caroline ouellette

Capitaine Caroline

Raisons pour lesquelles Caroline Ouellette est une chef de file-née

Kristen Lipscombe
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7 février 2014
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Capable et compréhensive. Compétente et convaincue. Confiante et courageuse. Compatissante et compétitive.

Plusieurs qualités commencent par la lettre « C » ce qui explique peut-être pourquoi Caroline Ouellette a été choisie pour porter cette lettre sur son chandail olympique afin de guider ses coéquipières canadiennes aux Jeux olympiques d’hiver de 2014.   

Après tout, il est facile de comprendre pourquoi de telles caractéristiques sont inhérentes à Capitaine Caroline puisqu’elles sont liées à des chefs de file tant dans le monde du sport qu’ailleurs. Membre de l’équipe nationale féminine du Canada depuis 15 ans, l’avant de Montréal, Québec, méritait pleinement la confiance que lui a témoignée le personnel des entraîneurs le mois dernier en la nommant capitaine d’Équipe Canada pour Sotchi.

L’avant d’expérience Jayna Hefford, la défenseure Catherine Ward et la porte-drapeau du Canada Hayley Wickenheiser ont été nommées capitaines adjointes, complétant ainsi un groupe de chefs de file triées sur le volet. Les qualités de ce groupe vont de l’ambition au zèle en passant par toutes les autres de l’ordre alphabétique. Toutes ces qualités sont nécessaires au succès du Canada qui tente de défendre sa médaille d’or olympique.

Prendre la barre d’Équipe Canada n’est certainement pas une responsabilité que Ouellette prend à la légère.

« C’est une grosse responsabilité », a-t-elle dit lors d’une entrevue téléphonique en provenance de Sankt Pölten en Autriche où l’équipe a tenu son camp préparatoire alors qu’elle se préparait à se rendre à la ville russe située sur les berges de la mer Noire qui accueille les Olympiques cette année. « C’est probablement un des plus grands défis de ma carrière; faire en sorte que mes coéquipières seront fières et que mon pays sera fier. »

Elle a un plan précis en tête de la façon dont elle entend guider le rouge et le blanc, de la première mise au jeu le 8 février contre la Suisse à l’aréna Shaïba à l’affrontement ultime pour la médaille d’or le 20 février au Palais de glace Bolshoï.    

« J’espère pouvoir donner l’exemple avec l’intensité de mon jeu; avec de bonnes habitudes », a-t-elle dit à propos de sa stratégie sur la glace. « En jouant de façon disciplinée, en étant solide défensivement et offensivement et en jouant avec confiance. »

À l’extérieur de la patinoire, elle a parfois un doux parler, elle a souvent une forte tête, mais elle est toujours déterminée à réussir. « Je pense que je n’ai pas peur de parler si je dois le faire », a dit Ouellette. « J’essaie d’instaurer la confiance autour de moi et d’être consciente des personnes qui m’entourent, de savoir ce qu’elles ressentent et d’essayer de leur donner de l’énergie au besoin. »   

Pour toutes ces raisons et bien d’autres, l’avant recrue Mélodie Daoust, comme plusieurs de ses coéquipières, admire la triple médaillée d’or olympique et sextuple championne mondiale communément appelée « Caro » dans le vestiaire.

Daoust, qui n’a que 22 ans, est sur le point de vivre sa première compétition internationale d’envergure avec l’équipe senior et selon le guide de presse d’Équipe Canada, Ouellette est son athlète féminine préférée. 

« Je ne sais pas combien de personnes peuvent dire qu’elles jouent maintenant avec leur idole », a dit Daoust en ajoutant que Ouellette l’a inspirée alors qu’elle était une jeune fille, mais aussi que celle qui est aujourd’hui sa coéquipière l’a appuyée depuis qu’elle s’est jointe au programme national féminin du Canada avec l’équipe des moins de 18 ans. « Elle a toujours été là pour moi depuis que j’ai 15 ans. »

Autrement dit, Ouellette est un modèle à imiter. 

« Elle travaille aussi fort qu’elle le peut et elle encourage toujours les personnes qui l’entourent », explique Daoust. « Elle est une chef de file et une coéquipière formidable, et je crois que c’est ce qui fait d’elle une très bonne joueuse de hockey, et aussi une personne exceptionnelle. »

« J’apprends chaque jour à ses côtés », affirme Daoust.

Pour Ouellette, cette admiration et cette compréhension sont réciproques.

« Je respecte nos jeunes joueuses et j’apprends d’elles chaque jour », a-t-elle affirmé sans savoir que Daoust avait dit exactement la même chose à son endroit.

Mais, comme bon nombre de capitaines-nés, Ouellette détourne rapidement l’attention loin d’elle en soulignant que l’équipe est remplie de « superbes chefs de file » et qu’elle est bien entourée. Après tout, elle n’est qu’un morceau du casse-tête complexe qu’est l’équipe nationale féminine du Canada, une des 21 membres de l’équipe qui travaillent à l’unisson dans le but d’atteindre leur but ultime – une médaille d’or à Sochi 2014.  

« D’abord et avant tout, je suis une compétitrice », a dit Ouellette. « Je veux gagner. »

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