

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis
Dimanche 10 novembre | 17 h HR | Boise, Idaho | Match no 3
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (10 NOV.)
Le volet américain de la Série de la rivalité prend fin dimanche à Boise; l’équipe nationale féminine du Canada tentera de prendre l’avance avant la dernière étape de la série au Canada en février.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada a créé l’égalité dans la série en remportant un match endiablé au compte de 5-4 en tirs de barrage vendredi soir à West Valley City, Utah. Laura Stacey a obtenu deux buts en temps réglementaire, mais les Canadiennes ont perdu une avance de trois filets en troisième période. Il a fallu que Chloe Primerano joue les héroïnes lors de la cinquième ronde des tirs de barrage grâce à un but sensationnel pour confirmer la victoire des siennes.
À surveiller
C’est de plus en plus évident : Stacey adore être sous les feux de la rampe. La joueuse de Kleinburg, en Ontario, a enfilé l’aiguille deux fois lors du deuxième match, démontrant encore une fois qu’elle sait se montrer à la hauteur dans les grands matchs. Depuis les Jeux olympiques d’hiver de 2022, Stacey a récolté 27 points (14-13—27) en 44 matchs aux Jeux olympiques, aux Mondiaux féminins et à la Série de la rivalité; cela représente près des deux tiers de son total de points en carrière dans près de la moitié de son total de matchs (elle a 44 points en 98 matchs). Le trio de vétéranes formé de Stacey, Blayre Turnbull et Emily Clark a fait preuve de constance dans le clan canadien, ayant obtenu trois des six buts inscrits en temps réglementaire lors des deux premières parties de la série.
Ce sera un match spécial dimanche soir; Hilary Knight, la capitaine des États-Unis, jouera dans son État natal pour la première fois dans l’uniforme de son pays – la ville de Boise est située trois heures à l’ouest de sa ville d’origine de Sun Valley. À 35 ans, Knight continue de produire. Elle a marqué deux fois dans les six dernières minutes vendredi pour aider les États-Unis à combler un déficit de trois buts tard dans la rencontre et forcer la tenue d’une prolongation. Elle a huit points (4-4—8) en huit matchs de la Série de la rivalité au cours des deux dernières saisons. La future membre du Temple de la renommée du hockey se rapproche du plateau des 300 points en carrière avec les États-Unis (elle en a actuellement 276) et détient plusieurs records du Mondial féminin, notamment le plus grand nombre de médailles (14), de buts (65) et de points (111).
Jalon à surveiller
Après avoir marqué un but en désavantage numérique vendredi soir, Marie-Philip Poulin n’a besoin que d’un seul point pour dépasser Danielle Goyette, joueuse d’avant intronisée au Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (219 points).
Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey et Sarah Nurse joueront quant à elles un 99 e match à l’international, ce qui les approche du plateau des 100.
Rétrospective
L'Idaho devient le 19eÉtat différent à accueillir un duel entre le Canada et les États-Unis; les Canadiennes détiennent un avantage de 35-29-1 lors des parties jouées au sud de la frontière.
L’histoire nous dit que la prolongation est souvent nécessaire lors des duels entre ces deux pays aux États-Unis. En 65 matchs depuis 1994, 16 ont nécessité une prolongation, dont sept des 15 derniers. C’est au match pour la médaille d’or du Championnat Pacific Rim 1995 que les deux pays ont croisé le fer en prolongation pour la première fois aux États-Unis; le Canada avait gagné 2-1 en tirs de barrage. Caroline Ouellette a été la première à sceller l’issue d’un match en prolongation lors du match pour la médaille d’or du Mondial féminin 2012.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 106-80-1 (25-20 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 521 Buts pour les États-Unis : 461

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie
Lundi 14 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (14 AVRIL)
Après s’être inclinée contre les États-Unis dimanche, l’équipe nationale féminine du Canada reprend le collier lundi et affronte l’équipe hôte de la Tchéquie à son dernier match de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Toujours un match bien attendu en ronde préliminaire, l’affrontement entre les Canadiennes et les Américaines s’est conclu par une défaite de 2-1 du Canada, son premier revers au tournoi. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié. Ann-Renée Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.
Les Tchèques ont perdu leur deuxième match dans le groupe A samedi, s’inclinant 4-2 devant la Finlande. Tereza Vanisova a donné l’avance aux siennes au premier tiers, mais la Finlande a répliqué avec quatre buts consécutifs avant que Kristyna Kaltounkova ne trouve le fond du filet avec tout juste deux minutes à faire. Klara Peslarova a réalisé 24 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Tchéquie ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial féminin 2024, et les Canadiennes avaient blanchi les Tchèques 4-0 avant de filer vers la conquête d’une 13 e médaille d’or. Blayre Turnbull avait ouvert la marque après 4 min 32 s de jeu, et Jocelyne Larocque avait donné au Canada une avance de 2-0 au premier entracte. Emily Clark et Sarah Fillier avaient été les autres buteuses chez les Canadiennes, et Ann-Renée Desbiens avait bloqué 9 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Lors de tournois internationaux de courte durée, il est important de créer une bonne chimie au sein des trios et duos, et les représentantes de l’unifolié ont l’avantage de pouvoir miser, sur la scène internationale, sur le premier trio de la Victoire de Montréal. Jenn Gardiner, Marie-Philip Poulin et Laura Stacey sont les trois meilleures pointeuses de la Victoire, qui occupe le premier rang du classement de la LPHF, avec un total combiné de 31 buts et de 59 points. Après trois matchs à České Budějovice, les trois joueuses figurent parmi les 10 meilleures pointeuses du tournoi et affichent ensemble un total de 4 buts et de 14 points et un différentiel combiné de +17. Poulin a inscrit 1 but et 5 aides, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin).
La formation tchèque compte de jeunes talents qui émergent cette saison. Natalie Mlynkova, l’une des coéquipières de Chloe Primerano à l’Université du Minnesota, a récolté 16 buts et 34 points à sa cinquième saison dans la NCAA, tandis qu’Adela Sapovalivova, 18 ans, a inscrit 15 buts et 36 points pour MoDo dans la ligue de hockey féminin de la Suède. Kaltounkova fait ses débuts dans l’équipe senior après être devenue la première joueuse tchèque à être nommée parmi les 10 finalistes au prix Patty-Kazmaier et est la meneuse de son équipe au tournoi avec deux buts.
Pour les adeptes de statistiques
Quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et quatre points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Desbiens a rejoint la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21).
D’autres records de longévité sont également menacés du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose atteindra les 100 parties en carrière avec Équipe Canada lorsqu’elle sautera sur la glace lundi, et il ne manque que quatre affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.
Rétrospective
L’historique entre les deux nations au Championnat mondial féminin de l’IIHF est relativement récent. Les formations ne se sont affrontées qu’à trois reprises : une fois à Brampton en 2023, puis deux fois l’an dernier.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 3-0-0 Buts pour le Canada : 14 Buts pour la Tchéquie : 1

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis
Dimanche 13 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (13 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada reprendra l’action dimanche dans le duel le plus attendu de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF lorsqu’elle affrontera les États-Unis avec la première place du groupe A à l’enjeu.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a porté sa fiche à deux victoires – et deux jeux blancs – en autant de matchs grâce à un blanchissage de 4-0 contre la Suisse vendredi. Marie-Philip Poulin a récolté trois aides, Micah Zandee-Hart a marqué son premier but avec Équipe Canada à son 69 e match à l’international, et les Canadiennes ont frappé trois fois en 2 min 32 s à mi-chemin de la deuxième période – des buts inscrits par Natalie Spooner, Laura Stacey et Daryl Watts (avec son premier à l’international également) – pour s’imposer. Ann-Renée Desbiens a prouvé qu’elle était bel et bien prête à revenir au jeu après sa blessure en repoussant les 17 tirs dirigés vers elle pour signer le jeu blanc.
Les Américaines ont aussi fait passer leur dossier à 2-0 vendredi en défaisant l’équipe hôte de la Tchéquie par un blanchissage de 4-0. Abbey Murphy a touché la cible dans chacune des deux premières périodes, puis au dernier tiers, les vétérantes Hilary Knight et Alex Carpenter ont accentué l’avance des États-Unis, qui ont dominé les Tchèques 48-10 au chapitre des tirs au but. Megan Keller a ajouté trois aides dans la victoire, et Gwyneth Philips a réussi le jeu blanc.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La Série de la rivalité s’est conclue le 8 février à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, où les Canadiennes ont remporté la série pour une troisième année consécutive grâce à un gain de 3-1 lors du cinquième et ultime match. Jenn Gardiner avait compté son premier but sur la scène internationale avec moins de sept minutes à jouer. Il s’agirait du but gagnant pour les Canadiennes, qui avaient aussi obtenu des buts de Brianne Jenner et Stacey.
À surveiller
Les jeunes talents que sont Gardiner, Watts et Chloe Primerano ont apporté une nouvelle dimension à la formation depuis le début de l’événement, mais c’est encore Poulin qui bat la mesure pour l’équipe canadienne. Même si la capitaine s’approche du plateau des 200 rencontres en carrière (plus que trois parties avant qu’elle devienne la quatrième joueuse à atteindre cette marque), elle ne montre aucun signe de ralentissement. Son total d’un but et de quatre aides lors des deux premiers matchs la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin). En outre, la chimie entre l’athlète de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal Gardiner et Stacey est indéniable : ensemble, elles affichent 4 buts et 11 points en deux affrontements et un différentiel combiné de +14.
Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec cinq joueuses différentes obtenant au moins trois points (Carpenter, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Knight maintient un niveau de jeu élite à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (114) dans l’histoire du tournoi, et seulement deux aides la séparent du record à ce chapitre (elle en a 47). Mais sa coéquipière Kendall Coyne Schofield en compte autant, et Poulin suit avec 46, donc elles risquent toutes trois de dépasser la légendaire Hayley Wickenheiser et ses 49 aides d’ici à ce qu’une équipe championne soit couronnée à České Budějovice.
Pour les adeptes de statistiques
Comme nous le disions, quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat du monde féminin de l’IIHF, et de quatre aides et cinq points de plus pour détrôner Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, le gain de Desbiens lui a permis de rejoindre la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21). On ne connaîtra pas l’identité de la gardienne partante contre les États-Unis avant les heures qui précéderont le duel, mais Desbiens montre une fiche de 19-8 avec une moyenne de buts alloués de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de 0,908 en carrière contre les Américaines.
D’autres records de longévité sont également menacés, du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose est à deux apparitions d’atteindre les 100 parties en carrière avec Équipe Canada, et il ne manque que cinq affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.
Rétrospective
Nous en sommes au chapitre 191 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.
Il s’agira d’un tout premier duel en Tchéquie, qui devient ainsi le 11 e pays différent à avoir accueilli les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).
Fiche de tous les temps : le Canada mène 108-81-1 (25-21 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 529 Buts pour les États-Unis : 465

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Suisse
Vendredi 11 avril | 9 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (11 AVRIL)
Moins de 18 heures après la victoire de l’équipe nationale féminine du Canada à son premier match du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, les représentantes de l’unifolié ont rendez-vous avec la Suisse en ronde préliminaire du tournoi au Budvar Arena.
Dernier match de chaque équipe
Départ canon pour le Canada, qui a blanchi la Finlande 5-0 jeudi. Jennifer Gardiner, qui disputait un premier match en carrière au Mondial féminin, a mené l’offensive des siennes avec deux buts et une mention d’aide. Ella Shelton, Marie-Philip Poulin et Emma Maltais ont été les autres buteuses de la rencontre, et Kristen Campbell a bloqué 24 tirs pour signer le jeu blanc à son premier départ au tournoi.
La Suisse a entamé son tournoi mercredi par une défaite de 3-0 contre l’équipe hôte de la Tchéquie. Les Suisses ont dirigé 26 tirs vers Klara Peslarova et ont bénéficié de six occasions en avantage numérique, mais en vain. Andrea Brändli a réalisé 26 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes ont affronté les Suisses en ronde préliminaire du Mondial féminin l’an dernier, blanchissant leurs adversaires au compte de 3-0. Emma Maltais avait inscrit le Canada au pointage 70 secondes après le début du match, et Sarah Nurse avait doublé l’avance un peu plus de six minutes plus tard. Sarah Filler avait complété la marque dans un filet désert, et Emerance Maschmeyer avait bloqué 17 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Maschmeyer et Ann-Renée Desbiens ayant été toutes deux blessées au bas du corps en mars, Campbell et Ève Gascon ont l’occasion de briller sur la scène internationale. En 19 matchs avec les Sceptres de Toronto cette saison, Campbell présente une moyenne de buts alloués de 2,23 et un pourcentage d’arrêts de 0,913. Gascon vient de terminer sa deuxième année à l’Université du Minnesota à Duluth et a été nommée à la première équipe des étoiles américaines grâce à une moyenne de buts alloués de 1,83 et à un pourcentage d’arrêts de 0,942.
L’offensive de la Suisse est propulsée par Lara Stalder et Alina Müller, qui ont représenté leur nation à trois éditions des Jeux olympiques. Stalder, la capitaine, a inscrit 27 buts et 50 points en 22 matchs avec l’EV de Zoug dans la Women’s League, tandis que Müller poursuit actuellement sa deuxième saison dans la LPHF, où elle a récolté 7 buts et 19 points avec le Fleet de Boston. Brändli a offert une solide performance au Mondial féminin l’an dernier à Utica, ayant fait face à 173 tirs en 5 rencontres et présentant un pourcentage d’arrêts de 0,921.
Pour les adeptes de statistiques
Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 3 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (5), de passes (7) et de points (8) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 4 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 6 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.
Rétrospective
Étonnamment, le Canada et la Suisse ne se sont affrontés que 20 fois depuis 1997, mais les deux nations ont souvent croisé le fer aux quatre dernières éditions du Mondial féminin.
Leur dernier duel en Europe remonte à la demi-finale du tournoi en 2022 au Danemark, que les Canadiennes avaient emportée 8-1. Poulin (2-1—3) et Fillier (1-2—3) avaient toutes deux inscrit trois points.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 20-0-0 Buts pour le Canada : 155 Buts pour la Suisse : 9

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande
Jeudi 10 avril | 13 h HE | České Budějovice, Tchéquie | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (10 AVRIL)
C’est parti! L’équipe nationale féminine du Canada entame sa quête d’une 14 e médaille d’or au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF dans un match contre la Finlande jeudi au Budvar Arena.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes ont affronté les Finlandaises en lever de rideau du Mondial féminin l’année dernière et l’ont emporté par la marque de 4-1. Lors de cette rencontre, Brianne Jenner avait ouvert le pointage au premier tiers, Emma Maltais et Julia Gosling avaient marqué en deuxième période, et Ella Shelton avait inscrit le but d’assurance en fin de match. Ann-Renée Desbiens avait bloqué 32 tirs devant la cage du Canada.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a remporté la Série de la rivalité pour une troisième saison de suite grâce à unevictoire de 3-1 aux dépens des États-Unis à Summerside, Î.-P.-É., au début du mois de février. Jenner avait ouvert la marque en deuxième période, avant que les Américaines ne créent l’égalité un peu plus de trois minutes après le début de la troisième. Jennifer Gardiner avait par la suite inscrit le but gagnant, son premier but avec l’équipe nationale féminine du Canada, et Laura Stacey avait scellé l’issue du match et de la série en marquant dans un filet désert.
La Finlande a entamé son tournoi mercredi, subissant un revers de 7-1 aux mains des États-Unis. Petra Nieminen a inscrit l’unique but des siennes en supériorité numérique au deuxième tiers, avec l’aide d’Elisa Holopainen et de Nelli Laitinen. Sanni Ahola a réalisé 17 arrêts.
À surveiller
Plusieurs joueuses du Canada participeront à leur premier Mondial féminin en Tchéquie. Daryl Watts et Gardiner se sont jointes au groupe d’attaquantes, elles qui connaissent d’excellentes saisons dans la LPHF. Watts, des Sceptres de Toronto, occupe le troisième rang du classement de la ligue avec 26 points (11-15—26), tandis que Gardiner a inscrit 16 points (4-12—16) avec la Victoire de Montréal. Sophie Jaques fait ses débuts dans la brigade défensive, elle qui occupe le quatrième rang dans la LPHF pour le nombre de mentions d’aide avec le Frost du Minnesota. Après une bonne performance lors des matchs de la Série de la rivalité en novembre, Chloe Primerano deviendra la deuxième plus jeune défenseure à jouer pour le Canada au Mondial féminin, après Cheryl Pounder en 1994, qui avait alors six mois de moins qu’elle aujourd’hui. Primerano a inscrit 5 buts et 31 points avec l’Université du Minnesota cette saison et a été la capitaine de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada qui a remporté l’or au Mondial féminin des M18 en janvier. Devant la cage, Ève Gascon fait sa première apparition au Mondial féminin, forte d’un pourcentage d’arrêts de 0,942 et d’une moyenne de buts alloués de 1,83 avec l’Université du Minnesota à Duluth.
Fait à noter, la capitaine finlandaise Jenni Hiirikoski, la meneuse de tous les temps pour le nombre de matchs joués au Mondial féminin (96), ne participera pas au tournoi pour cause de maladie. Les Finlandaises ont beaucoup de jeunes talents dans leur équipe avec sept joueuses qui fréquentent actuellement des établissements de la NCAA, dont deux coéquipières de Primerano, Nelli Laitinen et Krista Parkkonen. Susanna Tapani a joué un rôle clé au sein du Fleet de Boston dans la LPHF cette saison, avec 11 buts et 18 points, tandis que Ronja Savolainen a fait sa marque à sa première saison avec la Charge d’Ottawa, avec 11 points (2-9—11).
Pour les adeptes de statistiques
Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 4 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (6), de passes (8) et de points (10) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 5 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 7 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.
Rétrospective
Le Canada a généralement eu l’avantage sur la Finlande, n’ayant perdu qu’à deux reprises et ayant fait match nul une seule fois en 90 rencontres, mais les Finlandaises n’ont rien d’une proie facile.
C’est la première fois que les deux équipes croisent le fer en Tchéquie. Le dernier duel outre-Atlantique entre le Canada et la Finlande , c’était au Mondial féminin 2022 au Danemark. Les Canadiennes l’avaient emporté 4-1. Sarah Nurse, Poulin et Meaghan Mikkelson avaient noirci la colonne des buts, tout comme Blayre Turnbull dans une cage déserte dans les dernières minutes de jeu.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 87-2-1 Buts pour le Canada : 464 Buts pour la Finlande : 115

Hannah Miller ratera le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF
Hockey Canada nomme Julia Gosling à titre de remplaçante au sein de la formation d’Équipe Canada
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que, selon une décision rendue par la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), Hannah Miller (North Vancouver, BC/Toronto, LPHF) n’est pas admissible à la formation du Canada pour le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, qui aura lieu du 9 au 20 avril à České Budějovice, en Tchéquie.
L’IIHF évoque la nécessité de respecter une fenêtre de deux ans depuis la dernière apparition de Miller sur la scène internationale pour la rendre admissible à jouer pour le Canada.
« Nous sommes immensément déçus d’apprendre que Hannah n’est pas en mesure de représenter le Canada au prochain championnat mondial », a affirmé la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda QC/Toronto, LPHF). « Nous étions confiants dans notre perception qu’elle avait rempli toutes les conditions imposées par l’IIHF afin qu’elle puisse jouer pour son pays, y compris en ce qui a trait aux restrictions liées au portail de transfert. Hannah a travaillé fort cette saison pour gagner sa place dans notre formation, et nous avons hâte de lui fournir d’autres occasions de porter l’unifolié. »
Miller, qui devait faire ses débuts au Championnat mondial féminin de l’IIHF, figurait parmi les 25 joueuses nommées à la formation de l’équipe nationale du Canada plus tôt ce mois-ci. Elle poursuit actuellement sa deuxième saison avec les Sceptres de Toronto dans la LPHF, où elle détient le quatrième rang parmi les meilleures pointeuses de la ligue grâce à une récolte de 24 points (10-14—24) en 26 matchs.
À la lumière de cette décision, Hockey Canada désigne Julia Gosling (London, ON/Toronto, LPHF) en remplacement de Miller. Gosling a pris part au Championnat mondial féminin pour la première fois l’année dernière à Utica, dans l’État de New York, où elle a aidé le Canada à remporter sa 13e médaille d’or.
Le Canada amorce la compétition contre la Finlande le 10 avril et a rendez-vous avec la Suisse le 11 avril de même qu’avec les États-Unis le 13 avril, avant de conclure sa ronde préliminaire le 14 avril face à la Tchéquie.
TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, assureront une couverture et une analyse exhaustives du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF et présenteront toutes les parties d’Équipe Canada. TSN télédiffusera les 29 matchs du tournoi au Budvar Arena. RDS couvrira tous les affrontements d’Équipe Canada, en plus de deux quarts de finale, des demi-finales, de même que des matchs pour les médailles de bronze et d’or.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Annonce de la formation de l’équipe nationale féminine du Canada pour le Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF
À compter du 9 avril, 25 athlètes seront en quête d’une 14e médaille d’or au Mondial féminin présenté en Tchéquie
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom des 25 joueuses qui feront partie de l’équipe nationale féminine du Canada, qui tentera de remporter une quatrième médaille d’or en cinq ans au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, du 9 au 20 avril à České Budějovice, en Tchéquie.
Trois gardiennes de but, huit défenseures et quatorze avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, AHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué aux sélections.
« Nous sommes ravis de l’équipe que nous avons sélectionnée pour le Mondial féminin, une équipe dont le niveau de talent, de caractère et d’engagement est exceptionnel, a déclaré Ryan. Notre point de mire est notre préparation et la conquête de la médaille d’or. Nous avons hâte de relever le défi et nous représenterons notre pays avec fierté. »
Parmi les joueuses sélectionnées, 18 ont remporté la 13e médaille d’or du Canada au Mondial féminin 2024 à Utica, dans l’État de New York (Ambrose, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Nurse, O’Neill, Poulin, Serdachny, Shelton, Spooner, Stacey, Turnbull).
Cinq joueuses en seront à une première participation au Championnat mondial féminin de l’IIHF (Gardiner, Gascon, Jaques, Miller, Primerano, Watts).
« À moins d’un an des Jeux olympiques de 2026, il s’agit de notre dernière occasion d’affronter certaines adversaires et de compétitionner au plus haut niveau dans le cadre de notre préparation, a affirmé Kingsbury. Nous sommes fébriles à l’idée de voir la formation que nous avons assemblée batailler pour l’or, et à plus long terme, nous gardons le cap sur notre parcours vers Milan. »
Dans le cadre de ce tournoi à dix équipes, le Canada, équipe championne en titre, sera dans le groupe A avec les États-Unis, la Finlande, la Suisse et la Tchéquie, pays hôte. Le groupe B sera formé de l’Allemagne, de la Hongrie, du Japon, de la Norvège et de la Suède.
La formation se rendra à Tábor, en Tchéquie, pour tenir son camp préparatoire avant le Mondial féminin. Le Canada amorce la compétition contre la Finlande le 10 avril et a rendez-vous avec la Suisse le 11 avril de même qu’avec les États-Unis le 13 avril, avant de conclure sa ronde préliminaire le 14 avril face à la Tchéquie.
TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, assureront une couverture et une analyse exhaustives du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF et présenteront toutes les parties d’Équipe Canada. TSN télédiffusera les 29 matchs du tournoi au Budvar Arena. RDS couvrira tous les affrontements d’Équipe Canada, en plus de deux quarts de finale, des demi-finales, de même que des matchs pour les médailles de bronze et d’or.
Pour plus de renseignements sur la Fédération internationale de hockey sur glace, veuillez consulter le site officiel du tournoi ICI.
En 23 présences au Championnat mondial féminin de l’IIHF, le Canada a remporté 13 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012, 2021, 2022, 2024), neuf médailles d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016, 2017, 2023) et une de bronze (2019).
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Pour un milieu propice aux discussions
À la Série de la rivalité à Halifax, des leaders de la communauté ont tenu un mini-sommet afin d’offrir une tribune aux athlètes de hockey autochtones, comme Jocelyne Larocque, vétérane d’Équipe Canada
Dès qu’il a été annoncé que la Série de la rivalité prendrait fin sur la côte Est cette année, Ryan Francis s’est aussitôt mis à brasser des idées.
« Nous avons vu qu’il y avait là une occasion d’offrir une tribune aux joueurs et aux joueuses de hockey ainsi qu’aux personnes autochtones afin que leurs expériences soient connues du public dans un contexte et un milieu bien précis », raconte Francis, qui occupe un poste de stratège des activités sportives, récréatives et physiques au sein du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.
C’est ainsi qu’est né le mini-sommet sur le hockey autochtone. En partenariat avec le collectif Mi’kmaw Kina’matnewey, la Confederacy of Mainland Mi’kmaw, le Mi’kmaw Native Friendship Centre et le Fonds commémoratif Genevieve-Francis, le mini-sommet d’une demi-journée comportait trois segments avec des joueuses autochtones, dont la défenseure de l’équipe nationale féminine du Canada, Jocelyne Larocque (Métisse), et une conférence de l’ancienne joueuse de USA Hockey, Sydney Daniels (Crie).
« En tant que femme autochtone, je trouve ça important que de jeunes filles autochtones puissent voir des femmes qui leur ressemblent vivre leur rêve tout en s’amusant et en travaillant fort, confie Larocque. Je tiens à propager ce message auprès des jeunes de partout dans le monde. »
Lorsque Francis a approché Larocque pour lui offrir la chance de prendre
part au mini-sommet, elle a accepté volontiers. Non seulement Larocque a
participé à une séance de questions, animée par Kenzie Lalonde de TSN, mais
elle a également pris le temps de rencontrer des participantes du Programme
de hockey pour les filles autochtones de Hockey Nouvelle-Écosse après le
match n o 6 de la Série de la rivalité à Halifax.
La représentation est importante aux yeux de Larocque. Chaque fois qu’elle peut redonner à sa communauté ou faire part de ses expériences dans le but d’inspirer les autres, elle le fait.
« C’est vraiment important que les hockeyeuses professionnelles jouissent d’une visibilité et que les jeunes filles nous voient gagner notre vie en pratiquant ce sport, rappelle Larocque. Lorsque j’étais jeune, ce n’était pas le cas. C’était la même réalité pour bon nombre de mes coéquipières. Je vais assurément toujours militer pour favoriser l’inclusion, la diversité et l’équité, que ce soit au hockey ou ailleurs. »
Le mini-sommet a également laissé place à des conversations informelles avec des conférenciers et conférencières, comme Larocque. Jordan Dawe-Ryan se souvient d’une petite fille qui a déjeuné à côté de Larocque avant le début de l’événement, profitant de l’occasion pour poser des questions à la défenseure d’expérience.
« Sa joie était évidente au fil de la discussion », commente Dawe-Ryan, coordonnateur communautaire à la vie active au Mi’kmaw Native Friendship Centre. « Avec toute la vague de succès que vit le hockey féminin partout dans le monde en ce moment, c’est magique qu’elles aient pu s’asseoir ensemble, comme deux amies, de parler d’elles, de leurs objectifs et de leur parcours. »
Erin Denny, joueuse de cinquième année de l’Université St. Mary’s, a participé à une table ronde des joueurs et joueuses micmacs lors du mini-sommet. L’athlète de 23 ans sent qu’elle est devenue un modèle au fil du temps et embrasse ce rôle avec fierté.
« Tandis que ma carrière de joueuse tire à sa fin et que j’amorce une
transition vers un rôle d’ambassadrice, je crois qu’il est vraiment
important que je puisse faire connaître mon histoire et que je donne mon
opinion sur divers sujets pour que les jeunes autochtones goûtent davantage
au succès », explique Denny.
À l’instar de Larocque, Denny affirme que la représentation peut ouvrir des portes aux jeunes autochtones et que le fait d’avoir des modèles de ces communautés peut faire une grande différence dans la vie de ces jeunes.
« Je sens que je peux faire une énorme différence pour ces jeunes, considérant que je viens d’un groupe minoritaire, puisqu’ils et elles peuvent s’inspirer de quelqu’un qui a une vie et des défis similaires aux leurs, lance Denny. C’est très important que je continue de faire connaître mes expériences et que les jeunes puissent me poser des questions et me demander des conseils. »
D’autres événements ont été organisés en marge du mini-sommet, notamment un souper pizza et une soirée de création d’affiches au Friendship Centre, avant le match de la Série de la rivalité. Le Friendship Centre a également fourni des ensembles de purification par la fumée pour les prix de Joueuse du match à Halifax. Malgré des pannes de courant en raison d’une tempête hivernale le matin du mini-sommet, l’événement a été un énorme succès.
« Il est important de forger un milieu pour que tout le monde se sente en sécurité et à l’aise, ce qui laisse place à des discussions et à des perspectives qui ont un grand impact et qui favorisent des discussions parmi les personnes qui prennent des décisions », explique Francis.
Étant donné le fort taux de participation à l’événement, les membres du comité organisateur parlent déjà d’en organiser un autre. Cette fois, ce serait un sommet complet qui pourrait se dérouler sur plus d’un jour.
« On va tenir une autre édition que nous espérons encore plus importante et améliorée, mentionne Dawe-Ryan. Nous voulons offrir plus d’occasions, prendre les moyens pour ouvrir davantage les autres sur notre culture et forger des milieux sécuritaires où les gens peuvent interagir, se mobiliser et demeurer pleinement authentiques et vulnérables. »

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis
Samedi 8 février | 19 h HA | Summerside, Île-du-Prince-Édouard | Match no 5
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 FÉVR.)
Tout se décidera au match n o 5! L’équipe nationale féminine du Canada affronte ses grandes rivales des États-Unis samedi soir, et l’issue de ce match déterminera quel pays remportera les grands honneurs de la Série de la rivalité sur la glace de la Credit Union Place.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Jeudi, à Halifax, le Canada s’est incliné 2-1 en tirs de barrage, ce qui fait que la série est maintenant à égalité 2-2. Hilary Knight a marqué à mi-chemin en première période pour permettre aux Américaines de prendre l’avance, mais la Néo-Écossaise Blayre Turnbull a nivelé le pointage avec 2 min 20 s à jouer pour envoyer tout le monde en prolongation. Le match a atteint les tirs de barrage, et les États-Unis ont touché la cible trois fois en quatre occasions pour se sauver avec la victoire.
À surveiller
Turnbull a eu droit à un accueil chaleureux sur la côte Est. La joueuse de 31 ans de Stellarton, en Nouvelle-Écosse, a récolté deux buts et une aide depuis le début de la Série de la rivalité cette saison. À titre de capitaine des Sceptres de Toronto dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), elle a accumulé cinq buts et deux aides en 15 parties. Évidemment, il est difficile d’ignorer la capitaine Marie-Philip Poulin dans un scénario où l’équipe gagnante du match gagnera la série. Celle qui est aussi la capitaine de la Victoire de Montréal est une habituée des grandes occasions; on n’a qu’à se remémorer son but gagnant au match ultime de la Série de la rivalité la saison dernière ou lors des matchs pour la médaille d’or de quatre éditions des Jeux olympiques. Elle est la meilleure buteuse de la LPHF avec 10 buts en 14 rencontres.
Gwyneth Philips a été sensationnelle devant le filet des États-Unis à Halifax, terminant la partie avec 31 arrêts en temps réglementaire et en prolongation avant de frustrer les trois tireuses canadiennes en tirs de barrage pour obtenir sa première victoire sur la scène internationale. Bien sûr, Knight continue de faire sa marque lorsqu’elle représente son pays; avec son but à Halifax, elle en compte maintenant trois en autant de matchs à la Série de la rivalité. Âgée de 35 ans, la meilleure pointeuse du Fleet de Boston, avec 11 points (5-6-11) en 13 affrontements dans la LPHF cette saison, a marqué 159 buts en 235 matchs avec les États-Unis au cours de sa carrière internationale, qui s’est amorcée il y a 19 ans.
Pour les adeptes de statistiques
Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 filets en carrière avec Équipe Canada. Elle serait la 14 e joueuse à y arriver. Laura Stacey et Jamie Lee Rattray sont toutes deux à cinq points des 50 en carrière.
Rétrospective
Les matchs ultimes ont été monnaie courante lors des dernières éditions de la Série de la rivalité. C’est la troisième année consécutive que les deux pays nous tiennent en haleine jusqu’à la toute fin. La saison dernière, le Canada a encore une fois comblé un retard de 3-0 dans la série pour compléter le balayage renversé grâce à un triomphe de 6-1 à Saint Paul, au Minnesota. Natalie Spooner et Emma Maltais ont marqué deux fois, et l’équipe canadienne s’est servie de ses unités spéciales pour faire des dommages, faisant mouche deux fois en avantage numérique et une fois à court d’une joueuse.
Samedi, ce sera la première fois que l’équipe nationale féminine du Canada se mesure aux États-Unis à l’Île-du-Prince-Édouard.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 107-81-1 (25-21 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 526 Buts pour les États-Unis : 463

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis
Jeudi 6 février | 19 h HA | Halifax, Nouvelle-Écosse | Match no 4
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (6 FÉVR.)
Enfin à Halifax! L’équipe nationale féminine du Canada reprend l’action contre ses rivales nord-américaines lors du premier arrêt en sol canadien de la Série de la rivalité 2024-2025 contre les États-Unis jeudi soir au Scotiabank Centre.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada a pris les devants 2-1 dans la Série de la rivalité en novembre dernier, signant une victoire de 4-1 à Boise, en Idaho. Les Canadiennes s’étaient forgé une avance tôt en première période grâce à Jocelyne Larocque et à Sarah Nurse, avant que Kristin O’Neill porte la marque à 3-0 au deuxième tiers. Les Américaines s’étaient inscrites au tableau sur l’avantage numérique en troisième, avant de voir Emily Clark riposter avec moins de quatre minutes au cadran.
À surveiller
La saison est maintenant bien entamée dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), et pas moins de trois membres de l’équipe nationale féminine du Canada trônent au sommet dans trois catégories individuelles différentes, soit le nombre de points, de buts et de mentions d’aide. Les débuts fracassants de Sarah Fillier chez les professionnelles (Sirens de New York) la placent au tout premier rang de la ligue avec une récolte de 15 points (5-10—15). La capitaine Marie-Philip Poulin (Victoire de Montréal) est la meneuse pour le nombre de buts marqués, elle qui a touché la cible 10 fois en 14 rencontres (10-2—12). Enfin, Claire Thompson (Frost du Minnesota) mène le circuit avec 10 mentions d’aide en 15 parties (4-10-14). Devant le filet, Ann-Renée Desbiens est première au classement pour le nombre de victoires (8), la moyenne de buts alloués (1,77) et le pourcentage d’arrêts (0,935).
Kendall Coyne Schofield et Taylor Heise suivent Fillier de près au classement des pointeuses du circuit. Coyne Schofield, vétérane et capitaine de l’équipe américaine, a amassé 14 points (6-8—14) en 15 parties, tandis que Heise, qui a reçu la saison dernière le trophée Ilana-Kloss de la joueuse la plus utile des séries éliminatoires, a inscrit 14 points (4-10-14) en autant de matchs. Les États-Unis ont quelque peu remanié leur formation mardi. Alex Carpenter, Gabby Rosenthal, Hayley Scamurra et Grace Zumwinkle ne sont pas en mesure de jouer et seront remplacées par Izzy Daniel, Clair DeGeorge, Maureen Murphy et Mannon McMahon.
Pour les adeptes de statistiques
Le duel de jeudi marquera le 100 e match à l’international pour Nurse et pour Laura Stacey. Quant à Brianne Jenner, elle n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Mentionnons également que Stacey et Jamie Lee Rattray sont toutes deux à cinq points du plateau des 50 en carrière.
Avec sa mention d’aide sur le premier but du Canada au troisième match de la série, Poulin a dépassé Danielle Goyette, attaquante membre du Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (220 points).
Rétrospective
C’est la troisième fois que Halifax sera le théâtre de la rivalité entre les deux nations. Il s’agira d’ailleurs d’une première rencontre pour l’équipe nationale féminine en Nouvelle-Écosse depuis 2004. Rappelons que Halifax était censée accueillir le Championnat mondial féminin de l’IIHF en 2021, mais que tout avait été annulé en raison de la pandémie de COVID-19.
Le Canada avait remporté une huitième médaille d’or consécutive au Mondial féminin en vainquant les États-Unis 2-0 le 6 avril 2004 à Halifax. Après une première période sans but, Hayley Wickenheiser avait ouvert la marque après un peu plus de quatre minutes d’écoulées en période médiane, avant que Delaney Collins double la mise au début de la troisième. Fidèle à ses habitudes, la membre du Temple de la renommée Kim St-Pierre avait connu une performance étincelante devant le filet des Canadiennes, réalisant un jeu blanc de 26 arrêts.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 107-80-1 (25-20 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 525 Buts pour les États-Unis : 462

Annonce de la formation de l’équipe nationale féminine pour le volet canadien de la Série de la rivalité
Équipe Canada affrontera les États-Unis à Halifax et à Summerside pour conclure la série
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé l’identité des 25 joueuses nommées à l’équipe nationale féminine du Canada pour le volet canadien de Série de la rivalité 2024-2025, qui s’amorcera le 6 février à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour ensuite se conclure le 8 février à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard.
Trois gardiennes de but, huit défenseures et quatorze avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué aux sélections.
« Nous sommes ravis du groupe de joueuses que nous avons réuni pour ces deux derniers duels contre les Américaines, a déclaré Kingsbury. Ce sera une autre occasion d’évaluer la profondeur de notre programme en vue du Championnat mondial féminin en avril. C’est un grand plaisir pour nous de rendre visite à deux communautés passionnées de hockey pour y rencontrer les amateurs et amatrices et faire rayonner le hockey féminin à Halifax et à Summerside. »
La liste de joueuses en comprend 21 qui ont représenté le Canada lors des trois premiers matchs aux États-Unis en novembre (Ambrose, Bell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Thompson, Turnbull, Watts).
Jusqu’à présent dans cette édition de la Série de la rivalité, le Canada a eu gain de cause deux fois et a concédé une rencontre aux États-Unis. Il a remporté deux victoires de suite (par des pointages de 5-4 et 4-1) après avoir perdu le premier affrontement au sud de la frontière. Les Canadiennes détiennent l’avantage 17-14 sur les Américaines depuis la création de la Série de la rivalité en 2018-2019.
TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les deux rencontres de la Série de la rivalité. Veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails. Les membres des médias qui souhaitent assister à la partie à Halifax ou à celle de Summerside doivent remplir la demande d’accréditation en ligne.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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