shannon szabados feature
© Dennis Pajot/Hockey Canada Images

De retour sur la grande scène

Après plus de trois ans en dehors des compétitions internationales majeures, Shannon Szabados défendra la cage d'Équipe Canada au Mondial féminin

Chris Jurewicz
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31 mars 2017
|

Shannon Szabados revient un peu plus âgée, plus mature, plus intelligente et… meilleure, ce qui pourrait bien être ce qui effrayera le plus ses adversaires.

La femme de 30 ans originaire d'Edmonton fait un retour avec l'équipe nationale féminine du Canada. Et le Championnat mondial féminin 2017 de l'IIHF s’avère le premier événement international majeur de Szabados depuis sa conquête de la médaille d’or avec le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi en Russie.

Elle a passé la majeure partie des trois dernières années à jouer avec des hommes dans la Southern Professional Hockey League, portant les couleurs des Cottonmouths de Columbus et des Rivermen de Peoria. Elle a signé quelques pages d'histoire en cours de route, devenant la toute première femme à jouer dans la SPHL et la première gardienne de but à obtenir un jeu blanc dans un match de hockey professionnel, quand elle a blanchi le Havoc de Huntsville le 26 décembre 2015.

Elle est retournée devant la cage du Canada lors de la série de décembre de deux matchs contre les États-Unis, mais pour plusieurs amateurs, le Mondial féminin 2017 sera l'occasion de revoir Szabados pour la première fois depuis la victoire enlevante de 3-2 en prolongation contre les Américaines au match pour la médaille d’or à Sotchi.

« À plusieurs choses, je l'espère », lance Szabados quant à ce que les amateurs devraient s'attendre d'elle à Plymouth. « Ayant vieilli un peu, j'ai appris à contrôler mon jeu un peu plus et à être un peu plus… patiente, mais je ne sais pas si c’est le bon mot... mais je dirais probablement que j'ai plus de contrôle. Je veux apporter plusieurs choses similaires à ce que j'ai fait à Sotchi et à Vancouver (aux Olympiques de 2010); être une présence calme sur la glace et bien jouer sous pression. »

Être capable de jouer sous pression, Szabados a certainement ça en elle. À Vancouver, elle a enregistré un jeu blanc de 2-0 contre les Américaines et quatre ans plus tard, les États-Unis ont pris une avance de 2-0 en début de troisième période, mais Szabados a fermé la porte à partir de là, permettant à ses coéquipières de revenir dans le match et de l'emporter en prolongation.

Aucune scène ne semble trop grande, aucune situation n'est trop stressante pour elle.

Et à 30 ans, elle semble bien au courant que représenter le Canada sur la scène mondiale ne sera pas une option éternelle.

« En m'étant éloignée un peu, j'apprécie le fait de revêtir ce chandail, même si je n'ai jamais tenu ça pour acquis avant », confie-t-elle. « Mais en ayant été loin si longtemps, je me sens comme une enfant; remettre ce chandail et côtoyer les filles à nouveau, c'est pas mal ce qui est le plus important. L'ambiance dans le vestiaire, l'excitation qu'elles apportent et juste me tenir avec elles encore, c'est amusant. »

Mais ce n'est pas uniquement son travail sur la patinoire qui attire l'attention. Szabados est devenue une meneuse dans le vestiaire et elle passe beaucoup de temps à redonner au hockey, sachant qu'elle est un modèle de rôle pour des milliers de jeunes joueuses de hockey.

Elle se rend à des patinoires de hockey mineur, dans des salles communautaires et à d'autres endroits pour parler à des jeunes filles à propos de ses expériences dans le hockey.

« Je me suis adressée à deux groupes récemment; il y a eu les championnats provinciaux à Leduc et ensuite je me suis rendue à Killam à partir de là pour un autre championnat provincial pour parler à plus de 500 filles en une journée », raconte Szabados. « C'était une assez longue journée, environ 13 heures entre le temps où j'ai quitté la maison et le temps de revenir, mais ça valait vraiment la peine de voir toutes les filles. »

« C'est important, surtout aujourd'hui et à cet âge. Elles sont si bonnes avec les médias sociaux que c'est vraiment plaisant de voir les photos ensuite et leurs commentaires sur Twitter ou sur Instagram et de pouvoir leur répondre; ça offre une proximité. »

Et ce ne sont pas seulement les jeunes athlètes qui bénéficient de l'expérience et des conseils de Szabados. Elle s'implique à GGSU, un centre de ressources pour les gardiennes de but qui a lancé un groupe Facebook et créé une communauté en ligne de plus de 20 000 gardiens de but.

GGSU accueille des camps des légendes chaque année qui donnent la chance à des gardiens de but amateurs de sauter sur la glace avec les Scott Darling (Chicago), Garret Sparks (Toronto) et Mike Condon (Ottawa), en plus de Szabados, qui est l'un des gros noms aux camps. Cette année, GGSU se déplacera à Toronto, Chicago et en Californie pour quatre camps.

« C'est un camp pour les adolescents jusqu'aux gens de 65 ans », explique Szabados. « Nous avons des gars qui savent à peine patiner, mais ils adorent le hockey ou c'est peut-être la première fois qu'ils enfilent les jambières, alors il y a une belle variété. Nous avons plusieurs joueurs professionnels qui viennent et s'amusent en redonnant au hockey. C'est pourquoi nous jouons, parce que nous aimons ça. »

Maintenant, par contre, le point de mire est une autre médaille d’or. Szabados et Équipe Canada amorcent le Championnat mondial féminin 2017 de l'IIHF vendredi soir contre leurs plus grandes rivales, les États-Unis. Les Canadiennes croiseront le fer avec les Finlandaises samedi et les Russes lundi avant la ronde des médailles.

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