

Hockey Canada met en œuvre des séminaires obligatoires sur la diversité et l’inclusion pour les joueurs et les membres du personnel des équipes nationales
Tina Varughese donnera des séances de formation à environ 400 joueurs, entraîneurs et membres du personnel de soutien
CALGARY, Alb. – Hockey Canada a annoncé que dès cette semaine, tous les joueurs, entraîneurs et membres du personnel de soutien des équipes nationales de la saison 2020-2021 participeront à des séminaires virtuels obligatoires sur la diversité et l’inclusion avant le début des camps estivaux virtuels.
Les joueurs et membres du personnel devront s’inscrire à l’une des quatre séances qui se dérouleront du 13 au 16 juillet. La participation à ces séances est obligatoire pour toutes les équipes nationales de Hockey Canada, y compris les équipes masculines de moins de 17 ans, de moins de 18 ans et de moins de 20 ans, les équipes féminines de moins de 18 ans, de développement et senior, de même que l’équipe nationale de parahockey du Canada.
En tant qu’organisation qui a reconnu qu’elle devait en faire davantage, Hockey Canada demeure engagée à continuer d’écouter et d’apprendre et à rester ouverte à changer afin de prendre des mesures en matière de diversité. La formation virtuelle sur la diversité et l’inclusion s’avère une autre étape que Hockey Canada franchit pour être une chef de file en ce qui a trait à l’équité dans le sport et pour faire partie de la solution concernant la discrimination de toute sorte.
« Les séminaires obligatoires sur la diversité et l’inclusion pour les équipes nationales de Hockey Canada représentent une première étape cruciale pour rendre la communauté du hockey plus agréable, inclusive et sécuritaire pour tous ceux qui veulent participer à ce sport », a commenté Scott Salmond, premier vice-président des équipes nationales de Hockey Canada. « À mesure que la prestation de nos programmes évoluera, nous continuerons de déterminer les façons les plus appropriées d’inclure des séances obligatoires sur divers sujets. Nous croyons que ces séminaires sur la diversité et l’inclusion seront utiles pour tous les joueurs et les membres du personnel. Nous sommes prêts à apprendre sur ces sujets importants. »
Ces séminaires seront animés par Tina Varughese, une conférencière et formatrice professionnelle spécialisée dans les domaines de la diversité et de l’inclusion. Ils porteront en particulier sur les préjugés inconscients.
Varughese est une Indo-Canadienne, née de parents des Indes orientales de première génération, qui habite à Calgary. Elle a collaboré à plusieurs reprises avec le bureau de l’immigration de la province de l’Alberta. Le magazine Ignite l’a nommée parmi les 10 conférenciers dignes de mention du Canada. Elle est la présidente de t Works Inc., une entreprise spécialisée dans la présentation de séminaires sur les communications interculturelles et la conciliation travail-vie. Elle offre une formation personnalisée sur la diversité culturelle aux travailleurs des secteurs public et privé.
« Hockey Canada est chanceuse que Tina Varughese fasse quatre présentations importantes et marquantes sur les préjugés inconscients à environ 400 joueurs, entraîneurs et membres du personnel de soutien dans le cadre de la prestation des programmes de nos camps estivaux », a commenté Tom Renney, chef de la direction de Hockey Canada. « Tina sera une ressource fantastique pour tous les participants et nous pensons que nos équipes et athlètes profiteront grandement de ses connaissances et de son expertise, alors que nous continuons de travailler sur l’éducation de nos joueurs et le développement de personnes de classe mondiale. »
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le www.hockeycanada.ca/fr ou suivre les médias sociaux sur Facebook et Twitter.
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Dawson Creek hôte de la Coupe de parahockey 2025
Le tournoi international de parahockey revient pour la première fois en Colombie-Britannique depuis 2007
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que Dawson Creek, en Colombie-Britannique, accueillera la Coupe de parahockey 2025 à l’Ovintiv Events Centre du 30 novembre au 6 décembre.
La Coupe de parahockey, la dernière compétition internationale de parahockey avant les Jeux paralympiques d’hiver de 2026, sera présentée sur la côte Ouest pour la première fois depuis le tournoi inaugural de 2007, où le Canada avait remporté la médaille d’or à Kelowna. Le tournoi se nommait alors le Défi mondial de hockey sur luge.
Dawson Creek, située dans le nord de la Colombie-Britannique, a auparavant été l’hôte du Défi mondial de hockey des moins de 17 ans à deux reprises (2015, 2017), du Défi mondial junior A 2019 et du Championnat national féminin des moins de 18 ans à deux reprises (2012, 2023).
« Dawson Creek est fébrile à l’idée d’accueillir le monde au kilomètre 0 de la route de l’Alaska pour la Coupe de parahockey 2025, une première pour notre ville et la région de Peace », a déclaré le maire Darcy Dober. « Cet événement représente non seulement un élément clé de notre stratégie touristique, mais se veut également le reflet des partenariats solides que nous avons établis pour l’accueil d’événements internationaux. Nous sommes fiers de mettre en valeur nos installations de classe mondiale, nos fantastiques bénévoles et nos partisanes et partisans passionnés qui seront mis à contribution pour l’accueil des meilleurs parahockeyeurs de la planète, ce qui aura un effet bénéfique sur les plans social, économique et communautaire pour Dawson Creek et le nord-est de la province. »
L’horaire complet de l’événement sera annoncé à une date ultérieure.
Depuis la création du tournoi en 2007, le Canada a remporté cinq médailles d’or (2007, 2008, avril 2011, novembre 2011 et 2013), dix médailles d’argent (2009, 2012, janvier 2016, novembre 2016, 2017, 2018, 2019, 2022, 2023, 2024) et une médaille de bronze (2015).
« Ce tournoi se veut un moment crucial de notre processus d’évaluation en vue de la sélection de la formation qui représentera notre pays aux Jeux paralympiques de 2026 en Italie », a affirmé l’entraîneur-chef de l’équipe nationale de parahockey du Canada, Russ Herrington. « Après plusieurs années de compétition pour l’or sur la côte Est, nous sommes ravis de nous rendre en Colombie-Britannique pour mettre notre sport en vitrine devant les superbes partisans et partisanes de hockey de l’Ouest. »
Des forfaits de billets lève-tôt sont en vente dès maintenant. Pour en savoir plus, veuillez cliquer ICI. Il est possible de s’inscrire dès maintenant afin de recevoir toute l’information sur les billets unitaires ou de s’abonner au Cercle des initiés de Hockey Canada.
Pour de plus amples renseignements sur la Coupe de parahockey, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

Pour un milieu propice aux discussions
À la Série de la rivalité à Halifax, des leaders de la communauté ont tenu un mini-sommet afin d’offrir une tribune aux athlètes de hockey autochtones, comme Jocelyne Larocque, vétérane d’Équipe Canada
Dès qu’il a été annoncé que la Série de la rivalité prendrait fin sur la côte Est cette année, Ryan Francis s’est aussitôt mis à brasser des idées.
« Nous avons vu qu’il y avait là une occasion d’offrir une tribune aux joueurs et aux joueuses de hockey ainsi qu’aux personnes autochtones afin que leurs expériences soient connues du public dans un contexte et un milieu bien précis », raconte Francis, qui occupe un poste de stratège des activités sportives, récréatives et physiques au sein du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.
C’est ainsi qu’est né le mini-sommet sur le hockey autochtone. En partenariat avec le collectif Mi’kmaw Kina’matnewey, la Confederacy of Mainland Mi’kmaw, le Mi’kmaw Native Friendship Centre et le Fonds commémoratif Genevieve-Francis, le mini-sommet d’une demi-journée comportait trois segments avec des joueuses autochtones, dont la défenseure de l’équipe nationale féminine du Canada, Jocelyne Larocque (Métisse), et une conférence de l’ancienne joueuse de USA Hockey, Sydney Daniels (Crie).
« En tant que femme autochtone, je trouve ça important que de jeunes filles autochtones puissent voir des femmes qui leur ressemblent vivre leur rêve tout en s’amusant et en travaillant fort, confie Larocque. Je tiens à propager ce message auprès des jeunes de partout dans le monde. »
Lorsque Francis a approché Larocque pour lui offrir la chance de prendre
part au mini-sommet, elle a accepté volontiers. Non seulement Larocque a
participé à une séance de questions, animée par Kenzie Lalonde de TSN, mais
elle a également pris le temps de rencontrer des participantes du Programme
de hockey pour les filles autochtones de Hockey Nouvelle-Écosse après le
match n o 6 de la Série de la rivalité à Halifax.
La représentation est importante aux yeux de Larocque. Chaque fois qu’elle peut redonner à sa communauté ou faire part de ses expériences dans le but d’inspirer les autres, elle le fait.
« C’est vraiment important que les hockeyeuses professionnelles jouissent d’une visibilité et que les jeunes filles nous voient gagner notre vie en pratiquant ce sport, rappelle Larocque. Lorsque j’étais jeune, ce n’était pas le cas. C’était la même réalité pour bon nombre de mes coéquipières. Je vais assurément toujours militer pour favoriser l’inclusion, la diversité et l’équité, que ce soit au hockey ou ailleurs. »
Le mini-sommet a également laissé place à des conversations informelles avec des conférenciers et conférencières, comme Larocque. Jordan Dawe-Ryan se souvient d’une petite fille qui a déjeuné à côté de Larocque avant le début de l’événement, profitant de l’occasion pour poser des questions à la défenseure d’expérience.
« Sa joie était évidente au fil de la discussion », commente Dawe-Ryan, coordonnateur communautaire à la vie active au Mi’kmaw Native Friendship Centre. « Avec toute la vague de succès que vit le hockey féminin partout dans le monde en ce moment, c’est magique qu’elles aient pu s’asseoir ensemble, comme deux amies, de parler d’elles, de leurs objectifs et de leur parcours. »
Erin Denny, joueuse de cinquième année de l’Université St. Mary’s, a participé à une table ronde des joueurs et joueuses micmacs lors du mini-sommet. L’athlète de 23 ans sent qu’elle est devenue un modèle au fil du temps et embrasse ce rôle avec fierté.
« Tandis que ma carrière de joueuse tire à sa fin et que j’amorce une
transition vers un rôle d’ambassadrice, je crois qu’il est vraiment
important que je puisse faire connaître mon histoire et que je donne mon
opinion sur divers sujets pour que les jeunes autochtones goûtent davantage
au succès », explique Denny.
À l’instar de Larocque, Denny affirme que la représentation peut ouvrir des portes aux jeunes autochtones et que le fait d’avoir des modèles de ces communautés peut faire une grande différence dans la vie de ces jeunes.
« Je sens que je peux faire une énorme différence pour ces jeunes, considérant que je viens d’un groupe minoritaire, puisqu’ils et elles peuvent s’inspirer de quelqu’un qui a une vie et des défis similaires aux leurs, lance Denny. C’est très important que je continue de faire connaître mes expériences et que les jeunes puissent me poser des questions et me demander des conseils. »
D’autres événements ont été organisés en marge du mini-sommet, notamment un souper pizza et une soirée de création d’affiches au Friendship Centre, avant le match de la Série de la rivalité. Le Friendship Centre a également fourni des ensembles de purification par la fumée pour les prix de Joueuse du match à Halifax. Malgré des pannes de courant en raison d’une tempête hivernale le matin du mini-sommet, l’événement a été un énorme succès.
« Il est important de forger un milieu pour que tout le monde se sente en sécurité et à l’aise, ce qui laisse place à des discussions et à des perspectives qui ont un grand impact et qui favorisent des discussions parmi les personnes qui prennent des décisions », explique Francis.
Étant donné le fort taux de participation à l’événement, les membres du comité organisateur parlent déjà d’en organiser un autre. Cette fois, ce serait un sommet complet qui pourrait se dérouler sur plus d’un jour.
« On va tenir une autre édition que nous espérons encore plus importante et améliorée, mentionne Dawe-Ryan. Nous voulons offrir plus d’occasions, prendre les moyens pour ouvrir davantage les autres sur notre culture et forger des milieux sécuritaires où les gens peuvent interagir, se mobiliser et demeurer pleinement authentiques et vulnérables. »

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. États-Unis
Jeudi 20 février | 20 h HE | Boston, Massachusetts | Match de championnat
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 FÉVR.)
Et voilà. L’affrontement dont tout le monde rêvait aura bel et bien lieu. C’est jeudi soir au TD Garden de Boston que prendra fin la Confrontation des 4 nations 2025 dans un match de championnat opposant le Canada aux États-Unis.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a confirmé sa place en finale en vainquant la Finlande par le pointage de 5-3 lundi après-midi à son dernier match en ronde préliminaire. Connor McDavid et Nathan MacKinnon ont marqué à 46 secondes d’intervalle tôt en première période, Brayden Point a ajouté un but avant la fin du premier tiers, et les Canadiens semblaient se diriger vers une victoire confortable avec une avance de quatre buts au deuxième entracte. Mais loin de s’avouer vaincus, les Finlandais ont riposté pour réduire l’écart à un seul but en fin de rencontre, avant que Sidney Crosby ne ferme les livres à la dernière minute en marquant dans un filet désert.
Déjà assurés d’une place en finale, les Américains en ont profité pour reposer quelques joueurs clés lors de leur dernier match lundi soir, qu’ils ont perdu 2-1 face aux Suédois. Doyen de la formation américaine, Chris Kreider a touché la cible après seulement 35 secondes de jeu à son premier match du tournoi, mais c’est tout ce que l’équipe locale a pu générer à l’offensive, malgré les 33 tirs dirigés vers Samuel Ersson.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Faut-il vraiment le rappeler? Les deux grands rivaux ont croisé le fer samedi soir à Montréal, offrant un spectacle qui a su combler, voire surpasser les attentes. Trois combats dans les neuf premières secondes de jeu sont venus donner le ton à la rencontre, puis McDavid a soulevé la foule au Centre Bell en y allant d’une manœuvre de toute beauté pour marquer avec moins de six minutes d’écoulées. Les États-Unis ont toutefois réagi de belle façon pour arracher une victoire de 3-1 et s’assurer d’une place dans le match de championnat.
À surveiller
À ce stade-ci, c’est chaque moment de l’action qui sera à surveiller. Tout pointe vers un match dont on se souviendra longtemps. Mais bon, si vous tenez à un nom précis… On vous suggère de garder l’œil sur MacKinnon. Élu joueur du match après une performance de deux buts contre la Finlande, le détenteur en titre du trophée Hart sera une fois de plus appelé à s’illustrer, tout comme Crosby, son grand complice. Les deux prodiges de Cole Harbour devront être au sommet de leur forme en ce match ultime. Il faut dire que MacKinnon fait la pluie et le beau temps dans la LNH encore une fois cette saison, lui qui trône au sommet des pointeurs (19-66—87). (Ah, et ses 66 mentions d’aide lui valent aussi le premier rang à ce chapitre.) Bien qu’il s’agisse de sa première compétition en presque huit ans comme représentant de l’unifolié (la dernière étant le Championnat mondial 2017 de l’IIHF), MacKinnon ne manque pas d’expérience à l’international, comme en témoignait sa fiche de 22 buts et 52 points en 49 parties avec Équipe Canada avant le début de ce tournoi.
Les Américains ont eux aussi un joueur qui domine dans le grand circuit, mais lui porte des jambières. Connor Hellebuyck est sans doute le meilleur gardien de but au monde, gagnant du trophée Vézina la saison dernière et dont le nom risque fort bien d’être considéré pour cet honneur à nouveau cette année. Occupant le tout premier rang pour la moyenne de buts alloués (2,06), le pourcentage d’arrêts (0,925), le nombre de jeux blancs (6) et le nombre de victoires (34), il a permis aux Jets de Winnipeg de se hisser au sommet du classement de la LNH. Et visiblement, il n’a rien perdu de son élan jusqu’ici à la Confrontation des 4 nations – le cerbère de 31 ans a remporté ses deux départs en ne concédant qu’un seul but dans chacun d’eux, repoussant au total 45 des 47 tirs dirigés vers lui par la Finlande et le Canada. Mais bon, il n’y a pas que lui chez les Américains. Tout comme dans le clan canadien, vous avez l’embarras du choix – Auston Matthews, Matthew et Brady Tkachuk, et on en passe. En bref, ne clignez pas des yeux.
Rétrospective
Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des plus grandes rivalités du hockey international, les deux pays s’étant affrontés 20 fois dans des compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976, les Canadiens détenant un avantage de 14-5-1.
Ce sera un cinquième affrontement en finale entre les deux nations; le Canada avait balayé la série deux de trois lors de la Coupe Canada en 1991, puis s’était incliné devant les Américains dans une série enlevante de trois matchs lors de la Coupe du monde de hockey 1996. Et, bien sûr, les rivaux nord-américains se sont affrontés lors de deux matchs pour la médaille d’or aux Jeux olympiques, d’abord en 2002, lorsque les Canadiens avaient mis fin à une disette de 50 ans, puis en 2010 à Vancouver, un match ancré dans l’histoire grâce au but en or de Crosby.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-5-1 (2-0 en prolongation) Buts pour le Canada : 71 Buts pour les États-Unis : 32

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. Finlande
Lundi 17 février | 13 h HE | Boston, Massachusetts | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (17 FÉVR.)
Il n’y a désormais plus de marge d’erreur à la Confrontation des 4 nations, qui se transporte à Boston. Le Canada y affrontera la Finlande pour clore sa ronde préliminaire lundi après-midi et doit l’emporter pour garder ses espoirs d’accéder au match de championnat en vie.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a terminé la portion montréalaise du tournoi avec une défaite de 3-1 dans une bataille haute en émotions contre les États-Unis samedi soir. Après trois bagarres survenues dans les neuf premières secondes de la rencontre, Connor McDavid a ouvert la marque à 5 min 31 s, soulevant une foule déjà en liesse au Centre Bell. Mais l’offensive se limiterait à ce seul but pour les Canadiens, en route vers une première défaite dans un match opposant les meilleurs joueurs depuis un revers en ronde préliminaire aux mains des Américains lors des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver.
Les Finlandais ont su rebondir de leur propre échec face aux États-Unis en triomphant de leurs rivaux nordiques de la Suède par un pointage de 4-3 en prolongation samedi après-midi. Mikael Granlund a joué les héros après seulement 1 min 49 s de jeu dans la période supplémentaire, permettant ainsi à la Finlande de rester dans la course pour une place en finale contre les États-Unis.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Finlande croisent régulièrement le fer au Championnat mondial de l’IIHF, la joute la plus récente étant celle en ronde préliminaire de l’édition 2024 du tournoi à Prague au printemps dernier. Owen Power avait donné le ton avec un but et deux aides, Dylan Cozens avait ajouté un but et une aide, Jordan Binnington avait fait 29 arrêts, et le Canada avait signé une victoire de 5-3.
Autrement, il faut revenir à la conclusion de la ronde préliminaire des Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi pour le dernier affrontement entre les deux nations dans le cadre d’une compétition opposant les meilleurs joueurs. Les deux équipes avaient déjà assuré leur participation à la ronde éliminatoire, mais Drew Doughty avait permis au Canada de remporter un duel défensif 2-1 pour s’assurer de la première place du groupe B.
À surveiller
Il a beaucoup été question de Sidney Crosby et de ses exploits sur la scène internationale (à très juste titre, faut-il le souligner) ou de ses atomes crochus avec son compatriote néo-écossais Nathan MacKinnon, au point où l’on en oublie presque la présence de McDavid. C’est quelque peu absurde, considérant qu’il est question ici d’un finaliste au trophée Hart lors de quatre saisons de suite (remportant l’honneur à deux reprises) qui inscrit en moyenne 136 points par saison depuis trois ans . Mais la grande vedette des Oilers d’Edmonton a de nouveau brillé par ses exploits samedi en traversant la couverture défensive américaine à une vitesse de pointe de 36,5 km/h pour inscrire le premier but de la rencontre. La feuille de route de McDavid dans sa carrière internationale est plutôt bien garnie. Il a obtenu 55 points (15-40—55) en 41 matchs où il portait la feuille d’érable, raflant l’or au Mondial masculin, au Mondial junior et au Mondial masculin des M18.
La dernière année en est une dont Aleksander Barkov se souviendra longtemps. Capitaine pour son pays et son équipe de la LNH, il a mené les Panthers de la Floride à un premier championnat de la Coupe Stanley il y a huit mois, un parcours en séries éliminatoires au cours duquel il a conservé une moyenne de près d’un point par match (8-14-22 en 24 matchs). À 29 ans, il est en voie de connaître une cinquième saison de suite où il produit à un rythme d’au moins un point par match (et les deux seules saisons où il n’a pas atteint cette cadence au fil des huit dernières campagnes, il comptait respectivement 78 points en 79 rencontres et 62 points en 66 rencontres). C’est notamment grâce à son brio que les Panthers trônent de nouveau au sommet de la division Atlantique, occupant le sixième rang au total pour le nombre de points dans la LNH au moment de la pause internationale. Même si près de neuf années se sont écoulées depuis la dernière fois que Barkov a porté le bleu et blanc de son pays, il ne manque pas d’expérience en hockey international. Il a notamment pris part à deux éditions du Mondial masculin des M18, à deux tournois du Mondial junior, à deux championnats du Mondial masculin, en plus d’avoir participé aux Jeux olympiques et à la Coupe du monde de hockey à une reprise.
Scénarios possibles pour le championnat
Si les États-Unis ont déjà confirmé leur place pour la finale de jeudi soir, les formations canadienne, finlandaise et suédoise, qui ont quant à elles toutes deux points au classement, peuvent encore accéder au match de championnat.
Une victoire en temps réglementaire suffira au Canada ou à la Finlande pour se joindre aux Américains, tandis que la Suède doit souhaiter un verdict en prolongation dans ce match en après-midi lundi, puis battre les États-Unis en temps réglementaire en soirée.
Rétrospective
Rivaux de longue date sur la scène internationale, le Canada et la Finlande ne se sont affrontés que neuf fois en compétition opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976. Six de ces duels ont été à l’avantage des Canadiens.
La plus marquante de ces parties fut celle de la Coupe du monde de hockey 2004, où les nations se sont disputé la finale. Lors d’une rencontre forte en rebondissements, les Finlandais avaient effacé deux avances canadiennes avant que Shane Doan ne marque le but gagnant après seulement 34 secondes de jeu au dernier tiers, donnant au Canada une victoire de 3-2 et le titre de champion de la Coupe du monde.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 6-2-1 (1-0 en prolongation) Buts pour le Canada : 35 Buts pour la Finlande : 14

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. États-Unis
Samedi 15 février | 20 h HE | Montréal, Québec | Ronde préliminaire
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (15 FÉVR.)
Si chaque rencontre d’un tournoi de courte durée est cruciale, celle de samedi soir revêt une importance particulière. Le Canada a rendez-vous avec les États-Unis dans ce qui est le duel le plus attendu de la ronde préliminaire à la Confrontation des 4 nations 2025.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a amorcé le tournoi en offrant tout un spectacle mercredi soir, profitant d’un but de Mitch Marner en prolongation pour signer une victoire de 4-3 sur la Suède devant une foule en délire au Centre Bell. Sidney Crosby a obtenu la première mention d’aide sur trois filets des Canadiens (et a porté sa fiche à 26 victoires sans aucune défaite à ses 26 dernières parties à l’international), tandis que Nathan MacKinnon, Brad Marchand et Mark Stone ont chacun fait vibrer les cordages en temps réglementaire.
Les Américains ont ouvert les vannes en deuxième moitié de rencontre jeudi, frappant quatre fois en l’espace de 5 min 56 s en fin de deuxième et en début de troisième pour vaincre les Finlandais au compte de 6-1. Brady et Matthew Tkachuk ont inscrit chacun un doublé, et Jake Guentzel a touché la cible 11 secondes après le filet de Matthew dans la première minute de jeu en troisième pour creuser l’écart à trois buts. C’est à peine si les gens au Centre Bell avaient eu le temps de regagner leur siège.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le dernier affrontement entre les deux rivaux remonte à la demi-finale du Championnat mondial 2021 de l’IIHF à Riga, en Lettonie. Darcy Kuemper s’était illustré devant le filet du Canada en bloquant 36 tirs, Andrew Mangiapane avait marqué deux fois pour se rapprocher du titre de Joueur par excellence, et les Canadiens – qui avaient entamé le tournoi avec trois revers consécutifs – avaient vaincu leur pays voisin par la marque de 4-2, en route vers un titre que peu avaient prédit. Il s’agissait du 27 e titre mondial du Canada.
Pour ce qui est de la dernière fois où les deux nations ont croisé le fer dans le cadre d’une compétition opposant les meilleurs joueurs, il faut remonter à la demi-finale des Jeux olympiques d’hiver de 2014, remportée de justesse 1-0 par le Canada. Jamie Benn avait inscrit l’unique but de la rencontre à 1 min 41 s de jeu en deuxième période, et Carey Price s’était chargé du reste en repoussant chacun des 31 tirs dirigés vers lui, menant ainsi Équipe Canada à un autre match pour la médaille d’or aux Jeux olympiques (où il allait signer un autre blanchissage dans une victoire de 3-0 aux dépens de la Suède).
À surveiller
On a parlé en long et en large des gros canons offensifs du Canada et de leurs prouesses, alors tournons notre attention vers la ligne bleue. La perte de Shea Theodore, qui sera tenu à l’écart pour le reste du tournoi en raison d’une blessure au haut du corps, ouvre grand la porte à Travis Sanheim, qui sera inséré dans la formation pour le match contre les États-Unis. Mais si vous croyez que Sanheim n’est qu’un septième défenseur ordinaire, détrompez-vous. L’arrière originaire de Elkhorn, au Manitoba (la plus petite ville d’origine de tous les joueurs de la formation canadienne avec seulement 455 résidents et résidentes d’après le recensement de 2021) joue en moyenne 24 min 34 s pour les Flyers de Philadelphie, ce qui le place au 14 e rang de tous les défenseurs de la LNH, et il est le septième joueur du circuit avec le plus grand nombre de tirs bloqués. Et c’est sans compter sa vitesse, un atout plus qu’utile dans ce genre de tournoi. Selon les données de NHL Edge, le joueur de 28 ans se situe dans le 97 e percentile parmi les défenseurs avec 93 poussées au-dessus de la moyenne de la ligue de 32 km/h.
Pour leur part, les frères Tkachuk ne font que perpétuer fièrement la tradition familiale d’excellence à l’international initiée par leur père Keith. Ce dernier a représenté les États-Unis lors de deux éditions du Mondial junior (1991, 1992) et de la Coupe du monde (1996, 2004) et de quatre éditions des Jeux olympiques (1992, 1998, 2002, 2006), remportant le titre de la Coupe du monde en 1996 et la médaille d’argent aux Jeux olympiques de 2002. C’est maintenant au tour de Brady et de Matthew de vivre l’expérience d’une compétition opposant les meilleurs joueurs, eux qui ont déjà accumulé 36 matchs d’expérience avec Équipe États-Unis au Mondial masculin des M18, au Mondial junior et au Mondial masculin. Ah, et n’oublions pas Zach Werenski en défensive, qui a récolté trois mentions d’aide contre la Finlande et qui connaît jusqu’ici sa meilleure saison en carrière avec les Blue Jackets de Columbus. Il est au deuxième rang parmi les défenseurs de la LNH pour le nombre de buts (17) et de points (59), et joue pas moins de 26 min 53 s par match en moyenne, ce qui le place au tout premier rang à ce chapitre.
Rétrospective
Le Canada et les États-Unis entretiennent l’une des plus grandes rivalités du hockey international, les deux pays s’étant affrontés 19 fois dans des compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada en 1976, les Canadiens détenant un avantage de 14-4-1.
Plusieurs de ces duels ont eu lieu lors de finales de tournois; le Canada avait balayé la série deux de trois lors de la Coupe Canada en 1991, puis s’était incliné devant les Américains dans une série enlevante de trois matchs lors de la Coupe du monde de hockey 1996. Et, bien sûr, les rivaux nord-américains se sont affrontés lors de deux matchs pour la médaille d’or aux Jeux olympiques, d’abord en 2002, lorsque les Canadiens avaient mis fin à une disette de 50 ans, puis en 2010 à Vancouver, un match ancré dans l’histoire grâce au but en or de Crosby.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-4-1 (2-0 en prolongation) Buts pour le Canada : 70 Buts pour les États-Unis : 29

Aperçu du match à la Confrontation des 4 nations : Canada c. Suède
Mercredi 12 février | 20 h HE | Montréal, Québec | Ronde préliminaire
Ça y est enfin. Neuf ans après le dernier tournoi opposant les meilleurs joueurs au monde, soit la Coupe du monde de hockey 2016, la Confrontation des 4 nations 2025 s’ouvre pour le Canada, qui a rendez-vous avec la Suède au Centre Bell de Montréal.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La dernière fois que les nations rivales de longue date ont croisé le fer dans une compétition masculine senior, c’était au match pour la médaille de bronze du Championnat mondial 2024 de l’IIHF le printemps dernier à Prague. Dylan Cozens et Pierre-Luc Dubois avaient donné au Canada une avance de 2-1 en début de troisième période, mais la Suède avait ensuite pris les commandes de la rencontre en frappant trois fois sans réplique dans les dernières 10 min 25 s de jeu pour l’emporter par la marque de 4-2.
Si l’on ne tient compte que des compétitions internationales opposant les meilleurs joueurs (y compris la Coupe Canada, la Coupe du monde de hockey et les éditions des Jeux olympiques auxquelles les joueurs de la LNH ont pu participer), la dernière fois que les Canadiens et les Suédois se sont affrontés remonte au match pour la médaille d’or aux Jeux de 2014 à Sotchi. Jonathan Toews avait ouvert le pointage (comme au match pour l’or en 2010), Sidney Crosby avait fermé les livres (comme au match pour l’or en 2010), et Carey Price avait repoussé 24 tirs afin de signer le jeu blanc pour le Canada, qui mettait la main sur une nouvelle médaille d’or olympique grâce à une victoire de 3-0.
À surveiller
Avez-vous vu la composition de l’équipe canadienne? Comment choisir un seul athlète? Ces joueurs totalisent plus de 13 000 parties jouées dans la LNH. Plus de 10 000 points. Vingt titres de la Coupe Stanley. Trente-trois distinctions individuelles de la LNH. Mais prêtons-nous au jeu et parlons de l’un d’eux, soit celui qui est sans doute le plus grand meneur de l’histoire du hockey canadien, celui qui porte le « C » sur son chandail. Sidney Crosby a récolté 67 points (32-35—67) en 54 parties à l’international, remportant au passage deux médailles d’or olympiques, une médaille d’or au Mondial masculin et une au Mondial junior, ainsi qu’un titre de la Coupe du monde. Il est le seul joueur faisant partie du Club Triple Or de l’IIHF, réservé à ceux qui ont remporté une médaille d’or olympique, une médaille d’or au Championnat mondial de l’IIHF et la Coupe Stanley, à titre de capitaine lors de chacun de ces trois événements. Fait remarquable, près de 22 ans se sont écoulés depuis que la fierté de Cole Harbour a revêtu l’uniforme à la feuille d’érable pour la première fois. C’était à l’âge de 15 ans, lors du Championnat mondial de hockey des moins de 18 ans 2003. Crosby demeure une force redoutable à sa 20 e saison dans la LNH. Il a inscrit 58 points (17-41—58) en 55 matchs, un rythme qui pourrait le voir conclure une 20 e campagne avec une moyenne d’un point par match.
La Suède n’aligne peut-être pas autant de vedettes que l’équipe canadienne, mais il y a certainement quelques joueurs dignes de mention. À commencer par l’un d’eux bien connu des amateurs et amatrices de hockey du Canada, soit William Nylander. L’avant des Maple Leafs de Toronto occupe le deuxième rang des buteurs de la LNH avec 33 buts cette saison. Il a aussi été sensationnel jusqu’ici dans l’uniforme jaune et bleu : à sa dernière participation sur la scène internationale, au Championnat mondial 2019 de l’IIHF, Nylander a terminé en tête des pointeurs du tournoi, avec 18 points (5-13—18), malgré le fait que la Suède se soit inclinée en quart de finale. Et puisque nous avons parlé de Crosby, il serait regrettable de ne pas parler du capitaine suédois, Victor Hedman. Parmi les honneurs remportés par le défenseur vétéran, citons l’or au Mondial masculin, deux titres de la Coupe Stanley avec Tampa Bay, le trophée Conn-Smythe et le trophée Norris, de même que plus de 700 points en plus de 1 000 parties dans la LNH. Seulement trois défenseurs suédois ont obtenu davantage de points : deux d’entre eux ont été immortalisés au Temple de la renommée du hockey (Nicklas Lidstrom et Borje Salming), et le troisième, Erik Karlsson, participe avec Hedman à la Confrontation des 4 nations.
Rétrospective
Si l’on s’en tient, encore une fois, strictement aux compétitions opposant les meilleurs joueurs depuis la Coupe Canada 1976, les Canadiens ont dominé les duels entre les deux nations, ayant remporté 10 des 12 rencontres.
Le seul autre affrontement à un match pour l’or ou en finale de tournoi, outre la finale olympique de 2014, c’était à la Coupe Canada 1984, lorsque le Canada avait balayé la finale deux de trois en Alberta. Michel Goulet avait inscrit deux buts et une aide dans un gain de 5-2 au match n o 1 à Calgary, puis 12 joueurs avaient participé au pointage au cours des 17 premières minutes de jeu pour aider le Canada à prendre une avance de 5-0 en première période au match n o 2 à Edmonton, en route vers une victoire de 6-5.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 10-2-0 (1-0 en prolongation) Buts pour le Canada : 45 Buts pour la Suède : 27

Drew Doughty rejoint Équipe Canada pour la Confrontation des 4 nations
Le double médaillé d’or olympique et double champion de la Coupe Stanley remplace Alex Pietrangelo
CALGARY, Alberta – Hockey Canada, en partenariat avec la Ligue nationale de hockey (LNH) et l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (AJLNH), a annoncé que Drew Doughty (London, ON/Los Angeles, LNH) a été ajouté à la formation d’Équipe Canada pour la Confrontation des 4 nations, qui aura lieu du 12 au 20 février à Montréal, au Québec, et à Boston, au Massachusetts.
Doughty a joué chacune des 17 saisons de sa carrière pour les Kings de Los Angeles (2008-2025), où il a agi comme capitaine adjoint pendant les neuf dernières campagnes (2016-2025). Il a gagné la Coupe Stanley à deux occasions (2012, 2014) ainsi que le trophée Norris (2016). Il est par ailleurs le meneur de tous les temps des Kings pour le nombre de points par un défenseur et figure au 8e rang de l’équipe pour le total de points en carrière (156-513—669 en 1 179 parties jouées). Sur la scène internationale, il a remporté l’or aux Jeux olympiques d’hiver (2010, 2014) et au Championnat mondial junior de l’IIHF (2008), un titre de la Coupe du monde de hockey (2016) ainsi qu’une médaille d’argent au Championnat mondial 2009 de l’IIHF.
Doughty remplace Alex Pietrangelo (King City, ON/Vegas, LNH), qui n’est pas en mesure de participer au tournoi.
Le Canada amorcera la Confrontation des 4 nations contre la Suède le 12 février au Centre Bell à Montréal (20 h HE / 17 h HP). L’équipe croisera ensuite le fer avec les États-Unis le 15 février à Montréal (20 h HE / 17 h HP) et avec la Finlande le 17 février au TD Garden de Boston (13 h HE / 10 h HP). Le match de championnat viendra clore le tournoi le 20 février à Boston (20 h HE / 17 h HP).
Pour en savoir plus sur la Confrontation des 4 nations 2025, veuillez visiter la page officielle du tournoi.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale masculine du Canada, veuillez visiter HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux sur Facebook, X, Instagram et TikTok.

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis
Samedi 8 février | 19 h HA | Summerside, Île-du-Prince-Édouard | Match no 5
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 FÉVR.)
Tout se décidera au match n o 5! L’équipe nationale féminine du Canada affronte ses grandes rivales des États-Unis samedi soir, et l’issue de ce match déterminera quel pays remportera les grands honneurs de la Série de la rivalité sur la glace de la Credit Union Place.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Jeudi, à Halifax, le Canada s’est incliné 2-1 en tirs de barrage, ce qui fait que la série est maintenant à égalité 2-2. Hilary Knight a marqué à mi-chemin en première période pour permettre aux Américaines de prendre l’avance, mais la Néo-Écossaise Blayre Turnbull a nivelé le pointage avec 2 min 20 s à jouer pour envoyer tout le monde en prolongation. Le match a atteint les tirs de barrage, et les États-Unis ont touché la cible trois fois en quatre occasions pour se sauver avec la victoire.
À surveiller
Turnbull a eu droit à un accueil chaleureux sur la côte Est. La joueuse de 31 ans de Stellarton, en Nouvelle-Écosse, a récolté deux buts et une aide depuis le début de la Série de la rivalité cette saison. À titre de capitaine des Sceptres de Toronto dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), elle a accumulé cinq buts et deux aides en 15 parties. Évidemment, il est difficile d’ignorer la capitaine Marie-Philip Poulin dans un scénario où l’équipe gagnante du match gagnera la série. Celle qui est aussi la capitaine de la Victoire de Montréal est une habituée des grandes occasions; on n’a qu’à se remémorer son but gagnant au match ultime de la Série de la rivalité la saison dernière ou lors des matchs pour la médaille d’or de quatre éditions des Jeux olympiques. Elle est la meilleure buteuse de la LPHF avec 10 buts en 14 rencontres.
Gwyneth Philips a été sensationnelle devant le filet des États-Unis à Halifax, terminant la partie avec 31 arrêts en temps réglementaire et en prolongation avant de frustrer les trois tireuses canadiennes en tirs de barrage pour obtenir sa première victoire sur la scène internationale. Bien sûr, Knight continue de faire sa marque lorsqu’elle représente son pays; avec son but à Halifax, elle en compte maintenant trois en autant de matchs à la Série de la rivalité. Âgée de 35 ans, la meilleure pointeuse du Fleet de Boston, avec 11 points (5-6-11) en 13 affrontements dans la LPHF cette saison, a marqué 159 buts en 235 matchs avec les États-Unis au cours de sa carrière internationale, qui s’est amorcée il y a 19 ans.
Pour les adeptes de statistiques
Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 filets en carrière avec Équipe Canada. Elle serait la 14 e joueuse à y arriver. Laura Stacey et Jamie Lee Rattray sont toutes deux à cinq points des 50 en carrière.
Rétrospective
Les matchs ultimes ont été monnaie courante lors des dernières éditions de la Série de la rivalité. C’est la troisième année consécutive que les deux pays nous tiennent en haleine jusqu’à la toute fin. La saison dernière, le Canada a encore une fois comblé un retard de 3-0 dans la série pour compléter le balayage renversé grâce à un triomphe de 6-1 à Saint Paul, au Minnesota. Natalie Spooner et Emma Maltais ont marqué deux fois, et l’équipe canadienne s’est servie de ses unités spéciales pour faire des dommages, faisant mouche deux fois en avantage numérique et une fois à court d’une joueuse.
Samedi, ce sera la première fois que l’équipe nationale féminine du Canada se mesure aux États-Unis à l’Île-du-Prince-Édouard.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 107-81-1 (25-21 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 526 Buts pour les États-Unis : 463

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis
Jeudi 6 février | 19 h HA | Halifax, Nouvelle-Écosse | Match no 4
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (6 FÉVR.)
Enfin à Halifax! L’équipe nationale féminine du Canada reprend l’action contre ses rivales nord-américaines lors du premier arrêt en sol canadien de la Série de la rivalité 2024-2025 contre les États-Unis jeudi soir au Scotiabank Centre.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada a pris les devants 2-1 dans la Série de la rivalité en novembre dernier, signant une victoire de 4-1 à Boise, en Idaho. Les Canadiennes s’étaient forgé une avance tôt en première période grâce à Jocelyne Larocque et à Sarah Nurse, avant que Kristin O’Neill porte la marque à 3-0 au deuxième tiers. Les Américaines s’étaient inscrites au tableau sur l’avantage numérique en troisième, avant de voir Emily Clark riposter avec moins de quatre minutes au cadran.
À surveiller
La saison est maintenant bien entamée dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), et pas moins de trois membres de l’équipe nationale féminine du Canada trônent au sommet dans trois catégories individuelles différentes, soit le nombre de points, de buts et de mentions d’aide. Les débuts fracassants de Sarah Fillier chez les professionnelles (Sirens de New York) la placent au tout premier rang de la ligue avec une récolte de 15 points (5-10—15). La capitaine Marie-Philip Poulin (Victoire de Montréal) est la meneuse pour le nombre de buts marqués, elle qui a touché la cible 10 fois en 14 rencontres (10-2—12). Enfin, Claire Thompson (Frost du Minnesota) mène le circuit avec 10 mentions d’aide en 15 parties (4-10-14). Devant le filet, Ann-Renée Desbiens est première au classement pour le nombre de victoires (8), la moyenne de buts alloués (1,77) et le pourcentage d’arrêts (0,935).
Kendall Coyne Schofield et Taylor Heise suivent Fillier de près au classement des pointeuses du circuit. Coyne Schofield, vétérane et capitaine de l’équipe américaine, a amassé 14 points (6-8—14) en 15 parties, tandis que Heise, qui a reçu la saison dernière le trophée Ilana-Kloss de la joueuse la plus utile des séries éliminatoires, a inscrit 14 points (4-10-14) en autant de matchs. Les États-Unis ont quelque peu remanié leur formation mardi. Alex Carpenter, Gabby Rosenthal, Hayley Scamurra et Grace Zumwinkle ne sont pas en mesure de jouer et seront remplacées par Izzy Daniel, Clair DeGeorge, Maureen Murphy et Mannon McMahon.
Pour les adeptes de statistiques
Le duel de jeudi marquera le 100 e match à l’international pour Nurse et pour Laura Stacey. Quant à Brianne Jenner, elle n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Mentionnons également que Stacey et Jamie Lee Rattray sont toutes deux à cinq points du plateau des 50 en carrière.
Avec sa mention d’aide sur le premier but du Canada au troisième match de la série, Poulin a dépassé Danielle Goyette, attaquante membre du Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (220 points).
Rétrospective
C’est la troisième fois que Halifax sera le théâtre de la rivalité entre les deux nations. Il s’agira d’ailleurs d’une première rencontre pour l’équipe nationale féminine en Nouvelle-Écosse depuis 2004. Rappelons que Halifax était censée accueillir le Championnat mondial féminin de l’IIHF en 2021, mais que tout avait été annulé en raison de la pandémie de COVID-19.
Le Canada avait remporté une huitième médaille d’or consécutive au Mondial féminin en vainquant les États-Unis 2-0 le 6 avril 2004 à Halifax. Après une première période sans but, Hayley Wickenheiser avait ouvert la marque après un peu plus de quatre minutes d’écoulées en période médiane, avant que Delaney Collins double la mise au début de la troisième. Fidèle à ses habitudes, la membre du Temple de la renommée Kim St-Pierre avait connu une performance étincelante devant le filet des Canadiennes, réalisant un jeu blanc de 26 arrêts.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 107-80-1 (25-20 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 525 Buts pour les États-Unis : 462

La LNH, USA Hockey et Hockey Canada seront les hôtes de la Classique de hockey Reeve
Tenue de la Classique de hockey Reeve en soutien à la Fondation Christopher-et-Dana-Reeve
NEW YORK, NY – La LNH, USA Hockey et Hockey Canada ont annoncé aujourd’hui la tenue de la toute première édition de la Classique de hockey Reeve dans le cadre d’un match qui mettra en vedette les meilleurs athlètes masculins de hockey luge qui font partie des équipes nationales de parahockey des États-Unis et du Canada. Les rivaux internationaux s’affronteront à l’aréna Kasabuski de Boston en soutien à la Fondation Christopher-et-Dana-Reeve. Les séances d’entraînement des équipes et le match seront ouverts au public, mais les places seront limitées. Les partisans pourront aussi suivre le match en direct sur USAHockeyTV.com .
Sur la scène internationale, les deux pays comptent sur de puissantes formations qui ont cumulé un nombre impressionnant de médailles. Les États-Unis ont remporté 28 médailles d’or aux Jeux paralympiques et 46 médailles d’or aux Championnats du monde. L’équipe est dirigée par le vétéran Josh Pauls et compte sur trois vétérans de l’armée américaine, dont deux ont reçu le Purple Heart. De son côté, le Canada a mis la main sur 17 médailles d’argent et trois médailles de bronze aux Jeux paralympiques, ainsi que sur 28 médailles d’or, 34 médailles d’argent et quatre médailles de bronze aux Championnats du monde. Tyler McGregor est le capitaine de l’équipe canadienne depuis maintenant six saisons. Ces deux rivaux internationaux se rendront à Boston pour un camp d’entraînement qui fera partie de leurs préparatifs en vue de leurs compétitions internationales.
La Fondation Christopher-et-Dana-Reeve , partenaire de la NHL Foundation U.S., se consacre à la guérison des lésions de la moelle épinière et à l’amélioration de la qualité de vie des personnes et des familles touchées par la paralysie. Acteur, militant, partisan de hockey et gardien de but, Christopher Reeve est paralysé depuis son accident ayant causé une grave lésion de la moelle épinière. Sa femme Dana et lui ont travaillé sans relâche afin de trouver les meilleures recherches et d’apporter leur soutien aux patients et aux familles vivant avec la paralysie. La vision de la Fondation Reeve est celle d’un monde où les lésions de la moelle épinière n’entraînent pas la paralysie, et où la paralysie n’affecte pas la qualité de vie. Les soins d’aujourd’hui, la guérison de demain. La Classique de hockey Reeve contribuera au financement de remèdes contre la paralysie. À ce jour le Centre national de ressources sur la paralysie de la Fondation Reeve a accordé 22 subventions en soutien à des programmes de hockey luge.
Pour célébrer la toute première Classique de hockey Reeve, la LNH, l’AJLNH et les Bruins de Boston organisent un événement d’essai gratuit du hockey luge qui aura lieu le 18 février à l’aréna Kasabuski. Les filles et les garçons âgés de 4 à 17 ans auront ainsi l’occasion d’essayer le hockey luge, quel que soit leur niveau d’habiletés. Cet événement est ouvert à tous et vise à inspirer les enfants à la recherche d’un nouveau parasport à pratiquer. L’équipement, l’encadrement et le soutien seront offerts par Spaulding Adaptive Sports Centers et Northeast Passage Sled Hockey. Les joueurs souhaitant essayer le hockey luge sont invités à s’inscrire ici .
Horaire
Tous les événements se dérouleront à la patinoire Kasabuski (201 Forest St, Saugus, MA 01906) et sont ouverts aux médias et au public. La capacité est limitée.
Mardi 18 février
9 h à 10 h 30 – Classique de hockey Reeve : Séance d’entraînement de l’équipe américaine
10 h 40 à 12 h 10 – Classique de hockey Reeve : Séance d’entraînement de l’équipe canadienne
12 h 15 à 14 h 00 – Événement « Essayez le hockey luge gratuitement »
Mercredi 19 février
18 h à 21 h – Présence de la Coupe Stanley et occasion photo
18 h à 20 h 30 – Classique de hockey Reeve
La Classique de hockey Reeve fait partie d’un engagement de longue date à appuyer le parahockey dans toutes ses formes par la LNH, l’AJLNH et les 32 clubs du circuit. La Ligue a été un partenaire présentateur de longe date de la Classique de hockey luge de USA Hockey . Plus récemment, la LNH a annoncé un partenariat avec le Warrior 4 Life Fund , un soutien financier pour trois programmes de hockey adapté avec les Islanders de New York, et à la croissance du hockey luge et du hockey adapté avec les Hurricanes de la Caroline. De plus, le Fonds de croissance de l’industrie de la LNH/AJLNH a aidé des programmes d’aprentissage de hockey luge dans des marchés de la LNH, notamment à Tampa Bay et à Calgary.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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