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Emerance Maschmeyer and Sarah Nurse

De l’inspiration derrière le banc pour Nurse et Maschmeyer

Voici Stacey Marnoch et Erick Robertson, des entraîneurs au hockey mineur qui ont exercé une influence marquante et profonde sur des membres de l’équipe nationale féminine du Canada

Shannon Coulter
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10 November 2021

Toutes les joueuses de l’équipe nationale féminine du Canada ont gravi les échelons à partir de l’échelle locale. Au fil de leur parcours, elles ont eu des entraîneurs qui ont forgé leur style de jeu et alimenté leur amour du hockey.

Voici un portrait de l’influence marquante de deux entraîneurs sur deux joueuses.

Sarah Nurse et Stacey Marnoch

Stacey Marnoch a dirigé Sarah Nurse à la fin de son hockey mineur. Elle était l’entraîneuse-chef lors des deux saisons pendant lesquelles Nurse a porté les couleurs des Sabres de Stoney Creek (intermédiaire AA). Les deux sont restées en contact au fil du parcours de Nurse au hockey.

Hockey Canada (HC) : Comment êtes-vous devenue entraîneuse?

Stacey Marnoch (SM) : J’ai joué pour un entraîneur qui nous avait demandé de redonner. Il est celui qui m’a le plus influencée, donc je trouvais ça important de suivre sa recommandation. À cette époque, ce sont des parents qui se retrouvaient derrière le banc, et aucune certification n’était nécessaire. Je ne savais pas par où commencer. J’ai communiqué avec l’Association de hockey féminin de l’Ontario, qui m’a mise en contact avec Diane Boles, qui à ce moment dirigeait les Sabres de Stoney Creek (intermédiaire AA). Je me suis jointe au personnel de l’équipe. J’ai occupé un poste d’entraîneuse adjointe pendant quatre ans avant de prendre les rênes de la troupe.

HC : Avez-vous des souvenirs particuliers du temps que vous dirigiez Sarah?

SM : J’en ai quelques-uns… Une fois, nous étions au restaurant pour un souper, et ma règle habituelle pour les joueuses était de ne pas commander de fritures ni de dessert. Sarah m’a convaincue de les laisser prendre un dessert et m’a dit que tout le monde partagerait pour n’en prendre qu’une moitié. Quand les desserts ont commencé à arriver à la table, j’avais l’impression que tout le monde en avait commandé un, et ça m’a fâchée. Elle m’a dit : « Je peux te parler deux secondes? » Nous nous sommes mises à l’écart et elle a dit : « Écoute, je ne trichais pas, je n’ai pas menti. C’est un gros dessert… prends ça cool, j’ai suivi les instructions, il n’y a pas de problème. » Pendant une minute, c’est elle qui m’a dirigée. J’en avais besoin, et les joueuses aussi. Elle a agi avec une maturité qui dépassait son âge.

HC : Stacey, quel message souhaitez-vous transmettre à Sarah?

SM : Je lui conseille de rester elle-même. Elle sait où elle s’en va. Sarah se connaît bien. Elle a confiance en elle et elle s’exprime bien. Elle est consciente de sa visibilité et sait comment s’en servir à bon escient. Je lui conseille de continuer de garder son authenticité, comme chaque fois que je la vois. C’est tout ce que nous pouvons faire dans la vie, n’est-ce pas?

HC : Sarah, quel message souhaitez-vous transmettre à Stacey?

Sarah Nurse : Stacey, merci beaucoup. Tu sais à quel point tu as eu une influence positive sur moi et ma carrière au hockey, tout comme sur ma famille. Sans toi, je ne serais assurément pas la joueuse et la personne que je suis aujourd’hui. Je sais que tu continues d’inspirer les prochaines générations de jeunes filles, et ton parcours dans ce sport n’est pas terminé. Je suis tellement reconnaissante de ton impact. Merci.

Emerance Maschmeyer et Erick Robertson

Après avoir été joueur, Erick Robertson a troqué ses patins pour un calepin d’entraîneur. Dès les premières années d’Emerance Maschmeyer à la position de gardienne de but, Erick a commencé à travailler avec elle, et c’est toujours le cas aujourd’hui.

HC : Erick, comment avez-vous commencé à travailler avec Emerance?

Erick Robertson (ER) : J’ai connu Emerance quand elle avait six ou sept ans… je l’ai croisée sur mon chemin par l’intermédiaire de son père, qui, à l’époque, souhaitait qu’elle joue pour Team Brick Alberta, à un important tournoi (M9) ici. Évidemment, Emerance a trimé dur et été sélectionnée pour le tournoi. Je lui prodigue des conseils d’entraîneur depuis ce temps. Rares sont les jeunes de 10 ans qui affirment vouloir aller à Harvard. À cet âge, c’était un des objectifs d’Emerance. Naturellement, elle a réussi à faire son chemin jusqu’à Harvard avec une bourse d’études pour y jouer au hockey.

HC : Quand vous avez commencé à diriger Emerance, quelles qualités ressortaient chez elle?

ER : Dès ses débuts, Em était vraiment spéciale. Les valeurs familiales sont très fortes chez les Maschmeyer... sa sœur et ses trois frères ont tous joué au hockey. Je pense bien que c’est pourquoi elle est devenue la gardienne de but qu’elle est aujourd’hui. Mais dès le jour 1, elle avait une énergie et une éthique de travail remarquables. Elle jouait toujours au haut niveau, elle pouvait compétitionner non seulement avec les filles, mais aussi avec les garçons au fil des échelons du hockey mineur. Cet esprit de compétitrice l’a toujours habitée.

HC : Erick, quel message souhaitez-vous transmettre à Emerance?

ER : Nous sommes tellement fiers d’elle. Juste pour les immenses efforts qu’elle investit dans son jeu. Je suis abasourdi chaque été quand je la côtoie. Sa progression a été impressionnante, surtout au cours des derniers mois en préparation pour le Mondial féminin qui a eu lieu récemment et les Jeux olympiques qui approchent. Elle a la détermination et l’énergie qu’il faut pour réussir. Elle est prête à tout pour arriver à ses fins.

HC : Emerance, quel message souhaitez-vous transmettre à Erick?

Emerance Maschmeyer : Cette médaille d’or que j’ai obtenue [au Championnat mondial féminin de l’IIHF en août], une partie lui revient, car je ne l’aurais jamais eue sans lui. Je sais que je ne serais pas à ce niveau aujourd’hui si nos chemins ne s’étaient pas croisés. Je lui dois beaucoup. C’est une personne fantastique.

Vous aimeriez vous impliquer derrière le banc dans votre communauté? Pour en savoir plus, communiquez avec votre association de hockey locale et visitez le HockeyCanada.ca/entraineurs

Jocelyne Larocque poses for a photo with three attendees of the Indigenous Hockey Mini Summit in Halifax.

Pour un milieu propice aux discussions

À la Série de la rivalité à Halifax, des leaders de la communauté ont tenu un mini-sommet afin d’offrir une tribune aux athlètes de hockey autochtones, comme Jocelyne Larocque, vétérane d’Équipe Canada

Shannon Coulter
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21 February 2025

Dès qu’il a été annoncé que la Série de la rivalité prendrait fin sur la côte Est cette année, Ryan Francis s’est aussitôt mis à brasser des idées.

« Nous avons vu qu’il y avait là une occasion d’offrir une tribune aux joueurs et aux joueuses de hockey ainsi qu’aux personnes autochtones afin que leurs expériences soient connues du public dans un contexte et un milieu bien précis », raconte Francis, qui occupe un poste de stratège des activités sportives, récréatives et physiques au sein du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

C’est ainsi qu’est né le mini-sommet sur le hockey autochtone. En partenariat avec le collectif Mi’kmaw Kina’matnewey, la Confederacy of Mainland Mi’kmaw, le Mi’kmaw Native Friendship Centre et le Fonds commémoratif Genevieve-Francis, le mini-sommet d’une demi-journée comportait trois segments avec des joueuses autochtones, dont la défenseure de l’équipe nationale féminine du Canada, Jocelyne Larocque (Métisse), et une conférence de l’ancienne joueuse de USA Hockey, Sydney Daniels (Crie).

« En tant que femme autochtone, je trouve ça important que de jeunes filles autochtones puissent voir des femmes qui leur ressemblent vivre leur rêve tout en s’amusant et en travaillant fort, confie Larocque. Je tiens à propager ce message auprès des jeunes de partout dans le monde. »

Lorsque Francis a approché Larocque pour lui offrir la chance de prendre part au mini-sommet, elle a accepté volontiers. Non seulement Larocque a participé à une séance de questions, animée par Kenzie Lalonde de TSN, mais elle a également pris le temps de rencontrer des participantes du Programme de hockey pour les filles autochtones de Hockey Nouvelle-Écosse après le match n o 6 de la Série de la rivalité à Halifax.

Kenzie Lalonde (right) interviews Jocelyne Larocque at the Indigenous Hockey Mini Summit.

La représentation est importante aux yeux de Larocque. Chaque fois qu’elle peut redonner à sa communauté ou faire part de ses expériences dans le but d’inspirer les autres, elle le fait.

« C’est vraiment important que les hockeyeuses professionnelles jouissent d’une visibilité et que les jeunes filles nous voient gagner notre vie en pratiquant ce sport, rappelle Larocque. Lorsque j’étais jeune, ce n’était pas le cas. C’était la même réalité pour bon nombre de mes coéquipières. Je vais assurément toujours militer pour favoriser l’inclusion, la diversité et l’équité, que ce soit au hockey ou ailleurs. »

Le mini-sommet a également laissé place à des conversations informelles avec des conférenciers et conférencières, comme Larocque. Jordan Dawe-Ryan se souvient d’une petite fille qui a déjeuné à côté de Larocque avant le début de l’événement, profitant de l’occasion pour poser des questions à la défenseure d’expérience.

« Sa joie était évidente au fil de la discussion », commente Dawe-Ryan, coordonnateur communautaire à la vie active au Mi’kmaw Native Friendship Centre. « Avec toute la vague de succès que vit le hockey féminin partout dans le monde en ce moment, c’est magique qu’elles aient pu s’asseoir ensemble, comme deux amies, de parler d’elles, de leurs objectifs et de leur parcours. »

Erin Denny, joueuse de cinquième année de l’Université St. Mary’s, a participé à une table ronde des joueurs et joueuses micmacs lors du mini-sommet. L’athlète de 23 ans sent qu’elle est devenue un modèle au fil du temps et embrasse ce rôle avec fierté.

« Tandis que ma carrière de joueuse tire à sa fin et que j’amorce une transition vers un rôle d’ambassadrice, je crois qu’il est vraiment important que je puisse faire connaître mon histoire et que je donne mon opinion sur divers sujets pour que les jeunes autochtones goûtent davantage au succès », explique Denny.

Erin Denny (centre) participates in the Mi'kmaw players panel.

À l’instar de Larocque, Denny affirme que la représentation peut ouvrir des portes aux jeunes autochtones et que le fait d’avoir des modèles de ces communautés peut faire une grande différence dans la vie de ces jeunes.

« Je sens que je peux faire une énorme différence pour ces jeunes, considérant que je viens d’un groupe minoritaire, puisqu’ils et elles peuvent s’inspirer de quelqu’un qui a une vie et des défis similaires aux leurs, lance Denny. C’est très important que je continue de faire connaître mes expériences et que les jeunes puissent me poser des questions et me demander des conseils. »

D’autres événements ont été organisés en marge du mini-sommet, notamment un souper pizza et une soirée de création d’affiches au Friendship Centre, avant le match de la Série de la rivalité. Le Friendship Centre a également fourni des ensembles de purification par la fumée pour les prix de Joueuse du match à Halifax. Malgré des pannes de courant en raison d’une tempête hivernale le matin du mini-sommet, l’événement a été un énorme succès.

« Il est important de forger un milieu pour que tout le monde se sente en sécurité et à l’aise, ce qui laisse place à des discussions et à des perspectives qui ont un grand impact et qui favorisent des discussions parmi les personnes qui prennent des décisions », explique Francis.

Étant donné le fort taux de participation à l’événement, les membres du comité organisateur parlent déjà d’en organiser un autre. Cette fois, ce serait un sommet complet qui pourrait se dérouler sur plus d’un jour.

« On va tenir une autre édition que nous espérons encore plus importante et améliorée, mentionne Dawe-Ryan. Nous voulons offrir plus d’occasions, prendre les moyens pour ouvrir davantage les autres sur notre culture et forger des milieux sécuritaires où les gens peuvent interagir, se mobiliser et demeurer pleinement authentiques et vulnérables. »

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Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Samedi 8 février | 19 h HA | Summerside, Île-du-Prince-Édouard | Match no 5

Shannon Coulter
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08 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 FÉVR.)

Tout se décidera au match n o 5! L’équipe nationale féminine du Canada affronte ses grandes rivales des États-Unis samedi soir, et l’issue de ce match déterminera quel pays remportera les grands honneurs de la Série de la rivalité sur la glace de la Credit Union Place.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Jeudi, à Halifax, le Canada s’est incliné 2-1 en tirs de barrage, ce qui fait que la série est maintenant à égalité 2-2. Hilary Knight a marqué à mi-chemin en première période pour permettre aux Américaines de prendre l’avance, mais la Néo-Écossaise Blayre Turnbull a nivelé le pointage avec 2 min 20 s à jouer pour envoyer tout le monde en prolongation. Le match a atteint les tirs de barrage, et les États-Unis ont touché la cible trois fois en quatre occasions pour se sauver avec la victoire.

À surveiller

Turnbull a eu droit à un accueil chaleureux sur la côte Est. La joueuse de 31 ans de Stellarton, en Nouvelle-Écosse, a récolté deux buts et une aide depuis le début de la Série de la rivalité cette saison. À titre de capitaine des Sceptres de Toronto dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), elle a accumulé cinq buts et deux aides en 15 parties. Évidemment, il est difficile d’ignorer la capitaine Marie-Philip Poulin dans un scénario où l’équipe gagnante du match gagnera la série. Celle qui est aussi la capitaine de la Victoire de Montréal est une habituée des grandes occasions; on n’a qu’à se remémorer son but gagnant au match ultime de la Série de la rivalité la saison dernière ou lors des matchs pour la médaille d’or de quatre éditions des Jeux olympiques. Elle est la meilleure buteuse de la LPHF avec 10 buts en 14 rencontres.

Gwyneth Philips a été sensationnelle devant le filet des États-Unis à Halifax, terminant la partie avec 31 arrêts en temps réglementaire et en prolongation avant de frustrer les trois tireuses canadiennes en tirs de barrage pour obtenir sa première victoire sur la scène internationale. Bien sûr, Knight continue de faire sa marque lorsqu’elle représente son pays; avec son but à Halifax, elle en compte maintenant trois en autant de matchs à la Série de la rivalité. Âgée de 35 ans, la meilleure pointeuse du Fleet de Boston, avec 11 points (5-6-11) en 13 affrontements dans la LPHF cette saison, a marqué 159 buts en 235 matchs avec les États-Unis au cours de sa carrière internationale, qui s’est amorcée il y a 19 ans.

Pour les adeptes de statistiques

Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 filets en carrière avec Équipe Canada. Elle serait la 14 e joueuse à y arriver. Laura Stacey et Jamie Lee Rattray sont toutes deux à cinq points des 50 en carrière.

Rétrospective

Les matchs ultimes ont été monnaie courante lors des dernières éditions de la Série de la rivalité. C’est la troisième année consécutive que les deux pays nous tiennent en haleine jusqu’à la toute fin. La saison dernière, le Canada a encore une fois comblé un retard de 3-0 dans la série pour compléter le balayage renversé grâce à un triomphe de 6-1 à Saint Paul, au Minnesota. Natalie Spooner et Emma Maltais ont marqué deux fois, et l’équipe canadienne s’est servie de ses unités spéciales pour faire des dommages, faisant mouche deux fois en avantage numérique et une fois à court d’une joueuse.

Samedi, ce sera la première fois que l’équipe nationale féminine du Canada se mesure aux États-Unis à l’Île-du-Prince-Édouard.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 107-81-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 526
Buts pour les États-Unis : 463

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Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Jeudi 6 février | 19 h HA | Halifax, Nouvelle-Écosse | Match no 4

Shannon Coulter
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06 February 2025

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (6 FÉVR.)

Enfin à Halifax! L’équipe nationale féminine du Canada reprend l’action contre ses rivales nord-américaines lors du premier arrêt en sol canadien de la Série de la rivalité 2024-2025 contre les États-Unis jeudi soir au Scotiabank Centre.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada a pris les devants 2-1 dans la Série de la rivalité en novembre dernier, signant une victoire de 4-1 à Boise, en Idaho. Les Canadiennes s’étaient forgé une avance tôt en première période grâce à Jocelyne Larocque et à Sarah Nurse, avant que Kristin O’Neill porte la marque à 3-0 au deuxième tiers. Les Américaines s’étaient inscrites au tableau sur l’avantage numérique en troisième, avant de voir Emily Clark riposter avec moins de quatre minutes au cadran.

À surveiller

La saison est maintenant bien entamée dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), et pas moins de trois membres de l’équipe nationale féminine du Canada trônent au sommet dans trois catégories individuelles différentes, soit le nombre de points, de buts et de mentions d’aide. Les débuts fracassants de Sarah Fillier chez les professionnelles (Sirens de New York) la placent au tout premier rang de la ligue avec une récolte de 15 points (5-10—15). La capitaine Marie-Philip Poulin (Victoire de Montréal) est la meneuse pour le nombre de buts marqués, elle qui a touché la cible 10 fois en 14 rencontres (10-2—12). Enfin, Claire Thompson (Frost du Minnesota) mène le circuit avec 10 mentions d’aide en 15 parties (4-10-14). Devant le filet, Ann-Renée Desbiens est première au classement pour le nombre de victoires (8), la moyenne de buts alloués (1,77) et le pourcentage d’arrêts (0,935).

Kendall Coyne Schofield et Taylor Heise suivent Fillier de près au classement des pointeuses du circuit. Coyne Schofield, vétérane et capitaine de l’équipe américaine, a amassé 14 points (6-8—14) en 15 parties, tandis que Heise, qui a reçu la saison dernière le trophée Ilana-Kloss de la joueuse la plus utile des séries éliminatoires, a inscrit 14 points (4-10-14) en autant de matchs. Les États-Unis ont quelque peu remanié leur formation mardi. Alex Carpenter, Gabby Rosenthal, Hayley Scamurra et Grace Zumwinkle ne sont pas en mesure de jouer et seront remplacées par Izzy Daniel, Clair DeGeorge, Maureen Murphy et Mannon McMahon.

Pour les adeptes de statistiques

Le duel de jeudi marquera le 100 e match à l’international pour Nurse et pour Laura Stacey. Quant à Brianne Jenner, elle n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Mentionnons également que Stacey et Jamie Lee Rattray sont toutes deux à cinq points du plateau des 50 en carrière.

Avec sa mention d’aide sur le premier but du Canada au troisième match de la série, Poulin a dépassé Danielle Goyette, attaquante membre du Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (220 points).

Rétrospective

C’est la troisième fois que Halifax sera le théâtre de la rivalité entre les deux nations. Il s’agira d’ailleurs d’une première rencontre pour l’équipe nationale féminine en Nouvelle-Écosse depuis 2004. Rappelons que Halifax était censée accueillir le Championnat mondial féminin de l’IIHF en 2021, mais que tout avait été annulé en raison de la pandémie de COVID-19.

Le Canada avait remporté une huitième médaille d’or consécutive au Mondial féminin en vainquant les États-Unis 2-0 le 6 avril 2004 à Halifax. Après une première période sans but, Hayley Wickenheiser avait ouvert la marque après un peu plus de quatre minutes d’écoulées en période médiane, avant que Delaney Collins double la mise au début de la troisième. Fidèle à ses habitudes, la membre du Temple de la renommée Kim St-Pierre avait connu une performance étincelante devant le filet des Canadiennes, réalisant un jeu blanc de 26 arrêts.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 107-80-1 (25-20 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 525
Buts pour les États-Unis : 462

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Annonce de la formation de l’équipe nationale féminine pour le volet canadien de la Série de la rivalité

Équipe Canada affrontera les États-Unis à Halifax et à Summerside pour conclure la série

NR.005.25
|
21 January 2025

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé l’identité des 25 joueuses nommées à l’équipe nationale féminine du Canada pour le volet canadien de Série de la rivalité 2024-2025, qui s’amorcera le 6 février à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour ensuite se conclure le 8 février à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard.

Trois gardiennes de but, huit défenseures et quatorze avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué aux sélections.

« Nous sommes ravis du groupe de joueuses que nous avons réuni pour ces deux derniers duels contre les Américaines, a déclaré Kingsbury. Ce sera une autre occasion d’évaluer la profondeur de notre programme en vue du Championnat mondial féminin en avril. C’est un grand plaisir pour nous de rendre visite à deux communautés passionnées de hockey pour y rencontrer les amateurs et amatrices et faire rayonner le hockey féminin à Halifax et à Summerside. »

La liste de joueuses en comprend 21 qui ont représenté le Canada lors des trois premiers matchs aux États-Unis en novembre (Ambrose, Bell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Thompson, Turnbull, Watts).

Jusqu’à présent dans cette édition de la Série de la rivalité, le Canada a eu gain de cause deux fois et a concédé une rencontre aux États-Unis. Il a remporté deux victoires de suite (par des pointages de 5-4 et 4-1) après avoir perdu le premier affrontement au sud de la frontière. Les Canadiennes détiennent l’avantage 17-14 sur les Américaines depuis la création de la Série de la rivalité en 2018-2019.

TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les deux rencontres de la Série de la rivalité. Veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails. Les membres des médias qui souhaitent assister à la partie à Halifax ou à celle de Summerside doivent remplir la demande d’accréditation en ligne.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux FacebookXInstagram et TikTok.

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Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Dimanche 10 novembre | 17 h HR | Boise, Idaho | Match no 3

Jason La Rose
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10 November 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (10 NOV.)

Le volet américain de la Série de la rivalité prend fin dimanche à Boise; l’équipe nationale féminine du Canada tentera de prendre l’avance avant la dernière étape de la série au Canada en février.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada a créé l’égalité dans la série en remportant un match endiablé au compte de 5-4 en tirs de barrage vendredi soir à West Valley City, Utah. Laura Stacey a obtenu deux buts en temps réglementaire, mais les Canadiennes ont perdu une avance de trois filets en troisième période. Il a fallu que Chloe Primerano joue les héroïnes lors de la cinquième ronde des tirs de barrage grâce à un but sensationnel pour confirmer la victoire des siennes.

À surveiller

C’est de plus en plus évident : Stacey adore être sous les feux de la rampe. La joueuse de Kleinburg, en Ontario, a enfilé l’aiguille deux fois lors du deuxième match, démontrant encore une fois qu’elle sait se montrer à la hauteur dans les grands matchs. Depuis les Jeux olympiques d’hiver de 2022, Stacey a récolté 27 points (14-13—27) en 44 matchs aux Jeux olympiques, aux Mondiaux féminins et à la Série de la rivalité; cela représente près des deux tiers de son total de points en carrière dans près de la moitié de son total de matchs (elle a 44 points en 98 matchs). Le trio de vétéranes formé de Stacey, Blayre Turnbull et Emily Clark a fait preuve de constance dans le clan canadien, ayant obtenu trois des six buts inscrits en temps réglementaire lors des deux premières parties de la série.

Ce sera un match spécial dimanche soir; Hilary Knight, la capitaine des États-Unis, jouera dans son État natal pour la première fois dans l’uniforme de son pays – la ville de Boise est située trois heures à l’ouest de sa ville d’origine de Sun Valley. À 35 ans, Knight continue de produire. Elle a marqué deux fois dans les six dernières minutes vendredi pour aider les États-Unis à combler un déficit de trois buts tard dans la rencontre et forcer la tenue d’une prolongation. Elle a huit points (4-4—8) en huit matchs de la Série de la rivalité au cours des deux dernières saisons. La future membre du Temple de la renommée du hockey se rapproche du plateau des 300 points en carrière avec les États-Unis (elle en a actuellement 276) et détient plusieurs records du Mondial féminin, notamment le plus grand nombre de médailles (14), de buts (65) et de points (111).

Jalon à surveiller

Après avoir marqué un but en désavantage numérique vendredi soir, Marie-Philip Poulin n’a besoin que d’un seul point pour dépasser Danielle Goyette, joueuse d’avant intronisée au Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (219 points).

Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey et Sarah Nurse joueront quant à elles un 99 e match à l’international, ce qui les approche du plateau des 100.

Rétrospective

L'Idaho devient le 19eÉtat différent à accueillir un duel entre le Canada et les États-Unis; les Canadiennes détiennent un avantage de 35-29-1 lors des parties jouées au sud de la frontière.

L’histoire nous dit que la prolongation est souvent nécessaire lors des duels entre ces deux pays aux États-Unis. En 65 matchs depuis 1994, 16 ont nécessité une prolongation, dont sept des 15 derniers. C’est au match pour la médaille d’or du Championnat Pacific Rim 1995 que les deux pays ont croisé le fer en prolongation pour la première fois aux États-Unis; le Canada avait gagné 2-1 en tirs de barrage. Caroline Ouellette a été la première à sceller l’issue d’un match en prolongation lors du match pour la médaille d’or du Mondial féminin 2012.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 106-80-1 (25-20 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 521
Buts pour les États-Unis : 461

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Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Vendredi 8 novembre | 19 h HR | West Valley City, Utah | Match no 2

Jason La Rose
|
08 November 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 NOV.)

L’équipe nationale féminine du Canada reprend l’action dans la Série de la rivalité après avoir plié l’échine au premier duel contre les États-Unis. Le deuxième acte de la série aura lieu vendredi soir à West Valley City, en banlieue de Salt Lake City.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada a amorcé la série avec un revers de 7-2 contre les États-Unis mercredi soir à San Jose, en Californie. Blayre Turnbull et Sarah Nurse ont marqué à 92 secondes d’intervalle en fin de deuxième période, mais une première période de cinq buts des Américaines a fait la différence. Ann-Renée Desbiens a été solide en remplacement de la gardienne de but partante Kristen Campbell, repoussant 12 des 14 tirs reçus au cours des 40 dernières minutes.

À surveiller

Daryl Watts a emprunté un chemin plutôt unique pour faire ses débuts avec Équipe Canada à San Jose. Après avoir gagné deux médailles d’argent au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF en 2016 et en 2017, la joueuse de Toronto a connu une carrière historique dans les rangs universitaires. En 2018, elle est devenue la première joueuse de première année à remporter le prix Patty-Kazmaier à titre de Joueuse de l’année dans la NCAA avec le Collège de Boston et, en 2021, elle a mis la main sur un titre national avec l’Université du Wisconsin. Watts a signé une entente record avec le Six de Toronto en janvier 2023 et, quelques mois plus tard, elle a gagné le championnat de la PHF avant d’être sélectionnée par Ottawa lors du repêchage inaugural de la LPHF. Elle a terminé la saison au premier rang des buteuses d’Ottawa avant de signer un contrat avec les Sceptres de Toronto. Et maintenant, elle peut dire qu’elle a porté le chandail de l’équipe nationale féminine.

Laila Edwards a été élue Joueuse par excellence du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF sur sa patinoire à Utica, marquant six buts en sept matchs, un sommet dans le tournoi. Elle a également remporté le prix Bob-Allen remis par USA Hockey à la Joueuse de l’année. Mais qui dit nouvelle saison, dit nouveau défi. Edwards est passée d’attaquante à défenseure – lors du premier match mercredi soir, elle a formé un duo avec la vétérane Megan Keller. Elle n’a pas semblé dérangée par ce changement (elle avait patrouillé la ligne bleue au hockey mineur et à l’école secondaire), obtenant deux mentions d’aide dans la victoire.

Jalon à surveiller

Marie-Philip Poulin n’a besoin que d’un seul point pour rejoindre Danielle Goyette, joueuse d’avant intronisée au Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (218 points).

Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Sarah Nurse et Laura Stacey joueront quant à elles un 98 e match à l’international, ce qui les approche du plateau des 100.

Rétrospective

Une page du grand livre d’histoire du hockey est associée à l’aréna où se déroulera ce match. Le Maverik Center a auparavant été connu sous le nom d’E Center. C’est là qu’ont eu lieu les tournois de hockey des Jeux olympiques d'hiver de 2002.

Les partisans et partisanes du pays se souviendront sans doute de la conclusion du tournoi chez les femmes – le 21 février 2002, Jayna Hefford avait inscrit le but de la victoire dans les dernières secondes de la deuxième période, et le Canada avait vaincu les États-Unis 3-2 pour remporter sa première médaille d’or olympique.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 105-80-1 (24-20 en prolongation ou TB)
Buts pour le Canada : 516
Buts pour les États-Unis : 457

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Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Mercredi 6 novembre | 19 h HP | San Jose, Californie | Match no 1

Jason La Rose
|
06 November 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (6 NOV.)

L’équipe nationale féminine du Canada amorce une nouvelle saison mercredi soir contre une nation qu’elle est très habituée d’affronter! L’édition 2024-2025 de la Série de la rivalité se met en branle dans le nord de la Californie.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La dernière fois que les deux équipes rivales de l’Amérique du Nord ont croisé le fer remonte au 14 avril dernier lors du match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York. Après une troisième période endiablée où les Canadiennes et les Américaines ont marqué quatre buts en six minutes, Danielle Serdachny a joué les héroïnes en poussant un retour d’Erin Ambrose dans le filet adverse à 5 min 19 s de la prolongation. Ce but a permis au Canada de l’emporter 6-5 et de mettre la main sur un 13 e titre mondial. Ambrose a terminé la rencontre avec un but et une aide, tandis que Marie-Philip Poulin a démontré encore une fois qu’elle excelle dans les grandes occasions en inscrivant un doublé.

Pour une deuxième année de suite, le Canada a complété le balayage inversé en remportant quatre matchs consécutifs lors de la Série de la rivalité, couronnant le tout le 11 février à St. Paul, dans l’État du Minnesota. Natalie Spooner et Emma Maltais ont chacune récolté deux buts et une aide, Sarah Nurse a ajouté trois aides à sa fiche et les Canadiennes ont signé une victoire convaincante de 6-1 au match n o 7 pour remporter les honneurs de la série.

À surveiller

Tous les yeux seront rivés sur Chloe Primerano. D’abord, l’arrière de 17 ans a dépassé Ambrose pour devenir la meilleure buteuse de l’histoire chez les défenseures de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans lors de la série estivale contre les États-Unis. Aussi, elle devrait jouer un rôle de premier plan au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF en janvier. Mais surtout, lors du premier acte de la Série de la rivalité, elle deviendra la deuxième plus jeune défenseure à jouer pour l’équipe nationale féminine, après Cheryl Pounder lors du Mondial féminin 1994, qui n’avait que deux semaines de moins à l’époque. L’athlète originaire de North Vancouver, en Colombie-Britannique, a été formidable jusqu’ici en tant que joueuse de première année à l’Université du Minnesota, accumulant six points (1-5—6) en 10 matchs pour les Golden Gophers, qui sont au troisième rang du classement.

Les Américaines s’amènent à San Jose avec une formation beaucoup moins expérimentée que celle du Canada; 10 de leurs 27 joueuses évoluent au hockey universitaire cette saison. À la tête de ce groupe, il y a Casey O’Brien, hockeyeuse de cinquième année de l’Université du Wisconsin. Elle trône au sommet des meilleures pointeuses de la NCAA avec 26 points (7-19—26) en 12 matchs pour les Badgers, invaincues et classées en première place. O’Brien, qui a fait ses débuts avec l’équipe nationale lors de la Série de la rivalité l’an dernier, ne faisait pas partie du premier groupe de joueuses nommées à la formation américaine au début du mois d’octobre, mais elle a fait sa place avec l’équipe grâce à un départ canon cette saison.

Jalon à surveiller

Poulin n’a besoin que d’un seul point pour rejoindre Danielle Goyette, attaquante membre du Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (218 points).

Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Nurse jouera quant à elle un 97 e match à l’international, ce qui l’approche du plateau des 100.

Rétrospective

Il s’agit de la 186 e rencontre entre le Canada et les États-Unis depuis 1990.

L’historique des duels entre les deux pays favorise le Canada, mais les États-Unis ont un léger avantage pour les affrontements tenus à San Jose, avec trois victoires en cinq parties. Le Canada a signé la victoire la dernière fois que les équipes se sont affrontées au « Shark Tank », en l’emportant 3-1 lors d’une série avant les Jeux olympiques en décembre 2017. Nurse, Poulin et Haley Irwin ont touché la cible.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 105-79-1 (24-20 en prolongarion ou TB)
Buts pour le Canada : 514
Buts pour les États-Unis : 450

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Dévoilement de la formation de l’équipe nationale féminine pour la première portion de la Série de la rivalité

Un premier affrontement entre Équipe Canada et les États-Unis aura lieu le 6 novembre à San Jose, en Californie

NR.072.24
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23 October 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé le nom des 25 joueuses qui porteront l’unifolié au sein de l’équipe nationale féminine du Canada lors des trois premières rencontres de la Série de la rivalité 2024-2025, qui s’amorcera le 6 novembre à San Jose, en Californie.

Trois gardiennes de but, huit défenseures et quatorze avants  ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué aux sélections.

« Nous ne sommes qu’à six mois du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, et ces trois premiers matchs vont nous donner un bon aperçu de notre profondeur, a expliqué Kingsbury. On parle de deux équipes qui se connaissent très bien, mais cela ne nous empêche pas de poursuivre le travail entamé lors du camp de septembre. Il s’agit de bien évaluer notre équipe, dès maintenant et tout au long de la saison. »

La liste de joueuses en comprend 21 qui ont remporté la 13e médaille d’or du Canada lors du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF (Ambrose, Bell, Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, J. Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Turnbull).

Chloe Primerano (North Vancouver, BC/Université du Minnesota, WCHA) et Daryl Watts (Toronto, ON/Toronto, LPHF) en seront à leurs débuts au sein de l’équipe nationale féminine.

C’est dans les Maritimes que la Série de la rivalité se conclura en février prochain. L’avant-dernier duel sera disputé le jeudi 6 février à 19 h HA au Scotiabank Centre, domicile des Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Les équipes se rendront ensuite à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, et croiseront le fer à la Credit Union Place, domicile des Western Capitals de Summerside dans la Ligue de hockey des Maritimes (MHL), le samedi 8 février à 19 h HA.

Hockey Canada, en partenariat avec ses 13 membres, annoncera des initiatives locales pour ces deux affrontements en sol canadien, l’objectif pour l’équipe nationale féminine du Canada étant de multiplier les interactions dans les deux communautés et d’y laisser un legs durable à la prochaine génération.

TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront chacun des cinq matchs de la Série de la rivalité; veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.

Le Canada a remporté les deux dernières éditions de la Série de la rivalité, gagnant les quatre dernières parties en 2023 et en 2024 pour s’assurer de la victoire lors des deux années. Les

Canadiennes détiennent l’avantage 15-13 sur les Américaines depuis la création de la Série de la rivalité en 2018-2019.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

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Un gardien de but suit la rondelle des yeux devant son filet pendant un exercice.

Sept principes en entraînement : garder les buts

Le développement des habiletés de base pour bien défendre le filet dès un jeune âge est l’un des sept principes en entraînement afin de connaître du succès

22 September 2024

7 PRINCIPES EN ENTRAÎNEMENT : Patinage | Contrôle de la rondelle | Vision etanalyse | Ruse | Créativité et dynamisme | Orientation | Garder les buts

L’entraînement des cerbères est axé sur le développement des habiletés spécialisées nécessaires à cette position, en mettant l’accent sur le patinage, le positionnement, le suivi de la rondelle et le maniement. Pour bien défendre le filet, il est crucial de performer à son sommet dans chacun de ces aspects du jeu et de réagir rapidement pour suivre le rythme dans les matchs.

Importance du patinage pour les gardiens et gardiennes de but

Le patinage est sans doute l’aspect le plus important pour cette position; il aide à réaliser des mouvements rapides, à garder un bon positionnement et à réaliser des arrêts. Contrairement aux joueurs ou joueuses de leur équipe, qui patinent vers l’avant ou à reculons, les cerbères doivent maîtriser des mouvements particuliers qui leur permettent de bien se déplacer dans leur demi-cercle et de réagir aux jeux avec précision. De solides habiletés de patinage aident à développer une agilité et à s’ajuster rapidement aux changements lors des matchs.

Efficacité du positionnement

Pour bien garder les buts, il est important de bien suivre l’action, ce qui permet de bien réagir aux tirs décochés en sa direction, de contrôler les rebonds et d’anticiper les jeux. Un bon suivi de la rondelle amène une meilleure lecture des jeux, des arrêts plus rapides et un bon positionnement devant les multiples tentatives de tir.

Amélioration des habiletés en maniement de la rondelle

Le maniement de la rondelle, ce n’est pas seulement l’affaire des joueurs et joueuses à l’attaque et en défense. Un bon maniement du disque devant la cage permet de réduire la pression adverse, de contribuer aux transitions en zone défensive et d’orchestrer des sorties de zone. Une bonne gestion de la rondelle permet aux équipes de demeurer en possession de la rondelle, d’amenuiser la pression lorsque la rondelle est envoyée en fond de territoire et même contribuer à créer des occasions offensives.

Enseignement de l’art de garder les buts à tous les groupes d’âge

Développer ces habiletés fondamentales à tous les niveaux permet d’avoir un bon jeu de base devant la cage dès un jeune âge, ce qui aide à s’adapter à la compétition au fil de son parcours au hockey et à faire une différence pour son équipe.

Voici trois exercices axés sur l’art de garder les buts pouvant être utilisés à l’entraînement avec n’importe quel groupe d’âge :

Exercice no 1 – Échauffement – Patinage dans le demi-cercle


  • Se placer le long d’un poteau en position de base.
  • Se tourner et faire une glissade sur une jambe vers les points de mise au jeu et l’enclave (regarder, pencher, charger).
  • Faire des séquences de poteau à poteau et du bas vers le haut.
  • Se replacer debout, puis répéter.

Points pédagogiques clés :

1. Laisser les yeux, le bâton et le patin guider le mouvement (regarder).

2. Tourner les épaules, la mitaine et le bâton (pencher).

3. Ne pas bouger le haut du corps.


Exercice no 2 – Écran en mouvement


  • Suivre la rondelle qui vient vers l’enclave puis retourne au coin.
  • Il faut constamment suivre la rondelle pendant qu’un joueur ou une joueuse sort du coin pour créer un écran.
  • Suivre les retours.

Points pédagogiques clés :

1. Ne pas se laisser gêner par la circulation dans le demi-cercle.

2. Utiliser sa vision périphérique pour constamment suivre la rondelle.


Exercice no 3 – Récupération et passe dans le coin


  • L’entraîneur amorce l’exercice avec des rondelles à la mi-bande.
  • Le gardien de but est perpendiculaire à l’entraîneur contre la bande.
  • L’entraîneur tire une rondelle le long de la bande; le gardien quitte son filet, récupère la rondelle et la passe au joueur qui se trouve dans le coin.
  • Le coéquipier demande la passe.
  • La séquence doit être répétée pour que le gardien de but arrête et manie la rondelle le long de la bande du côté droit et du revers.

Points pédagogiques clés :

1. Selon la force du tir le long de la bande, le gardien de but devra peut-être utiliser deux mains pour arrêter la rondelle. La main du haut (gant bloqueur) est placée sur le bout du manche du bâton, et la main du bas (mitaine), là où la tige du bâton rejoint la partie élargie.

2. Le gardien de but doit d’abord repérer la cible avant d’effectuer la passe.




L’appli Réseau Hockey Canada offre aux entraîneurs et entraîneuses ainsi qu’aux athlètes les outils pour réussir sous forme d’exercices, d’habiletés, de vidéos, de plans d’entraînements et d’articles accessibles au moyen d’une tablette ou d’un téléphone. L’appli compte plus de 1 500 exercices et 100 plans de leçons.

Vous cherchez d’autres habiletés et exercices? Hockey Canada publiera fréquemment dans ses réseaux sociaux des vidéos d’habiletés qui peuvent être intégrées à vos plans d’entraînement. Cherchez #EntraîneursHabiletésHC (ou #HCSkillsCoach) et #EntraîneursGardiensHC (ou #HCGoalieCoach) sur Facebook, Instagram et TikTok pour trouver plus de vidéos d’exercices qui vous seront utiles sur la glace.

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Au-delà des habiletés physiques

Le patinage, les passes et les tirs sont importants, mais il est tout aussi essentiel de cultiver la performance mentale chez les jeunes athlètes

Lucas Madill
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21 September 2024

Lors de notre première rencontre, je demande toujours aux membres d’une équipe de m’indiquer, en pourcentage, l’importance des habiletés mentales sur leur performance par rapport aux habiletés physiques. J’entends des personnes convaincues me crier « 50/50 », « 60/40 », « 70/30 », voire « 80/20 ».

Je leur demande ensuite si le temps consacré à exercer leurs habiletés mentales équivaut au temps alloué pour affiner leurs habiletés physiques. La réponse est toujours négative. C’est parce que la plupart des athlètes croient que l’exercice des habiletés mentales doit se faire en son propre temps, à l’extérieur des entraînements physiques. Il n’y a rien de plus faux.

En tant qu’entraîneurs, entraîneuses et parents, nous sommes particulièrement bien placés pour aider nos jeunes athlètes à exercer leurs habiletés mentales lors de chaque entraînement, match, temps d’arrêt et trajet de retour à la maison. Il n’est pas nécessaire d’avoir une connaissance approfondie en la matière pour faire un bon travail. Comme l’a dit Samuel Johnson : « Il faut rappeler souvent aux gens qu’ils ont besoin d’instruction ».

Que devriez-vous rappeler à vos jeunes athlètes? Voici trois idées simples pour favoriser un état d’esprit de croissance et de résilience.

Le dialogue interne

Les erreurs sont inévitables au hockey, et par défaut, le cerveau a un penchant négatif intrinsèque. Lorsqu’ils et elles commettent des erreurs, les jeunes athlètes ont souvent un discours négatif par rapport à leur propre personne, sans en comprendre les conséquences. Parfois, il s’agit simplement de se dénigrer publiquement pour montrer à son entraîneur ou entraîneuse et aux autres membres de l’équipe qu’on n’est pas satisfait de notre performance. D’autres fois, ce sont plutôt des frustrations qui remontent à la surface.

Nous ne pouvons pas demander aux athlètes de se mentir et de se dire « C’est bon, je vais réussir » ou « Ne t’inquiète pas, la prochaine présence ira mieux », parce qu’il se peut bien que ce ne soit pas le cas et qu’on échoue quand même. Mais les réprimandes qu’on s’adresse à soi-même ont autant de répercussions sur notre état mental que l’auraient celles d’un entraîneur ou d’une coéquipière.

Ce que nous pouvons demander aux jeunes de se répéter, ce sont des phrases constructives qui mettent l’accent sur des attributs qui ne sont pas liés à leurs habiletés physiques. On peut se dire : « Je suis une guerrière, je n’abandonnerai pas, quoi qu’il arrive », « Je suis un battant, je vais remonter la pente rapidement » ou « Je n’abandonnerai pas avant d’avoir trouvé une solution ». L’athlète s’identifie rapidement à ces qualités qui, contrairement aux jambes de plomb ou aux mains pleines de pouces, ne varient pas d’une journée à l’autre.

Techniques de concentration

Depuis que j’ai entendu LeBron James dire « sur le banc, je ne me repose pas, je récupère », j’enseigne aux athlètes à transformer leurs périodes de repos entre les présences sur la glace, ou même entre les répétitions d’exercices à l’entraînement, en une période de récupération. Je leur demande d’adopter, pendant cette période, une courte routine respiratoire qui agit en quelque sorte comme une réinitialisation mentale.

Le neuroscientifique Andrew Huberman préconise l’utilisation du soupir cyclique (deux courtes inspirations suivies d’une longue expiration) pour améliorer la récupération mentale. Je demande aux athlètes de faire quelques répétitions d’une technique comme celle-ci avant de penser à quoi que ce soit d’autre après un changement ou un exercice. Une fois le cerveau remis à zéro, on peut recommencer à visualiser ce qu’on doit faire pour réussir.

La pratique délibérée

Il n’y a pas d’amélioration sans échecs; surmonter l’échec aide les athlètes à devenir des personnes résilientes axées sur la croissance. La pratique délibérée est l’exécution contrôlée, mais non parfaite, d’une compétence. C’est le contraire du « pilote automatique ».

Les athlètes ont souvent besoin qu’on leur rappelle que la meilleure chose qu’on puisse faire, c’est de se pousser à l’échec, puis d’utiliser les leçons qu’on en tire pour faire un peu mieux la fois suivante. Lorsqu’on exécute un mouvement qu’on maîtrise déjà, rien ne s’imprime dans notre cerveau.

Selon l’auteur Mathew Syed, lorsque les athlètes dépassent leurs limites jusqu’à rater une tâche, il y a une microseconde de difficulté très riche en apprentissages. Un exercice sans échec est bien souvent un exercice sans amélioration.

À PROPOS DE L’AUTEUR : Membre certifié de l’Association canadienne de psychologie du sport (ACPS), Lucas Madill travaille comme conseiller en performance mentale auprès d’équipes du Programme d’excellence depuis 2017, notamment l’équipe nationale junior du Canada qui a remporté une médaille d’or en 2023. Originaire de Kirkland, au Québec, il est titulaire d’une maîtrise en psychologie du sport et d’un baccalauréat en éducation de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB), ainsi que d’un baccalauréat en kinésiologie de l’Université McGill. Il a joué au hockey à l’université à McGill et à l’UNB, se taillant une place dans les Étoiles académiques canadiennes aux deux établissements.

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
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Spencer Sharkey
Responsable, communications
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