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Redonner au sport

Des anciennes de l’équipe nationale féminine du Canada continuent de faire progresser leur sport

Wendy Graves
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16 février 2014
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Lorsque Carla MacLeod s’est avancée dans le stade olympique Fisht de Sotchi, ce n’était pas la première fois qu’elle marchait dans le cadre d’une cérémonie d’ouverture aux Jeux olympiques d’hiver derrière un drapeau rouge et blanc. Cette fois, cependant, ce n’était pas une feuille d’érable rouge qui se trouvait devant la médaillée d’or de 2006 et 2010, mais plutôt le cercle rouge du soleil.

Au cours des deux dernières années, MacLeod a agi à titre d’entraîneure adjointe de l’équipe nationale féminine du Japon.

Elle fait partie d’un groupe d’anciennes de l’équipe nationale féminine à Sotchi qui s’implique dans la croissance du hockey féminin.

En effet, Cassie Campbell-Pascall et Jennifer Botterill travaillent à la télévision pour CBC, dans un rôle plus affiché que leur implication habituelle en coulisses pour la promotion et le développement de ce sport.

Après avoir échoué dans sa tentative de se qualifier pour les Jeux de 2010, le Japon a approché Hockey Canada afin de se faire aider dans sa recherche d’une entraîneure qui avait pratiqué le hockey. Melody Davidson, directrice générale des programmes des équipes nationales féminines, a suggéré MacLeod qui était, et est toujours, entraîneure de l’Université Mount Royal de Calgary.

« J’ai aimé le défi que proposait ce rôle », analyse MacLeod. « J’ai senti que ces joueuses représentaient une superbe toile blanche et que j’avais certaines des plus belles peintures au monde pour créer une magnifique œuvre d’art. »

Dirigeant des équipes des deux côtés de l’océan, MacLeod passe plus de dix jours par mois au Japon. « Je vais être honnête, la moitié du temps, je perds le fil », mais cela lui procure le sentiment de satisfaction qu’elle contribue au sport qu’elle aime.

« Puisque ce sport est si jeune, il est crucial de redonner au hockey et de tenter d’aider ces nations à le faire croître », souligne-t-elle. « Cette discipline mérite d’être présentée aux Olympiques et nous travaillons avec acharnement à nous assurer qu’elle y reste. »

Botterill se place entre les bancs pendant les matchs et elle interviewe des joueuses et entraîneurs durant les entractes et après la sirène de la fin. Récemment, la triple championne olympique a joué un rôle d’athlète ambassadrice auprès de la formation russe dans le cadre du Programme des ambassadrices et des mentores de l’IIHF, une initiative lancée en 2011 qui jumelle des entraîneures à des joueuses de programmes féminins de l’élite dans des pays qui travaillent toujours à la croissance de ce sport.

Botterill a rencontré l’équipe à Calgary, a fourni ses commentaires aux entraîneurs lors d’appels de suivi et a communiqué avec les joueuses par courriel et dans les médias sociaux.

Une bonne prestation à Sotchi contribuerait fortement à la croissance du hockey dans un pays obsédé par le hockey masculin. « Cela ferait vraiment grandir ce sport dans le pays », dit-elle. « Les foules sont déjà très bonnes pour le hockey féminin. »

Pendant que Botterill se tient à la hauteur de la patinoire à l’aréna Shayba, Campbell-Pascall travaille à l’analyse des matchs. En tant que seule joueuse qui a mené le Canada à deux médailles d’or olympiques à titre de capitaine, Campbell-Pascall est habituée d’être l’un des visages du hockey féminin. Elle s’est retirée de l’équipe nationale en 2006, mais en tant que présentatrice télé aujourd’hui, elle a la chance de partager des histoires d’autres joueuses.

Elle est présentement vice-présidente du conseil d’administration de la Ligue canadienne de hockey féminin et membre de son comité des commandites. Quatorze membres de l’équipe nationale féminine du Canada jouent présentement dans la LCHF, « une ligue qui offre à nos meilleures joueuses un endroit où jouer après l’université. »

Considérant ce que le hockey a donné à ces trois femmes, il était évident qu’elles allaient rester impliquées dans le hockey féminin.

« J’ai obtenu mon diplôme universitaire grâce à une bourse d’études reliée au hockey », confie MacLeod. « J’ai aussi appris l’importance de me fixer des objectifs et de travailler fort. Je crois que ces deux qualités servent dans n’importe quelle situation de la vie. »

Botterill se sent aussi chanceuse de ce qu’elle a obtenu du hockey. « Ce sport m’a fait vivre les plus belles expériences de vie et m’a enseigné des leçons dont je me servirai dans différents aspects de ma vie. »

« Le hockey m’a appris comment être forte et m’a fait évoluer beaucoup en tant que meneuse », exprime Campbell-Pascall. « Il m’a aussi fait connaître mon mari, puisque je l’ai rencontré par l’entremise de ce sport, et par le fait même, m’a donné ma fille. »

Pour que d’autres filles et femmes vivent ces mêmes expériences, un plus grand nombre d’entre elles doivent avoir la chance de sauter sur la glace. Il y a moins de 600 filles inscrites au hockey en Russie et seulement 2 500 au Japon. Plus de 87 000 filles sont inscrites au Canada.

MacLeod affirme que les responsables du hockey japonais ont fourni un effort concerté pour faire progresser cette discipline, engageant des entraîneurs compétents et tenant des camps pour préparer davantage les joueuses à la compétition. « Le sport n’est pas populaire au Japon, mais avec notre équipe à Sotchi, la couverture médiatique est incroyable. Notre participation et notre capacité à bien faire auront un impact majeur sur le sport en sol japonais. »

Ces Jeux marquent la première fois que le programme féminin du Japon se qualifie pour les Olympiques. Les Japonaises étaient du rendez-vous de 1998, à titre de formation hôtesse. Depuis ce temps, ce sport a connu des hauts et des bas.

Comme MacLeod, Campbell-Pascall félicite les organisations de régie d’investir davantage dans leurs programmes. « Le sport est devenu plus compétitif », lance Campbell-Pascall. « Les joueuses sont plus rapides et plus fortes qu’en 1998. »

MacLeod avoue que les joueuses d’aujourd’hui patinent avec plus de vitesse et d’habiletés et cela la rend enthousiaste. « Tout ce que vous avez à faire, c’est de regarder [Marie-Philip] Poulin ou [Rebecca] Johnston tirer la rondelle et vous allez remarquer l’amélioration », note-t-elle. « Le hockey féminin s’en va dans la bonne direction. »

Si les anciennes trouvent le moyen d’avoir ce qu’elles veulent, cette direction mènera à une éventuelle ligue professionnelle féminine.

« J’adorerais me retrouver dans ma chaise berçante un jour et lire à propos des femmes qui mènent une belle vie à jouer au hockey », confie MacLeod. « C’est un sport qui est bien placé pour devenir accepté mondialement », ajoute Campbell-Pascall.

« Toutes les filles n’ont pas à jouer au hockey », exprime Botterill. « Mais j’aime vraiment le fait que certaines choisissent de le pratiquer. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
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Spencer Sharkey
Responsable, communications
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(403) 777-4567

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