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Une nouvelle voix pour le hockey junior A

Brent Ladds apporte plus de quatre décennies d'expérience à son poste de président de la Ligue de hockey junior canadienne

Jason La Rose
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15 décembre 2016
|

La retraite ne semble pas convenir à Brent Ladds.

Président de longue date de l'Association de hockey de l'Ontario qui a été le directeur des activités de Canada Est lors des trois premières éditions du Défi mondial junior A de 2006 à 2008, Ladds s'est retiré de l'OHA en juin 2012 après 35 ans, mais un an plus tard, il est devenu le commissaire d'Allan Cup Hockey, la ligue senior AAA en Ontario, poste qu'il occupe toujours.

Un déménagement de Toronto vers Calgary en 2014 pour se rapprocher de sa famille l'a mené vers un poste de bénévole à titre de président du conseil du hockey junior de Hockey Canada. Aujourd'hui, l'homme natif de Rouyn-Noranda, Qc, occupe un nouveau poste, ayant été nommé président de la Ligue de hockey junior canadienne (LHJC) le 27 septembre.

HockeyCanada.ca s'est entretenu avec Ladds au Défi mondial junior A 2016 pour parler de son engagement envers le hockey, de son nouveau rôle et de ce qui plane à l'horizon pour la LHJC et l'un de ses événements majeurs.

HC.ca : Qu'est-ce qui vous tient engagé envers le hockey même à la « retraite »?

BL : Ce sont des événements comme le Défi mondial junior A. Avec un regard extérieur, je suis motivé d'observer l'engagement de tant de gens; si vous sentez que vous pouvez aider de quelconque façon, vous devriez le faire. C'est ce qui semble me motiver tout le temps.

HC.ca : Comment avez-vous accepté d'occuper le poste de président de la LHJC?

BL : Je relaxais à la maison une journée, profitant de ma retraite, et j'ai reçu un appel; la LHJC essayait de revamper son programme sur le plan administratif afin d'aider le président du conseil d'administration, Kirk Lamb, qui travaille comme avocat à Calgary. Ce changement était surtout fait pour nous assurer de le garder actif dans la ligue; il est une personne importante pour la LHJC, il a un bon esprit de hockey et a une belle feuille de route dans ce sport. Il a joué ici à Bonnyville avec les Pontiacs, il a étudié à Princeton et il a maintenant une assez belle carrière en droit à Calgary.

HC.ca : Avec plus de 40 ans d'expérience dans le hockey, à quel point est-ce facile d'occuper le nouveau rôle?

BL : L'expérience rend les choses vraiment plus faciles et la familiarité avec les gens avec qui je traite rend le tout plus facile aussi. Ce serait pas mal plus difficile si je n'avais aucune expérience, mais il y a une chose que j'aie, c'est que les gens ont confiance en moi et j'ai confiance en eux. Je sais d'où ils viennent et ce qu'ils veulent accomplir. Cela ne vient pas avec des attentes irréalistes, mais avec l'engagement que nous travaillons tous ensemble, que nous pouvons nous améliorer chaque année.

HC.ca : À quels défis la LHJC fait-elle face?

BL : L'une des choses pour lesquelles nous ne nous donnons pas suffisamment de crédit, c'est le nombre de jeunes qui passent par notre programme et qui ensuite jouent dans les rangs professionnels ou qui ont une belle carrière en dehors de la patinoire. Nous voulons donc nous améliorer pour ça pour nous assurer que la LHJC, au sein de ses 10 ligues, devienne une destination pour les joueurs et un point de départ. L'un des autres objectifs de la LHJC est de mieux se positionner chaque année en tant que programme de développement sérieux pour les joueurs qui veulent faire carrière dans le hockey. Au cours des 10 dernières années, nous avons connu plus de succès, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'améliorer.

HC.ca : Quels sont vos souvenirs du Défi mondial junior A 2016?

BL : Ce n'était vraiment pas aussi froid qu'à Bonnyville. Il y a beaucoup de travail qui a été fait avec des gens qui ne sont pas autour de la table et qui méritent beaucoup de crédit, des gens comme l'ancien président de la SJHL, Laury Ryan, qui a joué un rôle de catalyseur. Notre objectif était de trouver une façon d'attirer des joueurs dans notre programme et de les placer en position pour pouvoir porter le chandail de l'équipe nationale. C'était le projet, c'était le programme. Depuis ce temps, tout a évolué assez bien.

HC : Quels sont les plus gros changements dont vous avez été témoin par rapport au Défi mondial junior A?

BL : Je pense que c'est l'attention de la LNH qui a été le changement le plus important et le plus positif. Le soutien que la LHJC obtient de Hockey Canada et de la Ligue nationale de hockey pour cet événement est immense. Les personnes à la table des gouverneurs en sont très reconnaissantes. Le professionnalisme avec lequel le tournoi est présenté par Hockey Canada et l'attention qu'il suscite de la part de la Ligue nationale de hockey; ce sont les deux plus gros changements selon moi. L'autre, c'est la volonté de s'imposer et d'être l'hôte de cet événement. Dans les premières années, nous avions de la misère à trouver des hôtes en raison de l'engagement financier. Aujourd'hui, ça va pas mal mieux à ce sujet et il y a beaucoup plus d'intérêt.

HC.ca : Pourquoi le Défi mondial junior A est-il important pour la LHJC?

BL : Je pense que l'importance vient de l'attention que ce tournoi génère. C'est notre 1er juillet, si vous comprenez. Le nombre de dépisteurs de la Ligue nationale de hockey qui assistent à l'événement, les joueurs qui gravissent les échelons après le tournoi – pas seulement les Canadiens, mais aussi les Américains et les Européens –, je pense que les sceptiques par rapport au hockey junior A peuvent se dire que ce programme est un vrai programme de développement.

Pour plus d'informations :

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Responsable, communications
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Responsable, communications
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(403) 777-4567

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