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La Saison du Canada Pour Atteindre L'Or

UNE SAISON REMPLIE DE DÉFIS QUI SE TERMINE SUR UNE NOTE VICTORIEUSE

Donna Spencer
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GN.016.10
|
15 July 2010
|

Melody Davidson savait que la base était solide et qu’elle avait les bons ingrédients lorsqu’elle a, en mars 2009, choisi la formation qui participerait aux Jeux olympiques d’hiver 2010.

Mais la défaite du Canada en finale contre les États-Unis au Championnat mondial de hockey féminin de l’IIHF 2009 quelques semaines plus tard lui a permis de relever les faiblesses de l’équipe afin que son équipe soit de taille pour défendre son titre de championne olympique.

« Je crois que ce fut un moment très décisif » se rappelle Melody Davidson. « Nous avons été obligées d’être très fortes mentalement. Nous avons dû sortir de notre zone de confort à plusieurs égards. »

Melody Davidson possédait déjà une expérience précieuse à partir de laquelle elle a travaillé. En effet, elle a mené le Canada à la médaille d’or aux Jeux olympiques de 2006 à Turin, en Italie. Son défi consistait donc à tirer le meilleur de cette expérience, mais aussi à pousser son équipe à se dépasser pendant les Jeux de Vancouver, en Colombie-Britannique.

La pression qui pesait sur l’équipe féminine canadienne était immense. Comme les Américaines avaient remporté deux championnats mondiaux consécutifs avant d’arriver aux Jeux olympiques, l’or était loin d’être dans la poche pour les Canadiennes.

« Nous avions perdu deux championnats mondiaux de suite et nous visions une troisième médaille d’or consécutive aux Jeux olympiques en sol canadien », dit Davidson.

« Les filles savaient jouer, il n’y a aucun doute. C’est surtout la façon dont elles ont joué en équipe et dont elles ont réagi aux différentes situations sur la patinoire et à l’extérieur de la patinoire qui aurait pu avoir une influence sur leur état d’esprit lorsqu’elles ont joint nos rangs. Il fallait leur donner un défi. »

Ses joueuses ont décrit Davidson comme la reine de la préparation et, en effet, la femme native d’Oyen, en Alberta, a poussé cette préparation à un autre niveau en 2010.

Le tout a commencé par un camp de 24 jours à Dawson Creek, en Colombie-Britannique, seulement quelques semaines après la défaite contre les États-Unis. Même si les Canadiennes avaient déjà pris part à un camp de la sorte auparavant, ce fut tout de même le plus exigeant qu’elles aient connu.

De la course, de l’escalade, du kickboxing, du yoga, des séances de poids et altères et du triathlon en plus de l’entraînement sur glace ont gardé les Canadiennes actives et occupées du matin au soir et, en cours de processus, elles ont réussi à dépasser leurs limites et ont aidé leurs coéquipières à dépasser les leurs.

En août, lorsque les 26 joueuses se sont réunies à Calgary en vue de commencer un entraînement à temps plein, elles avaient déjà une confiance solide et étaient en excellente forme physique.

Ensuite est venu un ambitieux calendrier de 60 matches dont 30 étaient contre des équipes de la Ligue de hockey midget de l’Alberta. Elles ont traversé la province en autobus, ont défendu leur place sur l’équipe et sont devenues des combattantes.

« La saison a été difficile, déclare Davidson. Nous étions dans le Nord de l’Alberta du dimanche au mercredi soir et je les faisais patiner dès le jeudi après-midi. »

« Je faisais de mon mieux et je m’efforçais qu’elles réalisent qu’elles peuvent y arriver, qu’elles soient fatiguées ou non. Le fait que la saison ait été très difficile et qu’il ait eu beaucoup de concurrence pour combler les postes a aidé les filles à se mettre en tête qu’elles ne pouvaient pas avoir de faiblesses parce qu’une autre pourrait prendre leur place sur l’équipe ou que l’équipe adverse pourrait l’emporter. »

Grâce à son expérience de 2006, Melody Davidson a su que l’équipe canadienne pouvait améliorer la mobilité et les habiletés de sa défensive, ce qui permettrait, par la même occasion, d’améliorer son attaque. Lorsqu’elle a nommé les 21 joueuses de l’équipe olympique le 21 décembre, les défenseures Carla MacLeod, Tessa Bonhomme, Meaghan Mikkelson et Catherine Ward avaient sans contredit leur place sur l’équipe.

Parmi les préparatifs de dernière minute, à la fin janvier, Melody Davidson a décidé d’amener l’équipe à Jasper pour une semaine afin que les filles profitent d’un peu de calme avant la tempête olympique. Elle sait maintenant que cette décision a été un élément clé dans la préparation de son équipe.

« C’était le mieux que je pouvais faire pour lier les membres de mon équipe », dit-elle.
Toujours en pleine préparation, Melody Davidson a décidé de prévoir des matchs contre des équipes masculines de niveau midget de la Colombie-Britannique la soirée avant les cérémonies d’ouverture et deux jours avant les demi-finales afin de garder son équipe prête en vue de l’imminente rencontre avec les États-Unis.

Ces matchs ont été exceptionnellement disputés en secret. Les joueuses y faisaient référence par le code « aquarium » pour que les gens pensent qu’elles allaient visiter le célèbre Aquarium de Vancouver au parc Stanley.

« Une fois rendue aux Jeux olympiques, c’était facile, mais ce n’est pas arrivé par accident », avance Davidson. « Les entraînements étaient une formalité. Nous avons disputé les deux matches ‘aquarium’. Nous en avions besoin pour rester alertes. »

« Elles savaient que ces parties n’étaient pas de trop et elles avaient besoin de cette compétition et de ce sentiment qu’elles se préparaient pour remporter la médaille d’or. »

Après tous ces efforts, l’équipe canadienne a atteint la finale contre les États-Unis, armée de la confiance dont elle manquait au championnat mondial l’année précédente.

« Nous ne nous soucions pas qu’il y ait une seconde d’écoulée à la partie ou qu’il reste une seconde. Nous croyions sincèrement que nous pouvions gagner toutes les parties que nous disputions », déclare Davidson.

Une victoire de 2 -0 sur les États-Unis a permis au Canada de décrocher sa troisième médaille d’or consécutive et peut-être sa plus méritoire jusqu’à maintenant. Les joueuses aguerries à la défensive ont bloqué de nombreux tirs pour la gardienne de but Shannon Szabados, ce qui lui a permis de réussir un jeu blanc.

Davidson croit que ses plans n’auraient pas pu prendre forme si les joueuses ne s’étaient pas donné corps et âme.

« Je crois qu’elles ont accompli un travail d’introspection remarquable à la fin du championnat mondial 2009 », dit-elle. « Honnêtement, je ne peux pas dire que j’ai déjà été à la tête d’une équipe complète qui fait ce travail, ni même d’un groupe. »

« Chaque joueuse s’est arrêtée et a évalué ce qu’elle devait personnellement accomplir pour mener l’équipe à la victoire. » 

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

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