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Anthony Lapointe

Dans mes propres mots : Anthony Lapointe

L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels

Anthony Lapointe
|
23 February 2025

Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au hockey, ni comme joueur ni comme officiel.

J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre jusqu’ici.

Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison, j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis, près de chez moi.

Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.

Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?

Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.

Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH. Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et avant tout, je voulais m’amuser.

Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à 20 h à faire du sport.

Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey mineur.

Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux d’être sur la glace.

Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer. Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais nous priver de quoi que ce soit.

Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais probablement même pas patiner!

Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu ici aujourd’hui. Je t’aime.

J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un mot en ma faveur.

Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté pendant deux ans.

Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.

Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait. Je me suis dit… pourquoi pas?

J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.

Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes. Quand il parle, on l’écoute.

Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.

Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.

La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec, en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.

J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre meilleurs, sur la glace comme ailleurs.

Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.

Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.

Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement. J’ai hâte aux prochaines occasions.

On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans compter la vie de tous les jours.

Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais à l’ordinateur pour boucler le tout.

J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y arriver.

La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale, il y a un bon équilibre.

Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin, c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et la fin approche!

Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de l’AHM de Mont-Royal/Outremont.

Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :

D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à fait compréhensible.

Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.

Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre. Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.

Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis. Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.

Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.

Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est réciproque. Du moins je l’espère.

Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la passion est là, ce le sera!

Officielles et officiels choisis pour les championnats de hockey 2025 d’U SPORTS

26 arbitres et juges de lignes affectés aux tournois de hockey masculin et féminin

Dan Hanoomansingh
|
19 March 2025

Vingt-six officielles et officiels, soit 13 arbitres et autant de juges de lignes, ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats nationaux de hockey masculin et féminin d’U SPORTS.

Les tournois se dérouleront en parallèle du 20 au 23 mars : la Coupe universitaire en hockey masculin se tiendra à Ottawa, en Ontario, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Elmira, dans cette même province.

« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations de s’affronter dans le cadre d’un exigeant tournoi à simple élimination. Ces arbitres et juges de lignes œuvrent au plus haut niveau et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »

Les officielles et officiels sur glace des deux championnats nationaux d’U SPORTS seront équipés par FORCE Sports.

Coupe universitaire de hockey masculin (Ottawa, ON)

Maxime Bedard (Hockey Québec) – Juge de lignes
Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario) – Juge de lignes
Taylor Burzminski (Hockey Alberta) – Arbitre
Dominic Cadieux (Hockey Québec) – Arbitre
Tanner Doiron (Hockey Île-du-Prince-Édouard) – Arbitre
Maxime Ferland (Hockey Québec) – Juge de lignes
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.) – Juge de lignes
Brendan Kane (Fédération de hockey de l’Ontario) – Arbitre
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) – Juge de lignes
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) – Arbitre

Women's Hockey Championship (Elmira, ON)

Grace Barlow (Hockey C.-B.) – Arbitre
Brandy Beecroft (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Arbitre
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Jessica Chartrand (Hockey Québec) – Juge de lignes
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) – Juge de lignes
Marie-Éve Couture (Hockey Québec) – Arbitre
Béatrice Fortin (Hockey Québec) – Arbitre
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Amy Laroche (Hockey C.-B.) – Juge de lignes
Elizabeth Mantha (Hockey Québec) – Arbitre
Amy Martin (Hockey Manitoba) – Arbitre
Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan) – Arbitre
Shauna Neary (Hockey Manitoba) – Arbitre
Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse) – Juge de lignes
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) – Juge de lignes

Les entraîneurs en arbitrage pour la Coupe universitaire sont Dan Hanoomansingh (Vancouver, BC) et Kirk Wood (Cambridge, ON). Pour le Championnat de hockey féminin, il s’agit de Gabrielle Ariano-Lortie (Montréal, QC) et de Vanessa Stratton (Windsor, ON).

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Hockey Canada et Force Sports lancent le programme Premier sifflet

Offerte en partenariat avec Force Sports, la nouvelle initiative vise à faciliter l’accès à l’arbitrage pour devenir un officiel ou une officielle

NR.085.24
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29 November 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada et Force Sports ont annoncé la création du programme Premier sifflet, qui vise à réduire les obstacles pour ceux et celles qui désirent jouer un rôle en arbitrage, notamment les femmes et les personnes des communautés sous-représentées.

S’adressant principalement aux personnes qui viennent d’obtenir leur certification pour arbitrer, le programme vise à augmenter le nombre d’inscriptions, notamment par le prêt de chandails à des associations de hockey locales approuvées et la réduction des coûts pour les personnes qui aspirent à un rôle en arbitrage.

 « L’arbitrage représente une façon extraordinaire de participer au hockey, peu importe l’âge, mais nous sommes conscients des obstacles limitant l’accès pour ceux et celles qui souhaitent s’initier à ce domaine dans l’ensemble du pays », a déclaré Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Nous espérons que le programme Premier sifflet, offert en partenariat avec Force Sports, pourra aider des associations de hockey mineur à recruter davantage d’officiels et d’officielles qui pourront contribuer à ce sport pendant longtemps, ce qui sera bénéfique pour Hockey Canada, pour ses membres régionaux, provinciaux et territoriaux, de même que pour toutes les autres parties prenantes. »

« Grâce à ce programme et à notre partenariat avec Hockey Canada, Force Sports espère réduire les obstacles pour ceux et celles qui veulent essayer l’arbitrage », a exprimé Dave Martin, président de Force Sports.

De plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada se trouvent ici.

Pour en apprendre davantage sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux FacebookX, Instagram et TikTok.

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Certifications de l’IIHF pour arbitres et juges de lignes en 2024-2025

Quarante-sept personnes du pays porteront l’uniforme zébré à des compétitions internationales cette saison

Dan Hanoomansingh
|
03 September 2024

Des officielles et officiels canadiens seront en action sur la scène mondiale en 2024-2025.

Un total de 24 arbitres et 23 juges de lignes ont obtenu leur certification de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) pour des compétitions qui auront lieu cette saison. Les affectations exactes seront annoncées par l’IIHF au fil des prochains mois.

« Nous sommes toujours fiers de nos arbitres et juges de lignes qui représentent le pays à l’international », a exprimé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Ceux et celles qui ont une telle occasion y vivent un moment phare de leur carrière. Les arbitres et juges de lignes qui obtiennent une certification de l’IIHF travaillent fort pendant des années pour obtenir cette chance, et leur poste est toujours convoité par d’autres. Tout le crédit leur revient, à eux ainsi qu’aux membres, dont les programmes contribuent au développement des officiels et officielles. »

La liste compte notamment les officiels et officielles du programme Road to Milano (Parcours vers Milan) de l’IIHF. Ces personnes tenteront d’être choisies en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026. Le Canada est représenté par les arbitres Jenn Berezowski, Michael Campbell, Brandy Dewar, Mike Langin, Élizabeth Mantha, Amy Martin, Michelle McKenna et Shauna Neary, de même que par les juges de lignes Jessica Chartrand, Alexandra Clarke, Laura Gutauskas, Justine Todd, Tarrington Wyonzek et Erin Zach.

De plus, huit ont reçu leur première certification et feront leurs débuts à l’international cette saison, soit les arbitres Danny Emerson, Adam Forbes, Audrey-Anne Girard et Ty Skene, ainsi que les juges de lignes Pierre-Olivier Couture, Nathan Howes, Amy Laroche et Brennan Walker.

Les noms de Brayden Arcand (Hockey Alberta), Chad Huseby (Hockey Alberta), Danika Kroeker (Hockey C.-B.) et Brett Mackey (Hockey C.-B.) ne figurent maintenant plus sur la liste.

« Nous félicitons ces personnes pour leurs succès sur les patinoires partout dans le monde, a ajouté Hanoomansingh. Pendant des années, elles ont montré l’exemple au sein du Programme des officiels de Hockey Canada et inspiré nos plus jeunes. Nous remercions les arbitres et juges de lignes qui poursuivront leur travail dans nos diverses ligues de leur apport continu envers l’arbitrage ici au pays. À ceux et celles qui accrochent leur sifflet pour entamer un nouveau chapitre de leur vie, nous leur souhaitons la meilleure des chances. »

OFFICIELS ET OFFICIELLES DU CANADA QUI ONT OBTENU UNE CERTIFICATION POUR DES ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX DE LA SAISON 2024-2025

Arbitres
Nom (membre) Événement (lieu)
Grace Barlow (Hockey C.-B.) --
Jennifer Berezowski (Association de hockey féminin de l’Ontario) --
Adam Bloski (Hockey Saskatchewan) --
Taylor Burzminski (Hockey Alberta) --
Dominic Cadieux (Hockey Québec) --
Michael Campbell (Hockey C.-B.) Qualification olympique, groupe D (Bratislava, SVK)
Marie-Ève Couture (Hockey Québec) --
Brandy Dewar (Association de hockey féminin de l’Ontario) --
Tanner Doiron (Hockey Î.-P.-É.) --
Danny Emerson (Fédération de hockey de l’Ontario) --
Adam Forbes (Hockey Saskatchewan) --
Béatrice Fortin (Hockey Québec) --
Audrey-Anne Girard (Hockey Québec) --
Jesse Gour (Hockey Québec) --
Mike Langin (Hockey C.-B.) Qualification olympique, groupe E (Riga, LAT)
Cianna Lieffers (Hockey Saskatchewan) --
Élizabeth Mantha (Hockey Québec) --
Amy Martin (Hockey Manitoba) --
Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan) --
Troy Murray (Hockey Saskatchewan) --
Shauna Neary (Hockey Nouvelle-Écosse) --
Mark Pearce (Hockey C.-B.) --
Ty Skene (Hockey Saskatchewan) --
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario) --


Juges de lignes
Nom (membre)
Événement (lieu)
Nick Albinati (Hockey C.-B.)  -- 
Maxime Bédard (Hockey Québec) --
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario)  --
Brian Birkhoff (Fédération de hockey de l’Ontario) --
Jessica Chartrand (Hockey Québec) --
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan) --
Pierre-Olivier Couture (Hockey Québec) --
Joanie Duchesneau (Hockey Québec) --
Jérémy Faucher (Hockey Québec) --
Maxime Ferland (Hockey Québec)  -- 
Stéphanie Gagnon (Hockey Québec) --
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.)  -- 
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario) --
Nathan Howes (Hockey C.-B.) --
Anthony Lapointe (Hockey Québec) --
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario) --
Melissa Pateman (Hockey C.-B.) --
Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse) --
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario) --
Brennan Walker (Hockey C.-B.) --
Tarrington Wyonzek (Hockey Saskatchewan) --
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario) --

Un total de 12 officiels et officielles — 6 arbitres et 6 juges de lignes — participeront au programme « From Good to Great » de l’IIHF au cours de la saison 2024-2025. Cette initiative lancée cette année est conçue pour les arbitres et juges de lignes qui, aux yeux des fédérations nationales, ont le potentiel pour un jour atteindre des compétitions internationales.

« C’est une initiative fantastique de l’IIHF, et nous sommes très contents pour nos officiels et officielles qui en feront partie, a commenté Hanoomansingh. C’est toujours un ajustement de passer du niveau national à l’international. Ce programme leur permettra de connaître les attentes sur la scène internationale, ce qui les aidera certainement dès leur première affectation. »

Nom (membre) Rôle
Gillian Allan (Association de hockey féminin de l’Ontario) Juge de lignes
Jodi Anderson (Hockey Manitoba) Juge de lignes
Tara Benard-Rae (Association de hockey féminin de l’Ontario) Arbitre
Mathieu Boudreau (Hockey Québec) Arbitre
Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario) Juge de lignes
Cynthia Côté (Hockey Manitoba) Arbitre
Elizabeth Dornstauder (Hockey Saskatchewan) Arbitre
Nick Grenier (Hockey Manitoba) Juge de lignes
Chad Ingalls (Fédération de hockey de l’Ontario) Arbitre
William Kelly (Hockey Québec) Arbitre
Josh Miko (Hockey Manitoba) Juge de lignes
Luke Pye (Hockey Saskatchewan) Juge de lignes

Quatre personnes du pays feront partie du personnel entraîneur des officiels de l’IIHF cette saison : Todd Anderson, Greg Kimmerly, Kevin Muench et Vanessa Stratton.

Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition internationale. Les 13 membres de Hockey Canada proposent un cheminement qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le hockeycanada.ca/officiels.

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Clarke poursuit son ascension

Du petit village de Drake jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver, Alex Clarke ne cesse d’abaisser les barrières et d’inspirer la relève en arbitrage par son parcours unique au hockey

Jonathan Yue
|
08 April 2024

Alex Clarke fait partie de l’élite de l’arbitrage et est parmi les officielles les plus respectées au monde. Mais n’eût été une vache un peu de mauvais poil, l’histoire aurait pu être bien différente.

Printemps 2015. Clarke, qui porte alors son nom de jeune fille, Alex Blair, vient d’être repêchée au 53e rang par l’Inferno de Calgary dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Puis survient une vilaine blessure au genou, subie sur la ferme familiale par un coup de patte d’une vache, qui vient changer tous ses plans.

« Je n’ai pas pu m’entraîner de l’été – en tout cas, pas comme j’aurais dû », se rappelle Clarke, qui a joué trois saisons avec les Gold Wings de Weyburn dans la Ligue de hockey féminin M18 AAA de la Saskatchewan (SFU18AAAHL) avant d’évoluer en division III de la NCAA au Collège de St. Scholastica, au Minnesota. « On a dû faire une croix sur le camp d’entraînement de l’Inferno et les essais à l’automne. »

Si la porte se fermait sur sa carrière de hockeyeuse, une autre n’allait pas tarder à s’ouvrir.

« Je savais que je voulais rester dans le domaine du hockey. J’avais déjà songé au métier d’entraîneuse, mais à 22 ans, je me voyais mal derrière le banc d’une équipe, à devoir organiser ma vie autour d’un calendrier précis. Je me suis donc tournée vers l’arbitrage. »

Depuis, Clarke gravit les échelons à une vitesse folle. Originaire de la Saskatchewan, ou plus précisément du petit village de Drake (population : 197), elle a arbitré dans la SFU18AAAHL et la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan (SJHL), mais aussi à l’échelle nationale lors de la Coupe Esso et à l’international au Championnat mondial féminin de l’IIHF.

Elle est devenue en 2021 la première femme juge de lignes dans la Ligue de hockey de l’Ouest, en plus d’avoir été la première femme arbitre plus tôt cette saison-ci. Le 5 décembre 2021, elle faisait partie du groupe d’officiels lors d’un match de la Ligue américaine de hockey (AHL), une première pour une femme dans le circuit.

« Ma passion pour le hockey, c’est ce qui me pousse à faire ce que je fais. Quand je suis sur la glace, je ne pense à rien d’autre. Je m’amuse. Et je le fais en bonne compagnie.

« Le succès amène un peu plus de reconnaissance, et ça me convient très bien. En tant que seule femme à arbitrer dans certaines ligues, je suis peut-être perçue comme une pionnière par certaines personnes. J’en suis consciente et je prends ce rôle très au sérieux. »

L’AHL souhaitait la bienvenue à Alex Clarke le 5 décembre 2021.

Ces dernières années ont été particulièrement mouvementées pour Clarke, qui a atteint le sommet du hockey international en 2022 en agissant comme juge de lignes lors des Jeux olympiques d’hiver à Beijing. Il y a quelques mois, elle a fait ses débuts dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), le nouveau circuit professionnel chez les femmes. Et plus récemment, elle a arbitré durant le Défi 3-contre-3 de la LPHF pendant la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH à Toronto.

« Ça s’est fait naturellement, du moins de mon point de vue », décrit Clarke à propos de sa progression en tant qu’officielle. « Mis à part la saison 2021-2022, où je me promenais beaucoup d’une ligue à une autre, j’ai suivi un cheminement assez semblable à celui des joueuses. On m’observe, on m’évalue. Et quand on me juge prête à passer au prochain niveau, je fais le saut. J’ai vécu plein d’expériences positives, sans jamais me sentir dépassée par les événements. »

Inspirer la relève

Malgré un parcours pour le moins atypique jusqu’à l’arbitrage, Clarke n’y changerait absolument rien.

« Quand j’ai commencé à envisager la chose, j’ai été accueillie à bras ouverts par les gens à Hockey Saskatchewan. Ils ont pris connaissance de mon historique comme joueuse, puis m’ont invitée à un camp en arbitrage. Un accueil tellement chaleureux, dès mon arrivée. Je me suis toute de suite sentie à ma place. »

Comme officielle, Clarke veut montrer qu’il existe plus d’une voie pour s’impliquer au hockey et espère avoir plus d’occasions d’accompagner les jeunes qui s’intéressent à l’arbitrage.

« Mon conseil à quiconque s’intéresse au métier serait de garder une bonne ouverture d’esprit. Dans mon cas, c’est l’amour du sport et la volonté de m’améliorer qui m’ont poussée à me lancer. Mais c’est un processus qui prend souvent des tournures inattendues. »

Avec l’essor du hockey féminin au cours des dernières années, Clarke comprend l’importance de donner le bon exemple sur la glace, même à titre d’officielle. À son avis, l’engouement créé par la LPHF a déjà un énorme impact.

« Ma fille de quatre ans et demi commence déjà à être influençable », explique Clark, qui est aussi mère d’un garçon. « Cette saison, j’ai amené la famille au Match des étoiles de la LNH. De voir la réaction de ma fille, de l’entendre parler de Natalie Spooner et de Sarah Nurse, c’est formidable. Son intérêt pour le hockey s’est décuplé, et c’est parce qu’elle voit plus de femmes comme des exemples à suivre.

« Je pense que ça rejoint bien des gens. Les jeunes peuvent désormais voir des femmes, des mamans sur la glace et dans les arénas. Il y a plus d’égalité, on voit que c’est possible pour n’importe qui de réaliser ses objectifs. »

De plus en plus de ligues incluent les femmes en arbitrage, comme ce fut le cas de l’AHL. Clarke espère continuer de contribuer à cet élan pour que les femmes soient encore plus nombreuses à passer au stade suivant. Sa participation à la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH l’amène à penser qu’on n’est peut-être pas si loin du jour où des femmes arbitreront dans la grande ligue chez les hommes.

« Ça peut être dans deux ans ou dans dix ans, qu’importe. Si je peux apporter ma contribution pour qu’une officielle y accède, je le ferai avec grand plaisir. Que ce soit moi ou quelqu’un que je pourrai accompagner et inciter à repousser les limites, je serai heureuse. Ce que je souhaite au bout du compte, c’est aider à faire avancer notre profession et inspirer la prochaine génération. »

Sur le plan individuel, ce que vise Clarke à long terme, c’est une affectation aux Jeux olympiques de 2026 à Milan, en Italie. Mais en attendant, toute son attention est tournée vers le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York.

« Je veux être du match pour la médaille d’or. Il y a de la compétition parmi les officielles aussi. Comme les joueuses, on vise toutes une place en finale. Mais l’important, c’est de m’amuser et de m’améliorer tout en rendant mes consœurs meilleures aussi. »

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Personnel d’arbitrage choisi pour les championnats de hockey d’U SPORTS

Hockey Canada nomme 26 officielles et officiels pour les championnats de hockey masculin et féminin d’U SPORTS

Dan Hanoomansingh
|
12 March 2024

Vingt-six officielles et officiels – 13 arbitres et 13 juges de lignes – ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats de hockey d’U SPORTS.

Les tournois se dérouleront en parallèle du 14 au 17 mars : la Coupe U en hockey masculin se tiendra à Toronto, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Saskatoon.

Les championnats de 2024 seront arbitrés par une équipe chevronnée forte d’une grande expérience au niveau national et international. Pour la Coupe U en hockey masculin, on compte notamment Mark Pearce (North Vancouver, BC), qui a arbitré les matchs pour la médaille d’or lors de l’édition 2022 de la Coupe U et du Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF. Du côté du championnat féminin, on trouve Alexandra Clarke (Drake, SK), Stéphanie Gagnon (Princeville, QC) et Cianna Lieffers (Cudworth, SK), qui ont porté l’uniforme zébré aux Jeux olympiques.

« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations amateurs de s’affronter dans le cadre d’un tournoi exigeant à simple élimination. Ces arbitres et juges de ligne œuvrent au plus haut niveau amateur et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »

Nom Membre régional, provincial ou territorial Rôle
Coupe U – hockey masculin (Toronto, ON)
Nick Albinati Hockey Colombie-Britannique Juge de lignes
Nick Arcan Fédération de hockey de l’Ontario Juge de lignes
Birkhoff Birkhoff Fédération de hockey de l’Ontario Juge de lignes
Josh DeYoung Hockey Nouvelle-Écosse Arbitre
Danny Emerson Fédération de hockey de l’Ontario Arbitre
Maxime Ferland Hockey Québec Juge de lignes
Jesse Gour Hockey Québec Arbitre
Troy Murray Hockey Saskatchewan Arbitre
Mark Pearce Hockey Colombie-Britannique Arbitre
Luke Pye Fédération de hockey de l’Ontario Juge de lignes
Championnat de hockey féminin d’U SPORTS (Saskatoon, SK)
Ali Beres Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Juge de lignes
Jennifer Berezowski Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Arbitre
Melissa Brunn Hockey Colombie-Britannique Juge de lignes
Hayley Butz Hockey Alberta Arbitre
Alexandra Clarke Hockey Saskatchewan Juge de lignes
Marie-Éve Couture Hockey Québec Arbitre
Brandy Dewar Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Arbitre
Stéphanie Gagnon Hockey Québec Juge de lignes
Audrey-Anne Girard Hockey Québec Arbitre
Laura Gutauskas Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Juge de lignes
Amy Laroche Hockey Colombie-Britannique Juge de lignes
Cianna Lieffers Hockey Saskatchewan Arbitre
Amy Martin Hockey Manitoba Arbitre
Shauna Neary Hockey Nouvelle-Écosse Arbitre
Sophie Thomson Hockey Nouvelle-Écosse Juge de lignes
Erin Zach Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA) Juge de lignes

Marc Maisonneuve (Gatineau, QC) sera l’entraîneur en arbitrage pour la Coupe U en hockey masculin. Pour le Championnat de hockey féminin d’U SPORTS, l’entraîneuse en arbitrage sera Vanessa Stratton (Windsor, ON).

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Troquer son bâton pour un sifflet

Même si elle a commencé à jouer au hockey tardivement, Ali Beres ne s’est pas empêchée d’atteindre ses buts et de devenir l’une des meilleures jeunes juges de lignes par la suite

Katie Brickman
|
08 March 2024

Quand Ali Beres se fixe un objectif, c’est presque assuré qu’elle va le réaliser.

Passant de la ringuette au hockey, Ali a enfilé l’uniforme zébré après sa carrière de hockeyeuse au sein du réseau U SPORTS et s’est mise aussi à la pratique d’autres disciplines. Peu importe ce qu’elle entreprend, la détermination qu’elle a lui permet de toujours viser de nouveaux buts.

« Je suis chanceuse, car le sport a occupé une grande partie de ma jeunesse », lance la femme de 27 ans. « Je me sens vraiment privilégiée d’œuvrer dans le sport au niveau où je suis rendue et d’avoir eu plein de belles occasions. »

Ali a grandi en Colombie-britannique à environ 30 minutes de Vancouver, dans le village de Lions Bay. Comme aucun programme de hockey féminin n’y était offert, sa sœur Maegan et elle ont dû se rabattre sur la ringuette. C’est à l’âge de 13 ans qu’Ali a commencé à pratiquer le hockey avec l’intention de jouer au niveau universitaire.

La transition de la ringuette vers le hockey a forcé Ali à acquérir de nouvelles aptitudes, notamment dans le maniement du bâton et les tirs.

« Quand on passe de la ringuette au hockey, il y a des aptitudes et des connaissances à ajouter à son bagage », confirme-t-elle.

Elle a appris du personnel entraîneur qu’elle avait un manque à gagner par rapport à ses pairs du même âge et qu’elle perdait son temps. Toutefois, son désir de bien faire l’a poussée à participer à des camps de développement des habiletés et à tirer des centaines de rondelles dans le garage familial pour être en mesure de jouer.

« Je me souviens de cette conversation. J’avais 14 ans. Ce moment a été marquant et m’a permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui. J’ai appris que si je veux réaliser quelque chose absolument et que je multiplie les efforts avec détermination, je peux atteindre mes objectifs. Surtout, il ne faut jamais lâcher quand on aime ce qu’on fait. »

Cet amour et cette passion l’ont aidée à avoir du succès au hockey; elle a joué pour la Colombie-Britannique au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2013 et pour l’Université Western de London, en Ontario, où elle a remporté un titre national d’U SPORTS en 2015, une médaille d’argent au championnat national et deux titres du réseau du Sport universitaire de l’Ontario (SUO).

À la fin de son parcours universitaire, elle s’est mise à penser à la suite des choses. Elle savait qu’elle voulait demeurer dans le monde du hockey et elle s’est tournée vers un aspect du jeu qu’elle avait déjà apprivoisé, soit l’arbitrage.

« Je ne me sentais pas prête à accrocher mes patins après mon stage universitaire. L’aréna était ma deuxième maison depuis que j’avais trois ans. Dès la fin de mon dernier match, j’ai été prise par les émotions. Je savais que j’allais devoir trouver un emploi et arrêter de jouer. Je me suis souvenue que j’adorais l’arbitrage quand j’étais jeune. »

Ali a décidé qu’elle voulait enfiler un autre chandail, faire partie d’une nouvelle équipe et voir jusqu’où l’arbitrage allait la mener. Après l’université, elle a obtenu à nouveau une certification d’officielle en Ontario.

« J’ai enfilé les matchs avec différentes personnes et appris le plus possible, raconte-t-elle. J’ai constaté que plusieurs me devançaient dans le programme et été témoin de leurs réalisations. J’ai dit à mes mentors que j’aimerais un jour obtenir les mêmes affectations. »

Depuis sa transition vers l’arbitrage, Ali a eu l’occasion de faire partie du Programme d’excellence des officiels de Hockey Canada (POE), un cheminement qui permet aux arbitres et juges de lignes d’atteindre leurs objectifs de haut niveau.

Depuis, elle a été une juge de lignes à quelques événements importants, dont le Championnat mondial féminin des M18 2014 de l’IIHF (division 1B) et la Bataille de la rue Bay de la Ligue professionnelle de hockey féminin, un match qui a opposé Toronto à Montréal il y a quelques semaines.

« Je suis vraiment reconnaissante de toutes les occasions que j’ai eues grâce à l’arbitrage. J’aime mon rôle, car ça me permet de rester investie dans le hockey. C’est intense… Il y a de la pression et un esprit de compétition. Notre rôle est de veiller au franc-jeu et à la sécurité. »

Sans le soutien de sa famille, et en particulier de Maegan, Ali n’arriverait pas à concilier son métier d’ingénieure de solutions au sein d’une société d’approvisionnement avec son rôle d’officielle et de triathlonienne.

« Nous sommes comme de meilleures amies et notre esprit compétitif a toujours été très fort. Nous avons toujours cherché à nous pousser l’une et l’autre. Nos parents nous ont inculqué de fortes valeurs. Malgré la compétition, nous nous sommes toujours épaulées et savions que le succès de l’une n’empêchait pas le succès de l’autre. »

Comme Ali, Maegan avait des ambitions au hockey qu’elle voulait atteindre. En plus de jouer dans la NCAA au sein du Collège de Boston et dans la Premier Hockey Federation pour le Six de Toronto, elle a remporté une médaille d’argent avec le Canada au Championnat mondial féminin des M18 2017 de l’IIHF.

« Nous avons toujours été proches, et elle est devenue un excellent modèle pour moi, explique Maegan. En tant que petite sœur, j’en suis venue à prendre ma grande sœur comme idole. Quand j’avais beaucoup de succès pendant ma carrière de hockeyeuse, elle était la personne la plus proche de moi et je comptais toujours sur elle pour obtenir des conseils et du soutien. »

Pour jouer à un haut niveau, il est important d’être en bonne forme physique, mais pour Ali, ça lui permet également de rester saine mentalement et de garder un bon équilibre avec sa vie professionnelle. Quand elle n’arbitre pas, Ali participe à des triathlons, un sport dont elle est rapidement tombée amoureuse.

« Les joueuses donnent leur 100 %, donc nous devons faire la même chose pour les suivre, commente Ali. Je trouvais ça un peu ennuyant au gym. Pour sortir de ma zone de confort, je me suis inscrite à une compétition Ironman 70.3 (aussi connue sous le nom de demi-Ironman), et je suis devenue accro.

Tandis qu’Ali continue de se fixer des objectifs, comme participer aux Jeux olympiques à titre d’officielle, sa sœur sait que c’est sa détermination qui la mènera si loin.

« Une fois qu’elle a un objectif en tête, elle fera tout en son pouvoir pour l’atteindre, explique Maegan. Je suis vraiment fière d’elle, de ce qu’elle a accompli et de sa transition de joueuse de hockey à officielle. J’ai hâte de voir jusqu’où elle ira. »

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Réginald Savage dans l’uniforme des Capitals de Washington.

L’implacable résilience de Réginald

Peu bavard, Réginald Savage s’est exprimé sur la patinoire en ne reculant devant aucune épreuve, ce qui lui a ouvert bien grandes les portes du Temple de la renommée de la LHJMQ

Eric Lavoie
|
16 February 2024

Discret. Empathique. Humble. Résilient.

Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire Réginald Savage. Cet ancien joueur, aimé de tout le monde, a rendu l’âme le 24 décembre en Floride. Un cancer fulgurant a eu raison de lui, à seulement 53 ans.

« À ses funérailles aux États-Unis, plusieurs personnes qui l’ont connu après sa carrière de joueur nous disaient qu’elles ne savaient même pas qu’il avait joué au hockey », raconte fièrement Sonia Savage, sa sœur aînée. « Il ne se vantait jamais de ça. »

Des raisons de parler de ses exploits, il en aurait pourtant eu plusieurs. Ce pionnier de la communauté noire du hockey québécois a été un prolifique marqueur des Tigres de Victoriaville dans les années 1980. 177 buts et 329 points. C’est ce qu’il a accumulé en 185 matchs de 1987 à 1990 avec les Tigres, qui ont retiré son numéro 77 en 2011.

Son grand impact sur la glace lui aura ouvert les portes du Temple de la renommée de la LHJMQ; le 29 décembre dernier, la ligue a annoncé son intronisation au sein de la prochaine cuvée. Un choix unanime du comité de sélection.

Malheureusement, Réginald ne l’aura jamais su. Il a rendu son dernier souffle avant. Entouré de ses proches, la veille de Noël.

Fidèle à lui-même, il a été combatif jusqu’à la toute fin pour réussir à dire un dernier au revoir à son fils, Félix-Antoine.

À des milliers de kilomètres de son père, le jeune homme de 27 ans a mis fin abruptement à ses vacances en Europe pour venir à son chevet.

« Il m’a attendu, confie-t-il. Je suis arrivé en début d’après-midi et vers 17 h, il est décédé. »

Ce n’était pas la première fois que les deux étaient loin l’un de l’autre. Réginald et Félix-Antoine n’ont pratiquement jamais habité ensemble. Après un stage exceptionnel dans le junior, Réginald a connu une longue carrière professionnelle qui l’a fait voyager aux États-Unis et en Europe.

La distance ne l’a toutefois jamais empêché de rester soudé avec les siens.

« Mes parents se sont séparés lorsque j’étais jeune », explique Félix-Antoine, qui a lui aussi joué pour les Tigres de 2012 à 2014. « Je vivais avec ma mère et mon beau-père, mais Regge a toujours été en contact étroit avec eux et présent dans les moments importants de ma vie. Malgré tout, on est toujours restés très proches. »

La grandeur d’homme de Réginald était évidente pour sa garde rapprochée, mais elle a été accentuée lors de l’annonce publique de son décès. Les témoignages de sympathies n’ont pas tardé à fuser aux quatre coins de l’Amérique et du Québec pour ce choix de première ronde des Capitals de Washington en 1988.

« J’ai été vraiment impressionné de voir à quel point mon père avait marqué les gens, commente Félix-Antoine. J’ai revu des images de lui sur la glace. Ça a un peu amplifié ma peine, mais en même temps, j’étais vraiment fier de lui. »


Réginald pose fièrement avec son père Jean-Guy Savage et sa mère Rita Ouellette au Repêchage 1988 de la LNH.

Un grand homme

Discret, Réginald a marqué chaque personne qu’il a croisée sur son passage.

« Regge était un gars qui ne parlait pas, mais il voulait toujours que son monde soit bien, confie Sonia. Un jour, je suis allée le visiter dans un hôtel où il a travaillé après sa carrière de joueur. Quand je suis montée dans ma chambre, il y avait un panier de fruits qu’il avait fait préparer pour moi. Il a fallu que je lui tire les vers du nez pour savoir que cette attention venait de lui. »

Être un homme bon, Réginald l’a appris dès son jeune âge.

Il a été adopté par Jean-Guy Savage et Rita Ouellette, en 1970, à l’âge d’un mois dans un orphelinat. Né dans un hôpital de Montréal d’une mère haïtienne qui avait fui son pays tandis qu’elle était enceinte de lui, il a grandi à St-Hubert avec sa sœur et ses deux frères, André et Pierre.

« Il a été accueilli dans une famille très aimante, ajoute Sonia. Nos parents géraient le restaurant de l’aréna, et on passait notre temps ensemble sur la patinoire. Il était l’un des seuls enfants noirs de la région, mais dans notre famille, on ne constatait pas la différence de couleur que les autres voyaient. Il était l’un des nôtres. »


Réginald à ses débuts sur la patinoire de l’aréna à St-Hubert avec son père Jean-Guy.

Cette différence de couleur, Réginald a dû composer avec autant sur la glace que dans sa vie au quotidien. Sur la route, des partisans l’accueillaient en lui lançant des bananes.

« Quand ça arrivait, ce qui le dérangeait le plus, c’était que ses coéquipiers en payaient le prix aussi, confie Sonia. Mon père lui disait toujours : "Ce n’est pas parce que tu es noir que les gens te lancent des bananes, c’est parce que tu es bon." »

Réginald a pu compter sur un autre allié pour l’aider à briller dans l’adversité : son entraîneur John Paris Jr.

Une rencontre marquante

Sous la gouverne de John avec les Riverains du Richelieu, il a connu un succès monstre dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec. Réginald a inscrit son nom dans le livre des records pour ses exploits lors de la saison 1986-1987 : au premier rang pour le plus grand nombre de buts avec 82 et au troisième échelon pour le plus grand nombre de points avec 139. Il a surpassé Mario Lemieux dans ces deux colonnes, rien de moins.

En John, Réginald a découvert non seulement un entraîneur avec qui il a gagné la Coupe Air Canada 1987 (aujourd’hui connue sous le nom de Coupe TELUS), mais aussi un grand ami pour la vie.


La puissante formation des Riverains du Richelieu, championne de la Coupe Air Canada 1987. Réginald pose au centre de la rangée du bas et John Paris Jr. à la gauche de la rangée du haut.

« Reggie était une personne très discrète, mais avec moi, il était beaucoup plus ouvert », se remémore John, aujourd’hui âgé de 77 ans. « Avec les années, nous sommes devenus très proches et nous nous faisions des confidences. Il était un peu comme mon propre fils. »

Ensemble, les deux complices étaient unis dans les triomphes comme dans l’adversité.

« C’était difficile à cette époque, nous avons été victimes d’agressions, même contre nos familles, raconte John. Quand on jouait sur la route, je disais toujours : "On ne rentre pas par la porte arrière, on rentre par en avant, et même chose pour nos familles. Je voulais passer un message. On est ici pour jouer, et on va sortir quand on le décide." »

Réginald aurait pu ainsi avoir toutes les raisons du monde de tenir son fils loin des arénas.

« Il ne l’a pas eu facile au hockey, commente Félix-Antoine. Sa première réaction a été de dire qu’il fallait m’inscrire à un autre sport, il voulait me protéger. Mais aussitôt qu’il a vu des photos de moi sur la patinoire avec mon sourire qui transperçait mon casque, il a réalisé que je serais heureux. »

Félix-Antoine aura une autre occasion de sourire en septembre prochain lorsqu’il reverra des prouesses de son père défiler sous ses yeux.


Réginald était tout sourire au repêchage de la LHJMQ en 2012. Son fils Félix-Antoine a été une sélection des Tigres de Victoriaville.

Célébrer plus qu’une carrière

C’est donc à titre posthume que Réginald sera décoré de l’ultime honneur de la LHJMQ. Un honneur que recevront fièrement les membres de sa famille en son nom le 18 septembre prochain.

Ce prix honorera la mémoire d’un grand joueur. La mémoire aussi d’une personne exceptionnelle, comme son parcours en témoigne.

« Il a vécu des choses difficiles, mais il ne s’est jamais plaint et n’a jamais rabaissé personne, commente Félix-Antoine. Il voyait le bien dans tout le monde. Pour moi, il est la preuve que tout est possible. »

« Sa résilience était l’une de ses plus grandes qualités, ajoute Sonia. Il a prouvé qu’il fallait croire en soi. Même après sa carrière de joueur, il a grimpé les échelons rapidement dans le domaine de l’hôtellerie jusqu’à un poste de directeur de la sécurité. C’est en travaillant fort qu’il est allé au bout de ses rêves. »

L’imparable Réginald aura laissé un riche héritage. Sur la glace, certes, mais à l’image des grands, aussi dans le cœur de bien des gens.

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Entretien avec Esther Madziya

La responsable des communications à Hockey Canada parle à cœur ouvert de son cheminement de carrière, de son travail dans les médias sportifs en tant que femme issue d’une minorité et de ce qu’elle souhaite transmettre à la prochaine génération

Jason La Rose
|
07 February 2024

Si vous travaillez dans les médias et avez couvert l’équipe nationale féminine du Canada au cours des quatre dernières années, vous connaissez assurément le nom d’Esther Madziya.

Et pour ceux et celles qui n’ont pas cette chance, nous avons le plaisir de vous la présenter aujourd’hui.

Responsable des communications à Hockey Canada, Esther a fait partie du personnel de l’équipe féminine qui a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de Beijing 2022 ainsi que des équipes qui ont triomphé aux éditions 2021 et 2022 du Championnat mondial féminin de l’IIHF. Elle a passé des semaines, voire des mois dans des bulles et en quarantaine pendant la pandémie de COVID-19, loin de ses proches, avec un seul objectif en tête : atteindre l’or.

Outre son travail au sein d’Équipe Canada, Esther fait partie intégrante de la grande famille de Hockey Canada et a reçu le prix Hal-Lewis, remis au membre du personnel de l’année, pour son apport à l’organisation pendant la saison 2018-2019.

À l’occasion de la Journée nationale des femmes et des filles dans le sport et du Mois de l’histoire des Noirs, HockeyCanada.ca s’est entretenu avec Esther pour discuter de son parcours et de l’évolution de l’industrie pour les femmes issues d’une minorité.

HC : Comment as-tu débuté dans les médias sportifs?

EM : J’ai étudié au Southern Alberta Institute of Technology (SAIT) à Calgary en journalisme parlé. Le programme a évolué depuis, mais à l’époque, il s’appelait CTSR : cinéma, télévision, scène et radio. On pouvait ensuite se spécialiser dans le domaine de notre choix.

Avant cela, je ne savais pas trop vers quel domaine m’orienter. J’ai pensé étudier en comptabilité, ce qui n’est pas du tout mon truc, mais j’ai aussi toujours aimé le sport. Alors j’ai fini par me lancer dans le sport. Je me suis inscrite au SAIT dans l’espoir de travailler dans les médias sportifs, peut-être à TSN un jour.

J’ai plutôt trouvé un emploi à la radio. J’ai effectué un stage dans une station de Lethbridge, ma ville natale. La station avait les droits de diffusion des matchs des Hurricanes de Lethbridge. Je faisais les reportages pendant les entractes et mettais à jour les scores et les statistiques. C’est là que tout a commencé.

HC : Quelle était la place des femmes dans le monde des médias sportifs lorsque tu es sortie de l’université?

EM : À l’époque, il n’y avait pas beaucoup de femmes dans le monde du sport. Il n’y avait pas beaucoup de diversité non plus, en radiodiffusion et dans le sport en particulier.

Mes parents m’ont toujours dit : « Quoi qu’il arrive, tu devras travailler plus fort que les autres. Tu devras constamment faire tes preuves, parce que tu es une femme et parce que tu fais partie d’une minorité. Rien ne sera facile pour toi. »

Ça m’est toujours resté. Au SAIT, à l’approche de la remise des diplômes, certaines personnes m’ont dit qu’il me serait plus facile de trouver un emploi parce que j’étais une femme et une minorité. J’avais mes réserves, mais si le fait d’être une femme et de faire partie d’une minorité me permettait de mettre le pied dans la porte, je n’allais pas me gêner. En même temps, si je ne fais pas le travail, la porte ne restera pas ouverte très longtemps.

On revient à ce que mes parents disaient : tu vas devoir travailler deux fois plus fort que les autres si tu veux que des occasions s’ouvrent à toi.

HC : Plus tard cette semaine, tu célébreras tes neuf ans à Hockey Canada; quel a été ton parcours pour en arriver là?

EM : J’ai travaillé à la station de radio de Lethbridge pendant quatre ans, à l’émission du matin et aux reportages sur les Hurricanes pendant les entractes. J’ai ensuite travaillé à la télévision à Global Lethbridge pendant quelques années, puis j’ai eu la chance d’obtenir un poste de journaliste des sports à Global Saskatoon en 2002. Je couvrais surtout de nombreux sports universitaires, notamment le hockey masculin et féminin. C’était devenu ma spécialité. Au football junior canadien, j’ai couvert les Hilltops de Saskatoon. J’ai couvert le volley-ball, le curling – j’ai beaucoup appris sur le curling! –, le hockey de la SJHL, le hockey mineur, tout ce genre de choses.

En 2010, il y a eu des coupes budgétaires, et l’ensemble du milieu était en train de changer. J’ai donc décidé de rentrer à Lethbridge. Je suis retournée à la station de radio, encore à l’émission du matin, et j’ai couvert les matchs des Hurricanes à la télévision et à la radio.

Un an plus tard, la personne responsable des communications des Hurricanes a trouvé un autre emploi dans la Ligue de hockey de l’Ouest, et l’équipe m’a proposé son poste. J’ai fait partie de l’équipe pendant quatre ans avant que le poste à Hockey Canada ne soit annoncé, et j’ai commencé à travailler pour l’organisation en février 2015.

HC : Tu as l’occasion de travailler avec des athlètes d’exception, de voyager dans des endroits extraordinaires et d’être aux premières loges de l’histoire du hockey canadien. Comment c’est?

EM : Honnêtement, c’est difficile à dire, parce qu’à moins de le vivre, on ne peut pas vraiment le décrire. Mais jamais, dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé avoir les occasions qui se sont présentées à moi. Je n’aurais jamais imaginé aller dans certains des endroits où je suis allée, avoir l’occasion de travailler avec les athlètes que j’ai côtoyés, avoir l’occasion de couvrir des événements, que ce soit pour le comité organisateur ou au sein d’une équipe.

Je pense que ce qui rend cet emploi spécial, c’est aussi ce qu’il représente pour mes proches. Ma famille est extrêmement fière de me voir occuper ce poste aujourd’hui, même si je n’étais pas toujours très centrée sur mes études lorsque j’étais plus jeune.

Il m’est arrivé d’organiser une conférence de presse et que ma famille dise fièrement : « C’est notre enfant. C’est ma sœur. C’est ma fille. » Ils en sont très fiers, et ça me touche énormément. J’essaie toujours d’être très respectueuse, de travailler fort et de faire honneur au nom Madziya. Cela représente beaucoup pour eux, autant que pour moi.

HC : Tu as parlé de ta famille à plusieurs reprises et de l’influence qu’elle a eue sur toi. Quelle a été l’importance de ce soutien au cours de ta carrière?

EM : Peu importe ce que je voulais faire dans la vie, ils ont toujours été à mes côtés. Et je pense que, lorsqu’on est enfant, c’est une bonne chose que nos parents nous disent, « Nous sommes très fiers de toi, quoi que tu fasses. Nous voyons le travail que tu fais. »

Notre nom de famille est Madziya. Nous sommes la seule famille Madziya au Canada, et c’est une grande source de fierté. Leur soutien est très important, ils ont toujours été là pour moi. Ma mère me dit toujours : « Pense aux occasions qui t’ont été offertes, aux emplois que tu as eus, et sois reconnaissante. Et même s’il y a des moments difficiles en cours de route, ces épreuves te rendent plus forte, et c’est grâce à elles que les occasions continuent de se présenter à toi. »

HC : Être l’un des visages d’Équipe Canada auprès des médias nationaux et internationaux… Est-ce que cela a un peu plus de poids, un peu plus de signification, parce que tu es une femme issue d’une minorité?

EM : Tout à fait. Parce qu’il subsiste toujours un petit doute. As-tu vraiment ta place ici? Fais attention à ta démarche, à ton attitude, à tes relations avec les autres médias, car si tu offenses quelqu’un, il est facile de dire, « c’est elle qui a fait ça ».

Je pense toujours à travailler deux fois plus fort. Je ne veux pas faire de faux pas, car j’ai l’impression que quelqu’un attend que je fasse une erreur pour dire, « Vous voyez, cette personne ne peut pas le faire. Elle n’est pas qualifiée, elle n’a été embauchée que pour des raisons symboliques. »

Ces choses sont imprimées dans mon esprit. Je ne pense pas qu’elles disparaîtront un jour.

HC : Le hockey féminin s’est développé à pas de géant ces dernières années, et tu as été en mesure de le constater de près. Quelle est ta perspective de cet essor?

EM : C’est très agréable à voir, surtout quand on sait tous les efforts qui sont déployés pour populariser ce sport, quand on connaît la passion de ces athlètes, mais aussi du personnel. Le fait de voir où en sont les choses et de voir tant de gens travailler si fort m’apporte beaucoup de joie, parce que ces athlètes en rêvent depuis qu’elles sont toutes petites. Voir où en sont les choses et voir ce qu’elles ont pu faire et accomplir, mais aussi être aux premières loges, c’est vraiment cool.

Et je pense que l’une des choses les plus intéressantes pour moi est que, parce que je suis ici depuis neuf ans et que j’ai travaillé un peu partout au sein du programme national féminin, lors d’événements nationaux comme le Championnat national féminin des moins de 18 ans, j’ai pu voir des joueuses de 16, 17, 18 ans évoluer jusqu’à l’équipe nationale et je les vois changer les choses aujourd’hui. C’est vraiment impressionnant de suivre leur évolution en tant que joueuses de hockey, mais aussi en tant que femmes.

HC : Pendant ta carrière dans le monde des médias, as-tu pu voir les portes s’ouvrir aux femmes et aux membres des minorités?

EM : C’est le jour et la nuit. L’industrie a changé en mieux. Il y a plus de débouchés, plus de portes qui s’ouvrent aujourd’hui. Je pense que beaucoup d’organisations ont examiné leur produit et se sont demandé si leur émission de télévision, leur bulletin de nouvelles ou leur émission de sport montrait un portrait représentatif de la population du Canada. Parce qu’il le faut, sans quoi on n’établit pas de lien avec les gens et on les perd.

Il existe aujourd’hui une multitude de possibilités. On peut lancer un balado, être influenceur ou influenceuse sur les médias sociaux et tant d’autres choses que les gens font de leur propre initiative. On voit de plus en plus de femmes dans différents rôles. Et la tendance est à la hausse, car ce qui compte, c’est d’embaucher la meilleure personne possible.

HC : Quels conseils donnerais-tu aux femmes ou aux membres des minorités qui souhaitent se lancer dans le monde du sport, mais qui n’ont pas l’impression d’avoir une voie toute tracée?

EM : Si c’est ce que vous voulez faire, tentez votre chance. Ne laissez personne vous arrêter. On peut essuyer des refus, voir des portes se fermer, mais ce n’est pas définitif, il y aura d’autres occasions à saisir. Ça fait toujours mal de se faire dire non, mais ça signifie simplement que ce n’est pas le bon moment. Sachez que vous y avez votre place au même titre que les autres. En fin de compte, tout le monde s’habille de la même manière, en mettant une jambe à la fois dans son pantalon.

Alors, foncez. Ne jetez pas la serviette, faites vos recherches, ayez confiance et allez-y en sachant que vous êtes capable de faire le travail. Traitez les gens avec respect et vous pourrez espérer obtenir ce respect en retour. Ne laissez personne vous dire que vous n’êtes pas à votre place.

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Officielles et officiels choisis pour les camps de la haute performance

Quatre-vingt-onze arbitres et juges de lignes participeront au Programme d’excellence des officiels en 2023-2024

Dan Hanoomansingh
|
29 January 2024

Près de 100 arbitres et juges de lignes de partout au pays ont été choisis pour participer aux camps du Programme d’excellence des officiels (PEO) de Hockey Canada.

Soixante et un officielles et officiels ont été sélectionnés en vue des camps de dépistage régionaux, et trente autres participeront au prestigieux camp de sélection de la haute performance nationale. De plus, le volet féminin du Programme d’excellence des officiels se poursuit pour une deuxième année.

« Nous sommes ravis d’offrir à nos meilleurs arbitres et juges de lignes la possibilité de concourir sur la scène nationale », a déclaré Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Nos camps régionaux permettent à ces officiels et officielles de s’initier au niveau de compétition national et les préparent à lutter pour des affectations à l’échelle nationale au niveau des M18.

« Nous sommes très heureux du maintien du volet féminin du Programme d’excellence des officiels pour une deuxième année et nous sommes reconnaissants du soutien de la Fondation Hockey Canada, notre partenaire principale, sans qui cette initiative serait impossible. »

C’est par l’intermédiaire du PEO que les arbitres et juges de lignes du pays parviennent à être sélectionnés pour des affectations aux événements nationaux et internationaux d’envergure. Les objectifs du programme sont les suivants : fournir un cheminement de développement aux arbitres et aux juges de lignes qui aspirent à l’élite; offrir un entraînement favorisant le perfectionnement aux arbitres et aux juges de lignes de l’élite; préparer les officielles et officiels pour des compétitions nationales et internationales; aider Hockey Canada à prendre des décisions éclairées en vue des compétitions nationales et internationales. Les officiels et officielles accèdent au PEO grâce aux camps de dépistage régionaux, en fonction des affectations des programmes de leur membre respectif.

Les 30 personnes qui seront du camp de sélection de la haute performance nationale prendront part à un programme intensif de quatre jours visant à les aider à acquérir les outils nécessaires pour réussir au niveau élite. Elles ont été soumises à un processus d’évaluation échelonné sur plusieurs mois, recevant notamment des commentaires des programmes et des ligues de leur membre respectif, qui a mené à leur sélection définitive par Hockey Canada.

« Il faut des années de travail acharné et de dévouement à l’art de l’arbitrage avant de recevoir une invitation au camp de sélection de la haute performance nationale, a déclaré Hanoomansingh. Ces arbitres et juges de lignes ont travaillé sans relâche pour perfectionner leurs compétences et sont maintenant prêts à rejoindre notre groupe d’officiels et d’officielles de haut niveau et à rivaliser avec l’élite mondiale. »

Une fois le camp terminé avec succès, les arbitres et juges de lignes viendront se greffer au programme de la haute performance et lutteront pour une place aux championnats nationaux junior A et senior, ainsi que pour des affectations à l’international.

Camp de sélection de la haute performance nationale (Calgary, Alberta, du 1er au 4 février)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Josh Albinati

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Gillian Allan

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Tara Benard-Rae

Association de hockey féminin de l’Ontario

Arbitre

Ali Beres

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Brian Birkhoff

Fédération de hockey de l’Ontario

Juge de lignes

Mathieu Boudreau

Hockey Québec

Arbitre

Hayley Butz

Hockey Alberta

Arbitre

Cynthia Côté

Hockey Manitoba

Arbitre

Elizabeth Dornstauder

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Maxime Ferland

Hockey Québec

Juge de lignes

Audrey-Anne Girard

Hockey Québec

Arbitre

Nick Grenier

Hockey Manitoba

Juge de lignes

Alex Homer

Hockey Alberta

Arbitre

Darby Hucaluk

Association de hockey féminin de l’Ontario

Arbitre

Chad Ingalls

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

Ryan Jenken

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

Yannick Jobin-Manseau

Hockey Québec

Arbitre

Brendan Kane

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

William Kelly

Hockey Québec

Arbitre

Anthony Lapointe

Hockey Québec

Juge de lignes

Amy Laroche

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Jarrod Lucoe

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Bob Millette

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Harrison O’Pray

Hockey Nouveau-Brunswick

Arbitre

Luke Pye

Fédération de hockey de l’Ontario

Juge de lignes

Wyatt Rapsky

Hockey Manitoba

Arbitre

Jack Robinson

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Arbitre

Ty Skene

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Mason Stewart

Hockey Alberta

Arbitre

Brennan Walker

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Le personnel du camp de la haute performance nationale est composé de Hanoomansingh, Dr. David Hancock, Megan Howes, Steve Lidstone, Pat Malloy, Kevin Muench, Todd Robinson et Vanessa Stratton.

Camp des femmes de la région de l’Atlantique (Halifax, Nouvelle-Écosse, du 14 au 17 septembre)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Brianna Bolivar

Hockey Nouvelle-Écosse

Arbitre

Bailey Carr

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Juge de lignes

Lauren Clark

Hockey Nouvelle-Écosse

Juge de lignes

Rachel Hopkins

Hockey Terre-Neuve-et-Labrador

Arbitre

Shannon Ivey

Hockey Terre-Neuve-et-Labrador

Arbitre

Jenna Leighton

Hockey Nouvelle-Écosse

Arbitre

Blaire MacKinnon

Hockey Nouvelle-Écosse

Juge de lignes

Alexis Ouellet

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Arbitre

Leah Rideout

Hockey Terre-Neuve-et-Labrador

Juge de lignes

Mykaela Sherry

Hockey Nouvelle-Écosse

Juge de lignes

Jennifer Stewart

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Arbitre

Megan Sullivan

Hockey Nouveau-Brunswick

Juge de lignes

Les entraîneuses en arbitrage sont Gabrielle Ariano-Lortie, Meghan MacTavish et Shauna Neary.

Camp des hommes de la région de l’Ouest (Calgary, Alberta, du 26 au 29 septembre)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Ethan Crawford

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Kaden Fiacco

Hockey Saskatchewan

Juge de lignes

Michel Fournier

Hockey Manitoba

Juge de lignes

Cameron Fynney

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

Josh Grimm

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Cameron Halter

Hockey Alberta

Juge de lignes

Brandon Koop

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Matthew Lattimer

Hockey Alberta

Juge de lignes

Carson McDonald

Hockey Manitoba

Arbitre

Carter McKnight

Fédération de hockey de l’Ontario

Juge de lignes

Shane Steenhoek

Fédération de hockey de l’Ontario

Arbitre

Jesse Wood-Schatz

Hockey Alberta

Arbitre

Les entraîneurs en arbitrage sont Hanoomansingh, CJ Senkow et Colin Watt.

Camp des hommes de la région de l’Est (Sherbrooke, Québec, du 26 au 29 octobre)

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Alex Allain

Hockey Nouveau-Brunswick

Juge de lignes

Maxime Carré

Hockey Québec

Juge de lignes

Simon Cholette

Hockey Québec

Arbitre

Antoine Dénommé

Hockey Québec

Arbitre

Justin Deveau

Hockey Nouvelle-Écosse

Arbitre

Nicolas Gaudet

Hockey Nouveau-Brunswick

Arbitre

William Kelly

Hockey Québec

Arbitre

Joey Kramar

Hockey Est de l’Ontario

Juge de lignes

Julien Lapointe

Hockey Québec

Arbitre

Olivier Lapointe

Hockey Québec

Juge de lignes

Cole Sellers

Hockey Nouvelle-Écosse

Juge de lignes

Kalib Snow

Hockey Île-du-Prince-Édouard

Arbitre

Les entraîneurs en arbitrage sont François Fortin, Marc Maisonneuve, Peter Moraitis et Kirk Wood.

Camp des femmes de la région centrale (Montréal, Québec, du 11 au 13 novembre)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Laurie-Anne Éthier

Hockey Québec

Juge de lignes

Catherine Fournier

Hockey Québec

Arbitre

Bailey Kennedy

Association de hockey féminin de l’Ontario

Arbitre

Daphnée Lemay

Hockey Québec

Arbitre

Raphaëlle Locas

Hockey Québec

Arbitre

Michelle Ngan

Hockey Québec

Juge de lignes

Francesca Pedulla

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Abiguèle Perreault

Association de hockey féminin de l’Ontario

Arbitre

Hailey Perreault

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Shadei Saadé

Hockey Québec

Arbitre

Marlowe Schott

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Evelyn Wilson

Association de hockey féminin de l’Ontario

Juge de lignes

Les entraîneuses en arbitrage sont Ariano-Lortie, Stéphanie Campbell et Theresa Llorente.

Camp des femmes de la région de l’Ouest (Regina, Saskatchewan, du 7 au 10 décembre)

Nom

Membre régional, provincial ou territorial

Rôle

Karissa Alford

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Emma Benoit

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Cassidy Brand

Hockey Alberta

Juge de lignes

Hailey Cromie

Hockey Manitoba

Juge de lignes

Julianne Desjardins

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Lindsey Ducharme

Hockey Alberta

Juge de lignes

Dana Edamura

Hockey Colombie-Britannique

Arbitre

Jessica Hammer

Hockey Alberta

Juge de lignes

Emily Hill

Hockey Alberta

Arbitre

Annika Kohlman

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Taylor Pearson

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Kassandra Speicher-Cook

Hockey Colombie-Britannique

Juge de lignes

Katie Watson

Hockey Saskatchewan

Arbitre

Les entraîneuses en arbitrage sont Stratton et Ashley Desjardins.

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

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