lanteigne feature

Une athlète de toutes les saisons

La gardienne de but du Metro Boston Pizza, Terra Lanteigne, est prête pour sa prochaine aventure

Wendy Graves
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19 avril 2016
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Terra Lanteigne n’a que 17 ans, mais elle a déjà, entre autres :

  • Représenté le Canada au Championnat du monde jeunesse ISAF 2015, après avoir…
  • Remporté le Championnat national jeunesse 2015 de voile M19 C420, seulement quelques mois après avoir…
  • Été nommée Meilleure gardienne de but au Championnat régional de l’Atlantique 2015, ce qui n’est pas surprenant parce qu’elle avait aussi…
  • Été nommée Meilleure gardienne de but de la Ligue de hockey midget AAA féminin de la Nouvelle-Écosse pour la saison 2014-2015, ce qui était à propos puisque deux ans auparavant, elle avait…
  • Remporté une médaille d’or à l’Expo-sciences pancanadienne 2012 pour avoir conçu une nouvelle rondelle de hockey moins bondissante, une idée découlant de son amour de la science et de la découverte, ce qui l’a amenée à…
  • S’engager à jouer au hockey à l’Institut de technologie de Rochester où elle étudiera en génie aérospatial à l’automne.

En décembre dernier, Lanteigne et sa coéquipière, Georgia Lewin-LaFrance, ont terminé 13e parmi les 24 équipes de la classe 420 au Championnat du monde jeunesse ISAF 2015 à Langkawi en Malaisie, le meilleur classement de l’histoire du Canada à l’événement.

Quand Lanteigne avait huit ans, ses parents l’ont inscrite à un camp de voile, une activité parmi tant d’autres qu’elle a été encouragée à essayer. La première fois, le sport l’a laissée indifférente, mais elle y est retournée quatre ans plus tard, cette fois dans un contexte de compétition. Elle a été accrochée.

« J’aime beaucoup être sur l’eau et avoir le plein contrôle de l’embarcation tout comme un sentiment de liberté », dit-elle. « J’ai trouvé que c’était un bon substitut à mon hockey. »

La classe 420 est celle des dériveurs de 420 cm de long. Lanteigne a le poste prédominant, elle est l’équipière, et de sa place sur le pont avant, elle prend toutes les décisions critiques pendant la course.

La concentration et l’attention qui sont nécessaires en voile – où les courses peuvent durer de 50 à 120 minutes – complètent bien la concentration dont elle doit faire preuve comme gardienne de but.

« De mon poste d’équipière, je vois tout le tracé de la course et je traite l’information », dit Lanteigne. « C’est important de rester concentrée parce que la moindre erreur ou un vent raté peut nous nuire à la fin de la course. Au hockey, les arrêts de jeu permettent à la gardienne de se reconcentrer; en voile, il n’y a pas de coups de sifflet. « Garder cette concentration pendant aussi longtemps m’a vraiment aidée comme gardienne de but à rester concentrée sur la glace. »

L’aspect imprévisible de la course, que ce soit à cause de facteurs naturels – le vent – ou externes – autres embarcations –, l’a aussi aidée à garder les buts.

« C’est impossible de prévoir à 100 pour cent, dit Lanteigne, c’est donc important de pouvoir s’adapter à ces changements et de surmonter cette adversité, ce qui m’a aussi beaucoup aidée au hockey. »

D’autre part, la nature imprévisible du hockey causée par les rondelles bondissantes qui changent souvent de direction et font mal paraître une gardienne a piqué son esprit analytique.

Les rondelles sont congelées pour diminuer leur bondissement pendant un match. Une fois dégelées par contre, tout peut arriver et elles se retrouvent souvent dans le but.

Lanteigne a voulu trouver une façon de garder les rondelles gelées plus longtemps.

« Je voulais qu’elles réagissent de la même façon qu’une rondelle gelée et qu’elles pèsent la même chose afin que ça ne change pas la façon dont les joueuses utilisent les rondelles ou [des choses comme] les rebonds », explique-t-elle. Elle a donc coupé des rondelles pour les remplir de différents réfrigérants et isolants pour garder le cœur de la rondelle froid. « J’ai réussi à concevoir une rondelle. Je crois qu’elle restait plus froide 50 pour cent plus longtemps que la rondelle réglementaire; ce fut donc plutôt réussi. »

Et cela lui a valu la médaille d’or à l’Expo-sciences pancanadienne de 2012.

Lanteigne a certainement vu plusieurs rondelles bondir de façon imprévisible au cours de ses huit ans devant le filet. C’est un compromis pour l’euphorie qui accompagne les arrêts clés, et c’est ce qui l’a attirée à la position dès le début.

« Mes parents m’ont acheté mon premier équipement qui ressemblait à ce qu’on portait dans les années 70 », dit-elle. « Mais je l’aimais tellement que je refusais de le retirer et je l’ai porté dans la maison pendant toute la semaine. »

Être gardienne de but lui permet aussi d’exploiter sa créativité. Elle adore dessiner son propre équipement et elle a peint son casque expressément pour les gros événements. Cette semaine, pour la Coupe Esso, son dessin incorpore les couleurs de l’événement, le logo de Hockey Canada et le drapeau de la Nouvelle-Écosse.

Ce dessin a été reporté d’un an. Il y a douze mois, Metro a perdu le match de championnat de la région atlantique en tirs de barrage aux mains des Rockets de Moncton.

« Nous avons appris qu’il est important d’apprendre à perdre et de profiter de ces défaites plutôt que de les laisser nous abattre », dit Lanteigne qui a été nommée Meilleure gardienne de but de la ligue à nouveau cette saison. « Quand nous avons gagné, ce fut encore meilleur sachant que nous avions grandi comme équipe. » L’objectif du Metro est de jouer pour une médaille à la fin de la semaine.

À l’automne, Lanteigne se concentrera à nouveau sur ses études. Elle jouera au hockey pour l’Institut de technologie de Rochester où elle est inscrite au programme de génie aérospatial de cinq ans ce qui signifie qu’elle a participé à sa dernière course en Malaisie.

« Depuis que je suis petite, je rêve de devenir spécialiste de fusées », dit-elle.

Quant au hockey, devenir membre de l’équipe nationale féminine du Canada un jour serait bien, dit-elle, mais son rêve à long terme est de jouer professionnellement dans la Ligue canadienne de hockey féminin ou la Ligue nationale de hockey féminin.

Les saisons changent, mais pour Lanteigne cela veut simplement dire qu’une nouvelle porte s’ouvre et que de nouvelles occasions se présentent.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

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