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La construction des Cougars

Depuis des deux saisons, les Cougars de Cobourg sont bâtis en vue de neuf jours en mai

Katie Brickman
|
13 mai 2017
|

Lorsque Hockey Canada a annoncé en juin 2015 que les Cougars de Cobourg seraient les hôtes de la Coupe RBC 2017, Brent Tully, directeur général de l'équipe, s'est mis au travail.

Il a commencé par faire des recherches – quelle était la composition des équipes championnes, et à qui devait-il faire appel pour mettre sur pied une formation gagnante?

« Il y a eu beaucoup d'apprentissage et de discussions avec des directeurs généraux et des entraîneurs qui ont participé à la Coupe RBC », raconte Tully. « Nous avions une fenêtre de deux ans et, la saison dernière, nous avons été en mesure d'entamer ce plan, et nous sentions que nous étions capables d'être compétitifs à ce niveau. »

Par le passé, les Cougars ont été une équipe de développement, où un nombre égal de chaque groupe d'âge accédait à leur programme, mais la mentalité a changé l'été dernier.

« Ça a été une grande différence pour nous cette année, et nous savions que nous n'aurions pas autant de joueurs qui passeraient du midget au junior A comparativement aux autres années », affirme Tully. « Nous étions déjà compétitifs l'année dernière, mais nous étions aussi conscients que nous devions faire ce bond vers l'avant. »

Il y a des obstacles que Tully et l'organisation des Cougars ont eu à surmonter pour parvenir à se doter d'une équipe talentueuse, notamment l'absence d'un repêchage dans le junior A et le risque d'un manque de chimie.

« J'ai coûté cher en arbres au cours des 18 derniers mois à force d'imprimer autant de tableaux des performances », dit Tully en riant. « Je pense que, comme directeur général, tu es toujours nerveux… Tu espères et tu veux t'assurer que la chimie soit toujours présente, mais, quand on a étudié la possibilité d'ajouter des meneurs au sein de l'équipe et les besoins de celles-ci pour la saison, la solution n'était pas une équipe de joueurs vedettes. À mon avis, le plus difficile pour les entraîneurs et les directeurs généraux, c'est de trouver le bon équilibre. »

Pour réaliser son plan, Tully a fait l'acquisition de 13 des 23 joueurs de sa formation pour la Coupe RBC après le 1er juin 2016, dont neuf qui se sont joints à l’équipe après le début de la saison régulière 2016-2017. Il savait qu'il voulait construire une équipe de joueurs travaillants et talentueux qui ajoutent de la profondeur à chacune des positions.

« Je pense que nous avons une belle combinaison de meneurs qui sont avec nous depuis quelques saisons et de joueurs que nous avons acquis sur le marché des échanges qui étaient des capitaines au sein de leurs anciennes équipes », estime-t-il. « Nous avons aussi des joueurs qui ont de l'expérience de championnat, ce qui est un atout de plus. »

Évidemment, la première étape pour bâtir cette équipe était l'embauche d'un nouvel entraîneur-chef après le départ de Curtis Hodgins, qui a accepté un poste à l'Institut universitaire de technologie de l'Ontario à mi-chemin de la saison dernière.

Tully n'a pas perdu de temps à prendre une décision, puisque son premier choix se trouvait devant lui.

John Druce faisait partie des Cougars l'année dernière en tant qu'entraîneur adjoint, mais la relation de huit ans entre Tully et Druce a également joué en faveur de la décision du directeur général d'offrir le poste à un entraîneur recrue alors qu'il s'agissait d'une saison de la plus haute importance.

« La plus grande qualité de John à mes yeux était sa capacité à tisser des liens avec les joueurs », affirme Tully. « Connaissant John personnellement, je savais qu'il prendrait le temps de les comprendre. Selon moi, quand nous avons amorcé nos démarches pour trouver un entraîneur, nos critères étaient d'avoir quelqu'un qui était un bon coéquipier ouvert à se perfectionner et doté d'une bonne écoute. J'étais certain que, compte tenu de son bagage comme joueur, les gars écouteraient attentivement ce qu'il aurait à dire. »

Druce, qui a disputé 531 matchs dans la LNH avec Washington, Winnipeg, Los Angeles et Philadelphie pendant sa carrière professionnelle de 15 ans, sait que le succès ne tombe pas du ciel et qu'il faut travailler fort pour atteindre ses objectifs. Les Cougars avaient de grandes aspirations cette saison, et celui qui dirige l'équipe derrière le banc savait qu'il pouvait aider celle-ci dans sa quête.

« Ce que j'ai appris de mes succès en séries éliminatoires dans la LNH, c'est à quel point la discipline joue un rôle important. En ce sens, cette expérience m'apporte énormément de choses », soutient Druce. « Si je n'avais pas d'expérience en séries éliminatoires dans la LNH, je réagirais peut-être différemment à certaines situations. C'est tellement important d'être patient, tout comme ce l'est de suivre le plan de match. »

Druce a répété le même message tout au long de la saison – aucune équipe n'aura de succès si elle n'est pas unie.

« Sans les joueurs de soutien ni l'application d'un système de jeu et d'une structure, le succès s'avère très peu probable », dit Druce. « Notre message avait pour but de mettre tout le monde au diapason. Nous avons un groupe de 23 joueurs qui veulent jouer les uns pour les autres. Il n'y a personne dans ce vestiaire qui joue d'abord de façon individuelle… Ils sont tous motivés par le même objectif. Je pense que c'est un ingrédient important d'une équipe qui connaît du succès. »

Un autre élément important consiste à miser sur le bon nombre de vétérans au sein d'une formation, et les Cougars sont d'avis qu'ils comptent sur quelques-uns des meilleurs de la Ligue de hockey junior de l’Ontario en Theo Lewis et leur capitaine Josh Maguire.

« Ils font preuve d'un leadership et d'une éthique de travail qui les placent au sommet de l'équipe à ces chapitres. Leurs qualités de meneur créent un effet d'entraînement auprès des jeunes joueurs », soutient Druce. « Ils comprennent quels efforts sont nécessaires afin de jouer pour l'équipe et de soutenir leurs coéquipiers. »

Lewis, âgé de 20 ans, fait partie de l'organisation des Cougars depuis qu'il a 16 ans et s'est trouvé au cœur des changements effectués au cours des deux dernières années. Il sait qu'il s'agit de sa dernière chance de remporter le championnat.

« Les changements ont été difficiles par moments, mais c'était plaisant d'y prendre part », juge-t-il. « C'est très important pour moi d'être ici et de jouer à Cobourg. »

Nonobstant les innombrables efforts déployés par Druce et Tully pour bâtir leur formation, ce dernier reconnaît que, sans le soutien continu des partisans à Cobourg depuis 53 ans, l'équipe ne se trouverait pas dans la position actuelle.

« Il y a toujours un roulement parmi la direction, le personnel des entraîneurs et les joueurs, mais les partisans demeurent fidèles », déclare Tully. « Je trouve que tout ce qui se passe autour de l'équipe cette année est bien pour nous, mais, à mon avis, ce l'est d'autant plus pour les partisans. Ce sont eux qui suivent l'équipe depuis des années, et le fait d'accueillir un tel tournoi dans cette catégorie est une façon extraordinaire de remercier nos loyaux partisans. Nous espérons que les gens de Cobourg pourront être fiers de nous. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

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