

Soutien des partisans de l'Extrême-Orient
Avant et pendant le tournoi, sur la patinoire et à l'extérieur de celle-ci, les Britanno-Colombiens ont pris soin de l'équipe du Japon à l'occasion du Championnat mondial féminin 2016 de l’IIHF
Puisque le tournoi a lieu chez elle, l'équipe nationale féminine du Canada est sans aucun doute l'équipe favorite de la foule à l'occasion du Championnat mondial féminin 2016 de l’IIHF, mais une autre équipe obtient une bonne dose d'attention.
Au McArthur Island Sport & Event Centre, des douzaines de partisans présents dans les gradins portent les chandails rouges et noirs et ornés du soleil levant de l’équipe japonaise, et ils manifestent leur présence au moyen de tambours et de drapeaux.
« J'ai fait faire des chandails spécialement pour cet événement; vous ne pouvez habituellement pas acheter des chandails de hockey du Japon nulle part ailleurs », explique George Uyeda, le meneur du groupe. À titre de membre de l'Association des Canadiens d'origine japonaise de Kamloops et de coordonnateur de l'Association culturelle japonaise canadienne de Kamloops, il a profité de cette occasion pour encourager le Japon dans sa localité.
Environ 1 000 personnes d'origine japonaise habitent la ville et ses environs, et l'association culturelle japonaise canadienne de Kamloops est fière de représenter la culture japonaise.
« Le comité organisateur a communiqué avec nous et nous a demandé si nous voudrions appuyer l'équipe japonaise, et j'étais vraiment content de prendre part à cet événement », mentionne Uyeda.
Un groupe traditionnel de tambours japonais (taiko) était présent à plusieurs matchs du Japon en ronde préliminaire ainsi qu'à la rencontre entre le Canada et les États-Unis qui a eu lieu lundi au Sandman Centre; à cette occasion, le groupe a offert une performance entre les périodes.
Pour Uyeda, il s'agit d'une occasion unique de combiner sa passion pour le hockey et la fierté qu'il ressent à propos de ses origines.
« Je suis un grand amateur de hockey. J'ai joué au hockey mineur, au hockey junior et au niveau senior, et je joue actuellement avec un groupe d'anciens joueurs à Kamloops », ajoute-t-il. « C'est un grand honneur pour nous de les voir ici. Il est possible que nous n'ayons plus jamais l'occasion de les revoir dans notre localité. C'est une bonne façon de faire connaître Kamloops. »
Même si le Japon n'obtient pas de résultats positifs sur la glace face à une opposition féroce, Uyeda est tout de même très heureux de voir jouer l'équipe japonaise. « L'équipe travaille très fort, et toute la communauté japonaise en est très fière. »
Cette fierté s'étend jusqu'à Salmon Arm, une ville de la Colombie-Britannique située une heure à l'est de Kamloops, où les Japonaises ont tenu leur camp préparatoire en vue du championnat la semaine dernière. Roy Sakaki, de l'association de hockey mineur de Salmon Arm (SAMHA), était très enthousiaste à l'idée d’accueillir l'une ou l'autre des huit équipes.
« Nous avions la glace pour accueillir un camp préparatoire, et voilà, ce sont les Japonaises qui se sont installées ici, ce qui était vraiment une belle surprise. »
L'équipe s'est entraînée deux fois par jour au Shaw Centre, et elle cherchait des adversaires pour jouer un match avant le tournoi, alors Sakaki a organisé un match hors concours contre les Lakers de Thompson‑Okanagan de la Ligue de hockey midget AAA féminin de la Colombie-Britannique. Il a agi en tant qu'arbitre au cours de la partie, en compagnie de son compatriote d'origine japonaise, Jeff Fukomoto, et de l'arbitre en chef Matt Davies de la SAMHA.
« On disait que j'avais un parti pris, peu importe l'équipe à laquelle j’imposais une pénalité », raconte Sakaki en riant. « J'ai été très impressionné par la qualité du patinage – nous avons vu pendant toute la semaine que l'équipe japonaise était agile et très rapide. Notre équipe féminine midget leur a livré une chaude lutte. »
Après la partie, les équipes ont mangé ensemble, ce qui a permis de combiner les cultures.
« C'était très spécial d'accueillir ici l'équipe du Japon », explique Sasaki. « Il n'y a pas beaucoup de multiculturalisme ici, alors c'était une belle occasion pour la collectivité et pour toutes les personnes touchées de profiter d'un tel échange culturel. »
Le fait de recevoir les Japonaises à Salmon Arm a ravivé des souvenirs à Sakaki. « En 1960, l'équipe masculine du Japon a été mise sur pied en vue des Jeux olympiques d'hiver de Squaw Valley, et elle a fait un arrêt à Kamloops. Je me souviens que les Japonais avaient joué un match au Memorial Arena – je leur avais remis un bâton qui avait été signé par les membres des Maple Leafs de Toronto. C'est donc très spécial de pouvoir accueillir une autre équipe japonaise après toutes ces années. »
Les partisans ont prouvé qu'ils apprécient les Japonaises, si l'on se fie aux chandails, aux affiches et aux drapeaux. Après tout, c'est une question de fierté, tant sur la glace qu'à l'extérieur de celle-ci.

Le hockey canadien à l’avant-plan du repêchage 2025 de la LNH
Découvrez qui sont les Canadiens sélectionnés à Los Angeles, de Matthew Schaefer à Charlie Pacquette
Au terme d’un autre repêchage de la LNH réussi, une chose demeure claire – aucun pays ne rivalise avec le Canada pour former des joueurs de hockey.
Au total, plus du tiers des joueurs qui ont été sélectionnés à Los Angeles – 85 sur 224 – viennent du pays de la feuille d’érable.
Ces hockeyeurs représentent 10 membres de Hockey Canada, et 27 ont déjà porté les couleurs du Canada en compétition internationale.
Dès le tout premier choix de l’encan, le rouge et blanc était à l’honneur. Les Islanders de New York ont jeté leur dévolu sur Matthew Schaefer, premier de 19 Canadiens choisis en première ronde (le plus grand nombre depuis 2020). Le natif de Hamilton, en Ontario, a déjà un palmarès à faire pâlir d’envie : il a remporté l’or aux Jeux d’hiver du Canada (et est l’auteur du but gagnant en prolongation au match pour l’or), au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, au Championnat mondial des M18 de l’IIHF et à la Coupe Hlinka-Gretzky. Il était capitaine des délégations canadiennes pour tous ces triomphes, sauf pour le Mondial des M18.
Il s’est également taillé un poste au sein de la formation canadienne pour le Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, inscrivant un but et une aide en deux matchs avant qu’une fracture de la clavicule ne mette fin à son tournoi prématurément.
Pour maman 💜 pic.twitter.com/XKgT7voEEK
— LNH (@LNH_FR) June 27, 2025
Schaefer a rapidement été suivi de Michael Misa, choisi deuxième au total par les Sharks de San Jose; le natif de Mississauga a gagné l’or à la Coupe Hlinka-Gretzky 2023 et l’argent au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022, chaque fois en tant que joueur surclassé. Misa, qui s’est vu accorder le statut exceptionnel pour jouer dans la Ligue canadienne de hockey (LCH) en 2022-2023, figurait au sommet du classement des pointeursdans la LCH cette saison avec 134 points (62-72—134) en 65 matchs avec le Spirit de Saginaw dans l’OHL.
Au total, on compte quatre Canadiens parmi les cinq premiers choix (une première depuis 2014), sept parmi les dix premiers (pour une deuxième année de suite) et 15 parmi les 20 premiers (une première depuis 1994).
La sélection en première ronde comprend plusieurs médaillés d’or de 2024-2025, soit cinq du Mondial masculin des M18 2025 (Cootes, Kindel, Martin, Nesbitt et Smith) et neuf de la Coupe Hlinka-Gretzky 2024 (Cootes, Desnoyers, Kindel, Martin, O’Brien, Reid, Reschny, Schaefer et Smith).
La LCH a bien été représentée parmi la délégation canadienne; 79 des 85 joueurs choisis sont issus de 42 équipes différentes de la ligue : l’OHL est meneuse, avec quatre sélections chez les Steelheads de Brampton et quatre chez les Rangers de Kitchener. La Ligue de hockey de l’Ouest s’est illustrée avec 35 sélections, suivie de la Ligue de hockey de l’Ontario avec 27 et de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec avec 17.
JOUEURS CANADIENS REPÊCHÉS – PAR MEMBRE
Fédération de hockey de l’Ontario (32) – Kashawn Aitcheson, Lirim Amidovski, David Bedkowski, Trenten Bennett, Jordan Charron, Gabe Chiarot, Ethan Czata, Francesco Dell’Elce, Kieran Dervin, Rylan Fellinger, Owen Griffin, Matthew Hlacar, Tyler Hopkins, Jack Ivankovic, Aidan Lane, Jimmy Lombardi, Andrew McNiel, Brady Martin, Porter Martone, Marco Mignosa, Michael Misa, Shamar Moses, Jack Nesbitt, Jake O’Brien, Charlie Pacquette, Evan Passmore, Noah Read, Cameron Reid, Luca Romano, Matthew Schaefer, Grant Spada et Malcolm Spence
Hockey Québec (15) – Anthony Allain-Samaké, Lucas Beckman, Justin Carbonneau, Alexis Cournoyer, Gabriel D’Aigle, Caleb Desnoyers, Émile Guité, Alex Huang, Noah Laberge, Jérémy Loranger, Alexis Mathieu, Samuel Meloche, Mateo Nobert, Nathan Quinn et Bill Zonnon
Hockey Alberta (12) – Nathan Behm, Braeden Cootes, Ashton Cumby, Kale Dach, Aiden Foster, Max Heise, Justin Kipkie, Carter Klippenstein, Ryan Miller, Bryce Pickford, Jackson Smith et Luke Vlooswyk
Hockey Colombie-Britannique (7) – Shea Busch, Ben Kindel, Tommy Lafrenière, Lynden Lakovic, Joshua Ravensbergen, Cameron Schmidt et Will Sharpe
Hockey Manitoba (7) – Carter Bear, Matthew Gard, Burke Hood, Peyton Kettles, Owen Martin, Hayden Papaneukis et Brady Turko
Hockey Est de l’Ontario (5) – Quinn Beauchesne, Jacob Cloutier, Parker Holmes, Harry Nansi et Grayden Robertson-Palmer
Hockey Nouvelle-Écosse (2) – Cole Chandler et Brady Peddle
Hockey Île-du-Prince-Édouard (2) – Will Murphy et Dawson Sharkey
Hockey Saskatchewan (2) – Roger McQueen et Cole Reschny
Hockey Nouveau-Brunswick (1) – Will Reynolds
JOUEURS CANADIENS REPÊCHÉS – PAR EXPÉRIENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Équipe nationale masculine 2025 – Porter Martone
Équipe nationale junior 2025 – Jack Ivankovic, Porter Martone et Matthew Schaefer
Équipe nationale masculine des moins de 18 ans 2025 (médaille d’or) – Quinn Beauchesne, Lucas Beckman, Braeden Cootes, Matthew Gard, Burke Hood, Tyler Hopkins, Alex Huang, Jack Ivankovic, Ben Kindel, Brady Martin, Jack Nesbitt, Cole Reschny, Cameron Schmidt et Jackson Smith
Équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans 2024 (médaille d’or) – Quinn Beauchesne, Lucas Beckman, Braeden Cootes, Ethan Czata, Caleb Desnoyers, Émile Guité, Tyler Hopkins, Alex Huang, Jack Ivankovic, Peyton Kettles, Ben Kindel, Brady Martin, Jake O’Brien, Cameron Reid, Cole Reschny, Matthew Schaefer, Cameron Schmidt et Jackson Smith
Équipe nationale masculine des moins de 18 ans 2024 (médaille d’or) – Kashawn Aitcheson, Caleb Desnoyers, Jack Ivankovic, Porter Martone et Matthew Schaefer
Équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans 2023 (médaille d’or) – Gabriel D’Aigle, Porter Martone, Michael Misa, Roger McQueen et Malcolm Spence
Équipe nationale masculine des moins de 18 ans 2023 (médaille de bronze) – Gabriel D’Aigle
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2023 (Canada Rouges) – Quinn Beauchesne, Braeden Cootes, Peyton Kettles, Brady Martin, Jake O’Brien, Cole Reschny, Luca Romano et Jackson Smith
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2023 (Canada Blancs-médaille d’or) – Cole Chandler, Ethan Czata, Caleb Desnoyers, Owen Griffin, Émile Guité, Tyler Hopkins, Alex Huang, Jack Ivankovic, Jack Nesbitt, Mateo Nobert, Cameron Reid, Matthew Schaefer, Cameron Schmidt et Will Sharpe
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022 (Canada Noirs) – Lynden Lakovic et Malcolm Spence
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022 (Canada Rouges-médaille d’argent) – David Bedkowski, Gabriel D’Aigle, Porter Martone et Michael Misa
Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2022 (Canada Blancs) – Justin Carbonneau, Roger McQueen et Bill Zonnon

Hockey Canada dévoile le groupe de gestion de son Programme des officiels
Restructuration de la direction à la suite du départ de l’arbitre en chef Todd Robinson
Hockey Canada a annoncé le groupe de gestion qui dirigera le Programme des officiels de Hockey Canada jusqu’à la fin de la saison 2026-2027.
Dan Coles (Sherwood Park, AB), Matthew Fergenbaum (Thornhill, ON), Fraser Lawrence (Edmonton, AB), Vanessa Stratton (Windsor, ON) et Sean Tobin (Goulds, NL) superviseront le programme en collaboration avec le responsable des officiels, Dan Hanoomansingh (Vancouver, BC), et la coordonnatrice des officiels, Megan Howes (Burnaby, BC).
Todd Robinson (Sackville, NS), arbitre en chef de Hockey Canada depuis 2017, avait annoncé sa retraite à la conclusion de la saison 2023-2024. Au terme de consultations avec ses 13 membres, Hockey Canada a déterminé qu’une nouvelle structure était requise pour assurer la direction du Programme des officiels. La création d’un groupe de gestion, composé de personnes ayant des mandats précis dans leur domaine d’expertise, a été définie comme une étape clé pour l’avenir du programme.
« Hockey Canada est reconnaissante envers Todd Robinson pour ses années consacrées à nos arbitres et juges de lignes, a commenté Hanoomansingh. Avec le départ imminent de Todd, il était devenu évident que l’ampleur et la diversité du programme exigeaient la présence de plusieurs spécialistes à des postes de direction. Nos membres ont appuyé cette nouvelle structure de direction, et nous sommes impatients de voir l’évolution de notre programme grâce au leadership de notre nouveau groupe de gestion. »
Dan Coles occupera le poste de responsable de la formation en arbitrage et veillera à l’élaboration du curriculum en arbitrage de même qu’à l’élaboration et à la mise en œuvre des formations destinées aux instructeurs et instructrices en arbitrage. Il a amorcé son parcours dans le domaine auprès de l’AHM de St. Albert à l’âge de 13 ans, assumant diverses fonctions de direction au sein du programme d’arbitrage, notamment comme répartiteur, instructeur de stage et arbitre en chef. Coles est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en éducation, avec une spécialisation en technologie éducative. Il a été un enseignant, principalement en éducation physique et en mathématiques, et un directeur d’école. Il travaille présentement auprès de l’Alberta Teachers’ Association, axant ses efforts sur les relations de travail et le soutien au personnel enseignant.
Matthew Fergenbaum sera le responsable de l’arbitrage au parahockey. Il appuiera les membres quant au recrutement et au développement d’officiels et officielles au parahockey et désignera et formera des arbitres et juges de lignes pour des compétitions sanctionnées par la World Para Ice Hockey (WPIH). Il compte plus de deux décennies d’expérience en arbitrage sur glace. Il a notamment été affecté à deux éditions des Jeux paralympiques d’hiver et à huit championnats mondiaux. Au cours de la dernière année, Fergenbauma joué un rôle important pour le développement des arbitres et juges de lignes de la WPIH en dirigeant leur camp en Corée du Sud. Il poursuivra ce travail parallèlement à son rôle auprès de Hockey Canada.
Fraser Lawrenceassumera la fonction d’entraîneur-chef en arbitrage au hockey masculin du Programme d’excellence des officiels (PEO). Il veillera au développement d’officiels de la haute performance pour le volet hockey masculin du PEO de Hockey Canada. Il a récemment couronné une brillante carrière sur glace en étant affecté à des matchs de championnat dans la Ligue de hockey de l’Ouest et la Ligue américaine de hockey, de même qu’aux Jeux d’hiver du Canada, à deux éditions du Championnat mondial junior de l’IIHF et au Championnat mondial 2022 de l’IIHF. Tout en poursuivant sa carrière avec succès dans le monde des affaires dans un rôle de directeur principal des ventes, Lawrence a poursuivi son implication auprès de la Ligue de hockey junior de l’Alberta et de la Ligue de hockey de l’Ouest, participant également au camp masculin de développement de l’élite de Hockey Canada en 2024 et à la Coupe Hlinka-Gretzky 2024. Son travail sera axé sur le mentorat de la prochaine génération d’officiels de Hockey Canada et sur le rehaussement des standards dans l’ensemble du programme.
Vanessa Strattonoccupera le poste d’entraîneuse-chef en arbitrage au hockey féminin du PEO. Elle s’occupera du développement d’officielles de la haute performance pour le volet hockey féminin du PEO de Hockey Canada. Elle partage son temps entre Hockey Colombie-Britannique, Hockey Canada et l’IIHF, où elle a dirigé des officielles lors des deux dernières éditions du Championnat mondial féminin de l’IIHF, tout en faisant partie du groupe principal d’entraîneuses en arbitrage au sein du programme de préparation olympique du parcours vers Milan. En 2023, Stratton a aussi été nommée au comité d’arbitrage de l’IIHF, où elle contribue à la croissance mondiale et à l’avancement de ce domaine. Elle est une employée à temps plein de l’Université Western. Elle entamera des études doctorales à l’automne 2025 à l’Université de Windsor, où ses recherches porteront principalement sur l’écosystème de l’arbitrage.
Sean Tobin occupera le poste de responsable de l’entraînement en arbitrage et veillera au développement des entraîneurs et entraîneuses, de même que des leaders en arbitrage à l’échelle locale dans l’ensemble du pays. Il a récemment été un instructeur principal auprès de plusieurs membres et est l’ancien adjoint à l’arbitre en chef de Hockey Est de l’Ontario (HEO). Tobin a conçu la série Rule of the Week (La règle de jeu de la semaine) diffusée sur YouTube pour faire la promotion d’une meilleure interprétation des règles de jeu de Hockey Canada. Il a aussi été responsable de la mise en œuvre de la Green Armband Initiative (L’initiative du brassard vert) auprès de HEO. En plus de son implication au hockey, il est un clinicien agréé en santé mentale avec une vaste expérience dans des postes de direction du secteur public. Son expérience professionnelle l’a aidé à promouvoir la formation pratique, le mentorat et une approche réfléchie de la formation et de l’entraînement en arbitrage dans le hockey canadien.
Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition internationale. Les 13 membres proposent un cheminement qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le HockeyCanada.ca/Officiels.

L’avenir, c’est maintenant au repêchage 2025 de la LPHF
Au total, 16 Canadiennes ont été sélectionnées au sein des huit équipes de la ligue rassemblées à Ottawa
La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) a accueilli une nouvelle génération de joueuses, dont 16 Canadiennes, à l’occasion du repêchage annuel de la ligue, qui s’est tenu mardi soir dans la capitale nationale.
Ces hockeyeuses représentent 6 membres de Hockey Canada, et 11 ont déjà porté les couleurs du Canada en compétition internationale au sein du programme national féminin.
Choisie au quatrième rang par la Victoire de Montréal, la première Canadienne à avoir entendu son nom appelé est la défenseure Nicole Gosling, seule joueuse repêchée à avoir fait partie de l’équipe nationale féminine du Canada (et à avoir remporté l’or au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF).
Ont suivi en première ronde deux autres joueuses, soit Kendall Cooper (6e sélection, par le Minnesota), qui patrouille aussi à la ligne bleue, et Jenna Buglioni, toute première joueuse repêchée par la nouvelle équipe de Seattle, au 8e rang.
Au moins une Canadienne a été nommée dans chacune des six rondes, notamment à une cadence de trois en première, deuxième, quatrième, cinquième et sixième ronde. Minnesota, Montréal, New York et Seattle ont sélectionné trois Canadiennes chacune, Vancouver, deux, et Boston et Ottawa, une chacune. Les Sceptres de Toronto sont la seule équipe à ne pas avoir réclamé de joueuse du Canada.
Quatorze des 16 joueuses repêchées ont représenté leur province ou leur région au Championnat national féminin des M18, et quatre ont participé à la Coupe Esso, le Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada, soit Tamara Giaquinto (Brampton, 2018), Maya Labad (Lanaudière, 2018), Dayle Ross (St. Albert, 2019) et Vanessa Upson (Stoney Creek, 2019).
Vancouver a écrit une page d’histoire au 48e et dernier rang en sélectionnant Chanreet Bassi, de l’Université de la Colombie-Britannique, qui devient ainsi la toute première joueuse de la communauté sud-asiatique à être choisie au repêchage de la ligue.
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR MEMBRE
Association de hockey féminin de l’Ontario (8) : Brianna Brooks, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Hannah Murphy, Vanessa Upson, Olivia Wallin et Maddi Wheeler
Hockey Colombie-Britannique (3) : Chanreet Bassi, Jenna Buglioni et Anne Cherkowski
Hockey Alberta (2) : Dayle Ross et Sarah Wozniewicz
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador (1) : Abby Newhook
Hockey Île-du-Prince-Édouard (1) : Abby Hustler
Hockey Québec (1) : Maya Labad
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR EXPÉRIENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Équipe nationale féminine (1) : Nicole Gosling
Équipe nationale de développement féminin (9) : Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Nicole Gosling, Maya Labad, Hannah Murphy, Abby Newhook, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz
Équipe nationale féminine des moins de 18 ans (10) : Brianna Brooks, Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Maya Labad, Olivia Wallin, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz

Dans mes propres mots : Danica Maynard
À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, la médaillée d’or du Mondial féminin des M18 parle de sa fierté pour son héritage métis et de l’importance de raconter son parcours aux jeunes athlètes autochtones
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai entendu et lu des histoires au sujet de mes ancêtres datant de la rébellion de la rivière Rouge. Il y a notamment un livre sur la famille de mon arrière-grand-mère, qui vivait sur une réserve dans le nord du Manitoba. Les familles du côté de mon père ont élu domicile dans les petits villages métis de Saint-Malo et de Saint-Pierre-Jolys.
Je dois vous avouer… Quand j’ai su ce que mes ancêtres ont vécu, je n’étais pas certaine si je devais être fière ou avoir honte de mon identité autochtone. Au hockey mineur, on me prenait pour un petit garçon autochtone sur la glace, parce que je jouais avec une équipe masculine et que j’avais de longues tresses.
Je ne m’en faisais pas trop à l’époque, jusqu’à ce que je prenne connaissance de certains des propos qui se disaient sur d’autres Autochtones dans la communauté, des choses que je n’aurais jamais pensé entendre. On parlait régulièrement de notre patrimoine métis à la maison, mais c’était difficile de le faire une fois passé le seuil de la porte.
Par la suite, j’ai pensé qu’en cachant que j’étais autochtone, je ne me ferais pas intimider ni blesser. J’ai enfoui le tout au fond de moi et je me suis concentrée sur ma véritable passion : le hockey. Chaque fois que j’enfilais mon équipement, je voulais être la meilleure pour un jour devenir un modèle pour d’autres athlètes autochtones au parcours similaire.
Ma philosophie au quotidien consistait à toujours mettre les efforts pour m’améliorer. Forte de cette mentalité, je me suis taillé une place dans la formation de la Colombie-Britannique en tant que joueuse doublement surclassée pour les Jeux d’hiver du Canada 2023 à l’Île-du-Prince-Édouard, où j’ai eu la chance d’aider l’équipe à remporter sa toute première médaille d’or!
Cet événement a marqué mon parcours comme peu d’autres. Je crois avoir montré que les athlètes autochtones peuvent jouer avec tout le monde.
Mon aventure avec l’équipe de la Colombie-Britannique s’est poursuivie au cours des deux dernières saisons. On a remporté le bronze à deux éditions du Championnat national féminin des M18, et j’ai eu l’honneur d’être la capitaine lors du dernier tournoi au Nouveau-Brunswick, où j’ai reçu le titre de Meilleure défenseure.
J’ai aussi gagné deux championnats de la Canadian Sports School Hockey League (CSSHL) avec la RHA Kelowna dans la division préparatoire féminine des M18, j’ai battu le record pour le plus grand nombre d’aides en carrière dans l’histoire de la division et j’ai été nommée Joueuse défensive de l’année de la CSSHL la saison dernière.
Sans compter que j’ai réalisé un rêve en portant les couleurs de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, avec laquelle je suis médaillée d’or du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, qui a eu lieu en Finlande. Quoi de mieux pour représenter les athlètes autochtones!
Au fil de mon parcours avec mon équipe provinciale, j’ai découvert l’Indigenous Sports Physical Activity and Recreation Council (I·SPARC), le conseil autochtone en sports, activités physiques et loisirs à la tête des équipes représentant la province au Championnat national autochtone de hockey (CNAH) chaque année. En 2023, quelques mois seulement après mon expérience aux Jeux du Canada, j’ai fait ma première apparition au CNAH, à Winnipeg.
En 2024, j’ai participé à un deuxième tournoi à Grande Prairie, où j’ai remporté une médaille de bronze, et j’ai reçu les prix régionaux et provinciaux du premier ministre pour l’excellence sportive chez les jeunes autochtones.
J’y suis allée à une troisième occasion au début de mai, cette fois à Kamloops, tout près d’Osoyoos, où j’ai grandi. J’ai de nouveau eu l’honneur d’être capitaine de la Colombie-Britannique, et on a mis la main sur la médaille d’argent, le meilleur résultat de l’histoire du programme.
Ces tournois m’ont fait vivre des expériences incroyables, tant sur le plan personnel que culturel. Je me suis sentie acceptée par mes adversaires, la foule, le personnel entraîneur et mes coéquipières. Chacune de ces personnes a été d’une importance énorme dans mon développement comme hockeyeuse et athlète autochtone.
J’aimerais vous raconter une histoire survenue pendant mes années au CNAH que je n’oublierai jamais. Ça explique mieux que tout la raison pour laquelle je veux aider la jeune génération (ce qui, à 18 ans, me fait drôle à dire!) à s’ouvrir pleinement à notre culture.
Une de mes meilleures amies, qui est autochtone, se faisait constamment rappeler par ses coéquipières qu’elle n’était pas assez bonne pour faire partie de l’équipe de la Colombie-Britannique déléguée au National féminin des M18. Il leur était égal qu’elle soit prise au sein de l’équipe provinciale de l’I·SPARC; à leurs yeux, cette formation ne serait jamais aussi bonne que ce qu’elles considéraient être la « vraie Équipe Colombie-Britannique ».
Je n’ai jamais cessé de rappeler à mon amie à quel point elle était une joueuse talentueuse. À ce jour, je m’explique bien mal comment ses coéquipières pouvaient non seulement être aussi méchantes, mais du même coup parler des athlètes autochtones et du CNAH comme appartenant à un calibre inférieur.
C’était inacceptable pour moi qu’elles nous pensent moins bonnes au hockey simplement parce que nous sommes autochtones. Je me suis rendu compte que je devais sortir de l’ombre et me battre pour cette juste cause.
Je suis très fière de me dire citoyenne de la Nation métisse de la Colombie-Britannique (MNBC) et résidente du territoire traditionnel non cédé de la Nation Sylix (Okanagan)!
J’ai décidé d’en apprendre davantage au sujet de mon identité métisse. Le personnel de la MNBC s’est montré accueillant et m’a aidé à découvrir ma culture et d’autres cultures autochtones. J’ai eu l’honneur de recevoir une ceinture métisse des mains du président du conseil d’administration de la MNBC et deux ceintures de guerrière faites pour moi par des Aînés métis.
En outre, le CA de la MNBC m’a invitée à rencontrer des représentants gouvernementaux pour leur parler des défis mentaux, physiques et émotionnels auxquels les athlètes autochtones doivent faire face. J’ai fait valoir à quel point c’est difficile de vivre de la discrimination simplement parce qu’on est autochtone.
Les conséquences négatives de cette discrimination m’ont menée à suivre un cours de 12 semaines offert par Aaron Volpatti, un ancien de la LNH, pour m’aider avec ma santé mentale et ma confiance en moi. Il m’a appris que rien ne m’était hors de portée si je parvenais à me concentrer sur mes désirs et à faire taire le bruit extérieur.
C’était une leçon précieuse. J’ai compris que c’était possible de m’exprimer et de me battre au nom du bien. Je savais que je n’avais plus besoin de cacher qui j’étais, car j’avais tout un réseau prêt à me soutenir et à m’aider à me relever dans les moments plus difficiles. Être une citoyenne de la MNBC m’a permis d’être un modèle pour les athlètes autochtones en leur prouvant que rien n’est impossible si l’on met les efforts nécessaires.
Mis à part les hauts et les bas d’être une athlète autochtone, j’ai dû composer avec un autre défi pour lequel je n’y pouvais rien : j’ai souvent été négligée ou sous-estimée à cause de ma taille (pour les curieux et curieuses, je mesure 5 pi 2 po).
Peu importe ce que je faisais, chaque erreur et chaque défaite était attribuée au fait que j’étais petite. Je savais que ma taille serait parfois un obstacle, mais je n’aurais jamais pensé qu’une entraîneuse s’en servirait pour me rabaisser. Je me faisais dire que j’avais coûté un match à l’équipe, le sous-entendu étant que c’était dû à ma taille trop petite. Lors de mon recrutement dans la NCAA, cette entraîneuse évoquait toujours ma taille comme un point négatif en parlant aux autres membres du personnel entraîneur, plutôt que de s’en tenir à mes habiletés.
Je suis petite… et je n’y peux rien! Je suis tellement chanceuse d’avoir pu travailler avec Venla Hovi et Kris Hogg, une entraîneuse et un entraîneur qui m’ont littéralement prise sous leur aile et ne m’ont pas simplement ignorée à cause de ma taille.
Venla, une double olympienne et vétérante du Mondial féminin avec la Finlande, a été la première entraîneuse à me donner la confiance d’utiliser ma taille à mon avantage. Elle a vu mon potentiel et a travaillé avec moi à trouver le confort dans l’inconfort. Elle a réellement transformé ma façon de jouer, pour le mieux. Elle m’a permis de voir ma taille comme une force et une qualité que les autres ne pourraient contrer. J’ai été tellement chanceuse d’avoir quelqu’un qui croyait autant en moi à mes côtés.
Lorsque je suis passé de l’Okanagan Hockey Academy à la RHA Kelowna, Kris est l’entraîneur qui m’a encouragée et soutenue au fil de mon développement comme joueuse. Il a vanté ma candidature aux universités à chaque occasion, sans jamais dire que j’étais trop petite pour la division I. Il m’a également aidé à repousser mes limites sur la glace comme ailleurs, ce qui m’a permis de battre des records que je pensais entièrement hors d’atteinte.
C’est avec l’appui de Venla et de Kris, ainsi que de membres du personnel entraîneur comme Mark Fitzgerald, Jim Liebel, Tyler Liebel, Travis Martell, Derek Ruck, mon père Dean et tant d’autres, que j’ai pu vivre mes rêves au hockey : représenter ma province, ma communauté autochtone et (je peine encore à y croire) mon pays!
Pour la saison à venir, je suis fière d’avoir accepté une bourse d’études à l’Université Penn State en vue de poursuivre ma carrière au hockey.
Mon parcours m’a fait réaliser que, peu importe ce qui se passe, il faut se battre au nom du bien et continuer à lutter dans l’adversité. Je suis si reconnaissante pour toutes les occasions que j’ai eues et je continue à travailler fort aujourd’hui pour être meilleure demain et réaliser mes rêves, soit de représenter le Canada aux Jeux olympiques et de jouer dans la LPHF.
Je souhaite que mon parcours et mon histoire soient une source d’inspiration pour les jeunes athlètes autochtones, qui verront que, avec la bonne mentalité, tout obstacle peut être surmonté.

Sept questions à Harrison Browne
Le défenseur des droits des personnes trans, ancien d’Équipe Canada et auteur parle de son nouveau livre et de la lutte continue pour la diversité des genres dans le sport
Le hockey a donné à Harrison Browne l’occasion de se sentir totalement à l’aise et lui a offert une plateforme pour parler fièrement de son parcours.
À son parcours s’est ajoutée l’écriture d’un livre avec sa sœur, Rachel, une journaliste d’enquête. Let Us Play: Winning the Battle for Gender Diverse Athletes (Laissez-nous jouer : gagner la lutte pour les athlètes de diverses identités de genre) a été publié à la fin du mois dernier. On y découvre les expériences de vie de Harrison, mais aussi d’autres athlètes, entraîneurs et entraîneuses, décideurs et décideuses, ainsi que défenseurs et défenseures des droits des personnes trans.
HockeyCanada.ca s’est entretenu avec Browne pour parler de son nouveau livre ainsi que de son cheminement sur la glace et dans la vie en général.
HC : Qu’est-ce qui vous inspiré à rédiger Let Us Play?
HB : Le projet se voulait d’abord un mémoire, mais il a rapidement pris une bien plus grande envergure pour donner une voix aux athlètes trans de tous les niveaux lorsque ma sœur et moi avons constaté les effets de la détérioration du discours des médias et de la sphère politique à l’égard de ces athlètes. Nous voulions nous réapproprier ce discours en offrant une plateforme aux superbes athlètes trans et de diverses identités de genre qui sont souvent laissés-pour-compte dans ces débats qui les touchent le plus.
HC : Vous avez marqué l’histoire en devenant le premier athlète transgenre au hockey professionnel. Avec du recul, quelle a été la partie la plus difficile de ce processus et de quoi êtes-vous le plus fier?
HB : Ce que j’ai trouvé le plus dur, ce n’était pas de faire cette annonce ou de composer avec les réactions dans le monde du hockey, mais plutôt de réconcilier le tout avec ma vie en dehors du sport. Bien que j’étais à l’aise d’être Harrison à l’aréna et dans les vestiaires, c’était encore plus difficile pour moi d’être quelqu’un d’autre dans les autres sphères de ma vie auprès de personnes qui ne connaissaient pas mon histoire et me percevaient seulement comme une femme queer. C’était difficile d’être mégenré de la sorte lorsque je sortais du milieu du sport.
Je suis surtout fier de la visibilité positive qui est ressortie du dévoilement de mon identité de genre. J’ai été bien accueilli par les partisans et partisanes, par mes coéquipières et par la ligue. Les gens avaient là un exemple inspirant. Voir un athlète transgenre être appuyé de la sorte quand le discours autour des personnes trans tourne généralement autour des difficultés et de la négativité, ça avait une grande signification pour les personnes concernées par le sujet. J’ai reçu des messages dans les médias sociaux de la part d’autres personnes transgenres, et ça m'a vraiment motivé de savoir que le fait d’être moi-même aidait d’autres personnes à faire de même.
HC : Le livre parle de l’illusion de l’équité dans le sport. Pouvez-vous expliquer ce que cela signifie, particulièrement pour ceux et celles qui ne saisissent peut-être pas encore les discriminations systémiques en jeu?
HB : Peu importe les efforts des organismes de régie du sport pour assurer une plus grande équité, ce concept restera toujours erroné. Plusieurs éléments peuvent donner un avantage à des athlètes par rapport à d’autres, mais le plus grand obstacle à une véritable équité, c’est le statut socioéconomique et l’accès. Quelles que soient les habiletés naturelles de l’athlète, l’accès à tout ce qu’il y a de mieux, notamment en matière d’équipement, d’entraînement, de nutrition et d’installations sportives, est principalement ce qui dictera sa capacité à vraiment exceller ou non. Nous le voyons constamment aux Jeux olympiques, où les pays occidentaux ont un avantage concurrentiel sur les pays en voie de développement. Il faut travailler davantage à réduire ces écarts socioéconomiques au lieu d’axer les efforts sur les athlètes trans, qui représentent un si faible pourcentage parmi les athlètes de l’élite.
HC : Qu’est-ce qu’il manque aux discours sur l’inclusion dans le sport?
HB : De plus en plus de politiques et de réflexions dans le monde du sport tendent davantage vers une approche d’exclusion plutôt que d’inclusion. Lorsque l’on interdit à un groupe de participer à un sport, le raisonnement derrière cette décision est que ces personnes rendent la compétition inéquitable, qu’elles empêchent d’autres athlètes de gagner ou d’obtenir des bourses d’études. Nos réflexions doivent revenir aux racines véritables du sport en matière de santé et de participation, surtout chez les jeunes, c’est-à-dire l’enrichissement personnel, l’activité physique, les relations interpersonnelles, les leçons de vie et les souvenirs. Pourquoi vouloir exclure un enfant de toutes ces expériences alors qu’elles représentent pourtant l’essence du sport?
HC : Rachel et toi avez parlé à plusieurs personnes dans le monde du sport. Y a-t-il eu des histoires ou des points de vue qui vous ont surpris ou touchés de manière inattendue?
HB : Nos conversations avec de jeunes trans des États-Unis et leurs familles ont été particulièrement touchantes. De nos jours, les discussions sur les athlètes trans portent surtout sur les athlètes de l’élite universitaires et olympiques, mais ce sont les jeunes qui sont les plus touchés. Nous nous sommes rendus à Dallas pour nous entretenir avec une jeune fille trans de 13 ans, Libby Gonzales. Sa famille et elle se battent pour les droits des personnes trans depuis qu’elle a sept ans. La moitié de sa vie, Libby est allée au front pour dénoncer les interdictions quant à l’accès aux salles de bain correspondant à une identité de genre et à la participation sportive. C’était vraiment émouvant pour moi de voir l’amour et le soutien indéfectible que des parents portent à leurs enfants trans. C’est réconfortant de savoir qu’il y a des gens qui militent pour que les jeunes grandissent dans un monde meilleur, mais il est aussi profondément troublant de voir toutes ces personnes affectées par ces projets de loi touchant les personnes trans.
HC : Si une jeune personne trans ou non binaire souhaite faire partie de l’écosystème du hockey, que voudriez-vous lui dire?
HB : Ne croyez pas à tous les messages véhiculés dans les médias lorsque des opinions négatives sont émises sur des cas qui vous font penser à votre réalité. Et ne lisez pas les commentaires sur ces sujets. Il y a bien des gens ignorants, mais il y a aussi beaucoup de personnes dans le monde du sport qui se battent pour que vous puissiez pratiquer le sport que vous aimez — il y a une place pour vous et vous méritez de vivre les mêmes expériences que vos camarades cisgenres. Vous avez le droit de vous épanouir dans le sport, et les gens vous aiment.
HC : Quel est l’élément que vous voudriez que les gens retiennent de votre livre?
HB : L’humanité des athlètes trans et non binaires. J’espère que les gens liront les histoires de ces personnes remarquables qui sont plus que de simples athlètes — ce sont des êtres humains qui ont leurs propres combats ailleurs que dans le sport, comme tout le monde, et tout cela est tellement plus important que le sport. J’espère que les athlètes trans seront bien plus qu’un terme dont on a peur et dont on ignore la signification. Que nous puissions mettre des visages sur les joueuses et joueurs qui sont les plus incompris et les plus touchés par ces mesures tout en humanisant cette merveilleuse communauté.

Sept questions à Hayden Guilderson
Le membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel parle de son rôle à la Coupe TELUS 2025 et de la présence autochtone au Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada
Difficile d’imaginer quelqu’un de plus qualifié que Hayden Guilderson pour diriger les initiatives autochtones à la Coupe TELUS 2025.
Le natif de Chilliwack, en Colombie-Britannique, maintenant âgé de 28 ans, a joué au hockey mineur avec les Thunderbirds de Fraser Valley avant d’évoluer dans la Ligue de hockey junior du Pacifique, la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan et le circuit U SPORTS.
Membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel, il a veillé à ce que la communauté autochtone locale soit au premier plan du Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada. Le tournoi réunissait cinq équipes de partout au pays et les Thunderbirds, qui accueillaient le championnat dans sa ville natale.
HockeyCanada.ca a eu la chance de s’entretenir avec M. Guilderson au sujet de son rôle au tournoi, des initiatives auxquelles il a contribué et de ce qu’il retient de son expérience.
HC : Comment s’est amorcée votre implication à la Coupe TELUS et, plus particulièrement, pour les initiatives autochtones?
HG : J’ai été invité à me joindre au comité directeur de la Coupe TELUS par un conseiller municipal de Chilliwack qui a reconnu la pertinence de mon profil en tant que fier ancien joueur des Thunderbirds de Fraser Valley et membre actuel du conseil d’une Première Nation de la région. Ayant grandi en jouant au hockey ici, je connaissais bien le sport et son impact sur la communauté. Quand on m’a proposé le poste, j’ai eu la conviction profonde qu’il m’incombait de veiller à ce que notre présence autochtone dépasse la simple visibilité et laisse une empreinte significative. Ce rôle m’a permis de mettre à profit mes idées et mon expérience — sur la glace et dans la vie — afin de contribuer à une activation autochtone authentique, enracinée dans nos traditions et porteuse de sens pour l’ensemble du tournoi.
HC : Pouvez-vous nous parler de certains éléments autochtones clés que vous avez contribué à concrétiser?
HG : Plusieurs initiatives ont mis la fierté autochtone au premier plan. Les cadeaux de bienvenue offerts aux joueurs comprenaient des œuvres réalisées par des artistes autochtones de la région, un symbole de partage culturel et de respect. Les plaques de cèdre sculptées à la main par les artistes de notre communauté ont donné une dimension culturelle à la cérémonie de remise des médailles. Le programme Rêves devenus réalité a été ce qui m’a le plus marqué : nous avons fourni à 15 jeunes autochtones un équipement de hockey Bauer complet et leur avons offert leur propre séance d’entraînement sur glace. Pour moi, c’est là que s’est reflété tout le sens de notre travail : éliminer les obstacles, ouvrir des perspectives et éveiller l’inspiration chez la prochaine génération. Ce qu’on pouvait lire sur leurs visages m’a rappelé que la représentation va au-delà du symbole : elle a le pouvoir de changer des vies. Enfin, j’ai collaboré avec des organismes autochtones locaux pour veiller à ce que les membres de la communauté puissent profiter des matchs et des activités entourant le tournoi. Tous ces éléments ont été conçus avec le souci d’être authentiques, porteurs de sens et inclusifs, afin que chacun et chacune puisse sentir notre présence et la fierté qui nous habite.
HC : Pourquoi était-ce important pour vous de prendre part à cet événement et d’y laisser votre marque?
HG : En participant à la Coupe TELUS, on avait l’occasion de mettre en lumière sur la scène nationale la richesse des racines autochtones de Chilliwack. Je voulais que les équipes et le public de partout au Canada qui viendraient ici ressentent la chaleur de notre ville et son lien avec la terre et la culture. Il était important que nos traditions soient respectueusement intégrées au tournoi, que ce soit dans le cadre de cérémonies, d’œuvres d’artistes ou d’une implication communautaire. Il s’agissait, au-delà de la représentation, de nourrir une véritable compréhension et de laisser un legs qui rappelle la pérennité de notre présence. J’y ai vu l’occasion d’établir une nouvelle norme au hockey, une norme qui intègre, célèbre et honore les voix autochtones.
HC : La communauté du hockey évolue et célèbre désormais diverses cultures. Qu’est-ce que ça signifie pour vous?
HG : C’est réconfortant de voir le hockey s’ouvrir à la diversité et aux réalités culturelles, même si ce virage était attendu depuis longtemps. Quand j’étais jeune, j’ai été confronté au racisme et je ne voyais jamais la culture autochtone représentée dans le sport. Les activations autochtones à la Coupe TELUS s’inscrivent dans un changement plus profond : le monde du hockey commence à guérir, à ouvrir ses horizons et à accueillir de nouvelles voix. Des tournois aux patinoires de quartier, la culture s’entrelace désormais au tissu même du hockey. Ce changement valide l’expérience des Autochtones qui sont sur la glace et dans les gradins, en affirmant leur appartenance et en valorisant leur héritage. Pour moi, c’est synonyme d’espoir, de progrès et de transformation, non seulement au hockey, mais aussi au sein des communautés concernées.
HC : Qu’avez-vous tiré de cette expérience sur le plan personnel?
HG : J’ai découvert le pouvoir de la collaboration et d’un leadership porté par une intention claire. Quand la collaboration entre leaders autochtones et non autochtones se fait dans le respect, elle ouvre la voie à des avancées profondes. J’ai pu constater que les voix ancrées dans la culture renforcent les événements dans la communauté et ont un impact durable. Sur le plan personnel, j’ai réalisé une fois de plus l’importance de la représentation, en particulier pour les jeunes qui passent trop souvent inaperçus. Cette expérience a également fait ressortir le fait que l’intégration des traditions requiert de la patience, une rigueur culturelle et le respect des cérémonies. J’ai compris que l’authenticité demande du temps, mais qu’elle mène à des résultats plus profonds et porteurs de sens.
HC : Quels conseils donneriez-vous aux leaders issus de la diversité qui souhaitent prendre part à des événements de Hockey Canada dans les années à venir?
HG : Engagez-vous, affirmez-vous et travaillez en équipe. N’ayez pas peur de proposer de véritables changements, les gestes symboliques ne suffisent pas. Mettez votre culture de l’avant et exigez que des voix autochtones soient intégrées dans la planification et l’exécution. Établissez des partenariats dès le départ, invitez des aînés et aînées ainsi que des artistes à participer aux décisions, et mettez les protocoles culturels au cœur des processus. Faites preuve de patience; ces changements demandent du temps, mais chaque étape fait évoluer la culture du hockey. Votre présence et votre voix comptent, alors utilisez-les pour éclairer le chemin et susciter le changement.
HC : S’il y a une chose que vous aimeriez que les gens retiennent de votre travail à la Coupe TELUS, quelle serait-elle?
HG : J’espère qu’on retiendra que la culture autochtone n’est pas accessoire, qu’elle fait partie intégrante de ce que nous sommes. Qu’il s’agisse d’œuvres artistiques, de cérémonies ou de programmes destinés aux jeunes, je voulais que la Coupe TELUS soit reconnue comme un tournoi où les traditions et l’esprit autochtones sont véritablement ancrés au cœur de l’événement. Par-dessus tout, je voulais que les gens voient des enfants autochtones patiner en équipement complet, avec fierté et un sentiment d’appartenance. À mes yeux, cette image est puissante et porteuse d’espoir, et un héritage à chérir et à transmettre.

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. États-Unis
Samedi 31 mai | 16 h HE | Buffalo, New York | Match pour la médaille d’or
Et c’est reparti. L’équipe nationale de parahockey du Canada affrontera ses rivaux américains pour la médaille d’or samedi soir au Championnat mondial de parahockey 2025.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a confirmé sa place au match pour la médaille d’or en battant la Tchéquie 3-0 en demi-finale vendredi. Liam Hickey et Adam Dixon ont marqué à 18 secondes d’intervalle à mi-chemin de la première période pour fournir aux Canadiens toute l’offensive dont ils auraient besoin, Tyler McGregor a ajouté un but en avantage numérique en deuxième période, et Adam Kingsmill a réalisé huit arrêts pour son deuxième jeu blanc en autant de départs.
Les Américains ont obtenu leur billet pour la finale en grâce à une victoire de 6-1 contre la Chine 6-1 en demi-finale. Declan Farmer a inscrit deux buts et trois aides pour se hisser seul en tête des meilleurs pointeurs du tournoi, Jack Wallace a également compté deux buts, et les États-Unis ont pris les commandes dans la rencontre en frappant quatre fois au deuxième tiers.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les deux rivaux ont croisé le fer à neuf reprises cette saison, le plus récemment en finale d’une série de trois matchs à Thorold, en Ontario, à la fin mars. Kingsmill a brillé dans ce match avec performance de 16 arrêts, Vincent Boily et Mathieu Lelièvre ont ajouté chacun un but et une aide, et les Canadiens l’ont emporté par un pointage de 2-1.
Le dernier affrontement au Mondial de parahockey s’était avéré un duel des plus enlevants lors du match pour la médaille d’or à Calgary l’année dernière. Kingsmill avait encore une fois écrit l’histoire du match en effectuant 24 arrêts, Dominic Cozzolino avait donné le ton avec un but après seulement 35 secondes de jeu, et Anton Jacobs-Webb avait réussi le filet décisif au milieu de la deuxième période pour permettre au Canada de mettre fin à une disette de sept ans sans médaille d’or en triomphant par la marque de 2-1.
À surveiller
Jamais deux sans trois! Il faut mentionner une fois de plus Kingsmill, qui semble toujours briller dans les grands matchs contre les Américains. L’athlète de 25 ans avait été la vedette incontestée du match pour la médaille d’or de l’année dernière, faisant plusieurs arrêts à bout portant pour mener le Canada à un titre mondial en sol canadien, en Alberta. Il est également le seul gardien de but à avoir disputé plus d’un match sans avoir accordé de but à Buffalo, bien qu’il n’ait eu que 10 tirs à repousser pour blanchir les Coréens et les Tchèques. Parmi les avants, James Dunn atteindra au moins un plateau. L’attaquant disputera une 100 e rencontre au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada et n’a besoin que d’un seul point pour porter son total à 100 dans sa carrière internationale.
Comme c’est toujours le cas dans les événements internationaux d’envergure, Farmer est la dynamo de la formation américaine. Ce joueur natif de Floride a maintenant 18 points (10-8—18) à son compteur après sa récolte de cinq points en demi-finale, ce qui lui donne une avance de trois points sur Wallace et de quatre sur Cozzolino. Quadruple champion du monde, Farmer n’en est pas à ses premiers faits d’armes au sommet du classement des pointeurs. Il a terminé premier à Calgary il y a un an (11-9—20 en cinq matchs), deuxième à Moose Jaw en 2023 (9-3—12 en cinq matchs) et premier aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022 à Beijing (7-11—18 en quatre matchs). Il a aussi eu la fâcheuse tendance à donner le meilleur de lui-même contre les Canadiens cette saison, obtenant 20 points (13-7—20) en neuf matchs.
Rétrospective
C’est la 138 e édition de la rivalité nord-américaine, qui est légèrement à l’avantage des États-Unis.
Avant le printemps dernier, la dernière victoire canadienne avec un titre majeur à l’enjeu est survenue lors du Mondial de parahockey 2017 à Gangneung, en Corée du Sud. McGregor avait marqué deux buts, Bowden avait ajouté un but et deux aides, et le Canada avait signé un gain de 4-1 pour remporter le Championnat mondial.
Fiche de tous les temps : les États-Unis mènent 75-61-1 (15-7 en prolongation ou TB) Buts pour le Canada : 261 Buts pour les États-Unis : 321

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. Tchéquie
Vendredi 30 mai | 13 h 30 HE | Buffalo, New York | Demi-finale
L’équipe nationale de parahockey du Canada passe en ronde éliminatoire du Championnat mondial de parahockey 2025 et affronte la Tchéquie à la première demi-finale vendredi au LECOM Harborcenter.
Dernier match de chaque équipe
Les Canadiens ont conclu la ronde préliminaire mardi avec une victoire de 4-2 contre la Chine, conservant une fiche parfaite et terminant en tête du groupe A. Dominic Cozzolino a marqué deux fois, brisant l’égalité avec le but de la victoire à 3 min 47 s du dernier tiers. Adam Dixon et Mathieu Lelièvre ont également trouvé le fond du filet pour le Canada, qui a touché la cible à trois reprises en 3 min 38 s au début de la troisième période.
La Tchéquie a donné une bonne frousse aux États-Unis à son dernier match préliminaire mardi, réduisant l’écart à un seul but en troisième période avant de s’incliner 4-3. Michal Geier a inscrit un doublé, et Martin Zizlavsky s’est fait complice des trois filets des siens, obtenant trois mentions d’aide. Patrik Sedlacek a excellé devant le filet, réalisant 25 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La dernière fois que les Canadiens et les Tchèques se sont affrontés, c’était en demi-finale de la Coupe de parahockey 2024 à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Tyler McGregor et Liam Hickey avaient chacun récolté un but et une aide, Cozzolino avait ajouté deux aides, et le Canada avait battu la Tchéquie 3-1 pour accéder au match pour la médaille d’or.
À surveiller
Cozzolino connaît un tournoi à la hauteur de ses performances au Mondial de parahockey il y a un an. Le printemps dernier, à Calgary, il a été nommé Meilleur avant après avoir terminé au troisième rang des pointeurs (7-10—17) et aidé le Canada à mettre fin à une longue disette sans médaille d’or. Le natif de Mississauga avait donné le ton à la rencontre en marquant après seulement 35 secondes de jeu en finale contre les Américains. À Buffalo, Cozzolino est à égalité en tête des pointeurs avec le redoutable Declan Farmer, des États-Unis, avec 13 points (7-6—13) en trois matchs. Pour le moment, il occupe le sixième rang des meilleurs pointeurs de l’histoire d’Équipe Canada avec 172 points (62-110-172) en 126 matchs à l’international, devant Hickey, son partenaire de trio.
Du côté des Tchèques, Filip Vesely affiche déjà un meilleur rendement offensif qu’il y a un an à Calgary, ayant inscrit sept points – toutes des aides – en trois matchs préliminaires, ce qui le place deuxième au chapitre des mentions d’aide, une derrière le défenseur américain Jack Wallace. En Alberta, il avait mené l’offensive des siens avec six points (4-2—6) en cinq matchs. Cette fois-ci, Vesely ne fait pas cavalier seul; Zizlavsky a également sept points (2-5—7), tandis que Geier a six buts en ronde préliminaire, à égalité au troisième rang derrière Farmer (huit) et Cozzolino (sept). La Tchéquie est la seule formation du tournoi à ne pas avoir accordé de but en infériorité numérique au tour préliminaire, ayant neutralisé les cinq occasions de leurs adversaires avec l’avantage d’un homme.
Rétrospective
Les Canadiens ont un dossier parfait contre les Tchèques, ayant remporté chacun des 21 affrontements entre les deux équipes depuis 2009.
Deux autres demi-finales opposaient ces deux nations au Mondial de parahockey, toutes deux gagnées par jeu blanc par le Canada; en 2013, Greg Westlake avait inscrit un doublé dans un gain de 6-0, et en 2023, Cozzolino et James Dunn avaient fait mouche à deux reprises chacun dans un triomphe de 5-0.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 21-0 Buts pour le Canada : 84 Buts pour la Tchéquie : 10

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. Chine
Mardi 27 mai | 10 h HE | Buffalo, New York | Ronde préliminaire
L’équipe nationale de parahockey du Canada dispute son dernier match de la ronde préliminaire mardi matin au Championnat mondial de parahockey 2025 contre la Chine, avec à l’enjeu la première place au classement du groupe A.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a signé un deuxième jeu blanc consécutif en vainquant la Corée au compte de 12-0 dimanche. Dominic Cozzolino a mené la charge avec trois buts et trois mentions d’aide, James Dunn a réussi un tour du chapeau lui aussi, et Tyler McGregor a ajouté deux buts et trois aides à sa fiche. Les Canadiens ont imposé leur volonté tôt dans la rencontre, se donnant une avance de 5-0 dans les cinq premières minutes de jeu. Ils n’ont guère ralenti par la suite, marquant au total 8 buts sur 16 tirs avant le premier entracte. Avec la victoire, le Canada s’est assuré d’une place en demi-finale et d’une participation aux Jeux paralympiques d’hiver de 2026.
La Chine a porté sa fiche à 2-0 en infligeant un revers de 8-0 à l’Allemagne dimanche soir. Tian Jin Tao a inscrit un tour du chapeau en deuxième période, Shen Yi Feng a conclu la rencontre avec deux buts et trois aides, et les Chinois ont dominé les Allemands 35-4 au chapitre des tirs au but.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le dernier affrontement entre les Canadiens et les Chinois remonte à la Coupe de parahockey 2024 à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. McGregor avait fait mouche à trois reprises, Vincent Boily avait réussi un doublé, et le Canada l’avait emporté par la marque de 7-1. Cette victoire avait été le résultat d’un très bel effort collectif où 13 des 15 patineurs canadiens avaient noirci la feuille de pointage, et où Corbin Watson avait repoussé 8 des 9 tirs dirigés vers lui.
À surveiller
Deux jalons importants sont à la portée de James Dunn à Buffalo. À moins d’une blessure, le joueur originaire de Wallacetown, en Ontario, deviendra le 16 e joueur à atteindre le plateau des 100 matchs à l’international lorsque le tournoi prendra fin samedi. Son départ canon en ronde préliminaire le rapproche d’une autre marque importante – en plus de son tour du chapeau contre les Coréens, Dunn a amassé un but et quatre mentions d’aide lors de la victoire de son équipe en lever de rideau contre l’Allemagne, ce qui le laisse à deux points seulement des 100 en carrière avec Équipe Canada. Il deviendrait ainsi le neuvième joueur à atteindre ce total. Et puisque l’on parle de chiffres… Avec ses 9 points (dont son 150 e filet en carrière) en deux matchs jusqu’ici dans le tournoi, McGregor n’est plus qu’à 19 du plateau des 300.
Chez les Chinois, l’offensive est l’affaire de Shen, Tian et Wang Zhi Dong, qui comptent à eux trois 21 points en deux parties. Le trio a inscrit douze des quatorze buts de l’équipe – six pour Tian et trois chacun pour Shen et Wang. Shen continue d’épater au Mondial de parahockey, lui qui avait conclu le tournoi au sommet des pointeurs il y a deux ans à Moose Jaw, avec une récolte de treize buts (dont cinq dans un gain face à l’Italie) et de quatre mentions d’aide, et qui avait inscrit trois buts et trois aides au printemps dernier à Calgary. Shen s’était également illustré à domicile lors des Jeux paralympiques de 2022 à Beijing, où il avait terminé au deuxième rang des pointeurs avec un total de 14 (8-6—14) en six matchs, en plus de mener l’équipe hôte à une médaille de bronze.
Rétrospective
Les deux nations ne se sont affrontées que cinq fois, et chacun de ces duels a été disputé au cours des 18 derniers mois. Les Canadiens ont eu le dessus à chaque occasion, ne concédant aux Chinois que trois buts au total.
L’unique affrontement au Mondial de parahockey entre les deux équipes a eu lieu en demi-finale l’an dernier à Calgary. Le Canada tirait de l’arrière 1-0 après deux périodes, mais Micah Kovacevich et Cozzolino avaient marqué à 24 secondes d’intervalle tôt en troisième pour donner les devants à leur équipe, qui avait fini par remporter ce match enlevant au compte de 2-1, accédant ainsi au match pour la médaille d’or.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 5-0 Buts pour le Canada : 26 Buts pour la Chine : 3

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. Corée
Dimanche 25 mai | 17 h HE | Buffalo, New York | Ronde préliminaire
L’équipe nationale de parahockey du Canada reprend l’action dès dimanche contre la Corée en ronde préliminaire du Championnat mondial de parahockey 2025, au lendemain d’une victoire en lever de rideau du tournoi.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a amorcé la ronde préliminaire
en s’imposant au compte de 11-0 sur l’Allemagne samedi. Tyler McGregor a mené la charge avec une récolte de quatre buts, Dominic
Cozzolino a inscrit un doublé en plus d’amasser trois aides, et James Dunn
a touché la cible une fois et obtenu quatre mentions d’aide. Le jeu des
Canadiens n’a fait que s’améliorer au fil de la rencontre; l’équipe s’était
donné une avance de 1-0 au premier tiers, pour ensuite creuser l’écart à
5-0 en deuxième et ajouter six buts en troisième.
Les Coréens ont pour leur part subi un revers face à la Chine samedi soir dans un match fort en rebondissements. Après avoir effacé un déficit de 2-0 et pris les devants 3-2, ils ont concédé quatre buts sans riposte pour finalement s’incliner 6-3. Kim Young Sung a été le meneur de son équipe avec deux buts, tandis que Lee Jae Woong a offert une excellente performance devant le filet, réalisant 24 arrêts dans un match où la Corée a été dominée 30-7 au chapitre des tirs au but.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiens et les Coréens se sont affrontés en match d’ouverture du Mondial de parahockey 2023 à Moose Jaw, en Saskatchewan. Le Canada s’en était donné à cœur joie lors de ce duel, frappant pas moins de sept fois en première période avant de filer vers une victoire de 15-1. Dominic Cozzolino s’était illustré avec huit points – quatre buts et autant d’aides –, tandis que Dunn (3-2—5), Adam Dixon (2-3—5) et McGregor (2-3—5) avaient chacun obtenu cinq points. Au total, 11 des 13 représentants de l’unifolié avaient noirci la feuille de pointage, et 8 avaient inscrit au moins deux points.
À surveiller
Ce ne sera probablement pas la dernière fois qu’il sera nommé ici, mais on se doit de parler de McGregor. Le capitaine de l’équipe canadienne continue de mener par l’exemple, lui qui a touché la cible à quatre occasions contre les Allemands. Le joueur originaire de Forest, en Ontario, compte maintenant 153 buts à sa fiche en carrière internationale. Il est le troisième seulement dans l’histoire d’Équipe Canada à atteindre le plateau des 150 – Billy Bridges est en tête avec 199, et Greg Westlake (maintenant un entraîneur adjoint avec l’équipe) en a amassé 175 au cours de son illustre carrière. Avec ses quatre buts samedi, McGregor a accumulé 28 points (18-10—28) en 17 parties cette saison. Il a obtenu au moins un point dans 11 de ses 12 derniers matchs, et lors de 14 parties au total durant la présente campagne.
Jung Seung Hwan demeure le moteur de l’équipe coréenne à l’offensive. Celui qui en est à une 11 e participation au Mondial de parahockey avait obtenu huit points (4-4—8) dans le tournoi l’an dernier à Calgary. Il s’agissait du plus haut total pour un joueur qui n’évoluait ni pour les Canadiens ni pour les Américains. Il a d’ailleurs participé au pointage à nouveau dans la défaite face à la Chine. Le joueur de 39 ans avait également terminé au sommet des pointeurs de son équipe lors du Mondial de parahockey 2023 à Moose Jaw, même s’il n’avait obtenu que trois points (2-1—3) en cinq matchs. Jung est une véritable légende du parasport en Corée; il était porte-drapeau lors des cérémonies d’ouverture et de clôture à l’occasion des Jeux paralympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang, où il avait amassé six buts pour aider sa nation, qui accueillait l’événement, à remporter la médaille de bronze.
Rétrospective
L’historique entre les deux nations est sans équivoque. Les Canadiens ont remporté chacun des 39 duels, inscrivant 260 buts au total contre 16 pour les Coréens.
Le Canada et la Corée se sont affrontés en demi-finale lors des deux dernières éditions des Jeux paralympiques d’hiver. Les deux rencontres s’étaient soldées par des jeux blancs en faveur de l’équipe canadienne; McGregor avait amassé deux buts et deux aides dans un gain de 7-0 en 2018 et avait réalisé une performance de quatre buts et deux mentions d’aide lors d’une victoire de 11-0 en 2022.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 39-0 Buts pour le Canada : 260 Buts pour la Corée : 16
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