

La collision semblait plutôt anodine. Cependant, pendant que les joueurs se dispersaient et que le jeu se poursuivait, Garrett Riley était toujours allongé sur le côté dans la zone neutre. Le thérapeute sportif Michael Lenart a sauté sur la glace et a rejoint Riley dès que le coup de sifflet s’est fait entendre. Il a immédiatement fait appel à une assistance médicale. En quelques secondes, le Dr Roy Diklich était aux côtés de Riley et demandait une ambulance.
Riley est un habitué des hôpitaux. À 15 ans, il a reçu un diagnostic d’ostéosarcome et s’est fait remplacer le genou gauche par une prothèse articulaire pour essayer de sauver le reste de sa jambe. Sept ans plus tard, l’apparition d’une infection a causé un choc septique chez Riley. Alors âgé de 22 ans, il a dû subir une amputation au-dessus du genou. Depuis cette opération en 2017, il a composé avec des problèmes liés à son membre résiduel, notamment des douleurs extrêmes nécessitant quelques interventions chirurgicales supplémentaires.
Les choses ont tellement mal tourné que la jeune étoile montante du parahockey a dû abandonner temporairement son sport après la saison 2018-2019, un an seulement après le début de sa carrière au sein de l’équipe nationale. Le natif de Brantford, en Ontario, craignait que ce soit la fin de son aventure au hockey, et la douleur ne diminuait pas.
« J’ai subi trois interventions chirurgicales à mon membre résiduel au cours des deux dernières années et demie pour essayer de soulager la douleur que j’ai constamment, tous les jours, explique Riley. Malheureusement, aucune des interventions n’a vraiment fonctionné, ce fut donc un gros pas de recul dans ma carrière. »
En août 2021, Riley a subi une nouvelle résection de son membre résiduel quelques semaines seulement avant le camp de sélection de l’équipe nationale de parahockey du Canada. Il se sentait déjà comme un négligé après avoir été absent du programme pendant deux ans et, physiquement, il n’était pas au sommet de sa forme. L’entraîneur-chef Ken Babey ne l’a toutefois pas vu de cette façon. Il a vu un jeune joueur au talent brut revenir dans le giron. Babey était enthousiasmé par ce jeune espoir.
Nous espérions que Garrett se présenterait au camp de sélection prêt à jouer cette saison et il l’a fait, a déclaré Babey. Il a mérité une place dans l’équipe et commençait vraiment à s’imposer [au début de l’année]. »
Au terme du camp, Riley envisageait la saison d’un bon œil. Le premier obstacle sur la route vers les Jeux paralympiques d’hiver de 2022 avait été franchi, l’entraînement allait bon train, et le calendrier de la saison, qui comprenait notamment un voyage à St. Louis en début de saison pour une série de deux matchs contre les États-Unis, s’annonçait bien.
La semaine a bien commencé, mais était chargée. Avec deux entraînements par jour pour entamer la semaine, les journées à l’aréna étaient longues, et l’équipe passait beaucoup de temps ensemble. Tout le monde était aussi curieux à propos de l’aréna – les matchs allaient se dérouler à l’extérieur. Cependant, quand l’équipe est arrivée à St. Louis, les travaux pour la préparation de la glace n’avaient même pas encore commencé. Chaque jour, la troupe canadienne se présentait et s’enquérait des progrès.
Tout le monde a été surpris quand la glace était prête pour la première mise au jeu le 29 octobre, et l’excitation était palpable. Les partisans ont commencé à arriver, dont une famille de quatre personnes originaire du nord de la frontière, vêtue fièrement de rouge et de blanc. Riley était anxieux à l’idée de retourner sur la glace dans l’uniforme unifolié, mais la nervosité a disparu pendant la période d’échauffement.
Le Canada a pratiqué un style robuste dès la mise au jeu initiale, ce qui n’est pas une surprise étant donné qu’il s’agissait de la première rencontre entre ces deux rivaux depuis le match pour la médaille d’or du Championnat mondial de parahockey 2021 du CIP, alors que le premier prix avait échappé aux Canadiens. Riley n’était pas du nombre en 2021, mais toute l’équipe estimait qu’il était important de s’imposer tôt dans le match.
Riley en était seulement à sa deuxième présence en première période, son équipement était même encore sec. Il s’est avancé en zone neutre pendant que l’attaquant américain Brody Roybal se dirigeait vers une rondelle libre. Voyant qu’il n’aurait aucun moyen d’atteindre la rondelle avant l’Américain, Riley prévoyait mettre Roybal en échec. Le défenseur canadien Adam Dixon avait le même plan. Roybal a vu venir Dixon et a freiné à temps. Riley a frappé la bande de plein fouet et s’est arrêté net, juste au moment où la luge de Dixon l’a frappé. Personne ne sait comment la jambe de Riley est sortie de la sangle, mais elle a encaissé toute la force du coup; les deux os de son mollet ont été fracturés.
Je me souviens que j’avais les yeux fermés pendant qu’ils essayaient de me sortir de ma luge et de m’installer sur la civière, et quelqu’un m’a attrapé la main, se souvient Riley. C’était (le responsable de l’équipement) A.J. Murley, et je lui serai toujours reconnaissant pour ce moment-là. »
Diklich a accompagné Riley dans l’ambulance jusqu’à l’hôpital et a parlé à l’équipe de soins de St. Louis. Étant lui-même médecin urgentologue, Diklich a vu son lot de mauvaises fractures. Il était là quand ils ont essayé de retirer l’équipement de Riley, mais ils ont dû endormir l’attaquant pour le faire. Et une fois l’équipement retiré, la raison était évidente. Riley avait une fracture ouverte; le tibia avait traversé la peau. Une blessure difficile à gérer pour quiconque, encore plus pour quelqu’un qui n’a qu’une seule jambe.
À peine huit heures plus tard, Riley était opéré. Une tige fut installée pour soutenir son tibia, et il se sentait assez fort pour tenter de marcher le lendemain. Cela s’est avéré trop difficile, et les plans pour ramener Riley à la maison à bord d’un vol commercial ont été abandonnés. Le coordonnateur de l’équipe, Mitchell Furlotte, a attendu quelques jours avec Riley à St. Louis jusqu’à ce qu’un vol médical puisse être organisé.
Rentrer à la maison n’a pas été la partie la plus difficile de cette mésaventure. La blessure de Riley s’est produite à seulement 127 jours du début des Jeux de Beijing. Un rétablissement normal d’une fracture ouverte prend environ deux ou trois mois, mais c’est beaucoup de temps à l’écart pour un athlète de haut niveau qui s’entraîne six jours par semaine au gymnase ou sur la glace, surtout au cours d’une année paralympique. Riley a donc décidé sur le champ de ne pas rester aussi longtemps à l’écart et que sa blessure ne l’empêcherait pas de faire partie de l’équipe, pas après tout ce qu’il avait traversé au cours des deux dernières années.
« Ça m’a définitivement traversé l’esprit au début que ma saison était terminée, dit Riley. Mais ensuite, je me suis dit que j’en avais assez de traîner sans rien faire, donc si quelque chose tournait mal, ça tournait mal, mais à ce moment-là, j’avais juste besoin de me pousser et de reprendre l’action. »
Deux semaines après la collision, Riley était de retour au gymnase. Il faisait uniquement des entraînements des bras, mais il s’efforçait de ne rien perdre de tout ce qu’il avait gagné au cours de l’année. Il était en contact constant avec le personnel de soutien de l’équipe et a même travaillé avec des préparateurs physiques qu’il connaissait grâce à son expérience avec Équipe Ontario. Travailler seul dans le gymnase pendant plus d’un mois a été difficile pour Riley, mais il s’est concentré sur son objectif et a progressé un peu chaque jour.
Ce n’était rien d’alarmant au début, mais pour Riley, cela lui a rappelé des souvenirs de son cancer à l’adolescence et de l’infection qui lui a finalement coûté sa jambe gauche. Ce furent deux semaines tendues, tout le monde dans la vie de Riley retenant son souffle et attendant de voir s’il pouvait combattre l’infection. Soudainement, reprendre le hockey n’était plus la priorité. Sauver la seule jambe qui lui restait était tout ce qui comptait.
J’ai juste continué à faire des choses que je pouvais contrôler et que je pouvais faire pour m’aider à reprendre le dessus et à arriver au niveau où je devais être », dit Riley.
Il a rejoint l’équipe nationale à Calgary en décembre pour un camp d’entraînement (qui remplaçait la Coupe de parahockey Canadian Tire qui avait été annulée), bien qu’il n’avait toujours pas été autorisé à sauter sur la glace. Pendant les entraînements, le préparateur physique de l’équipe Bryan Yu apportait un appareil cardio au bord de la patinoire pour que Riley puisse voir ce qui se passait sur la patinoire. Pour la première fois en six semaines, il avait vraiment l’impression de faire partie de l’équipe.
Toutefois il y avait toujours la question de son retour sur la glace. Le médecin orthopédiste de l’Ontario a adopté une approche beaucoup plus conservatrice que Riley aurait souhaitée, mais compte tenu de l’étendue de la blessure et de l’infection, il n’y avait pas vraiment de choix. Même avec la protection de la luge, reprendre l’entraînement complet, surtout avec contact, avant que la blessure ne soit suffisamment guérie pourrait avoir des effets néfastes à long terme. De plus, Riley utilisait toujours sa jambe pour garder l’équilibre quand il patinait, ce qui, selon lui, causait encore de la douleur quand il a finalement reçu l’autorisation des médecins pour reprendre l’entraînement.
Deux mois jour pour jour après l’accident – le 29 décembre – Riley était de retour sur la glace. C’était lors d’un entraînement à Toronto avec trois autres membres de l’équipe basés en Ontario. Il a travaillé seul pendant un certain temps, se familiarisant avec sa luge et sa jambe, avant de participer à des exercices avec le reste des joueurs. C’était une belle journée et, au fur et à mesure que la nouvelle de son retour se répandait dans l’équipe, un regain d’énergie se faisait aussi sentir.
« Faire partie de son cheminement, de le voir simplement monter dans une luge, sans même vraiment penser que cela signifiait qu’il allait rejouer à un niveau compétitif ou être en mesure de faire partie de l’équipe fut vraiment spécial, explique Lenart. Mais la réalité est qu’il avait manqué une grande partie du temps d’entraînement et, à ce niveau, chaque période à l’écart est une période dont profitent vos coéquipiers et adversaires, mais pas vous. »
Riley a rapidement réalisé la même chose; ces deux mois de récupération avaient nui à sa forme physique et à son rythme. S’il voulait avoir une chance de percer la formation de l’équipe paralympique, il aurait besoin de plus de temps de glace, d’un entraînement plus spécifique et de plus de travail avec les entraîneurs, mais les options étaient limitées chez lui en Ontario. Babey a suggéré à Riley de venir à Calgary au début de janvier pour travailler avec lui et les joueurs basés en Alberta, mais aussi pour avoir des séances ciblées avec Yu et le personnel de soutien.
C’était une grosse commande. L’équipe prévoyait déjà une centralisation d’un mois dans une bulle avant les Jeux paralympiques, et cela ajouterait trois semaines de plus loin de chez lui – plus de neuf semaines au total si Riley se taillait un poste au sein de la formation définitive. C’était l’objectif; au cours de la dernière année, Riley n’avait pensé à rien d’autre qu’à porter l’uniforme du Canada à Beijing. Trois semaines supplémentaires n’allaient pas le dissuader de tout essayer pour exceller quand les entraîneurs prendraient leurs décisions au début février pour parachever la formation.
Vingt joueurs avaient été sélectionnés au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada en septembre, mais seulement 17 allaient participer aux Jeux. Riley savait que ses chances étaient bonnes, mais il n’en était pas moins nerveux le jour où l’appel est finalement arrivé.
« Cet appel Zoom était vraiment émouvant, dit Babey. La façon dont il s’est battu pour revenir, je pense qu’il a gagné beaucoup de respect de la part de ses coéquipiers, et je sais qu’il a gagné celui du personnel d’entraîneurs et du personnel de soutien. »
À ce moment, Riley a été récompensé pour tout ce qu’il avait traversé dans sa vie. Le cancer, une amputation, des douleurs chroniques, chirurgie après chirurgie, une jambe fracturée; tout avait mené au point où il aurait une chance de réaliser un rêve d’enfance et de représenter son pays.NEW YORK, NY – La LNH, USA Hockey et Hockey Canada ont annoncé aujourd’hui la tenue de la toute première édition de la Classique de hockey Reeve dans le cadre d’un match qui mettra en vedette les meilleurs athlètes masculins de hockey luge qui font partie des équipes nationales de parahockey des États-Unis et du Canada. Les rivaux internationaux s’affronteront à l’aréna Kasabuski de Boston en soutien à la Fondation Christopher-et-Dana-Reeve. Les séances d’entraînement des équipes et le match seront ouverts au public, mais les places seront limitées. Les partisans pourront aussi suivre le match en direct sur USAHockeyTV.com .
Sur la scène internationale, les deux pays comptent sur de puissantes formations qui ont cumulé un nombre impressionnant de médailles. Les États-Unis ont remporté 28 médailles d’or aux Jeux paralympiques et 46 médailles d’or aux Championnats du monde. L’équipe est dirigée par le vétéran Josh Pauls et compte sur trois vétérans de l’armée américaine, dont deux ont reçu le Purple Heart. De son côté, le Canada a mis la main sur 17 médailles d’argent et trois médailles de bronze aux Jeux paralympiques, ainsi que sur 28 médailles d’or, 34 médailles d’argent et quatre médailles de bronze aux Championnats du monde. Tyler McGregor est le capitaine de l’équipe canadienne depuis maintenant six saisons. Ces deux rivaux internationaux se rendront à Boston pour un camp d’entraînement qui fera partie de leurs préparatifs en vue de leurs compétitions internationales.
La Fondation Christopher-et-Dana-Reeve , partenaire de la NHL Foundation U.S., se consacre à la guérison des lésions de la moelle épinière et à l’amélioration de la qualité de vie des personnes et des familles touchées par la paralysie. Acteur, militant, partisan de hockey et gardien de but, Christopher Reeve est paralysé depuis son accident ayant causé une grave lésion de la moelle épinière. Sa femme Dana et lui ont travaillé sans relâche afin de trouver les meilleures recherches et d’apporter leur soutien aux patients et aux familles vivant avec la paralysie. La vision de la Fondation Reeve est celle d’un monde où les lésions de la moelle épinière n’entraînent pas la paralysie, et où la paralysie n’affecte pas la qualité de vie. Les soins d’aujourd’hui, la guérison de demain. La Classique de hockey Reeve contribuera au financement de remèdes contre la paralysie. À ce jour le Centre national de ressources sur la paralysie de la Fondation Reeve a accordé 22 subventions en soutien à des programmes de hockey luge.
Pour célébrer la toute première Classique de hockey Reeve, la LNH, l’AJLNH et les Bruins de Boston organisent un événement d’essai gratuit du hockey luge qui aura lieu le 18 février à l’aréna Kasabuski. Les filles et les garçons âgés de 4 à 17 ans auront ainsi l’occasion d’essayer le hockey luge, quel que soit leur niveau d’habiletés. Cet événement est ouvert à tous et vise à inspirer les enfants à la recherche d’un nouveau parasport à pratiquer. L’équipement, l’encadrement et le soutien seront offerts par Spaulding Adaptive Sports Centers et Northeast Passage Sled Hockey. Les joueurs souhaitant essayer le hockey luge sont invités à s’inscrire ici .
Horaire
Tous les événements se dérouleront à la patinoire Kasabuski (201 Forest St, Saugus, MA 01906) et sont ouverts aux médias et au public. La capacité est limitée.
Mardi 18 février
9 h à 10 h 30 – Classique de hockey Reeve : Séance d’entraînement de l’équipe américaine
10 h 40 à 12 h 10 – Classique de hockey Reeve : Séance d’entraînement de l’équipe canadienne
12 h 15 à 14 h 00 – Événement « Essayez le hockey luge gratuitement »
Mercredi 19 février
18 h à 21 h – Présence de la Coupe Stanley et occasion photo
18 h à 20 h 30 – Classique de hockey Reeve
La Classique de hockey Reeve fait partie d’un engagement de longue date à appuyer le parahockey dans toutes ses formes par la LNH, l’AJLNH et les 32 clubs du circuit. La Ligue a été un partenaire présentateur de longe date de la Classique de hockey luge de USA Hockey . Plus récemment, la LNH a annoncé un partenariat avec le Warrior 4 Life Fund , un soutien financier pour trois programmes de hockey adapté avec les Islanders de New York, et à la croissance du hockey luge et du hockey adapté avec les Hurricanes de la Caroline. De plus, le Fonds de croissance de l’industrie de la LNH/AJLNH a aidé des programmes d’aprentissage de hockey luge dans des marchés de la LNH, notamment à Tampa Bay et à Calgary.
CHARLOTTETOWN, Île-du-Prince-Édouard – L’équipe nationale de parahockey du Canada a remporté la médaille d’argent à la Coupe de parahockey 2024 après s’être inclinée par la marque de 4-1 contre les États-Unis au match pour la médaille d’or samedi soir à Charlottetown. Tyler McGregor (Forest, Ont.) a inscrit le seul but du Canada, créant l’égalité à 10 min 15 s en première période. Cette égalité a persisté jusqu’à ce que les Américains se distancent de leurs adversaires tôt au dernier tiers. Corbin Watson (Kingsville, ON) a offert une performance étincelante de 17 arrêts devant le filet du Canada, qui a été dominé 21-12 par les États-Unis au chapitre des tirs au but. « Notre équipe a bien joué selon son identité », a affirmé Adam Dixon (Midland, ON). J’aime ce tournoi. On a pu montrer la profondeur de nos trois lignes à l’attaque. Il nous reste simplement à continuer de faire notre travail, de poser les bons gestes chaque jour lorsqu’on n’est pas à l’aréna, mais à la maison, et on verra une amélioration à notre prochaine compétition. » Declan Farmer a inscrit un but et deux aides pour les Américains, égalant ainsi les Canadiens Greg Westlake (2011) et Brad Bowden (2011) pour le record du plus haut total de point en une édition du tournoi avec une récolte de 18 points, en plus d’établir une nouvelle marque au tournoi avec 11 buts. Le Canada a battu la Tchéquie et la Chine avant de s’incliner aux mains des États-Unis lors du dernier duel de la ronde préliminaire, puis a obtenu son billet en vue du match pour la médaille d’or en défaisant la Tchéquie 3-1 en demi-finale. McGregor a été le meilleur pointeur du tournoi avec neuf points, inscrivant sept buts et deux aides en cinq rencontres. « De manière générale, nous avons su jouer en fonction de notre identité », a affirmé l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON). J’ai vraiment aimé notre travail en échec avant ce soir, nous avons généré quelques occasions et réussi à nous installer en zone offensive. Au bout du compte, nos adversaires nous ont surpassés en troisième période. J’ai beaucoup aimé la croissance de nos jeunes joueurs, notamment. Pendant la plupart des matchs, dont ce soir, tous les joueurs que nous avons envoyés sur la glace ont trouvé le moyen de contribuer, que ce soit en noircissant la feuille de pointage ou en effectuant une présence qui change l’allure de la rencontre. » La Chine bat la Tchéquie et remporte la première médaille de bronze de son histoire Plus tôt aujourd’hui, la Chine a gagné sa toute première médaille de bronze à la Coupe de parahockey grâce à un jeu blanc de 4-0 aux dépens de la Tchéquie lors du match pour la médaille de bronze. Yifeng Shen a mené l’offensive de la Chine avec deux buts, tandis que Yanzhao Ji a repoussé 12 tirs pour réussir le blanchissage. Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale de parahockey du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram, en utilisant le mot-clic #CoupeDeParahockey.
« Je me suis effondré et je me suis mis à pleurer comme un gros bébé. J’étais tellement émotif et brûlé mort. J’étais si fier de moi. »
C’était le matin du 28 juillet dernier.
Vincent Boily venait enfin d’atteindre le sommet du mont Kilimandjaro. Le toit de l’Afrique, en Tanzanie.
Un long périple jusqu’à 5 895 m d’altitude qu’il a complété en marchant plus de 90 km avec des orthèses tibiales, accompagné de dix adeptes de la randonnée et de plusieurs guides.
« J’ai fait des câlins avec les autres et j’ai partagé ma fierté avec eux », confie Vincent, qui était l’un des plus jeunes du groupe, à 24 ans.
Le jeune homme de Saint-Eustache avait besoin d’un autre défi dans sa vie, malgré qu’elle lui en avait donné plusieurs jusque-là. Et il voulait donner une visibilité à son sport, le parahockey, tout en amassant des sommes pour la Fondation moelle épinière et motricité Québec.
« Je voulais prouver aux gens que, même si j’étais handicapé, je pouvais faire quelque chose d’extraordinaire que même des personnes avec leurs capacités complètes auraient de la misère à réussir. »
Ce défi, il l’avait choisi. Contrairement à celui qui s’est présenté sur son chemin, bien malgré lui, le 26 décembre 2017.
Vincent était de passage dans sa région natale du Saguenay–Lac-Saint-Jean pour le temps des fêtes.
Quelques jours plus tard, il devait aller rejoindre sa nouvelle équipe de la LHJMQ, l’Océanic de Rimouski, et son bon ami du hockey mineur, Alexis Lafrenière.
Il roulait à motoneige avec son parrain. Sur des pistes glacées, il a pris une courbe trop vite et a été violemment éjecté du véhicule. Vincent a subi de nombreuses fractures.
Mais surtout, une paralysie incomplète de la moelle épinière a changé à jamais la trajectoire de sa vie.
Il a passé plusieurs mois à l’hôpital et a dû réapprendre à marcher.
« C’est inhumain ce que j’ai enduré à l’hôpital. J’avais mal aux heures. Je suis passé de 160 à 120 livres en raison des chirurgies et de ma longue hospitalisation. »
Joueur de hockey rapide et habile au petit gabarit, Vincent avait toujours dû redoubler d’ardeur pour atteindre les plus hauts niveaux du hockey mineur avec les Vikings de Saint-Eustache de la LHM18AAAQ.
Mais, cette fois, plus que jamais, il avait besoin d’aide pour traverser la plus grande épreuve de sa vie.
Une aide qui lui a permis de développer une force de caractère insoupçonnée.
« Mes parents ont été des superhéros, encore plus que moi. Ma mère m’a accompagné chaque jour et mon père chaque soir pendant tout mon séjour à l’hôpital. Ensuite, ma mère a pris un an de congé pour s’occuper de moi à la maison. Sans mes parents, je n’aurais pas pu sortir de mon accident aussi fort. »
Son retour à la maison, après environ cinq mois à l’hôpital et au centre de réadaptation, a probablement été encore plus difficile pour lui. Une fois la poussière retombée, il a vécu une sévère dépression.
« Ça a vraiment crashé pour moi. Mes amis retournaient à leurs camps de hockey. Je n’étais pas encore autonome. J’ai remis mes patins et j’ai réalisé que mon rêve d’aller plus loin au hockey était terminé. Tout ce que j’avais fait en physio, c’était dans l’esprit de pouvoir rejouer. »
En janvier 2019, un peu plus d’un an après son accident, Vincent a décidé de reprendre sa vie en main.
« Je suis parti seul en Australie pendant trois mois. J’avais besoin de faire quelque chose par moi-même pour retrouver mes repères. J’ai profité de la vie en faisant du surf et ça m’a vraiment fait du bien. Mais à mon retour, il me manquait quelque chose. J’avais toujours été un athlète et je carburais encore à ça. »
À la recherche des sensations qui le faisaient vibrer lorsqu’il jouait au hockey, Vincent a essayé l’aviron et le paracyclisme.
« Patrick Desnoyers [le capitaine d’Équipe Québec au parahockey], avec qui je faisais de la physio, n’arrêtait pas de m’inciter à essayer le parahockey. Moi j’avais fait mon deuil du hockey depuis mon accident et je ne voulais pas pratiquer ce sport différemment.
« Finalement, je me suis laissé tenter et j’ai aimé ça. À ma première saison en 2021-2022, j’ai été choisi par Équipe Québec. »
Déjà très habile au hockey debout, Vincent s’est rapidement adapté à son nouveau sport. Si bien qu’il a été sélectionné par l’équipe nationale de parahockey du Canada pour la saison 2022-2023.
Cette découverte a véritablement donné un nouveau souffle à sa vie.
Au Championnat mondial de parahockey 2024 en mai dernier à Calgary, Vincent a participé à la magnifique conquête de la médaille d’or du Canada. Depuis 2017, le titre mondial avait échappé à l’équipe nationale, mais une victoire serrée de 2-1 en finale contre les puissants Américains a permis à Vincent et à ses coéquipiers de prendre place au sommet de leur sport.
« Je rêvais de représenter mon pays quand je jouais au hockey dans ma cave plus jeune. Je n’avais jamais vécu une victoire contre les États-Unis depuis mes débuts, et de réussir ça avec mes frères qui sont devenus tellement importants dans ma vie, c’était vraiment émouvant. »
À peine deux mois après avoir vécu l’euphorie du Mondial, Vincent s’est envolé vers la Tanzanie pour y rejoindre un groupe d’inconnus avec qui il allait faire équipe dans son ascension du mont Kilimandjaro.
Il était le seul Canadien. Et le seul avec un handicap.
« Après la première journée, j’étais complètement brûlé, dit-il en riant. J’avais un peu sous-estimé l’ampleur de la tâche, mais je savais que j’étais capable. »
Comme avec ses coéquipiers sur la glace, Vincent a tissé des liens étroits avec ses partenaires de marche et les nombreux guides de l’aventure.
« On est devenus hyper proches, on s’est appuyés les uns les autres au fil des jours. »
Chaque journée de marche d’un camp à l’autre se faisait à un rythme lent, mais le poids des kilomètres jumelé à l’acclimatation à l’altitude rendait la tâche de plus en plus ardue. Malgré ses limitations physiques, Vincent n’a jamais senti qu’il ralentissait le groupe.
Au-delà du défi physique qu’il affrontait, Vincent avait un atout dont il comptait bien se servir jusqu’à la toute fin pour survivre à la dernière montée jusqu’au sommet, qui l’a forcé à puiser dans ses dernières réserves.
« Mon niveau mental était tellement solide, étant donné ce que j’avais vécu après mon accident. Ce qui me motivait le plus, c’est que les médecins m’avaient dit que je ne pourrais plus marcher. Je me disais : check-moi aujourd’hui, check-moi aujourd’hui! »
Au début de la nuit, après la sixième journée de marche, Vincent et son groupe ont amorcé l’ultime étape : une montée d’environ neuf heures jusqu’au plus haut sommet de l’Afrique. Deux personnes de son groupe avaient déjà été contraintes à l’abandon en raison de l’altitude (et deux autres allaient devoir s’arrêter aussi par la suite).
« Je ressentais l’altitude à un niveau vraiment extrême. J’étais comme un robot, je ne contrôlais pas mon corps ni mon esprit. Personne ne parlait, tout le monde survivait. »
« Quand je suis arrivé près du sommet, je voyais la pancarte du haut de la montagne à environ 200 m, mais je n’arrivais pas à m’y rendre. J’arrêtais aux 30 m. J’ai puisé dans une réserve que je ne savais même pas que j’avais et je me suis rendu. »
C’est à ce moment qu’il a fondu en larmes, si fier d’avoir encore une fois repoussé ses limites.
Et quel sera son prochain défi maintenant, outre sa participation à la Coupe de parahockey 2024 à Charlottetown en décembre?
« Je souhaite représenter mon pays aux prochains Jeux paralympiques. Je veux devenir la meilleure version de moi-même au parahockey et un ambassadeur pour mon sport. »
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a procédé à l’annonce des 18 joueurs qui feront partie de l’équipe nationale de parahockey à la Coupe de parahockey 2024, du 8 au 14 décembre, à Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard. Trois gardiens de but, cinq défenseurs et dix avants ont été choisis par l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON/Université York, SUO) et le responsable des activités hockey Adam Janssen (Richmond Hill, ON). Les entraîneurs adjoints Steve Arsenault (Spruce Grove, AB), Mike Fountain (Gravenhurst, ON), Liam Heelis (Georgetown, ON), Boris Rybalka (Vernon, BC) et Greg Westlake (Oakville, ON) ont également participé au processus de sélection. « La Coupe de parahockey est un superbe événement qui nous permet de mettre notre sport en lumière auprès de la population canadienne, et nous sommes vraiment contents de revenir à Charlottetown cette année pour tenir ce tournoi, a déclaré Herrington. Nous nous attendons à une forte opposition de la Chine, des États-Unis et de la Tchéquie, et le groupe que nous avons assemblé sera prêt à compétitionner et à représenter le pays le mois prochain. » La formation comprend 16 joueurs qui ont remporté une médaille d’or au Championnat mondial de parahockey 2024 (Armstrong, Boily, Burnett, Cozzolino, Dixon, Dunn, Halbert, Henry, Hickey, Jacobs-Webb, Kingsmill, Kovacevich, Lavin, Lelièvre, McGregor, Watson). Les sélections au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada ont été effectuées à partir de la liste de 32 athlètes qui ont pris part au camp d’évaluation tenu du 27 septembre au 2 octobre à Elmira, en Ontario. TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les matchs pour des médailles le samedi 14 décembre; veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails. Tous les matchs de la ronde préliminaire et des demi-finales seront diffusés en direct sur le Web au HNLive.ca. Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale de parahockey du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.
OSTRAVA, Tchéquie – L’équipe nationale de parahockey du Canada a obtenu la médaille d’argent pour une troisième fois de suite à la Coupe internationale de parahockey 2024, s’inclinant par la marque de 5-3 devant les États-Unis dans le match pour la médaille d’or à l’Ostravar Aréna. Auren Halbert (Calgary, AB), Dominic Cozzolino (Mississauga, ON) et James Dunn (Wallacetown, ON) ont fait mouche pour le Canada dans une reprise du match pour la médaille d'or du Championnat mondial de parahockey 2024. Les États-Unis ont répliqué rapidement après chaque but des Canadiens, obtenant deux buts en supériorité numérique de Declan Farmer (Clearwater, FL), ce qui leur a permis de terminer le tournoi avec une fiche parfaite de 5-0, grâce entre autres à deux victoires contre le Canada. « Nous comprenons bien notre identité en tant qu’équipe, et nous savons de quelle façon nous devons jouer match après match, a exprimé l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON/Université York, SUO). Je pense qu’aujourd'hui et hier, nous avons fait les choses de la bonne manière, et ça nous a donné une chance de gagner.C’est difficile de triompher à ce niveau, c’est souvent les petits détails qui font la différence, et ce soir, les États-Unis ont eu le dessus dans cet aspect. » Le Canada avait obtenu un dossier de 2-1 en ronde préliminaire, ayant défait l’Italie à son premier match du tournoi, pour ensuite baisser pavillon contre les États-Unis et vaincre la Tchéquie. Les Canadiens ont ensuite confirmé leur participation au match pour la médaille d’or en battant les Tchèques 1-0 en demi-finale samedi. Adam Kingsmill (Smithers, BC) a été efficace devant le filet, réalisant 22 arrêts, tandis que la performance de Dunn , qui a marqué au troisième tiers, lui a valu le titre de Joueur du match du Canada. « Nous avons constaté une énorme progression cette semaine, en particulier de la part de nos jeunes joueurs. Plusieurs ont dû jouer plus de minutes que ce à quoi ils sont habitués. Des gars comme Vincent Boily (Alma, QC) et Shawn Burnett (McMasterville, QC) ont démontré à quel point ils ont travaillé fort cet été, a ajouté Herrington . Quand on gagne un gros tournoi comme le Mondial de parahockey, on se demande toujours si les joueurs vont revenir sans avoir nécessairement le couteau entre les dents, mais plusieurs nous sont revenus dans la meilleure forme de leur vie. Je ne retiens que du positif de nos deux dernières semaines. » L’équipe nationale de parahockey du Canada amorcera désormais ses préparatifs en vue de la Coupe de parahockey 2024, qui aura lieu du 8 au 14 décembre à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Les forfaits complets de billets sont maintenant en vente .
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ELMIRA, Ontario – Hockey Canada a procédé à l’annonce des 18 joueurs qui représenteront le pays au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada à la Coupe internationale de parahockey (IPH), qui aura lieu du 7 au 13 octobre à Ostrava, en Tchéquie .
Trois gardiens de but, cinq défenseurs et dix avants ont été choisis par l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON/Université York, SUO) et le responsable des activités hockey Adam Janssen (Richmond Hill, ON) . Les entraîneurs adjoints Mike Fountain (Gravenhurst, ON) , Boris Rybalka (Vernon, BC) et Greg Westlake (Oakville, ON) ont également participé au processus de sélection.
« C’est emballant pour nous de commencer notre saison 2024-2025 à l’étranger, a déclaré Herrington. Nous voulons bâtir sur nos succès au Mondial de parahockey et poursuivre notre développement et notre croissance comme groupe. Le camp d’évaluation a été relevé, et nous avons hâte d’affronter trois bonnes équipes en Tchéquie. »
La formation comprend 14 joueurs qui ont remporté une médaille d’or lors du Championnat mondial de parahockey 2024 (Armstrong, Boily, Burnett, Cozzolino, Dixon, Dunn, Halbert, Henry, Jacobs-Webb, Kingsmill, Kovacevich, Lelièvre, McGregor, Watson) . Les sélections au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada ont été effectuées à partir de la liste de 32 athlètes qui ont pris part au camp d’évaluation tenu du 27 septembre au 3 octobre au Woolwich Memorial Centre d’Elmira, en Ontario.
Le Canada débute son tournoi à la Coupe IPH contre l’Italie à 9 h HE / 6 h HP le 7 octobre. Il affrontera également les États-Unis (8 octobre) dans une reprise du match pour la médaille d’or du Mondial de parahockey, puis l’équipe hôte de la Tchéquie (10 octobre) en ronde préliminaire. Les demi-finales auront lieu le 12 octobre, et les matchs pour les médailles se tiendront le 13 octobre.
Hockey Canada a aussi dévoilé son personnel de soutien qui se rendra à Ostrava :
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CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom des 32 athlètes qui participeront au camp d’évaluation de l’équipe nationale de parahockey du Canada qui se tiendra du 27 septembre au 2 octobre au Woolwich Memorial Centre d’Oakville, en Ontario. Au total, ce sont cinq gardiens de but, onze défenseurs et seize avants – y compris les seize membres de la formation qui a remporté la médaille d’or au Championnat mondial de parahockey 2024 à Calgary – qui ont été sélectionnés par l’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON) et ses adjoints Mike Fountain (Gravenhurst, ON), Boris Rybalka (Vernon, BC) et Greg Westlake (Oakville, ON).
« Ce camp marque une étape importante de notre parcours, nous qui tenterons cette saison de défendre notre titre mondial, a déclaré Herrington. Nous pourrons compter sur le retour de nos vétérans, à qui viendra se greffer un groupe de jeunes au talent prometteur qui voudront certainement faire tourner les têtes. C’est l’occasion pour tout le monde de se rassembler et de commencer à travailler ensemble pour incarner les valeurs d’Équipe Canada. »
Des séances d’entraînement sur glace et hors glace ainsi que trois matchs intraéquipes (28-30 sept.) seront au programme à des fins d’évaluation et de préparation en vue des compétitions internationales à venir. Au terme du camp d’évaluation, l’équipe nationale de parahockey du Canada mettra le cap sur Ostrava, en Tchéquie, où se tiendra la Coupe internationale de parahockey du 7 au 13 octobre . Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale de parahockey du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok .
CALGARY, Alberta –Quatre mois après avoir mené l’équipe nationale de parahockey du Canada à sa première médaille d’or en sept ans au Championnat mondial de parahockey 2024, Hockey Canada annonce que les membres de son personnel entraîneur font un retour pour la saison 2024-2025.
L’entraîneur-chef Russ Herrington (Unionville, ON/Université York, SUO) prendra place derrière le banc pour une troisième saison. Il sera épaulé par les adjoints Mike Fountain (Gravenhurst, ON), Boris Rybalka (Vernon, BC) et Greg Westlake (Oakville, ON).
« Nous sommes ravis d’avoir notre personnel champion du monde de la saison dernière avec nous », a déclaré Adam Janssen (Richmond Hill, ON) , responsable des activités hockey. « Après une année marquée de succès et couronnée par une conquête de l’or au championnat mondial à Calgary le printemps dernier, nous croyons que le fait d’avoir le même personnel expérimenté à nouveau réuni permettra à nos athlètes de connaître du succès lors de cette nouvelle saison. »
Les membres du personnel entraîneur ont été sélectionnés par Janssen, en collaboration avec, Jesse Albers (Victoria, BC), vice-président, fonctionnement et Scott Salmond (Creston, BC) , premier vice-président de la haute performance et des activités hockey.
Herringtona été nommé entraîneur-chef de l’équipe nationale de parahockey du Canada en août 2022 après avoir été un entraîneur adjoint à différents moments pendant sept saisons. Depuis 2015, il a remporté un total de dix médailles (deux d’or et huit d’argent), dont l’or au Championnat mondial de parahockey en 2017 et en 2024. Il a également mis la main sur des médailles d’argent aux éditions 2022 et 2023 de la Coupe de parahockey à titre d’entraîneur-chef, ainsi qu’au Mondial de parahockey 2023. Herrington a aussi agi à titre d’entraîneur adjoint aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022, où il a obtenu l’argent. Il est à la barre de l’équipe de hockey masculin de l’Université York depuis 2017.
Fountain entame sa septième année avec Équipe Canada, après avoir passé cinq saisons à titre de consultant des gardiens de but et aidé l’équipe à remporter une médaille d’argent aux Jeux paralympiques de 2022. Entraîneur adjoint depuis 2022, Fountain a gagné cinq médailles (une d’or et quatre d’argent) avec l’équipe, dont l’or au Mondial de parahockey 2024 et l’argent en 2023. Sur la patinoire, Fountain a représenté le Canada deux fois sur la scène internationale, soit lors du Championnat mondial junior 1992 de l’IIHF et de la Coupe Spengler 1992. Il a aussi connu une carrière professionnelle de 17 ans, disputant 11 matchs dans la LNH. Rybalka est de retour dans un rôle d’entraîneur adjoint de l’équipe nationale de parahockey pour une deuxième saison, après l’avoir aidée à remporter l’or au Mondial de parahockey 2024. Meneur dans l’histoire de la Ligue de hockey junior canadienne (LHJC) au chapitre des victoires (683) chez les entraîneurs, Rybalka a gagné deux médailles d’or (2006, 2007) et une d’argent (2008) à titre d’entraîneur-chef de Canada Ouest au Défi mondial junior A. Entraîneur de l’année de la Ligue de hockey junior de l’Alberta (AJHL) en 2003-2004, il a mené les Kodiaks de Camrose à cinq championnats de l’AJHL (2001, 2003, 2005, 2007, 2008) et au titre de la Coupe Banque Royale, le Championnat national junior A, en 2001. Westlake amorce sa deuxième campagne comme entraîneur adjoint de l’équipe nationale de parahockey, après avoir contribué à la conquête de l’or au Mondial de parahockey 2024. Deuxième de l’histoire d’Équipe Canada au chapitre des points (175-194-369 en 240 matchs), il a connu une carrière phénoménale, remportant 12 médailles (quatre d’or, cinq d’argent et trois de bronze), dont l’or des Jeux paralympiques en 2006. Comme entraîneur adjoint, Westlake a gagné l’or au Championnat mondial de parahockey 2024 et l’argent à la Coupe de parahockey 2023.
Hockey Canada a aussi annoncé le personnel de soutien qui travaillera avec l’équipe nationale de parahockey durant la saison 2024-2025 :
Après le camp d’évaluation de septembre, l’équipe nationale de parahockey du Canada participera à la Coupe internationale de parahockey, laquelle se tiendra du 7 au 13 octobre à Ostrava, en Tchéquie. Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale de parahockey du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram .
CALGARY, Alberta –Hockey Canada a annoncé les horaires et la mise en vente des forfaits de billets pour les éditions 2024 du Défi mondial des M17, du Championnat national féminin des M18 et de la Coupe de parahockey.
De plus, Hockey Canada a également annoncé que les billets sont maintenant en vente pour le Défi mondial junior A 2024, qui sera présenté en partenariat avec la Ligue de hockey junior canadienne (LHJC) et la Ligue nationale de hockey (LNH) à l’Encana Arena de Camrose, en Alberta, du 9 au 15 décembre. L’horaire et le format du tournoi de cette année seront dévoilés à une date ultérieure.
« Le dévoilement des horaires et des forfaits de billets pour nos événements de classe mondiale de l’automne marque une étape importante », a déclaré Dean McIntosh, premier vice-président de la génération de revenus, de l’expérience client et de l’impact communautaire à Hockey Canada. « Le niveau d’enthousiasme pour le lancement de ces tournois grimpe encore plus et les partisans et partisanes de même que les membres des communautés hôtes peuvent planifier leur implication dans l’ensemble du pays. L’accueil de tournois majeurs n’est pas possible sans l’engagement et la passion qui règnent dans ces communautés remarquables, et nous sommes reconnaissants de l’apport des personnes sur place qui pavent la voie aux autres, des bénévoles, des partenaires et de nos membres. »
Le Défi mondial des M17 sera présenté dans un format à six équipes pour une deuxième année de suite. Le tournoi se déroulera au Progressive Auto Sales Arena à Sarnia, en Ontario, du 3 au 9 novembre. Les équipes — Canada Blancs, Canada Rouges, les États-Unis, la Finlande, la Suède et la Tchéquie — seront divisées en deux groupes. Chacune jouera deux matchs en ronde préliminaire avant la ronde des médailles. Des matchs préparatoires sont aussi prévus le 1 er novembre à Sarnia, Petrolia et Forest.
Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, le Championnat national féminin des M18 se déroulera au Canada atlantique. Huit équipes rassemblant les meilleures joueuses de moins de 18 ans du pays — l’Alberta, l’Atlantique, la Colombie-Britannique, le Manitoba, Ontario Bleu, Ontario Rouge, le Québec et la Saskatchewan — convergeront vers le qplex de Quispamsis, au Nouveau-Brunswick, où se tiendra l’événement du 3 au 9 novembre.
La Coupe de parahockey revient sur la côte Est pour une deuxième année de suite (après Quispamsis, au Nouveau-Brunswick, en 2023). L’équipe nationale de parahockey du Canada tentera de remporter une deuxième médaille d’or d’affilée en compétition internationale lorsque ce tournoi se mettra en branle au Bell Aliant Centre de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Le Canada a rendez-vous avec la Chine, les États-Unis et la Tchéquie du 8 au 14 décembre.
Les forfaits de billets du Défi mondial des M17, du Championnat national féminin des M18, de la Coupe de parahockey et du Défi mondial junior A sont en vente maintenant au HockeyCanada.ca/Billets . Les partisans et partisanes peuvent se procurer un forfait de billets complet pour n’importe quel événement automnal au plus tard le 20 septembre et courir la chance de gagner un ensemble cadeau du Mondial junior 2025. L’ensemble cadeau comprend deux billets pour les deux demi-finales, ainsi que pour les matchs pour le bronze et l’or du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF, à Ottawa, en Ontario, deux nuitées dans un hôtel et deux bons de 100 $ pour des produits dérivés de Hockey Canada. Hockey Canada et les comités organisateurs locaux de ses événements automnaux cherchent présentement à pourvoir plusieurs postes de bénévoles pour les quatre tournois. Les personnes intéressées à participer à l’organisation d’un événement de classe mondiale pour les athlètes sont invitées à CLIQUER ICI pour en savoir plus sur le programme des bénévoles de Hockey Canada ou à visiter les pages des événements pour poser leur candidature dès maintenant.
TSN et RDS, les diffuseurs officiels de Hockey Canada, présenteront certains matchs des tournois; les horaires de diffusion seront annoncés à une date ultérieure.
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CALGARY, Alberta –Hockey Canada a annoncé les communautés qui accueilleront trois de ses tournois de l’automne, soit le Défi mondial des M17 2024, le Championnat national féminin des M18 2024 et la Coupe de parahockey 2024. « Ces événements sont au cœur du développement des athlètes et des membres du personnel entraîneur, d’arbitrage et de soutien au hockey masculin, au hockey féminin et au parahockey, et nous sommes heureux d’annoncer leur tenue prochaine en Ontario, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard », a déclaré Pat McLaughlin, chef de l’exploitation et vice-président directeur de la stratégie. « Ces compétitions offrent une excellente occasion de bâtir des souvenirs inoubliables et de laisser un legs durable dans chacune des communautés. » Le Défi mondial des M17 2024 aura lieu du 1 er au 9 novembre à Sarnia, en Ontario. Il s’agira de la septième édition du tournoi dans la province, et la deuxième à Sarnia depuis la première en 2014.
Le Championnat national féminin des M18 2024 se déroulera du 3 au 9 novembre à Quispamsis, au Nouveau-Brunswick, ce qui marquera la toute première fois que l’événement est présenté dans le Canada atlantique. Ce sera l’occasion pour la population locale de voir la relève du hockey féminin de près.
Après sa conquête du titre à domicile au Championnat mondial de parahockey 2024 plus tôt ce mois-ci, l’équipe nationale de parahockey du Canada affrontera trois autres nations à la Coupe de parahockey 2024, qui aura lieu du 8 au 14 décembre à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Ce cinquième passage du tournoi dans la ville reconnue comme le berceau de la Confédération coïncidera avec le 50 e anniversaire de l’organisme ParaSport & Recreation PEI. Il est possible de s’inscrire dès maintenant afin de recevoir toute l’information sur les billets ou de s’abonner au Cercle des initiés de Hockey Canada pour un accès prioritaire aux billets et d’autres offres spéciales. « Ces tournois sont souvent des occasions uniques autant pour les athlètes que pour leurs familles et les partisans et partisanes », a exprimé Dean McIntosh, vice-président des partenariats stratégiques et de l’impact communautaire. « Les comités hôtes de ces trois marchés de hockey exceptionnels ont toute ma confiance. Avec toute la passion pour le hockey dans chacune de ces communautés, que ce soit dans les gradins ou parmi les bénévoles, toutes les conditions sont réunies pour que ces événements connaissent un succès retentissant. » Au printemps, le titre du Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada sera décerné à laCoupe Esso 2025, qui se déroulera du 20 au 26 avril à Lloydminster, en Alberta, tandis que le Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada se tiendra du 21 au 27 avril à l’occasion de la Coupe TELUS 2025 à Chilliwack, en Colombie-Britannique.
Les communautés hôtes pour les 2025 de la Coupe du centenaire, présentée par Tim Hortons, et du 2024 Défi mondial junior A, seront annoncées à une date ultérieure.
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