Sites affiliés expand
Hockey Canada logo

Récit d’un bénévole aguerri

Depuis près de cinquante ans, Joe McColeman soutient la communauté du hockey dans le nord de l’Ontario en occupant différents rôles

Lindsay Morell
|
19 April 2021

Bénévole de longue date, Joe McColeman, qui a dirigé sa première équipe il y a plus de 45 ans, a fini par se retrouver derrière le banc des équipes de hockey de ses fils. Mais ce n’était que le début. Même si ses garçons ont terminé leur hockey mineur il y a plus de 25 ans, Joe est toujours au cœur de l’action quand il est question de hockey à Sudbury.

Il a porté de nombreux chapeaux au fil des ans : entraîneur, administrateur et (aujourd’hui) président de la Ligue de hockey mineur Nickel District. Il a aussi fait du bénévolat pour d’autres événements, comme les Jeux olympiques spéciaux et la Campagne du coquelicot de la Légion royale canadienne. En outre, il a récemment été responsable du fonctionnement et des bénévoles pour la Coupe TELUS 2018, le Championnat national des clubs de M18 du Canada.

S’il y a bien une référence en matière de bénévolat, c’est Joe McColeman. Il a partagé ses réflexions sur cette activité et les gestes que nous pouvons tous poser pour inciter davantage de personnes à s’intéresser au hockey.

Pour Joe, la gestion de la Ligue de hockey mineur Nickel District se veut un travail fait par amour, et l’on constate rapidement à quel point le hockey fait désormais partie intégrante de sa vie. Dans le cadre de son rôle, il planifie les horaires, il organise les tournois et les éliminatoires et, surtout, il assiste à des matchs de hockey.

« Chaque année, nous voulons que les enfants soient heureux », répond-il lorsqu’on lui demande ce qui le motive à rester fidèle au rendez-vous saison après saison.

Parmi les autres aspects positifs, il souligne les amitiés nouées chaque saison, que ce soit avec les enfants, les parents, les entraîneurs et les administrateurs bénévoles. Au-delà de l’idée de redonner, Joe souhaite participer à l’essor du hockey pour en faire un sport qui met toujours plus d’accent sur la compétition, le développement et le plaisir.

En 1975, il a obtenu son premier poste d’entraîneur. Il avait alors 19 ans. Il s’agit selon lui du groupe d’âge à cibler pour former la prochaine génération de bénévoles dévoués au hockey. « Les jeunes hockeyeurs veulent s’impliquer et aider par passion pour leur sport », explique-t-il. « Le bénévolat est extrêmement gratifiant, que ce soit au hockey ou pour la Croix Rouge. »

En plus de 45 ans de bénévolat, Joe a accumulé d’innombrables souvenirs marquants. Il se remémore notamment avec grand plaisir ses récents succès à titre de responsable du fonctionnement pour la Coupe TELUS 2018, qui s’est déroulée à Sudbury.

« C’était un engagement prenant », révèle-t-il. « Tout le monde au sein de l’équipe de direction avait un rôle important à jouer. »

Il a misé sur l’aide de nombreux bénévoles pour assurer la tenue de cet événement majeur. « Ça demande beaucoup de travail, mais le jeu en vaut la chandelle », dit-il. « On en tire une grande satisfaction. C’est bien de s’impliquer. »

Au hockey mineur, tout repose sur les bénévoles. Joe McColeman est le cœur de la Ligue de hockey mineur Nickel District. Bon nombre de saisons et de tournois de la ligue sont le fruit de son travail acharné et de sa détermination. L’Association de hockey du nord de l’Ontario tient à l’honorer pour tout ce qu’il a apporté au hockey.

Sept questions à Harrison Browne

Le défenseur des droits des personnes trans, ancien d’Équipe Canada et auteur parle de son nouveau livre et de la lutte continue pour la diversité des genres dans le sport

Jason La Rose
|
18 June 2025

Le hockey a donné à Harrison Browne l’occasion de se sentir totalement à l’aise et lui a offert une plateforme pour parler fièrement de son parcours.

À son parcours s’est ajoutée l’écriture d’un livre avec sa sœur, Rachel, une journaliste d’enquête. Let Us Play: Winning the Battle for Gender Diverse Athletes (Laissez-nous jouer : gagner la lutte pour les athlètes de diverses identités de genre) a été publié à la fin du mois dernier. On y découvre les expériences de vie de Harrison, mais aussi d’autres athlètes, entraîneurs et entraîneuses, décideurs et décideuses, ainsi que défenseurs et défenseures des droits des personnes trans.

HockeyCanada.ca s’est entretenu avec Browne pour parler de son nouveau livre ainsi que de son cheminement sur la glace et dans la vie en général.

HC : Qu’est-ce qui vous inspiré à rédiger Let Us Play?

HB : Le projet se voulait d’abord un mémoire, mais il a rapidement pris une bien plus grande envergure pour donner une voix aux athlètes trans de tous les niveaux lorsque ma sœur et moi avons constaté les effets de la détérioration du discours des médias et de la sphère politique à l’égard de ces athlètes. Nous voulions nous réapproprier ce discours en offrant une plateforme aux superbes athlètes trans et de diverses identités de genre qui sont souvent laissés-pour-compte dans ces débats qui les touchent le plus.

HC : Vous avez marqué l’histoire en devenant le premier athlète transgenre au hockey professionnel. Avec du recul, quelle a été la partie la plus difficile de ce processus et de quoi êtes-vous le plus fier?

HB : Ce que j’ai trouvé le plus dur, ce n’était pas de faire cette annonce ou de composer avec les réactions dans le monde du hockey, mais plutôt de réconcilier le tout avec ma vie en dehors du sport. Bien que j’étais à l’aise d’être Harrison à l’aréna et dans les vestiaires, c’était encore plus difficile pour moi d’être quelqu’un d’autre dans les autres sphères de ma vie auprès de personnes qui ne connaissaient pas mon histoire et me percevaient seulement comme une femme queer. C’était difficile d’être mégenré de la sorte lorsque je sortais du milieu du sport.

Je suis surtout fier de la visibilité positive qui est ressortie du dévoilement de mon identité de genre. J’ai été bien accueilli par les partisans et partisanes, par mes coéquipières et par la ligue. Les gens avaient là un exemple inspirant. Voir un athlète transgenre être appuyé de la sorte quand le discours autour des personnes trans tourne généralement autour des difficultés et de la négativité, ça avait une grande signification pour les personnes concernées par le sujet. J’ai reçu des messages dans les médias sociaux de la part d’autres personnes transgenres, et ça m'a vraiment motivé de savoir que le fait d’être moi-même aidait d’autres personnes à faire de même.

HC : Le livre parle de l’illusion de l’équité dans le sport. Pouvez-vous expliquer ce que cela signifie, particulièrement pour ceux et celles qui ne saisissent peut-être pas encore les discriminations systémiques en jeu?

HB : Peu importe les efforts des organismes de régie du sport pour assurer une plus grande équité, ce concept restera toujours erroné. Plusieurs éléments peuvent donner un avantage à des athlètes par rapport à d’autres, mais le plus grand obstacle à une véritable équité, c’est le statut socioéconomique et l’accès. Quelles que soient les habiletés naturelles de l’athlète, l’accès à tout ce qu’il y a de mieux, notamment en matière d’équipement, d’entraînement, de nutrition et d’installations sportives, est principalement ce qui dictera sa capacité à vraiment exceller ou non. Nous le voyons constamment aux Jeux olympiques, où les pays occidentaux ont un avantage concurrentiel sur les pays en voie de développement. Il faut travailler davantage à réduire ces écarts socioéconomiques au lieu d’axer les efforts sur les athlètes trans, qui représentent un si faible pourcentage parmi les athlètes de l’élite.

HC : Qu’est-ce qu’il manque aux discours sur l’inclusion dans le sport?

HB : De plus en plus de politiques et de réflexions dans le monde du sport tendent davantage vers une approche d’exclusion plutôt que d’inclusion. Lorsque l’on interdit à un groupe de participer à un sport, le raisonnement derrière cette décision est que ces personnes rendent la compétition inéquitable, qu’elles empêchent d’autres athlètes de gagner ou d’obtenir des bourses d’études. Nos réflexions doivent revenir aux racines véritables du sport en matière de santé et de participation, surtout chez les jeunes, c’est-à-dire l’enrichissement personnel, l’activité physique, les relations interpersonnelles, les leçons de vie et les souvenirs. Pourquoi vouloir exclure un enfant de toutes ces expériences alors qu’elles représentent pourtant l’essence du sport?

HC : Rachel et toi avez parlé à plusieurs personnes dans le monde du sport. Y a-t-il eu des histoires ou des points de vue qui vous ont surpris ou touchés de manière inattendue?

HB : Nos conversations avec de jeunes trans des États-Unis et leurs familles ont été particulièrement touchantes. De nos jours, les discussions sur les athlètes trans portent surtout sur les athlètes de l’élite universitaires et olympiques, mais ce sont les jeunes qui sont les plus touchés. Nous nous sommes rendus à Dallas pour nous entretenir avec une jeune fille trans de 13 ans, Libby Gonzales. Sa famille et elle se battent pour les droits des personnes trans depuis qu’elle a sept ans. La moitié de sa vie, Libby est allée au front pour dénoncer les interdictions quant à l’accès aux salles de bain correspondant à une identité de genre et à la participation sportive. C’était vraiment émouvant pour moi de voir l’amour et le soutien indéfectible que des parents portent à leurs enfants trans. C’est réconfortant de savoir qu’il y a des gens qui militent pour que les jeunes grandissent dans un monde meilleur, mais il est aussi profondément troublant de voir toutes ces personnes affectées par ces projets de loi touchant les personnes trans.

HC : Si une jeune personne trans ou non binaire souhaite faire partie de l’écosystème du hockey, que voudriez-vous lui dire?

HB : Ne croyez pas à tous les messages véhiculés dans les médias lorsque des opinions négatives sont émises sur des cas qui vous font penser à votre réalité. Et ne lisez pas les commentaires sur ces sujets. Il y a bien des gens ignorants, mais il y a aussi beaucoup de personnes dans le monde du sport qui se battent pour que vous puissiez pratiquer le sport que vous aimez — il y a une place pour vous et vous méritez de vivre les mêmes expériences que vos camarades cisgenres. Vous avez le droit de vous épanouir dans le sport, et les gens vous aiment.

HC : Quel est l’élément que vous voudriez que les gens retiennent de votre livre?

HB : L’humanité des athlètes trans et non binaires. J’espère que les gens liront les histoires de ces personnes remarquables qui sont plus que de simples athlètes — ce sont des êtres humains qui ont leurs propres combats ailleurs que dans le sport, comme tout le monde, et tout cela est tellement plus important que le sport. J’espère que les athlètes trans seront bien plus qu’un terme dont on a peur et dont on ignore la signification. Que nous puissions mettre des visages sur les joueuses et joueurs qui sont les plus incompris et les plus touchés par ces mesures tout en humanisant cette merveilleuse communauté.

Voir plus
Hayden Guilderson

Sept questions à Hayden Guilderson

Le membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel parle de son rôle à la Coupe TELUS 2025 et de la présence autochtone au Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada

Jason La Rose
|
12 June 2025

Difficile d’imaginer quelqu’un de plus qualifié que Hayden Guilderson pour diriger les initiatives autochtones à la Coupe TELUS 2025.

Le natif de Chilliwack, en Colombie-Britannique, maintenant âgé de 28 ans, a joué au hockey mineur avec les Thunderbirds de Fraser Valley avant d’évoluer dans la Ligue de hockey junior du Pacifique, la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan et le circuit U SPORTS.

Membre du conseil de la Première Nation de Ch’iyáqtel, il a veillé à ce que la communauté autochtone locale soit au premier plan du Championnat national masculin des clubs de M18 du Canada. Le tournoi réunissait cinq équipes de partout au pays et les Thunderbirds, qui accueillaient le championnat dans sa ville natale.

HockeyCanada.ca a eu la chance de s’entretenir avec M. Guilderson au sujet de son rôle au tournoi, des initiatives auxquelles il a contribué et de ce qu’il retient de son expérience.

HC : Comment s’est amorcée votre implication à la Coupe TELUS et, plus particulièrement, pour les initiatives autochtones?

HG : J’ai été invité à me joindre au comité directeur de la Coupe TELUS par un conseiller municipal de Chilliwack qui a reconnu la pertinence de mon profil en tant que fier ancien joueur des Thunderbirds de Fraser Valley et membre actuel du conseil d’une Première Nation de la région. Ayant grandi en jouant au hockey ici, je connaissais bien le sport et son impact sur la communauté. Quand on m’a proposé le poste, j’ai eu la conviction profonde qu’il m’incombait de veiller à ce que notre présence autochtone dépasse la simple visibilité et laisse une empreinte significative. Ce rôle m’a permis de mettre à profit mes idées et mon expérience — sur la glace et dans la vie — afin de contribuer à une activation autochtone authentique, enracinée dans nos traditions et porteuse de sens pour l’ensemble du tournoi.

HC : Pouvez-vous nous parler de certains éléments autochtones clés que vous avez contribué à concrétiser?

HG : Plusieurs initiatives ont mis la fierté autochtone au premier plan. Les cadeaux de bienvenue offerts aux joueurs comprenaient des œuvres réalisées par des artistes autochtones de la région, un symbole de partage culturel et de respect. Les plaques de cèdre sculptées à la main par les artistes de notre communauté ont donné une dimension culturelle à la cérémonie de remise des médailles. Le programme Rêves devenus réalité a été ce qui m’a le plus marqué : nous avons fourni à 15 jeunes autochtones un équipement de hockey Bauer complet et leur avons offert leur propre séance d’entraînement sur glace. Pour moi, c’est là que s’est reflété tout le sens de notre travail : éliminer les obstacles, ouvrir des perspectives et éveiller l’inspiration chez la prochaine génération. Ce qu’on pouvait lire sur leurs visages m’a rappelé que la représentation va au-delà du symbole : elle a le pouvoir de changer des vies. Enfin, j’ai collaboré avec des organismes autochtones locaux pour veiller à ce que les membres de la communauté puissent profiter des matchs et des activités entourant le tournoi. Tous ces éléments ont été conçus avec le souci d’être authentiques, porteurs de sens et inclusifs, afin que chacun et chacune puisse sentir notre présence et la fierté qui nous habite.

HC : Pourquoi était-ce important pour vous de prendre part à cet événement et d’y laisser votre marque?

HG : En participant à la Coupe TELUS, on avait l’occasion de mettre en lumière sur la scène nationale la richesse des racines autochtones de Chilliwack. Je voulais que les équipes et le public de partout au Canada qui viendraient ici ressentent la chaleur de notre ville et son lien avec la terre et la culture. Il était important que nos traditions soient respectueusement intégrées au tournoi, que ce soit dans le cadre de cérémonies, d’œuvres d’artistes ou d’une implication communautaire. Il s’agissait, au-delà de la représentation, de nourrir une véritable compréhension et de laisser un legs qui rappelle la pérennité de notre présence. J’y ai vu l’occasion d’établir une nouvelle norme au hockey, une norme qui intègre, célèbre et honore les voix autochtones.

HC : La communauté du hockey évolue et célèbre désormais diverses cultures. Qu’est-ce que ça signifie pour vous?

HG : C’est réconfortant de voir le hockey s’ouvrir à la diversité et aux réalités culturelles, même si ce virage était attendu depuis longtemps. Quand j’étais jeune, j’ai été confronté au racisme et je ne voyais jamais la culture autochtone représentée dans le sport. Les activations autochtones à la Coupe TELUS s’inscrivent dans un changement plus profond : le monde du hockey commence à guérir, à ouvrir ses horizons et à accueillir de nouvelles voix. Des tournois aux patinoires de quartier, la culture s’entrelace désormais au tissu même du hockey. Ce changement valide l’expérience des Autochtones qui sont sur la glace et dans les gradins, en affirmant leur appartenance et en valorisant leur héritage. Pour moi, c’est synonyme d’espoir, de progrès et de transformation, non seulement au hockey, mais aussi au sein des communautés concernées.

HC : Qu’avez-vous tiré de cette expérience sur le plan personnel?

HG : J’ai découvert le pouvoir de la collaboration et d’un leadership porté par une intention claire. Quand la collaboration entre leaders autochtones et non autochtones se fait dans le respect, elle ouvre la voie à des avancées profondes. J’ai pu constater que les voix ancrées dans la culture renforcent les événements dans la communauté et ont un impact durable. Sur le plan personnel, j’ai réalisé une fois de plus l’importance de la représentation, en particulier pour les jeunes qui passent trop souvent inaperçus. Cette expérience a également fait ressortir le fait que l’intégration des traditions requiert de la patience, une rigueur culturelle et le respect des cérémonies. J’ai compris que l’authenticité demande du temps, mais qu’elle mène à des résultats plus profonds et porteurs de sens.

HC : Quels conseils donneriez-vous aux leaders issus de la diversité qui souhaitent prendre part à des événements de Hockey Canada dans les années à venir?

HG : Engagez-vous, affirmez-vous et travaillez en équipe. N’ayez pas peur de proposer de véritables changements, les gestes symboliques ne suffisent pas. Mettez votre culture de l’avant et exigez que des voix autochtones soient intégrées dans la planification et l’exécution. Établissez des partenariats dès le départ, invitez des aînés et aînées ainsi que des artistes à participer aux décisions, et mettez les protocoles culturels au cœur des processus. Faites preuve de patience; ces changements demandent du temps, mais chaque étape fait évoluer la culture du hockey. Votre présence et votre voix comptent, alors utilisez-les pour éclairer le chemin et susciter le changement.

HC : S’il y a une chose que vous aimeriez que les gens retiennent de votre travail à la Coupe TELUS, quelle serait-elle?

HG : J’espère qu’on retiendra que la culture autochtone n’est pas accessoire, qu’elle fait partie intégrante de ce que nous sommes. Qu’il s’agisse d’œuvres artistiques, de cérémonies ou de programmes destinés aux jeunes, je voulais que la Coupe TELUS soit reconnue comme un tournoi où les traditions et l’esprit autochtones sont véritablement ancrés au cœur de l’événement. Par-dessus tout, je voulais que les gens voient des enfants autochtones patiner en équipement complet, avec fierté et un sentiment d’appartenance. À mes yeux, cette image est puissante et porteuse d’espoir, et un héritage à chérir et à transmettre.

Voir plus
Canada c. Tchéquie

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. États-Unis

Samedi 31 mai | 16 h HE | Buffalo, New York | Match pour la médaille d’or

Jason LaRose
|
31 May 2025

Et c’est reparti. L’équipe nationale de parahockey du Canada affrontera ses rivaux américains pour la médaille d’or samedi soir au Championnat mondial de parahockey 2025.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a confirmé sa place au match pour la médaille d’or en battant la Tchéquie 3-0 en demi-finale vendredi. Liam Hickey et Adam Dixon ont marqué à 18 secondes d’intervalle à mi-chemin de la première période pour fournir aux Canadiens toute l’offensive dont ils auraient besoin, Tyler McGregor a ajouté un but en avantage numérique en deuxième période, et Adam Kingsmill a réalisé huit arrêts pour son deuxième jeu blanc en autant de départs.

Les Américains ont obtenu leur billet pour la finale en grâce à une victoire de 6-1 contre la Chine 6-1 en demi-finale. Declan Farmer a inscrit deux buts et trois aides pour se hisser seul en tête des meilleurs pointeurs du tournoi, Jack Wallace a également compté deux buts, et les États-Unis ont pris les commandes dans la rencontre en frappant quatre fois au deuxième tiers.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les deux rivaux ont croisé le fer à neuf reprises cette saison, le plus récemment en finale d’une série de trois matchs à Thorold, en Ontario, à la fin mars. Kingsmill a brillé dans ce match avec performance de 16 arrêts, Vincent Boily et Mathieu Lelièvre ont ajouté chacun un but et une aide, et les Canadiens l’ont emporté par un pointage de 2-1.

Le dernier affrontement au Mondial de parahockey s’était avéré un duel des plus enlevants lors du match pour la médaille d’or à Calgary l’année dernière. Kingsmill avait encore une fois écrit l’histoire du match en effectuant 24 arrêts, Dominic Cozzolino avait donné le ton avec un but après seulement 35 secondes de jeu, et Anton Jacobs-Webb avait réussi le filet décisif au milieu de la deuxième période pour permettre au Canada de mettre fin à une disette de sept ans sans médaille d’or en triomphant par la marque de 2-1.

À surveiller

Jamais deux sans trois! Il faut mentionner une fois de plus Kingsmill, qui semble toujours briller dans les grands matchs contre les Américains. L’athlète de 25 ans avait été la vedette incontestée du match pour la médaille d’or de l’année dernière, faisant plusieurs arrêts à bout portant pour mener le Canada à un titre mondial en sol canadien, en Alberta. Il est également le seul gardien de but à avoir disputé plus d’un match sans avoir accordé de but à Buffalo, bien qu’il n’ait eu que 10 tirs à repousser pour blanchir les Coréens et les Tchèques. Parmi les avants, James Dunn atteindra au moins un plateau. L’attaquant disputera une 100 e rencontre au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada et n’a besoin que d’un seul point pour porter son total à 100 dans sa carrière internationale.

Comme c’est toujours le cas dans les événements internationaux d’envergure, Farmer est la dynamo de la formation américaine. Ce joueur natif de Floride a maintenant 18 points (10-8—18) à son compteur après sa récolte de cinq points en demi-finale, ce qui lui donne une avance de trois points sur Wallace et de quatre sur Cozzolino. Quadruple champion du monde, Farmer n’en est pas à ses premiers faits d’armes au sommet du classement des pointeurs. Il a terminé premier à Calgary il y a un an (11-9—20 en cinq matchs), deuxième à Moose Jaw en 2023 (9-3—12 en cinq matchs) et premier aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022 à Beijing (7-11—18 en quatre matchs). Il a aussi eu la fâcheuse tendance à donner le meilleur de lui-même contre les Canadiens cette saison, obtenant 20 points (13-7—20) en neuf matchs.

Rétrospective

C’est la 138 e édition de la rivalité nord-américaine, qui est légèrement à l’avantage des États-Unis.

Avant le printemps dernier, la dernière victoire canadienne avec un titre majeur à l’enjeu est survenue lors du Mondial de parahockey 2017 à Gangneung, en Corée du Sud. McGregor avait marqué deux buts, Bowden avait ajouté un but et deux aides, et le Canada avait signé un gain de 4-1 pour remporter le Championnat mondial.

Fiche de tous les temps : les États-Unis mènent 75-61-1 (15-7 en prolongation ou TB)
Buts pour le Canada : 261
Buts pour les États-Unis : 321

Voir plus
Canada c. Tchéquie

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. Tchéquie

Vendredi 30 mai | 13 h 30 HE | Buffalo, New York | Demi-finale

Jason LaRose
|
30 May 2025

L’équipe nationale de parahockey du Canada passe en ronde éliminatoire du Championnat mondial de parahockey 2025 et affronte la Tchéquie à la première demi-finale vendredi au LECOM Harborcenter.

Dernier match de chaque équipe

Les Canadiens ont conclu la ronde préliminaire mardi avec une victoire de 4-2 contre la Chine, conservant une fiche parfaite et terminant en tête du groupe A. Dominic Cozzolino a marqué deux fois, brisant l’égalité avec le but de la victoire à 3 min 47 s du dernier tiers. Adam Dixon et Mathieu Lelièvre ont également trouvé le fond du filet pour le Canada, qui a touché la cible à trois reprises en 3 min 38 s au début de la troisième période.

La Tchéquie a donné une bonne frousse aux États-Unis à son dernier match préliminaire mardi, réduisant l’écart à un seul but en troisième période avant de s’incliner 4-3. Michal Geier a inscrit un doublé, et Martin Zizlavsky s’est fait complice des trois filets des siens, obtenant trois mentions d’aide. Patrik Sedlacek a excellé devant le filet, réalisant 25 arrêts.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La dernière fois que les Canadiens et les Tchèques se sont affrontés, c’était en demi-finale de la Coupe de parahockey 2024 à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Tyler McGregor et Liam Hickey avaient chacun récolté un but et une aide, Cozzolino avait ajouté deux aides, et le Canada avait battu la Tchéquie 3-1 pour accéder au match pour la médaille d’or.

À surveiller

Cozzolino connaît un tournoi à la hauteur de ses performances au Mondial de parahockey il y a un an. Le printemps dernier, à Calgary, il a été nommé Meilleur avant après avoir terminé au troisième rang des pointeurs (7-10—17) et aidé le Canada à mettre fin à une longue disette sans médaille d’or. Le natif de Mississauga avait donné le ton à la rencontre en marquant après seulement 35 secondes de jeu en finale contre les Américains. À Buffalo, Cozzolino est à égalité en tête des pointeurs avec le redoutable Declan Farmer, des États-Unis, avec 13 points (7-6—13) en trois matchs. Pour le moment, il occupe le sixième rang des meilleurs pointeurs de l’histoire d’Équipe Canada avec 172 points (62-110-172) en 126 matchs à l’international, devant Hickey, son partenaire de trio.

Du côté des Tchèques, Filip Vesely affiche déjà un meilleur rendement offensif qu’il y a un an à Calgary, ayant inscrit sept points – toutes des aides – en trois matchs préliminaires, ce qui le place deuxième au chapitre des mentions d’aide, une derrière le défenseur américain Jack Wallace. En Alberta, il avait mené l’offensive des siens avec six points (4-2—6) en cinq matchs. Cette fois-ci, Vesely ne fait pas cavalier seul; Zizlavsky a également sept points (2-5—7), tandis que Geier a six buts en ronde préliminaire, à égalité au troisième rang derrière Farmer (huit) et Cozzolino (sept). La Tchéquie est la seule formation du tournoi à ne pas avoir accordé de but en infériorité numérique au tour préliminaire, ayant neutralisé les cinq occasions de leurs adversaires avec l’avantage d’un homme.

Rétrospective

Les Canadiens ont un dossier parfait contre les Tchèques, ayant remporté chacun des 21 affrontements entre les deux équipes depuis 2009.

Deux autres demi-finales opposaient ces deux nations au Mondial de parahockey, toutes deux gagnées par jeu blanc par le Canada; en 2013, Greg Westlake avait inscrit un doublé dans un gain de 6-0, et en 2023, Cozzolino et James Dunn avaient fait mouche à deux reprises chacun dans un triomphe de 5-0.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 21-0
Buts pour le Canada : 84
Buts pour la Tchéquie : 10

Voir plus
Canada c. Chine

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. Chine

Mardi 27 mai | 10 h HE | Buffalo, New York | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
27 May 2025

L’équipe nationale de parahockey du Canada dispute son dernier match de la ronde préliminaire mardi matin au Championnat mondial de parahockey 2025 contre la Chine, avec à l’enjeu la première place au classement du groupe A.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a signé un deuxième jeu blanc consécutif en vainquant la Corée au compte de 12-0 dimanche. Dominic Cozzolino a mené la charge avec trois buts et trois mentions d’aide, James Dunn a réussi un tour du chapeau lui aussi, et Tyler McGregor a ajouté deux buts et trois aides à sa fiche. Les Canadiens ont imposé leur volonté tôt dans la rencontre, se donnant une avance de 5-0 dans les cinq premières minutes de jeu. Ils n’ont guère ralenti par la suite, marquant au total 8 buts sur 16 tirs avant le premier entracte. Avec la victoire, le Canada s’est assuré d’une place en demi-finale et d’une participation aux Jeux paralympiques d’hiver de 2026.

La Chine a porté sa fiche à 2-0 en infligeant un revers de 8-0 à l’Allemagne dimanche soir. Tian Jin Tao a inscrit un tour du chapeau en deuxième période, Shen Yi Feng a conclu la rencontre avec deux buts et trois aides, et les Chinois ont dominé les Allemands 35-4 au chapitre des tirs au but.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le dernier affrontement entre les Canadiens et les Chinois remonte à la Coupe de parahockey 2024 à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. McGregor avait fait mouche à trois reprises, Vincent Boily avait réussi un doublé, et le Canada l’avait emporté par la marque de 7-1. Cette victoire avait été le résultat d’un très bel effort collectif où 13 des 15 patineurs canadiens avaient noirci la feuille de pointage, et où Corbin Watson avait repoussé 8 des 9 tirs dirigés vers lui.

À surveiller

Deux jalons importants sont à la portée de James Dunn à Buffalo. À moins d’une blessure, le joueur originaire de Wallacetown, en Ontario, deviendra le 16 e joueur à atteindre le plateau des 100 matchs à l’international lorsque le tournoi prendra fin samedi. Son départ canon en ronde préliminaire le rapproche d’une autre marque importante – en plus de son tour du chapeau contre les Coréens, Dunn a amassé un but et quatre mentions d’aide lors de la victoire de son équipe en lever de rideau contre l’Allemagne, ce qui le laisse à deux points seulement des 100 en carrière avec Équipe Canada. Il deviendrait ainsi le neuvième joueur à atteindre ce total. Et puisque l’on parle de chiffres… Avec ses 9 points (dont son 150 e filet en carrière) en deux matchs jusqu’ici dans le tournoi, McGregor n’est plus qu’à 19 du plateau des 300.

Chez les Chinois, l’offensive est l’affaire de Shen, Tian et Wang Zhi Dong, qui comptent à eux trois 21 points en deux parties. Le trio a inscrit douze des quatorze buts de l’équipe – six pour Tian et trois chacun pour Shen et Wang. Shen continue d’épater au Mondial de parahockey, lui qui avait conclu le tournoi au sommet des pointeurs il y a deux ans à Moose Jaw, avec une récolte de treize buts (dont cinq dans un gain face à l’Italie) et de quatre mentions d’aide, et qui avait inscrit trois buts et trois aides au printemps dernier à Calgary. Shen s’était également illustré à domicile lors des Jeux paralympiques de 2022 à Beijing, où il avait terminé au deuxième rang des pointeurs avec un total de 14 (8-6—14) en six matchs, en plus de mener l’équipe hôte à une médaille de bronze.

Rétrospective

Les deux nations ne se sont affrontées que cinq fois, et chacun de ces duels a été disputé au cours des 18 derniers mois. Les Canadiens ont eu le dessus à chaque occasion, ne concédant aux Chinois que trois buts au total.

L’unique affrontement au Mondial de parahockey entre les deux équipes a eu lieu en demi-finale l’an dernier à Calgary. Le Canada tirait de l’arrière 1-0 après deux périodes, mais Micah Kovacevich et Cozzolino avaient marqué à 24 secondes d’intervalle tôt en troisième pour donner les devants à leur équipe, qui avait fini par remporter ce match enlevant au compte de 2-1, accédant ainsi au match pour la médaille d’or.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 5-0
Buts pour le Canada : 26
Buts pour la Chine : 3

Voir plus
Canada c. Allemagne

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. Corée

Dimanche 25 mai | 17 h HE | Buffalo, New York | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
25 May 2025

L’équipe nationale de parahockey du Canada reprend l’action dès dimanche contre la Corée en ronde préliminaire du Championnat mondial de parahockey 2025, au lendemain d’une victoire en lever de rideau du tournoi.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a amorcé la ronde préliminaire en s’imposant au compte de 11-0 sur l’Allemagne samedi. Tyler McGregor a mené la charge avec une récolte de quatre buts, Dominic Cozzolino a inscrit un doublé en plus d’amasser trois aides, et James Dunn a touché la cible une fois et obtenu quatre mentions d’aide. Le jeu des Canadiens n’a fait que s’améliorer au fil de la rencontre; l’équipe s’était donné une avance de 1-0 au premier tiers, pour ensuite creuser l’écart à 5-0 en deuxième et ajouter six buts en troisième.

Les Coréens ont pour leur part subi un revers face à la Chine samedi soir dans un match fort en rebondissements. Après avoir effacé un déficit de 2-0 et pris les devants 3-2, ils ont concédé quatre buts sans riposte pour finalement s’incliner 6-3. Kim Young Sung a été le meneur de son équipe avec deux buts, tandis que Lee Jae Woong a offert une excellente performance devant le filet, réalisant 24 arrêts dans un match où la Corée a été dominée 30-7 au chapitre des tirs au but.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Les Canadiens et les Coréens se sont affrontés en match d’ouverture du Mondial de parahockey 2023 à Moose Jaw, en Saskatchewan. Le Canada s’en était donné à cœur joie lors de ce duel, frappant pas moins de sept fois en première période avant de filer vers une victoire de 15-1. Dominic Cozzolino s’était illustré avec huit points – quatre buts et autant d’aides –, tandis que Dunn (3-2—5), Adam Dixon (2-3—5) et McGregor (2-3—5) avaient chacun obtenu cinq points. Au total, 11 des 13 représentants de l’unifolié avaient noirci la feuille de pointage, et 8 avaient inscrit au moins deux points.

À surveiller

Ce ne sera probablement pas la dernière fois qu’il sera nommé ici, mais on se doit de parler de McGregor. Le capitaine de l’équipe canadienne continue de mener par l’exemple, lui qui a touché la cible à quatre occasions contre les Allemands. Le joueur originaire de Forest, en Ontario, compte maintenant 153 buts à sa fiche en carrière internationale. Il est le troisième seulement dans l’histoire d’Équipe Canada à atteindre le plateau des 150 – Billy Bridges est en tête avec 199, et Greg Westlake (maintenant un entraîneur adjoint avec l’équipe) en a amassé 175 au cours de son illustre carrière. Avec ses quatre buts samedi, McGregor a accumulé 28 points (18-10—28) en 17 parties cette saison. Il a obtenu au moins un point dans 11 de ses 12 derniers matchs, et lors de 14 parties au total durant la présente campagne.

Jung Seung Hwan demeure le moteur de l’équipe coréenne à l’offensive. Celui qui en est à une 11 e participation au Mondial de parahockey avait obtenu huit points (4-4—8) dans le tournoi l’an dernier à Calgary. Il s’agissait du plus haut total pour un joueur qui n’évoluait ni pour les Canadiens ni pour les Américains. Il a d’ailleurs participé au pointage à nouveau dans la défaite face à la Chine. Le joueur de 39 ans avait également terminé au sommet des pointeurs de son équipe lors du Mondial de parahockey 2023 à Moose Jaw, même s’il n’avait obtenu que trois points (2-1—3) en cinq matchs. Jung est une véritable légende du parasport en Corée; il était porte-drapeau lors des cérémonies d’ouverture et de clôture à l’occasion des Jeux paralympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang, où il avait amassé six buts pour aider sa nation, qui accueillait l’événement, à remporter la médaille de bronze.

Rétrospective

L’historique entre les deux nations est sans équivoque. Les Canadiens ont remporté chacun des 39 duels, inscrivant 260 buts au total contre 16 pour les Coréens.

Le Canada et la Corée se sont affrontés en demi-finale lors des deux dernières éditions des Jeux paralympiques d’hiver. Les deux rencontres s’étaient soldées par des jeux blancs en faveur de l’équipe canadienne; McGregor avait amassé deux buts et deux aides dans un gain de 7-0 en 2018 et avait réalisé une performance de quatre buts et deux mentions d’aide lors d’une victoire de 11-0 en 2022.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 39-0
Buts pour le Canada : 260
Buts pour la Corée : 16

Voir plus
Canada c. Allemagne

Aperçu du match au Mondial de parahockey : Canada c. Allemagne

Samedi 24 mai | 17 h HE | Buffalo, New York | Ronde préliminaire

Jason LaRose
|
24 May 2025

L’équipe nationale de parahockey du Canada amorce la défense de son titre au Championnat mondial de parahockey 2025 samedi contre l’Allemagne en ronde préliminaire.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada a disputé son dernier match le 29 mars à Thorold, en Ontario, remportant le dernier duel d’une série de trois contre les États-Unis au compte de 2 à 1. Mathieu Lelièvre a trouvé le fond du filet à mi-chemin de la deuxième période, et Vincent Boily a inscrit le but de la victoire au début du dernier tiers. Le trio composé des Québécois Lelièvre (1-1—2), Boily (1-1—2) et Anton Jacobs-Webb (0-2—2) s’est chargé seul de l’offensive canadienne. Adam Kingsmill a offert une performance fantastique devant le filet, réalisant 16 arrêts.

Du côté de nos adversaires, le récent balayage d’une série de trois matchs contre la Norvège à la mi-janvier avait une saveur de revanche pour les Allemands, qui s’étaient inclinés contre les Norvégiens dans la division B au Championnat mondial le printemps dernier.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le dernier choc entre les Canadiens et les Allemands remonte à la ronde préliminaire du Mondial de parahockey 2017 en Corée du Sud. Le Canada avait été nettement dominant dans une victoire de 9-0 au cours de laquelle Tyler McGregor avait réussi un tour du chapeau naturel et Dominic Cozzolino et Corbyn Smith avaient chacun inscrit un doublé. Dominic Larocque n’avait eu qu’à faire deux arrêts pour signer le jeu blanc, et les Canadiens avaient bombardé le filet adverse de 45 tirs contre 2.

À surveiller

Tous les regards sont tournés vers Adam Dixon, qui écrira samedi une page d’histoire au sein d’Équipe Canada. En participant à une 252 e rencontre sur la scène internationale, Dixon surpassera Billy Bridges pour le plus grand nombre de matchs en carrière au sein de l’équipe nationale de parahockey du Canada. À l’exception d’une pause de trois ans après les Jeux paralympiques de 2018, le natif de Midland, en Ontario, fait partie de la formation d’Équipe Canada depuis près de 20 ans, d’abord comme l’un des meilleurs défenseurs en parahockey, puis, plus récemment, comme joueur de centre digne de confiance sur le deuxième trio. Dixon a confirmé sa place parmi les grands du sport lors de la Classique de hockey Reeve en février, inscrivant son 100 e but en carrière et devenant le cinquième Canadien seulement à atteindre ce jalon. Il occupe le cinquième rang des meilleurs pointeurs de l’histoire d’Équipe Canada, avec 266 points (100-166—266) en 251 matchs.

Les statistiques de Felix Schraeder dans la division B du Mondial semblent tout droit sorties d’un jeu vidéo. Schraeder a terminé en tête des pointeurs avec un exorbitant total de 31 points (19-12—31) en cinq matchs pour aider l’Allemagne à remporter la médaille d’argent. Au cours du tournoi, il a inscrit huit buts et quatre aides contre la Grande-Bretagne, trois buts et trois aides contre le Kazakhstan ainsi que six buts et trois aides contre la France. Schraeder tentera de réussir les mêmes prouesses dans la division A afin d’éviter de revivre la contre-performance de 2023, où il avait obtenu un but et une aide seulement en quatre matchs à Moose Jaw avant de voir l’Allemagne reléguée à la division inférieure.

Rétrospective

Les Canadiens et les Allemands ont croisé le fer à 14 reprises depuis que le parahockey a été intégré aux programmes de Hockey Canada en 2004, bien que 13 de ces affrontements aient eu lieu avant les Jeux paralympiques de 2010 à Vancouver.

Les deux nations se sont affrontées deux fois en Colombie-Britannique dans le cadre de la Coupe Hockey Canada 2009, un événement qui permettait d’évaluer les équipes en vue des Jeux paralympiques. Brad Bowden avait inscrit deux buts et quatre aides dans un gain de 12-1 du Canada en lever de rideau, et Bridges avait inscrit un tour du chapeau et s’était fait le complice de trois autres filets dans une victoire de 9-0 en demi-finale.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 13-0-1
Buts pour le Canada : 98
Buts pour l’Allemagne : 10

Voir plus

Le langage universel du hockey

Au fil de ses passages dans huit villes de quatre pays, le hockey a été une constante source de confort pour Chihiro Suzuki

Lee Boyadjian
|
23 May 2025

Si notre passé est garant de notre avenir, Chihiro Suzuki peut être certaine que le hockey la suivra peu importe où elle ira. La femme de 23 ans a joué au hockey dans les quatre pays où elle a vécu et a souvent réalisé que c’était le moyen le plus rapide pour elle de s’intégrer.

« À Shanghai, la moitié de l’équipe parlait anglais et l’autre moitié ne parlait ni anglais ni japonais, raconte Chihiro. Je ne pouvais donc pas avoir de conversation avec la moitié des gens, mais nous entretenions quand même de bons liens sans même être en mesure de nous parler.

« Peu importe où je me suis retrouvée, j’ai toujours pu compter sur la communauté du hockey. »

Native de Yokohama, au Japon, Chihiro a été initiée à ce sport par son père, qui lui l’avait été en Russie. Malgré un manque d’infrastructures au Japon (elle précise que les arénas se trouvent à une distance d’au moins deux heures les uns des autres dans la partie sud du pays), Chihiro et ses deux frères aînés ont rapidement découvert les joies du hockey et passaient 15 heures par fin de semaine à effectuer des exercices de patinage dans un aréna situé à trois heures de leur domicile.

« J’allais à l’école et je disais aux autres que je jouais au hockey et je me faisais dire : "Quoi! Tu es capable de freiner?" », se remémore-t-elle. Le patinage et le hockey ne faisaient tout simplement pas partie des mœurs au Japon.

Après un arrêt au New Jersey et un retour à Yokohama, la famille a déménagé au Canada. Chihiro avait vraiment hâte de retourner sur la surface glacée et de démontrer ses habiletés, mais quelques surprises l’attendaient. Non seulement la stratégie de jeu était différente au Canada, la composition des équipes l’était aussi. Maintenant chez les M13, elle faisait partie d’un club féminin pour la première fois de sa vie.

« Avant de me rendre à ma première séance d’entraînement [à Belleville, en Ontario], je me disais qu’il était impossible qu’une ville aussi petite puisse avoir une équipe de hockey avec seulement des filles, qui sont aussi bonnes que moi », confie Chihiro en riant. « J’ai sauté sur la glace et vu qu’elles étaient toutes meilleures que moi, alors j’ai compris que le potentiel d’amélioration dans ce sport était énorme. »

Chihiro explique que sa perspective a complètement changé à ce moment, qu’elle se réjouissait de l’aspect plus compétitif du hockey canadien. Avec sa passion renouvelée pour le hockey et ses nombreuses années consacrées au développement des habiletés ailleurs dans le monde, elle était une joueuse dynamique qui avait goûté au succès en grandissant. Chihiro a poursuivi son chemin jusqu’à intégrer l’équipe de l’Université de Guelph au sein du réseau U SPORTS.

« On pouvait voir que sa passion pour le hockey alimentait son désir d’atteindre son plein potentiel », témoigne Katie Mora, entraîneuse-chef des Gryphons. « Chi est devenue une joueuse d’impact pour nous… et une leader de notre formation, admirée pour son éthique de travail et appréciée pour la motivation qu’elle transmettait à ses coéquipières. »

Cette éthique de travail n’est pas passée inaperçue aux yeux de Katie, qui a soumis la candidature de Chihiro pour le programme Entraîneuses en herbe. Née en 2021 d’un partenariat entre Hockey Canada, U SPORTS et la Fondation Hockey Canada, l’initiative Entraîneuses en herbe offre de la formation et du mentorat à des étudiantes-athlètes actives qui évoluent au sein d’U SPORTS et qui aspirent à devenir entraîneuses.

« J’ai tellement appris sur moi en tant que joueuse, mais aussi en tant que personne qui œuvre dans le hockey avec une perspective complètement différente. Je suis une joueuse très émotive… mais dans un rôle d’entraîneuse, c’est autre chose.

« J’ai découvert une patience que je n’avais jamais pour moi et un positivisme que je n’étais jamais en mesure d’avoir envers moi-même. »

Maintenant avec un diplôme universitaire en poche, Chihiro prévoit se servir de tout ce qu’elle a appris dans le cadre du programme Entraîneuses en herbe pour continuer de bâtir son réseau au hockey et de consolider son rôle dans ce sport. Un rôle qui, selon Katie, est vital pour la pérennité du hockey.

« Lorsque les gens derrière le banc et sur la glace proviennent de milieux non traditionnels au hockey, les perspectives sont différentes et la collaboration est bien plus profonde et significative, explique Katie. Ça permet aussi d’avoir des modèles qui inspirent encore plus de gens, qui peuvent ainsi avoir une meilleure compréhension de leurs possibilités dans leur sport. »

Chihiro ne se perçoit pas comme un modèle à suivre pour les jeunes hockeyeuses japonaises, même si elle a participé au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF au sein de l’équipe nationale du Japon. Cependant, elle croit que son parcours pourrait inspirer celles qui veulent gravir les échelons du hockey.

« J’aimerais que de jeunes filles du Japon osent tenter leur chance ailleurs, comme moi je l’ai fait », conclut-elle, en ajoutant à quel point le hockey est pratiqué différemment en Amérique du Nord par rapport au Japon.

Mais, fondamentalement, nous parlons toutes le même langage : le hockey.

Voir plus
Canada c. Danemark

Aperçu du Mondial masculin : Canada c. Danemark

Jeudi 22 mai | 14 h 20 HE | Herning, Danemark | Quart de finale

Shannon Coulter
|
22 May 2025

Ça y est! L’équipe nationale masculine du Canada amorce la ronde éliminatoire du Championnat mondial 2025 de l’IIHF jeudi contre une des équipes hôtes du tournoi, le Danemark, en quart de finale au Jyske Bank Boxen.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada s’est remis de son échec subi au match précédent en prenant la mesure de la Suède par la marque de 5-3 pour finir au sommet du groupe A. Travis Sanheim a inscrit le Canada au pointage après seulement 18 secondes de jeu, puis Tyson Foerster et Ryan O’Reilly ont augmenté l’avance des Canadiens à 3-1 avant le premier entracte. Macklin Celebrini a saisi une passe de Sidney Crosby pour inscrire le but gagnant, et Nathan MacKinnon a touché la cible tôt au troisième vingt. Jordan Binnington a repoussé 25 rondelles à son troisième départ de la compétition.

Le Danemark a rendu la conclusion du tour préliminaire palpitante en renversant l’Allemagne 2-1 en tirs de barrage pour confirmer sa place en quart de finale. Nikolaj Ehlers a fait mouche pour créer l’égalité en troisième période. Frederik Dichow a été parfait lors des tirs de barrage, tandis que Nick Olesen et Joachim Blichfeld ont marqué pour aider les Danois à finir en quatrième place du groupe B.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada et le Danemark ont croisé le fer en ronde préliminaire il y a un an; les Canadiens l’ont emporté au compte de 5-1. Connor Bedard avait obtenu deux buts et une aide, Dylan Cozens et Pierre-Luc Dubois avaient fait vibrer les cordages en supériorité numérique et Dawson Mercer avait scellé l’issue de l’affrontement en marquant dans un filet désert. Jordan Binnington avait fermé la porte à 19 reprises devant la cage du Canada, qui avait bombardé le filet adverse de 42 tirs contre 20.

À surveiller

Compte tenu de l’absence de Bo Horvat pour le reste du tournoi, Porter Martone a été ajouté à l’équipe canadienne. L’athlète de 18 ans a joué près de neuf minutes à son premier match, évoluant sur le quatrième trio avec Brayden Schenn et Phillip Danault. Martone a été bien occupé sur la scène internationale lors des 13 derniers mois. Après avoir été le capitaine de la formation canadienne qui a décroché l’or au Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF et être devenu le meilleur pointeur de l’histoire du pays à ce tournoi, il a porté la feuille d’érable à nouveau lors du Championnat mondial junior 2025 de l’IIHF à Ottawa, où il a marqué un but en trois parties. Son nom devrait être prononcé tôt lors du repêchage de la LNH le mois prochain. À l’issue de la ronde préliminaire, le Canada compte trois joueurs parmi les dix meilleurs pointeurs de la compétition. MacKinnon est deuxième avec sept buts et 13 points, Travis Konecny est quatrième avec trois buts et 12 points (à égalité avec un autre joueur pour le plus grand de mentions d’aide avec neuf), et Crosby est septième avec quatre buts et 11 points.

Le dernier – et plus important – ajout à l’équipe danoise a été Ehlers, qui a subi l’élimination en séries éliminatoires de la Coupe Stanley avec les Jets de Winnipeg samedi. Aussitôt débarqué de l’avion et embarqué sur la glace au Mondial, Ehlers a eu un impact immédiat, inscrivant un but égalisateur crucial face aux Allemands. Le joueur de 29 ans a accumulé 24 buts et 63 points avec les Jets cette saison. Jonas Røndbjerg en est un autre qui a de l’expérience dans la LNH. Le hockeyeur de 26 ans a disputé 13 rencontres dans l’uniforme des Golden Knights de Vegas lors de la dernière campagne et obtenu 11 buts et 26 points avec les Silver Knights de Henderson de la Ligue américaine de hockey (AHL).

Rétrospective

C’est la dixième fois que ces deux nations s’affrontent lors du Championnat mondial de l’IIHF; les Canadiens sont ressortis gagnants dans sept de ces duels.

Deux fois, ils ont signé un jeu blanc : lors du premier match en 1949, le Canada s’était imposé par un pointage de 47-0. Et plus récemment, en 2019, le Canada l’avait emporté 5-0. Sam Reinhart avait marqué deux fois, tandis que Pierre-Luc Dubois, Jared McCann et Jonathan Marchessault avaient également trouvé le fond du filet.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 7-1-1
Buts pour le Canada : 82
Buts pour le Danemark : 12

Voir plus
Canada c. Suède

Aperçu du Mondial masculin : Canada c. Suède

Mardi 20 mai | 14 h 20 HE | Stockholm, Suède | Ronde préliminaire

Shannon Coulter
|
20 May 2025

L’équipe nationale masculine du Canada affronte la Suède, cohôte du tournoi, pour le premier rang du groupe A en conclusion de la ronde préliminaire du Championnat mondial 2025 de l’IIHF mardi.

Dernier match de chaque équipe

Le Canada cherche à rebondir après sa première défaite au tournoi : un revers de 2-1 en tirs de barrage contre la Finlande lundi. Ryan O’Reilly a ouvert la marque en désavantage numérique en deuxième période, mais Patrick Puistola a créé l’égalité au dernier tiers pour envoyer tout le monde en prolongation. Kent Johnson a fait mouche en tirs de barrage, mais la Finlande a déjoué deux fois Marc-André Fleury, qui a repoussé 20 tirs en temps réglementaire et en prolongation.

La Suède reste invaincue en ronde préliminaire, ayant blanchi la France 4-0 à son dernier match, samedi. Lucas Raymond et Emil Heineman ont marqué à moins d’une minute d’intervalle en première période. Elias Lindholm a marqué en supériorité numérique en période médiane, et Isac Lundestrom a complété le pointage au début du dernier tiers. Samuel Ersson a réalisé 15 arrêts pour réussir le blanchissage.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La médaille de bronze était à l’enjeu lorsque ces deux nations se sont affrontées pour la dernière fois, il y a un an, et le Canada s’était incliné 4-2. Carl Grundström avait brisé la glace pour les Suédois, mais Dylan Cozens et Pierre-Luc Dubois avaient riposté, donnant aux Canadiens une avance de 2-1 tôt en troisième période. Erik Karlsson avait nivelé le pointage, Grundström avait inscrit un deuxième filet, et Marcus Johansson avait ajouté un but dans une cage déserte pour permettre aux Suédois de remporter le bronze. Jordan Binnington avait fait 29 arrêts pour le Canada.

À surveiller

Ryan O’Reilly marquera l’histoire en surpassant Ryan Smyth pour le plus grand nombre de matchs disputés par un Canadien au Championnat mondial de l’IIHF. Le duel contre la Suède sera un 62 e match en carrière au Mondial masculin pour O’Reilly, qui a participé au tournoi pour la première fois en 2012. Au total, le hockeyeur de 34 ans a inscrit 18 buts et 42 points en 61 matchs. O’Reilly a représenté son pays à de nombreuses reprises, notamment au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2008, au Championnat mondial des M18 2009 de l’IIHF, au Tournoi commémoratif Ivan-Hlinka 2008 ainsi qu’à sept éditions du Championnat mondial de l’IIHF.

La Suède est le pays qui compte le plus grand nombre de joueurs actifs dans la LNH après le Canada, soit 21 joueurs ayant décidé de représenter leur pays en sol scandinave. L’avant des Bruins de Boston Elias Lindholm mène l’offensive de la Suède avec 6 buts et 10 points en 6 matchs en ronde préliminaire. Les derniers arrivés dans l’équipe sont Rasmus Sandin et William Karlsson, qui ont tous deux vu le parcours de leur équipe respective prendre fin au deuxième tour des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Le duo a été ajouté à la formation suédoise dimanche et jouera probablement un premier match au tournoi contre le Canada. Sandin a obtenu 4 buts et 30 points avec les Capitals de Washington cette saison, et Karlsson, 9 buts et 20 points avec les Golden Knights de Vegas.

Rétrospective

Aucune formation n’a joué plus souvent contre le Canada au Championnat mondial de l’IIHF que la Suède; le duel de mardi sera le 70 e rendez-vous entre les deux grands rivaux, le premier remontant à 1931 et s’étant soldé par un verdict nul sans but.

Les représentants de l’unifolié ont l’ascendant sur leurs adversaires depuis le début du millénaire, présentant un dossier de 12-6 depuis l’an 2000. La dernière fois que le Canada a battu les Suédois, c’était en quart de finale en 2022, une victoire de 4-3 dans le cadre de laquelle Drake Batherson avait envoyé le Canada en demi-finale en trouvant le fond du filet 43 secondes après le début de la prolongation.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 36-28-5 (3-3 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 244
Buts pour la Suède : 195

Voir plus

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

Photos
Videos
CMP 2025 : USA 6 – CAN 1 (médaille d’or)
Hickey marque, mais le Canada repart de Buffalo avec l’argent.
CMP 2025 : CAN 3 – CZE 0 (demi-finale)
Hickey et Dixon marquent coup sur coup; le Canada jouera pour l’or.
CMP 2025 : CAN 4 – CHN 2 (ronde préliminaire)
Cozzolino marque deux buts, et le Canada reste parfait en ronde préliminaire.
CMP 2025 : CAN 12 – KOR 0 (ronde préliminaire)
Cozzolino inscrit 3B 3A pour le Canada, qui signe un deuxième gain.
CMP 2025 : CAN 11 – GER 0 (ronde préliminaire)
McGregor a quatre buts pour le Canada, qui gagne en lever de rideau.
CMM 2025 : DEN 2 – CAN 1 (quart de finale)
Sanheim a marqué, mais le Canada a perdu contre le Danemark en quart de finale.
2025 MWC: CAN 5 – SWE 3 (Preliminary)
MacKinnon a un but et deux aides; le Canada finit au sommet du groupe A.
CMM 2025 : FIN 2 – CAN 1 (TB - ronde préliminaire)
O’Reilly a marqué en désavantage numérique dans un revers du Canada en tirs de barrage face à la Finlande.
Coupe du centenaire 2025 : jour 11 (dimanche 18 mai)
Coupe du centenaire 2025 : jour 11 (dimanche 18 mai)
Coupe du centenaire 2025 : jour 10 (samedi 17 mai)
Les Canucks et les Mustangs ont triomphé lors des demi-finales samedi à Calgary.
CMM 2025 : CAN 7 – SVK 0 (ronde préliminaire)
Crosby a récolté quatre points dans un jeu blanc du Canada contre la Slovaquie à Stockholm.
Coupe du centenaire 2025 : jour 9 (vendredi 16 mai)
Les Mustangs et les Nationals l’ont emporté en quarts de finale vendredi pour passer en demi-finales.
Horaire
HC Logo
Milan Cortina, Italie
févr. 11 - 22