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Éliminer les obstacles

Trois entraîneures-chefs – toutes des anciennes d’Équipe Canada – ont occupé les trois marches du podium aux Jeux d’hiver du Canada 2019

Quinton Amundson
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04 April 2019

Ce qui est survenu le 2 mars à Red Deer, en Alberta, était si spécial qu’une photo commémorative s’imposait.

Carla MacLeod, Noémie Marin et Delaney Collins – qui ont toutes une vaste expérience en tant que joueuses et entraîneures auprès du Programme national féminin du Canada – ont posé devant le Servus Arena pour célébrer le fait qu’elles ont mené leur province respective à une médaille aux Jeux d’hiver du Canada 2019.

Équipe Alberta, dirigée par MacLeod, a remporté la médaille d’or à domicile avec une victoire de 2 -1 sur Équipe Québec dirigée par Marin. Plus tôt dans la journée, Collins a mené l’équipe de la Colombie-Britannique à une victoire de 5-4 sur Équipe Ontario pour remporter le bronze. Cela marquait la première fois aux Jeux du Canada et au Championnat national féminin des moins de 18 ans que les entraîneures des trois équipes médaillées étaient des femmes.

Partager la glace avec MacLeod et Marin lors de la cérémonie de remise des médailles est un souvenir que Collins chérira longtemps.

« Je crois que nous nous valorisons tellement les unes les autres que ce fut un moment de fierté pour moi de voir les trois médailles – or, argent et bronze – remises à des entraîneures-chefs qui ont travaillé pour Hockey Canada. »

Les liens sont serrés entre les trois : Collins et MacLeod ont joué ensemble au Championnat mondial féminin de l’IIHF; MacLeod et Marin étaient ensemble derrière le banc de l’équipe nationale féminine de développement du Canada en 2017-2018; et Collins et Marin étaient entraîneures adjointes du Canada au Championnat mondial féminin des moins de 18 ans de l’IIHF en 2015.

Toutes embauchées environ un an avant le début des Jeux du Canada, Collins, MacLeod et Marin savaient ce qu’il faudrait pour gagner à Red Deer. La tâche la plus importante pour chacune d’entre elles a été de former une équipe cohérente de 20 joueuses capables d’atteindre l’objectif en or.

MacLeod et son personnel d’entraîneurs savaient que l’Alberta devait être l’équipe qui travaillerait le plus fort.

« Nous avons adopté cette approche et cette mentalité dans tout ce que nous avons fait », a déclaré la double médaillée d’or olympique, qui dirige également l’équipe féminine midget de préparation de l’Edge School à Calgary. « Nous avions un slogan qui disait “La culture de l’équipe est le travail acharné, et le travail acharné est la culture de l’équipe.” »

Le style de jeu discipliné était apparent durant tout le tournoi. Le sang-froid a été un autre élément du succès de l’Alberta. Les joueuses ne se sont pas laissées abattre par la défaite à deux de leurs trois premiers matchs. Elles ont simplement continué de perfectionner leur façon de faire, et leur travail a porté des fruits lors de victoires sur la Colombie-Britannique (2-1 en prolongation en demi-finale) et le Québec en ronde éliminatoire.

Le Québec avait accumulé une fiche de 5-0 en route vers le match pour la médaille d’or. Marin, qui entraîne l’équipe féminine du Collège John Abbott à Sainte-Anne-de-Bellevue, Québec, a insisté sur le fait d’avoir des joueuses résilientes au sein de son équipe. Sa décision a porté ses fruits puisque son équipe a effectué des remontées à ses deux premiers matchs.

« Quand tu tires de l’arrière 2-0 après sept minutes de jeu, c’est difficile d’avoir la résilience requise pour te lever et te battre, et j’ai trouvé que nos filles avaient fait preuve de beaucoup de caractère en revenant dans ces matchs après des débuts difficiles », dit-elle.

Le Québec a réussi son plus gros test en résistant à 38 tirs d’Équipe Ontario pour remporter sa demi-finale 1-0.

Collins, entraîneure-chef du Rush de Fraser Valley, une équipe midget AAA en Colombie-Britannique, a accordé une grande importance au choix de joueuses avec de l’autocompassion, c’est-à-dire la capacité de ne pas se laisser abattre par les erreurs.

« Nous voulions vraiment des filles qui travaillaient fort et qui étaient mentalement capables de montrer beaucoup de compassion envers elles-mêmes », a déclaré Collins. « Au bout du compte, c’est un jeu d’erreurs. Comment réagissez-vous après avoir fait une erreur? Nous cherchions des athlètes qui voulaient apprendre et qui ne critiqueraient pas trop les erreurs survenues pendant le jeu. »

Cette approche a inspiré son équipe à adopter un style de hockey excitant fondé sur la vitesse et la créativité, ce qui a permis à la province de remporter sa première médaille en hockey féminin aux Jeux du Canada depuis 1991.

Au cours des semaines qui ont suivi les Jeux, MacLeod a eu le temps de réfléchir à l’importance de voir trois entraîneures-chefs monopoliser le podium. Elle dit qu’un moment comme celui-là pourrait avoir un impact.

« J’espère que si nous faisons notre travail correctement, les joueuses avec qui nous travaillons aujourd’hui pourraient, dans 10-15 ans, vouloir entraîner cette équipe. »

Les trois entraîneures-chefs médaillées reconnaissent que Hockey Canada leur a permis de croire qu’elles pouvaient connaître du succès comme entraîneures et qu’elle leur a fourni différentes occasions en cours de route.

« Cela nous aide en tant qu’entraîneures, voire en tant que personnes dans le monde », a déclaré Marin. « Je pense que Hockey Canada fait un travail extraordinaire. »

MacLeod affirme que ce soutien est surtout utile pour aider les femmes au cours de leurs premières années comme entraîneures.

« Au cours de ma carrière, j’ai eu la chance d’avoir un mentorat formidable de toutes sortes de personnes, et je pense qu’en soulignant cela, les gens seront encouragés à poursuivre de cette façon, et j’espère que si de jeunes entraîneures font face à de l’adversité au début de leur carrière, elles sauront la gérer et en sortir grandies. »

Hockey Canada est passionnée par la création de plus d’occasions pour les femmes par l’intermédiaire d’événements de certification d’entraîneures du programme Les Entraîneures. Cette initiative vise à fournir aux femmes les ressources, le mentorat et le réseau nécessaires pour réussir. Le programme vise également à éliminer les obstacles qui empêchent les femmes d’exercer la profession d’entraîneure.

Toute personne intéressée à participer à un stage réservé aux entraîneures ou à en accueillir un peut contacter le responsable des entraîneurs de son membre de Hockey Canada.

Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Dimanche 10 novembre | 17 h HR | Boise, Idaho | Match no 3

Jason La Rose
|
10 November 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (10 NOV.)

Le volet américain de la Série de la rivalité prend fin dimanche à Boise; l’équipe nationale féminine du Canada tentera de prendre l’avance avant la dernière étape de la série au Canada en février.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada a créé l’égalité dans la série en remportant un match endiablé au compte de 5-4 en tirs de barrage vendredi soir à West Valley City, Utah. Laura Stacey a obtenu deux buts en temps réglementaire, mais les Canadiennes ont perdu une avance de trois filets en troisième période. Il a fallu que Chloe Primerano joue les héroïnes lors de la cinquième ronde des tirs de barrage grâce à un but sensationnel pour confirmer la victoire des siennes.

À surveiller

C’est de plus en plus évident : Stacey adore être sous les feux de la rampe. La joueuse de Kleinburg, en Ontario, a enfilé l’aiguille deux fois lors du deuxième match, démontrant encore une fois qu’elle sait se montrer à la hauteur dans les grands matchs. Depuis les Jeux olympiques d’hiver de 2022, Stacey a récolté 27 points (14-13—27) en 44 matchs aux Jeux olympiques, aux Mondiaux féminins et à la Série de la rivalité; cela représente près des deux tiers de son total de points en carrière dans près de la moitié de son total de matchs (elle a 44 points en 98 matchs). Le trio de vétéranes formé de Stacey, Blayre Turnbull et Emily Clark a fait preuve de constance dans le clan canadien, ayant obtenu trois des six buts inscrits en temps réglementaire lors des deux premières parties de la série.

Ce sera un match spécial dimanche soir; Hilary Knight, la capitaine des États-Unis, jouera dans son État natal pour la première fois dans l’uniforme de son pays – la ville de Boise est située trois heures à l’ouest de sa ville d’origine de Sun Valley. À 35 ans, Knight continue de produire. Elle a marqué deux fois dans les six dernières minutes vendredi pour aider les États-Unis à combler un déficit de trois buts tard dans la rencontre et forcer la tenue d’une prolongation. Elle a huit points (4-4—8) en huit matchs de la Série de la rivalité au cours des deux dernières saisons. La future membre du Temple de la renommée du hockey se rapproche du plateau des 300 points en carrière avec les États-Unis (elle en a actuellement 276) et détient plusieurs records du Mondial féminin, notamment le plus grand nombre de médailles (14), de buts (65) et de points (111).

Jalon à surveiller

Après avoir marqué un but en désavantage numérique vendredi soir, Marie-Philip Poulin n’a besoin que d’un seul point pour dépasser Danielle Goyette, joueuse d’avant intronisée au Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (219 points).

Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey et Sarah Nurse joueront quant à elles un 99 e match à l’international, ce qui les approche du plateau des 100.

Rétrospective

L'Idaho devient le 19eÉtat différent à accueillir un duel entre le Canada et les États-Unis; les Canadiennes détiennent un avantage de 35-29-1 lors des parties jouées au sud de la frontière.

L’histoire nous dit que la prolongation est souvent nécessaire lors des duels entre ces deux pays aux États-Unis. En 65 matchs depuis 1994, 16 ont nécessité une prolongation, dont sept des 15 derniers. C’est au match pour la médaille d’or du Championnat Pacific Rim 1995 que les deux pays ont croisé le fer en prolongation pour la première fois aux États-Unis; le Canada avait gagné 2-1 en tirs de barrage. Caroline Ouellette a été la première à sceller l’issue d’un match en prolongation lors du match pour la médaille d’or du Mondial féminin 2012.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 106-80-1 (25-20 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 521
Buts pour les États-Unis : 461

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Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Vendredi 8 novembre | 19 h HR | West Valley City, Utah | Match no 2

Jason La Rose
|
08 November 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 NOV.)

L’équipe nationale féminine du Canada reprend l’action dans la Série de la rivalité après avoir plié l’échine au premier duel contre les États-Unis. Le deuxième acte de la série aura lieu vendredi soir à West Valley City, en banlieue de Salt Lake City.

Dernière rencontre entre les deux équipes

Le Canada a amorcé la série avec un revers de 7-2 contre les États-Unis mercredi soir à San Jose, en Californie. Blayre Turnbull et Sarah Nurse ont marqué à 92 secondes d’intervalle en fin de deuxième période, mais une première période de cinq buts des Américaines a fait la différence. Ann-Renée Desbiens a été solide en remplacement de la gardienne de but partante Kristen Campbell, repoussant 12 des 14 tirs reçus au cours des 40 dernières minutes.

À surveiller

Daryl Watts a emprunté un chemin plutôt unique pour faire ses débuts avec Équipe Canada à San Jose. Après avoir gagné deux médailles d’argent au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF en 2016 et en 2017, la joueuse de Toronto a connu une carrière historique dans les rangs universitaires. En 2018, elle est devenue la première joueuse de première année à remporter le prix Patty-Kazmaier à titre de Joueuse de l’année dans la NCAA avec le Collège de Boston et, en 2021, elle a mis la main sur un titre national avec l’Université du Wisconsin. Watts a signé une entente record avec le Six de Toronto en janvier 2023 et, quelques mois plus tard, elle a gagné le championnat de la PHF avant d’être sélectionnée par Ottawa lors du repêchage inaugural de la LPHF. Elle a terminé la saison au premier rang des buteuses d’Ottawa avant de signer un contrat avec les Sceptres de Toronto. Et maintenant, elle peut dire qu’elle a porté le chandail de l’équipe nationale féminine.

Laila Edwards a été élue Joueuse par excellence du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF sur sa patinoire à Utica, marquant six buts en sept matchs, un sommet dans le tournoi. Elle a également remporté le prix Bob-Allen remis par USA Hockey à la Joueuse de l’année. Mais qui dit nouvelle saison, dit nouveau défi. Edwards est passée d’attaquante à défenseure – lors du premier match mercredi soir, elle a formé un duo avec la vétérane Megan Keller. Elle n’a pas semblé dérangée par ce changement (elle avait patrouillé la ligne bleue au hockey mineur et à l’école secondaire), obtenant deux mentions d’aide dans la victoire.

Jalon à surveiller

Marie-Philip Poulin n’a besoin que d’un seul point pour rejoindre Danielle Goyette, joueuse d’avant intronisée au Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (218 points).

Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Sarah Nurse et Laura Stacey joueront quant à elles un 98 e match à l’international, ce qui les approche du plateau des 100.

Rétrospective

Une page du grand livre d’histoire du hockey est associée à l’aréna où se déroulera ce match. Le Maverik Center a auparavant été connu sous le nom d’E Center. C’est là qu’ont eu lieu les tournois de hockey des Jeux olympiques d'hiver de 2002.

Les partisans et partisanes du pays se souviendront sans doute de la conclusion du tournoi chez les femmes – le 21 février 2002, Jayna Hefford avait inscrit le but de la victoire dans les dernières secondes de la deuxième période, et le Canada avait vaincu les États-Unis 3-2 pour remporter sa première médaille d’or olympique.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 105-80-1 (24-20 en prolongation ou TB)
Buts pour le Canada : 516
Buts pour les États-Unis : 457

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Canada c. États-Unis

Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis

Mercredi 6 novembre | 19 h HP | San Jose, Californie | Match no 1

Jason La Rose
|
06 November 2024

NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (6 NOV.)

L’équipe nationale féminine du Canada amorce une nouvelle saison mercredi soir contre une nation qu’elle est très habituée d’affronter! L’édition 2024-2025 de la Série de la rivalité se met en branle dans le nord de la Californie.

Dernière rencontre entre les deux équipes

La dernière fois que les deux équipes rivales de l’Amérique du Nord ont croisé le fer remonte au 14 avril dernier lors du match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York. Après une troisième période endiablée où les Canadiennes et les Américaines ont marqué quatre buts en six minutes, Danielle Serdachny a joué les héroïnes en poussant un retour d’Erin Ambrose dans le filet adverse à 5 min 19 s de la prolongation. Ce but a permis au Canada de l’emporter 6-5 et de mettre la main sur un 13 e titre mondial. Ambrose a terminé la rencontre avec un but et une aide, tandis que Marie-Philip Poulin a démontré encore une fois qu’elle excelle dans les grandes occasions en inscrivant un doublé.

Pour une deuxième année de suite, le Canada a complété le balayage inversé en remportant quatre matchs consécutifs lors de la Série de la rivalité, couronnant le tout le 11 février à St. Paul, dans l’État du Minnesota. Natalie Spooner et Emma Maltais ont chacune récolté deux buts et une aide, Sarah Nurse a ajouté trois aides à sa fiche et les Canadiennes ont signé une victoire convaincante de 6-1 au match n o 7 pour remporter les honneurs de la série.

À surveiller

Tous les yeux seront rivés sur Chloe Primerano. D’abord, l’arrière de 17 ans a dépassé Ambrose pour devenir la meilleure buteuse de l’histoire chez les défenseures de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans lors de la série estivale contre les États-Unis. Aussi, elle devrait jouer un rôle de premier plan au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF en janvier. Mais surtout, lors du premier acte de la Série de la rivalité, elle deviendra la deuxième plus jeune défenseure à jouer pour l’équipe nationale féminine, après Cheryl Pounder lors du Mondial féminin 1994, qui n’avait que deux semaines de moins à l’époque. L’athlète originaire de North Vancouver, en Colombie-Britannique, a été formidable jusqu’ici en tant que joueuse de première année à l’Université du Minnesota, accumulant six points (1-5—6) en 10 matchs pour les Golden Gophers, qui sont au troisième rang du classement.

Les Américaines s’amènent à San Jose avec une formation beaucoup moins expérimentée que celle du Canada; 10 de leurs 27 joueuses évoluent au hockey universitaire cette saison. À la tête de ce groupe, il y a Casey O’Brien, hockeyeuse de cinquième année de l’Université du Wisconsin. Elle trône au sommet des meilleures pointeuses de la NCAA avec 26 points (7-19—26) en 12 matchs pour les Badgers, invaincues et classées en première place. O’Brien, qui a fait ses débuts avec l’équipe nationale lors de la Série de la rivalité l’an dernier, ne faisait pas partie du premier groupe de joueuses nommées à la formation américaine au début du mois d’octobre, mais elle a fait sa place avec l’équipe grâce à un départ canon cette saison.

Jalon à surveiller

Poulin n’a besoin que d’un seul point pour rejoindre Danielle Goyette, attaquante membre du Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (218 points).

Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Nurse jouera quant à elle un 97 e match à l’international, ce qui l’approche du plateau des 100.

Rétrospective

Il s’agit de la 186 e rencontre entre le Canada et les États-Unis depuis 1990.

L’historique des duels entre les deux pays favorise le Canada, mais les États-Unis ont un léger avantage pour les affrontements tenus à San Jose, avec trois victoires en cinq parties. Le Canada a signé la victoire la dernière fois que les équipes se sont affrontées au « Shark Tank », en l’emportant 3-1 lors d’une série avant les Jeux olympiques en décembre 2017. Nurse, Poulin et Haley Irwin ont touché la cible.

Fiche de tous les temps : le Canada mène 105-79-1 (24-20 en prolongarion ou TB)
Buts pour le Canada : 514
Buts pour les États-Unis : 450

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Dévoilement de la formation de l’équipe nationale féminine pour la première portion de la Série de la rivalité

Un premier affrontement entre Équipe Canada et les États-Unis aura lieu le 6 novembre à San Jose, en Californie

NR.072.24
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23 October 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé le nom des 25 joueuses qui porteront l’unifolié au sein de l’équipe nationale féminine du Canada lors des trois premières rencontres de la Série de la rivalité 2024-2025, qui s’amorcera le 6 novembre à San Jose, en Californie.

Trois gardiennes de but, huit défenseures et quatorze avants  ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué aux sélections.

« Nous ne sommes qu’à six mois du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, et ces trois premiers matchs vont nous donner un bon aperçu de notre profondeur, a expliqué Kingsbury. On parle de deux équipes qui se connaissent très bien, mais cela ne nous empêche pas de poursuivre le travail entamé lors du camp de septembre. Il s’agit de bien évaluer notre équipe, dès maintenant et tout au long de la saison. »

La liste de joueuses en comprend 21 qui ont remporté la 13e médaille d’or du Canada lors du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF (Ambrose, Bell, Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, J. Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Turnbull).

Chloe Primerano (North Vancouver, BC/Université du Minnesota, WCHA) et Daryl Watts (Toronto, ON/Toronto, LPHF) en seront à leurs débuts au sein de l’équipe nationale féminine.

C’est dans les Maritimes que la Série de la rivalité se conclura en février prochain. L’avant-dernier duel sera disputé le jeudi 6 février à 19 h HA au Scotiabank Centre, domicile des Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Les équipes se rendront ensuite à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, et croiseront le fer à la Credit Union Place, domicile des Western Capitals de Summerside dans la Ligue de hockey des Maritimes (MHL), le samedi 8 février à 19 h HA.

Hockey Canada, en partenariat avec ses 13 membres, annoncera des initiatives locales pour ces deux affrontements en sol canadien, l’objectif pour l’équipe nationale féminine du Canada étant de multiplier les interactions dans les deux communautés et d’y laisser un legs durable à la prochaine génération.

TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront chacun des cinq matchs de la Série de la rivalité; veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.

Le Canada a remporté les deux dernières éditions de la Série de la rivalité, gagnant les quatre dernières parties en 2023 et en 2024 pour s’assurer de la victoire lors des deux années. Les

Canadiennes détiennent l’avantage 15-13 sur les Américaines depuis la création de la Série de la rivalité en 2018-2019.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

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Publication d’un document de discussion sur le hockey féminin

Le document fait état de six domaines lacunaires qui nuisent au hockey féminin

NR.071.24
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22 October 2024

CALGARY (Alberta) – Hockey Canada a publié Bâtir l’avenir du hockey féminin, un document de discussion dont l’élaboration a été supervisée par un comité directeur formé de 15 personnes possédant une expérience significative du hockey et du sport féminins et présidé par Gillian Apps, membre du conseil d’administration de Hockey Canada et ancienne joueuse de l’équipe nationale féminine.

Ce document vise à expliquer à toutes les personnes au pays qui ont à cœur le hockey féminin les obstacles auxquels est confronté le sport afin que, tous ensemble, nous puissions éliminer ces obstacles à tous les niveaux et aider le hockey féminin à atteindre son plein potentiel au Canada.

« Il est passionnant de réfléchir à l’avenir du hockey féminin au Canada, et nous espérons qu’à la lecture de ce document, les gens au Canada se sentiront galvanisés et interpellés à s’impliquer avec nous, a exprimé Apps. Nous avons une occasion en or de miser sur l’intérêt grandissant envers le hockey féminin, et notre comité s’est engagé à aider Hockey Canada et ses membres à continuer de faire croître le sport. 

« Nous espérons que le jour viendra où toutes les filles qui le souhaitent pourront jouer au hockey, car les obstacles liés au genre seront éliminés, mais nous savons qu’il reste encore beaucoup à faire pour assurer l’avenir du hockey féminin. »

Le document de discussion fait état de six domaines grandement lacunaires qui nuisent à l’essor et au potentiel du hockey féminin : structure; affectation équitable des ressources; politiques et gouvernance; formation; données; visibilité et célébration.

Le document se penche également sur l’état actuel du hockey féminin au Canada et présente la Vision 2030, qui a pour objectif de faire passer le nombre de hockeyeuses au pays à plus de 170 000 d’ici 2030.

Au cours des prochaines semaines, IMI International lancera un processus de recherche officiel et sondera des athlètes, des entraîneuses et entraîneurs, des officielles et officiels, des administratrices et administrateurs, des bénévoles, des amatrices et amateurs, ainsi que d’autres Canadiennes et Canadiens. Ces recherches soutiendront le travail du comité, qui doit élaborer des recommandations afin d’orienter le prochain plan stratégique de Hockey Canada – et du Canada – pour le hockey féminin.

Le document Bâtir l’avenir du hockey féminin est disponible ici.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux FacebookX et Instagram.

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Un gardien de but suit la rondelle des yeux devant son filet pendant un exercice.

Sept principes en entraînement : garder les buts

Le développement des habiletés de base pour bien défendre le filet dès un jeune âge est l’un des sept principes en entraînement afin de connaître du succès

22 September 2024

7 PRINCIPES EN ENTRAÎNEMENT : Patinage | Contrôle de la rondelle | Vision etanalyse | Ruse | Créativité et dynamisme | Orientation | Garder les buts

L’entraînement des cerbères est axé sur le développement des habiletés spécialisées nécessaires à cette position, en mettant l’accent sur le patinage, le positionnement, le suivi de la rondelle et le maniement. Pour bien défendre le filet, il est crucial de performer à son sommet dans chacun de ces aspects du jeu et de réagir rapidement pour suivre le rythme dans les matchs.

Importance du patinage pour les gardiens et gardiennes de but

Le patinage est sans doute l’aspect le plus important pour cette position; il aide à réaliser des mouvements rapides, à garder un bon positionnement et à réaliser des arrêts. Contrairement aux joueurs ou joueuses de leur équipe, qui patinent vers l’avant ou à reculons, les cerbères doivent maîtriser des mouvements particuliers qui leur permettent de bien se déplacer dans leur demi-cercle et de réagir aux jeux avec précision. De solides habiletés de patinage aident à développer une agilité et à s’ajuster rapidement aux changements lors des matchs.

Efficacité du positionnement

Pour bien garder les buts, il est important de bien suivre l’action, ce qui permet de bien réagir aux tirs décochés en sa direction, de contrôler les rebonds et d’anticiper les jeux. Un bon suivi de la rondelle amène une meilleure lecture des jeux, des arrêts plus rapides et un bon positionnement devant les multiples tentatives de tir.

Amélioration des habiletés en maniement de la rondelle

Le maniement de la rondelle, ce n’est pas seulement l’affaire des joueurs et joueuses à l’attaque et en défense. Un bon maniement du disque devant la cage permet de réduire la pression adverse, de contribuer aux transitions en zone défensive et d’orchestrer des sorties de zone. Une bonne gestion de la rondelle permet aux équipes de demeurer en possession de la rondelle, d’amenuiser la pression lorsque la rondelle est envoyée en fond de territoire et même contribuer à créer des occasions offensives.

Enseignement de l’art de garder les buts à tous les groupes d’âge

Développer ces habiletés fondamentales à tous les niveaux permet d’avoir un bon jeu de base devant la cage dès un jeune âge, ce qui aide à s’adapter à la compétition au fil de son parcours au hockey et à faire une différence pour son équipe.

Voici trois exercices axés sur l’art de garder les buts pouvant être utilisés à l’entraînement avec n’importe quel groupe d’âge :

Exercice no 1 – Échauffement – Patinage dans le demi-cercle


  • Se placer le long d’un poteau en position de base.
  • Se tourner et faire une glissade sur une jambe vers les points de mise au jeu et l’enclave (regarder, pencher, charger).
  • Faire des séquences de poteau à poteau et du bas vers le haut.
  • Se replacer debout, puis répéter.

Points pédagogiques clés :

1. Laisser les yeux, le bâton et le patin guider le mouvement (regarder).

2. Tourner les épaules, la mitaine et le bâton (pencher).

3. Ne pas bouger le haut du corps.


Exercice no 2 – Écran en mouvement


  • Suivre la rondelle qui vient vers l’enclave puis retourne au coin.
  • Il faut constamment suivre la rondelle pendant qu’un joueur ou une joueuse sort du coin pour créer un écran.
  • Suivre les retours.

Points pédagogiques clés :

1. Ne pas se laisser gêner par la circulation dans le demi-cercle.

2. Utiliser sa vision périphérique pour constamment suivre la rondelle.


Exercice no 3 – Récupération et passe dans le coin


  • L’entraîneur amorce l’exercice avec des rondelles à la mi-bande.
  • Le gardien de but est perpendiculaire à l’entraîneur contre la bande.
  • L’entraîneur tire une rondelle le long de la bande; le gardien quitte son filet, récupère la rondelle et la passe au joueur qui se trouve dans le coin.
  • Le coéquipier demande la passe.
  • La séquence doit être répétée pour que le gardien de but arrête et manie la rondelle le long de la bande du côté droit et du revers.

Points pédagogiques clés :

1. Selon la force du tir le long de la bande, le gardien de but devra peut-être utiliser deux mains pour arrêter la rondelle. La main du haut (gant bloqueur) est placée sur le bout du manche du bâton, et la main du bas (mitaine), là où la tige du bâton rejoint la partie élargie.

2. Le gardien de but doit d’abord repérer la cible avant d’effectuer la passe.




L’appli Réseau Hockey Canada offre aux entraîneurs et entraîneuses ainsi qu’aux athlètes les outils pour réussir sous forme d’exercices, d’habiletés, de vidéos, de plans d’entraînements et d’articles accessibles au moyen d’une tablette ou d’un téléphone. L’appli compte plus de 1 500 exercices et 100 plans de leçons.

Vous cherchez d’autres habiletés et exercices? Hockey Canada publiera fréquemment dans ses réseaux sociaux des vidéos d’habiletés qui peuvent être intégrées à vos plans d’entraînement. Cherchez #EntraîneursHabiletésHC (ou #HCSkillsCoach) et #EntraîneursGardiensHC (ou #HCGoalieCoach) sur Facebook, Instagram et TikTok pour trouver plus de vidéos d’exercices qui vous seront utiles sur la glace.

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Au-delà des habiletés physiques

Le patinage, les passes et les tirs sont importants, mais il est tout aussi essentiel de cultiver la performance mentale chez les jeunes athlètes

Lucas Madill
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21 September 2024

Lors de notre première rencontre, je demande toujours aux membres d’une équipe de m’indiquer, en pourcentage, l’importance des habiletés mentales sur leur performance par rapport aux habiletés physiques. J’entends des personnes convaincues me crier « 50/50 », « 60/40 », « 70/30 », voire « 80/20 ».

Je leur demande ensuite si le temps consacré à exercer leurs habiletés mentales équivaut au temps alloué pour affiner leurs habiletés physiques. La réponse est toujours négative. C’est parce que la plupart des athlètes croient que l’exercice des habiletés mentales doit se faire en son propre temps, à l’extérieur des entraînements physiques. Il n’y a rien de plus faux.

En tant qu’entraîneurs, entraîneuses et parents, nous sommes particulièrement bien placés pour aider nos jeunes athlètes à exercer leurs habiletés mentales lors de chaque entraînement, match, temps d’arrêt et trajet de retour à la maison. Il n’est pas nécessaire d’avoir une connaissance approfondie en la matière pour faire un bon travail. Comme l’a dit Samuel Johnson : « Il faut rappeler souvent aux gens qu’ils ont besoin d’instruction ».

Que devriez-vous rappeler à vos jeunes athlètes? Voici trois idées simples pour favoriser un état d’esprit de croissance et de résilience.

Le dialogue interne

Les erreurs sont inévitables au hockey, et par défaut, le cerveau a un penchant négatif intrinsèque. Lorsqu’ils et elles commettent des erreurs, les jeunes athlètes ont souvent un discours négatif par rapport à leur propre personne, sans en comprendre les conséquences. Parfois, il s’agit simplement de se dénigrer publiquement pour montrer à son entraîneur ou entraîneuse et aux autres membres de l’équipe qu’on n’est pas satisfait de notre performance. D’autres fois, ce sont plutôt des frustrations qui remontent à la surface.

Nous ne pouvons pas demander aux athlètes de se mentir et de se dire « C’est bon, je vais réussir » ou « Ne t’inquiète pas, la prochaine présence ira mieux », parce qu’il se peut bien que ce ne soit pas le cas et qu’on échoue quand même. Mais les réprimandes qu’on s’adresse à soi-même ont autant de répercussions sur notre état mental que l’auraient celles d’un entraîneur ou d’une coéquipière.

Ce que nous pouvons demander aux jeunes de se répéter, ce sont des phrases constructives qui mettent l’accent sur des attributs qui ne sont pas liés à leurs habiletés physiques. On peut se dire : « Je suis une guerrière, je n’abandonnerai pas, quoi qu’il arrive », « Je suis un battant, je vais remonter la pente rapidement » ou « Je n’abandonnerai pas avant d’avoir trouvé une solution ». L’athlète s’identifie rapidement à ces qualités qui, contrairement aux jambes de plomb ou aux mains pleines de pouces, ne varient pas d’une journée à l’autre.

Techniques de concentration

Depuis que j’ai entendu LeBron James dire « sur le banc, je ne me repose pas, je récupère », j’enseigne aux athlètes à transformer leurs périodes de repos entre les présences sur la glace, ou même entre les répétitions d’exercices à l’entraînement, en une période de récupération. Je leur demande d’adopter, pendant cette période, une courte routine respiratoire qui agit en quelque sorte comme une réinitialisation mentale.

Le neuroscientifique Andrew Huberman préconise l’utilisation du soupir cyclique (deux courtes inspirations suivies d’une longue expiration) pour améliorer la récupération mentale. Je demande aux athlètes de faire quelques répétitions d’une technique comme celle-ci avant de penser à quoi que ce soit d’autre après un changement ou un exercice. Une fois le cerveau remis à zéro, on peut recommencer à visualiser ce qu’on doit faire pour réussir.

La pratique délibérée

Il n’y a pas d’amélioration sans échecs; surmonter l’échec aide les athlètes à devenir des personnes résilientes axées sur la croissance. La pratique délibérée est l’exécution contrôlée, mais non parfaite, d’une compétence. C’est le contraire du « pilote automatique ».

Les athlètes ont souvent besoin qu’on leur rappelle que la meilleure chose qu’on puisse faire, c’est de se pousser à l’échec, puis d’utiliser les leçons qu’on en tire pour faire un peu mieux la fois suivante. Lorsqu’on exécute un mouvement qu’on maîtrise déjà, rien ne s’imprime dans notre cerveau.

Selon l’auteur Mathew Syed, lorsque les athlètes dépassent leurs limites jusqu’à rater une tâche, il y a une microseconde de difficulté très riche en apprentissages. Un exercice sans échec est bien souvent un exercice sans amélioration.

À PROPOS DE L’AUTEUR : Membre certifié de l’Association canadienne de psychologie du sport (ACPS), Lucas Madill travaille comme conseiller en performance mentale auprès d’équipes du Programme d’excellence depuis 2017, notamment l’équipe nationale junior du Canada qui a remporté une médaille d’or en 2023. Originaire de Kirkland, au Québec, il est titulaire d’une maîtrise en psychologie du sport et d’un baccalauréat en éducation de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB), ainsi que d’un baccalauréat en kinésiologie de l’Université McGill. Il a joué au hockey à l’université à McGill et à l’UNB, se taillant une place dans les Étoiles académiques canadiennes aux deux établissements.

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Un joueur contrôle la rondelle le long de la bande pendant qu’un entraîneur applique une pression sur lui lors d’un exercice.

Sept principes en entraînement : orientation

L’un des sept principes en entraînement, l’orientation est une technique défensive cruciale qui limite les options de l’adversaire et crée des occasions pour reprendre possession du disque

21 September 2024

7 PRINCIPES EN ENTRAÎNEMENT : Patinage | Contrôle de la rondelle | Vision etanalyse | Ruse | Créativité et dynamisme | Orientation | Garder les buts

L’orientation sur glace est une technique défensive qui, par votre positionnement, entraîne l’adversaire vers un endroit moins avantageux, généralement vers la bande ou loin du filet. Cette tactique aide à limiter les options de l’adversaire en ralentissant sa cadence, en créant des occasions de reprendre possession de la rondelle et en freinant sa progression.

Limiter les options de l’adversaire

Avec une orientation efficace, on peut réduire le temps et l’espace de l’adversaire. Non seulement contraindre l’adversaire à un espace restreint freine son élan, mais ses options de passes et de tirs deviennent également limitées. Cette technique est une stratégie défensive clé pour prévenir des chances de marquer et contenir l’offensive adverse.

Anticipation et positionnement du corps

Une bonne orientation sur la glace nécessite de l’anticipation, un bon positionnement du corps et un contrôle efficace du bâton. En analysant les mouvements de l’adversaire et en positionnant son corps de la bonne façon, on peut contrôler la direction du jeu sans écoper d’une punition. Cette habileté permet de garder une bonne discipline lors d’un match tout en appliquant une pression et en freinant l’élan de l’adversaire.

Peaufiner ses habiletés pour l’orientation

Intégrer des exercices axés sur l’orientation sur la glace lors des entraînements est essentiel pour bien maîtriser cette habileté. Même s’il n’est pas simple de simuler parfaitement une situation de match, il est important de s’exercer et de répéter régulièrement de tels exercices pour devenir efficace. Chaque mise en situation où l’orientation est mise de l’avant est différente en ce qui a trait au rythme, au positionnement sur la glace et à la taille des adversaires. S’exercer dans différentes conditions aide à s’adapter et à s’améliorer.

Une habileté cruciale pour quiconque

L’orientation est une habileté importante en défensive et en offensive. En maîtrisant cet aspect du jeu, on peut devenir plus efficace en gênant l’adversaire et en reprenant possession de la rondelle pour son équipe.

Voici trois exercices dont vous pouvez vous servir à l’entraînement avec n’importe quel groupe d’âge pour enseigner l’orientation sur la glace :

Exercice no 1 – Un dans le haut, un dans le bas – écart/orientation


  • Séparer les joueurs en quatre groupes qui utilisent chaque coin de la patinoire. Changer de côté en alternance.
  • L’entraîneur amorce l’exercice en disant « GO ».
  • Le défenseur doit toucher la ligne des buts, et l’avant avec la rondelle doit toucher la ligne bleue.
  • L’objectif du défenseur est de dégager la rondelle ou de la transporter au-delà de la ligne de ringuette s’il parvient à la dérober.
  • L’objectif de l’avant est de marquer — un tir et un retour par paire.


Exercice no 2 – Échauffement – Soutirer la rondelle


  • Les joueurs s’alignent au centre de la patinoire.
  • L’entraîneur se place dans le coin avec des rondelles.
  • Le premier joueur dans le rang (joueur 1) entre dans la zone et tire au filet.
  • Le joueur 1 se dirige dans le coin pour récupérer une autre rondelle.
  • Le joueur 2 suit le joueur 1 pour prendre un tir, puis l’oriente vers la bande.
  • Veiller à ce que le joueur 2 utilise son bâton de manière active et qu’il oriente ses hanches vers les gants du joueur 1 pour tenter de faire perdre la rondelle à ce dernier.
  • Le joueur 2 s’élance pour prendre un tir au but.
  • Le joueur 3 suit le joueur 2 pour répéter le même exercice.


Exercice no 3 – Habiletés pour la mise en échec – Progression de l’échec avant


  • Le défenseur 1 et l’avant 1 se rendent au cône ensemble.
  • L’avant 1 dégage la rondelle vers le défenseur 1.
  • L’avant 1 tente d’orienter le défenseur 1 hors du jeu.
  • Un deuxième avant peut se joindre à l’échec avant et appuyer l’avant 1.
  • L’avant 1 et l’avant 2 transportent la rondelle au filet après un changement de possession.



L’appli Réseau Hockey Canada offre aux entraîneurs et entraîneuses ainsi qu’aux athlètes les outils pour réussir sous forme d’exercices, d’habiletés, de vidéos, de plans d’entraînements et d’articles accessibles au moyen d’une tablette ou d’un téléphone. L’appli compte plus de 1 500 exercices et 100 plans de leçons.

Vous cherchez d’autres habiletés et exercices? Hockey Canada publiera fréquemment dans ses réseaux sociaux des vidéos d’habiletés qui peuvent être intégrées à vos plans d’entraînement. Cherchez #EntraîneursHabiletésHC (ou #HCSkillsCoach) et #EntraîneursGardiensHC (ou #HCGoalieCoach) sur Facebook, Instagram et TikTok pour trouver plus de vidéos d’exercices qui vous seront utiles sur la glace.

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Deux joueurs se croisent en effectuant un exercice.

Sept principes en entraînement : créativité et dynamisme

L'un des sept principes en entraînement, le jeu créatif et dynamique permet d’élever son niveau de jeu d’un cran en semant la confusion au sein de la structure défensive adverse

20 September 2024

7 PRINCIPES EN ENTRAÎNEMENT : Patinage | Contrôle de la rondelle | Vision etanalyse | Ruse | Créativité et dynamisme | Orientation | Garder les buts

Jouer avec créativité et dynamisme au hockey d’aujourd’hui, c’est jouer avec rythme, ruse et efficacité dans les espaces restreints. Ce type de jeu permet de semer la confusion au sein de la structure défensive adverse et peut aider à obtenir un avantage technique. La capacité à lire le jeu et à réagir rapidement aide à avoir le dessus sur l’adversaire avec constance.

Impact sur la capacité à fabriquer des jeux et sur le succès de l’équipe

Quand on fait preuve de créativité et de dynamisme sur la glace, on ne fait pas qu’étaler ses habiletés — on réalise des jeux qui sont payants pour notre équipe. La créativité permet de garder possession du disque plus longtemps, d’effectuer des jeux plus intelligents et de créer plus d’occasions en offensive pour ses partenaires. Cette imprévisibilité laisse la défensive adverse dans l’inconnu et crée plus d’espace pour le reste de l’équipe.

Habiletés pour jouer avec créativité et dynamisme

Ceux et celles qui veulent améliorer leur créativité et devenir plus dynamiques travaillent souvent sur des habiletés précises à l’entraînement, notamment : demi-tours, évasions, pas latéraux, feintes avec le bâton et feintes avec la tête. Ces techniques permettent d’éviter la défensive ennemie tout en se créant temps et espace, ce qui améliore la prise de décision et l’exécution des jeux.

Énergiser l’équipe

Jouer avec créativité et dynamisme donne un élan positif à votre performance et dynamise le reste de votre équipe. Un tel style de jeu peut remonter le moral de la formation entière et créer un effet d’entraînement sur la glace. Les athlètes qui l’adoptent arrivent souvent à rehausser le niveau de jeu des autres, ce qui rend l’équipe plus efficace et difficile à affronter.

Enseigner la créativité et le dynamisme à tous les groupes d’âge

Il est préférable d’encourager la créativité et le jeu dynamique dès un jeune âge et de miser sur cet aspect à tous les niveaux. Les jeunes peuvent ainsi essayer de nouvelles manœuvres et prendre des risques, ce qui les aide à gagner en confiance et à s’adapter. Au fur et à mesure de la progression de ces jeunes, ces habiletés deviennent cruciales pour bien suivre le rythme croissant du jeu, ce qui les aide à faire la différence sur la glace.

Voici trois exercices axés sur la créativité et le dynamisme dont vous pouvez vous servir à l’entraînement avec n’importe quel groupe d’âge :

Exercice n1 – Échauffement – Préparation physique de 10 secondes

  • Les joueurs forment trois rangs le long de la ligne rouge.
  • Au coup de sifflet, les joueurs entrent dans la zone avec une rondelle.
  • Ils effectuent l’exercice expliqué dans leur corridor jusqu’au prochain coup de sifflet.
  • L’entraîneur apporte des variations à l’exercice à faire avec la rondelle.
  • Les joueurs doivent garder la tête haute, effectuer un balayage visuel et garder les pieds en mouvement.

Progressions :

1. Naviguer/patinage avec talons à plat

2. Talon contre talon

3. Demi-tours

4. Deux joueurs, une rondelle.

5. Garder la rondelle à 1 contre 1



Exercice n2 – Contrôle de la rondelle – Séquences d’attaque en espace restreint à 1 contre 1


  • Les joueurs se placent à la ligne des buts.
  • Placer un cône, un joueur et un cône à chaque station.
  • Le joueur s’avance en tricotant et en attaquant le joueur stationnaire au centre, puis revient et effectue un tir au but.
  • Alterner les côtés pour donner au gardien de but le temps de se replacer avant le prochain tir.

Progressions :

1. Attaquer le triangle (aller-retour)

2. Ouvrir vers le revers pour protéger la rondelle et neutraliser les mains

3. Bloquer le bâton (lever/balayer le bâton)

4. Ajouter un poursuivant

5. Le joueur au centre effectue des virages et réduit l’écart avec le porteur pour le jeu à 1 contre 1

6. Poursuivant et regroupement à 1 contre 1 (pression à l’avant et à l’arrière)


Exercice n3 – Défenseurs – Contrôle de la rondelle – Tir avec arrêt-départ à 3 rondelles

  • Placer des cônes pour former un triangle près de la ligne bleue.
  • Les joueurs patinent de l’intérieur vers l’extérieur en contournant le cône extérieur et en repérant la pression exercée tout en patinant vers l’arrière et en s’éloignant du cône.
  • Les joueurs contournent l’autre cône extérieur, tout en repérant la pression exercée et en effectuant des feintes pour éviter la pression.
  • Répéter l’exercice une fois de plus et prendre un tir au but.



Le Réseau Hockey Canada offre aux entraîneurs et entraîneuses ainsi qu’aux athlètes les outils pour réussir sous forme d’exercices, d’habiletés, de vidéos, de plans d’entraînements et d’articles accessibles au moyen d’une tablette ou d’un téléphone. L’appli compte plus de 1 500 exercices et 100 plans de leçons.

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Neuf étudiantes-athlètes ajoutées au programme Entraîneuses en herbe

La quatrième cohorte du programme Entraîneuses en herbe sera suivie jusqu’en 2025-2026

NR.063.24
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19 September 2024

CALGARY, Alberta – Hockey Canada et U SPORTS ont annoncé les neuf étudiantes-athlètes choisies pour participer à la quatrième cohorte du programme Entraîneuses en herbe, qui vise à accroître le nombre de femmes derrière le banc au Canada.

Ces femmes auront droit à de la formation et à du mentorat pendant les saisons 2024-2025 et 2025-2026.

Née en 2021 d’un partenariat entre Hockey Canada, U SPORTS et la Fondation Hockey Canada, l’initiative Entraîneuses en herbe vise à offrir des occasions à des étudiantes-athlètes du réseau U SPORTS pour amorcer leur carrière d’entraîneuse tout en jouant au hockey universitaire féminin. 

Les participantes au programme occuperont un poste d’entraîneuse adjointe au sein d’une équipe de hockey féminin de M13, M15 ou M18 et recevront une formation en entraînement, des occasions de perfectionnement professionnel et une rétribution.

La cohorte de cette année est composée d’étudiantes-athlètes provenant de neuf programmes de hockey féminin d’U SPORTS représentant les quatre conférences :

  • Allie Barter (Université Saint Mary's, SUA)
  • Jordyn Blais (Université de Regina, CW)
  • Annick Boudreau (Université de Moncton, SUA)
  • Brianna Bowman (Université Wilfrid-Laurier, SUO)
  • Madison Cronkwright (Université Brock, SUO)
  • Maggi Dewolf-Russ (Université de Windsor, SUO)
  • Jessymaude Drapeau (Université Concordia, RSEQ)
  • Charlotte Melindy (Université Queen’s, SUO)
  • Keiara Raitt (Université de Waterloo, SUO)

« Nous sommes tellement reconnaissants envers les entraîneurs et entraîneuses du réseau U SPORTS qui ont soumis le nom de ces neuf femmes remarquables pour faire partie du programme Entraîneuses en herbe en cette période charnière pour les femmes et les filles au hockey ici au pays », a déclaré Marin Hickox, vice-présidente du hockey féminin à Hockey Canada. « Les trois premières cohortes de participantes ont eu une influence positive sur notre sport à tant d’égards, et notre organisation est ravie d’accueillir ce groupe d’étudiantes-athlètes méritantes grâce au généreux soutien financier de la Fondation Hockey Canada.

« Les filles dirigées par une femme sont plus susceptibles de se tourner vers le rôle d’entraîneuse à la fin de leur parcours de joueuse, et nous espérons que ce programme continuera de favoriser le recrutement et la rétention des filles dans des rôles de leaders au hockey. »

Depuis sa création, le programme a guidé des étudiantes-athlètes provenant de 19 programmes de hockey féminin d’U SPORTS représentant les quatre conférences de l’alliance.

« Nous sommes immensément fiers des étudiantes-athlètes d’U SPORTS sélectionnées au sein du programme Entraîneuses en herbe », a affirmé Pierre Arsenault, chef de la direction d’U SPORTS. « Elles représentent l’avenir du leadership dans le sport, et leur implication dans ce programme non seulement leur permettra de donner un élan à leur carrière, mais servira également de source d’inspiration pour tant d’autres personnes. En prenant place derrière le banc, elles aident à forger une communauté sportive plus forte et plus inclusive dans l’ensemble du pays. »

Le comité de sélection d’Entraîneuses en herbe est composé de représentants et représentantes de Hockey Canada, d’U SPORTS, des membres régionaux, provinciaux et territoriaux de Hockey Canada ainsi que du conseil d’administration de la Fondation Hockey Canada.

Pendant la Semaine nationale des entraîneurs, Hockey Canada souligne l’influence positive du personnel entraîneur sur les athlètes aux quatre coins du pays en proposant des ressources pour dire #MerciCoach et une série d’articles que vous trouverez ici.

Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.

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Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

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