Le docteur Georges Larivière parlera des programmes sport-études lors du Sommet du hockey québécois qui aura lieu les 26 et 27 août au Centre Bell à Montréal. M. Larivière compte plus de vingt ans d’expérience dans les écoles.
« Dans un projet à l’université en 1984, j’avais acheté un émetteur-récepteur et je l’avais fixé sur un casque de hockey. Le jeune avait des écouteurs et je lui parlais durant le match », explique le docteur Georges Larivière. En explorant cette avenue novatrice, M. Larivière a réalisé que de donner des repères au joueur lui permettait d’améliorer l’apprentissage de certaines situations de jeu.
« Les joueurs ne voulaient plus porter le casque, ils se voyaient comme des robots puisque c’est l’entraîneur qui leur disait quoi faire », raconte avec amusement le docteur Georges Larivière.
Il a créé un programme sport-études qui a pour but d’entraîner des jeunes de 12 ans dans un encadrement universitaire, de manière à les pousser à continuer leurs études et à faire du sport.
« Les jeunes venaient trois à quatre fois par semaine à l’université, ils avaient un local pour étudier et on leur donnait du temps de glace. Cela a permis aux jeunes de devenir meilleurs tout comme les entraîneurs», reconnaît-il.
La mise en place des programmes sport-études est par ailleurs l’une des bonnes actions réalisées au Québec. Suite à cela, il y a eu des améliorations apportées à la Ligue de hockey junior majeur du Québec, un meilleur encadrement des entraîneurs, des joueurs, sans oublier l’implication des anciens qui apportait beaucoup.
M. Larivière parlera de la situation des jeunes de 16 ans, lors de cette conférence au Centre Bell. C’est généralement avant cet âge qu’il y aurait un grand taux d’abandon. Il existe plusieurs programmes d’excellence notoires au Québec permettant aux jeunes de plus de 16 ans de se développer, dont le sport-études, le midget AAA et la LHJMQ. La venue d’une éventuelle ligue de hockey scolaire aura aussi ses effets.
« Je veux appuyer les structures qui sont en place, elles sont bonnes, il faut les valoriser », précise M. Larivière. Il compte employer le temps de la conférence pour proposer des suggestions réalistes, concrètes et applicables.Il sera donc question d’appuyer le personnel de hockey, de leur donner des outils pour aider au développement des joueurs à l’aide des nouvelles technologies dans le but d’optimiser leur potentiel.
Selon le docteur Larivière, il faudra voir comment adapter, affiner et améliorer les programmes de développement en tenant compte de la nouvelle génération de joueurs. Il faudra penser en fonction de leur futur et considérer les nombreux parcours possibles pour les jeunes qui sont souvent mis de côté.