Katie Weatherston se souvient de son expérience avec Équipe Canada et porte un regard sur le Championnat mondial féminin qui s'amène à Ottawa
Alors que le Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2013 de l’IIHF s’amène dans la capitale nationale, il y a plusieurs héroïnes du hockey qui ont aidé à former l’histoire sportive de la ville. Katie Weatherston, qui qualifie Ottawa de ville d’adoption, est l’une de ces grandes héroïnes.
Sa carrière ayant pris fin abruptement en raison d’une commotion, Weatherston aspire encore à pratiquer le sport qu’elle aime. Le championnat mondial féminin à Ottawa a certainement nourri son enthousiasme pour le hockey.
« J’en fais la promotion par l’entremise de mon école de hockey », a dit récemment Weatherston, originaire de Thunder Bay, Ont., alors qu’elle observait un match de hockey sur luge à sa deuxième maison, l’aréna. « J’aimerais voir les arénas pleins et j’ai mes billets. Bien que j’aime regarder, je préférerais jouer. »
Toujours en période de récupération d’une blessure à la tête, Weatherston, qui est sereine, compose avec des symptômes post-commotionnels avec dignité. « Je me suis d’abord blessée à un camp d’Équipe Canada. Je me suis blessée à nouveau lors d’un entraînement à Ottawa. Ça s’améliore un peu chaque année », a-t-elle affirmé au Centre de sports et d’événements de l’Académie canadienne et internationale de hockey, à Rockland, Ont., près d’Ottawa.
Malgré une carrière prometteuse qui a atteint son crépuscule trop tôt, Weatherston affectionne énormément les expériences vécues. « J’ai été chanceuse de remporter l’or olympique (2006) et l’or au championnat mondial (2007). À titre de recrue en 2006, j’étais la seule joueuse de l’équipe qui n’avait jamais pris part à un championnat mondial. C’est assez rare. »
Lorsqu’elle pense à son expérience avec l’équipe nationale féminine du Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin, Italie, Weatherston a de bons souvenirs. « Il n’y a pas de plus haut sommet que la conquête d’une médaille d’or olympique. Personnellement, mon plus gros défi était de me tailler un poste au sein de la formation olympique. Représenter votre pays et remporter les Olympiques, c’est merveilleux », confie-t-elle.
« Vous ne gagnez pas beaucoup d’argent, mais aucun salaire ne peut équivaloir au fait de porter les couleurs de votre pays aux Jeux olympiques », ajoute Weatherston. « Le souhait de compétitionner à ce niveau est l’une des plus belles choses. Nous vivons pour cette raison. »
En plus d’avoir une école de hockey fructueuse, elle est aussi une enseignante certifiée et une agente immobilière. Cette personne aux talents multiples se plaît à instruire les jeunes.
« J’en fais beaucoup dans la communauté, comme enseigner aux enfants comment jouer au hockey et je prononce des discours de motivation », explique-t-elle. « Ce que je préfère, c’est de travailler avec les enfants et leur parler. Je tenais un stage d’équipe ce matin à Kemptville. »
« Ma passion, c’est d’être entraîneure et d’organiser des stages. J’ai surmonté de si gros obstacles. Les jeunes aiment ça lorsque j’apporte ma médaille d’or olympique et le flambeau olympique. Tous les enfants se font photographier avec et sont au septième ciel. »
Tandis qu’un si grand nombre de jeunes joueuses de l’équipe nationale féminine du Canada tentent de participer à leurs premiers Jeux olympiques d’hiver 2014 à Sotchi, Weatherston ne perd pas de temps pour reconnaître l’importance de vivre une expérience précieuse au Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2013 de l’IIHF.
« Il est important d’ajouter cette expérience à son bagage. Elles vont vivre quelque chose de merveilleux et il n’y a rien comme gagner au Canada », dit-elle. « Je l’ai fait en 2007 (lorsque Winnipeg a été l’hôte du mondial féminin) et c’était superbe. »
Après Turin 2006, Weatherston a également joué pour Ottawa dans la NWHL (Ligue nationale de hockey féminin) et son successeur, la LCHF (Ligue canadienne de hockey féminin). La franchise d’Ottawa a cessé ses activités en 2010 et Weatherston espère que la ligue retournera dans la capitale nationale dans le futur.
« Une grande ville comme Ottawa devrait être en mesure d’assembler une équipe. Les formations de Toronto et Montréal sont fortes et il serait facile pour Ottawa de se rendre dans ces villes. » J’aimerais voir le retour d’une équipe. « Il y a deux équipes locales dans la Ligue provinciale de hockey féminin (Wildcats de Nepean et Senators d’Ottawa) qui sont en bonne santé. Dans le futur, ce serait agréable de voir une équipe faire un retour. »
Weatherston démontre toutes les qualités d’une grande meneuse. En composant avec une blessure qui est trop commune dans le hockey, elle a encore le courage et le caractère de redonner à sa communauté. Faisant preuve de perspicacité, elle est un modèle de rôle pour un groupe de jeunes filles qui espère faire partie de la prochaine génération d’héroïnes du hockey.
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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