHF, au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF et au Championnat mondial 2016 de l’IIHF. McDavid a aussi fait partie d’Équipe Amérique du Nord à la Coupe du monde de hockey 2016.
Brayden Point a fait partie du Lightning de Tampa Bay tout au long de ses neuf saisons dans la LNH (2016-2025), récoltant 635 points (306-329—635) en 657 parties en saison régulière, en plus d’ajouter 89 points (44-45—89) en 92 matchs en séries éliminatoires. Il a marqué 14 buts au cours de deux parcours consécutifs en séries éliminatoires, contribuant ainsi à deux conquêtes de la Coupe Stanley de suite par le Lightning (2020, 2021). À l’international, Point a remporté l’argent au Championnat mondial 2017 de l’IIHF, l’or au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF, l’or à la Coupe commémorative Ivan-Hlinka 2013 et le bronze au Championnat mondial des M18 2014 de l’IIHF.
Sam Reinhart en est à sa quatrième saison avec les Panthers de la Floride (2021-2025) après avoir passé les sept saisons précédentes avec les Sabres de Buffalo (2014-2021). Il a amassé 619 points (294-325—619) en 775 parties en carrière. Il a ajouté 52 points (28-24—52) en 74 matchs en séries éliminatoires, aidant les Panthers à gagner la Coupe Stanley en 2024. Reinhart a représenté le Canada à huit occasions, remportant l’or (2016) et l’argent (2019) au Championnat mondial de l’IIHF, l’or au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF, l’or (2013) et le bronze (2012) au Championnat mondial des M18 ans de l’IIHF et l’or à la Coupe commémorative Ivan-Hlinka 2012.
Le tournoi de hockey masculin à Milan-Cortina se déroulera du 11 au 22 février 2026 (jours 5 à 16). Les matchs seront disputés à l’aréna de hockey sur glace de Milan-Rho ainsi qu’à l’aréna de hockey sur glace Santa Giulia de Milan.
« À une époque où le Canada se montre plus fort que jamais et poursuit un niveau élevé d’excellence, l’équipe olympique masculine de hockey sur glace nous rappelle ce qui est possible lorsque nous visons plus haut, ensemble », a affirmé Jennifer Heil, chef de mission d’Équipe Canada pour Milano Cortina 2026. « L’héritage du hockey a toujours uni les Canadiens et Canadiennes, et ces joueurs continuent d’inspirer notre nation dans la poursuite de l’excellence avec courage et fierté. »
Avant d’être confirmés comme membres d’Équipe Canada, tous les athlètes nommés sont tout de mêmes soumis à l’approbation du comité de sélection de l’équipe du Comité olympique canadien quand toutes les nominations ont été reçues des organismes nationaux de sport.
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Sept questions à Hayden Guilderson
Le membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel parle de son rôle à la Coupe TELUS 2025 et de la présence autochtone au Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada
Difficile d’imaginer quelqu’un de plus qualifié que Hayden Guilderson pour diriger les initiatives autochtones à la Coupe TELUS 2025.
Le natif de Chilliwack, en Colombie-Britannique, maintenant âgé de 28 ans, a joué au hockey mineur avec les Thunderbirds de Fraser Valley avant d’évoluer dans la Ligue de hockey junior du Pacifique, la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan et le circuit U SPORTS.
Membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel, il a veillé à ce que la communauté autochtone locale soit au premier plan du Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada. Le tournoi réunissait cinq équipes de partout au pays et les Thunderbirds, qui accueillaient le championnat dans sa ville natale.
HockeyCanada.ca a eu la chance de s’entretenir avec M. Guilderson au sujet de son rôle au tournoi, des initiatives auxquelles il a contribué et de ce qu’il retient de son expérience.
HC : Comment s’est amorcée votre implication à la Coupe TELUS et, plus particulièrement, pour les initiatives autochtones?
HG : J’ai été invité à me joindre au comité directeur de la Coupe TELUS par un conseiller municipal de Chilliwack qui a reconnu la pertinence de mon profil en tant que fier ancien joueur des Thunderbirds de Fraser Valley et membre actuel du conseil d’une Première Nation de la région. Ayant grandi en jouant au hockey ici, je connaissais bien le sport et son impact sur la communauté. Quand on m’a proposé le poste, j’ai eu la conviction profonde qu’il m’incombait de veiller à ce que notre présence autochtone dépasse la simple visibilité et laisse une empreinte significative. Ce rôle m’a permis de mettre à profit mes idées et mon expérience — sur la glace et dans la vie — afin de contribuer à une activation autochtone authentique, enracinée dans nos traditions et porteuse de sens pour l’ensemble du tournoi.
HC : Pouvez-vous nous parler de certains éléments autochtones clés que vous avez contribué à concrétiser?
HG : Plusieurs initiatives ont mis la fierté autochtone au premier plan. Les cadeaux de bienvenue offerts aux joueurs comprenaient des œuvres réalisées par des artistes autochtones de la région, un symbole de partage culturel et de respect. Les plaques de cèdre sculptées à la main par les artistes de notre communauté ont donné une dimension culturelle à la cérémonie de remise des médailles. Le programme Rêves devenus réalité a été ce qui m’a le plus marqué : nous avons fourni à 15 jeunes autochtones un équipement de hockey Bauer complet et leur avons offert leur propre séance d’entraînement sur glace. Pour moi, c’est là que s’est reflété tout le sens de notre travail : éliminer les obstacles, ouvrir des perspectives et éveiller l’inspiration chez la prochaine génération. Ce qu’on pouvait lire sur leurs visages m’a rappelé que la représentation va au-delà du symbole : elle a le pouvoir de changer des vies. Enfin, j’ai collaboré avec des organismes autochtones locaux pour veiller à ce que les membres de la communauté puissent profiter des matchs et des activités entourant le tournoi. Tous ces éléments ont été conçus avec le souci d’être authentiques, porteurs de sens et inclusifs, afin que chacun et chacune puisse sentir notre présence et la fierté qui nous habite.
HC : Pourquoi était-ce important pour vous de prendre part à cet événement et d’y laisser votre marque?
HG : En participant à la Coupe TELUS, on avait l’occasion de mettre en lumière sur la scène nationale la richesse des racines autochtones de Chilliwack. Je voulais que les équipes et le public de partout au Canada qui viendraient ici ressentent la chaleur de notre ville et son lien avec la terre et la culture. Il était important que nos traditions soient respectueusement intégrées au tournoi, que ce soit dans le cadre de cérémonies, d’œuvres d’artistes ou d’une implication communautaire. Il s’agissait, au-delà de la représentation, de nourrir une véritable compréhension et de laisser un legs qui rappelle la pérennité de notre présence. J’y ai vu l’occasion d’établir une nouvelle norme au hockey, une norme qui intègre, célèbre et honore les voix autochtones.
HC : La communauté du hockey évolue et célèbre désormais diverses cultures. Qu’est-ce que ça signifie pour vous?
HG : C’est réconfortant de voir le hockey s’ouvrir à la diversité et aux réalités culturelles, même si ce virage était attendu depuis longtemps. Quand j’étais jeune, j’ai été confronté au racisme et je ne voyais jamais la culture autochtone représentée dans le sport. Les activations autochtones à la Coupe TELUS s’inscrivent dans un changement plus profond : le monde du hockey commence à guérir, à ouvrir ses horizons et à accueillir de nouvelles voix. Des tournois aux patinoires de quartier, la culture s’entrelace désormais au tissu même du hockey. Ce changement valide l’expérience des Autochtones qui sont sur la glace et dans les gradins, en affirmant leur appartenance et en valorisant leur héritage. Pour moi, c’est synonyme d’espoir, de progrès et de transformation, non seulement au hockey, mais aussi au sein des communautés concernées.
HC : Qu’avez-vous tiré de cette expérience sur le plan personnel?
HG : J’ai découvert le pouvoir de la collaboration et d’un leadership porté par une intention claire. Quand la collaboration entre leaders autochtones et non autochtones se fait dans le respect, elle ouvre la voie à des avancées profondes. J’ai pu constater que les voix ancrées dans la culture renforcent les événements dans la communauté et ont un impact durable. Sur le plan personnel, j’ai réalisé une fois de plus l’importance de la représentation, en particulier pour les jeunes qui passent trop souvent inaperçus. Cette expérience a également fait ressortir le fait que l’intégration des traditions requiert de la patience, une rigueur culturelle et le respect des cérémonies. J’ai compris que l’authenticité demande du temps, mais qu’elle mène à des résultats plus profonds et porteurs de sens.
HC : Quels conseils donneriez-vous aux leaders issus de la diversité qui souhaitent prendre part à des événements de Hockey Canada dans les années à venir?
HG : Engagez-vous, affirmez-vous et travaillez en équipe. N’ayez pas peur de proposer de véritables changements, les gestes symboliques ne suffisent pas. Mettez votre culture de l’avant et exigez que des voix autochtones soient intégrées dans la planification et l’exécution. Établissez des partenariats dès le départ, invitez des aînés et aînées ainsi que des artistes à participer aux décisions, et mettez les protocoles culturels au cœur des processus. Faites preuve de patience; ces changements demandent du temps, mais chaque étape fait évoluer la culture du hockey. Votre présence et votre voix comptent, alors utilisez-les pour éclairer le chemin et susciter le changement.
HC : S’il y a une chose que vous aimeriez que les gens retiennent de votre travail à la Coupe TELUS, quelle serait-elle?
HG : J’espère qu’on retiendra que la culture autochtone n’est pas accessoire, qu’elle fait partie intégrante de ce que nous sommes. Qu’il s’agisse d’œuvres artistiques, de cérémonies ou de programmes destinés aux jeunes, je voulais que la Coupe TELUS soit reconnue comme un tournoi où les traditions et l’esprit autochtones sont véritablement ancrés au cœur de l’événement. Par-dessus tout, je voulais que les gens voient des enfants autochtones patiner en équipement complet, avec fierté et un sentiment d’appartenance. À mes yeux, cette image est puissante et porteuse d’espoir, et un héritage à chérir et à transmettre.

Le Canada obtient la médaille d’argent au Championnat mondial de parahockey 2025
Les Canadiens s’inclinent contre les États-Unis au match pour l’or et obtiennent une médaille pour une 11e année consécutive.
BUFFALO, New York – L’équipe nationale de parahockey du Canada a conclu son parcours au Championnat mondial de parahockey 2025 avec une médaille d’argent après avoir baissé pavillon 6-1 face aux États-Unis au match pour l’or samedi après-midi. Liam Hickey (St. John’s, NL) a marqué en début de première période le seul but des Canadiens, qui tiraient de l’arrière 3-1 au premier entracte et 4-1 au deuxième, dans un duel qui opposait les rivaux nord-américains en finale pour la huitième fois de suite au Mondial de parahockey.
« C’est le meilleur match que j’ai vu les États-Unis jouer depuis longtemps, et c’est vraiment dommage que ce soit contre nous aujourd’hui », a déclaré l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON). « Ils ne nous ont pas laissé d’espace ni aucune marge de manœuvre. Nous n’avons pas réussi à nous imposer ce soir. Je crois que l’équipe américaine avait une dent contre nous depuis la finale de l’année dernière, et que les Américains attendaient l’occasion de prendre leur revanche. Nous pouvons nous consoler en nous disant qu’il leur a fallu un effort considérable pour nous battre, mais nous devons retenir la leçon et avoir ce même mordant qu’eux [aux Jeux paralympiques] en mars prochain en Italie. » Adam Kingsmill (Smithers, BC) a effectué 18 arrêts, et les États-Unis ont dominé le Canada 24-11 au chapitre des tirs au but. Le capitaine Tyler McGregor (Forest, ON) et Dominic Cozzolino (Mississauga, ON) ont obtenu une aide sur le but de Hickey, tandis que James Dunn (Wallacetown, ON) a participé à son 100 e match au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada.
Cozzolino a terminé le tournoi au sommet des pointeurs du Canada, avec 15 points (7-8—15), soit de plus que McGregor (6-7—13). Ils terminent au troisième et quatrième rang du tournoi respectivement. « Ce n’est pas le résultat que nous voulions aujourd’hui », a exprimé McGregor. « Quand on regarde la situation dans son ensemble, qu’on repense à notre performance pendant toute l’année, au chemin que nous avons parcouru et à notre évolution en tant que groupe, on trouve beaucoup de points positifs. Ça n’a pas fini comme on le voulait, et tout le mérite revient aux États-Unis, qui ont joué tout un match. Ça fait mal, c’est certain, mais notre groupe sait ce qu’il a à faire… Nous devons aller de l’avant, nous servir de cette défaite comme moteur, continuer à nous améliorer chaque jour et nous préparer à quitter Milan-Cortino avec une médaille d’or. »
Après le match, McGregor a été nommé Meilleur avant du tournoi. Le Canada a terminé au sommet du groupe A en ronde préliminaire grâce à une fiche parfaite de 3-0. Il a vaincu l’Allemagne (11-0), la Corée (12-0) et la Chine (4-2). Il a ensuite confirmé sa place au match pour la médaille d’or en battant la Tchéquie 3-0 en demi-finale. En l’emportant contre la Corée en ronde préliminaire, le Canada a confirmé officiellement sa place aux Jeux paralympiques de 2026, qui se dérouleront du 6 au 15 mars à Milan et à Cortina d’Ampezzo, en Italie. En 15 participations au Championnat mondial de parahockey, le Canada a remporté cinq médailles d’or (2000, 2008, 2013, 2017, 2024), cinq médailles d’argent (2015, 2019, 2021, 2023, 2025) et trois médailles de bronze (1996, 2009, 2012).
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Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. États-Unis
Samedi 31 mai | 16 h HE | Buffalo, New York | Match pour la médaille d’or
Et c’est reparti. L’équipe nationale de parahockey du Canada affrontera ses rivaux américains pour la médaille d’or samedi soir au Championnat mondial de parahockey 2025.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a confirmé sa place au match pour la médaille d’or en battant la Tchéquie 3-0 en demi-finale vendredi. Liam Hickey et Adam Dixon ont marqué à 18 secondes d’intervalle à mi-chemin de la première période pour fournir aux Canadiens toute l’offensive dont ils auraient besoin, Tyler McGregor a ajouté un but en avantage numérique en deuxième période, et Adam Kingsmill a réalisé huit arrêts pour son deuxième jeu blanc en autant de départs.
Les Américains ont obtenu leur billet pour la finale en grâce à une victoire de 6-1 contre la Chine 6-1 en demi-finale. Declan Farmer a inscrit deux buts et trois aides pour se hisser seul en tête des meilleurs pointeurs du tournoi, Jack Wallace a également compté deux buts, et les États-Unis ont pris les commandes dans la rencontre en frappant quatre fois au deuxième tiers.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les deux rivaux ont croisé le fer à neuf reprises cette saison, le plus récemment en finale d’une série de trois matchs à Thorold, en Ontario, à la fin mars. Kingsmill a brillé dans ce match avec performance de 16 arrêts, Vincent Boily et Mathieu Lelièvre ont ajouté chacun un but et une aide, et les Canadiens l’ont emporté par un pointage de 2-1.
Le dernier affrontement au Mondial de parahockey s’était avéré un duel des plus enlevants lors du match pour la médaille d’or à Calgary l’année dernière. Kingsmill avait encore une fois écrit l’histoire du match en effectuant 24 arrêts, Dominic Cozzolino avait donné le ton avec un but après seulement 35 secondes de jeu, et Anton Jacobs-Webb avait réussi le filet décisif au milieu de la deuxième période pour permettre au Canada de mettre fin à une disette de sept ans sans médaille d’or en triomphant par la marque de 2-1.
À surveiller
Jamais deux sans trois! Il faut mentionner une fois de plus Kingsmill, qui semble toujours briller dans les grands matchs contre les Américains. L’athlète de 25 ans avait été la vedette incontestée du match pour la médaille d’or de l’année dernière, faisant plusieurs arrêts à bout portant pour mener le Canada à un titre mondial en sol canadien, en Alberta. Il est également le seul gardien de but à avoir disputé plus d’un match sans avoir accordé de but à Buffalo, bien qu’il n’ait eu que 10 tirs à repousser pour blanchir les Coréens et les Tchèques. Parmi les avants, James Dunn atteindra au moins un plateau. L’attaquant disputera une 100 e rencontre au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada et n’a besoin que d’un seul point pour porter son total à 100 dans sa carrière internationale.
Comme c’est toujours le cas dans les événements internationaux d’envergure, Farmer est la dynamo de la formation américaine. Ce joueur natif de Floride a maintenant 18 points (10-8—18) à son compteur après sa récolte de cinq points en demi-finale, ce qui lui donne une avance de trois points sur Wallace et de quatre sur Cozzolino. Quadruple champion du monde, Farmer n’en est pas à ses premiers faits d’armes au sommet du classement des pointeurs. Il a terminé premier à Calgary il y a un an (11-9—20 en cinq matchs), deuxième à Moose Jaw en 2023 (9-3—12 en cinq matchs) et premier aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022 à Beijing (7-11—18 en quatre matchs). Il a aussi eu la fâcheuse tendance à donner le meilleur de lui-même contre les Canadiens cette saison, obtenant 20 points (13-7—20) en neuf matchs.
Rétrospective
C’est la 138 e édition de la rivalité nord-américaine, qui est légèrement à l’avantage des États-Unis.
Avant le printemps dernier, la dernière victoire canadienne avec un titre majeur à l’enjeu est survenue lors du Mondial de parahockey 2017 à Gangneung, en Corée du Sud. McGregor avait marqué deux buts, Bowden avait ajouté un but et deux aides, et le Canada avait signé un gain de 4-1 pour remporter le Championnat mondial.
Fiche de tous les temps : les États-Unis mènent 75-61-1 (15-7 en prolongation ou TB) Buts pour le Canada : 261 Buts pour les États-Unis : 321

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. Tchéquie
Vendredi 30 mai | 13 h 30 HE | Buffalo, New York | Demi-finale
L’équipe nationale de parahockey du Canada passe en ronde éliminatoire du Championnat mondial de parahockey 2025 et affronte la Tchéquie à la première demi-finale vendredi au LECOM Harborcenter.
Dernier match de chaque équipe
Les Canadiens ont conclu la ronde préliminaire mardi avec une victoire de 4-2 contre la Chine, conservant une fiche parfaite et terminant en tête du groupe A. Dominic Cozzolino a marqué deux fois, brisant l’égalité avec le but de la victoire à 3 min 47 s du dernier tiers. Adam Dixon et Mathieu Lelièvre ont également trouvé le fond du filet pour le Canada, qui a touché la cible à trois reprises en 3 min 38 s au début de la troisième période.
La Tchéquie a donné une bonne frousse aux États-Unis à son dernier match préliminaire mardi, réduisant l’écart à un seul but en troisième période avant de s’incliner 4-3. Michal Geier a inscrit un doublé, et Martin Zizlavsky s’est fait complice des trois filets des siens, obtenant trois mentions d’aide. Patrik Sedlacek a excellé devant le filet, réalisant 25 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La dernière fois que les Canadiens et les Tchèques se sont affrontés, c’était en demi-finale de la Coupe de parahockey 2024 à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Tyler McGregor et Liam Hickey avaient chacun récolté un but et une aide, Cozzolino avait ajouté deux aides, et le Canada avait battu la Tchéquie 3-1 pour accéder au match pour la médaille d’or.
À surveiller
Cozzolino connaît un tournoi à la hauteur de ses performances au Mondial de parahockey il y a un an. Le printemps dernier, à Calgary, il a été nommé Meilleur avant après avoir terminé au troisième rang des pointeurs (7-10—17) et aidé le Canada à mettre fin à une longue disette sans médaille d’or. Le natif de Mississauga avait donné le ton à la rencontre en marquant après seulement 35 secondes de jeu en finale contre les Américains. À Buffalo, Cozzolino est à égalité en tête des pointeurs avec le redoutable Declan Farmer, des États-Unis, avec 13 points (7-6—13) en trois matchs. Pour le moment, il occupe le sixième rang des meilleurs pointeurs de l’histoire d’Équipe Canada avec 172 points (62-110-172) en 126 matchs à l’international, devant Hickey, son partenaire de trio.
Du côté des Tchèques, Filip Vesely affiche déjà un meilleur rendement offensif qu’il y a un an à Calgary, ayant inscrit sept points – toutes des aides – en trois matchs préliminaires, ce qui le place deuxième au chapitre des mentions d’aide, une derrière le défenseur américain Jack Wallace. En Alberta, il avait mené l’offensive des siens avec six points (4-2—6) en cinq matchs. Cette fois-ci, Vesely ne fait pas cavalier seul; Zizlavsky a également sept points (2-5—7), tandis que Geier a six buts en ronde préliminaire, à égalité au troisième rang derrière Farmer (huit) et Cozzolino (sept). La Tchéquie est la seule formation du tournoi à ne pas avoir accordé de but en infériorité numérique au tour préliminaire, ayant neutralisé les cinq occasions de leurs adversaires avec l’avantage d’un homme.
Rétrospective
Les Canadiens ont un dossier parfait contre les Tchèques, ayant remporté chacun des 21 affrontements entre les deux équipes depuis 2009.
Deux autres demi-finales opposaient ces deux nations au Mondial de parahockey, toutes deux gagnées par jeu blanc par le Canada; en 2013, Greg Westlake avait inscrit un doublé dans un gain de 6-0, et en 2023, Cozzolino et James Dunn avaient fait mouche à deux reprises chacun dans un triomphe de 5-0.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 21-0 Buts pour le Canada : 84 Buts pour la Tchéquie : 10

Des femmes derrière le banc
Grâce à la Fondation Hockey Canada, Entraîneuses en herbe fait des athlètes féminines des meneuses au hockey.
La Fondation Hockey Canada (FHC) est fière de soutenir Entraîneuses en herbe, un programme novateur qui aide à former la prochaine génération de meneuses au hockey. Dans le cadre de cette initiative, qui en était à sa quatrième année, du mentorat, de la formation et une expérience pratique d’entraîneuse sont offerts à des étudiantes-athlètes d’U SPORTS qui commencent à s’impliquer derrière le banc.
Grâce à une subvention ciblée de la FHC, 16 étudiantes-athlètes au total ont bénéficié d’un soutien continu en 2024-2025 pour leur implication comme entraîneuses adjointes au sein d’une équipe de M13, de M15 ou de M18. Elles-mêmes joueuses actives, ces jeunes femmes acquièrent une expérience déterminante, bénéficient d’occasions de perfectionnement professionnel et contribuent de manière significative à la croissance du sport à l’échelle locale.
L’impact du programme se fait déjà sentir. En mars 2025, Alex Boulanger, une ancienne d’Entraîneuses en herbe, a aidé l’équipe de l’Université Bishop’s à remporter son tout premier titre au championnat national U SPORTS, tandis qu’Emma Cheeseman était derrière le banc de l’Université de Waterloo dans son parcours jusqu’au match de championnat.
D’autres entraîneuses qui suivent actuellement le programme font également parler d’elles. Izzy Lajoie (Université de l’Alberta), notamment, fait partie du personnel entraîneur des Jr. Oilers d’Edmonton, qui ont gagné la Coupe Esso 2025!
Et Charlotte Melindy (Université Queen’s), mentore d’une équipe de hockey féminin M18 AA à Kingston, en Ontario, a signé une belle réussite hors glace, devenant la lauréate d’un prix du réseau SUO pour l’avancement de l’équité, de la diversité et de l’inclusion en 2025.
Grâce au soutien de la FHC, Entraîneuses en herbe accueillera 11 nouvelles étudiantes-athlètes en 2025-2026, soit un total de 20 participantes pour la cinquième saison du programme. Il s’agit de la participation la plus élevée à ce jour!
En investissant dans des initiatives comme Entraîneuses en herbe, la FHC contribue à combler le fossé entre les sexes chez le personnel entraîneur et à faire en sorte que davantage de femmes se sentent habilitées à adopter un rôle de dirigeante, sur la glace comme ailleurs.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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