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Kim St-Pierre de Chateauguay Pour Kim et Ses Parents, Le Hockey a Toujours Été Avant Tout Un Jeu

OLY.009.06
|
13 February 2006

À tous les parents, prenez note : la carrière de Kim St-Pierre fait preuve du fait que le slogan « Relaxez, ce n’est qu’un jeu » de Hockey Canada est très juste.

Malgré le fait que le père de Kim, André St-Pierre, avait été hockeyeur professionnel, l’Olympienne originaire de Châteauguay se compte chanceuse d’avoir eu des parents (y inclus sa mère Louise) qui l’ont toujours appuyé, mais ne l’ont jamais poussé dans le dos.

André St-Pierre est un ancien joueur de hockey professionnel qui, après une séquence avec les Rangers de Drummondville dans les rangs juniors, a été repêché par les Rangers de New York, lors du 4e tour, 53e au total, lors du repêchage de la LNH en 1970.  Il a œuvré avec les Knights d’Omaha de la LCH.  Mais pour ce qui est de Kim, son père lui a donné l’occasion de déterminer son propre destin. 

« J’ai été chanceuse, parce que je n’ai jamais eu de pression négative de mes parents.  Y’ en a qui sont tellement poussés, ils parlent toujours de leurs enfants dans les estrades.  J’ai jamais eu affaire à ça.  Peut-être que c’était parce que j’étais gardienne, alors ils étaient stressés et concentraient sur leurs affaires.  Sans eux, je ne me serais jamais rendue ici.  Et encore aujourd’hui, si ça me tente pas d’aller pratiquer, mon père n’est pas en train de me pousser d’aller jouer tout le temps.  Quand tu as ce support-là, c’est vraiment incroyable.  Des fois, on vit des choses moins faciles, mais mes parents sont toujours là pour moi. »

« Un jour, j’ai rencontré un monsieur… sa fille avait huit ou neuf ans.  Il est venu me voir et me demandait quand les gens de l’équipe nationale allaient venir voir jouer sa fille, parce qu’elle va être capable de faire l’équipe.  Je lui ai dit : « Laissez-là jouer, sinon c’est la pire erreur que vous faîtes. » »

« Quand je parle à des parents, je leur dis de les laisser jouer.  C’est ça que mes parents ont fait.  À un certain moment, tu le vois si tu as le talent de percer.  Si tes parents te poussent dans le dos, et t’envoient au gym ou t’assoient sur un bicycle, ça ne changera rien.  Pour moi, c’est venu quand j’avais 15-16 ans.  Je faisais plein d’autres sports, mais finalement c’est le hockey qui a fonctionné. »

D’ailleurs, la jeune gardienne de but Kim n’a pas rêvé de médailles d’or ou de Jeux olympiques dans sa jeunesse.  De fait, le hockey est venu en deuxième place quand c’est venu le temps de choisir un premier sport.

« J’ai commencé à faire du patinage artistique à l’âge de cinq ans.  J’ai deux frères, alors le plus que je grandissais, je les voyais jouer au hockey.  Tous les hivers, mon père faisait une grosse patinoire dans la cour.  On avait un voisinage ou il y avait beaucoup d’enfants de notre âge alors le soir, ce qu’on faisait, en revenant de l’école, tout le monde jouait au hockey.  Alors moi, la fin de semaine, je faisais du patinage artistique et la semaine, je jouais le hockey avec tout le monde.  Puis là, j’ai tellement pris goût, que j’ai demandé à mes parents trois ans plus tard : « J’peux-tu essayer de jouer au hockey dans une vraie équipe de hockey. » Je voyais que j’aimais ça et que j’avais le potentiel de jouer dans une vraie équipe. » 

« La première année, j’ai joué en tant que joueuse d’avant.  Dés le début de la deuxième année, ils avaient besoin d’un gardien.  Ça s’est adonné que j’avais juste le droit d’y aller pour une pratique.  Mais j’ai tellement aimé ça – j’ai tripé sur l’équipement – que mes parents n’ont pas eu le choix que de dire « O.K. », tu as le droit d’un match.  Mais après le match, je voulais encore plus et encore plus. »

« Je ne sais pas (pourquoi j’aimais tellement l’équipement).  Surtout dans ce temps-là.  Tout était brun, ça pesait une tonne… c’était toute du vieux stock, du stuff usagé.  Mais j’aimais la position, d’être toute seule dans le but, d’arrêter les lancers.  Puis même qu’on était jeune, et que j’avais pas beaucoup d’action, on reçoit pas beaucoup de lancers.  Mais j’avais quand même la passion qui était  là.  Et encore aujourd’hui, quand je reçois du nouvel équipement de Sherwood, j’aime ça… j’aime l’essayer.  Il y a tellement d’amélioration à ce niveau-là, alors c’est le fun de faire partie de ça.  Je pense que c’était tout en général de la position qui m’a attirée. »

Elle a grimpé les rangs avec les garçons, participant avec le niveau élite de sa région en pee-wee et au bantam.  Mais lorsqu’elle a tenté sa chance au Midget AAA, un premier échec.  Et c’est à la télévision qu’elle allait découvrir son prochain rêve.

« En 1998, j’ai regardé la finale à Nagano – jamais, j’avais pensé à jouer au hockey féminin –, mais là, j’ai vu ça et, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai dis à ma mère, je pourrais jouer là, je pense. Je croyais que j’étais capable de jouer à ce niveau-là.  À partir de ce moment-là, j’avais un autre rêve.  De jouer au hockey féminin et de participer aux Jeux Olympiques. »

Et maintenant, St-Pierre servira sans doute de modèle à une jeune joueuse de hockey à la recherche d’un grand défi. Une jeune joueuse qui la verra à la télévision.  Ou qui aura un nouveau rêve après avoir pris connaissance du trajet de Kim St-Pierre.

St-Pierre sur l’importance de jouer pour l’amour du sport

« Tu penses à ça, ça fait 19 ans que je joue.  Si je faisais ça juste pour faire plaisir à mes parents, je pense que je ne serais pas ici tous les jours à m’entraîner. »

« Même aux jeunes qui me le demandent, je leur dis de s’amuser.  S’ils ont du fun, ils vont s’améliorer.  Et si ça ne fonctionne pas, tu vas faire du piano, tu vas faire d’autre chose.  C’est comme Danielle (Goyette) l’a si bien dit quand elle a été nommée comme la porteuse du drapeau du Canada : Si les jeunes l’ont comme passion, c’est ce qui va les rendre au bout de leurs rêves. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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(647) 251-9738

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