laura stacey action

Poursuivre la lignée

Son arrière-grand-père est une légende de la LNH et son grand-oncle a porté le rouge et le blanc aux Olympiques — maintenant, Laura Stacey souhaite écrire sa propre histoire au hockey

Chris Jurewicz
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6 septembre 2017
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L’occasion est droit devant Laura Stacey.

Elle la sent, elle peut y goûter. La jeune femme originaire de Kleinburg, Ont., a l’occasion de se tailler une place au sein de l’équipe nationale féminine du Canada, de participer aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 et, ce faisant, de poursuivre une tradition familiale d’excellence au hockey qui remonte aux années 1920.

« Ça voudrait tout dire pour moi », dit Stacey. « C’est difficile à décrire. Savoir que j’ai cette occasion me donne la chair de poule. Chaque fois que j’enfile le chandail orné de la feuille d’érable, c’est un grand honneur. De pouvoir le faire à PyeongChang serait l’apogée. »

Le parcours de Stacey au hockey l’a menée des patinoires du hockey mineur en Ontario au hockey de la division 1 de la NCAA au Collège Dartmouth à Équipe Canada et maintenant au prélude de l’événement principal.

Mais le parcours de Stacey remonte à plusieurs générations puisque ses racines au hockey sont profondes. Son arrière-grand-père était King Clancy qui a joué dans la LNH de 1921 à 1937 et qui a été nommé l’un des 100 plus grands joueurs de la LNH.

Alors qu’elle grandissait dans le hockey, Stacey avait cette image de son arrière-grand-père. Il était (et est toujours) une icône pour elle. Mais ce n’est qu’au cours des dernières années que Stacey a voulu en apprendre davantage sur lui.

Elle a porté le numéro 7 tout au long de sa carrière universitaire en hommage à Clancy dont le numéro est suspendu dans les hauteurs du Air Canada Centre à Toronto. Après avoir porté le numéro 43 à ses neuf premiers matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada la saison dernière, incluant à son premier championnat mondial, elle a choisi le numéro 7 cette année.

« Je pense que maintenant, parce qu’il devient un modèle de rôle pour moi, je veux être capable de poursuivre la tradition qu’il a créée », dit Stacey. « Pour ce faire, il était important pour moi de mieux le connaître en tant que personne. Je ne veux pas connaître que ses statistiques ou savoir comment il était sur la glace. C’est important pour moi de savoir qui il était en tant que personne. Toute cette idée de poursuivre sa tradition et de suivre ses traces revêt une plus grande importance pour moi. »

Des membres de la famille lui ont raconté plusieurs histoires sur le type de personne que King Clancy était. Elle parle de sa générosité et du fait que les jours de paie, il partageait une partie de l’argent qu’il avait gagné avec le personnel de l’aréna qu’il voyait tous les jours. Stacey rit en se rappelant une de ses anecdotes préférées selon laquelle il a été échangé des Sénateurs d’Ottawa aux Leafs contre... un cheval.

« Le propriétaire des Leafs de l’époque avait gagné un pari sur un cheval et il a utilisé cet argent pour convaincre mon arrière-grand-père de venir jouer pour les Leafs », dit-elle. « Ça me renverse à cause de l’argent qui est dépensé de nos jours dans la LNH comparativement aux chevaux de l’époque où il jouait. Je crois que les chevaux ont dû être une partie importante de sa jeunesse. Il avait l’habitude de tirer des rondelles faites de crottin de cheval parce qu’il n’avait pas de rondelles dans sa cour. Il y a des histoires drôles comme ça. »

Mais le legs de Clancy n’a pas pris fin avec King. Son fils Terry a poursuivi la tradition familiale en jouant 93 matchs dans la LNH. Cependant, Terry a laissé sa plus importante marque au hockey international, représentant le Canada aux Olympiques de 1964 à Innsbruck en Autriche.

L’équipe canadienne a malheureusement été forcée en bas du podium de la manière la plus étrange lorsque la formule pour rompre l’égalité a été modifiée à la dernière minute. La Suède, le Canada et la Tchécoslovaquie étaient à égalité pour la médaille d’argent à l’issue d’un tournoi à la ronde de sept matchs. Le Canada croyait avoir remporté le bronze en raison du différentiel de buts lors de ses matchs contre la Suède et la Tchécoslovaquie, mais l’IIHF a décidé que le différentiel de buts serait calculé pour tous les matchs de sorte que ce sont les Tchèques qui ont remporté le bronze.

Aujourd’hui, Terry est âgé de 74 ans et Stacey a l’occasion de voir son grand-oncle au moins une fois par année lors de la réunion annuelle de la famille Clancy. Stacey — qui a dû affronter beaucoup d’adversité pour se rendre jusqu’ici (incluant des fractures à ses deux poignets à sa dernière année à Dartmouth) — s’identifie à Terry.

« Il a surmonté plusieurs blessures différentes et de l’adversité au cours de sa carrière », dit-elle. « Ce ne fut pas facile dans un sens et sa carrière n’a peut-être pas été aussi droite et linéaire que celle de mon arrière-grand-père. Mais c’est aussi très inspirant parce que (Terry) est un homme qui a dû composer avec plusieurs choses et il a persévéré. »

Stacey fait tout ce qu’elle peut pour poursuivre la tradition d’excellence de sa famille au hockey. Elle a déjà pris part à 54 matchs internationaux, remportant une médaille d’or au Mondial féminin des M18 2012 et des titres de la Coupe Meco et de la Coupe des nations avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada en 2013, 2015 et 2016.

Le feu sacré brûle en Stacey qui désire faire partie d’Équipe Canada et aider l’équipe à reprendre le premier rang mondial au hockey féminin.

« Les dernières années ont été un peu décevantes parce que nous n’avons pas réussi », dit-elle. « Maintenant, il suffit d’y croire. Nous savons que nous avons les personnes, le personnel, le plan et tout ce qu’il faut pour réaliser de grandes choses et obtenir cette médaille d’or. »

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