Maîtresse de l'approche multitâche
Une deuxième participation aux Olympiques ne suffisait pas pour Brianne Jenner, qui a passé les premiers mois de la centralisation à terminer sa maîtrise
Brianne Jenner trouve son équilibre dans un horaire chargé – et les deux dernières années ont été bien remplies pour la joueuse native d'Oakville, en Ontario.
Jenner a reçu sa maîtrise en politique publique de l'Université de Calgary en novembre, seulement quelques semaines avant d'être nommée à l'équipe olympique féminine du Canada pour les Jeux de PyeongChang.
« J'ai commencé ma maîtrise il y a deux ans », raconte Jenner. « J'ai décidé de la faire en deux ans à temps partiel pour garder un équilibre avec mon entraînement, mon temps avec l'Inferno de Calgary et mes engagements auprès de l'équipe nationale. J'ai réglé une bonne partie du travail et de ma thèse avant que cette année ne devienne trop mouvementée. »
Jenner détient aussi un baccalauréat ès arts et sciences avec une majeure en administration publique et une mineure en droit et société de l'Université Cornell, où elle a joué son hockey universitaire.
« Ma maîtrise en politique publique se voulait la suite de mon programme de premier cycle. J'ai tellement aimé mes études dans cette matière que j'ai saisi l'occasion d'aller à l'Université de Calgary et je suis ravie d'avoir ce diplôme aujourd'hui », affirme-t-elle.
Au fait, qu'est-ce que la politique publique?
« La politique publique, en somme, c’est l'étude des décisions prises par les administrations publiques et des manières d'améliorer celles-ci », explique Jenner. « J'ai axé mes études sur les relations internationales et la politique étrangère du Canada. »
Aux yeux de Jenner, son éducation comptait pour beaucoup, tant sur la glace qu'à l'extérieur des patinoires. Comme les possibilités de joueur au hockey professionnellement sont restreintes pour les femmes en Amérique du Nord, le hockey universitaire constitue une étape importante pour viser haut.
« Au hockey féminin, l'objectif est de jouer au hockey à l'université, puis d'accéder au programme national. Ça m'a toujours été inculqué, de la 9 e à la 12e année, de travailler à obtenir une place dans une école de la NCAA, et le fait d'avoir de bonnes notes allait me permettre d'y arriver », dit la médaillée olympique des Jeux de 2014. « Ça m'a ouvert des portes dans plusieurs écoles, et je suis convaincue que je n'aurais pas eu le même parcours universitaire si je n'avais pas mis autant d'efforts dans mes études. »
Les parents de Jenner, Dave et Brenda, lui ont aussi transmis une soif d'apprendre dès un jeune âge en lui offrant un milieu qui favorisait son succès à l'école.
« J'étais vraiment chanceuse d'avoir des parents qui travaillaient dans l'enseignement. Ça a toujours été quelque chose d'important dans notre famille », dit-elle. « Ma mère est une spécialiste en alphabétisme chez les jeunes enfants, donc j'ai commencé à lire à un jeune âge. Je ne pense pas avoir tant de mérite pour mes succès scolaires… C'est grâce à mes enseignants et à l'environnement créé par mes parents à la maison. »
Pour Jenner, le hockey est sa plus grande passion, et ses performances sur la glace le prouvent. Elle a disputé plus de 120 matchs dans les trois échelons du programme d'Équipe Canada, elle a été capitaine de l'équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada et elle détient, outre sa médaille d'or olympique, un titre de championnat mondial.
Mais le fait de poursuivre des études dans une matière qu'elle aime lui a permis de conserver un équilibre et de se concentrer davantage sur ses objectifs.
« Mes parents ont toujours insisté sur l'importance d'avoir d'autres passions en plus du hockey. Si tu penses continuellement à ce qui se passe à l'aréna, ça te rend folle », exprime Jenner. « Je crois vraiment à l'équilibre dans la vie. Je pense que d'avoir ces deux volets dans ma vie, soit poursuivre ma maîtrise tout en m'entraînant à temps plein, m'a permis de garder un bon équilibre. »
Jenner a jonglé avec la charge de travail et les échéances de sa maîtrise tout en évoluant comme capitaine de l'Inferno de Calgary dans la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) au cours des deux dernières saisons. Mené par Jenner, l'Inferno a remporté la Coupe Clarkson en 2016 et a atteint la finale au printemps dernier.
Cela dit, elle n'y serait pas parvenue seule. Elle a pu compter sur un appui énorme de ses professeurs, de ses entraîneurs, de ses coéquipières et de sa famille tout au long du processus.
« Ma fiancée, Hayleigh Cudmore, a été ma pierre d'assise. Elle m'a aidé à maintenir un équilibre dans tout ça, et elle est elle-même une très bonne étudiante qui poursuit des études pour devenir avocate. Elle a été une excellente réviseure pour bon nombre de mes travaux », dit Jenner. « Je dois ma passion pour les études à mes parents. Mes entraîneurs m'ont permis de rater des entraînements, et c'est une des réalités dans la LCHF, nous devons aussi gérer les autres aspects de notre vie. J'ai eu la chance d'avoir des entraîneurs avec l'Inferno qui m'appuyaient dans ces démarches. »
Jenner est réaliste. Elle sait qu'il viendra un moment où elle devra mettre de côté le sport qu'elle aime. Lorsque ce jour viendra, son éducation constituera un bon plan pour la vie après le hockey.
« C'était important pour moi de pouvoir travailler à obtenir quelque chose que je pourrais mettre sur mon c.v. afin d'améliorer mes perspectives d'embauche », soutient-elle. « Je voulais aussi m'assurer que ça ne nuirait pas à ma passion, qui est de jouer au hockey et d'aller aux Olympiques. C'était quelque chose qui me convenait à merveille et qui, je l'espère, fera de moi une meilleure candidate pour un emploi futur. »
Ce processus a permis à Jenner d'apprendre à bien se connaître elle-même sur la glace et hors glace.
« J'ai appris que j'avais de meilleurs résultats quand je demeure occupé et que je travaille à l'atteinte de mes buts », dit-elle. « Le fait d'avoir cette autre passion m'a vraiment aidé à préserver un équilibre, à prendre du recul et à rester enthousiaste à l'idée d'aller à l'aréna. »
Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis
Dimanche 10 novembre | 17 h HR | Boise, Idaho | Match no 3
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (10 NOV.)
Le volet américain de la Série de la rivalité prend fin dimanche à Boise; l’équipe nationale féminine du Canada tentera de prendre l’avance avant la dernière étape de la série au Canada en février.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada a créé l’égalité dans la série en remportant un match endiablé au compte de 5-4 en tirs de barrage vendredi soir à West Valley City, Utah. Laura Stacey a obtenu deux buts en temps réglementaire, mais les Canadiennes ont perdu une avance de trois filets en troisième période. Il a fallu que Chloe Primerano joue les héroïnes lors de la cinquième ronde des tirs de barrage grâce à un but sensationnel pour confirmer la victoire des siennes.
À surveiller
C’est de plus en plus évident : Stacey adore être sous les feux de la rampe. La joueuse de Kleinburg, en Ontario, a enfilé l’aiguille deux fois lors du deuxième match, démontrant encore une fois qu’elle sait se montrer à la hauteur dans les grands matchs. Depuis les Jeux olympiques d’hiver de 2022, Stacey a récolté 27 points (14-13—27) en 44 matchs aux Jeux olympiques, aux Mondiaux féminins et à la Série de la rivalité; cela représente près des deux tiers de son total de points en carrière dans près de la moitié de son total de matchs (elle a 44 points en 98 matchs). Le trio de vétéranes formé de Stacey, Blayre Turnbull et Emily Clark a fait preuve de constance dans le clan canadien, ayant obtenu trois des six buts inscrits en temps réglementaire lors des deux premières parties de la série.
Ce sera un match spécial dimanche soir; Hilary Knight, la capitaine des États-Unis, jouera dans son État natal pour la première fois dans l’uniforme de son pays – la ville de Boise est située trois heures à l’ouest de sa ville d’origine de Sun Valley. À 35 ans, Knight continue de produire. Elle a marqué deux fois dans les six dernières minutes vendredi pour aider les États-Unis à combler un déficit de trois buts tard dans la rencontre et forcer la tenue d’une prolongation. Elle a huit points (4-4—8) en huit matchs de la Série de la rivalité au cours des deux dernières saisons. La future membre du Temple de la renommée du hockey se rapproche du plateau des 300 points en carrière avec les États-Unis (elle en a actuellement 276) et détient plusieurs records du Mondial féminin, notamment le plus grand nombre de médailles (14), de buts (65) et de points (111).
Jalon à surveiller
Après avoir marqué un but en désavantage numérique vendredi soir, Marie-Philip Poulin n’a besoin que d’un seul point pour dépasser Danielle Goyette, joueuse d’avant intronisée au Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (219 points).
Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey et Sarah Nurse joueront quant à elles un 99 e match à l’international, ce qui les approche du plateau des 100.
Rétrospective
L'Idaho devient le 19eÉtat différent à accueillir un duel entre le Canada et les États-Unis; les Canadiennes détiennent un avantage de 35-29-1 lors des parties jouées au sud de la frontière.
L’histoire nous dit que la prolongation est souvent nécessaire lors des duels entre ces deux pays aux États-Unis. En 65 matchs depuis 1994, 16 ont nécessité une prolongation, dont sept des 15 derniers. C’est au match pour la médaille d’or du Championnat Pacific Rim 1995 que les deux pays ont croisé le fer en prolongation pour la première fois aux États-Unis; le Canada avait gagné 2-1 en tirs de barrage. Caroline Ouellette a été la première à sceller l’issue d’un match en prolongation lors du match pour la médaille d’or du Mondial féminin 2012.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 106-80-1 (25-20 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 521 Buts pour les États-Unis : 461
Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis
Vendredi 8 novembre | 19 h HR | West Valley City, Utah | Match no 2
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (8 NOV.)
L’équipe nationale féminine du Canada reprend l’action dans la Série de la rivalité après avoir plié l’échine au premier duel contre les États-Unis. Le deuxième acte de la série aura lieu vendredi soir à West Valley City, en banlieue de Salt Lake City.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada a amorcé la série avec un revers de 7-2 contre les États-Unis mercredi soir à San Jose, en Californie. Blayre Turnbull et Sarah Nurse ont marqué à 92 secondes d’intervalle en fin de deuxième période, mais une première période de cinq buts des Américaines a fait la différence. Ann-Renée Desbiens a été solide en remplacement de la gardienne de but partante Kristen Campbell, repoussant 12 des 14 tirs reçus au cours des 40 dernières minutes.
À surveiller
Daryl Watts a emprunté un chemin plutôt unique pour faire ses débuts avec Équipe Canada à San Jose. Après avoir gagné deux médailles d’argent au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF en 2016 et en 2017, la joueuse de Toronto a connu une carrière historique dans les rangs universitaires. En 2018, elle est devenue la première joueuse de première année à remporter le prix Patty-Kazmaier à titre de Joueuse de l’année dans la NCAA avec le Collège de Boston et, en 2021, elle a mis la main sur un titre national avec l’Université du Wisconsin. Watts a signé une entente record avec le Six de Toronto en janvier 2023 et, quelques mois plus tard, elle a gagné le championnat de la PHF avant d’être sélectionnée par Ottawa lors du repêchage inaugural de la LPHF. Elle a terminé la saison au premier rang des buteuses d’Ottawa avant de signer un contrat avec les Sceptres de Toronto. Et maintenant, elle peut dire qu’elle a porté le chandail de l’équipe nationale féminine.
Laila Edwards a été élue Joueuse par excellence du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF sur sa patinoire à Utica, marquant six buts en sept matchs, un sommet dans le tournoi. Elle a également remporté le prix Bob-Allen remis par USA Hockey à la Joueuse de l’année. Mais qui dit nouvelle saison, dit nouveau défi. Edwards est passée d’attaquante à défenseure – lors du premier match mercredi soir, elle a formé un duo avec la vétérane Megan Keller. Elle n’a pas semblé dérangée par ce changement (elle avait patrouillé la ligne bleue au hockey mineur et à l’école secondaire), obtenant deux mentions d’aide dans la victoire.
Jalon à surveiller
Marie-Philip Poulin n’a besoin que d’un seul point pour rejoindre Danielle Goyette, joueuse d’avant intronisée au Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (218 points).
Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Sarah Nurse et Laura Stacey joueront quant à elles un 98 e match à l’international, ce qui les approche du plateau des 100.
Rétrospective
Une page du grand livre d’histoire du hockey est associée à l’aréna où se déroulera ce match. Le Maverik Center a auparavant été connu sous le nom d’E Center. C’est là qu’ont eu lieu les tournois de hockey des Jeux olympiques d'hiver de 2002.
Les partisans et partisanes du pays se souviendront sans doute de la conclusion du tournoi chez les femmes – le 21 février 2002, Jayna Hefford avait inscrit le but de la victoire dans les dernières secondes de la deuxième période, et le Canada avait vaincu les États-Unis 3-2 pour remporter sa première médaille d’or olympique.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 105-80-1 (24-20 en prolongation ou TB) Buts pour le Canada : 516 Buts pour les États-Unis : 457
Aperçu de la Série de la rivalité : Canada c. États-Unis
Mercredi 6 novembre | 19 h HP | San Jose, Californie | Match no 1
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (6 NOV.)
L’équipe nationale féminine du Canada amorce une nouvelle saison mercredi soir contre une nation qu’elle est très habituée d’affronter! L’édition 2024-2025 de la Série de la rivalité se met en branle dans le nord de la Californie.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La dernière fois que les deux équipes rivales de l’Amérique du Nord ont croisé le fer remonte au 14 avril dernier lors du match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York. Après une troisième période endiablée où les Canadiennes et les Américaines ont marqué quatre buts en six minutes, Danielle Serdachny a joué les héroïnes en poussant un retour d’Erin Ambrose dans le filet adverse à 5 min 19 s de la prolongation. Ce but a permis au Canada de l’emporter 6-5 et de mettre la main sur un 13 e titre mondial. Ambrose a terminé la rencontre avec un but et une aide, tandis que Marie-Philip Poulin a démontré encore une fois qu’elle excelle dans les grandes occasions en inscrivant un doublé.
Pour une deuxième année de suite, le Canada a complété le balayage inversé en remportant quatre matchs consécutifs lors de la Série de la rivalité, couronnant le tout le 11 février à St. Paul, dans l’État du Minnesota. Natalie Spooner et Emma Maltais ont chacune récolté deux buts et une aide, Sarah Nurse a ajouté trois aides à sa fiche et les Canadiennes ont signé une victoire convaincante de 6-1 au match n o 7 pour remporter les honneurs de la série.
À surveiller
Tous les yeux seront rivés sur Chloe Primerano. D’abord, l’arrière de 17 ans a dépassé Ambrose pour devenir la meilleure buteuse de l’histoire chez les défenseures de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans lors de la série estivale contre les États-Unis. Aussi, elle devrait jouer un rôle de premier plan au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF en janvier. Mais surtout, lors du premier acte de la Série de la rivalité, elle deviendra la deuxième plus jeune défenseure à jouer pour l’équipe nationale féminine, après Cheryl Pounder lors du Mondial féminin 1994, qui n’avait que deux semaines de moins à l’époque. L’athlète originaire de North Vancouver, en Colombie-Britannique, a été formidable jusqu’ici en tant que joueuse de première année à l’Université du Minnesota, accumulant six points (1-5—6) en 10 matchs pour les Golden Gophers, qui sont au troisième rang du classement.
Les Américaines s’amènent à San Jose avec une formation beaucoup moins expérimentée que celle du Canada; 10 de leurs 27 joueuses évoluent au hockey universitaire cette saison. À la tête de ce groupe, il y a Casey O’Brien, hockeyeuse de cinquième année de l’Université du Wisconsin. Elle trône au sommet des meilleures pointeuses de la NCAA avec 26 points (7-19—26) en 12 matchs pour les Badgers, invaincues et classées en première place. O’Brien, qui a fait ses débuts avec l’équipe nationale lors de la Série de la rivalité l’an dernier, ne faisait pas partie du premier groupe de joueuses nommées à la formation américaine au début du mois d’octobre, mais elle a fait sa place avec l’équipe grâce à un départ canon cette saison.
Jalon à surveiller
Poulin n’a besoin que d’un seul point pour rejoindre Danielle Goyette, attaquante membre du Temple de la renommée du hockey, au quatrième rang des meilleures pointeuses de l’histoire de l’équipe nationale féminine (218 points).
Brianne Jenner n’est qu’à deux buts du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Nurse jouera quant à elle un 97 e match à l’international, ce qui l’approche du plateau des 100.
Rétrospective
Il s’agit de la 186 e rencontre entre le Canada et les États-Unis depuis 1990.
L’historique des duels entre les deux pays favorise le Canada, mais les États-Unis ont un léger avantage pour les affrontements tenus à San Jose, avec trois victoires en cinq parties. Le Canada a signé la victoire la dernière fois que les équipes se sont affrontées au « Shark Tank », en l’emportant 3-1 lors d’une série avant les Jeux olympiques en décembre 2017. Nurse, Poulin et Haley Irwin ont touché la cible.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 105-79-1 (24-20 en prolongarion ou TB) Buts pour le Canada : 514 Buts pour les États-Unis : 450
Dévoilement de la formation de l’équipe nationale féminine pour la première portion de la Série de la rivalité
Un premier affrontement entre Équipe Canada et les États-Unis aura lieu le 6 novembre à San Jose, en Californie
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé le nom des 25 joueuses qui porteront l’unifolié au sein de l’équipe nationale féminine du Canada lors des trois premières rencontres de la Série de la rivalité 2024-2025, qui s’amorcera le 6 novembre à San Jose, en Californie.
Trois gardiennes de but, huit défenseures et quatorze avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF) et la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué aux sélections.
« Nous ne sommes qu’à six mois du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, et ces trois premiers matchs vont nous donner un bon aperçu de notre profondeur, a expliqué Kingsbury. On parle de deux équipes qui se connaissent très bien, mais cela ne nous empêche pas de poursuivre le travail entamé lors du camp de septembre. Il s’agit de bien évaluer notre équipe, dès maintenant et tout au long de la saison. »
La liste de joueuses en comprend 21 qui ont remporté la 13e médaille d’or du Canada lors du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF (Ambrose, Bell, Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, J. Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Maschmeyer, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Turnbull).
Chloe Primerano (North Vancouver, BC/Université du Minnesota, WCHA) et Daryl Watts (Toronto, ON/Toronto, LPHF) en seront à leurs débuts au sein de l’équipe nationale féminine.
C’est dans les Maritimes que la Série de la rivalité se conclura en février prochain. L’avant-dernier duel sera disputé le jeudi 6 février à 19 h HA au Scotiabank Centre, domicile des Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Les équipes se rendront ensuite à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, et croiseront le fer à la Credit Union Place, domicile des Western Capitals de Summerside dans la Ligue de hockey des Maritimes (MHL), le samedi 8 février à 19 h HA.
Hockey Canada, en partenariat avec ses 13 membres, annoncera des initiatives locales pour ces deux affrontements en sol canadien, l’objectif pour l’équipe nationale féminine du Canada étant de multiplier les interactions dans les deux communautés et d’y laisser un legs durable à la prochaine génération.
TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront chacun des cinq matchs de la Série de la rivalité; veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.
Le Canada a remporté les deux dernières éditions de la Série de la rivalité, gagnant les quatre dernières parties en 2023 et en 2024 pour s’assurer de la victoire lors des deux années. Les
Canadiennes détiennent l’avantage 15-13 sur les Américaines depuis la création de la Série de la rivalité en 2018-2019.
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Quarante-huit joueuses invitées au camp de septembre de l’équipe nationale féminine, présenté par BFL CANADA
Vingt et une championnes du monde parmi le groupe de joueuses qui commenceront la saison 2024-2025 à Thorold
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a dévoilé le nom de 48 des meilleures hockeyeuses au pays qui participeront au camp de septembre de l’équipe nationale féminine, présenté par BFL CANADA, du 9 au 15 septembre au Canada Games Park de Thorold, en Ontario.
Six gardiennes de but, 16 défenseures et 26 avants ont été choisies par la directrice générale Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, QC/Toronto, LPHF), la première responsable du développement des joueuses et du dépistage Cherie Piper (Scarborough, ON) et l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, NS/Toronto, LPHF). Les entraîneuses adjointes Kori Cheverie (New Glasgow, NS/Montréal, LPHF), Caroline Ouellette (Montréal, QC/Université Concordia, RSEQ) et Britni Smith (Port Perry, ON/Université de Syracuse, CHA), de même que le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, AB/Toronto, LPHF), ont aussi contribué à la sélection.
« Il s’agit d’une occasion en or d’évaluer la profondeur de notre groupe de joueuses et de donner le ton en vue de la prochaine saison, a mentionné Kingsbury. Nous continuerons aussi à progresser et à forger notre identité collective au fil de notre préparation pour la Série de la rivalité jusqu’au prochain Championnat mondial féminin de l’IIHF qui sera présenté en avril en Tchéquie. »
La liste de joueuses en comprend 21 qui ont remporté la 13e médaille d’or du Canada au Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF (Ambrose, Bell, Bourbonnais, Campbell, Clark, Desbiens, Fast, Fillier, J. Gosling, N. Gosling, Jenner, Larocque, Maltais, Nurse, O’Neill, Poulin, Rattray, Serdachny, Shelton, Stacey, Turnbull).
Sept joueuses en seront à leur premier camp avec l'équipe nationale féminine (Amos, Cooper, Kraemer, Pais, Primerano, Watts, Woods).
Les athlètes seront divisées en deux équipes, soit les Rouges et les Blancs, et participeront à des entraînements, à des évaluations de la forme physique, ainsi qu’à deux matchs intraéquipes.
L’Université Brock accueillera les matchs intraéquipes entre les Rouges et les Blancs du 12 et du 14 septembre au Canada Games Park. Cliquez ici pour acheter vos billets. Les membres des médias qui souhaitent assister au camp doivent faire une demande d’accréditation ICI.
Hockey Canada a aussi annoncé le personnel de soutien qui travaillera avec l’équipe nationale féminine durant la saison 2024-2025 :
- L’entraîneur vidéo Andrew Boucher (Timmins, ON)
- La préparatrice physique Vicki Bendus (Wasaga Beach, ON/Montréal, LPHF)
- Les responsables de l'équipement Alana Goulden (Aurora, ON/Toronto, LPHF) et Blair Smook (Airdrie, AB)
- La médecin de l'équipe DreLaura Bennion (Vancouver, BC)
- Les thérapeutes Christine Atkins (Fort Macleod, AB) et Danielle McNally (Wolfville, NS)
- La massothérapeute Meagan Cowell (London, ON)
- La conseillère en performance mentale Sommer Christie (Montréal, QC)
- Le premier responsable des activités hockey Dylan Rockwell (Calgary, AB)
- La responsable des activités hockey Savannah Newton (Halifax, NS)
- La coordonnatrice des activités hockey Cassidy Wait (North Vancouver, BC)
- La responsable des relations avec les médias Esther Madziya (Lethbridge, AB)
Cliquez ici pour la liste complète du personnel de soutien au camp.
Après le camp de septembre, les joueuses se prépareront en vue de leur saison dans la LPHF et au hockey universitaire avant l’annonce de la formation qui prendra part à la première compétition internationale de l’année dans le cadre de la Série de la rivalité 2024-2025, qui commencera le 6 novembre à San Jose, en Californie.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X et Instagram.
Annonce de l’horaire 2024-2025 de la Série de la rivalité
La série de cinq matchs fera escale au Canada à Halifax et à Summerside
CALGARY, Alberta– Hockey Canada, en partenariat avec USA Hockey, a annoncé le retour de la Série de la rivalité opposant l’équipe nationale féminine du Canada aux États-Unis pour la saison 2024-2025. Deux affrontements sont prévus au Canada atlantique.
Au total, cinq matchs sont au programme de la Série de la rivalité 2024-2025, dont un en Nouvelle-Écosse et un à l’Île-du-Prince-Édouard en février. Le premier arrêt au nord de la frontière se fera le jeudi 6 février à 19 h HA au Scotiabank Centre, domicile des Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Les équipes se rendront ensuite à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, et croiseront le fer à la Credit Union Place, domicile des Western Capitals de Summerside dans la Ligue de hockey des Maritimes (MHL), le samedi 8 février à 19 h HA.
« Nous avons le grand plaisir de travailler une fois de plus en collaboration avec USA Hockey pour la présentation de la Série de la rivalité, et d’offrir à l’élite du hockey féminin au Canada et aux États-Unis l’occasion de montrer toute l’étendue de son talent à Halifax et à Summerside », a commenté Katherine Henderson (Thunder Bay, ON), présidente et chef de la direction à Hockey Canada. « La série s’est établie, depuis 2018, comme un événement à ne pas manquer pour l’ensemble des amateurs et amatrices aux quatre coins du pays, et joue un rôle déterminant pour l’essor du hockey féminin partout en Amérique du Nord. Nous sommes heureux de présenter cinq duels qui s’annoncent encore une fois des plus enlevants, et nous nous réjouissons à l’idée de laisser un legs durable en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. »
« Halifax et Summerside ont prouvé qu’elles étaient des hôtes dignes des plus grands tournois internationaux, et il ne fait aucun doute dans notre esprit que les deux communautés saisiront cette occasion d’accueillir et d’encourager les meilleures joueuses canadiennes et américaines dans le cadre de la Série de la rivalité en février 2025 », a déclaré D’Arcy Hutcheson (Barrie, ON) , directrice des événements à Hockey Canada. « La Série de la rivalité est devenue l’un des événements de hockey international les plus appréciés. Parions que les deux équipes auront beaucoup de plaisir à s’affronter devant des foules passionnées dans ces deux merveilleuses communautés canadiennes. »
Les billets pour les matchs à Halifax et à Summerside seront mis en vente à une date ultérieure au HockeyCanada.ca/Billets .
Hockey Canada et ses membres dévoileront prochainement des activités locales qui précéderont les affrontements de la Série de la rivalité dans les deux communautés hôtes canadiennes. Ces initiatives seront l’occasion pour la prochaine génération d’interagir avec les membres de l’équipe nationale féminine du Canada.
« La Série de la rivalité est un événement formidable autant pour les joueuses que pour les amateurs et amatrices, et je sais à quel point un événement de ce genre peut avoir un impact sur les jeunes partout au pays », a souligné l’avant d’Équipe Canada Blayre Turnbull (Stellarton, NS/Toronto, LPHF) . « Je suis ravie que les gens dans les Maritimes aient l’occasion d’assister à ces deux matchs et de venir encourager Équipe Canada la saison prochaine. On ne rate jamais l’occasion d’appuyer l’équipe nationale sur la côte Est, et je m’attends donc à une ambiance du tonnerre là-bas. Ce sera particulièrement spécial pour moi, puisque je suis originaire de la Nouvelle-Écosse et que j’ai grandi tout près de ces deux merveilleuses communautés. »
La série s’amorcera a vec trois duels aux États-Unis en novembre. Le coup d’envoi sera donné au Tech CU Arena de San Jose, en Californie, le mercredi 6 novembre à 19 h HP. Le volet américain de la Série de la rivalité se poursuivra au Maverik Center de West Valley City, dans l’Utah, le vendredi 8 novembre à 19 h HP, et se conclura le à l’Idaho Central Arena de Boise, en Idaho, le dimanche 10 novembre à 17 h HR.
TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les cinq rencontres de la Série de la rivalité. Veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.
La saison dernière, la Série de la rivalité s’est conclue de façon enlevante pour une deuxième année de suite, l’équipe nationale féminine du Canada s’imposant lors de quatre parties consécutives pour remporter les grands honneurs en sept matchs. Les duels à Kitchener, à Sarnia et à Regina avaient été présentés à guichets fermés. L’assistance moyenne lors des rencontres tenues au nord de la frontière dans ces trois villes ainsi qu’à Saskatoon avait atteint 6 200 personnes par match. Ottawa, Kingston, Kelowna et Trois-Rivières ont également accueilli un match de la Série de la rivalité au cours des deux dernières saisons, faisant salle comble dans chacun des cas.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez consulter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook , X et Instagram .
Dans mes propres mots : Emerance Maschmeyer
La gardienne de l’équipe nationale féminine se confie sur sa vie avec sa partenaire Geneviève Lacasse, la fondation d’une famille, son rôle de pionnière dans la LPHF et l’importance d’être soi-même
Geneviève et moi avions décidé de ne pas faire de coming out officiel. Nous avions plutôt simplement choisi de publier des photos de notre mariage en juillet dernier. Nos proches – les personnes les plus importantes dans nos vies – étaient déjà au courant de notre relation.
Nous étions sceptiques à l’idée d’en faire une grosse histoire d’affirmation. Nous avons pensé que publier des photos de notre mariage serait une façon amusante de dire : « C’est nous. Nous sommes maintenant mariées ». Comme n’importe qui le ferait. Nous étions rendues là. Nous voulions le dire, sans peur. La vague d’amour et de soutien qui a suivi notre publication était si grande, et ça a été très inspirant d’en constater l’impact.
Nous avons une plateforme et une influence. Plusieurs suivent nos aventures. Les personnes qui sont derrière nous sans hésitation, nous les voulons dans nos vies. Nous tenons à maintenir un lien avec elles. Pour les autres, ce n’est pas plus grave que ça.
Nous savions que notre dévoilement pourrait avoir une influence. Une influence positive. Nous espérions pouvoir aider d’autres personnes qui vivent une situation similaire. Je crois qu’on avait le courage, à notre âge, d’aller de l’avant pour raconter notre histoire. Nous avons tout le soutien dont nous avons besoin. Après coup, pour nous, la question était de savoir comment nous pouvions aider les autres maintenant.
Annoncer publiquement notre relation nous a libérées d’un énorme poids qui, sans qu’on en soit conscientes, pesait sur nos épaules. Aujourd’hui, je sens vraiment que nous sommes ouvertes à l’idée d’engager des conversations à propos de notre relation. Nous n’avons pas peur d’être nous-mêmes. Tout ça a été une aventure gratifiante pour nous. Ça fait seulement un an que nous avons officialisé notre union, et nous nous amusons tellement depuis. Nous sommes un couple. Et les gens le savent.
Geneviève et moi avons commencé à nous fréquenter en 2015. Ça n’a pas été trop long avant que je parle à ma sœur de notre relation. Geneviève était la première femme dans ma vie. Donc, avant de l’annoncer à toute ma famille, je voulais m’assurer que notre couple soit solide. C’est ce que j’aurais fait pour n’importe quelle relation.
J’étudiais à Harvard à ce moment. Mes coéquipières et amis à l’école l’ont su assez rapidement. Je voulais le dire à ma famille, mais je voulais l’annoncer en personne. Je ne tenais pas à en faire toute une histoire. Mais je sais bien aussi que, encore à ce jour dans notre société, une personne est hétérosexuelle jusqu’à preuve du contraire. Il faut faire un coming out, raconter son histoire. Je voulais l’annoncer de la façon la plus normale possible, mais je me devais d’avoir des conversations en personne avec ma famille aussi.
Un an après le début de notre fréquentation, j’ai commencé à en parler. Je l’ai dit à mes parents, un à la fois. J’ai fait le tour de ma famille, qui est nombreuse, donc des conversations, il y en a eu beaucoup! J’étais jeune (j’avais 20 ans), donc je ressentais pas mal de nervosité, mais mes proches m’ont manifesté un si grand soutien. J’ai retenu de chacune de mes discussions que ma famille était là pour moi et qu’elle allait m’aimer coûte que coûte. Je sais que ce n’est pas tout le monde qui a cette chance, mais je suis vraiment bénie des dieux d’avoir une famille qui me soutient quoi qu’il arrive. Tout le monde était juste heureux que je sois en amour.
Nous avons hésité à en parler publiquement, mais ça n’avait rien à voir avec notre orientation sexuelle. C’était plus en raison de notre implication avec l’équipe nationale féminine. Nous n’étions pas vraiment friandes à l’idée que les nouvelles autour de nous soient à propos de notre relation ou de notre orientation. Nous voulions qu’elles portent sur le hockey et nos performances.
C’est assurément un défi lorsqu’on pratique la même profession que sa partenaire. Au début, nous avons convenu que, à plus d’un égard, notre relation devait primer sur le reste. Mais il nous fallait aussi réserver une place de choix à notre carrière au hockey. Non pas d’une manière égoïste, mais plutôt… Si tu fais tout ce que tu peux pour être sélectionnée à une équipe et que tu es disposée à jouer, et que je fais tout ce que je peux pour être sélectionnée à une équipe et que je suis disposée à jouer, et bien notre couple ne fait pas partie de l’équation dans ce cas. Ce sont des facteurs externes qui décideront de notre sort… le personnel entraîneur et de dépistage.
Nous étions ensemble dans cette même aventure. Sur le plan individuel, nous ne ménagions pas les efforts et faisions tout notre possible pour arriver à nos fins. Mais une fois une décision rendue, il n’y avait aucune rancœur entre nous. Nous pouvions éprouver de l’empathie si l’une s’était démarquée par rapport à l’autre, mais en fin de compte, si l’une d’entre nous était désignée pour défendre la cage, nous étions là pour nous épauler.
Nous avons eu quelques obstacles en cours de route. Je n’ai pas été choisie pour les Jeux olympiques de 2018. Elle, oui. Le contraire s’est produit pour les Jeux de 2022. J’étais de l’aventure, mais pas elle. Ça nous a donné de la très belle matière pour apprendre de notre relation. La première fois, quand c’est moi qui ai subi le couperet, nous n’avions pas vraiment les aptitudes pour bien réagir. Je caressais ce grand rêve de jouer aux Jeux olympiques. Alors, que dire à sa partenaire, à celle qui y va, ou à celle qui n’y va pas? C’était une situation complexe à gérer pour nous. Nous nous soutenions mutuellement, alors nous avons senti qu’il valait mieux nous abstenir de parler de hockey. Pour le bien de notre couple.
La deuxième fois, pour les Jeux de Beijing, nous avons appris comment en parler. Nous avons appris à dialoguer dans des circonstances périlleuses. À nous ouvrir franchement à l’autre. Il aurait été préférable que ces situations ne se produisent jamais, mais en fait, elles ont contribué à solidifier notre relation. Nous avons acquis les aptitudes pour bien nous épauler l’une l’autre à travers les tempêtes et communiquer de la bonne façon. Nous avons pris conscience de l’importance de toujours faire mieux dans ces moments.
Au début de l’année 2023, quelques mois après notre mariage, nous avons appris que nous allions avoir un enfant. Par chance, nous avons des amies qui avaient déjà suivi un traitement de fertilité. Nous avons pu leur poser une tonne de questions. Faire plusieurs recherches sur le sujet. Nous vivions au Québec, et heureusement, des mesures financières sont en place pour aider. Et la fécondation s’est faite assez rapidement. Nous en sommes très reconnaissantes.
Ça a été une belle expérience. Nous sommes très heureuses de fonder notre famille et d’accueillir notre petit garçon. Nous attendons ce moment depuis si longtemps. Étant donné nos carrières sur la glace, ce n’était pas une possibilité, surtout sans les salaires et la sécurité financière d’une ligue professionnelle. Mais aujourd’hui, je joue dans la LPHF, et Geneviève occupe un emploi stable à titre de responsable des commandites et des ventes de la ligue. Il y a longtemps que nous avions goûté à une telle sécurité et stabilité. Nous sommes emballées de fonder notre famille.
Nous souhaitons que notre garçon grandisse auprès de femmes fortes. Et nous sommes certaines qu’il sera un être respectueux des femmes et que lorsqu’il verra des athlètes féminines, il ne verra que des athlètes tout court.
Le dévoilement du sexe de notre bébé est un souvenir récent qui me revienten mémoire constamment! J’étais assise dans l’autobus avec Emily Clark lors d’un voyage cette année, et nous nous sommes mises à discuter de la façon dont nous pourrions l’annoncer Geneviève et moi. Des idées ont germé. Puis, nous avons réalisé qu’une course à obstacles avec l’équipe pourrait être très amusante. Nous sommes passés d’un duel Clark contre Jenner, à un duel Équipe gars contre Équipe fille.
Geneviève et moi, nous voulions vivre l’effet de surprise, donc nous avons donné aux autres membres de l’équipe le lien vers la confirmation du sexe de notre bébé. Un jour, après un entraînement, Clarky et Jenner ont expliqué le déroulement de la course. Tout a si bien fonctionné!
La dernière année a été un vrai tourbillon. Le mariage, l’annonce de la création de la LPHF, ma signature avec Ottawa, la nouvelle de notre enfant, le lancement de la ligue, la conquête d’un autre championnat… c’est difficile de croire que tout cela s’est passé dans les 11 derniers mois seulement.
C’est tellement incroyable, l’élan que nous donne la LPHF, l’appui des partisans et partisanes, le soutien de partout, les investissements et la visibilité. Et la croissance que nous avons connue à notre première saison seulement. Mais la fierté que j’ai ressentie chaque fois que j’ai sauté sur la glace avec mes coéquipières à Ottawa cette saison… je n’ai pas de mots pour décrire à quel point c’est spécial.
Évidemment, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’équité et la parité, mais nous avons fait quelques pas de géant au cours des dernières années. Même à l’échelle locale, il y a un effet d’entraînement généré par la LPHF pour que les femmes s’initient au sport et continuent de le pratiquer.
À nos matchs, je vois des jeunes (pas seulement des petites filles, mais aussi des petits garçons) qui nous perçoivent simplement comme des athlètes qui pratiquent le hockey. Ces jeunes ne nous considèrent pas comme des joueuses de hockey féminin. Garçons et filles voient simplement leur avant ou cerbère modèle. On n’entend pas : « Tu es ma gardienne de but favorite… au hockey féminin. » C’est fantastique de voir l’évolution de l’état d’esprit. Et il y a tant de jalons à venir.
Puisque c’est le Mois de la fierté, un événement qui a une grande signification pour moi, je voulais conclure sur ce sujet.
Individuellement, tout le monde peut faire une introspection et trouver des pistes d’amélioration. Je pense que souvent, des présomptions sont faites lorsque deux personnes se rencontrent pour la première fois. Mais nous pouvons faire mieux en laissant l’autre raconter son histoire au lieu de l’étiqueter en lui disant : « Tu es ceci ou tu es cela. » Il peut être intimidant d’être soi-même. Les idées préconçues sont un frein.
Malheureusement, il y aura toujours de la haine sur Internet. À l’ère des médias sociaux, c’est inévitable. Mais je pense qu’autant que possible, nous devons nous accrocher à l’amour et au soutien, et veiller à ce que les voix bienveillantes, aimantes et encourageantes l’emportent sur les voix négatives.
En tant que personne en couple avec une personne du même sexe, je suis parfois un peu timide ou hésitante de montrer la vraie version de moi-même. Mais aux personnes de notre communauté, je dis : soyez aussi braves que possible. Soyez vous-mêmes. Si vous participez aux conversations et que vous laissez aller votre vraie personnalité, les mentalités commenceront à changer lentement. Une personne à la fois.
Nous avançons dans la bonne direction. Et c’est ensemble que nous continuerons de le faire.
Aperçu du Mondial masculin des M18 : Canada c. Suède
Jeudi 25 avril | 12 h HE | Vantaa, Finlande | Ronde préliminaire
Le Championnat mondial des M18 2024 de l’IIHF débute jeudi en Finlande, et l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans du Canada affronte la Suède en ronde préliminaire au Trio Areena de Vantaa.
Dernier match de chaque équipe
Les Canadiens ont joué leur dernier duel préparatoire mardi, une victoire de 4-3 en prolongation contre la Norvège à Vantaa. Matthew Schaefer a inscrit le but gagnant à 2 min 18 s de la prolongation pour l’unifolié, qui a vu les Norvégiens marquer deux fois en cinq secondes au milieu de la troisième période pour rattraper une avance de deux buts en faveur de la délégation canadienne. Schaefer a terminé la rencontre avec une récolte d’un but et une aide, tout comme Ryder Ritchie.
Les Suédois ont conclu leur calendrier préparatoire lundi. Leo Sahlin Wallenius a touché la cible à deux reprises, et Love Härenstam a bloqué 26 tirs pour signer un jeu blanc de 4-0 aux dépens de la Lettonie à Vierumäki. Jack Berglund et Melvin Fernström ont été les autres buteurs pour la Suède, et Alexander Zetterberg a récolté deux mentions d’aide.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les nations rivales ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial masculin des M18 il y a un an. Les Suédois l’avaient emporté 7-2 en route vers la médaille d’argent. Macklin Celebrini et Angus MacDonell avaient fait mouche au premier tiers pour les Canadiens, mais une deuxième période de quatre buts pour les Suédois s’est révélée déterminante.
À surveiller
Ce n’est pas la première fois que Porter Martone porte le chandail à la feuille d’érable. En effet, au cours des 17 derniers mois, le capitaine du Canada a participé au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, au Championnat mondial des M18 de l’IIHF (à titre de joueur surclassé) et à la Coupe Hlinka-Gretzky, y récoltant respectivement l’argent, le bronze et l’or ainsi qu’une fiche de 12 buts et 23 points en 19 matchs. L’avant des Steelheads de Mississauga, qui a inscrit 71 points (33-38—71) à sa deuxième saison dans l’OHL, est un nom à surveiller au repêchage 2025 de la LNH (il n’est pas admissible cette année puisqu’il est né le 25 octobre).
Sahlin Wallenius était le deuxième Suédois au classement final du Bureau central de dépistage de la LNH en prévision du repêchage 2024 de la ligue, pointant au septième rang des patineurs répertoriés à l’international. Il a obtenu une moyenne de près d’un point par match à la défensive de l’équipe des M20 des Växjö Lakers cette saison (11-31—42 en 43 parties jouées). Lunis Eriksson a lui aussi attiré l’attention du Bureau central de dépistage, qui le classe dixième parmi les patineurs de l’étranger. Il a passé la majeure partie de la saison chez les professionnels au sein des Djurgårdens IF, inscrivant 11 points (3-8—11) en 29 rencontres dans la HockeyAllsvenskan.
Rétrospective
Les deux pays sont pratiquement au coude à coude dans l’histoire du Championnat mondial des M18 de l’IIHF. Les Canadiens ont un mince avantage, ayant remporté 11 duels contre 10 pour les Suédois.
Parmi les victoires les plus récentes, citons celles de l’édition 2021 au Texas. Shane Wright avait inscrit un tour du chapeau et Brandt Clarke avait ajouté deux buts et deux aides dans un gain de 12-1 en ronde préliminaire, tandis que Connor Bedard avait obtenu trois buts et Wright, un but et trois aides, dans un triomphe de 8-1 en demi-finale .
Fiche de tous les temps : le Canada mène 11-10 (1-1 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 83 Buts pour la Suède : 67
Aperçu du Mondial féminin : Canada c. États-Unis
Dimanche 14 avril | 17 h HE | Utica, New York | Match pour la médaille d’or
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (14 AVRIL) Ça y est. L’équipe nationale féminine du Canada n’est plus qu’à une victoire d’ajouter un 13e titre à sa fiche record de 12 médailles d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF et affronte l’équipe hôte des États-Unis en finale dimanche soir.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a pris les choses en main en demi-finale, blanchissant la Tchéquie 4-0 pour confirmer sa place au match pour la médaille d’or. Laura Stacey a mis la table pour Blayre Turnbull et Jocelyne Larocque en première période. Emily Clark et Sarah Fillier ont été les autres buteuses chez les Canadiennes. Ann-Renée Desbiens a fait 9 arrêts, tandis que le Canada a dirigé 47 tirs vers la cerbère tchèque Klara Peslarova.
Les Américaines s’amènent au match pour l’or avec une fiche parfaite, fortes d’un jeu blanc de 5-0 aux dépens de la Finlande en demi-finale. L’avant de l’Université du Wisconsin, Laila Edwards, a réussi un tour du chapeau, tandis que Hannah Bilka et Savannah Harmon ont également trouvé le fond du filet. La Finlandaise Sanni Ahola a réalisé 50 arrêts, et Aerin Frankel a bloqué 15 tirs dans une cause gagnante en demi-finale.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les rivales nord-américaines ont croisé le fer lundi dernier dans ce qui fut peut-être le meilleur affrontement en ronde préliminaire, un match très serré dans lequel les Canadiennes se sont inclinées 1-0 en prolongation. Ann-Renée Desbiens a offert une performance sensationnelle de 29 arrêts, mais les siennes n’ont pas su déjouer Aerin Frankel. Ce n’est que la troisième fois en 184 rencontres que le Canada et les États-Unis ont joué 60 minutes sans parvenir à trouver le fond du filet – les deux autres fois, c’était au match pour l’or du Mondial féminin, en 2005 et en 2016.
À surveiller
Alors que des noms comme Poulin, Nurse, Spooner et Fast font les manchettes, Jocelyne Larocque, originaire de Ste. Anne, au Manitoba, continue de vaquer tranquillement et efficacement à ses occupations, prête pour une 10e participation à un match pour la médaille d’or du Mondial féminin. La défenseure, qui figure parmi les 10 joueuses les plus âgées de la délégation canadienne (elle avait 35 ans, 10 mois et 17 jours en lever de rideau du tournoi), est la représentante du Canada qui a obtenu le plus de temps de glace (22 min 21 s par match) et présente le meilleur différentiel du tournoi, soit +15. Elle a aussi inscrit un but et quatre mentions d’aide en six matchs.
Pour que le Canada ait du succès aujourd’hui, il devra résoudre l’énigme Frankel. La gardienne de but a réalisé une performance record pour les États-Unis, n’accordant que trois buts en cinq matchs, avec une moyenne de buts alloués de 0,59 et un pourcentage d’arrêts de 0,962. Grâce à son match parfait en demi-finale, la cerbère de 24 ans a établi le record du plus grand nombre de jeux blancs en une même édition du Mondial féminin, avec quatre.
Rétrospective Ce sera la 22e fois que le Canada et les États-Unis s’affrontent pour l’or au Mondial féminin, et le Canada détient un avantage de 12-9 dans les 21 premières rencontres. Sans surprise, les duels entre les deux nations semblent toujours chaudement disputés lorsqu’un titre mondial est à l’enjeu.
Si les Américaines l’ont emporté 6-3 l’an dernier, le match était encore à égalité avec quatre minutes à jouer, et sept des huit affrontements précédents pour la médaille d’or se sont soldés par un écart d’un but. La seule exception, en 2015, est un duel qui s’est terminé avec un écart de deux buts. Sur ces huit matchs, cinq se sont tranchés en prolongation – en 2011, 2012, 2016, 2017 et 2021.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 104-79-1 (23-20 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 508 Buts pour les États-Unis : 445
Aperçu du Mondial féminin : Canada c. Tchéquie
Samedi 13 avril | 19 h HE | Utica, New York | Demi-finale
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (13 AVRIL) L’équipe nationale féminine du Canada est maintenant au sein du carré d’as du Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF. Samedi soir, en demi-finale à Utica, elle croisera le fer avec la Tchéquie dans l’espoir de passer au match pour la médaille d’or.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a décroché son billet pour les demi-finales après avoir battu la Suède 5-1 en quart de finale jeudi. Renata Fast a inscrit un doublé, marquant le premier but du match en première période et un but d’assurance au deuxième tiers, tandis que Laura Stacey, Natalie Spooner et Jaime Bourbonnais ont été les autres buteuses. Comme Fast, Jocelyne Larocque a récolté deux points en participant à deux buts. Emerance Maschmeyer a repoussé 17 des 18 tirs dirigés vers elle.
La Tchéquie a assuré sa place en demi-finale grâce à Daniela Pejsova, qui a dirigé un tir du point d’appui dans la circulation lourde pour inscrire le seul but de la rencontre avec 7 min 6 s à jouer, aidant la Tchéquie à vaincre l’Allemagne 1-0. Klara Peslarova a arrêté les 24 tirs des Allemandes, signant ainsi son deuxième jeu blanc du tournoi.
Dernière rencontre entre les deux équipes
En ronde préliminaire dimanche dernier, Kristin O’Neill a inscrit deux buts et une aide, Sarah Nurse a accumulé deux aides et Ann-Renée Desbiens a réalisé 13 arrêts dans un gain par jeu blanc de 5-0 du Canada aux dépens de la Tchéquie. À surveiller
Bien sûr, le tandem Desbiens-Maschmeyer a attiré l’attention. Après tout, les deux ont maintenu un pourcentage d’arrêts combiné de 0,973 en cinq parties. Mais jetons un regard sur le bas de la formation en attaque. Pendant que le premier trio n’a marqué que deux buts (dont un dans un filet désert), la quatrième unité avec O’Neill au centre et Danielle Serdachny et Julia Gosling aux ailes a été sensationnelle (O’Neill est la meilleure pointeuse du Canada). Le troisième trio de Stacey, Blayre Turnbull et Emily Clark a marqué le but de la victoire en quart de finale. Mais ne pensez pas que les gros canons de l’équipe vont se tenir tranquilles; l’an dernier, en demi-finale Sarah Fillier a inscrit un tour du chapeau lors de la victoire contre la Suisse.
Natálie Mlýnková est en feu dans le clan tchèque. La joueuse de 22 ans est à égalité au deuxième rang des meilleures buteuses de la compétition avec quatre buts et à égalité au deuxième échelon des meilleures pointeuses avec six points. Seules des joueuses américaines la devancent dans le classement des pointeuses. Vous aimez les jeux-questionnaires? Anezka Cabelova, Tereza Plosova et Adela Sapovalivova pourraient écrire une page d’histoire en gagnant une médaille à Utica; Marie-Philip Poulin (Canada, 2009), Susanna Tapani (Finlande, 2011), de même que Nelli Laitnen et Viivi Vainikka (Finlande, 2019) sont les seules qui ont gagné une médaille au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF et au Championnat mondial féminin de l’IIHF lors de la même saison. Rétrospective L’historique entre ces deux équipes est très mince. Elles se sont affrontées seulement deux fois - l’année dernière à Brampton et la fin de semaine passée à Utica.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 2-0-0 Buts pour le Canada : 10 Buts pour la Tchéquie : 1
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738
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