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Résumé du Mondial féminin : Canada 3, États-Unis 2 (prol.)

Le but de Marie-Philip Poulin couronne le parcours parfait des Canadiennes

David Brien
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01 September 2021

STATISTIQUES : CANADA 3, ÉTATS-UNIS 2 (PROL.)

CALGARY, Alb. – L’équipe nationale féminine du Canada a mérité sa première médaille d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF depuis l’édition de 2012 grâce à une victoire en prolongation de 3-2 contre ses rivales des États-Unis mardi soir.

Ce n’est nul autre que Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc/PWHPA) qui a mis la table pour les célébrations après s’être amenée en échappée grâce à une superbe passe de Brianne Jenner (Oakville, Ont./PWHPA), pour ensuite loger un tir parfait dans le coin supérieur.

Le but de la capitaine a permis au Canada de terminer le Mondial avec une fiche parfaite de 7-0-0 et de mettre la main sur la 11e médaille d’or de son histoire dans ce tournoi.

La victoire d’Équipe Canada de ce soir n’est pas venue sans embûches, cependant, car les États-Unis ont pris une avance de deux buts dès la première période.

D’abord, Alex Carpenter a été laissée seule aux abords de l’enclave à 10 min 5 s et elle en a profité pour glisser son propre retour directement entre les jambières d’Ann-Renée Desbiens (La Malbaie, Qc/PWHPA) pour faire 1-0.

Les Américaines allaient doubler leur avance en avantage numérique seulement 2 min 40 s plus tard. C’est encore une fois Carpenter qui a trouvé le fond du filet, encore une fois après avoir sauté sur une rondelle libre dans l’enclave.

Ce n’est qu’à 15 min 47 s du deuxième tiers que les Canadiennes allaient marquer pour réduire l’avance des Américaines à un seul but. Servant d’écran devant le filet des États-Unis lors d’une supériorité numérique du Canada, Jenner est à son tour parvenue à s'emparer d’un retour devant le filet et à le glisser hors de la portée de Nicole Hensley.

Le Canada ne perdrait pas de temps pour créer l’égalité à 2-2. À peine deux minutes et demie plus tard, Jocelyne Larocque (Ste. Anne, Man./PWHPA) a dirigé un boulet de la pointe vers le haut du filet qui a aussitôt été redirigé entre les jambières de Hensley par Jamie Lee Rattray (Kanata, Ont./PWHPA).

Les Canadiennes ont joué avec le feu lors de la troisième période en écopant de trois punitions mineures, mais elles ont été en mesure de les écouler à l’aide d’un désavantage numérique très dynamique.

Après trois périodes de jeu, Équipe Canada détenait une légère avance de 26-24 au chapitre des tirs au but, mais elle s’est ensuite nettement démarquée en prolongation. Les Canadiennes ont été en mesure de limiter leurs adversaires à un seul tir avant de voir Poulin mettre un terme à la rencontre avec le sixième tir de la période sur la gardienne américaine.

Mélodie Daoust a été couronnée la meilleure pointeuse du Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF grâce à sa récolte de 12 points, tout juste devant les 11 points de Jenner et les 9 points de Poulin et de Natalie Spooner (Scarborough, Ont./PWHPA).

Quarante-huit joueuses invitées au camp de septembre de l’équipe nationale féminine, présenté par BFL CANADA

Vingt et une championnes du monde parmi le groupe de joueuses qui commenceront la saison 2024-2025 à Thorold

NR.058.24
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03 September 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom de 48 des meilleures hockeyeuses au pays qui participeront au camp de septembre de l’équipe nationale féminine, présenté par BFL CANADA, du 9 au 15 septembre au Canada Games Park de Thorold, en Ontario.

Six gardiennes de but, 16 défenseures et 26 avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON) et l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF)Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué à la sélection.

« Il s’agit d’une occasion en or d’évaluer la profondeur de notre groupe de joueuses et de donner le ton en vue de la prochaine saison, a mentionné Kingsbury. Nous continuerons aussi à progresser et à forger notre identité collective au fil de notre préparation pour la Série de la rivalité jusqu’au prochain Championnat mondial féminin de l’IIHF qui sera présenté en avril en Tchéquie. »

La liste de joueuses en comprend 21 qui ont remporté la 13e médaille d’or du Canada au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF (Ambrose, Bell, Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, J. Gosling, N. Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Turnbull).

Sept joueuses en seront à leur premier camp avec l'équipe nationale féminine (Amos, Cooper, Kraemer, Pais, Primerano, Watts, Woods).

Les athlètes seront divisées en deux équipes, soit les Rouges et les Blancs, et participeront à des entraînements, à des évaluations de la forme physique, ainsi qu’à deux matchs intraéquipes.

L’Université Brock accueillera les matchs intraéquipes entre les Rouges et les Blancs du 12 et du 14 septembre au Canada Games Park. Cliquez ici pour acheter vos billets. Les membres des médias qui souhaitent assister au camp doivent faire une demande d’accréditation ICI.

Hockey Canada a aussi annoncé le personnel de soutien qui travaillera avec l’équipe nationale féminine durant la saison 2024-2025 :

 

  • L’entraîneur vidéo Andrew Boucher (Timmins, ON)
  • La préparatrice physique Vicki Bendus (Wasaga Beach, ON/Montréal, LPHF)
  • Les responsables de l'équipement Alana Goulden (Aurora, ON/Toronto, LPHF) et Blair Smook (Airdrie, AB)
  • La médecin de l'équipe DreLaura Bennion (Vancouver, BC)
  • Les thérapeutes Christine Atkins (Fort Macleod, AB) et Danielle McNally (Wolfville, NS)
  • La massothérapeute Meagan Cowell (London, ON)
  • La conseillère en performance mentale Sommer Christie (Montréal, QC)
  • Le premier responsable des activités hockey Dylan Rockwell (Calgary, AB)
  • La responsable des activités hockey Savannah Newton (Halifax, NS)
  • La coordonnatrice des activités hockey Cassidy Wait (North Vancouver, BC)
  • La responsable des relations avec les médias Esther Madziya (Lethbridge, AB)

 

Cliquez ici pour la liste complète du personnel de soutien au camp.

Après le camp de septembre, les joueuses se prépareront en vue de leur saison dans la LPHF et au hockey universitaire avant l’annonce de la formation qui prendra part à la première compétition internationale de l’année dans le cadre de la Série de la rivalité 2024-2025, qui commencera le 6 novembre à San Jose, en Californie.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookX et Instagram.

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Annonce de l’horaire 2024-2025 de la Série de la rivalité

La série de cinq matchs fera escale au Canada à Halifax et à Summerside

NR.043.24
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09 July 2024

CALGARY, Alberta– Hockey Canada, en partenariat avec USA Hockey, a annoncé le retour de la Série de la rivalité opposant l’équipe nationale féminine du Canada aux États-Unis pour la saison 2024-2025. Deux affrontements sont prévus au Canada atlantique.

Au total, cinq matchs sont au programme de la Série de la rivalité 2024-2025, dont un en Nouvelle-Écosse et un à l’Île-du-Prince-Édouard en février. Le premier arrêt au nord de la frontière se fera le jeudi 6 février à 19 h HA au Scotiabank Centre, domicile des Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Les équipes se rendront ensuite à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, et croiseront le fer à la Credit Union Place, domicile des Western Capitals de Summerside dans la Ligue de hockey des Maritimes (MHL), le samedi 8 février à 19 h HA.

« Nous avons le grand plaisir de travailler une fois de plus en collaboration avec USA Hockey pour la présentation de la Série de la rivalité, et d’offrir à l’élite du hockey féminin au Canada et aux États-Unis l’occasion de montrer toute l’étendue de son talent à Halifax et à Summerside », a commenté Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction à Hockey Canada. « La série s’est établie, depuis 2018, comme un événement à ne pas manquer pour l’ensemble des amateurs et amatrices aux quatre coins du pays, et joue un rôle déterminant pour l’essor du hockey féminin partout en Amérique du Nord. Nous sommes heureux de présenter cinq duels qui s’annoncent encore une fois des plus enlevants, et nous nous réjouissons à l’idée de laisser un legs durable en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. »

« Halifax et Summerside ont prouvé qu’elles étaient des hôtes dignes des plus grands tournois internationaux, et il ne fait aucun doute dans notre esprit que les deux communautés saisiront cette occasion d’accueillir et d’encourager les meilleures joueuses canadiennes et américaines dans le cadre de la Série de la rivalité en février 2025 », a déclaré D’Arcy Hutcheson (Barrie, ON) , directrice des événements à Hockey Canada. « La Série de la rivalité est devenue l’un des événements de hockey international les plus appréciés. Parions que les deux équipes auront beaucoup de plaisir à s’affronter devant des foules passionnées dans ces deux merveilleuses communautés canadiennes. »

Les billets pour les matchs à Halifax et à Summerside seront mis en vente à une date ultérieure au HockeyCanada.ca/Billets .

Hockey Canada et ses membres dévoileront prochainement des activités locales qui précéderont les affrontements de la Série de la rivalité dans les deux communautés hôtes canadiennes. Ces initiatives seront l’occasion pour la prochaine génération d’interagir avec les membres de l’équipe nationale féminine du Canada.

« La Série de la rivalité est un événement formidable autant pour les joueuses que pour les amateurs et amatrices, et je sais à quel point un événement de ce genre peut avoir un impact sur les jeunes partout au pays », a souligné l’avant d’Équipe Canada Blayre Turnbull (Stellarton, NS/Toronto, LPHF) . « Je suis ravie que les gens dans les Maritimes aient l’occasion d’assister à ces deux matchs et de venir encourager Équipe Canada la saison prochaine. On ne rate jamais l’occasion d’appuyer l’équipe nationale sur la côte Est, et je m’attends donc à une ambiance du tonnerre là-bas. Ce sera particulièrement spécial pour moi, puisque je suis originaire de la Nouvelle-Écosse et que j’ai grandi tout près de ces deux merveilleuses communautés. »

La série s’amorcera a vec trois duels aux États-Unis en novembre. Le coup d’envoi sera donné au Tech CU Arena de San Jose, en Californie, le mercredi 6 novembre à 19 h HP. Le volet américain de la Série de la rivalité se poursuivra au Maverik Center de West Valley City, dans l’Utah, le vendredi 8 novembre à 19 h HP, et se conclura le à l’Idaho Central Arena de Boise, en Idaho, le dimanche 10 novembre à 17 h HR.

TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les cinq rencontres de la Série de la rivalité. Veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.

La saison dernière, la Série de la rivalité s’est conclue de façon enlevante pour une deuxième année de suite, l’équipe nationale féminine du Canada s’imposant lors de quatre parties consécutives pour remporter les grands honneurs en sept matchs. Les duels à Kitchener, à Sarnia et à Regina avaient été présentés à guichets fermés. L’assistance moyenne lors des rencontres tenues au nord de la frontière dans ces trois villes ainsi qu’à Saskatoon avait atteint 6 200 personnes par match. Ottawa, Kingston, Kelowna et Trois-Rivières ont également accueilli un match de la Série de la rivalité au cours des deux dernières saisons, faisant salle comble dans chacun des cas.

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Dans mes propres mots : Emerance Maschmeyer

La gardienne de l’équipe nationale féminine se confie sur sa vie avec sa partenaire Geneviève Lacasse, la fondation d’une famille, son rôle de pionnière dans la LPHF et l’importance d’être soi-même

Emerance Maschmeyer
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15 June 2024

Geneviève et moi avions décidé de ne pas faire de coming out officiel. Nous avions plutôt simplement choisi de publier des photos de notre mariage en juillet dernier. Nos proches – les personnes les plus importantes dans nos vies – étaient déjà au courant de notre relation.

Nous étions sceptiques à l’idée d’en faire une grosse histoire d’affirmation. Nous avons pensé que publier des photos de notre mariage serait une façon amusante de dire : « C’est nous. Nous sommes maintenant mariées ». Comme n’importe qui le ferait. Nous étions rendues là. Nous voulions le dire, sans peur. La vague d’amour et de soutien qui a suivi notre publication était si grande, et ça a été très inspirant d’en constater l’impact.

Nous avons une plateforme et une influence. Plusieurs suivent nos aventures. Les personnes qui sont derrière nous sans hésitation, nous les voulons dans nos vies. Nous tenons à maintenir un lien avec elles. Pour les autres, ce n’est pas plus grave que ça.

Nous savions que notre dévoilement pourrait avoir une influence. Une influence positive. Nous espérions pouvoir aider d’autres personnes qui vivent une situation similaire. Je crois qu’on avait le courage, à notre âge, d’aller de l’avant pour raconter notre histoire. Nous avons tout le soutien dont nous avons besoin. Après coup, pour nous, la question était de savoir comment nous pouvions aider les autres maintenant.

Annoncer publiquement notre relation nous a libérées d’un énorme poids qui, sans qu’on en soit conscientes, pesait sur nos épaules. Aujourd’hui, je sens vraiment que nous sommes ouvertes à l’idée d’engager des conversations à propos de notre relation. Nous n’avons pas peur d’être nous-mêmes. Tout ça a été une aventure gratifiante pour nous. Ça fait seulement un an que nous avons officialisé notre union, et nous nous amusons tellement depuis. Nous sommes un couple. Et les gens le savent.

Geneviève et moi avons commencé à nous fréquenter en 2015. Ça n’a pas été trop long avant que je parle à ma sœur de notre relation. Geneviève était la première femme dans ma vie. Donc, avant de l’annoncer à toute ma famille, je voulais m’assurer que notre couple soit solide. C’est ce que j’aurais fait pour n’importe quelle relation.

J’étudiais à Harvard à ce moment. Mes coéquipières et amis à l’école l’ont su assez rapidement. Je voulais le dire à ma famille, mais je voulais l’annoncer en personne. Je ne tenais pas à en faire toute une histoire. Mais je sais bien aussi que, encore à ce jour dans notre société, une personne est hétérosexuelle jusqu’à preuve du contraire. Il faut faire un coming out, raconter son histoire. Je voulais l’annoncer de la façon la plus normale possible, mais je me devais d’avoir des conversations en personne avec ma famille aussi.

Un an après le début de notre fréquentation, j’ai commencé à en parler. Je l’ai dit à mes parents, un à la fois. J’ai fait le tour de ma famille, qui est nombreuse, donc des conversations, il y en a eu beaucoup! J’étais jeune (j’avais 20 ans), donc je ressentais pas mal de nervosité, mais mes proches m’ont manifesté un si grand soutien. J’ai retenu de chacune de mes discussions que ma famille était là pour moi et qu’elle allait m’aimer coûte que coûte. Je sais que ce n’est pas tout le monde qui a cette chance, mais je suis vraiment bénie des dieux d’avoir une famille qui me soutient quoi qu’il arrive. Tout le monde était juste heureux que je sois en amour.

Nous avons hésité à en parler publiquement, mais ça n’avait rien à voir avec notre orientation sexuelle. C’était plus en raison de notre implication avec l’équipe nationale féminine. Nous n’étions pas vraiment friandes à l’idée que les nouvelles autour de nous soient à propos de notre relation ou de notre orientation. Nous voulions qu’elles portent sur le hockey et nos performances.

C’est assurément un défi lorsqu’on pratique la même profession que sa partenaire. Au début, nous avons convenu que, à plus d’un égard, notre relation devait primer sur le reste. Mais il nous fallait aussi réserver une place de choix à notre carrière au hockey. Non pas d’une manière égoïste, mais plutôt… Si tu fais tout ce que tu peux pour être sélectionnée à une équipe et que tu es disposée à jouer, et que je fais tout ce que je peux pour être sélectionnée à une équipe et que je suis disposée à jouer, et bien notre couple ne fait pas partie de l’équation dans ce cas. Ce sont des facteurs externes qui décideront de notre sort… le personnel entraîneur et de dépistage.

Nous étions ensemble dans cette même aventure. Sur le plan individuel, nous ne ménagions pas les efforts et faisions tout notre possible pour arriver à nos fins. Mais une fois une décision rendue, il n’y avait aucune rancœur entre nous. Nous pouvions éprouver de l’empathie si l’une s’était démarquée par rapport à l’autre, mais en fin de compte, si l’une d’entre nous était désignée pour défendre la cage, nous étions là pour nous épauler.

Nous avons eu quelques obstacles en cours de route. Je n’ai pas été choisie pour les Jeux olympiques de 2018. Elle, oui. Le contraire s’est produit pour les Jeux de 2022. J’étais de l’aventure, mais pas elle. Ça nous a donné de la très belle matière pour apprendre de notre relation. La première fois, quand c’est moi qui ai subi le couperet, nous n’avions pas vraiment les aptitudes pour bien réagir. Je caressais ce grand rêve de jouer aux Jeux olympiques. Alors, que dire à sa partenaire, à celle qui y va, ou à celle qui n’y va pas? C’était une situation complexe à gérer pour nous. Nous nous soutenions mutuellement, alors nous avons senti qu’il valait mieux nous abstenir de parler de hockey. Pour le bien de notre couple.

La deuxième fois, pour les Jeux de Beijing, nous avons appris comment en parler. Nous avons appris à dialoguer dans des circonstances périlleuses. À nous ouvrir franchement à l’autre. Il aurait été préférable que ces situations ne se produisent jamais, mais en fait, elles ont contribué à solidifier notre relation. Nous avons acquis les aptitudes pour bien nous épauler l’une l’autre à travers les tempêtes et communiquer de la bonne façon. Nous avons pris conscience de l’importance de toujours faire mieux dans ces moments.

Au début de l’année 2023, quelques mois après notre mariage, nous avons appris que nous allions avoir un enfant. Par chance, nous avons des amies qui avaient déjà suivi un traitement de fertilité. Nous avons pu leur poser une tonne de questions. Faire plusieurs recherches sur le sujet. Nous vivions au Québec, et heureusement, des mesures financières sont en place pour aider. Et la fécondation s’est faite assez rapidement. Nous en sommes très reconnaissantes.

Ça a été une belle expérience. Nous sommes très heureuses de fonder notre famille et d’accueillir notre petit garçon. Nous attendons ce moment depuis si longtemps. Étant donné nos carrières sur la glace, ce n’était pas une possibilité, surtout sans les salaires et la sécurité financière d’une ligue professionnelle. Mais aujourd’hui, je joue dans la LPHF, et Geneviève occupe un emploi stable à titre de responsable des commandites et des ventes de la ligue. Il y a longtemps que nous avions goûté à une telle sécurité et stabilité. Nous sommes emballées de fonder notre famille.

Nous souhaitons que notre garçon grandisse auprès de femmes fortes. Et nous sommes certaines qu’il sera un être respectueux des femmes et que lorsqu’il verra des athlètes féminines, il ne verra que des athlètes tout court.

Le dévoilement du sexe de notre bébé est un souvenir récent qui me revienten mémoire constamment! J’étais assise dans l’autobus avec Emily Clark lors d’un voyage cette année, et nous nous sommes mises à discuter de la façon dont nous pourrions l’annoncer Geneviève et moi. Des idées ont germé. Puis, nous avons réalisé qu’une course à obstacles avec l’équipe pourrait être très amusante. Nous sommes passés d’un duel Clark contre Jenner, à un duel Équipe gars contre Équipe fille.

Geneviève et moi, nous voulions vivre l’effet de surprise, donc nous avons donné aux autres membres de l’équipe le lien vers la confirmation du sexe de notre bébé. Un jour, après un entraînement, Clarky et Jenner ont expliqué le déroulement de la course. Tout a si bien fonctionné!

La dernière année a été un vrai tourbillon. Le mariage, l’annonce de la création de la LPHF, ma signature avec Ottawa, la nouvelle de notre enfant, le lancement de la ligue, la conquête d’un autre championnat… c’est difficile de croire que tout cela s’est passé dans les 11 derniers mois seulement.

C’est tellement incroyable, l’élan que nous donne la LPHF, l’appui des partisans et partisanes, le soutien de partout, les investissements et la visibilité. Et la croissance que nous avons connue à notre première saison seulement. Mais la fierté que j’ai ressentie chaque fois que j’ai sauté sur la glace avec mes coéquipières à Ottawa cette saison… je n’ai pas de mots pour décrire à quel point c’est spécial.

Évidemment, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’équité et la parité, mais nous avons fait quelques pas de géant au cours des dernières années. Même à l’échelle locale, il y a un effet d’entraînement généré par la LPHF pour que les femmes s’initient au sport et continuent de le pratiquer.

À nos matchs, je vois des jeunes (pas seulement des petites filles, mais aussi des petits garçons) qui nous perçoivent simplement comme des athlètes qui pratiquent le hockey. Ces jeunes ne nous considèrent pas comme des joueuses de hockey féminin. Garçons et filles voient simplement leur avant ou cerbère modèle. On n’entend pas : « Tu es ma gardienne de but favorite… au hockey féminin. » C’est fantastique de voir l’évolution de l’état d’esprit. Et il y a tant de jalons à venir.

Puisque c’est le Mois de la fierté, un événement qui a une grande signification pour moi, je voulais conclure sur ce sujet.

Individuellement, tout le monde peut faire une introspection et trouver des pistes d’amélioration. Je pense que souvent, des présomptions sont faites lorsque deux personnes se rencontrent pour la première fois. Mais nous pouvons faire mieux en laissant l’autre raconter son histoire au lieu de l’étiqueter en lui disant : « Tu es ceci ou tu es cela. » Il peut être intimidant d’être soi-même. Les idées préconçues sont un frein.

Malheureusement, il y aura toujours de la haine sur Internet. À l’ère des médias sociaux, c’est inévitable. Mais je pense qu’autant que possible, nous devons nous accrocher à l’amour et au soutien, et veiller à ce que les voix bienveillantes, aimantes et encourageantes l’emportent sur les voix négatives.

En tant que personne en couple avec une personne du même sexe, je suis parfois un peu timide ou hésitante de montrer la vraie version de moi-même. Mais aux personnes de notre communauté, je dis : soyez aussi braves que possible. Soyez vous-mêmes. Si vous participez aux conversations et que vous laissez aller votre vraie personnalité, les mentalités commenceront à changer lentement. Une personne à la fois.

Nous avançons dans la bonne direction. Et c’est ensemble que nous continuerons de le faire.

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Aperçu du Mondial masculin des M18 : Canada c. Suède

Jeudi 25 avril | 12 h HE | Vantaa, Finlande | Ronde préliminaire

Jason La Rose
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25 April 2024

Le Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF débute jeudi en Finlande, et l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans du Canada affronte la Suède en ronde préliminaire au Trio Areena de Vantaa.

Dernier match de chaque équipe

Les Canadiens ont joué leur dernier duel préparatoire mardi, une victoire de 4-3 en prolongation contre la Norvège à Vantaa. Matthew Schaefer a inscrit le but gagnant à 2 min 18 s de la prolongation pour l’unifolié, qui a vu les Norvégiens marquer deux fois en cinq secondes au milieu de la troisième période pour rattraper une avance de deux buts en faveur de la délégation canadienne. Schaefer a terminé la rencontre avec une récolte d’un but et une aide, tout comme Ryder Ritchie.

Les Suédois ont conclu leur calendrier préparatoire lundi. Leo Sahlin Wallenius a touché la cible à deux reprises, et Love Härenstam a bloqué 26 tirs pour signer un jeu blanc de 4-0 aux dépens de la Lettonie à Vierumäki. Jack Berglund et Melvin Fernström ont été les autres buteurs pour la Suède, et Alexander Zetterberg a récolté deux mentions d’aide.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les nations rivales ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial masculin des M18 il y a un an. Les Suédois l’avaient emporté 7-2 en route vers la médaille d’argent. Macklin Celebrini et Angus MacDonell avaient fait mouche au premier tiers pour les Canadiens, mais une deuxième période de quatre buts pour les Suédois s’est révélée déterminante.

À surveiller

Ce n’est pas la première fois que Porter Martone porte le chandail à la feuille d’érable. En effet, au cours des 17 derniers mois, le capitaine du Canada a participé au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, au Championnat mondial des M18 de l’IIHF (à titre de joueur surclassé) et à la Coupe Hlinka-Gretzky, y récoltant respectivement l’argent, le bronze et l’or ainsi qu’une fiche de 12 buts et 23 points en 19 matchs. L’avant des Steelheads de Mississauga, qui a inscrit 71 points (33-38—71) à sa deuxième saison dans l’OHL, est un nom à surveiller au repêchage 2025 de la LNH (il n’est pas admissible cette année puisqu’il est né le 25 octobre).

Sahlin Wallenius était le deuxième Suédois au classement final du Bureau central de dépistage de la LNH en prévision du repêchage 2024 de la ligue, pointant au septième rang des patineurs répertoriés à l’international. Il a obtenu une moyenne de près d’un point par match à la défensive de l’équipe des M20 des Växjö Lakers cette saison (11-31—42 en 43 parties jouées). Lunis Eriksson a lui aussi attiré l’attention du Bureau central de dépistage, qui le classe dixième parmi les patineurs de l’étranger. Il a passé la majeure partie de la saison chez les professionnels au sein des Djurgårdens IF, inscrivant 11 points (3-8—11) en 29 rencontres dans la HockeyAllsvenskan.

Rétrospective

Les deux pays sont pratiquement au coude à coude dans l’histoire du Championnat mondial des M18 de l’IIHF. Les Canadiens ont un mince avantage, ayant remporté 11 duels contre 10 pour les Suédois.

Parmi les victoires les plus récentes, citons celles de l’édition 2021 au Texas. Shane Wright avait inscrit un tour du chapeau et Brandt Clarke avait ajouté deux buts et deux aides dans un gain de 12-1 en ronde préliminaire, tandis que Connor Bedard avait obtenu trois buts et Wright, un but et trois aides, dans un triomphe de 8-1 en demi-finale .

Fiche de tous les temps : le Canada mène 11-10 (1-1 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 83
Buts pour la Suède : 67

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Dimanche 14 avril | 17 h HE | Utica, New York | Match pour la médaille d’or

Jason La Rose, Shannon Coulter
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14 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (14 AVRIL)

Ça y est. L’équipe nationale féminine du Canada n’est plus qu’à une victoire d’ajouter un 13e titre à sa fiche record de 12 médailles d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF et affronte l’équipe hôte des États-Unis en finale dimanche soir.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a pris les choses en main en demi-finale, blanchissant la Tchéquie 4-0 pour confirmer sa place au match pour la médaille d’or. Laura Stacey a mis la table pour Blayre Turnbull et Jocelyne Larocque en première période. Emily Clark et Sarah Fillier ont été les autres buteuses chez les Canadiennes. Ann-Renée Desbiens a fait 9 arrêts, tandis que le Canada a dirigé 47 tirs vers la cerbère tchèque Klara Peslarova.

Les Américaines s’amènent au match pour l’or avec une fiche parfaite, fortes d’un jeu blanc de 5-0 aux dépens de la Finlande en demi-finale. L’avant de l’Université du Wisconsin, Laila Edwards, a réussi un tour du chapeau, tandis que Hannah Bilka et Savannah Harmon ont également trouvé le fond du filet. La Finlandaise Sanni Ahola a réalisé 50 arrêts, et Aerin Frankel a bloqué 15 tirs dans une cause gagnante en demi-finale.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Les rivales nord-américaines ont croisé le fer lundi dernier dans ce qui fut peut-être le meilleur affrontement en ronde préliminaire, un match très serré dans lequel les Canadiennes se sont inclinées 1-0 en prolongation. Ann-Renée Desbiens a offert une performance sensationnelle de 29 arrêts, mais les siennes n’ont pas su déjouer Aerin Frankel. Ce n’est que la troisième fois en 184 rencontres que le Canada et les États-Unis ont joué 60 minutes sans parvenir à trouver le fond du filet – les deux autres fois, c’était au match pour l’or du Mondial féminin, en 2005 et en 2016.

À surveiller 

Alors que des noms comme Poulin, Nurse, Spooner et Fast font les manchettes, Jocelyne Larocque, originaire de Ste. Anne, au Manitoba, continue de vaquer tranquillement et efficacement à ses occupations, prête pour une 10e participation à un match pour la médaille d’or du Mondial féminin. La défenseure, qui figure parmi les 10 joueuses les plus âgées de la délégation canadienne (elle avait 35 ans, 10 mois et 17 jours en lever de rideau du tournoi), est la représentante du Canada qui a obtenu le plus de temps de glace (22 min 21 s par match) et présente le meilleur différentiel du tournoi, soit +15. Elle a aussi inscrit un but et quatre mentions d’aide en six matchs.

Pour que le Canada ait du succès aujourd’hui, il devra résoudre l’énigme Frankel. La gardienne de but a réalisé une performance record pour les États-Unis, n’accordant que trois buts en cinq matchs, avec une moyenne de buts alloués de 0,59 et un pourcentage d’arrêts de 0,962. Grâce à son match parfait en demi-finale, la cerbère de 24 ans a établi le record du plus grand nombre de jeux blancs en une même édition du Mondial féminin, avec quatre.

Rétrospective 

Ce sera la 22e fois que le Canada et les États-Unis s’affrontent pour l’or au Mondial féminin, et le Canada détient un avantage de 12-9 dans les 21 premières rencontres. Sans surprise, les duels entre les deux nations semblent toujours chaudement disputés lorsqu’un titre mondial est à l’enjeu.

Si les Américaines l’ont emporté 6-3 l’an dernier, le match était encore à égalité avec quatre minutes à jouer, et sept des huit affrontements précédents pour la médaille d’or se sont soldés par un écart d’un but. La seule exception, en 2015, est un duel qui s’est terminé avec un écart de deux buts. Sur ces huit matchs, cinq se sont tranchés en prolongation – en 2011, 2012, 2016, 2017 et 2021.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 104-79-1 (23-20 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 508 
Buts pour les États-Unis : 445

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie

Samedi 13 avril | 19 h HE | Utica, New York | Demi-finale

Nicholas Pescod
|
12 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (13 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada est maintenant au sein du carré d’as du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF. Samedi soir, en demi-finale à Utica, elle croisera le fer avec la Tchéquie dans l’espoir de passer au match pour la médaille d’or.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a décroché son billet pour les demi-finales après avoir battu la Suède 5-1 en quart de finale jeudi. Renata Fast a inscrit un doublé, marquant le premier but du match en première période et un but d’assurance au deuxième tiers, tandis que Laura Stacey, Natalie Spooner et Jaime Bourbonnais ont été les autres buteuses. Comme Fast, Jocelyne Larocque a récolté deux points en participant à deux buts. Emerance Maschmeyer a repoussé 17 des 18 tirs dirigés vers elle.

La Tchéquie a assuré sa place en demi-finale grâce à Daniela Pejsova, qui a dirigé un tir du point d’appui dans la circulation lourde pour inscrire le seul but de la rencontre avec 7 min 6 s à jouer, aidant la Tchéquie à vaincre l’Allemagne 1-0. Klara Peslarova a arrêté les 24 tirs des Allemandes, signant ainsi son deuxième jeu blanc du tournoi.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

En ronde préliminaire dimanche dernier, Kristin O’Neill a inscrit deux buts et une aide, Sarah Nurse a accumulé deux aides et Ann-Renée Desbiens a réalisé 13 arrêts dans un gain par jeu blanc de 5-0 du Canada aux dépens de la Tchéquie.

À surveiller 

Bien sûr, le tandem Desbiens-Maschmeyer a attiré l’attention. Après tout, les deux ont maintenu un pourcentage d’arrêts combiné de 0,973 en cinq parties. Mais jetons un regard sur le bas de la formation en attaque. Pendant que le premier trio n’a marqué que deux buts (dont un dans un filet désert), la quatrième unité avec O’Neill au centre et Danielle Serdachny et Julia Gosling aux ailes a été sensationnelle (O’Neill est la meilleure pointeuse du Canada). Le troisième trio de Stacey, Blayre Turnbull et Emily Clark a marqué le but de la victoire en quart de finale. Mais ne pensez pas que les gros canons de l’équipe vont se tenir tranquilles; l’an dernier, en demi-finale Sarah Fillier a inscrit un tour du chapeau lors de la victoire contre la Suisse.

Natálie Mlýnková est en feu dans le clan tchèque. La joueuse de 22 ans est à égalité au deuxième rang des meilleures buteuses de la compétition avec quatre buts et à égalité au deuxième échelon des meilleures pointeuses avec six points. Seules des joueuses américaines la devancent dans le classement des pointeuses. Vous aimez les jeux-questionnaires? Anezka Cabelova, Tereza Plosova et Adela Sapovalivova pourraient écrire une page d’histoire en gagnant une médaille à Utica; Marie-Philip Poulin (Canada, 2009), Susanna Tapani (Finlande, 2011), de même que Nelli Laitnen et Viivi Vainikka (Finlande, 2019) sont les seules qui ont gagné une médaille au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF et au Championnat mondial féminin de l’IIHF lors de la même saison.

Rétrospective 

L’historique entre ces deux équipes est très mince. Elles se sont affrontées seulement deux fois - l’année dernière à Brampton et la fin de semaine passée à Utica.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 2-0-0
Buts pour le Canada : 10 
Buts pour la Tchéquie : 1 

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Canada vs. Sweden

Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Suède

Jeudi 11 avril | 17 h HE | Utica, New York | Quart de finale

Nicholas Pescod
|
10 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUÈDE (11 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada passe en ronde éliminatoire et affronte la Suède en quart de finale jeudi au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF.

Dernier match de chaque équipe

Ann-Renée Desbiens a offert une performance sensationnelle de 29 arrêts lundi soir, mais le Canada s’est incliné par la marque de 1-0 en prolongation contre les États-Unis en fin de ronde préliminaire à Utica lundi soir pour terminer en deuxième place du groupe A. Laura Stacey et Natalie Spooner ont tenté tant bien que mal d’animer l’offensive canadienne en dirigeant chacune quatre tirs au but.

Comme les Canadiennes, les Suédoises amorcent les quarts de finale au terme d’une défaite de 1-0. La Suède a perdu son dernier match en ronde préliminaire aux mains de l’Allemagne lundi, malgré une domination de 32-24 en sa faveur au chapitre des tirs au but. L’avant Lina Ljungblom a décoché à elle seule sept de ces 32 tirs suédois.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Le Canada avait tout juste évité la catastrophe en quart de finale l’année dernière lors du Mondial féminin à Brampton en finissant par décrocher un gain de 3-2 grâce aux prouesses de Sarah Nurse en prolongation. Nurse avait réussi un doublé dans cette rencontre, tandis que Blayre Turnbull avait inscrit l’autre filet du Canada, qui s’était buté à une Emma Söderberg en grande forme devant le filet suédois malgré un impressionnant total de 54 tirs au but contre seulement 14 pour ses adversaires.

À surveiller 

Pourrait-on se passer de parler des gardiennes de but? Ann-Renée Desbiens a été tout simplement époustouflante tout au long de la ronde préliminaire, conservant un pourcentage d’arrêts de 0,974 et une moyenne de buts alloués de 0,65 en trois départs, en plus de couronner son parcours d’une performance magistrale de 29 arrêts contre les Américaines. Et si le Canada choisit de lui accorder un repos en vue de la fin de semaine, Emerance Maschmeyer demeure une deuxième gardienne de luxe. Elle a été parfaite lors de son seul départ en ronde préliminaire contre la Suisse, repoussant les 12 tirs dirigés vers elle dans un triomphe de 3-0 pour ainsi récolter son sixième jeu blanc en 13 apparitions au total au Mondial féminin.

La Suède, quant à elle, mise sur Lina Ljungblom, Hilda Svensson, Hanna Olsson et Söderberg. Âgée de 17 ans, Svensson, qui avait forcé la tenue d’une prolongation contre le Canada l’année dernière en nivelant le pointage à seulement 10 secondes de la fin du temps réglementaire, pointe à égalité au deuxième rang pour le nombre de buts (trois) et de points (cinq) en ronde préliminaire. Le total de 29 tirs au but de Svensson la place devant toutes ses paires, et c’est elle qui avait inscrit l’autre but des siennes dans leur défaite en quart de finale à Brampton. De son côté, Olsson affiche un taux d’efficacité inégalé de 72,15 % au cercle des mises au jeu dans le tournoi, devançant tout juste Marie-Philip Poulin à ce chapitre, et Söderberg continue d’épater, elle qui n’a accordé que quatre buts en trois matchs.

Rétrospective 

Le Canada reste invaincu contre la Suède au Mondial féminin, fort d’une fiche de 11-0. New York sourit généralement au Canada lorsqu’il y affronte les Suédoises. Son dossier est de 4-1 contre la Suède dans cet État, où le dernier duel entre les deux pays remonte à la Coupe des 4 nations 2013 à Lake Placid. Natalie Spooner avait alors réussi un doublé pour permettre aux Canadiennes de l’emporter par la marque de 4-3 .

Fiche de tous les temps : le Canada mène 79-2-1
Buts pour le Canada : 509 
Buts pour la Suède : 70 

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Clarke poursuit son ascension

Du petit village de Drake jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver, Alex Clarke ne cesse d’abaisser les barrières et d’inspirer la relève en arbitrage par son parcours unique au hockey

Jonathan Yue
|
08 April 2024

Alex Clarke fait partie de l’élite de l’arbitrage et est parmi les officielles les plus respectées au monde. Mais n’eût été une vache un peu de mauvais poil, l’histoire aurait pu être bien différente.

Printemps 2015. Clarke, qui porte alors son nom de jeune fille, Alex Blair, vient d’être repêchée au 53e rang par l’Inferno de Calgary dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Puis survient une vilaine blessure au genou, subie sur la ferme familiale par un coup de patte d’une vache, qui vient changer tous ses plans.

« Je n’ai pas pu m’entraîner de l’été – en tout cas, pas comme j’aurais dû », se rappelle Clarke, qui a joué trois saisons avec les Gold Wings de Weyburn dans la Ligue de hockey féminin M18 AAA de la Saskatchewan (SFU18AAAHL) avant d’évoluer en division III de la NCAA au Collège de St. Scholastica, au Minnesota. « On a dû faire une croix sur le camp d’entraînement de l’Inferno et les essais à l’automne. »

Si la porte se fermait sur sa carrière de hockeyeuse, une autre n’allait pas tarder à s’ouvrir.

« Je savais que je voulais rester dans le domaine du hockey. J’avais déjà songé au métier d’entraîneuse, mais à 22 ans, je me voyais mal derrière le banc d’une équipe, à devoir organiser ma vie autour d’un calendrier précis. Je me suis donc tournée vers l’arbitrage. »

Depuis, Clarke gravit les échelons à une vitesse folle. Originaire de la Saskatchewan, ou plus précisément du petit village de Drake (population : 197), elle a arbitré dans la SFU18AAAHL et la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan (SJHL), mais aussi à l’échelle nationale lors de la Coupe Esso et à l’international au Championnat mondial féminin de l’IIHF.

Elle est devenue en 2021 la première femme juge de lignes dans la Ligue de hockey de l’Ouest, en plus d’avoir été la première femme arbitre plus tôt cette saison-ci. Le 5 décembre 2021, elle faisait partie du groupe d’officiels lors d’un match de la Ligue américaine de hockey (AHL), une première pour une femme dans le circuit.

« Ma passion pour le hockey, c’est ce qui me pousse à faire ce que je fais. Quand je suis sur la glace, je ne pense à rien d’autre. Je m’amuse. Et je le fais en bonne compagnie.

« Le succès amène un peu plus de reconnaissance, et ça me convient très bien. En tant que seule femme à arbitrer dans certaines ligues, je suis peut-être perçue comme une pionnière par certaines personnes. J’en suis consciente et je prends ce rôle très au sérieux. »

L’AHL souhaitait la bienvenue à Alex Clarke le 5 décembre 2021.

Ces dernières années ont été particulièrement mouvementées pour Clarke, qui a atteint le sommet du hockey international en 2022 en agissant comme juge de lignes lors des Jeux olympiques d’hiver à Beijing. Il y a quelques mois, elle a fait ses débuts dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), le nouveau circuit professionnel chez les femmes. Et plus récemment, elle a arbitré durant le Défi 3-contre-3 de la LPHF pendant la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH à Toronto.

« Ça s’est fait naturellement, du moins de mon point de vue », décrit Clarke à propos de sa progression en tant qu’officielle. « Mis à part la saison 2021-2022, où je me promenais beaucoup d’une ligue à une autre, j’ai suivi un cheminement assez semblable à celui des joueuses. On m’observe, on m’évalue. Et quand on me juge prête à passer au prochain niveau, je fais le saut. J’ai vécu plein d’expériences positives, sans jamais me sentir dépassée par les événements. »

Inspirer la relève

Malgré un parcours pour le moins atypique jusqu’à l’arbitrage, Clarke n’y changerait absolument rien.

« Quand j’ai commencé à envisager la chose, j’ai été accueillie à bras ouverts par les gens à Hockey Saskatchewan. Ils ont pris connaissance de mon historique comme joueuse, puis m’ont invitée à un camp en arbitrage. Un accueil tellement chaleureux, dès mon arrivée. Je me suis toute de suite sentie à ma place. »

Comme officielle, Clarke veut montrer qu’il existe plus d’une voie pour s’impliquer au hockey et espère avoir plus d’occasions d’accompagner les jeunes qui s’intéressent à l’arbitrage.

« Mon conseil à quiconque s’intéresse au métier serait de garder une bonne ouverture d’esprit. Dans mon cas, c’est l’amour du sport et la volonté de m’améliorer qui m’ont poussée à me lancer. Mais c’est un processus qui prend souvent des tournures inattendues. »

Avec l’essor du hockey féminin au cours des dernières années, Clarke comprend l’importance de donner le bon exemple sur la glace, même à titre d’officielle. À son avis, l’engouement créé par la LPHF a déjà un énorme impact.

« Ma fille de quatre ans et demi commence déjà à être influençable », explique Clark, qui est aussi mère d’un garçon. « Cette saison, j’ai amené la famille au Match des étoiles de la LNH. De voir la réaction de ma fille, de l’entendre parler de Natalie Spooner et de Sarah Nurse, c’est formidable. Son intérêt pour le hockey s’est décuplé, et c’est parce qu’elle voit plus de femmes comme des exemples à suivre.

« Je pense que ça rejoint bien des gens. Les jeunes peuvent désormais voir des femmes, des mamans sur la glace et dans les arénas. Il y a plus d’égalité, on voit que c’est possible pour n’importe qui de réaliser ses objectifs. »

De plus en plus de ligues incluent les femmes en arbitrage, comme ce fut le cas de l’AHL. Clarke espère continuer de contribuer à cet élan pour que les femmes soient encore plus nombreuses à passer au stade suivant. Sa participation à la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH l’amène à penser qu’on n’est peut-être pas si loin du jour où des femmes arbitreront dans la grande ligue chez les hommes.

« Ça peut être dans deux ans ou dans dix ans, qu’importe. Si je peux apporter ma contribution pour qu’une officielle y accède, je le ferai avec grand plaisir. Que ce soit moi ou quelqu’un que je pourrai accompagner et inciter à repousser les limites, je serai heureuse. Ce que je souhaite au bout du compte, c’est aider à faire avancer notre profession et inspirer la prochaine génération. »

Sur le plan individuel, ce que vise Clarke à long terme, c’est une affectation aux Jeux olympiques de 2026 à Milan, en Italie. Mais en attendant, toute son attention est tournée vers le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York.

« Je veux être du match pour la médaille d’or. Il y a de la compétition parmi les officielles aussi. Comme les joueuses, on vise toutes une place en finale. Mais l’important, c’est de m’amuser et de m’améliorer tout en rendant mes consœurs meilleures aussi. »

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis

Lundi 8 avril | 19 h HE | Utica, New York | Ronde préliminaire

Nicholas Pescod
|
07 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada se mesure à un adversaire familier en fin de ronde préliminaire au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF, soit ses voisines du sud de la frontière. Les deux équipes sont encore invaincues, et le premier rang du groupe A est à l’enjeu.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a signé dimanche une troisième victoire consécutive – et un troisième jeu blanc de suite –, s’imposant 5-0 face à la Tchéquie. Kristin O’Neill a mené la charge avec trois points, marquant deux fois et ajoutant une passe en première période, Danielle Serdachny, Renata Fast et Laura Stacey ont été les autres buteuses, et Ann-Renée Desbiens a repoussé les 13 tirs dirigés vers elle, dans un duel où les Canadiennes ont dominé les Tchèques 42-13 au chapitre des tirs au but.

Les États-Unis ont vaincu la Finlande 5-3 samedi soir dans un troisième gain de suite en ronde préliminaire. Kendall Coyne Schofield, qui a marqué deux fois, Abbey Murphy, Hilary Knight ainsi que Taylor Heise ont permis aux Américaines de l’emporter.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Pour une deuxième année de suite, le Canada a complété le balayage inversé lors de la Série de la rivalité, s’imposant face aux Américaines au compte de 6-1 au match no 7 à St. Paul, dans l’État du Minnesota, le 11 février dernier. Natalie Spooner et Emma Maltais ont fait mouche à deux reprises, tandis que Marie-Philip Poulin et Ashton Bell ont été les autres buteuses de la rencontre. Desbiens a été excellente, bloquant 24 rondelles sur 25 dans une cause gagnante.

À surveiller 

Bien qu’il se soit montré discret depuis deux matchs, le premier trio du Canada, composé de Sarah Filler, Marie-Philip Poulin et Brianne Jenner, s’est avéré très efficace contre les Américaines au fil des ans. Ces joueuses ont inscrit un total de 132 points (69-63-132) en 197 matchs contre les États-Unis, et Jenner a marqué deux buts lors de la dernière rencontre des rivales au Mondial féminin. Oh, et si vous suivez le compte, Jenner n’est plus qu’à deux buts du plateau des 50 au sein de l’équipe nationale féminine du Canada. Elle serait la treizième à atteindre cette marque.

Les Américaines misent sur leurs gros canons : Coyne Schofield, Knight, Alex Carpenter et Caroline Harvey figurent parmi les six meilleures pointeuses du tournoi. Coyne Schofield, qui n’a pas participé au Mondial féminin l’an dernier et a donné naissance à son fils Drew en juillet, mène la charge avec 6 points (3-3—6). Knight, bien sûr, est la meilleure pointeuse de l’histoire du Championnat mondial féminin de l’IIHF. Avec les cinq points qu’elle a inscrits en trois matchs, elle cumule 106 points (63-43-106) jusqu’à maintenant au cours de son illustre carrière.

Rétrospective 

Le Canada a une fiche de 5-3-1 contre les États-Unis à New York. La dernière fois que ces deux équipes se sont affrontées dans l’État de New York, c’était lors du tour préliminaire de la Coupe des 4 Nations 2013 à Lake Placid. Le Canada avait remporté ce match 4-2 grâce à des buts de Jenner, Spooner, Haley Irwin et Mélodie Daoust.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 104-78-1 (23-19 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 508
Buts pour les États-Unis : 444

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Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie

Dimanche 7 avril | 15 h HE | Utica, New York | Ronde préliminaire

Nicholas Pescod
|
06 April 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (7 AVRIL)

L’équipe nationale féminine du Canada vise une troisième victoire en autant de matchs en ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF, elle qui affronte la Tchéquie dimanche après-midi.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a remporté un deuxième gain consécutif en vainquant la Suisse au compte de 3-0 vendredi. Emma Maltais a donné le ton en inscrivant le premier but de la rencontre 70 secondes après la mise au jeu initiale, Sarah Nurse a touché la cible moins de sept minutes plus tard, et Sarah Filler a complété la marque dans un filet désert tard en troisième. Emerance Maschmeyer a été sensationnelle devant le filet, bloquant les 17 tirs dirigés vers elle pour signer son sixième jeu blanc en carrière en seulement 13 départs au Mondial féminin.

Pour leur part, les Tchèques ont un subi un revers de 6-0 aux mains des États-Unis vendredi. Klara Peslarova n’a pas chômé, réalisant au moins 10 arrêts dans chacune des trois périodes. Elle a conclu sa soirée de travail avec 42 arrêts. La Tchéquie n’est pas parvenue à trouver le fond du filet sur le jeu de puissance malgré cinq occasions dans les 25 premières minutes de jeu, et aucune joueuse de l’équipe n’a réussi plus de deux tirs au but.

Dernière rencontre entre les deux équipes 

Les Canadiennes et les Tchèques se sont affrontées pour la première fois il y a un an jour pour jour. C’était en ronde préliminaire du Mondial féminin à Brampton. Marie-Philip Poulin avait inscrit deux buts, dont le 100e de son illustre carrière internationale, Blayre Turnbull avait récolté un but et trois mentions d’aide, et Brianne Jenner de même que Jocelyne Larocque avaient amassé deux aides dans une victoire de 5-1 du Canada.

À surveiller 

Le trio formé par Maltais, Nurse et Natalie Spooner, peut-être? Toutes les trois ont participé au pointage contre la Suisse; Maltais et Nurse en déjouant la gardienne adverse, Spooner en obtenant une mention d’aide. Sans compter que Maltais a été l’auteure des deux buts gagnants jusqu’ici à Utica. Ajoutons la victoire en match préparatoire sur la Finlande à Kingston (Maltais et Nurse avaient inscrit un but et une aide chacune, tandis que Spooner avait récolté une mention d’aide), et on peut dire sans risque de se tromper que jusqu’ici, les trois coéquipières de l’équipe de Toronto dans la LPHF ont été le moteur offensif d’Équipe Canada.

Dans le clan adverse, il faudra certainement avoir à l’œil la joueuse de 17 ans Adela Sapovaliova. Ça, c’est sur la glace. Et si on parlait de ce qui se passe derrière le banc de l’équipe? Les Tchèques ont remporté 11 matchs sur 16 et deux médailles de bronze depuis que Carla MacLeod a pris les rênes de l’équipe avant le Mondial féminin 2022, chacune des cinq défaites venant aux mains du Canada et des États-Unis. Celle qui dirige l’équipe d’Ottawa dans la LPHF n’est pas étrangère au hockey international; elle a remporté deux médailles d’or olympiques (2006, 2010) et un titre mondial (2007) avec l’équipe nationale féminine du Canada, en plus d’avoir été nommée Joueuse par excellence du Mondial féminin 2009.

Rétrospective 

L’historique entre les deux équipes est plutôt court, disons. Comme nous l’avons mentionné plus haut, le duel de l’an dernier à Brampton était leur tout premier affrontement.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 1-0-0
Buts pour le Canada : 5 
Buts pour la Tchéquie : 1 

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