Rantamaki Impatiente de Viser L'Or Avec la Finlande
le 3 avril 2007 Par Lucas Aykroyd Peut-être qu’il y avait quelque chose dans l’eau. La dernière fois que le Championnat mondial féminin de l’IIHF a eu lieu au Canada (en 2004 à Halifax), Karoliina Rantamaki de la Finlande n’a obtenu aucun point en cinq matchs même si son pays a décroché la médaille de bronze. Étant donné que la vétérante de 5 pieds 4 pouces, 150 livres, est l’une des meilleures marqueuses de la Finlande, la situation était anormale. Les partisans de la Finlande espèrent que Rantamaki revêtira la même forme que celle qu’elle a démontré cette année avec les Blues d’Espoo dans la Ligue finlandaise avec qui elle a inscrit 28 buts pour terminer la saison au premier rang des marqueuses de la ligue. Au fait, vingt-huit est le même nombre de points qu’elle a accumulés en 46 matchs en carrière lors de tournois de l’IIHF avant le tournoi de cette année où elle disputera son premier match le 4 avril contre la Russie. La défaite de 9 -0 aux mains du Canada lors d’un match hors concours n’avait rien pour améliorer la confiance des joueuses, mais Rantamaki a choisi de tirer une leçon de cette débâcle. « Nous savons que nous avons eu une bonne première période contre le Canada », dit-elle en insistant sur le fait que l’équipe hôtesse n’était en avance que d’un but après le premier tiers. « Nous savons que nous pouvons bien jouer si nous nous concentrons tout le temps et que nous donnons le meilleur de nous-mêmes. Notre entraîneur [Hannu Saintula] nous a dit que chacun de nos trios doit jouer ensemble comme une unité. » Rantamaki est aussi heureuse de l’ajout de nouvelles joueuses à la formation comme la défenseure Mira Jalosuo, 18 ans, six pieds, et Jenni Hiirikoski, une autre défenseure, mais toute menue, dont le nom signifie « souris rapide » en français. « Nous avons plus de jeunes joueuses cette fois-ci et un plus grand nombre d’entre elles en sont à leur premier tournoi d’envergure », explique Rantamaki. « Mais nous avons encore suffisamment de joueuses plus âgées qui font partie du programme depuis bon nombre d’années. » La capitaine de l’équipe olympique de 2006, Sari Fisk, une coéquipière de Rantamaki avec l’équipe d’Espoo, n’est toutefois pas de la formation. « Elle a cessé de jouer après les Olympiques, puis dans le temps des Fêtes, elle a décidé de recommencer à jouer, et elle est revenue. Mais je pense qu’elle veut seulement jouer à Espoo maintenant. Il y a beaucoup moins d’entraînements qu’avec l’équipe nationale. » Pendant ce temps, l’équipe nationale de la Chine a pris des dispositions pour jouer dans la Ligue finlandaise au cours des dernières années afin d’améliorer ses habiletés. « Ce fut très intéressant », déclare Rantamaki. « Je ne sais pas pourquoi la Chine veut participer à la Ligue finlandaise. Peut-être qu’il n’y a pas de ligue en Chine. Il est possible qu’elle soit de retour la saison prochaine. » Quant aux espoirs de la Finlande de gagner à Winnipeg? Rantamaki ne s’aventure pas jusque-là. « Nous devons simplement nous concentrer sur nos deux premiers matchs contre la Russie et la Suède. Après, on verra. » |
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Jeremy Knight
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