VANCOUVER (C.-B.) - L'équipe nationale feminine de hockey du Canada affrontera les États-Unis lors de la "Dernière Mise au Jeu" le mardi 8 janvier à 19h30 (PAC)/22h30 (EST) au General Motors Place à Vancouver (C.-B.) alors que le Canada met fin à sa saison pré-olympique, l'Association canadienne de hockey a annoncé lundi.
Le match de mardi représentera la 8e et dernière rencontre de la saison 2001-2002 des deux puissances du hockey féminin avant les Jeux olympiques d'hiver de 2002 à Salt Lake City. Les Etats-Unis ont remporté les sept matchs jusqu'ici, dont des victoires le 5 janvier (3-1 à Chicago) et le 6 janvier (7-3 à Détroit).
La "Dernière Mise au Jeu" sera diffuse en direct sur RDS et TSN à 19h30 (PAC)/22h30 (EST), consultez vos horaires régionaux.
Des billets pour la "Dernière Mise au Jeu" du 8 janvier sont encore en vente au guichet du General Motors Place ou aux guichets de Ticketmaster (604)-280-4444.
Un sommaire de match en direct et des rapports seront disponibles sur www.canadianhockey.ca, tout comme de l'information en profondeur sur l'équipe canadienne, y inclus des profils de joueurs, des statistiques et de l'information des coulisses.
L'équipe nationale feminine du Canada a remporté les sept Championnats mondiaux de hockey féminin (IIHF) et a remporté une médaille dM'argent aux Jeux olympiques d'hiver en 1998 à Nagano, au Japon. Le Canada a annoncé son alignement final de 21 joueuses pour les Jeux olympiques d'hiver en 2002 en décembre 2001 après quatre mois de centralization qui a inclus un total de 30 joueurs.
Calendrier "Dernière Mise au Jeu "
Le mardi 8 janvier - les heures sont toutes PACIFIQUES
10h - 10h50 CANADA Entraînement General Motors Place
11h - 11h50 USA Entraînement General Motors Place
19h30 CAN vs. USA DERNIÈRE MISE AU JEU General Motors Place
Les medias cherchant à assister à la "Dernière Mise au Jeu" peuvent compléter le formulaire
d'accréditation média au www.canadianhockey.ca/2002
La résilience, c’est réussir à se relever rapidement après les coups durs.
Toutes les grandes équipes se heurtent à des obstacles sur le chemin de la gloire, mais rares sont celles qui les surmontent avec autant d’aisance que l’équipe nationale féminine du Canada.
Qu’importe la pandémie, les annulations, le confinement et tout le reste, l’équipe canadienne 2021-2022 s’est redressée encore et encore, résolue à atteindre les sommets à sa façon.
Après une saison interrompue par la COVID-19, 2021 annonçait un retour à la normale avec le Championnat mondial féminin de l’IIHF, qui devait avoir lieu en avril à Halifax et Truro – mais coup de théâtre! Le gouvernement néo-écossais a retiré son appui à l’évènement deux semaines avant que la rondelle ne touche la glace, citant une recrudescence pandémique.
« Nous étions préparées à jouer jusqu’au dernier moment », se remémore Blayre Turnbull. Ayant grandi à Stellarton, elle était l’une des deux Néo-Écossaises de l’équipe. « Alors évidemment, la déception était à son comble, mais je crois que nous en sommes sorties encore plus soudées de cette épreuve. Nous nous sentions d’autant plus chanceuses de pouvoir participer aux camps et aux tournois qui nous attendaient, et de passer du temps à jouer ensemble. »
Leur capacité d’adaptation et leur ouverture d’esprit leur ont permis de tirer leur épingle du jeu pendant la bulle l’été dernier, alors que le Mondial féminin se dessinait pour août, à Calgary. Loin des partisans et de leurs proches, elles se sont rapprochées entre elles, tandis que leurs efforts sur la glace commençaient à payer.
Sarah Fillier, qui a terminé son premier championnat mondial avec trois buts et trois aides, se souvient de l’adaptation aux gradins vides : « Quand on a la chance de porter ce chandail, on pense à nos proches qui nous regarderont jouer sur la scène internationale. « Notre équipe s’est transformée en famille, et nous nous sommes efforcées de nous habituer à cette situation inédite. Heureusement, nous étions vraiment complices. »
Le Canada n’avait pas remporté le Mondial féminin depuis 2012. Les États-Unis avaient décroché le titre les cinq années précédentes, dont quatre fois aux dépens des Canadiennes. Animée par la rage de vaincre, Équipe Canada avait juré de leur reprendre le trône en gagnant à domicile.
Les Canadiennes ont gagné notre cœur à Calgary avec 34 buts en sept matchs et autant de victoires. L’esprit d’équipe et la fébrilité pour la reprise du hockey féminin étaient au rendez-vous. Sourires, embrassades et célébrations de buts ponctuaient des victoires clairement méritées : 5-1 contre la Russie, 5-0 contre la Suisse et 5-1 contre les États-Unis (le triomphe le plus éclatant du Canada depuis 2017 contre son grand rival).
Elles ont toutefois gardé le meilleur pour la fin. Particulièrement serré, le match pour la médaille d’or s’est conclu en prolongation, le Canada comblant d’abord un retard de deux buts accusé tôt dans la rencontre. L’issue de ce duel a été décidée par deux des joueuses les plus chevronnées qui ont uni leurs efforts pour clore le débat.
Fortes d’une expérience combinée de 25 ans au sein d’Équipe Canada, Brianne Jenner et Marie-Philip Poulin ont foncé, pendant un 3 contre 3. Un tandem qui avait maintes fois fait ses preuves.
La suite est bien connue.
Ce moment historique allait bien au-delà de la médaille d’or. Il a marqué le retour au hockey, pas seulement pour Équipe Canada, mais aussi pour tous nos compatriotes qui s’apprêtaient à remettre les patins dans les semaines suivantes, après une saison 2020-2021 perdue en quelque sorte.
Ce titre mondial n’était que le commencement. Médailles d’or au cou, les filles n’ont pris qu’une semaine pour célébrer leur victoire, les yeux tout de suite rivés sur leur prochain objectif : remporter les Jeux olympiques d’hiver de 2022.
« Je pense que tout le monde s’est réjoui de pouvoir sortir de la pandémie et participer au Mondial. C’était une chance extraordinaire, s’exprime l’entraîneur-chef Troy Ryan. Mais voir nos efforts d’adaptation et le travail acharné des joueuses récompensé comme ça… nous savions qu’elles allaient garder la même énergie jusqu’aux Jeux olympiques. »
Avec tous les obstacles qu’il restait à franchir, l’engagement de l’équipe était vital. Le stress qu’engendre la pandémie et la formation d’une équipe olympique peuvent décourager les plus aguerries.
Nous avons enchaîné les téléconférences et les messages de groupe, autant de conversations sur les priorités de l’équipe et sur la manière de profiter au mieux du camp d’entraînement et du confinement à l’hôtel. Nous voulions vraiment préserver l’enthousiasme des joueuses et faire savoir à tout le monde que nous étions prêtes à jouer et à gagner en dépit des difficultés, raconte Turnbull. Et je crois qu’au moment où nous avons lacé les patins, nous étions convaincues d’être inarrêtables.
La saison a commencé en septembre, avec la centralisation de 29 athlètes à Calgary. Les filles ont affronté des équipes de la Ligue de hockey de la Colombie-Britannique et de la Ligue de hockey junior de l’Alberta, de même que les États-Unis dans le cadre de la Série de la rivalité. Elles sont aussi parties jouer une série de trois matchs contre la Finlande pour se préparer en vue des Jeux.
« Nous nous sommes tellement déplacées pour jouer… c’est beaucoup de fatigue », explique Turnbull, qui a manqué le début de la saison à cause d’une blessure à la cheville subie dans l’empilade après le but décisif de Poulin en prolongation lors du championnat mondial. « Nous sommes parties de Calgary vers la Finlande, puis à Toronto et à Kingston, et enfin à Ottawa. Nous avons passé une bonne partie de la saison en déplacement. »
Ces voyages les ont d’autant plus mises à risque de contracter la COVID-19, sans parler des affrontements rapprochés et du stress lié aux libérations au sein de la formation de la centralisation en vue des Jeux de Beijing.
Pour Poulin, le mérite revient principalement à la directrice des activités hockey Gina Kingsbury et à la Dre Tina Atkinson, la médecin de l’équipe, qui s’est occupée de la logistique sanitaire pendant que l’équipe se concentrait sur la rondelle. « Franchement, je ne sais pas si elles ont réussi à dormir l’année dernière!, compatit Poulin. Travailler avec Gina et la Doc était fantastique. Elles nous tenaient au courant de ce qui se passait, toujours en contrôle de la situation. Notre groupe était vraiment adaptable et résilient. »
La pandémie réservait encore une mauvaise surprise à l’équipe. Un peu plus d’un mois avant le départ pour Beijing, elle a dû écourter son voyage aux États-Unis de fin décembre et annuler la dernière étape de la Série de la rivalité, au moment où la composition finale de la formation olympique devait être annoncée.
« Les derniers jours de l’année ont probablement été les plus stressants, après la sélection de l’équipe, se remémore Turnbull. Nous nous entraînions à Calgary en janvier, en espérant arriver en équipe aux Jeux de Beijing, mais nous savions à quel point les trois à quatre semaines qui nous attendaient seraient difficiles. »
Après quelques semaines d’entraînement supplémentaires à huis clos à Calgary, parfois le masque au visage (une habitude qui a bien servi les joueuses contre le Comité olympique russe à Beijing), les 23 athlètes olympiques (dont dix allaient participer à leurs premiers Jeux olympiques) se sont envolées pour la Chine avec une mission en tête : une deuxième médaille d’or.
L’équipe qui avait brillé à Calgary en a remis à Beijing.
Une fois de plus, le Canada n’a subi aucun revers. À ses premiers Jeux olympiques, Claire Thompson a établi un nouveau record olympique de points marqués par une défenseure. Sarah Nurse, elle, a battu le record du nombre d’aides et celui du nombre de points en une édition des Jeux olympiques.
« Ce que nous avons adoré, c’est que même si on savait qu’on allait compter des buts, on ne pouvait jamais prédire qui allait les marquer », confie Ryan, entraîneur adjoint de l’équipe de 2018, qui avait obtenu la médaille d’argent. « Même chose en défense. Jocelyne Larocque et Renata Fast n’étaient pas les seules à s’imposer. C’était une affaire d’équipe.
« Des joueuses ont battu des records individuels, et on aurait dit qu’elles s’en rendaient à peine compte. Elles ne se sont pas laissées distraire. Une tape dans la main, un sourire en coin et c’est reparti. J’ai trouvé ça génial. »
Une fois de plus, le destin a décidé que le Canada disputerait la médaille d’or contre son rival de toujours.
Nurse et Poulin ont marqué en première période, puis Poulin a remis ça au milieu du deuxième engagement. Et malgré un effort désespéré en fin de partie, les Américaines n’ont pu renverser la vapeur. Poulin a marqué le but décisif de cette cinquième conquête de l’or au cours des six dernières finales, devenant ainsi la première personne de l’histoire du hockey (masculin et féminin) à marquer dans quatre finales olympiques consécutives.
« Je me souviens que j’étais sur le banc à faire le décompte, et que je me suis immédiatement mise à pleurer quand le match s’est terminé, se remémore Fillier. J’étais sans voix pendant au moins 24 heures, incapable de dire comment cette médaille d’or m’était arrivée dans les mains. »
L’explosion de pleurs et d’embrassades ne venait pas célébrer qu’une victoire olympique de plus, mais tous les obstacles que l’équipe a dû surmonter pour y arriver, les efforts enfin récompensés.
« C’est la meilleure équipe de hockey dont j’ai fait partie dans ma vie, affirme Turnbull. Et je ne parle même pas des nouveaux records que nous avons établis à Beijing. Je parle juste du nombre incroyable de souvenirs en commun avec mes coéquipières et l’équipe au grand complet. »
Entre la rotation du personnel, les nouvelles formations, les annulations et la pandémie, l’équipe nationale féminine du Canada a navigué une période des plus difficiles, remportant malgré tout les plus prestigieux honneurs du hockey. À sa façon.
« Nous avons commencé à faire les choses à notre façon, et nous avons continué sur cette lancée, confie Poulin. Nous sommes restées soudées. Les filles et moi n’avons eu qu’à faire confiance au plan des entraîneurs et de la DG. Suivre leurs directions, faire de notre mieux, rester résilientes, se donner à fond… sans oublier d’avoir du plaisir! »
Bonne Saint-Jean tout le monde!
Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!
ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE
Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.
Qui d'autre? La capitaine frappe encore dans une grande finale! 💪 @pou29 | #ÉquipeCanada | #Beijing2022 pic.twitter.com/8tbzyRx353
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) February 17, 2022
Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.
Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.
ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE
En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.
Belle manoeuvre de @18Dubois dans l'enclave. 👌#MondialIIHFpic.twitter.com/yfjNbGGEuX
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 24, 2022
À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.
ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE
Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.
Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs - dont un partagé - en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.
On ❤️ les gardiens de but et leur univers!@TheRock_26_, de l’ENP, présente les options d’équipement qui s’offrent aux gardiens de but au parahockey. Il précise aussi ce qui distingue les portiers canadiens de ceux d’autres pays.#NotreSportEstDeRetour | @HockeyQuebec pic.twitter.com/20MUGlYOXV
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) November 17, 2021
CHAMPIONNATS NATIONAUX
À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.
Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.
Merci, @cflongueuilaaa! ❤️#CoupeDuCentenaire | @timhortonsqc | @cjhlhockey | @LHJAAAQ1 pic.twitter.com/a4xr7tF7X6
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 29, 2022
Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.
LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES
Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.
Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.
Prix du bénévole de l'année : Pierre Verville Membre fondateur de @HockeyQuebec, Pierre a consacré plus de 50 ans au hockey à titre d’administrateur auprès de sa division membre. Merci, Pierre! 👏 INFOS ➡️ https://t.co/g5h0A73byx pic.twitter.com/sC7ZI794Lk
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) June 10, 2022
Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.
Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.
N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.
OFFICIELS ET OFFICIELLES
Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.
Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.
UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS
Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.
Le volet canadien du Match mondial de hockey féminin de l’IIHF, présenté par @BFLCanada, a lieu aujourd’hui! 🇨🇦 Un duel Remparts du Richelieu c. Amazones de Laval-Montréal contribuera au pointage mondial. 🙌 Détails ➡️ https://t.co/EYSESG526l @HockeyQuebec | @LHEQ_hockey pic.twitter.com/Wxc5ZLEoZ1
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) March 6, 2022
HOMMAGE À DEUX LÉGENDES
Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.
Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.
Nous sommes attristés par le décès de Mike Bossy, une légende d’Équipe Canada qui a porté la 🍁 aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. ❤️ pic.twitter.com/CSQZD88v4o
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) April 15, 2022
Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.
Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.
Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
BEIJING, Chine – L’équipe olympique féminine du Canada a confirmé sa place sur la plus haute marche du podium des Jeux olympiques d’hiver pour une cinquième fois en battant les États-Unis 3-2 au match pour la médaille d’or jeudi (mercredi soir au Canada).
• Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc) a inscrit deux buts, dont son troisième but de la victoire en carrière en finale des Jeux olympiques, et obtenu une aide. • Sarah Nurse (Hamilton, Ont.) a récolté un but et une aide. Elle a terminé son tournoi avec 13 aides et 18 points, établissant ainsi deux records aux Jeux olympiques en hockey féminin. • Claire Thompson (Toronto, Ont.) et Brianne Jenner (Oakville, Ont.) ont obtenu une aide chacune. • Thompson a fini la compétition avec 13 points (2-11—13), soit le plus grand nombre par une défenseure dans l’histoire du tournoi olympique de hockey féminin. Elle a également présenté le meilleur différentiel du tournoi (+23). • Ann-Renée Desbiens (La Malbaie, Qc) a réalisé 38 arrêts. Lors de ses deux victoires face aux États-Unis à Beijing, elle a repoussé un total de 89 rondelles. • Les États-Unis ont dominé le Canada 40-21 au chapitre des tirs au but. • Jenner a été nommée Joueuse par excellence. Nurse, Poulin et Thompson l’accompagnent sur l’équipe des étoiles des médias.
Citations : « Je suis si fier du travail accompli par tout le monde. Bien souvent, les gens voient le produit fini : on voit la médaille d’or et les célébrations de l’équipe. Mais on ne voit peut-être pas les hauts et les bas qui ont ponctué la saison. En regardant nos athlètes célébrer, j’ai repensé à tout ce qu’elles ont vécu et à tout ce qui s’est passé cette année. C’était impressionnant, et depuis le début, je sentais que de bonnes choses allaient se produire. Tout ce que je désirais, c’est que les choses tournent comme nous l’espérions et que nos joueuses obtiennent ce qu’elles méritent. Quand tout a été fini, j’étais un peu soulagé, mais surtout tellement fier. » - L’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) sur les émotions suscitées par la célébration
« Le travail effectué en coulisse par ce groupe est incroyable. C’est difficile à décrire, cette médaille d’or est vraiment spéciale. Le personnel et les joueuses ont travaillé tellement fort, et il n’y a rien qui bat ce sentiment. Nous formons une équipe unie, et c’est facile de dire que les joueuses ont bien travaillé, mais bien honnêtement, notre personnel d’entraîneurs et notre directrice générale ont réuni toutes les conditions pour que nous puissions réussir. Chaque membre de l’équipe a été en mesure de s’imposer et d’apporter sa contribution, et nous avons tous été récompensés aujourd’hui. Je suis tellement fière de cette équipe. » - Poulin sur les efforts consentis pour gagner une médaille d’or
« La rivalité entre le Canada et les États-Unis est particulière, ces adversaires nous poussent toujours à donner le meilleur de nous-mêmes. On a connu beaucoup de bons affrontements contre elles, et on a beaucoup de respect pour les Américaines. Le Canada est une grande nation de hockey, et j’espère que nous avons été une source d’inspiration pour les gens à la maison et que nous leur avons donné une raison de célébrer. » - Jenner sur la rivalité entre le Canada et les États-Unis
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NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (16 FÉVR.)
TÉLÉVISION : Radio-Canada | Diffusion en continu : Radio-Canada.ca
Dans une reprise de la finale d’il y a quatre ans, l’équipe olympique féminine du Canada affronte ses rivales de longue date des États-Unis au match pour la médaille d’or des Jeux olympiques d’hiver de 2022.
DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE
Le Canada a vu 16 de ses joueuses s’inscrire à la feuille de pointage (y compris les 13 attaquantes) et a décoché 61 tirs au but dans un gain de 10-3 en demi-finale contre la Suisse. Marie-Philip Poulin a obtenu deux buts, et Sarah Nurse a accumulé quatre aides. Cette dernière a égalé le record du plus grand nombre d’aides en une édition des Jeux olympiques, établi par Hayley Wickenheiser en 2006. Brianne Jenner a elle aussi écrit une page d’histoire en marquant le neuvième but de la partie, ce qui lui a permis d’égaler le record olympique du plus grand nombre de buts.
Les Américaines ont connu un lent départ face aux Finlandaises en demi-finale, mais Cayla Barnes a brisé la glace en avantage numérique au début de la période médiane, aidant son équipe à filer vers une victoire de 4-1. Barnes et Hilary Knight ont terminé le match avec un but et une aide.
DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES
Au 163e duel entre les deux pays il y a sept jours seulement, le Canada a profité d’une deuxième période productive pour l’emporter 4-2 à son dernier match de la ronde préliminaire. Ann-Renée Desbiens a été l’étoile de ce match. Elle a bloqué 51 rondelles, établissant ainsi un record canadien aux Jeux olympiques (hockey masculin et féminin) pour le plus grand nombre d’arrêts en un match. Jenner, Jamie Lee Rattray et Poulin (sur un tir de punition) ont touché la cible en 5 min 25 s de la deuxième période pour transformer un déficit d’un but en une avance de deux. Jenner a fini le match avec un doublé, Poulin a ajouté une aide à sa fiche, et les Canadiennes ont étouffé la menace cinq fois sur six lors de jeux de puissance des Américaines.
À SURVEILLER
On a parlé en long et en large de la production offensive remarquable du Canada – l’équipe est en tête du tournoi pour le nombre de buts (54), le pourcentage de tirs (17,4 %) et l’efficacité en jeu de puissance (45,5 %) –, mais la véritable arme secrète de l’équipe est sa défensive pourtant formée en grande partie de recrues. Claire Thompson et Erin Ambrose sont les défenseures ayant récolté le plus de points de tous les temps en une édition des Jeux olympiques (Thompson – 2-10—12; Ambrose – 4-5—9), et les sept membres de la brigade défensive ont au moins deux points. Leur capacité à générer de l’attaque depuis la ligne bleue joue un grand rôle dans les succès du Canada, et devant la menace offensive posée par les Américaines, l’apport de la défensive du Canada sera clé.
Les Américaines devront quant à elles tâcher de ralentir l’élan record de l’offensive canadienne, ou alors tenter de suivre la cadence. Les États-Unis profitent d’une contribution offensive variée au sein de leur formation, avec en tête les meneuses habituelles en Knight (5-4—9), Amanda Kessel (2-5—7) et Kendall Coyne Schofield (3-3—6). Cette production équilibrée (sept joueuses récoltent en moyenne au moins un point par match) devra maintenir le cap si les États-Unis souhaitent défendre leur médaille d’or de 2018.
RÉTROSPECTIVE
Bien que le Canada ait eu le dessus avec 92 gains de 163 rencontres, cette rivalité laisse place à des matchs de plus en plus serrés. Vous voulez une preuve? Lors des 12 derniers duels, six ont nécessité la tenue d’une prolongation (le Canada en a remporté quatre, et Poulin a inscrit le but de la victoire trois fois), et depuis les Jeux olympiques de 2018, les deux équipes ont presque gagné le même nombre de parties (le Canada ayant un mince avantage de 12-10).
Il y a eu neuf duels aux Jeux olympiques depuis 1998 entre ces deux pays; le Canada a signé la victoire à six reprises. Aux Jeux de 2018, ils se sont partagé les honneurs des deux affrontements; Genevieve Lacasse a bloqué 44 tirs dans un gain de 2-1 en ronde préliminaire, avant un revers crève-cœur des Canadiennes au compte de 3-2 en tirs de barrage lors du match pour la médaille d’or.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 92-70-1 (20-17 en PROL. ou TB) Buts pour le Canada : 448 Buts pour les États-Unis : 395
CALGARY, Alb. – Hockey Canada a confirmé la composition du personnel d’entraîneurs de l’équipe olympique féminine, au lendemain du dévoilement des 28 joueuses choisies pour la centralisation à Calgary en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2022, qui auront lieu du 4 au 20 février à Beijing, en Chine.
L’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) sera épaulé par les entraîneurs adjoints Kori Cheverie (New Glasgow, N.-É./Université Ryerson, SUO), Doug Derraugh (Arnprior, Ont./Université Cornell, ECAC) et Jim Midgley (Townsend, Ont.), ainsi que par l’entraîneur des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, Alb./Université de Calgary, CW).
« C’est un honneur et un privilège de me faire confier ce rôle de meneur », a mentionné Ryan. « Hockey Canada a bâti un personnel qu’il sera fantastique de côtoyer au fil de cette aventure. Nous sommes ravis de travailler sur une base quotidienne avec un groupe d’athlètes de l’élite aussi incroyable dans le cadre de notre préparation pour Beijing 2022. »
Le personnel d’entraîneurs a été sélectionné par Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, Qc), directrice des équipes nationales féminines, Tom Renney (Cranbrook, C.-B.), chef de la direction, et Scott Smith (Bathurst, N.-B.), président et chef de l’exploitation, en collaboration avec Scott Salmond (Creston, C.-B.), premier vice-président des équipes nationales, et Cassie Campbell-Pascall (Brampton, Ont.), conseillère en gestion.
« Ce cycle olympique de quatre ans a contraint notre personnel d’entraîneurs à s’adapter selon l’évolution de la situation dans notre sport », a affirmé Kingsbury. « Troy a toujours été synonyme de constance au sein de notre programme, et nous croyons qu’il a tout ce qu’il faut pour diriger notre équipe au cours de la saison 2021-2022 et nous mener vers notre objectif ultime, la médaille d’or olympique. Malgré le temps limité en compétition, notre personnel d’entraîneurs s’est soudé rapidement, et c’est ce dont nous avons besoin lors des compétitions de courte durée et à long terme. »
Ryan entame sa troisième saison à la barre de l’équipe nationale féminine du Canada. À titre d’entraîneur adjoint, il a obtenu une médaille d’argent aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang, en Corée du Sud, une médaille d’argent au Championnat mondial féminin 2017 de l’IIHF et une médaille de bronze au Championnat mondial féminin 2019 de l’IIHF. Ryan a aussi remporté une médaille d’argent en tant qu’entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada au Championnat mondial féminin des M18 2017 de l’IIHF. Entraîneur-conseil des entraîneuses au sein du Centre canadien du sport – Atlantique depuis 2016, il a été l’entraîneur-chef d’Équipe Atlantique au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2015 et a occupé divers postes derrière le banc aux Jeux d’hiver du Canada (hockey masculin et féminin), au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, au Défi mondial junior A et à la Coupe du centenaire (anciennement la Coupe RBC).
Cheverie est une entraîneuse adjointe de l’équipe de hockey masculin de l’Université Ryerson depuis 2016. À l’international, elle a remporté une médaille d’or à titre d’entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada au Championnat mondial féminin des M18 2019 de l’IIHF, et elle a occupé un poste d’entraîneuse adjointe de l’équipe nationale féminine du Canada à la Série de la rivalité en février 2020. Cheverie a également été l’entraîneuse-chef d’Équipe Ontario Rouge au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2019 avec qui elle a remporté une médaille d’or.
Derraugh est l’entraîneur-chef de l’équipe de hockey féminin de l’Université Cornell depuis les 15 dernières saisons. Il a mené l’équipe au tournoi de la NCAA à sept reprises et quatre fois au Frozen Four. Sur la scène internationale, il a remporté une médaille d’or comme entraîneur adjoint au Championnat mondial féminin 2012 de l’IIHF. Il a également obtenu des médailles d’argent à titre d’entraîneur-chef en 2015 et dans le rôle d’adjoint l’année suivante. De plus, Derraugh a gagné une médaille d’or en tant qu’entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine du Canada à la Coupe des 4 nations 2014 et l’argent à titre d’entraîneur adjoint en 2011 et 2018.
Midgley a plus récemment occupé un poste de dépisteur pour les Flyers de Philadelphie et celui d’entraîneur adjoint des Roosters d’Iserlohn de la Deutsche Eishockey Liga en 2019-2020. Il a dirigé les Mooseheads de Halifax de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) en 2017-2018, après avoir été l’un des adjoints pendant six saisons (2011-2017). Midgley a également occupé un poste d’entraîneur adjoint pour les Sea Dogs de Saint John de la LHJMQ (2007-2009) et l’Université Acadia (2002-2007). Il a été l’entraîneur vidéo de l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans du Canada au Championnat mondial des M18 2016 de l’IIHF.
Kirkwood est un consultant des gardiennes de but de l’équipe nationale féminine du Canada depuis 2015. Il a obtenu une médaille d’argent aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 et au Championnat mondial féminin de l’IIHF en 2016 et 2017. Kirkwood a également gagné une médaille d’or avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada à la Coupe des nations 2015. Il est l’entraîneur des gardiens de but des équipes de hockey masculin et féminin de l’Université de Calgary, ainsi que des Hitmen de Calgary dans la Ligue de hockey de l’Ouest.
Hockey Canada a aussi annoncé les membres du personnel de soutien de l’équipe nationale féminine du Canada pour la centralisation de 2021-2022 en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2022 :
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Hockey Canada a annoncé mercredi les 28 joueuses sélectionnées pour être centralisées à Calgary pour la saison 2021-2022, avant les Jeux olympiques d’hiver de 2022, qui auront lieu du 4 au 20 février à Beijing, en Chine.
La formation de 28 joueuses est composée de trois gardiennes de but, neuf défenseures et 16 avants. Elle comprend 17 joueuses qui ont fait partie de la centralisation avant les Jeux olympiques d’hiver de 2018, dont 14 qui ont gagné une médaille d’argent à PyeongChang, en Corée du Sud (Clark, Daoust, Desbiens, Fast, Jenner, Johnston, Larocque, Mikkelson, Nurse, Poulin, Saulnier, Spooner, Stacey et Turnbull).
Les joueuses ont été choisies par l’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.), en collaboration avec Gina Kingsbury (Rouyn-Noranda, Qc), directrice des équipes nationales féminines à Hockey Canada, ainsi qu’avec l’appui des entraîneurs adjoints Kori Cheverie (New Glasgow, N.‑É./Université Ryerson, SUO) et Doug Derraugh (Arnprior, Ont./Université Cornell, ECAC) et de l’entraîneur des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, Alb./Université de Calgary, CW).
« Quand nous avons amorcé ce cycle olympique à l’automne 2018, notre parcours vers 2022 s’annonçait bien différent que ce que nous avons vécu », a commenté Kingsbury. « Dans l’adversité, notamment en l’absence de compétitions internationales ces 14 derniers mois, nos athlètes ont gardé le cap et sont demeurées engagées à s’entraîner et prêtes à compétitionner quand l’occasion se présentait. Nous avons pris des décisions difficiles, mais cela démontre à quel point nos athlètes ont travaillé fort sur la glace et à l’extérieur pour avoir la chance de faire partie de la centralisation et de batailler pour se tailler un poste au sein de la formation olympique de 23 joueuses. Nous avons des vétérantes au sein de cette formation et de jeunes athlètes qui ont mérité leur place. »
Les joueuses et membres du personnel seront relocalisés à Calgary à compter de la fin juillet pour la centralisation et la préparation au Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF, qui se déroulera du 20 au 31 août dans une ville qui n’a pas encore été annoncée, avant de reprendre l’entraînement en vue des Jeux olympiques. La saison 2021-2022, selon l’état de la situation de la pandémie de COVID-19 en cours, comprendra des matchs face aux États-Unis. Il pourrait aussi y avoir une série contre la Finlande. L’horaire complet de la centralisation sera annoncé à une date ultérieure.
La formation définitive de 23 joueuses du Canada pour les Jeux olympiques d’hiver de 2022 devrait être annoncée à la fin décembre.
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GANGNEUNG, Corée du Sud – L'équipe olympique féminine de hockey du Canada rentrera au pays avec une médaille d’argent à la suite d'une défaite en tirs de barrage contre les États-Unis jeudi après-midi.
Le Canada et les États-Unis se sont partagé les devants tout au long du match, où les Américaines ont ouvert la marque grâce à un but en avantage numérique de leur capitaine, Hilary Knight, dans les dernières secondes de la première période. Haley Irwin (Thunder Bay, Ont./Calgary, LCHF) a ensuite créé l'égalité après deux minutes en deuxième période, et la capitaine du Canada, Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc/Montréal, LCHF) a donné les devants à son équipe moins de trois minutes plus tard.
Le Canada a conservé cette avance jusqu'à ce que Monique Lamoureux-Morando déjoue Shannon Szabados (Edmonton, Alb.) à 13 min 39 s de la troisième période pour ramener les rivales nord-américaines à la case départ. Le pointage de 2-2 est demeuré intact tout au long de la période de 20 minutes de prolongation à quatre contre quatre, et même la ronde initiale de tirs de barrage n'a pas fait d'équipe gagnante, puisque les deux formations ont eu chacune deux buts et trois tentatives ratées. Jocelyne Lamoureux-Davidson a été celle qui a complété le pointage pour son équipe avec le but gagnant en tirs de barrage. [Le sommaire et les statistiques du match sont affichés sur le site HockeyCanada.ca .]
« En ce moment, c'est très difficile, évidemment. Quand tu joues en finale, tu veux gagner. C'était un bon match; les deux équipes ont tout donné. C'est triste de perdre en tirs de barrage », a affirmé Poulin, sur le fait de rentrer à la maison avec une médaille d’argent pour le Canada après avoir remporté deux médailles d’or à ses deux premières participations aux Olympiques. Elle a ajouté que ce match enlevant a été une belle vitrine pour le hockey féminin en montrant toute l'excitation qu'il génère auprès des partisans. « Tous les quatre ans, nous élevons notre niveau de jeu; évidemment, c'est une excellente nouvelle pour le hockey féminin. Nous avons très bien joué. Ça montre à quel point le hockey féminin évolue. »
Le Canada termine les Jeux avec une fiche de 4-1 après avoir conservé une fiche parfaite dans ses affrontements en ronde préliminaire contre les athlètes olympiques de la Russie, la Finlande et les États-Unis. Le Canada a accédé au match pour la médaille d’or grâce à une victoire de 5-0 sur les athlètes olympiques de la Russie le 19 février.
« C'est dur [de perdre en tirs de barrage]. Il n'y a pas vraiment de mots pour décrire comment on se sent, mais, vous savez, c'était un excellent match de hockey », a déclaré l'entraîneure-chef Laura Schuler (Scarborough, Ont.). « C'était ce à quoi on s'attendait – du jeu enlevant aux deux extrémités. Ça a été une bataille jusqu'à la fin. Ce sont toujours des matchs de hockey serrés depuis 20 ans. C'était évidemment un bon match, mais ce n'était pas le résultat que nous souhaitions. »
Szabados, qui a réalisé 36 arrêts dans le match pour la médaille d’or, a reçu le prix de la direction de l’IIHF remis à la meilleure gardienne de but du tournoi, tandis que les performances des Canadiennes Mélodie Daoust (Valleyfield, Qc/Université McGill, RSEQ) et Laura Fortino (Hamilton, Ont./Markham, LCHF) ont également été saluées, puisque les deux joueuses ont été nommées à l'équipe des étoiles respectivement à titre de Meilleure avant et de Meilleure défenseure. En outre, Daoust a été nommée Joueuse par excellence du tournoi.
En plus de ses quatre médailles d’or (2014, 2010, 2006, 2002), l’équipe olympique féminine de hockey du Canada a remporté l’argent en 1998 à Nagano, au Japon. PyeongChang 2018 marque la sixième fois que le hockey féminin fait partie des Jeux olympiques d’hiver.
L'équipe olympique féminine quittera la Corée du Sud le lundi 26 février. Les renseignements sur les arrivées aux aéroports des joueuses canadiennes seront diffusés dans les prochains jours avant le départ du village olympique.
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INCHEON, Corée du Sud – Hockey Canada a annoncé l’ajout de Perry Pearn (Stettler, Alb.) au personnel des entraîneurs de l’équipe olympique féminine du Canada à titre d’entraîneur adjoint pour les Jeux olympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang, Corée du Sud.
Pearn se joindra au personnel des entraîneurs, qui comprend l’entraîneure-chef Laura Schuler (Scarborough, Ont.), en tant que troisième entraîneur adjoint aux côtés de Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) et de Dwayne Gylywoychuk (Winnipeg, Man.) et de l’entraîneur des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, Alb.).
« Perry travaille avec notre programme depuis août et nous sommes ravis qu’il puisse se joindre officiellement à nous aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 », a dit Melody Davidson, directrice générale des programmes de l’équipe nationale féminine. « Perry a fait beaucoup de travail comme éclaireur avant les matchs et il continuera d’être les “yeux dans les airs” de notre équipe. Sa présence assurera l’uniformité dans notre quotidien à PyeongChang et nous voulons remercier le Comité olympique canadien et le Comité organisateur de PyeongChang d’avoir appuyé son ajout à notre personnel accrédité. »
Plus récemment sur la scène internationale du hockey féminin, Pearn a fait partie intégrante de l’équipe nationale féminine de développement du Canada à la Coupe des nations 2018 à Füssen, Allemagne. Derrière le banc d’Équipe Canada, Pearn a remporté des médailles d’or comme entraîneur-chef de l’équipe nationale junior du Canada en 1993 et comme entraîneur adjoint en 1990 et 1991.
« Tout le personnel des entraîneurs est impatient de poursuivre sa relation avec Perry; nous reconnaissons son expérience internationale et les idées qu’il apporte à notre équipe », a dit Schuler. « Après avoir travaillé étroitement avec Perry tout au long de la saison, nous sommes ravis qu’il se joigne à nous pour la dernière étape de notre parcours. »
Pearn a aussi été entraîneur adjoint dans la Ligue nationale de hockey pendant 20 saisons auprès des Canucks de Vancouver, des Sénateurs d’Ottawa, des Rangers de New York, des Canadiens de Montréal et des Jets de Winnipeg.
« Je suis vraiment impatient de continuer à travailler aux côtés de Laura et de son personnel d’entraîneurs », a dit Pearn. « Ce fut bien de participer tout au long de la saison et je continuerai de faire tout ce que je peux pour appuyer cette équipe dans sa quête de l’or à PyeongChang.
Le Canada entreprendra sa quête d’une cinquième médaille d’or consécutive aux Jeux olympiques d’hiver le 11 février en Corée du Sud. En plus de ses quatre médailles d’or, l’équipe olympique féminine canadienne de hockey a également remporté l’argent en 1998 à Nagano au Japon.
Le tournoi olympique de hockey féminin s’ouvrira le samedi 10 février au Kwandong Hockey Center et il prendra fin le jeudi 22 février au Gangneung Hockey Centre. Le Canada, qui fera partie du groupe A, amorcera sa ronde préliminaire le dimanche 11 février.
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CALGARY, Alb. – Marie-Philip Poulin a été choisie pour mener le contingent canadien au hockey féminin lors des Jeux olympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang, Corée du Sud.
La double médaillée d’or olympique originaire de Beauceville, Qc, qui a porté le « C » pour le Canada depuis le Championnat mondial féminin 2015 de l’IIHF, sera épaulée au sein de l’équipe des chefs de file par la triple médaillée d’or olympique Meghan Agosta (Ruthven, Ont.) et les médaillées d’or olympiques de 2014 Brianne Jenner (Oakville, Ont./Calgary, LCHF) et Jocelyne Larocque (Ste. Anne, Man./Markham, LCHF).
« C’est un groupe de chefs de file qui travaille en collaboration et qui continue d’inspirer et d’unifier notre équipe saison après saison », a dit l’entraîneure-chef Laura Schuler. « Nous avons confiance dans les capacités des membres de ce groupe et nous savons qu’elles réussiront à guider les différentes couches de leadership que nous avons dans l’équipe. »
La formation de 23 joueuses du Canada comprend 14 joueuses qui ont remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, Russie, six joueuses qui ont remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, C.-B., et une joueuse qui a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin, Italie.
« C’est un honneur d’être choisie pour diriger ce groupe aux Jeux olympiques d’hiver et de porter le « C » après le grand nombre de chefs de file inspirantes qui m’ont précédée », a dit Poulin. « C’est un groupe spécial de 23 joueuses et nous sommes impatientes de nous avancer sur la glace pour la première fois en Corée du Sud dans quelques jours. »
Poulin, 26 ans, est la cinquième joueuse sélectionnée pour mener l’équipe nationale féminine du Canada aux Jeux olympiques d’hiver. Caroline Ouellette (2014), Hayley Wickenheiser (2010), Cassie Campbell (2006, 2002) et Stacey Wilson (1998) ont aussi été capitaines du Canada.
Le Canada entreprendra sa quête d’une cinquième médaille d’or consécutive aux Jeux olympiques d’hiver le 11 février en Corée du Sud. En plus de ses quatre médailles d’or, l’équipe olympique féminine canadienne de hockey a également remporté l’argent en 1998 à Nagano au Japon.
Le tournoi olympique de hockey féminin s’ouvrira le samedi 10 février au Kwandong Hockey Center et il prendra fin le jeudi 22 février au Gangneung Hockey Centre. Le Canada, qui fera partie du groupe A, amorcera sa ronde préliminaire le dimanche 11 février.
CALGARY, Alb. – Hockey Canada, en partenariat avec le Comité olympique canadien (COC), a dévoilé les 23 joueuses choisies pour représenter Équipe Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 du 9 au 25 février à PyeongChang, Corée du Sud.
La formation du Canada regroupe trois gardiennes de but, six défenseures et quatorze avants :
L’équipe olympique féminine de hockey du Canada comprend également : quatorze joueuses qui ont remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, Russie; six joueuses qui ont remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, C.-B.; et une joueuse qui a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin, Italie.
« Ce fut une décision extrêmement difficile de retrancher des joueuses de notre formation en raison de l’immense talent au sein de notre équipe; nous sommes enthousiastes d’aller de l’avant avec les 23 joueuses choisies pour représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 », a dit l’entraîneure-chef, Laura Schuler (Scarborough, Ont.). « Ces joueuses ont travaillé fort pour mériter ce moment, et nous sommes certains qu’elles seront en mesure d’inspirer et d’unir notre pays dans leur quête d’une cinquième médaille d’or consécutive pour le Canada. »
L’équipe a été sélectionnée par Schuler aux côtés de Melody Davidson (Oyen, Alb.), directrice générale des programmes de l’équipe nationale féminine de Hockey Canada, avec l’aide des entraîneurs adjoints Dwayne Gylywoychuk (Winnipeg, Man.) et Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) et de l’entraîneur des gardiennes de but Brad Kirkwood (Calgary, Alb.), en consultation avec le chef de la direction de Hockey Canada, Tom Renney (Cranbrook, C.-B.), et le président et chef de l’exploitation de Hockey Canada, Scott Smith (Bathurst, N.-B.).
« C’est une immense réalisation d’être choisi pour représenter votre pays aux Jeux olympiques », a dit Renney, membre de l’équipe olympique canadienne de 1994, qui a guidé l’équipe olympique masculine de hockey du Canada à la médaille d’argent comme entraîneur-chef. « Nous sommes ravis des 23 joueuses sélectionnées et nous savons qu’elles porteront la feuille d’érable avec une grande fierté et qu’elles ne laisseront rien au hasard dans leur préparation pour PyeongChang. »
L’équipe olympique féminine de hockey du Canada entreprendra sa quête d’une cinquième médaille d’or consécutive aux Jeux olympiques d’hiver le 11 février en Corée du Sud.
« Le talent au hockey qui est solidement ancré dans la tradition du Canada est évident ici, car cette équipe a beaucoup de talent et de profondeur », a dit Isabelle Charest, chef de mission d’Équipe Canada pour PyeongChang 2018. « Je suis enthousiaste de les voir défendre leur médaille d’or à PyeongChang et je suis impatiente de les encourager. »
PyeongChang 2018 sera la sixième fois que le hockey féminin fait partie des Jeux olympiques d’hiver. En plus de ses quatre médailles d’or, l’équipe olympique féminine de hockey du Canada a remporté l’argent en 1998 à Nagano, Japon.
« Le hockey féminin est un des événements où le Canada a connu le plus de succès à tous les Jeux olympiques, et nos athlètes canadiennes ont toujours remporté une médaille depuis que le hockey féminin a été ajouté au programme en 1998 », a déclaré l’honorable Kent Hehr, ministre des Sports et des Personnes handicapées. « Ceci comprend une médaille d’or aux quatre derniers Jeux olympiques d’hiver, et avec une telle réputation, tous les yeux seront rivés sur le Canada à PyeongChang. Assurez-vous d’encourager ces femmes remarquables qui feront la fierté du Canada. »
Avant de se rendre à PyeongChang, l’équipe poursuivra la série Esso à laquelle il reste cinq matchs contre des adversaires de la Ligue de hockey midget de l’Alberta pendant la nouvelle année.
Le tournoi olympique de hockey féminin s’ouvrira le samedi 10 février au Kwandong Hockey Center et il prendra fin le jeudi 22 février au Gangneung Hockey Centre. Le Canada, qui fera partie du groupe A, doit amorcer sa ronde préliminaire le dimanche 11 février.
Le comité de sélection d’équipe du COC doit approuver toutes les nominations à Équipe Canada après avoir reçu les nominations de toutes les fédérations nationales du sport à la fin de janvier 2018. Pour de plus amples renseignements sur l’équipe nationale féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, Twitter, et Twitter.com/HC_Feminin.
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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(647) 251-9738