Du temps où il pratiquait le hockey sur patins à roues alignées sur les plages des îles Turques et
Caïques à la présentation du Défi mondial des écoles sport-études 2013, Oliver Wolf a parcouru tout
un chemin.
Situées au sud-est des Bahamas, les îles Turques et Caïques sont un petit territoire d’outre-mer
britannique qui ne rime pas vraiment avec hockey sur glace. En fait, ce sport n’existe pas à cet endroit.
L’aréna le plus près se trouve à environ 965 kilomètres, dans l’État de la Floride.
Avec des températures qui baissent rarement en dessous de 18 ͦC et de superbes plages de sable, l’île de
Providenciales, la plus grande des îles Turques et Caïques, est une destination vacances de rêve pour
certains et un superbe endroit pour grandir pour d’autres, comme Wolf, qui a déménagé sur l’île à l’âge de
quatre ans.
« C’était incroyable de vivre sur l’île de Providenciales », confie Wolf. « L’environnement à
lui seul était unique, toujours ensoleillé, des belles plages et il y avait toujours quelque chose à
faire. »
Puisqu’il n’y avait pas de hockey sur glace sur l’île, Wolf a commencé à pratiquer le hockey sur patins à
roues alignées à l’âge de six ans dans la nouvelle Ligue de hockey Provo et a gravi les échelons pour
éventuellement jouer dans l’équipe nationale de hockey sur patins à roues alignées, les Islanders des îles
Turques, pendant trois saisons. Le jeune de 17 ans a été le capitaine des Islanders durant deux saisons et a
participé à des tournois dans des villes comme Atlanta, en Georgie, et Raleigh, en Caroline du Nord.
Bien que Wolf aimait le hockey sur patins à roues alignées, il voulait goûter à l’expérience de jouer sur
une patinoire. À l’âge de 15 ans, lui et ses parents ont commencé à y songer sérieusement.
Après quelques recherches, la famille a découvert la Banff Hockey Academy, située dans les Rocheuses, à
Banff, Alberta. Après une entrevue sur Internet avec le président de la BHA, Billy Doherty, Wolf a décidé de
se rendre à Toronto pour deux semaines afin de prendre part au camp de hockey de Roger Neilson. Wolf n’en
était pas à ses premiers coups de patin sur la glace, ayant déjà patiné sur une patinoire publique.
Toutefois, il n’avait jamais joué au hockey sur glace auparavant.
« Je voulais voir comment je composerais avec la transition du hockey sur patins à roues alignées au
hockey sur glace et prendre ma décision à savoir si j’allais à Banff ou non », explique Wolf. « La
première fois que j’ai sauté sur la glace, je me demandais vraiment dans quoi je m’étais embarqué. »
« Je me suis bien adapté et en septembre, j’étais à Banff. »
Sa famille habitant toujours dans l’île de Providenciales, Wolf visite l’île durant la saison morte et
dans le temps des fêtes. Il dit qu’il a fait du chemin dans le hockey depuis son jeune âge, lorsque quelques
personnes se réunissaient seulement pour jouer au hockey balle sur de vieux terrains de tennis.
« À un moment donné, puisque tellement de gens pratiquaient le hockey sur patins à roues alignées,
ils ont créé une ligue et bâti des installations pour nous », raconte Wolf. « Ce sport a pris
tellement d’ampleur au fil du temps et fait maintenant partie de l’île. »
« Bien sûr, le soccer est le sport le plus populaire sur l’île, mais le hockey vient tout près
derrière. »
Comme la plupart des joueurs qui participent au Défi mondial des écoles sport-études 2013, Wolf voudra
attirer le regard des dépisteurs sur place dans l’espoir de poursuivre sa carrière dans le hockey.
« J’ai toujours voulu jouer au hockey à un niveau plus élevé », exprime Wolf. « Mon rêve
serait de compétitionner dans le Sport interuniversitaire canadien un jour. »