haley irwin action

Au bout de soi-même

Le parcours vers une troisième participation aux Olympiques a été particulier pour Haley Irwin, qui a été mise à l'épreuve tant physiquement que mentalement

Jason La Rose
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31 décembre 2017
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Personne n'a dit qu'il était facile d'être une athlète olympique.

On ne s'attendrait pas à ce que ça le soit. Être une athlète olympique signifie faire partie de l'élite –il s'agit du travail d'une vie qui aboutit à une occasion de se mettre en valeur et de représenter son pays sur la plus grande scène sportive au monde.

Inutile de rappeler à Haley Irwin ce que signifie une telle occasion. La joueuse originaire de Thunder Bay, en Ontario, a déjà suivi ce parcours, et ses efforts ont été récompensés par deux médailles d’or olympiques.

Pourtant, c'était différent cette fois.

Le résultat final demeure peut-être le même – Irwin est l'une des 23 Canadiennes qui tenteront de donner à leur équipe une cinquième médaille d’or de suite en Corée du Sud au mois de février – mais son parcours pour obtenir cette occasion a compté autant de rebondissements que ceux du reste de son équipe mis ensemble.

« Quand je pense à tout ce que j'ai vécu – par moments, je voulais abandonner, je ne voulais plus continuer et je ne pensais pas que j'étais capable de le faire – cette fois-ci est spéciale », dit-elle. « Les autres fois l'étaient aussi, mais ce parcours-ci m'a fait découvrir exactement qui j'étais. »

Irwin, qui joue un rôle de vétérante sur la glace et dans le vestiaire, a eu de la difficulté à demeurer en santé après les Jeux de Sotchi.

Elle a perdu près de deux ans en raison de blessures à long terme – Irwin a vu 674 jours s'écouler entre ses présences au sein de l'équipe nationale féminine du Canada – avant de revenir au programme national tôt au début de la saison 2016-2017.

Ses performances sur la glace lui ont permis de se joindre à la formation d'Équipe Canada à nouveau, de prendre part pour une cinquième fois au Championnat mondial féminin de l'IIHF et d'être invitée à sa troisième centralisation olympique.

Mais une fois arrivée à Calgary, le regard tourné vers PyeongChang, Irwin a encore une fois succombé à une blessure qui l'a tenue à l'écart pendant un mois et qui a testé ses limites tant sur le plan physique que mental.

« J'ai l'impression que, avec tout ce que j'avais vécu, c'était plus stressant », raconte-t-elle. « J'ai fini par regarder trop loin en avant cette fois et je me suis souciée de choses sur lesquelles je n'avais aucun contrôle. J'ai donc dû travailler fort sur l'aspect mental de mon cheminement et prendre le temps d'apprécier chaque journée. »

« Je n'étais pas sur la glace, mais dans mon cas, c'était une question de retrouver la santé avant de songer à mes performances. Ça ne donnait rien de m'en faire avant ça, parce que je ne pouvais pas être sur la glace. »

Elle a pu chausser ses patins à temps pour la Coupe des 4 nations à Tampa, en Floride, et elle a été en mesure de prendre part à quatre des six matchs contre les Américaines en préparation des Olympiques (dont son 100 e match international le 6 décembre à Winnipeg), confirmant par le fait même son poste au sein de la formation olympique.

Les hauts et les bas de sa centralisation ont permis à Irwin d'avoir un nouveau regard sur le hockey et le caractère parfois éphémère des succès individuels. Elle connaît l'importance d'encadrer la nouvelle génération et de préparer celle-ci aux événements à venir en Corée et par la suite.

« J'ai ce bagage, donc pour les jeunes joueuses qui arrivent, je peux leur donner un coup de main, les prendre sous mon aile et leur venir en aide de toutes les manières possibles, parce que, en bout de compte, ce sera bénéfique pour tout le groupe », explique-t-elle. « Nous avons beaucoup de jeunes recrues qui en sont à leur première expérience, et elles sont des joueuses de hockey talentueuses. Donc, si nous pouvons aider à les guider, tant sur la glace qu'à l'extérieur des patinoires, je pense que ça fera de nous une meilleure équipe de hockey. »

Maintenant que le stress du processus de sélection est derrière elle, Irwin peut désormais se tourner vers l'avant, tout comme le reste de la formation canadienne. Il reste un peu plus d'un mois avant le départ d'Équipe Canada vers PyeongChang, et le travail n'est pas terminé.

« Notre mentalité est de nous améliorer chaque jour comme équipe. Nous avons des aspects sur lesquels nous devons travailler et bâtir, nous devons continuer de nous améliorer et nous voulons éviter de regarder trop loin devant. C'est une question d'y aller une journée à la fois et de nous assurer de faire les bonnes choses pour veiller à offrir nos meilleures performances en février. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
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Responsable, communications
Hockey Canada

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