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Trois Canadiens intronisés au Temple de la renommée de l’IIHF :

« Chaque personne intronisée a eu un impact profond sur le hockey »

IIHF.com
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17 mai 2013
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ZURICH, Suisse – Des performances brillantes sous une pression historique ainsi que l’excellence à long terme seront reconnues ce mois-ci par l’intronisation des légendes du hockey canadien Danielle Goyette et Paul Henderson au Temple de la renommée de l’IIHF aux côtés de vedettes du hockey international comme Peter Forsberg, Teppo Numminen, Mats Sundin et le bâtisseur Jan-Åke Edvinsson.
En plus des deux joueurs, le Canada sera aussi représenté lors de la cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée de l’IIHF cette année par le communicateur Gord Miller qui recevra le Prix Paul-Loicq pour sa contribution exceptionnelle au hockey international. L’équipe nationale soviétique de 1954 a gagné le Trophée Milestone qui sera aussi remis lors de la cérémonie d’intronisation.

Le comité d’histoire de l’IIHF et son président, le président de l’IIHF René Fasel, ont annoncé que la 17e cuvée du Temple de la renommée de l’IIHF sera intronisée lors d’une cérémonie le dimanche 19 mai, jour de la médaille d’or du 77e Championnat mondial de hockey sur glace à Stockholm en Suède.

Veuillez cliquer icipour l’annonce intégrale de l’IIHF et cliquer ici pour la liste complète de toutes les personnes honorées depuis la création du Temple de la renommée de l’IIHF en 1997. Le temple compte maintenant 189 grands de 22 pays.

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Danielle Goyette (Canada)

Naissance : Saint-Nazaire, Québec/30 janvier 1966
À plusieurs égards, Danielle Goyette a été la Gordie Howe du hockey féminin. Immense talent à l’offensive, elle a été une marqueuse douée qui a continué de produire avec la constance d’un Howe. Dans les faits, elle a accumulé plus de points à son dernier championnat mondial féminin en 2007 à l’âge de 41 ans (11) qu’elle ne l’avait fait 15 ans plus tôt à son premier championnat mondial alors qu’elle avait 26 ans (10).
Et tout comme Howe, tout a commencé loin des lumières vives et des foules de la grande ville. Saint-Nazaire, Québec, situé à trois heures de route de la ville de Québec, ne comptait que 800 habitants lorsque Goyette y a grandi, et comme tous les jeunes, elle a commencé à patiner vers l’âge de quatre ans.
En carrière, Goyette a pris part à trois Jeux olympiques et à neuf championnats mondiaux féminins, remportant l’or à chaque événement sauf deux, les Jeux olympiques d’hiver de 1998 et le Mondial féminin de 2005. En 61 matchs au plus haut niveau, elle a accumulé une moyenne d’un point et demi par match et elle était aussi habile comme buteuse que comme passeuse. Elle a été la meilleure buteuse aux Jeux de Nagano de 1998 avec huit buts et elle a été la meilleure pointeuse du Mondial féminin de 1992, accumulant 10 points. Elle a accumulé le même nombre de points aux Jeux olympiques d’hiver de 2002 à Salt Lake City, Utah, terminant à égalité au premier rang des pointeuses.  

Lorsque Goyette a pris sa retraite de l’équipe du Canada en 2007 à l’âge de 41 ans, elle occupait le deuxième rang des buteuses de tous les temps aux Olympiques avec 15 buts, le quatrième rang des pointeuses de tous les temps au championnat mondial avec 68 points, et le troisième rang des buteuses de tous les temps avec 37 buts.
Issue d’une famille de huit enfants, Goyette était aussi une excellente joueuse de tennis et de balle rapide, mais elle s’est concentrée sur le hockey, faisant semblant de jouer pour ses chers Canadiens de Montréal sur les patinoires extérieures par les froides journées d’hiver. Goyette ne parlait presque pas anglais lorsqu’elle s’est jointe à l’équipe nationale féminine du Canada en 1991, mais en moins de cinq ans, elle avait déménagé à Calgary, Alberta, pour apprendre la langue et se concentrer à temps plein sur le hockey, espérant jouer pour le Canada aux premiers Jeux olympiques d’hiver intégrant le hockey féminin à Nagano en 1998.

Goyette a été le porte-drapeau du Canada lors des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin en Italie et par la suite, elle est devenue l’entraîneure-chef de l’équipe féminine de l’Université de Calgary. Elle a recruté son ancienne coéquipière Hayley Wickenheiser et a mené les Dinos au championnat national du SIC (Sport interuniversitaire canadien) en 2012, une première pour l’université.
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Paul Henderson (Canada)

Naissance : Kincardine, Ontario/28 janvier 1943  

Pendant 28 jours en septembre 1972, Paul Henderson a été le plus grand hockeyeur au monde, le héros d’une série qui a changé le hockey à jamais. Il a marqué trois buts gagnants à la fin de la Série du siècle entre le Canada et la Russie, les deux derniers possiblement les deux plus grands buts de l’histoire du hockey.
Henderson incarnait un peu du style des deux pays. Il alliait le jeu rude canadien marqué d’un cœur sans limites à celui du patineur soviétique possédant d’excellentes habiletés pour manier la rondelle. En 1972, il a fait appel à cette combinaison pour livrer une performance que le monde du hockey n’avait jamais vue et qu’il n’a pas vue depuis.  

Le but gagnant qu’il a marqué alors qu’il restait 34 secondes à jouer dans le huitième match de la série demeure le moment le plus marquant de l’histoire du sport au Canada, un moment clé et unificateur de la culture canadienne. Aucun autre joueur de l’histoire du hockey international n’a accompli quoi que ce soit qui a eu un si grand impact sur un pays.   

De plus, il est l’un de seulement rois joueurs de la Série de 1972 à prendre part à la Série de 1974 mettant en vedette des joueurs de l’Association mondiale de hockey. En 19 ans de carrière professionnelle dans la LNH et l’AMH, il a disputé près de 1 100 matchs, accédant à la finale de la Coupe Stanley avec les Red Wings de Detroit en 1964 et 1966. Chez les juniors, Henderson a remporté la Coupe Memorial en 1962 et il a terminé au sommet des pointeurs de l’OHA la saison suivante. 

Dans une Série du siècle qui s’intensifiait et devenait de plus en plus importante au fil des jours, Henderson s’est avéré plus tenace et déterminé qu’il aurait cru pour voir l’être avant le tournoi. Le courage dont il a fait preuve en revenant au jeu après avoir subi une commotion cérébrale dans le cinquième match pour devenir le héros des trois derniers matchs ne peut être surévalué et chacun de ses buts gagnants a été marqué grâce à une aptitude différente – tir frappé foudroyant, maniement incroyable de la rondelle et positionnement opportun (avec un brin d’inspiration divine pour la forme).
La Série du siècle devait être un jeu d’enfant pour le Canada, mais une défaite écrasante de 7-3 aux mains de l’Union soviétique dans le premier match a semé le désarroi dans tout le pays. Lorsque la série s’est transportée à Moscou, le Canada luttait pour sa survie. Après une défaite dans le cinquième match, le Canada tirait de l’arrière 1-1-3 dans la série de huit matchs. Au cours de cette rencontre, Henderson a heurté violemment la bande, perdant connaissance et subissant une commotion cérébrale. Heureusement, il portait un casque et lui et les médecins de l’équipe ont affirmé que la blessure aurait pu être fatale, n’eût été le casque.
Henderson est revenu au jeu lors du sixième match et il a marqué le troisième but du Canada au milieu de la deuxième période pour permettre aux siens de l’emporter de justesse 3-2. Le septième match a été un duel jusqu’à la fin. Alors que le temps s’écoulait et que la marque était égale 3-3, les Soviétiques tenaient bon et semblaient sur le point de remporter la série. Mais alors qu’il restait deux minutes au chronomètre, Henderson a capté la rondelle au centre de la patinoire. Il était seul avec deux Soviétiques derrière lui et deux devant lui, et personne n’aurait pu prédire ce qui allait se produire. 

Henderson a accéléré, a poussé la rondelle entre les deux défenseurs et les a contournés par l’extérieur en filant à vive allure. Alors qu’il rejoignait la rondelle, il est tombé, mais a réussi à propulser la rondelle par-dessus Vladislav Tretiak, qui était stupéfait, pour permettre au Canada de gagner 4-3. Vous ne verrez jamais un but aussi spectaculaire au hockey. 

Dans le huitième match, un scénario semblable s’est déroulé. Cette fois, la marque était égale 5-5 et il restait moins d’une minute à jouer. L’équipe soviétique semblait à nouveau sur le point de gagner la Série du siècle. Mais Henderson a crié à Peter Mahovlich de quitter la glace – ce qu’un joueur de hockey ne fait jamais. Mahovlich a cependant obtempéré et Henderson a foncé vers le filet de Tretiak pendant que Phil Esposito dérobait la rondelle et la propulsait vers l’avant du filet. Un tir, un arrêt. Un deuxième tir – un but!
« Henderson a marqué pour le Canada! » s’est exclamé le légendaire annonceur Foster Hewitt. Le Canada avait réussi une remontée héroïque – et depuis ce jour, Henderson est un héros au Canada – et il le sera toujours.

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PRIX Paul-Loicq (pour une contribution exceptionnelle au hockey international)

Gord Miller (Canada)
 
Naissance : Edmonton, Alberta/21 juin 1964  

Le dévouement de Gord Miller envers le championnat annuel des moins de 20 ans alors que la plupart des gens profitent de vacances au soleil a aidé TSN à faire du « Championnat mondial junior » une des émissions de hockey les plus populaires en Amérique du Nord. Son soutien et son dévouement envers le tournoi depuis maintenant 18 ans – et ce n’est pas fini –, le respect qu’il obtient de la cabine de diffusion, et sa connaissance de l’événement et de son histoire sont inégalés.   

Pour des millions de Canadiens et Canadiennes pour qui le Championnat mondial junior de l’IIHF est devenu un incontournable de la tradition de Noël et du Nouvel An, la voix de Miller et son style particulier de décrire les matchs personnifient l’événement. 

Il a commencé à travailler à TSN en 1990 comme journaliste, et trois ans plus tard il amorçait sa carrière dans la cabine de diffusion au Championnat mondial de l’IIHF. Rapidement, il a été affecté à la description de matchs de la LNH, de la Coupe Memorial et du Mondial féminin puis, en 2001, il a travaillé comme commentateur anglophone des matchs des Canadiens de Montréal.

En 2002, Miller est devenu le principal annonceur de TSN où il s’est vu confier des tâches à la hauteur de sa réputation, incluant les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, C.-B. Mais bien qu’il soit connu en Amérique du Nord pour sa couverture de matchs de la LNH, sa véritable passion et ses plus grandes contributions ont été en lien avec la remarquable couverture du Championnat mondial des M20 par TSN. 

Miller a couvert le championnat des M20 pour la première fois en 1993 des studios de TSN et deux ans plus tard, il a entrepris un périple annuel vers l’événement du temps des Fêtes qui se poursuit encore après 18 ans. Il a d’abord travaillé comme analyste puis, en 2002, il a commencé à décrire les matchs qui ont assuré sa célébrité.

En 2008, Miller a été candidat à un Prix Gemini de la télévision canadienne dans la catégorie du meilleur commentateur sportif pour son travail lors du match pour la médaille d’or du Championnat mondial des M20 2008 de l’IIHF entre le Canada et la Suède en République tchèque.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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