Une féroce défenseure du hockey féminin
Amy Doerksen, lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL (volet communautaire), est plus qu’une entraîneuse : c’est une militante qui lutte pour l’avancement du hockey féminin
Le nom du camp de hockey d’Amy Doerksen n’est pas le fruit du hasard.
L’édition inaugurale, tenue au début juin à Brandon, au Manitoba, fut un succès retentissant : plus de 130 jeunes filles y ont participé, apprenant des habiletés sur glace enseignées par 12 entraîneuses aux expériences diverses, de l’échelle locale au hockey élite AAA.
Et quel est ce nom?
Le Fierce Female Hockey Camp (camp de hockey Femme féroce).
Doerksen, la lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL 2022 du volet communautaire, croit au pouvoir d’être féroce. C’est ainsi, selon elle, que le hockey féminin défoncera des portes, surmontera des obstacles et atteindra le statut qu’il mérite.
« J’ai été soufflée par les commentaires que m’ont faits les parents des joueuses et les entraîneuses qui ont participé au camp », admet Doerksen, joueuse et entraîneuse de hockey de longue date et fervente défenseure du hockey féminin. « Une joueuse de moins de 18 ans m’a dit quelque chose qui résume parfaitement pourquoi j’ai créé ce camp. Elle venait de remporter un championnat provincial au plus haut niveau du hockey mineur féminin au Manitoba, et certaines personnes lui disaient encore que ça ne valait rien parce que c’était du hockey de filles.
« C’est inacceptable. Ces filles doivent se sentir féroces et extraordinaires. »
Doerksen sait de quoi elle parle. Comme plusieurs femmes dans le monde du hockey, elle a dû se battre pour être vue et entendue, le genre d’épreuve que la plupart des hommes n’ont pas à traverser. Enfant, elle jouait à la ringuette – « Les filles ne jouaient pas au hockey; elles étaient dirigées vers la ringuette » – mais elle est tombée en amour avec le hockey alors qu’elle était à l’école intermédiaire. À cette époque, au Manitoba, il y avait peu de joueuses de hockey, et Doerksen se rappelle qu’à 12 ans, elle côtoyait des filles de 16 et 17 ans dans le vestiaire avant les entraînements.
Elle a continué d’exceller au hockey et a fini par porter les couleurs de l’Université du Manitoba. Après son séjour avec les Bisons, Doerksen a fréquenté l’Université Ryerson, à Toronto (où elle a joué au soccer avec les Rams, preuve de son talent dans plusieurs sports). Diplôme en poche, elle est partie vivre à Kenora, en Ontario. C’est là qu’elle a fait ses premiers pas derrière le banc, dirigeant une équipe d’une école secondaire.
Doerksen, mère de trois enfants et belle-mère d’un autre, est aussi auteure de livres pour enfants. Sur son blogue, qu’on peut lire au AmyDoerksen.com, elle énumère ses cinq passions : sa famille, le féminisme, le hockey, le Nord canadien et les livres.
Elle a habité à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, pendant près de cinq ans, un séjour qui l’a profondément marquée.
« J’admire à quel point le Nord a investi dans le développement des entraîneuses. Je crois que le reste du Canada a beaucoup à apprendre de la vision progressiste des gens du Nord. Ils sont à l’avant-garde. »
Doerksen a occupé divers postes d’entraîneuse et de dirigeante dans le hockey, à commencer par celui d’entraîneuse adjointe des Broncos de l’école secondaire Beaver Brae de Kenora de 2001 à 2003. Elle fut également présidente de la Ligue de hockey féminin de Yellowknife de 2007 à 2011 et, pendant son séjour dans le nord, fut entraîneuse adjointe de l’équipe féminine des Territoires du Nord-Ouest aux Jeux d’hiver de l’Arctique.
Cette saison, on a pu voir Doerksen sur la glace avec une équipe locale de M7, mais aussi avec les athlètes de haute performance du club féminin de M15 des Wheat Kings de Brandon.
À l’extérieur de la patinoire, elle a siégé à des conseils d’administration d’organisations de hockey et a été directrice de la division M7 de Hockey Brandon de 2020 à 2022. Les équipes pour lesquelles elle a travaillé, ses réalisations et les honneurs qu’elle a reçus sont très impressionnants et trop nombreux pour être énumérés.
Mais elle refuse de s’asseoir sur ses lauriers. Trop souvent, dans ce milieu dominé par les hommes, Doerksen a été la seule femme sur la glace ou dans la salle du conseil. Bien qu’elle ait constaté du progrès pendant ses 20 ans comme entraîneuse et dirigeante, elle soutient que l’avancement devrait être beaucoup plus rapide.
« Je me suis mise à pleurer », dit-elle à propos de sa réaction lorsqu’elle a appris qu’elle était lauréate du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL. « C’était le lendemain du dernier jour de mon camp de hockey et l’expérience m’avait laissée dans tous mes états. J’étais sur un nuage tellement la fin de semaine avait été extraordinaire. Je suis reconnaissante. Encore maintenant, je deviens émotive. C’est incroyable. Les femmes doivent chercher à… Il faut se tenir debout et dire haut et fort que nous sommes bonnes et fières de ce que nous faisons. C’est important d’être valorisées.
« Ça me rend émotive parce qu’on ne se rendait pas toujours compte de la valeur que je pouvais apporter. Quand on se bute sans cesse à ce genre d’obstacle, c’est merveilleux d’avoir une organisation comme Hockey Canada qui nous reconnaît et reconnaît notre travail. »
Maman, entraîneuse et leader au hockey
Passionnée et désireuse d’aider les femmes à prendre confiance derrière le banc, Jamie Keeley a ouvert les possibilités au sein de son association, à Calgary et dans toute l’Alberta
Le parcours de Jamie Keeley comme entraîneuse au hockey mineur a commencé comme celui de bien d’autres parents au Canada qui souhaitent accompagner leur enfant dans le monde du hockey.
« C’est en voyant mon fils sur la glace que j’ai eu envie d’être là avec lui pour qu’on vive ça ensemble et de l’aider à apprendre », se souvient la principale intéressée.
C’était il y a presque six ans.
Aujourd’hui, Keeley est la lauréate nationale du Prix des entraîneuses BFL CANADA dans le volet communautaire et la créatrice d’un florissant programme de développement des entraîneuses au sein du Club de hockey des Knights à Calgary.
« Il est important que les femmes réalisent qu’elles ont beaucoup à offrir et que ce qu’elles ont à offrir est reconnu et apprécié », dit Keeley à propos de la reconnaissance de BFL CANADA. « Et c’est la visée de ce prix, il met en lumière le fait que nous en sommes capables. Nous y sommes maintenant. Continuons à ouvrir la voie et à briser des plafonds de verre, c’est merveilleux. »
Petite, Keeley a évolué à la ringuette et a aussi joué au hockey quand le nombre de joueurs dans sa collectivité du nord de la Saskatchewan était insuffisant pour compléter la formation de l’équipe masculine. Elle n’avait jamais vraiment songé à devenir entraîneuse avant que son fils fasse ses débuts au hockey avec les M7 Timbits, à l’automne 2018.
La saison suivante, elle n’a pas été sélectionnée pour entraîner chez les M9. Elle est donc revenue à ses premières amours et a rejoint l’Association de ringuette Bow View à titre d’entraîneuse adjointe et d’entraîneuse-chef chez les M10 et les M12.
« J’ai beaucoup appris et j’ai gagné la confiance dont j’avais besoin pour revenir au hockey et contribuer à changer les choses », dit-elle à propos de ses trois saisons auprès de Bow View.
Keeley évoque souvent ce processus, elle qui a passé ces années à observer d’autres personnes derrière le banc, à veiller à bien s’entourer, à bâtir son réseau et ses appuis, à se doter d’outils et apprendre à entraîner dans le volet compétitif.
Elle en retient surtout qu’on n’y arrive pas en faisant cavalier seul.
« Selon moi, ce qui détermine la réussite d’une personne en entraînement, c’est sa capacité de s’entourer de personnes qui ont des habiletés dont elle-même ne dispose pas encore. Je m’assure donc toujours d’avoir une équipe bien équilibrée formée de personnes desquelles je peux apprendre et qui peuvent compenser mes lacunes. »
À l’amorce de la saison de hockey 2022-2023, Keeley était prête à s’impliquer auprès de l’équipe de son fils chez les M11.
Mais elle n’est pas revenue au hockey les mains vides. En plus des compétences acquises avec Bow View, Keeley est arrivée en proposant un programme de développement en entraînement destiné aux femmes.
« Le programme ne visait pas simplement à donner aux femmes les outils dont elles ont besoin pour diriger une équipe. Il faut d’abord avoir confiance en soi pour lever la main, proposer sa candidature et croire qu’on a quelque chose à offrir. Le programme visait essentiellement à inciter les femmes à se porter volontaires et à les aider à gagner la confiance de sauter sur la glace.
« L’un des objectifs était de veiller à ce qu’il y ait des femmes dans des rôles de premier plan pour garder les filles dans le sport, car c’est important. On se doutait qu’en voyant des personnes du même sexe qu’elles exercer leur leadership sur la glace, les filles voudraient peut-être rester impliquées au hockey. »
L’association a sauté sur la proposition, et Keeley est allée de l’avant.
« J’ai commencé par organiser une première séance sur glace, et 12 femmes se sont inscrites et sont venues. Il s’agissait avant tout de leur présenter le programme.
« J’avais réservé la glace pour une heure et demie, mais je pense que nous y avons été 20 minutes. Nous avons essentiellement discuté afin de savoir si ça leur convenait vraiment et si elles avaient la confiance nécessaire pour se lancer, de leur expliquer à quoi ça ressemblerait si elles étaient sélectionnées pour être sur la glace avec leur enfant. C’était incroyable d’entendre ces femmes parler de défis, d’obstacles et de barrières, et pour moi qui lançais ce programme, d’être en mesure de leur offrir cet espace pour discuter ouvertement et librement, ce qu’elles n’avaient nulle part ailleurs. »
Ce qui devait initialement être une initiative locale s’adressant aux femmes du programme des Knights s’est rapidement transformé en quelque chose de beaucoup plus important, à la grande joie de Keeley.
Une formation a par la suite été créée avec l’aide de Hockey Alberta – le premier stage Entraîneur 2 de la province réservé aux femmes.
« J’ai commencé par ouvrir les inscriptions au stage au groupe local qui avait manifesté de l’intérêt, puis nous avons décidé de les étendre à toute la province. C’est ainsi que, par un jour de novembre bien enneigé, 24 femmes venant de partout en Alberta se sont réunies dans une salle. Nous avons suivi les quatre heures de cours, puis le lendemain, nous nous sommes retrouvées pour sept autres heures.
« C’est là que le réseau s’est formé. Beaucoup d’entre nous avons gardé contact. Nous échangeons des courriels, et lorsqu’un événement s’adresse aux entraîneuses, nous veillons à relayer l’information et à y assister. »
Lors de cette première saison, on comptait neuf femmes derrière le banc des Knights. En 2023-2024, ce nombre est passé à 14, soit 2 entraîneuses-chefs et 12 adjointes.
Keeley a organisé une réunion de début de saison en septembre pour enseigner aux entraîneuses à préparer un plan saisonnier et à élaborer des plans d’entraînement. Par la suite, elle a fait le point régulièrement avec chaque entraîneuse du programme en les aidant à surmonter les difficultés et en veillant à ce que l’expérience leur soit bénéfique.
Elle travaille toujours en étroite collaboration avec Hockey Calgary et participe à des occasions d’apprentissage continu réservées aux entraîneuses, par exemple des séances de développement sur glace et hors glace.
Mais son rôle le plus important demeure celui de mère, et peu de choses lui procurent plus de joie que de participer au hockey avec son fils. Cette saison, Keeley a dirigé l’équipe de niveau 4 des M13.
« Je lui demande toujours s’il veut que j’entraîne », dit-elle à propos de son fils. « Je le faisais même pour mon implication comme entraîneuse sans enfant à la ringuette, car ça me demandait du temps loin de lui. Je m’assurais d’obtenir son accord.
« Quand j’étais avec l’équipe M12 AA, au printemps 2022, je devais souvent m’absenter. Nous étions sur la glace cinq fois par semaine. Pour la première fois, il m’a dit qu’il s’ennuyait de moi et m’a demandé d’être son entraîneuse.
« Nous sommes en train de remplir notre dossier d’inscription pour la saison à venir, qui sera sa deuxième année chez les M13. Quand il m’a demandé si j’allais entraîner l’équipe, j’ai voulu savoir si lui avait envie que je m’implique, et il m’a répondu que je pourrais diriger son équipe aussi longtemps que je le voudrai. Donc oui, je vais de nouveau soumettre ma candidature pour être entraîneuse. »
C’est une grande chance pour le fils et l’association que de bénéficier de ce que Keeley a à offrir.
Mais elle-même vous dira bien humblement le contraire – que c’est elle qui a de la chance et qui bénéficie de ce que les jeunes peuvent lui offrir.
« J’ai vécu des expériences extraordinaires sur la glace et ailleurs auprès de ces équipes, et j’ai beaucoup appris. Il y a tant de choses que l’on peut apprendre quand on s’arrête et qu’on tend l’oreille, c’est incroyable. Et les jeunes nous font toujours sourire. »
Redonner comme entraîneuse
Profondément marquée par ses anciennes entraîneuses, Shakita Jensen a toujours su qu’elle voudrait s’impliquer, ce qu’elle fait en œuvrant à son tour derrière le banc dans sa ville natale
Il faut savoir qu’elle avait elle-même été du tournoi en Alaska comme joueuse en 2014. Et voilà qu’une décennie plus tard, à l’âge de 26 ans, elle y était à nouveau. Cette fois comme entraîneuse.
« C’était un moment chargé d’émotions », soutient Jensen, lauréate nationale du Prix des entraîneuses BFL CANADA dans le volet compétitif.
Issue de la Première Nation de Tahltan, Jensen a fait ses débuts comme bénévole en 2014, sur la glace, au sein de l’Association de hockey mineur de Yellowknife. Elle poursuit depuis son parcours en entraînement, toujours animée de la même passion, du même désir de s’impliquer.
« La communauté du hockey m’a tant apporté, je me devais de redonner comme je le pouvais. Après mes études, j’ai eu l’idée de m’essayer comme entraîneuse, question de voir si ça pouvait me plaire. Pas besoin de vous le dire, j’ai eu la piqûre dès les premiers instants. »
Comme joueuse, Jensen a pu s’inspirer de ses entraîneuses. Des femmes qui ont eu une grande influence sur elle et qui lui ont en quelque sorte ouvert les yeux sur un monde de possibilités.
« Jouer pour la première fois sous les ordres d’une femme, c’était super. Ça m’a donné envie de me lancer dans l’entraînement. Plus jeune, j’étais parfois la seule fille de mon équipe. On voyait rarement des femmes derrière le banc. Mes premières entraîneuses, je les trouvais tellement inspirantes. J’ai voulu suivre leurs traces. »
Servir de modèle et de leader pour les jeunes de sa communauté a aussi été une grande source de motivation pour Jensen. C’est ce qu’elle cherchait à travers l’entraînement.
« Comme joueuse, j’ai eu tellement d’entraîneuses et d’entraîneurs marquants. C’est un rôle si important, qui permet aux jeunes de tirer des enseignements qui auront un impact durable non seulement sur la glace, mais dans toutes les sphères de leur vie. Un rôle dans lequel je sentais que j’avais beaucoup à offrir. Je voulais être une présence dans la vie des jeunes. »
Pour ses débuts en tant qu’entraîneuse-chef, Jensen était tout simplement au bon endroit au bon moment. Comme il manquait d’entraîneurs et d’entraîneuses dans son association, on lui a demandé si le rôle l’intéressait. Il faut dire que Jensen avait déjà soumis sa candidature, mais seulement pour donner un coup de main sur la glace.
« J’ai dû apprendre sur le tas, mais j’ai toujours gardé confiance en moi. J’ai demandé conseil auprès d’anciens entraîneurs et entraîneuses pour que je puisse aider l’équipe à connaître une bonne saison. Je crois que ça m’a bien servie. »
Jensen avait également soumis sa candidature pour faire partie du personnel entraîneur d’Équipe Territoires du Nord-Ouest aux Jeux d’hiver du Canada 2023, mais n’avait pas été sélectionnée. On lui avait toutefois suggéré de se tourner vers le Programme d’apprentis entraîneurs autochtones offert par le Cercle sportif autochtone.
« Ils choisissaient un homme et une femme pour tout le territoire, tous sports confondus. Je savais que mes chances étaient minces. J’ai sauté de joie en apprenant que j’étais retenue. »
Grâce au programme, Jensen a pu assister aux Jeux d’hiver du Canada de l’année dernière à l’Île-du-Prince-Édouard et travailler avec Équipe Territoires du Nord-Ouest à l’approche du tournoi. Elle est ensuite devenue entraîneuse adjointe de l’équipe pour les Jeux d’hiver de l’Arctique 2023, avant d’être promue entraîneuse-chef pour l’édition 2024.
« Ça m’a ouvert bien des portes. C’était génial de voir la progression de l’équipe. Sans compter que j’ai acquis au passage les outils et les ressources nécessaires pour bien préparer notre groupe. »
Dans ce rôle d’entraîneuse-chef d’Équipe Territoires du Nord-Ouest, il est parfois difficile de gérer les horaires, puisque les joueuses vivent souvent éloignées les unes des autres. Les occasions de tenir des entraînements complets se font parfois rares avant le début des compétitions.
« Avec une équipe aussi dispersée, ce n’était pas évident de bâtir une culture d’équipe et de peaufiner nos stratégies en vue d’un tournoi de la haute performance de courte durée. Certaines membres de l’équipe vivent dans des communautés accessibles par avion seulement, d’autres doivent composer avec des obstacles financiers. Le fait d’avoir gardé contact virtuellement à l’approche des Jeux nous a aidées énormément. »
Cette année, l’équipe de Jensen a eu l’occasion de participer à un autre événement d’envergure, à savoir la célébration Ensemble pour elles tenue en février à Yellowknife. Elles sont plus de 300 à avoir pris part à l’événement d’une durée de quatre jours, qui se voulait une célébration du hockey féminin et qui proposait des activités d’initiation au hockey, des séances de développement des habiletés sur glace, des stages en entraînement, et plus encore.
Pour l’occasion, Équipe Territoires du Nord-Ouest et Équipe Nunavut se sont réunies pour des entraînements et un affrontement hors concours.
« Ce fut un succès sur toute la ligne », relate Jensen, qui était de l’événement à titre de bénévole. « Des jeunes qui enfilaient l’équipement de hockey pour la toute première fois, côtoyant d’autres qui étaient en fin de parcours au hockey mineur. C’était super d’y contribuer. J’espère que ça deviendra un rendez-vous annuel. »
Apprendre qu’elle était la lauréate du Prix des entraîneuses BFL CANADA pour Hockey Nord dans le volet compétitif a eu l’effet d’un choc pour Jensen.
« J’ai vraiment été étonnée. J’ai ressenti tant de fierté, tant de reconnaissance. »
Jensen ne savait trop si elle avait le bagage nécessaire pour rivaliser avec les candidates provinciales et territoriales de choix de partout au pays. Puis, il y a eu cet appel vidéo de Cassie Campbell-Pascall pour féliciter les lauréates nationales. Là encore, elle n’en revenait pas.
« Il n’y a pas de mots pour le décrire », dit-elle sur ce qu’elle a ressenti en apprenant la nouvelle. « Il y a tant d’entraîneuses remarquables qui ne reçoivent pas toujours la reconnaissance qu’elles méritent pour le travail qu’elles accomplissent. Je suis très fière de moi, mais aussi de chacune de ces femmes aux quatre coins du pays qui en font tant pour le hockey féminin. »
L’importance du mentorat
À ses débuts en entraînement, l’ancienne joueuse Kelly Paton a pu compter sur l’aide de ses mentors pour prendre confiance en elle derrière le banc
Les coulisses du hockey ont toujours attiré Kelly Paton. Même quand elle était joueuse, elle tentait à chaque occasion d’approfondir ses connaissances auprès du personnel entraîneur, s’intéressant notamment à l’appui que recevaient les étudiantes-athlètes lorsqu’elle évoluait avec l’équipe de l’Université du New Hampshire.
Cet intérêt n’est pas passé inaperçu, et son sens du hockey non plus. C’est d’ailleurs ce qui a incité son entraîneur-chef Brian McCloskey à l’orienter vers l’entraînement. Pour lui, Paton était une entraîneuse dans l’âme.
« Il me répétait sans cesse que c’était naturel chez moi », se rappelle Paton, lauréate nationale d’un Prix des entraîneuses BFL CANADA dans le volet haute performance. « C’est vrai que l’intérêt était là, mais la suite n’était pas claire dans mon esprit. Je cherchais un moyen de rester impliquée au hockey. Il faut dire que les possibilités comme joueuse étaient limitées au-delà des rangs collégiaux pour moi, alors devenir entraîneuse m’apparaissait comme la meilleure solution. »
Paton a passé les six dernières saisons en tant qu’entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin à l’Université Wilfrid-Laurier. Originaire de Woodstock, en Ontario, elle est issue d’une famille où le sport occupe une place de choix. Lorsque son grand frère a commencé à jouer au hockey, elle a voulu suivre ses traces.
« On passait beaucoup de temps à jouer dans la rue à la maison. Je finissais toujours devant le filet, à tenter de bloquer les tirs de ses amis. C’est probablement là que mon intérêt est né. »
Paton a commencé à jouer aux côtés des garçons dans sa ville natale avant de passer au hockey féminin avec les Devilettes de London. Après sa dernière année de hockey mineur, elle a passé quatre ans au New Hampshire, où elle a été capitaine et fait partie des trois finalistes pour le prix Patty-Kazmaier à sa dernière saison en 2009-2010.
« Mon passage chez les Wildcats m’a apporté une bonne dose de confiance. Non seulement en mes capacités comme joueuse, mais aussi dans les possibilités devant moi. Je voulais l’occasion de m’impliquer et de contribuer au développement d’autres joueuses. C’est là que j’ai compris que j’avais un bon sens du hockey, et que cela cadrait parfaitement avec l’entraînement. »
Si elle se savait prête pour cette nouvelle discipline au terme de ses études de premier cycle, Paton hésitait entre s’y adonner bénévolement et en faire une carrière proprement dite. Après avoir obtenu un diplôme d’études supérieures de l’Université Mercyhurst et habité quelque temps sur l’île de Vancouver, elle a pris la décision de rentrer chez elle, dans le sud-ouest de l’Ontario, et de s’impliquer dans le sport qu’elle aimait tant.
Elle a alors renoué avec ses racines dans le hockey mineur en acceptant un rôle d’entraîneuse au sein du programme junior des Devilettes. Paton rend crédit à Dwayne Blais, l’un de ses mentors à ses débuts en entraînement.
« J’étais entraîneuse-chef, mais il m’a beaucoup aidée en m’apprenant comment gérer les conflits et les attentes, et surtout, à préparer des plans d’entraînement qui favorisent le développement de l’athlète. »
Après avoir repris contact avec l’un de ses entraîneurs dans le junior, Paton a eu l’occasion de se joindre à l’Université Western à titre d’entraîneuse adjointe.
« J’arrivais dans un contexte où les Mustangs venaient de remporter le titre national. On peut donc dire que les attentes étaient élevées. Heureusement, nous avons continué sur cette lancée, et l’équipe est demeurée parmi les meilleures dans le réseau du SUO. »
Paton a conservé ce poste pendant deux ans avant d’être promue entraîneuse-chef à l’Université Western. Puis, elle a rejoint Wilfrid-Laurier avant le début de la saison 2018-2019.
« Nous venons de conclure une excellente saison. Nos leaders ont été remarquables en me donnant l’espace nécessaire pour que je puisse bien accomplir mon travail. Difficile de demander mieux. Oui, les attentes envers nous sont élevées. Wilfrid-Laurier a une longue tradition d’excellence au hockey, et c’est à nous de perpétuer cette tradition. La progression demeure notre priorité, notre objectif. Et à mon avis, nous sommes sur la bonne voie, en grande partie grâce aux joueuses au sein de notre programme. »
L’une des plus grandes leçons tirées durant son parcours d’entraîneuse au sein du réseau U SPORTS a été l’importance d’adapter sa façon de communiquer à chaque joueuse de l’équipe.
« Dans les rangs universitaires, il peut devenir difficile de changer constamment son style d’enseignement dans l’espoir de rejoindre chacune des 25 joueuses et de repartir avec le sentiment d’avoir fait ce qui était au programme cette journée-là. Mais au fil du temps, j’ai compris que ça faisait partie du processus. Plus jeune, j’ai dû m’habituer à suivre l’évolution de chaque joueuse au quotidien. Et le seul moyen d’y arriver, c’est de poser des questions, d’où l’importance d’une bonne communication. »
Nouer des relations s’est révélé un élément clé dans le parcours de Paton, elle qui poursuit son développement comme entraîneuse et se dit reconnaissante du soutien qu’elle a reçu en cours de route.
« Cet appui a été déterminant, puisque cela m’a permis de prendre confiance en moi. Je pense à certaines personnes plus particulièrement, qui m’ont aidée à définir mon propre style en tant qu’entraîneuse et communicatrice, et à parfaire mes connaissances. Dwayne a eu une grande influence sur moi, tout comme Rachel Flanagan. Sans oublier Brian, mon entraîneur dans les rangs collégiaux. Je lui parle encore aujourd’hui, 14 ans plus tard. »
Pour celles qui songent à se lancer comme elle en entraînement ou qui aspirent à poursuivre leur progression comme entraîneuses jusqu’à la haute performance, deux mots viennent à l’esprit de Paton : honnêteté et imputabilité.
« Quand une erreur survient, c’est important d’en assumer la responsabilité. Si certains éléments nous donnent du fil à retordre ou nécessitent des éclaircissements, c’est là que le mentorat devient utile. Il n’y a rien de mieux que de pouvoir faire appel à quelqu’un de neutre qui nous aide à prendre des décisions sans aucun parti pris.
« Je me sens chanceuse d’avoir été aussi bien entourée. C’est justement ce qui m’a permis de garder confiance en moi malgré les erreurs. Cette confiance, elle finit par se répercuter sur les joueuses. »
SportsPay devient le partenaire privilégié pour le traitement des paiements de Hockey Canada
Entrée en vigueur immédiate du partenariat national
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que SportsPay sera le partenaire privilégié pour le traitement des paiements en ligne en vertu d’un partenariat national qui entre en vigueur immédiatement.
Principal fournisseur de paiement pour les organismes de sport amateur du Canada, SportsPay est une entreprise fièrement canadienne qui soutient depuis longtemps le hockey amateur au pays.
Grâce à ce partenariat, l’entreprise assurera le traitement des transactions en ligne, y compris celles effectuées à partir du Registre de Hockey Canada.
« SportsPay offre avec fierté des expériences conviviales aux organisations sportives canadiennes, et nous sommes ravis d’accueillir officiellement cette entreprise à titre de partenaire privilégié pour le traitement des paiements de Hockey Canada afin d’offrir ces expériences aux associations de hockey locales du pays », a déclaré Dean McIntosh, premier vice-président de la génération de revenus, de l’expérience client et de l’impact communautaire. « Le Registre de Hockey Canada est utilisé pour le traitement de milliers d’inscriptions chaque saison. Grâce à notre partenariat avec SportsPay, nous sommes heureux que la plateforme puisse continuer de répondre aux besoins des participants et participantes, de même que des associations. »
« Je suis fébrile à l’idée de renforcer notre relation avec Hockey Canada, qui dure depuis maintenant 20 ans, et d’appuyer le hockey mineur dans l’ensemble du pays », a exprimé Will Gravlev, président de POSconnect Inc. et créateur de SportsPay. « Toute l’équipe de SportsPay travaille sans relâche à offrir des solutions de paiement simples et efficaces pour les sports amateurs et à aider les ligues à se concentrer sur ce qui compte pour elles. »
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.
Laisser sa marque dans le Nord
Figure marquante du hockey féminin dans les territoires, Kaylee Grant n’hésite jamais à donner de son temps bénévolement pour offrir plus d’occasions aux femmes et aux filles
Dès son arrivée à Yellowknife, Kaylee Grant s’est empressée de se trouver une équipe de hockey.
L’ingénieure d’exploitation y était pour un mandat d’un an en vue d’acquérir de l’expérience dans son domaine. Douze ans plus tard, elle vit toujours dans les Territoires du Nord-Ouest. Et si elle a choisi d’y élire domicile, le hockey y est certainement pour quelque chose.
« On tend souvent à chercher nos repères, et le sport en était un pour moi, décrit Grant. Se joindre à une équipe sportive, c’est aussi se faire un cercle d’amies. On fait partie d’un groupe où l’on se sent acceptée, où toutes sont unies par un but et un intérêt communs. À mon arrivée dans le Nord, je ne savais pas trop comment m’y prendre pour rencontrer des gens, d’où l’idée de tenter ma chance à l’aréna. »
C’est sur les patinoires que Grant a passé la majeure partie de sa jeunesse à Antigonish, en Nouvelle-Écosse. Il faut dire que le hockey est roi et maître dans sa ville natale, où l’enthousiasme de la population pour ses équipes junior A, junior B et universitaire est toujours palpable. Cette passion collective pour le sport est ce qui explique l’importance du hockey dans la vie de Grant.
« Le hockey prenait toute la place. On sentait l’appui de la communauté pour nos équipes. Les arénas étaient toujours pleins, l’ambiance était électrisante. »
Grant a fait son hockey mineur en Nouvelle-Écosse avant de s’installer à Terre-Neuve-et-Labrador, où elle a évolué avec l’équipe de l’Université Memorial. Puis, à 23 ans, elle plie bagage et prend la direction de Yellowknife. Elle se doutait bien qu’elle retrouverait le même esprit de communauté dans un aréna.
« Rien ne favorise les nouvelles rencontres autant que le sport. Quand on vient d’ailleurs, il n’y a pas meilleur moyen. En rejoignant une équipe de hockey, je me créais d’emblée un petit réseau de gens aux intérêts similaires, plus ou moins du même âge. Et puis, il y a tant de possibilités dans le Nord pour se développer, que l’on s’intéresse à l’entraînement ou au mentorat ou que l’on souhaite parfaire notre jeu sur la glace. Ça m’a beaucoup aidée. »
La passion de Grant pour le sport ne se limitait pas à sa qualité de joueuse, elle qui a su trouver d’autres voies pour élargir ses connaissances lorsqu’elle était encore en Nouvelle-Écosse. C’est à titre de coordonnatrice hors glace avec l’équipe féminine des moins de 18 ans des Bulldogs d’Antigonish qu’elle a fait ses débuts en entraînement.
Grant a obtenu la certification d’évaluation après avoir suivi les formations Développement 1 et Haute performance 1. D’autres formations et certifications en entraînement ont suivi au fil des ans, toujours dans une optique de perfectionnement et d’implication communautaire.
« De voir l’essor continu du hockey féminin, c’est ce qui me motive. J’adore voir la progression de mes joueuses. Les voir se développer et évoluer comme personnes. Et quand elles décident de s’impliquer comme entraîneuses, je suis comblée. »
La philosophie de Grant derrière le banc? Nourrir la passion des joueuses pour le sport, montrer l’exemple et créer un milieu positif pour les femmes et les filles.
L’entraînement et l’accompagnement des filles sont des aspects que Grant a à cœur. Pour elle, la voie la plus efficace pour faire évoluer les choses était d’agir à un plus haut niveau, notamment en jouant le rôle de personne-ressource pour inciter davantage de joueuses à s’intéresser à l’entraînement. C’est d’ailleurs ce qui l’a menée à travailler avec Hockey Nord et le programme des formatrices de responsables du développement des entraîneuses de Hockey Canada, qui vise à éliminer les obstacles à la formation des entraîneuses.
« Kaylee a connu tout un parcours, elle qui a été bénévole à pratiquement tous les niveaux et qui s’implique de plus en plus dans la formation d’entraîneuses et en tant qu’instructrice », souligne Kyle Kugler, directeur administratif de Hockey Nord et ami proche de Grant. « C’est une excellente ambassadrice de notre sport qui sait comment mettre à profit son propre vécu pour aider d’autres entraîneuses dans leur développement. »
En tant qu’entraîneuse bénévole, Grant a connu des moments forts avec ses équipes, notamment à titre d’entraîneuse-chef lors des Jeux d’hiver de l’Arctique et des Jeux d’hiver du Canada et en tant qu’entraîneuse adjointe d’Équipe Nord au Championnat national autochtone de hockey.
« J’ai eu tellement d’occasions grâce à Hockey Nord, reprend Grant. Cet appui a eu un énorme impact sur mon parcours comme entraîneuse. Que de beaux moments passés avec ces équipes des territoires. J’ai fait le choix de rester ici, et c’est en grande partie en raison de ces expériences et des occasions en entraînement. C’est plaisant de savoir que nous avons toujours la possibilité de progresser, d’aller plus loin. »
Grant était aussi parmi les principales bénévoles lors de la toute première célébration Ensemble pour elles tenue à Yellowknife en février. L’événement de quatre jours destiné aux femmes et aux filles de partout aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut proposait entre autres des stages pour gardiennes de but, des jeux dirigés sur glace et diverses activités hors glace. Née d’un partenariat entre Hockey Canada et Hockey Nord, l’initiative se veut une célébration du sport en soutien au hockey local dans le Nord.
« Kaylee est l’une des coresponsables dans la région, alors quand nous avons décidé de lancer cette initiative à Yellowknife, qu’elle en fasse partie allait de soi », explique Katie Greenway, responsable du hockey féminin à Hockey Canada. « Fidèle à ses habitudes, elle a saisi la balle au bond et s’est investie pleinement. Des gens comme elle, qui s’impliquent autant pour leur communauté et pour leur sport, c’est précieux. »
S’impliquer comme Grant le fait en entraînement, c’est dans sa nature. Elle le fait pour les autres, pour que les femmes prennent encore plus leur place dans le sport. Et jamais dans le but d’en retirer elle-même quelque chose.
« Cela fait quelques années maintenant que je connais Kaylee, et je sais à quel point elle est occupée, poursuit Greenway. Pourtant, elle ne dit jamais non. Et elle aide non pas pour qu’on l’encense, mais bien par bonté de cœur, toujours le sourire aux lèvres. C’est une personne formidable qui a un impact positif sur chaque personne qu’elle croise. »
L’impact de Grant sur le hockey dans le Nord, que ce soit à titre d’entraîneuse, de mentore ou de coéquipière, elles sont nombreuses à l’avoir ressenti au cours des 12 dernières années. Mais la principale intéressée préfère remettre les choses en perspective.
« Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai eu une grande influence sur le hockey féminin dans le Nord. Je ne suis qu’une infime partie de tout ce qui est en train de bouger dans cette partie du pays depuis la dernière décennie. J’aime à penser que j’ai aidé à former d’autres entraîneuses, et que j’ai donné le bon exemple dans mon parcours. S’il s’avère que j’ai eu un impact, ç’aura été en incitant les joueuses à se tourner vers l’entraînement. Mais ça reste un travail collectif – tout le monde qui participe aura laissé sa marque sur le hockey féminin. »
Pour Kyle Kugler, seul administrateur de Hockey Nord, la présence de bénévoles comme Kaylee est essentielle à son travail et au développement des joueuses.
« Les bénévoles jouent un rôle crucial dans toute programmation offerte aux petites communautés dans le Nord, conclut-il. Kaylee en fait encore plus que nous ne le pensons. Les entraîneuses et entraîneurs ont une grande influence sur les équipes et les athlètes. Kaylee est un modèle positif et une fière porte-parole du hockey féminin qui donne de son temps sans compter les heures. Une bénévole qui a le cœur sur la main. »
Vous aimeriez vous impliquer derrière le banc? Rendez-vous au HockeyCanada.ca/Entraineurs ou communiquez avec votre association de hockey locale, ou encore, avec votre membre régional, provincial ou territorial de Hockey Canada.
Hockey Canada s’associe avec William Huff Advertising, nouveau partenaire national en marketing
William Huff élargit ainsi son affiliation à des marques sportives canadiennes de premier plan
CALGARY, Alb. – Hockey Canada a annoncé la conclusion d’une entente prenant effet immédiatement avec William Huff Advertising ltée, qui fait désormais partie de ses partenaires nationaux en marketing. Déjà l’un des plus importants fournisseurs de produits d’affichage au pays, William Huff compte parmi ses clients diverses organisations d’envergure dans les domaines sportif et événementiel, dont les Flames de Calgary et les Oilers d’Edmonton.
« Chez William Huff, nous offrons à nos clients des produits d’affichage de qualité supérieure, et ce, depuis les débuts de l’entreprise il y a 75 ans », a commenté Bruce Simpson, propriétaire de William Huff Advertising ltée. « Comme nous avons l’habitude de travailler avec des organismes locaux et nationaux dans le milieu du sport, la décision de nous associer à Hockey Canada allait de soi. Nous sommes fiers de pouvoir soutenir autant les programmes locaux de l’organisation que le hockey masculin et féminin et le parahockey. Nous savons tous à quel point le hockey fait partie de l’identité canadienne. Ce que nous souhaitons, c’est que ce partenariat aide les athlètes à se dépasser.
« Notre engagement envers le sport professionnel et amateur est une source de fierté pour nous. Comptant déjà plusieurs organisations sportives et communautaires parmi nos partenaires, nous sommes ravis d’ajouter Hockey Canada à la liste. Go Canada Go! »
Dans le cadre de ce partenariat, William Huff sera le fournisseur des produits d’affichage pour des événements nationaux et internationaux tenus par Hockey Canada. Soulignons également que le nom de l’entreprise sera affiché ou mentionné sur place lors des événements, y compris durant les tournois à venir cet automne.
« Nous avons le grand plaisir d’accueillir William Huff parmi nos partenaires nationaux en marketing », a déclaré Dean McIntosh, vice-président des partenariats stratégiques et de l’impact communautaire à Hockey Canada. Notre collaboration a pris de l’ampleur au fil des ans, notamment lors des éditions 2022 et 2023 du Championnat mondial junior de l’IIHF. L’annonce d’aujourd’hui ne fait que rendre le tout officiel et marque une étape importante pour chacune des deux organisations. »
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.
Huit étudiantes-athlètes participeront au programme Entraîneuses en herbe
La troisième cohorte du programme Entraîneuses en herbe sera suivie jusqu’en 2024-2025
CALGARY, Alb. – Hockey Canada et U SPORTS ont annoncé les huit étudiantes-athlètes choisies pour participer à la troisième cohorte du programme Entraîneuses en herbe pendant les saisons 2023-2024 et 2024-2025.
Née en 2021 d’un partenariat entre Hockey Canada, U SPORTS et la Fondation Hockey Canada, l’initiative Entraîneuses en herbe vise à accroître le nombre de femmes derrière le banc au hockey au Canada. De la formation et du mentorat sont offerts à des étudiantes-athlètes qui évoluent au sein d’U SPORTS et qui désirent devenir entraîneuses. Les participantes au programme occuperont un poste d’entraîneuse adjointe au sein d’une équipe de hockey féminin de M13, M15 ou M18 pendant les deux saisons et recevront une formation en entraînement, des occasions de perfectionnement professionnel et une rétribution.
La cohorte de cette année est composée d’étudiantes-athlètes provenant de huit programmes de hockey féminin U SPORTS représentant trois de ses conférences :
• Alexis Anonech (Université York, SUO)
• Emmy Fecteau (Université Concordia, RSEQ)
• Lyndsey Janes (Université Mount Royal, CW)
• Madison Laberge (Université Nipissing, SUO)
• Isabelle Lajoie (Université de l’Alberta, CW)
• Sophie Lalor (Université de la Saskatchewan, CW)
• Sarah-Maude Lavoie (Université McGill, RSEQ)
• Chihiro Suzuki (Université de Guelph, SUO)
« Nous sommes ravis d’accueillir ces huit étudiantes-athlètes accomplies au sein du programme Entraîneuses en herbe et d’avoir le plaisir de collaborer avec elles au cours des deux prochaines saisons », a commenté Marin Hickox, vice-présidente du hockey féminin à Hockey Canada. « L’initiative Entraîneuses en herbe est un programme important pour appuyer et développer la prochaine génération de meneuses au hockey, et nous remercions le personnel entraîneur de U SPORTS ayant proposé la candidature de ces athlètes de talent.
« Les filles qui sont dirigées par une femme sont plus susceptibles de se tourner vers le rôle d’entraîneuse à la fin de leur parcours de joueuse, et nous espérons que ce programme aura une influence positive sur le recrutement et la rétention des filles dans des rôles de meneuses au hockey. »
Depuis sa création, le programme a guidé des étudiantes-athlètes provenant de 16 programmes de hockey féminin U SPORTS représentant les quatre conférences de l’alliance.
« Les huit étudiantes-athlètes sélectionnées pour Entraîneuses en herbe sont d’excellentes ambassadrices pour le hockey et le sport universitaire au Canada », a affirmé Lisette Johnson-Stapley, directrice en chef du sport à U SPORTS. « Nous voyons déjà l’impact positif du programme, véritable source d’inspiration pour les jeunes filles partout au pays. Nous sommes heureux qu’Alexis, Chihiro, Emmy, Isabelle, Lyndsey, Madison, Sarah-Maude et Sophie fassent leurs débuts derrière le banc tout en continuant à représenter fièrement leur université respective en tant qu’étudiantes-athlètes. »
Le comité de sélection d’Entraîneuses en herbe est composé de représentants et représentantes de Hockey Canada, d’U SPORTS, des membres régionaux, provinciaux et territoriaux de Hockey Canada ainsi que du conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada.
Pendant la Semaine nationale des entraîneurs, Hockey Canada souligne l’influence positive du personnel entraîneur sur les athlètes aux quatre coins du pays avec des ressources pour dire #MerciCoach et une série d’articles que vous trouverez ici.
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Des outils pour le personnel entraîneur
Des formations à venir jusqu’à des démonstrations d’habiletés et d’exercices, Hockey Canada propose une variété de ressources pour les entraîneurs et entraîneuses de tous les niveaux du pays
Les entraîneurs et entraîneuses sont la pierre angulaire de la communauté du hockey. Que vous soyez derrière le banc depuis longtemps ou en pleine découverte de ce rôle, Hockey Canada vous offre bon nombre de ressources pour réussir dans votre parcours.
Par où commencer?
Le point de départ, c’est le Programme national de certification des entraîneurs (PNCE) de Hockey Canada. Il permet aux entraîneurs et entraîneuses de se donner les outils nécessaires et de parfaire leurs connaissances du jeu afin de pouvoir travailler de façon efficace auprès de leurs athlètes. Hockey Canada offre six stages en entraînement et cinq champs de compétence au sein du profil Instruction.
Pour obtenir un statut « Formé » permettant de diriger une équipe au sein du profil sport communautaire, vous pouvez suivre les formations Entraîneur 1 — Intro à l’entraînement ou Entraîneur 2 – niveau Entraîneur. À ces niveaux, il n’est pas requis de détenir une certification du PNCE; un entraîneur ou une entraîneuse peut conserver le statut « Formé » pour une période indéfinie après avoir complété ces profils. Inscrivez-vous à un stage en entraînement ou visitez le site Web de votre membre pour plus d’information.
Respect et sport
Le programme Respect et sport pour leaders d’activité et entraîneurs est une formation en ligne amusante et conviviale qui aide les entraîneurs et entraîneuses ainsi que les chefs de file qui travaillent auprès des jeunes à reconnaître et comprendre les cas d’intimidation, de mauvais traitements, de harcèlement et de discrimination et à y réagir. La formation vise à établir une culture holistique de respect au sein de la communauté sportive et à fournir les outils fondamentaux qui permettent à tout membre du personnel entraîneur de devenir de meilleurs modèles pour les jeunes athlètes qui sont sous leur responsabilité.
Dans l’écosystème du hockey canadien, plus de 230 000 entraîneurs et entraîneuses ont obtenu une certification du Respect Group.
Habiletés et exercices
Le Réseau Hockey Canada offre aux entraîneurs et entraîneuses et aux athlètes les outils pour réussir sous forme d’exercices, d’habiletés, de vidéos, de plans d’entraînements et d’articles accessibles au moyen d’une tablette ou d’un téléphone. L’appli compte plus de 1 500 exercices et 100 plans de leçons, et d’autres sont ajoutés pendant la saison.
Vous manquez d’inspiration pour vos exercices? Hockey Canada publie fréquemment dans ses réseaux sociaux des vidéos d’habiletés qui peuvent être intégrées à vos plans d’entraînement. Recherchez les mots-clics #EntraîneursHabiletésHC et #EntraîneursGardiensHC sur X (anciennement Twitter), Facebook et Instagram pour trouver plus de vidéos d’exercices.
L’Accès aux exercices est une ressource qui permet de trouver des démonstrations d’habiletés et d’exercices pour les athlètes. Offerte gratuitement, elle contient des centaines d’exercices et de vidéos. Elle comprend aussi des plans d’entraînement préconçus offerts en téléchargement avec des gabarits pour les formations lors de matchs, les statistiques individuelles, les rapports de dépistage et bien plus.
L’entraînement au féminin
Programme Les entraîneuses
Le programme Les entraîneuses est une formation en entraînement gratuite réservée aux femmes qui a été conçue pour accroître le nombre d’entraîneuses formées au Canada et ainsi offrir des mentores et des modèles aux jeunes participantes. Il vise à mettre en place des infrastructures pour favoriser et soutenir la participation des filles et des femmes au hockey partout au pays, à contribuer au développement de modèles et chefs de file au sein de la communauté du hockey et à éliminer les barrières à la formation des entraîneuses.
Formatrices de responsables du développement des entraîneuses
Lancé en 2019, le programme des formatrices de responsables du développement des entraîneuses (FRDE) offre des programmes d’entraînement au hockey dirigés par des femmes. Jusqu’à maintenant, le programme a outillé 38 entraîneuses émérites non seulement pour présenter des stages sur l’entraînement, mais aussi pour former des personnes-ressources et des évaluatrices au sein de chaque membre.
Les membres ont l’occasion de soumettre des candidatures de déléguées chaque saison. Une fois qu’elles ont suivi des formations et obtenu des certifications du programme, les déléguées peuvent jouer un rôle de meneuse pour assurer la meilleure exécution possible du programme Les entraîneuses et soutenir les entraîneuses au sein de leur communauté.
Entraîneuses en herbe
En 2021, la Fondation Hockey Canada s’est associée à U SPORTS pour lancer Entraîneuses en herbe, un programme conçu pour accroître le nombre de femmes dans des rôles d’entraîneuses au Canada. Ce programme de mentorat de deux ans vise à former, à mentorer et à valoriser les femmes derrière le banc.
Les candidates sont proposées par leur entraîneur ou entraîneuse du réseau U SPORTS.
Y a-t-il d’autres ressources pour m’appuyer dans mon rôle derrière le banc?
Vous êtes à la recherche de ressources additionnelles? Vous avez une question à propos de l’entraînement dans votre région? Hockey Canada et ses membres ont des personnes-ressources prêtes à vous aider dans votre parcours.
Cliquez ici pour trouver leurs coordonnées.
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Bâtir une communauté centrée sur le hockey
Julia Venselaar, lauréate du programme Entraîneuse de l’année BFL, assure l’essor du hockey à Powell River, C.-B., en donnant aux filles et aux femmes une occasion de se réunir sur la glace
Pour Julia Venselaar, le hockey a toujours eu une dimension communautaire.
Quand elle jouait au hockey libre avec d’autres femmes dans la ville côtière de Powell River, en Colombie-Britannique, tout le monde s’entendait pour dire qu’il manquait d’occasions pour le hockey féminin dans la région. En l’absence de ligues organisées, il y avait un vide à combler.
Quand Venselaar a été approchée pour savoir si elle voulait s’impliquer, elle n’a pas eu à y réfléchir longtemps.
« Je pense que c’est tellement important que les filles s’adonnent à une activité ou à un sport à l’approche de l’adolescence, exprime Venselaar. Le groupe a planifié un temps à l’horaire pour que ces filles puissent se réunir et être dirigées par des femmes, s’amuser et passer du temps juste entre elles. Quand ma fille est devenue assez vieille, on m’a demandé si je voulais donner un coup de main, et j’ai accepté. »
Alors que les filles jouaient d’abord au hockey avec des garçons, ces séances sont devenues des occasions de plus pour aller sur la glace, puis, avec le temps, elles ont été en mesure de former une équipe entièrement féminine. Ce fut une amélioration pour le hockey en général à Powell River. Après huit ans comme entraîneuse, Venselaar a continué de donner de son temps à l’organisation d’activités sur glace en favorisant un milieu où toutes les filles peuvent jouer au hockey ensemble. Près d’une décennie plus tard, elle se sent encore privilégiée de faire partie de l’essor du hockey.
Enseignante à temps plein, Venselaar tient à ce que les enfants grandissent dans un milieu positif. Son engagement à forger une communauté grâce au hockey lui a permis d’obtenir le prix Entraîneuse de l’année BFL du volet communautaire.
« Il n’y a rien de mieux que léguer à nos filles qu’une activité qui leur donne un sentiment d’appartenance pendant cette période moins évidente de leur vie, dit-elle. Je fais ça en partie parce que je veux forger cette communauté, m’assurer que leur milieu est sécuritaire et qu’elles ont de bons modèles autour d’elles qui sont là pour les aimer et les appuyer. Le hockey est un bon moyen pour moi d’y arriver, et c’est bien parce que ça permet à ces filles fantastiques d’acquérir des aptitudes propres à l’esprit de corps. »
Mais ce qui a été le plus spécial pour Venselaar, c’est de vivre cette aventure comme entraîneuse aux côtés de sa fille. Dans le cadre de son prix de BFL, elle a assisté au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF à Brampton, en Ontario, avec sa fille.
« C’était tellement une belle expérience à vivre avec ma fille, commente Venselaar. C’était vraiment inspirant de nous retrouver là, d’assister à l’événement en direct, de voir à l’œuvre des athlètes si talentueuses. C’était merveilleux. Ce qui est le plus beau, c’est que ces personnes sont juste fantastiques. Les joueuses ont interagi avec la foule, et ma fille a adoré ça. »
« Nous avions préparé une affiche pour Micah Zandee-Hart, parce qu’elle était la seule joueuse de la Colombie-Britannique, et Micah est venue vers nous, elle nous a fait un sourire avant de remettre une rondelle à ma fille, pour qui ça a été le fait marquant de sa journée. »
En fin de compte, Venselaar ne veut pas que l’essor du hockey ne dépende que de ses efforts. Elle est vraiment fière de ce que sa communauté a réussi à accomplir ensemble, et elle espère continuer de la faire grandir.
« Les parents, entraîneuses et joueuses qui forment notre communauté du hockey font tout ensemble et appuient nos filles en créant quelque chose pour elles, témoigne Venselaar. Je suis là pour guider tout le monde, mais je ne suis qu’un élément d’une équipe incroyable qui rassemble une communauté. »
Boucler la boucle au hockey
Haneet Parhar pensait en avoir fini avec le hockey après l’université, mais grâce à son rôle d’entraîneuse, l’Entraîneuse de l’année BFL a ressurgi dans son sport
Le hockey n’avait pas toujours fait partie des plans de Haneet Parhar. Mais pour une raison ou une autre, le hockey s’est constamment trouvé sur son chemin, et Parhar est reconnaissante des occasions qu’elle a eues grâce à ce sport.
La passion avec laquelle elle s’implique dans le sport qui lui a tant donné l’a menée à gagner le prix Entraîneuse de l’année BFL du volet haute performance.
« Très souvent dans ma vie, je me demandais si un jour je retournerais dans un aréna ou si j’allais remettre mes patins, et soudainement, je faisais un retour au hockey », lance Parhar.
Étudiante-athlète à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), il y avait beaucoup d’incertitude à savoir si les Thunderbirds la sélectionneraient au sein de leur formation. En fin de compte, sa carrière dans le circuit U SPORTS a été marquée de succès; elle a remporté trois championnats de Canada Ouest. Mais son temps à l’UBC a aussi jeté les bases d’une carrière d’entraîneuse qu’elle n’avait jamais vu venir.
Pour Parhar, qui voulait seulement rester impliquée dans son sport lorsqu’elle était une étudiante de premier cycle de 18 ans, son rôle d’entraîneuse dans les programmes de patinoires communautaires et les camps de hockey estivaux de l’UBC lui a refait vivre la joie qu’elle ressentait lorsqu’elle jouait, et elle a pu voir les jeunes de son programme éprouver le même sentiment.
« J’ai été entraîneuse au niveau récréatif pendant cinq ans et demi pendant mes études et ma carrière d’athlète à l’UBC, raconte-t-elle. À ce niveau, tu le fais vraiment parce que tu aimes ça. Tu peux voir le sourire aux lèvres des jeunes, et c’est vraiment facile d’adopter une mentalité plus décontractée et de les diriger juste pour le plaisir. C’était parfait pour moi. »
Diriger des enfants de 6 à 15 ans a non seulement motivé Parhar à les mobiliser, mais ça lui a aussi rappelé à quel point il était spécial de grandir en pratiquant le hockey.
« Je me suis souvenu que, lorsque nous pratiquions des sports plus jeunes, nous le faisions pour le plaisir. Ce qui compte, c’est d’offrir une occasion aux jeunes d’évoluer dans un milieu sécuritaire et de faire de nouvelles rencontres. »
Quand sa carrière avec les Thunderbirds a pris fin en 2017, Parhar était prête à accrocher ses patins; elle sentait qu’elle avait tout donné ce qu’elle avait pour le hockey. En repensant à son temps là-bas, elle est reconnaissante envers le personnel entraîneur, mené par l’entraîneur-chef Graham Thomas. Il y a aussi, l’entraîneur adjoint Mike Sommer qui l’a inspirée. Ce n’est qu’après avoir quitté le programme de l’UBC qu’elle s’est rendu compte de l’importance de leur influence.
Un an après avoir terminé ses études, alors qu’elle travaillait à temps plein et occupait un poste d’entraîneuse pour le plaisir avec le club North Shore Avalanche de sa ville d’origine, elle a reçu un appel de Thomas, qui lui a ouvert de nouveaux horizons.
« Je ne pensais pas que le rôle d’entraîneuse allait prendre une place si importante dans ma vie, confie Parhar. Je n’étais pas une joueuse étoile, ni une capitaine, mais Thomas m’a dit qu’il voulait une nouvelle voix. Je suis arrivée avec mon expérience de joueuse qui connaissait la culture et le système, qui savait ce que c’était d’être une joueuse de rôle et ce que ça signifiait de l’assumer, et j’étais là pour les filles, forte de mes cinq années d’expérience avec l’équipe. »
Après une saison avec l’UBC, Parhar a décidé qu’elle voulait explorer les options qui s’offraient à elle dans sa carrière. Elle a alors mis de côté le hockey à nouveau pour déménager en Angleterre afin de poursuivre des études en droit. C’est alors que le hockey a refait surface dans sa vie.
« J’attendais mon train pendant une forte averse en Angleterre en temps de pandémie, seulement deux mois après avoir terminé mes études en mai, puis j’ai reçu un autre appel de Graham. Je n’avais pas été derrière un banc depuis deux ans, et il m’a demandé si je voulais revenir à la maison et être entraîneuse pour la saison à venir, se souvient Parhar. Évidemment, j’ai dit oui, je suis arrivée au camp d’entraînement, j’ai vu les joueuses et, instantanément, la passion est revenue m’habiter. »
Depuis ce moment, non seulement elle a pu diriger des joueuses, mais aussi faire profiter les autres de son expérience d’ancienne joueuse qui croyait n’avoir plus rien en elle pour son sport, avant de constater l’importance de suivre sa passion.
Lors de la dernière année, en plus d’occuper un poste d’entraîneuse adjointe avec les Thunderbirds, Parhar a continué de diriger dans la communauté au sein de l’Association de hockey sur glace féminin de Vancouver. À l’échelle communautaire, elle s’implique toujours au hockey et donne à de jeunes filles le même appui dont elle a aussi profité quand elle était jeune.
« Bon nombre de joueuses de hockey aujourd’hui n’ont pas de modèles féminins, et maintenant que je suis là, je me dis que ça doit être cool pour ces filles d’avoir un modèle qu’elles peuvent vraiment suivre, souligne Parhar. »
Tout compte fait, même si ça n’a pas toujours été son plan d’être une entraîneuse, Parhar savoure chaque moment et veille à transmettre ses expériences au hockey et à communiquer tout ce que ça lui a apporté après toutes ces années.
« Je l’ai toujours fait pour les jeunes, confirme-t-elle. C’est bien qu’elles peuvent observer quelqu’un qui leur ressemble, et je veux être là pour les filles et leur montrer que tout ce dont elles ont besoin, c’est d’avoir la bonne énergie, d’être positives et de faire preuve de détermination. »
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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