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Cassie Campbell-Pascall est un modèle pour les filles et les femmes, sur la patinoire et à l’extérieur de celle-ci

Natasha Jamieson
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30 March 2013

Lorsque vous pensez au hockey féminin, un des premiers noms qui vous vient à l’esprit est celui de Cassie Campbell-Pascall. Ses réalisations sont inégalées et elle est devenue un modèle pour toutes les joueuses et les amatrices.

Campbell-Pascall a grandi à Brampton, Ont., et elle a toujours aimé le hockey. Lorsqu’elle est entrée à l’université, elle s’est démarquée grâce à ses habiletés. Comme capitaine de son équipe, les Gryphons de l’Université de Guelph, Cassie a commencé à perfectionner ses aptitudes comme chef de file et son équipe a remporté le championnat de l’OWIAA (Association du sport interuniversitaire féminin de l’Ontario) en 1995. Ce fut alors le début d’une brillante carrière dans le sport.

Campbell-Pascall a mené Équipe Canada à deux conquêtes consécutives d’une médaille d’or olympique, d’abord en 2002 à Salt Lake City, Utah, puis en 2006 à Turin, Italie. Elle a décrit ces victoires comme la célébration ultime après beaucoup de sacrifices et de travail, et elle affirme que le fait de voir ses coéquipières célébrer a été ce qu’elle a aimé le plus.

Campbell-Pascall dit qu’une importante partie de son succès est due à deux de ses meilleures amies, soit Vicky Sunohara et Danielle Goyette. Elle fait des blagues à propos du fait que leur trio était surnommé les « Old Dogs » puisque si l’on additionnait l’âge de ces trois vétérantes, cela totalisait 110 ans. L’amitié qu’elle entretient avec ses anciennes coéquipières illustre bien la camaraderie qui règne au hockey féminin et les amitiés durables qui se tissent entre les joueuses.

Campbell-Pascall a écrit une page d’histoire en tant que la capitaine ayant été en poste le plus longtemps au hockey canadien. Elle a porté le « C » de l’équipe nationale féminin de 2001 à 2006. Elle demeure la seule capitaine, homme ou femme, à avoir mené Équipe Canada à deux médailles d’or olympiques. Il s’agit là de deux des plus grandes réalisations de Cassie. En tant que capitaine, elle a mené l’équipe à une fiche de 129-26-2. De plus, elle a remporté six médailles d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF.

Considérant tout ce qu’elle a fait au hockey féminin, il n’était donc pas surprenant que Campbell-Pascall reçoive l’Ordre du hockey au Canada en juin dernier. Sa contribution au sport a fait d’elle un excellent modèle pour la prochaine génération de jeunes filles qui s’adonnent au hockey.

Immédiatement après sa retraite en 2006, Campbell-Pascall est devenue la première femme de l’histoire à agir comme commentatrice à l’émission Hockey Night in Canada. Elle paraît régulièrement à la télévision et regarde en moyenne 15 matchs par semaine pour se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde du hockey.

Outre son travail pour Hockey Night in Canada, Cassie travaille dans le domaine de la promotion et elle donne des conférences sur la motivation, et ce, en plus d’être une mère et une conjointe à temps plein. Cassie est mariée à Brad Pascall, vice-président des activités hockey chez Hockey Canada. Ils ont une fille, Brooke Violet, qui est née le 17 novembre 2010. Lorsqu’on lui demande si elle espère que Brooke suive les traces de sa mère et joue au hockey, Cassie répond que pourvu que sa fille soit en santé et heureuse, elle va l’appuyer dans tout ce qu’elle entreprendra.

En plus d’avoir consacré sa vie au hockey, Cassie Campbell-Pascall œuvre aussi auprès de diverses causes humanitaires. Elle travaille auprès des Manoirs Ronald McDonald depuis plus de 15 ans et elle participe également au programme Hockey sûr et amusant Chevrolet. Cassie appuie également CARE Canada, une organisation qui vient en aide aux femmes et aux enfants vivant dans la pauvreté.

Campbell-Pascall sait que l’avenir du hockey féminin est prometteur. Elle croit fermement qu’une ligue professionnelle de hockey féminin verra le jour au cours de la prochaine décennie. Considérant la popularité grandissante de ce volet du sport et la plus grande place qu’il occupe dans les médias, cela ne fait aucun doute.

Campbell-Pascall sera sur place au Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2013 de l’IIHF dans le cadre de son travail promotionnel. Il est donc possible que vous la croisiez à l’aréna PBS ou au Sportsplex de Nepean pendant le tournoi.

Et quel serait le conseil de Cassie Campbell-Pascall pour les femmes qui participent au Mondial féminin cette année? « Faites de votre mieux! Les Canadiens s’attendent à du bon hockey! »

Aperçu du Mondial masculin des M18 : Canada c. Suède

Jeudi 25 avril | 12 h HE | Vantaa, Finlande | Ronde préliminaire

Jason La Rose
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25 April 2024

Le Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF débute jeudi en Finlande, et l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans du Canada affronte la Suède en ronde préliminaire au Trio Areena de Vantaa.

Dernier match de chaque équipe

Les Canadiens ont joué leur dernier duel préparatoire mardi, une victoire de 4-3 en prolongation contre la Norvège à Vantaa. Matthew Schaefer a inscrit le but gagnant à 2 min 18 s de la prolongation pour l’unifolié, qui a vu les Norvégiens marquer deux fois en cinq secondes au milieu de la troisième période pour rattraper une avance de deux buts en faveur de la délégation canadienne. Schaefer a terminé la rencontre avec une récolte d’un but et une aide, tout comme Ryder Ritchie.

Les Suédois ont conclu leur calendrier préparatoire lundi. Leo Sahlin Wallenius a touché la cible à deux reprises, et Love Härenstam a bloqué 26 tirs pour signer un jeu blanc de 4-0 aux dépens de la Lettonie à Vierumäki. Jack Berglund et Melvin Fernström ont été les autres buteurs pour la Suède, et Alexander Zetterberg a récolté deux mentions d’aide.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les nations rivales ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial masculin des M18 il y a un an. Les Suédois l’avaient emporté 7-2 en route vers la médaille d’argent. Macklin Celebrini et Angus MacDonell avaient fait mouche au premier tiers pour les Canadiens, mais une deuxième période de quatre buts pour les Suédois s’est révélée déterminante.

À surveiller

Ce n’est pas la première fois que Porter Martone porte le chandail à la feuille d’érable. En effet, au cours des 17 derniers mois, le capitaine du Canada a participé au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, au Championnat mondial des M18 de l’IIHF (à titre de joueur surclassé) et à la Coupe Hlinka-Gretzky, y récoltant respectivement l’argent, le bronze et l’or ainsi qu’une fiche de 12 buts et 23 points en 19 matchs. L’avant des Steelheads de Mississauga, qui a inscrit 71 points (33-38—71) à sa deuxième saison dans l’OHL, est un nom à surveiller au repêchage 2025 de la LNH (il n’est pas admissible cette année puisqu’il est né le 25 octobre).

Sahlin Wallenius était le deuxième Suédois au classement final du Bureau central de dépistage de la LNH en prévision du repêchage 2024 de la ligue, pointant au septième rang des patineurs répertoriés à l’international. Il a obtenu une moyenne de près d’un point par match à la défensive de l’équipe des M20 des Växjö Lakers cette saison (11-31—42 en 43 parties jouées). Lunis Eriksson a lui aussi attiré l’attention du Bureau central de dépistage, qui le classe dixième parmi les patineurs de l’étranger. Il a passé la majeure partie de la saison chez les professionnels au sein des Djurgårdens IF, inscrivant 11 points (3-8—11) en 29 rencontres dans la HockeyAllsvenskan.

Rétrospective

Les deux pays sont pratiquement au coude à coude dans l’histoire du Championnat mondial des M18 de l’IIHF. Les Canadiens ont un mince avantage, ayant remporté 11 duels contre 10 pour les Suédois.

Parmi les victoires les plus récentes, citons celles de l’édition 2021 au Texas. Shane Wright avait inscrit un tour du chapeau et Brandt Clarke avait ajouté deux buts et deux aides dans un gain de 12-1 en ronde préliminaire, tandis que Connor Bedard avait obtenu trois buts et Wright, un but et trois aides, dans un triomphe de 8-1 en demi-finale .

Fiche de tous les temps : le Canada mène 11-10 (1-1 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 83
Buts pour la Suède : 67

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Dimanche 14 avril | 17 h HE | Utica, New York | Match pour la médaille d’or

Jason La Rose, Shannon Coulter
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14 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (14 AVRIL)

Ça y est. L’équipe nationale féminine du Canada n’est plus qu’à une victoire d’ajouter un 13e titre à sa fiche record de 12 médailles d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF et affronte l’équipe hôte des États-Unis en finale dimanche soir.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a pris les choses en main en demi-finale, blanchissant la Tchéquie 4-0 pour confirmer sa place au match pour la médaille d’or. Laura Stacey a mis la table pour Blayre Turnbull et Jocelyne Larocque en première période. Emily Clark et Sarah Fillier ont été les autres buteuses chez les Canadiennes. Ann-Renée Desbiens a fait 9 arrêts, tandis que le Canada a dirigé 47 tirs vers la cerbère tchèque Klara Peslarova.

Les Américaines s’amènent au match pour l’or avec une fiche parfaite, fortes d’un jeu blanc de 5-0 aux dépens de la Finlande en demi-finale. L’avant de l’Université du Wisconsin, Laila Edwards, a réussi un tour du chapeau, tandis que Hannah Bilka et Savannah Harmon ont également trouvé le fond du filet. La Finlandaise Sanni Ahola a réalisé 50 arrêts, et Aerin Frankel a bloqué 15 tirs dans une cause gagnante en demi-finale.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Les rivales nord-américaines ont croisé le fer lundi dernier dans ce qui fut peut-être le meilleur affrontement en ronde préliminaire, un match très serré dans lequel les Canadiennes se sont inclinées 1-0 en prolongation. Ann-Renée Desbiens a offert une performance sensationnelle de 29 arrêts, mais les siennes n’ont pas su déjouer Aerin Frankel. Ce n’est que la troisième fois en 184 rencontres que le Canada et les États-Unis ont joué 60 minutes sans parvenir à trouver le fond du filet – les deux autres fois, c’était au match pour l’or du Mondial féminin, en 2005 et en 2016.

À surveiller 

Alors que des noms comme Poulin, Nurse, Spooner et Fast font les manchettes, Jocelyne Larocque, originaire de Ste. Anne, au Manitoba, continue de vaquer tranquillement et efficacement à ses occupations, prête pour une 10e participation à un match pour la médaille d’or du Mondial féminin. La défenseure, qui figure parmi les 10 joueuses les plus âgées de la délégation canadienne (elle avait 35 ans, 10 mois et 17 jours en lever de rideau du tournoi), est la représentante du Canada qui a obtenu le plus de temps de glace (22 min 21 s par match) et présente le meilleur différentiel du tournoi, soit +15. Elle a aussi inscrit un but et quatre mentions d’aide en six matchs.

Pour que le Canada ait du succès aujourd’hui, il devra résoudre l’énigme Frankel. La gardienne de but a réalisé une performance record pour les États-Unis, n’accordant que trois buts en cinq matchs, avec une moyenne de buts alloués de 0,59 et un pourcentage d’arrêts de 0,962. Grâce à son match parfait en demi-finale, la cerbère de 24 ans a établi le record du plus grand nombre de jeux blancs en une même édition du Mondial féminin, avec quatre.

Rétrospective 

Ce sera la 22e fois que le Canada et les États-Unis s’affrontent pour l’or au Mondial féminin, et le Canada détient un avantage de 12-9 dans les 21 premières rencontres. Sans surprise, les duels entre les deux nations semblent toujours chaudement disputés lorsqu’un titre mondial est à l’enjeu.

Si les Américaines l’ont emporté 6-3 l’an dernier, le match était encore à égalité avec quatre minutes à jouer, et sept des huit affrontements précédents pour la médaille d’or se sont soldés par un écart d’un but. La seule exception, en 2015, est un duel qui s’est terminé avec un écart de deux buts. Sur ces huit matchs, cinq se sont tranchés en prolongation – en 2011, 2012, 2016, 2017 et 2021.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 104-79-1 (23-20 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 508 
Buts pour les États-Unis : 445

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie

Samedi 13 avril | 19 h HE | Utica, New York | Demi-finale

Nicholas Pescod
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12 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (13 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada est maintenant au sein du carré d’as du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF. Samedi soir, en demi-finale à Utica, elle croisera le fer avec la Tchéquie dans l’espoir de passer au match pour la médaille d’or.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a décroché son billet pour les demi-finales après avoir battu la Suède 5-1 en quart de finale jeudi. Renata Fast a inscrit un doublé, marquant le premier but du match en première période et un but d’assurance au deuxième tiers, tandis que Laura Stacey, Natalie Spooner et Jaime Bourbonnais ont été les autres buteuses. Comme Fast, Jocelyne Larocque a récolté deux points en participant à deux buts. Emerance Maschmeyer a repoussé 17 des 18 tirs dirigés vers elle.

La Tchéquie a assuré sa place en demi-finale grâce à Daniela Pejsova, qui a dirigé un tir du point d’appui dans la circulation lourde pour inscrire le seul but de la rencontre avec 7 min 6 s à jouer, aidant la Tchéquie à vaincre l’Allemagne 1-0. Klara Peslarova a arrêté les 24 tirs des Allemandes, signant ainsi son deuxième jeu blanc du tournoi.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

En ronde préliminaire dimanche dernier, Kristin O’Neill a inscrit deux buts et une aide, Sarah Nurse a accumulé deux aides et Ann-Renée Desbiens a réalisé 13 arrêts dans un gain par jeu blanc de 5-0 du Canada aux dépens de la Tchéquie.

À surveiller 

Bien sûr, le tandem Desbiens-Maschmeyer a attiré l’attention. Après tout, les deux ont maintenu un pourcentage d’arrêts combiné de 0,973 en cinq parties. Mais jetons un regard sur le bas de la formation en attaque. Pendant que le premier trio n’a marqué que deux buts (dont un dans un filet désert), la quatrième unité avec O’Neill au centre et Danielle Serdachny et Julia Gosling aux ailes a été sensationnelle (O’Neill est la meilleure pointeuse du Canada). Le troisième trio de Stacey, Blayre Turnbull et Emily Clark a marqué le but de la victoire en quart de finale. Mais ne pensez pas que les gros canons de l’équipe vont se tenir tranquilles; l’an dernier, en demi-finale Sarah Fillier a inscrit un tour du chapeau lors de la victoire contre la Suisse.

Natálie Mlýnková est en feu dans le clan tchèque. La joueuse de 22 ans est à égalité au deuxième rang des meilleures buteuses de la compétition avec quatre buts et à égalité au deuxième échelon des meilleures pointeuses avec six points. Seules des joueuses américaines la devancent dans le classement des pointeuses. Vous aimez les jeux-questionnaires? Anezka Cabelova, Tereza Plosova et Adela Sapovalivova pourraient écrire une page d’histoire en gagnant une médaille à Utica; Marie-Philip Poulin (Canada, 2009), Susanna Tapani (Finlande, 2011), de même que Nelli Laitnen et Viivi Vainikka (Finlande, 2019) sont les seules qui ont gagné une médaille au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF et au Championnat mondial féminin de l’IIHF lors de la même saison.

Rétrospective 

L’historique entre ces deux équipes est très mince. Elles se sont affrontées seulement deux fois - l’année dernière à Brampton et la fin de semaine passée à Utica.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 2-0-0
Buts pour le Canada : 10 
Buts pour la Tchéquie : 1 

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Clarke poursuit son ascension

Du petit village de Drake jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver, Alex Clarke ne cesse d’abaisser les barrières et d’inspirer la relève en arbitrage par son parcours unique au hockey

Jonathan Yue
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08 April 2024

Alex Clarke fait partie de l’élite de l’arbitrage et est parmi les officielles les plus respectées au monde. Mais n’eût été une vache un peu de mauvais poil, l’histoire aurait pu être bien différente.

Printemps 2015. Clarke, qui porte alors son nom de jeune fille, Alex Blair, vient d’être repêchée au 53e rang par l’Inferno de Calgary dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Puis survient une vilaine blessure au genou, subie sur la ferme familiale par un coup de patte d’une vache, qui vient changer tous ses plans.

« Je n’ai pas pu m’entraîner de l’été – en tout cas, pas comme j’aurais dû », se rappelle Clarke, qui a joué trois saisons avec les Gold Wings de Weyburn dans la Ligue de hockey féminin M18 AAA de la Saskatchewan (SFU18AAAHL) avant d’évoluer en division III de la NCAA au Collège de St. Scholastica, au Minnesota. « On a dû faire une croix sur le camp d’entraînement de l’Inferno et les essais à l’automne. »

Si la porte se fermait sur sa carrière de hockeyeuse, une autre n’allait pas tarder à s’ouvrir.

« Je savais que je voulais rester dans le domaine du hockey. J’avais déjà songé au métier d’entraîneuse, mais à 22 ans, je me voyais mal derrière le banc d’une équipe, à devoir organiser ma vie autour d’un calendrier précis. Je me suis donc tournée vers l’arbitrage. »

Depuis, Clarke gravit les échelons à une vitesse folle. Originaire de la Saskatchewan, ou plus précisément du petit village de Drake (population : 197), elle a arbitré dans la SFU18AAAHL et la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan (SJHL), mais aussi à l’échelle nationale lors de la Coupe Esso et à l’international au Championnat mondial féminin de l’IIHF.

Elle est devenue en 2021 la première femme juge de lignes dans la Ligue de hockey de l’Ouest, en plus d’avoir été la première femme arbitre plus tôt cette saison-ci. Le 5 décembre 2021, elle faisait partie du groupe d’officiels lors d’un match de la Ligue américaine de hockey (AHL), une première pour une femme dans le circuit.

« Ma passion pour le hockey, c’est ce qui me pousse à faire ce que je fais. Quand je suis sur la glace, je ne pense à rien d’autre. Je m’amuse. Et je le fais en bonne compagnie.

« Le succès amène un peu plus de reconnaissance, et ça me convient très bien. En tant que seule femme à arbitrer dans certaines ligues, je suis peut-être perçue comme une pionnière par certaines personnes. J’en suis consciente et je prends ce rôle très au sérieux. »

L’AHL souhaitait la bienvenue à Alex Clarke le 5 décembre 2021.

Ces dernières années ont été particulièrement mouvementées pour Clarke, qui a atteint le sommet du hockey international en 2022 en agissant comme juge de lignes lors des Jeux olympiques d’hiver à Beijing. Il y a quelques mois, elle a fait ses débuts dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), le nouveau circuit professionnel chez les femmes. Et plus récemment, elle a arbitré durant le Défi 3-contre-3 de la LPHF pendant la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH à Toronto.

« Ça s’est fait naturellement, du moins de mon point de vue », décrit Clarke à propos de sa progression en tant qu’officielle. « Mis à part la saison 2021-2022, où je me promenais beaucoup d’une ligue à une autre, j’ai suivi un cheminement assez semblable à celui des joueuses. On m’observe, on m’évalue. Et quand on me juge prête à passer au prochain niveau, je fais le saut. J’ai vécu plein d’expériences positives, sans jamais me sentir dépassée par les événements. »

Inspirer la relève

Malgré un parcours pour le moins atypique jusqu’à l’arbitrage, Clarke n’y changerait absolument rien.

« Quand j’ai commencé à envisager la chose, j’ai été accueillie à bras ouverts par les gens à Hockey Saskatchewan. Ils ont pris connaissance de mon historique comme joueuse, puis m’ont invitée à un camp en arbitrage. Un accueil tellement chaleureux, dès mon arrivée. Je me suis toute de suite sentie à ma place. »

Comme officielle, Clarke veut montrer qu’il existe plus d’une voie pour s’impliquer au hockey et espère avoir plus d’occasions d’accompagner les jeunes qui s’intéressent à l’arbitrage.

« Mon conseil à quiconque s’intéresse au métier serait de garder une bonne ouverture d’esprit. Dans mon cas, c’est l’amour du sport et la volonté de m’améliorer qui m’ont poussée à me lancer. Mais c’est un processus qui prend souvent des tournures inattendues. »

Avec l’essor du hockey féminin au cours des dernières années, Clarke comprend l’importance de donner le bon exemple sur la glace, même à titre d’officielle. À son avis, l’engouement créé par la LPHF a déjà un énorme impact.

« Ma fille de quatre ans et demi commence déjà à être influençable », explique Clark, qui est aussi mère d’un garçon. « Cette saison, j’ai amené la famille au Match des étoiles de la LNH. De voir la réaction de ma fille, de l’entendre parler de Natalie Spooner et de Sarah Nurse, c’est formidable. Son intérêt pour le hockey s’est décuplé, et c’est parce qu’elle voit plus de femmes comme des exemples à suivre.

« Je pense que ça rejoint bien des gens. Les jeunes peuvent désormais voir des femmes, des mamans sur la glace et dans les arénas. Il y a plus d’égalité, on voit que c’est possible pour n’importe qui de réaliser ses objectifs. »

De plus en plus de ligues incluent les femmes en arbitrage, comme ce fut le cas de l’AHL. Clarke espère continuer de contribuer à cet élan pour que les femmes soient encore plus nombreuses à passer au stade suivant. Sa participation à la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH l’amène à penser qu’on n’est peut-être pas si loin du jour où des femmes arbitreront dans la grande ligue chez les hommes.

« Ça peut être dans deux ans ou dans dix ans, qu’importe. Si je peux apporter ma contribution pour qu’une officielle y accède, je le ferai avec grand plaisir. Que ce soit moi ou quelqu’un que je pourrai accompagner et inciter à repousser les limites, je serai heureuse. Ce que je souhaite au bout du compte, c’est aider à faire avancer notre profession et inspirer la prochaine génération. »

Sur le plan individuel, ce que vise Clarke à long terme, c’est une affectation aux Jeux olympiques de 2026 à Milan, en Italie. Mais en attendant, toute son attention est tournée vers le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York.

« Je veux être du match pour la médaille d’or. Il y a de la compétition parmi les officielles aussi. Comme les joueuses, on vise toutes une place en finale. Mais l’important, c’est de m’amuser et de m’améliorer tout en rendant mes consœurs meilleures aussi. »

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Lundi 8 avril | 19 h HE | Utica, New York | Ronde préliminaire

Nicholas Pescod
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07 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada se mesure à un adversaire familier en fin de ronde préliminaire au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF, soit ses voisines du sud de la frontière. Les deux équipes sont encore invaincues, et le premier rang du groupe A est à l’enjeu.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a signé dimanche une troisième victoire consécutive – et un troisième jeu blanc de suite –, s’imposant 5-0 face à la Tchéquie. Kristin O’Neill a mené la charge avec trois points, marquant deux fois et ajoutant une passe en première période, Danielle Serdachny, Renata Fast et Laura Stacey ont été les autres buteuses, et Ann-Renée Desbiens a repoussé les 13 tirs dirigés vers elle, dans un duel où les Canadiennes ont dominé les Tchèques 42-13 au chapitre des tirs au but.

Les États-Unis ont vaincu la Finlande 5-3 samedi soir dans un troisième gain de suite en ronde préliminaire. Kendall Coyne Schofield, qui a marqué deux fois, Abbey Murphy, Hilary Knight ainsi que Taylor Heise ont permis aux Américaines de l’emporter.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Pour une deuxième année de suite, le Canada a complété le balayage inversé lors de la Série de la rivalité, s’imposant face aux Américaines au compte de 6-1 au match no 7 à St. Paul, dans l’État du Minnesota, le 11 février dernier. Natalie Spooner et Emma Maltais ont fait mouche à deux reprises, tandis que Marie-Philip Poulin et Ashton Bell ont été les autres buteuses de la rencontre. Desbiens a été excellente, bloquant 24 rondelles sur 25 dans une cause gagnante.

À surveiller 

Bien qu’il se soit montré discret depuis deux matchs, le premier trio du Canada, composé de Sarah Filler, Marie-Philip Poulin et Brianne Jenner, s’est avéré très efficace contre les Américaines au fil des ans. Ces joueuses ont inscrit un total de 132 points (69-63-132) en 197 matchs contre les États-Unis, et Jenner a marqué deux buts lors de la dernière rencontre des rivales au Mondial féminin. Oh, et si vous suivez le compte, Jenner n’est plus qu’à deux buts du plateau des 50 au sein de l’équipe nationale féminine du Canada. Elle serait la treizième à atteindre cette marque.

Les Américaines misent sur leurs gros canons : Coyne Schofield, Knight, Alex Carpenter et Caroline Harvey figurent parmi les six meilleures pointeuses du tournoi. Coyne Schofield, qui n’a pas participé au Mondial féminin l’an dernier et a donné naissance à son fils Drew en juillet, mène la charge avec 6 points (3-3—6). Knight, bien sûr, est la meilleure pointeuse de l’histoire du Championnat mondial féminin de l’IIHF. Avec les cinq points qu’elle a inscrits en trois matchs, elle cumule 106 points (63-43-106) jusqu’à maintenant au cours de son illustre carrière.

Rétrospective 

Le Canada a une fiche de 5-3-1 contre les États-Unis à New York. La dernière fois que ces deux équipes se sont affrontées dans l’État de New York, c’était lors du tour préliminaire de la Coupe des 4 Nations 2013 à Lake Placid. Le Canada avait remporté ce match 4-2 grâce à des buts de Jenner, Spooner, Haley Irwin et Mélodie Daoust.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 104-78-1 (23-19 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 508
Buts pour les États-Unis : 444

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie

Dimanche 7 avril | 15 h HE | Utica, New York | Ronde préliminaire

Nicholas Pescod
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06 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (7 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada vise une troisième victoire en autant de matchs en ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF, elle qui affronte la Tchéquie dimanche après-midi.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a remporté un deuxième gain consécutif en vainquant la Suisse au compte de 3-0 vendredi. Emma Maltais a donné le ton en inscrivant le premier but de la rencontre 70 secondes après la mise au jeu initiale, Sarah Nurse a touché la cible moins de sept minutes plus tard, et Sarah Filler a complété la marque dans un filet désert tard en troisième. Emerance Maschmeyer a été sensationnelle devant le filet, bloquant les 17 tirs dirigés vers elle pour signer son sixième jeu blanc en carrière en seulement 13 départs au Mondial féminin.

Pour leur part, les Tchèques ont un subi un revers de 6-0 aux mains des États-Unis vendredi. Klara Peslarova n’a pas chômé, réalisant au moins 10 arrêts dans chacune des trois périodes. Elle a conclu sa soirée de travail avec 42 arrêts. La Tchéquie n’est pas parvenue à trouver le fond du filet sur le jeu de puissance malgré cinq occasions dans les 25 premières minutes de jeu, et aucune joueuse de l’équipe n’a réussi plus de deux tirs au but.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Les Canadiennes et les Tchèques se sont affrontées pour la première fois il y a un an jour pour jour. C’était en ronde préliminaire du Mondial féminin à Brampton. Marie-Philip Poulin avait inscrit deux buts, dont le 100e de son illustre carrière internationale, Blayre Turnbull avait récolté un but et trois mentions d’aide, et Brianne Jenner de même que Jocelyne Larocque avaient amassé deux aides dans une victoire de 5-1 du Canada.

À surveiller 

Le trio formé par Maltais, Nurse et Natalie Spooner, peut-être? Toutes les trois ont participé au pointage contre la Suisse; Maltais et Nurse en déjouant la gardienne adverse, Spooner en obtenant une mention d’aide. Sans compter que Maltais a été l’auteure des deux buts gagnants jusqu’ici à Utica. Ajoutons la victoire en match préparatoire sur la Finlande à Kingston (Maltais et Nurse avaient inscrit un but et une aide chacune, tandis que Spooner avait récolté une mention d’aide), et on peut dire sans risque de se tromper que jusqu’ici, les trois coéquipières de l’équipe de Toronto dans la LPHF ont été le moteur offensif d’Équipe Canada.

Dans le clan adverse, il faudra certainement avoir à l’œil la joueuse de 17 ans Adela Sapovaliova. Ça, c’est sur la glace. Et si on parlait de ce qui se passe derrière le banc de l’équipe? Les Tchèques ont remporté 11 matchs sur 16 et deux médailles de bronze depuis que Carla MacLeod a pris les rênes de l’équipe avant le Mondial féminin 2022, chacune des cinq défaites venant aux mains du Canada et des États-Unis. Celle qui dirige l’équipe d’Ottawa dans la LPHF n’est pas étrangère au hockey international; elle a remporté deux médailles d’or olympiques (2006, 2010) et un titre mondial (2007) avec l’équipe nationale féminine du Canada, en plus d’avoir été nommée Joueuse par excellence du Mondial féminin 2009.

Rétrospective 

L’historique entre les deux équipes est plutôt court, disons. Comme nous l’avons mentionné plus haut, le duel de l’an dernier à Brampton était leur tout premier affrontement.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 1-0-0
Buts pour le Canada : 5 
Buts pour la Tchéquie : 1 

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Suisse

Vendredi 5 avril | 15 h HE | Utica, New York | Ronde préliminaire

Nicholas Pescod
|
05 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (5 AVRIL)

Moins de 18 heures après son premier match de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF, l'équipe nationale féminine du Canada affronte la Suisse vendredi.

Dernier match de chaque équipe 

Les Canadiennes ont remporté leur 100e victoire au Mondial féminin, signant une page d’histoire. Pour l’occasion, elles ont vaincu les Finlandaises 4-1 jeudi soir. Ella Shelton a marqué un but et obtenu deux aides, Julia Gosling a touché la cible à ses débuts à ce tournoi, et Ann-Renée Desbiens a été formidable en réalisant 32 arrêts.

La Suisse a quant à elle amorcé le tournoi mercredi en s’inclinant 4-0 devant l’équipe hôte des États-Unis. Andrea Brändli a été occupée devant sa cage, réalisant 51 arrêts, mais la Suisse n’a réussi qu’à diriger 11 tirs au filet. La joueuse de 18 ans, Ivana Wey, a été celle qui en a obtenu le plus dans son équipe avec trois à son premier match à vie au Mondial féminin.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Le Canada et la Suisse ont croisé le fer en demi-finale du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF à Brampton. Sarah Fillier a réalisé un tour du chapeau, Natalie Spooner a préparé trois buts, tandis que Jamie Lee Rattray et Rebecca Johnston ont ajouté un but chacune à leur fiche, aidant les Canadiennes à passer au match pour la médaille d’or grâce à une victoire de 5-1.

À surveiller 

Deux mots. Sarah Fillier. Son nom n’a pas paru sur la feuille de pointage contre la Finlande, mais la joueuse de Georgetown, en Ontario, connaît beaucoup de succès généralement contre les Suissesses. En huit matchs en carrière, Fillier a accumulé 15 points (9-6—15), dont quatre buts et une passe en deux rencontres il y a un an à Brampton. Bien sûr, elle a été très bonne contre n’importe quelle équipe au Mondial féminin, récoltant 28 points (15-13—28) en 22 matchs sur la scène internationale.

Dans le clan suisse, il faut retenir le nom d’Alina Müller. Seule joueuse de la LPHF dans la formation, Müller – troisième choix au total du repêchage inaugural de la ligue – a une bonne saison à Boston, forte d’une récolte de 13 points (3-10—13) en 19 parties, au sommet des meilleures pointeuses de l’équipe. Elle s’est également montrée très performante sur la scène internationale, avec quatre buts et dix points en sept matchs il y a un an à Brampton – inscrivant notamment le seul but de la Suisse lors d’un revers en demi-finale contre le Canada – et présentant les mêmes statistiques aux Jeux olympiques de 2022 à Beijing.

Rétrospective 

Le Canada n’a pas affronté souvent la Suisse à ce tournoi avec seulement 19 affrontements depuis 1997, mais récemment, le portrait a été différent. Les deux pays ont croisé le fer en ronde préliminaire et en demi-finale lors des trois dernières éditions du Mondial féminin et à Beijing.

Avant leur affrontement en demi-finale à Brampton, les Canadiennes et les Suissesses se sont affrontées en lever de rideau du tournoi. Dans ce match, Natalie Spooner et Sarah Nurse ont récolté un but et une aide chacune, et Desbiens a réalisé un jeu blanc de 12 arrêts dans une victoire 4-0 du Canada.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 19-0-0
Buts pour le Canada : 152 
Buts pour la Suisse : 9 

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Canada vs. Finland

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande

Jeudi 4 avril | 19 h HE | Utica, New York | Ronde préliminaire

Nicholas Pescod
|
03 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (4 AVRIL) 

C’est parti! L’équipe nationale féminine du Canada amorce la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF jeudi contre la Finlande à l’Adirondack Bank Center. 

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Le Canada a eu raison de la Finlande par la marque de 8-2 en match préparatoire samedi dernier à Kingston, en Ontario, inscrivant les sept derniers buts de la rencontre après avoir tiré de l’arrière en deuxième période. Elles sont sept à avoir trouvé le fond du filet dans la victoire. Blayre Turnbull s’est particulièrement illustrée avec une récolte de deux buts et une mention d’aide.

Dernier match de chaque équipe 

Assez parlé du dernier affrontement. Qu’en est-il du match précédent des Canadiennes? Le 11 février, elles ont complété le balayage inversé lors de la Série de la rivalité pour une deuxième année de suite, s’imposant face aux Américaines au compte de 6-2 au match no 7 à St. Paul, dans l’État du Minnesota. Natalie Spooner et Emma Maltais ont chacune obtenu deux buts et une mention d’aide dans la victoire, tandis qu’Ann-Renée Desbiens a bloqué 24 tirs.

La Finlande a quant à elle subi un revers de 4-0 face à la Tchéquie à son premier match de la ronde préliminaire mercredi. Sanni Ahola a bloqué 29 des 31 tirs dirigés vers elle (les Tchèques ont inscrit deux buts dans un filet désert) dans une rencontre où aucune joueuse n’a visité le cachot – une première dans l’histoire du Mondial féminin. Noora Tulus a mené son équipe avec quatre tirs au but pour les Finlandaises, qui ont obtenu 21 tirs au total contre 33 pour leurs adversaires.

À surveiller 

Avec une moyenne d’âge de 28 ans, 2 mois et 20 jours, jamais le Canada n’a misé sur une formation aussi âgée au Mondial féminin. La capitaine Marie-Philip Poulin et la vétérane à la ligne bleue Jocelyne Larocque sont de retour pour une 12e et une 11e édition du tournoi respectivement, tandis que Spooner et Brianne Jenner en seront à leur 10e participation toutes les deux. Troy Ryan pourra tout de même compter sur quelques jeunes à Utica, dont Sarah Fillier et Danielle Serdachny, qui étaient toutes deux parmi les dix finalistes pour le prix Patty-Kazmaier remis à la meilleure joueuse de hockey féminin de la NCAA. Et c’est sans compter les cousines Julia et Nicole Gosling, qui ont chacune inscrit leur premier but avec Équipe Canada lors de la victoire en match préparatoire samedi.

Jenni Hiirikoski est de retour pour une 16e édition du Mondial féminin – un record. Élue Meilleure défenseure du tournoi à sept occasions, la capitaine finlandaise joue encore un rôle crucial dans les succès de son équipe à l’international. L’année dernière à Brampton, elle a conclu son parcours à égalité au cinquième rang des pointeuses (3-8—11) et au deuxième rang parmi toutes les joueuses à la ligne bleue. Petra Nieminen revient elle aussi après une performance remarquable au printemps dernier, elle qui avait terminé au deuxième rang des pointeuses (6-7—13). La joueuse de 24 ans a connu une saison régulière exceptionnelle avec le Luleå HF dans la ligue de hockey féminin de la Suède, terminant la campagne au premier rang avec 24 buts et au quatrième rang avec 45 points en 33 parties. 

Rétrospective 

Le Canada a certes l’avantage sur son adversaire, n’ayant perdu qu’à deux reprises et ayant fait match nul une seule fois en 89 rencontres, mais les Finlandaises n’ont rien d’une proie facile.

Les deux équipes ont croisé le fer à six occasions dans l’État de New York, la dernière fois lors du match pour la médaille d’or de la Coupe des 4 nations 2013 à Lake Placid. Le Canada avait vaincu les Scandinaves 6-3 pour remporter un 13e titre au tournoi. Vicki Bendus avait obtenu un but et deux aides, Jenelle Kohanchuk avait marqué deux fois, et Jenner, Jennifer Wakefield et Haley Irwin avaient complété la marque pour Équipe Canada.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 86-2-1 
Buts pour le Canada : 460
Buts pour la Finlande : 114 

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Canada c. Finlande

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Finlande

Samedi 30 mars | 15 h HE | Kingston, Ontario | match préparatoire

Shannon Coulter
|
30 March 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (30 MARS)

En marge du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF qui se déroulera à Utica, dans l’État de New York, l’équipe nationale féminine du Canada croise le fer avec la Finlande lors d’un match préparatoire samedi à la Slush Puppie Place de Kingston.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Avant le Mondial féminin l’an dernier, les Canadiennes ont battu la Finlande 3-1 lors d’un match préparatoire à Niagara Falls, en Ontario. Brianne Jenner a rompu une égalité de 0-0 à mi-chemin en deuxième période et a ajouté une aide à sa fiche sur le but d’assurance de Marie-Philip Poulin au troisième vingt. Emily Clark a été l’autre buteuse pour la troupe canadienne, qui a profité d’un effort combiné de 19 arrêts d’Ann-Renée Desbiens et d’Emerance Maschmeyer.

Dernier match de chaque équipe

Le 11 février, le Canada a encore une fois complété le balayage inversé lors de la Série de la rivalité, prenant la mesure des États-Unis au compte de 6-1 au match n o 7 à St. Paul, au Minnesota. Natalie Spooner a inscrit l’équipe au tableau en supériorité numérique au milieu de la première période - son premier de deux buts dans la rencontre. Poulin et Ashton Bell ont trouvé le fond du filet au deuxième tiers, et Emma Maltais a inscrit un doublé en troisième période.

À surveiller

Avec la fin de la saison dans la NCAA, une dose de jeunesse a été injectée dans la formation canadienne. Sarah Fillier a conclu sa quatrième année à l’Université de Princeton avec une récolte de 30 buts et 43 points. Son nom figure au sein des dix finalistes au prix Patty-Kazmaier, remis à la meilleure joueuse de hockey féminin de la NCAA. Julia Gosling, avec 22 buts et 51 points, a connu sa saison la plus productive à sa quatrième année à l’Université St. Lawrence, tandis que Nicole Gosling (la cousine de Julia) a terminé sa dernière saison à l’Université Clarkson avec 14 buts et 39 points et a été nommée à la première équipe des étoiles américaines.

Petra Nieminen est de retour au Mondial féminin après avoir terminé deuxième au classement des pointeuses du tournoi (6-7—13) avec les Finlandaises il y a un an à Brampton. La joueuse de 24 ans a accumulé 24 buts et 45 points en saison régulière avec le Luleå HF dans la ligue de hockey féminin de la Suède. Dans la LPHF, Susanna Tapani a joué un rôle important avec Boston, forte d’un différentiel de +12 et d’une récolte de huit points, dont trois buts.

Rétrospective

Le Canada a plié l’échine à deux reprises seulement et fait match nul une fois en 88 rencontres contre la Finlande, mais cette dernière représente toujours une opposition de taille.

Les deux équipes se sont déjà affrontées à Kingston. En 1996, le Canada et la Finlande ont croisé le fer lors de la première édition de la Coupe des 3 nations, et les Canadiennes l'ont emporté 3 à 1. Lori Dupuis a ouvert le pointage, tandis qu’Amanda Benoit a marqué le but gagnant sur une aide d’Angela James. Nancy Deschamps a marqué le but d’assurance en troisième période.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 85-2-1
Buts pour le Canada : 452
Buts pour la Finlande : 112

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Annonce de la formation de l’équipe nationale féminine du Canada pour le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF

Vingt médaillées d’argent de 2023 porteront l’unifolié à Utica, dans l’État de New York

NR.012.24
|
07 March 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom des 23 joueuses qui feront partie de l’équipe nationale féminine du Canada, qui tentera de se réapproprier le titre au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF, présenté du 3 au 14 avril à Utica, dans l’État de New York.

Trois gardiennes de but, sept défenseures et treize avants  ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Courtney Kessel (Mississauga, ON/Boston, LPHF) et Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué à la sélection.

La formation de 23 joueuses comprend :

 

  • Deux joueuses qui en seront à une première participation au Championnat mondial féminin de l’IIHF (Julia Gosling, Nicole Gosling)
  • Vingt joueuses qui ont remporté l’argent au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF à Brampton (Ambrose, Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Spooner, Stacey et Turnbull)

 

« Les dernières sélections sont toujours difficiles, a déclaré Kingsbury. Nous avons demandé au personnel entraîneur d’évaluer le groupe dans son ensemble afin de choisir les joueuses qui nous donneraient les meilleures chances de remporter la médaille d’or. Nous avons très hâte de voir ces 23 joueuses à l’œuvre. Il s’agit d’un groupe qui mise à la fois sur l’expérience, le leadership, la force de caractère et la jeunesse, et en qui nous avons confiance. »

Le tournoi à dix équipes comprend le Canada dans le groupe A avec l’équipe hôte du tournoi, les États-Unis, ainsi que la Finlande, la Suisse et la Tchéquie. Le groupe B est formé de l’Allemagne, de la Chine, du Danemark, du Japon et de la Suède.

Le Canada amorce la compétition contre la Finlande le 4 avril et a rendez-vous avec la Suisse le 5 avril et la Tchéquie le 7 avril, avant de conclure sa ronde préliminaire face à ses rivales des États-Unis le 8 avril.

Les Canadiennes affronteront les Finlandaises à 15 h HE le 30 mars à l’occasion d’un match préparatoire disputé en Ontario à la Slush Puppie Place de Kingston, domicile des Frontenacs de Kingston de la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL). Les billets seront mis en vente au public dès 10 h HE le vendredi 8 mars au HockeyCanada.ca/Billets. Ils seront offerts à partir de 20 $, frais applicables en sus.

TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, assureront une couverture exhaustive du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF et diffuseront tous les matchs de la ronde préliminaire, des quarts de finale, des demi-finales et de la ronde des médailles à l’Adirondack Bank Center. RDS couvrira tous les affrontements d’Équipe Canada, en plus de deux quarts de finale, des demi-finales, de même que des matchs pour les médailles de bronze et d’or.

Pour plus de renseignements de la Fédération internationale de hockey sur glace, veuillez consulter le site officiel du tournoi au 2024.womensworlds.hockey.

En 22 présences au Championnat mondial féminin de l’IIHF, le Canada a remporté 12 médailles d’or (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2004, 2007, 2012, 2021, 2022), neuf médailles d’argent (2005, 2008, 2009, 2011, 2013, 2015, 2016, 2017, 2023) et une de bronze (2019).

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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