Jouer sur la scène mondiale peut être stressant même pour le joueur de hockey le plus expérimenté. Mais pour les hockeyeurs de 16 ans Steven Hodges et Landon Peel, c’est quelque chose auquel ils sont habitués.

Sélectionnés pour participer au Défi mondial de hockey des moins de , Hodges pour Pacifique et Peel pour l’Ouest, les deux ne sont certainement pas étrangers au hockey international de haut niveau.

En juillet 2009, ils ont pris part au camp de développement de l’IIHF d’une durée de sept jours à Vierumäki, Finlande, qui impliquait plus de 400 joueurs de 56 pays, dont certains de pays qui n’ont pas de tradition de hockey comme la Roumanie, le Mexique, l’Estonie, l’Espagne, l’Inde et la Nouvelle-Zélande. Le camp portait sur le développement des habiletés, l’encouragement au franc-jeu et la promotion des amitiés internationales.

« L’expérience en Finlande m’a vraiment aidé comme personne et comme joueur », explique Peel, qui joue à la ligne bleue des Stampeders de Swan Valley de la MJHL. « J’ai pu analyser différents aspects de mon jeu, les choses que je fais bien et celles que je dois améliorer. » J’ai rencontré plusieurs personnes et joueurs de hockey et je sais comment le hockey est pratiqué dans ces pays. »

Dans une équipe formée de joueurs de 17 pays, dont la Serbie, la Slovénie et le Luxembourg, Peel a appris quelques nouvelles langues et malgré la barrière de la langue, a bien interagi avec ses coéquipiers du camp, dont Erlend Lesund, son cochambreur de la Norvège.

« Le simple fait de partager ma chambre avec lui a été une grande expérience », dit Peel à propos de cette cohabitation avec un Scandinave. « C’est une chose que je n’oublierai jamais. »

Hodges, un attaquant recrue des Bruins de Chilliwack de la WHL, a aussi apprécié son temps passé en Finlande.

« Ça été incroyable de rencontrer autant de gens, l’expérience d’une vie », lance Hodges. « Ce que je retiens le plus, c’est à quel point les autres joueurs étaient sympathiques. »

Il explique qu’entre les exercices, les entraînements et les parties, les joueurs se réunissaient pour partager des anecdotes et tenter de se connaître davantage.

« Ça été un si grand honneur de représenter le Canada au camp », raconte le patineur de Chilliwack, C.-B. « Il y a de très grands talents de hockey partout, mais dans la plupart des pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, le hockey n’est pas une priorité comme ici. Les joueurs ne se développent donc pas aussi rapidement. Je me sens très privilégié. »

Hodges parle aussi français, ce qui l’a aidé à se faire des amis au camp.

« Plusieurs parlaient aussi français, même un joueur de la Bulgarie, donc ça été assez facile de faire connaissance », dit-il.

Deux des trois Canadiens au camp, le gardien Troy Tremblay de l’Alberta étant l’autre, Hodges et Peel sont restés amis, malgré les 2000 kilomètres qui les séparent.

« La présence de Steven était agréable là-bas », affirme Peel. « Il n’est pas seulement une bonne personne, mais aussi un excellent joueur de hockey. »

« Landon est une très bonne personne », dit Hodges. « Il est très amusant et sait comment avoir du bon temps. »